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[RP] Montréal et Vitry au duché de Bourgogne

Theudbald
Il acquiesca donc.

Alors permettez-moi de vous reprendre car vous vous fourvoyez. Je ne suis en rien chargé de veiller à ce que le terme en question soit utilisé ou non. Vous en déduirez la suite logique, soit votre constatation : rien n'a été fait.
Je me suis personnellement engagé, en tant que héraut, à ne point user du terme dans mes documents héraldiques, afin de ne pas semer la confusion dans l'esprit des lecteurs futurs. Encore une fois, le Grand Duché d'Occident, c'est le Duché de Bourgogne Aristotélicien et dûment allégeant à son Souverain, comme cela a toujours été, même pendant la guerre contre le parti armagnac et le "soi-disant Dauphin" de l'époque. Les félons et hérétiques ne peuvent s'approprier le terme sans modifier les faits historiques et sans outrager les bons et fidèles sujets aristotéliciens de Bourgogne.

Pour être plus exact, Votre Grâce, mon rôle, entre autres, est de constater la félonie et je n'en vois aucune présentement. Poursuivez donc à votre guise, nous attendons votre bon vouloir.


Il jeta un regard à sa suzeraine, regard qu'elle seule comprendrait comme légèrement moqueur, elle qui se plaignait sans cesse de la responsabilité, ou plutôt du peu de droits du suzerain régnant par rapport à ses vassaux, lorqu'elle était duchesse de Bourgogne.
Un vieil argument qui avait tenu des débats jusque tard dans la nuit, un an auparavant, puis il y a encore 6 mois de cela.

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Esyllt_catarina
Et de constater le soutient indirect du Héraut, tout comme l'absence de plainte ce qui la confirmait dans son idée que la Duchesse ne pourrait apporter les preuves pour la condamner, conclusion, elle était dans le vrai.

Et pendant que celle-ci parlait à Pierre, Paul ou Jacques de manière alternative, Esyllt attendait tout en regardant ce que la Duchesse regardait, un spectacle à ne pas manquer.

Songer ou ne pas songer, telle était la question. Elle aurait bien pu faire le portrait de la Duchesse, son curriculum là, dans ses songes, mais elle n'avait pas le temps et pas l'envie, elle était grande et raisonnable, cela ne pouvait pas convenir.

Et de sourire, niaisement si on le voulait, mais sourire quand même en attendant, silencieuse .. C'est qu'il faisait froid et qu'elle allait attraper la mort si on continuait comme cela.

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      Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort
Frim2811
Frim avait attendu la réponse de la Duchesse, puis quand cette dernière lui fit part de sa décision, elle acquiesça, en notant la dernière partie de sa réponse. Sans mot dire, elle se renfonça dans son siège. Elle n'avait aucun commentaire à faire supplémentaire, ce qu'elle pouvait penser ne regardait personne, tant qu'aucune plainte n'était déposée.

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Angelyque
La Duchesse sourit un peu ironiquement

Vous vous y êtes engagé personnellement, ou on vous l'a expressément ordonné? la différence est de taille Bourgogne, vous en conviendrez. Soit. De toutes façons je ne compte pas m'occuper de la question ce jour, j'ai des choses bien plus importantes à faire, dont répondre au serment de la jeune peste ici présente...

Angelyque posa son regard sur la jeune fille, satisfaite de la voir enfin silencieuse.

... qui a l'air à présent un peu plus calme. A cet âge là on déborde souvent, on devient une femme, certains le supportent mieux que d'autres...

La Duchesse se rapprocha de la jeune Esyllt

Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort,vous avez été légitimement élue Duchesse de Bourgogne et reconnue par sa Majesté LevanIII. De ce fait, notre sainte Bourgogne vous confie le vicomté de Vitry. En échange de votre serment, nous, Angelyque de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Vicomté. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons. A présent nous devons sceller ce serment par une accolade et un baiser vassalique.

La Duchesse se rapprocha encore un peu plus, entrouvant les lèvres elle reçut en pleine face quelque chose comme un relent de rat crevé entre les amygdales. La Duchesse eut un haut le coeur et porta une main à sa bouche, ne se doutant pas une seule seconde que c'était le fameux vin d'épices offert par la princesse Armoria qui faisait son effet et ouvrit grand les yeux. Angelyque prêtant en tous lieux une si grande attention à son hygiène était ébahie tout de même que la jeune fille soit si négligée.

