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[RP]Anoblissement des feudataires du Lyonnais-Dauphiné!

Kernos
Malgré la surprise qui était sienne en cet instant, en apprenant la demande qui avait été faite pour lui par le Gouverneur précédent, par une femme dont il respectait et admirait les capacités et le courage, avec qui il avait aimé travailler et oeuvrer côte à côte durant deux mois, et bien qu'une certaine gène vint s'emparer de lui à l'écoute des qualités qu'on lui prêtait, il écouta sans ciller le Gouverneur. Sans quitter son regard, la main posée sur le pommeau de Gramr, le Rouvray hocha tout simplement la tête avant de prendre la parole pour répondre à Thiberian.

J'accepte l'honneur qui m'est fait de m'accorder le rang de Baron, et les terres de Mévouillon qui y sont liées.
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Thiberian
L'échange fut bref, bien qu'il n'eut donné que son avis et suivis le corpus en désignant au Gouverneur les soldats méritants, c'était évidemment à ce dernier seul de prendre sa décision...d'ailleurs ça faisait trois mandats qu'il donnait les même noms sans vraiment de succès...

Il regarda Kernos et ajouta :


Messire Rouvray, vous engagez-vous icelieu devant tous et devant notre Très Saint Père Aristote, à servir le Lyonnais Dauphiné et promettez-vous aide, conseil et fidelité à son Gouverneur ?
Raithuge
Le seigneur de la Vallouise dévisagea Lucie lorsqu'il entendit sortir ses mots de sa bouche....Tandis qu'en parallèle, continuait la cérémonie d'aanoblissement, et qu'après la garce, voila que suivait sa miséricrotte de compagnon, l'éternel lécheur de bottes et soumis qui l'accompagnait....Et bien, cette cérémonie était remarquable....Heureusement que l'on pouvait y faire des rencontres, même si certaines rencontres pouvaient surprendre Raithuge.

En effet, la petite Lucie avait un charisme à la fois impressionnant, un aplomb et une confiance en elle déroutante, le tout caché derrière un sourire malicieux, des yeux espiègles, une petite tête symapthique....mais l'ensemble amenait un comportement dérangeant auprès de Rai....