Instinctivement elle eut un mouvement de recul, se tourna vers Bourgogne et se rappelant de ses conseils, leva alors sa main, prête à asséner une gifle magistrale....

Se faisant, elle se rendit compte que la pauvre Esyllt n'y était pour rien. Le mouvement fait par sa main avait éventé l'odeur pestilentielle. A ce moment-là, elle comprit. Elle comprit enfin pourquoi la princesse avait tant insisté pour qu'elle reprenne des couleurs. Après le serment d'Esyllt venait celui de Snell, que la Duchesse attendait depuis si longtemps, pressée de savourer le goût de ses lèvres...elle avait osé...

Verte de rage Angelyque prit Esyllt par les épaules et l'embrassa à pleine bouche, n'hésitant pas y introduire sa langue dans un baiser qu'elle fit durer un peu plus de temps que nécessaire.

Enfin satisfaite, elle la relâcha et laissa échapper un petit soupir mélé de plaisir et de satisfaction.

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Theudbald
Engagé personnellement. précisa-t-il, lassé de l'entêtement de la duchesse à le contredire.

Il détourna les yeux de dégoût devant la scène du baiser vassalique parodié, jetant un regard blasé à Berry.

Pressé d'en finir, il appela le second noble.


Messire Snell de Quai-Baudon, veuillez vous avancer pour prêter serment, je vous prie.
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Snell
Ah! Enfin! Le Borgne en avait assez de cette jeune garce impolie et ses insultes grossières et facétieuses. En fait, il avait trouvé toute la scène tellement enlevante qu'il avait peut-être même roupillé durant les derniers instants. De fait, lorsque le héraut le somma par son nom, Snell sursauta et eu besoin de quelques instants pour se replacer.

Euh... oui, oui, me voilà!

Il s'approcha à la hâte.

Je suis prêt. Donc, on commence par quoi?
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Angelyque
C'est avec un plaisir non dissimulé que la Duchesse vit venir devant elle Snell. Elle lui adresse son plus beau sourire, le coeur empli de fierté d'avoir l'honneur de lui remettre cette Baronnie.

Snell du Quai Baudon, Seigneur de Moulins d'Engilbert, la Bourgogne vous remercie enfin ce jour pour tous vos actes et tout votre dévouement que avez eu, et ceci depuis des années. Vous méritiez cette terre de mérite depuis fort longtemps, et ce n'est que justice que vous entriez en sa possession ce jour.

Vous pouvez à présent prononcer votre serment et faire ainsi votre première allégeance à la couronne de Bourgogne, sachez que c'est une honneur et une joie pour moi d'être sur le Trône ce jour

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Pierre_de_siorac
il regardait cette scène,Angelyque était dans une très belle tenue qui aller bien avec ses cheveux d'or,Un jour peut être que Pierre de Siorac,serait noble comme son peur qui c'était illustré a la guerre,lui il voulait s'illustrer a sauver les hommes,Pierre détestait la guerre que ce soit une guerre normal ou une guerre de religion,peut être devrait-il essaier d'être diplomate mais pour l'instant on lui avait pas proposé ce métier même si il aimerait bien essaier que geneve et la suisse face la paix,le pape n'aurait peut être dû insinuer qu'il fallait les attaquaient maintenant sa aller être encore une grande perte d'homme,plein d'homme courageux sont prêt a aller ce battre pour leur duché,pour leur duchesse,pour leur femmes et leur enfants...
Il regarda ces gens,ces gens qui était maintenant des gentilhommes(des nobles)

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Snell
Snell s'éclaircit la gorge. C'était le moment. Une bizarre odeur assailli brièvement ses narines après que la duchesse lui ait adressé la parole, mais il n'y prêta guère attention, tout concentré qu'il était. Il s'agissait, bien entendu, de ne rien bâcler. Pas maintenant.

L'infâme Borgne posa un genou au sol, devant la jolie duchesse, l'oeil rivé sur ses pieds. Tiens, ses pieds étaient bien mignons aussi. Il n'avait jamais remarqué cela... sûrement parce que les décolletés arborés attiraient l'attention ailleurs. Snell trouva cela dommage, mais il ne se plaindrait jamais des décolletés d'Angelyque.

Mais peu importait! Il devait rester concentré! Pas de pieds, pas de poitrines, mais un serment! Aller, un serment. Un bon.


Moi, Snell du Quai Baudon, l'infâme Borgne de Bourgogne et Seigneur de Moulins-Engilbert, prête allégeance à l'immortelle Couronne de Bourgogne et jure fidélité à sa ravissante titulaire, vous, Angelyque de la Mirandole, à qui je promets conséquemment aide, service armé et conseil.

Mon sang pour la Bourgogne, toujours!

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Pierre_de_siorac
la chance qu'avait eu la vicomtesse avec ce baiser vassalique,il aurait bien aimé être a sa place pour tout l'or du monde,mais il ne fallait pas rêver mais travailler,le dur labeur,il n'y a rien de mieux que sa.La vicomtesse de pacotie ne méritait pas ce titre,elle avait été peut être duchesse mais pour ce qu'elle avait fait...Angelyque méritait être duchesse comme fief de retraitre comme Beatritz qui est duchesse de Nevers,il l'admirait Angelyque ses yeux ne pouvait s'en détacher,elle était si belle dans cette tenue,c'était un délice pour les yeux!
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Angelyque
La Duchesse écouta le serment du plus beau borgne de Bourgogne, elle gardait obstinément les lèvres closes mais souriait, le regard pétillant, rien aujourd'hui ne pourrait entâcher le plaisir qu'elle éprouvait.

Elle se leva et plongea son regard dans celui du Baron


Snell de Quai-Baudon, Seigneur de Moulins d'Engilbert, Nous sommes fière et honorée ce jour de vous remettre la Baronnie de Montréal. Vous méritez ce fief depuis bien longtemps à présent et ce n'est que justice que vous entriez enfin en possession de ces terres. En échange de votre serment, Nous, Angelyque de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Baronnie. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons. A présent nous devons sceller ce serment par une accolade et un baiser vassalique.

La Duchesse se mordit les lèvres et hésita, un hérault lui avait dit qu'il était très important de traiter tous ses vassaux de la même façon, et si elle n'avait pas prit les gants avec la petite Vicomtesse, elle voulait que ce baiser reste gravé dans la mémoire du baron.

S'approchant de lui elle posa une main sur son épaule et de l'autre, mûe par une subite inspiration, lui pinça fortement le nez puis approcha lentement sa bouche en direction des lèvres de Snell, les entrouva puis chercha sa langue qu'elle caressa de la sienne en un baiser langoureux.

Fortement troublée, elle se sépara à regret de lui et laissa à nouveau échapper un profond soupir mêlé de plaisir et de satisfaction, les raisons étaient bien différentes du moment précédent. Elle lâcha enfin le nez du borgne et recula précipitamment, si odeur il demeurait, elle espera qu'il ne soupçonnerait pas la véritable origine.

Elle lui sourit, le regard brillant, totalement sous le charme.

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Pierre_de_siorac
il regarda cette scène,un peu jaloux mais préférait garder ces sentiments pour lui même,il était tirailler,il aimait beaucoup la duchesse étant une femme si belle et si gentil mais en même temps il aimait cette peste de sun avec qui il avait un enfant qui était encore dans son vente,arffff la bétise est humaine pour son plus grand désespoir,il n'avait aucune chance avec la duchesse et aucune chance avec sun qui l'avait lâcher comme un objet qu'on n'a plus utiliter
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Ingeburge
Le regard moqueur de Theudbald ne lui échappa point mais allons, suivons le cours du récit!

Nulle réponse n'était venue à la suite des précisions qu'elle avait apportées mais cela importait peu car elle avait accompli son devoir, le reste ma foi... Bref, installée en son fauteuil, la duchesse d'Auxerre suivit la cérémonie, tranquille et apaisée, ayant le sentiment que tout était revenu à sa place puisque
Bourgogne était là. Las, la sérénité qui l'envahissait commençait à être battue en brèche par l'atmosphère qui, elle le sentait nettement, commençait à se pourrir. Et comment? Par les propos d'Esyllt qui avait allumé la mèche tout en prononçant un serment haut en couleurs mais conforme. A cela succéda le silence, mais un silence détestable et elle perçut comme des ondes d'hostilité se propager dans l'air et se diffuser notamment jusqu'à elle. Quelque peu perdue, elle regardait devant elle, son trouble ne se trahissant que par cette main crispée qui s'était portée machinalement, dans un geste réclamant du soutien, vers sa médaille écarlate de cardinal. Puis le silence laissa place aux imprécations et aux diatribes tandis que tranquillou, certains entraient encore et allaient tailler le but de gras avec une régnante pourtant passablement occupée.La duchesse d'Auxerre en son siège attendait la suite, ses yeux désormais posés sur les hérauts du Berry et de Bourgogne car le secours ne pouvait venir que d'eux.

Et le secours vint de Theudbald qui après un rappel historique fort à propos exigea avec fermeté que la cérémonie poursuivît son cours non, donc, sans l'avoir gratifiée d'un regard plus qu'explicite. Explicite car elle l'avait bien enquiquiné tout le temps où, elle duchesse régnante et lui héraut, avaient dû, malgré eux, se côtoyer. C'est qu'ils ne se connaissaient pas avant d'être contraints de se fréquenter et que leur première rencontre était survenue à l'occasion de son passage à elle en Hérauderie de Bourgogne où Theudbald, fraîchement nommé poursuivait, œuvrait sous la tutelle de Nebisa de Malemort alors maréchal d'armes en charge du duché. Là, elle lui avait lancé un « de rien! » d'une voix plutôt acide car elle avait estimé qu'il ne l'avait pas remerciée assez vite après qu'elle l'eût aidé. Bref, leur relation avait commencé dans l'opposition et s'était poursuivie dans les piques, les remarques acerbes, les sarcasmes, les vexations, la guerre en un mot, pour finalement s'épanouir dans ce lien de vassalité existant désormais entre eux. Le Malhuys était certainement la personne avec laquelle elle se querellait le plus au monde – c'est bien simple, ils ne s'entendaient sur quasi rien – et c'était bien pour cela qu'elle plaçait aveuglément sa confiance en lui, privilège qu'elle n'avait que peu souvent accordé, parce qu'elle savait qu'il n'était jamais guidé par le désir de lui complaire. Bref, le regard qu'elle lui retourna ressembla à celui qu'elle lui dédiait en ces temps où sans relâche, elle se plaignait qu'en tant que régnante, elle ne bénéficiait que de peu de droits, précisant qu'un mineur jouissait certainement de plus de possibilités qu'elle.

Ce retour plus ou moins nostalgique vers le passé fut brutalement, brusquement, interrompu par la scène d'horreur qu'elle vit se jouer sous ses yeux à cet instant précis. Et une soupe de langues, une! Dégoûtée, la Prinzessin extirpa de sa manche un fin mouchoir violemment parfumée au lys de Florence et plongea dans celui-ci son nez délicat, tâchant par ce geste de se remettre de l'émotion violente qu'elle venait de connaître. Qu'on se le dise! Pour faire sortir la duchesse d'Auxerre de son immuable froideur, prenez deux personnes, ajoutez-y de l'audace et quelques onces de salive et vous parviendrez à voir quelques taches rosâtres marbrer son teint d'albâtre. Et parce qu'elle redoutait la suite, obstinément, elle ferma les yeux voyant le tour de Snell du Quai-Baudon arriver et se souvenant que lors de la précédente cérémonie, celle-là même durant laquelle elle avait officié, Angélyque s'était déjà laissée aller à fourrer sa langue dans la bouche de mâles venus prêter allégeance et qu'à chaque fois, elle avait regardé le plafond pour ne pas assister au spectacle. Non, décidément, elle demeurerait les yeux clos jusqu'à ce qu'il lui fût possible de se retirer, elle avait connu trop de bouleversements en ce jour et, pour ne pas que l'on crût qu'elle s'était endormie, comble de l'impolitesse, elle joignit les mains, comme en prière et compte-tenu du fait qu'elle passait son temps à se recueillir, cette feinte était pour le coup plus que crédible.

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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
Snell
Un baiser à nez pincé, voilà quelque chose auquel il ne s'attendait pas, mais le Borgne s'en soucia guère. Après avoir embrassé le duc de Corbigny lors de sa dernière cérémonie d'allégeance, il anticipait ce baiser de la part de l'une des plus jolies femmes du duché. Avec le nez pincé, il ne sentait point, et goutait à peine, mais ni l'un ni l'autre ne l'empècherait de profiter de ce que le protocole exigeait.

Lorsque la duchesse se retira enfin, le Borgne lui offrit un sourire complice. Ce n'est qu'au moment où elle relâcha son nez qu'il remarqua l'étrange odeur et dû réprimer une grimace. Voilà qui était bien... particulier.

Mais il passa rapidement à autre chose, se retournant vers les dignitaires et invités pour les saluer pour la première fois en tant que baron de Montréal. Il ne put dissimuler une certaine déception en remarquant qu'Armoria n'était plus dans la salle.

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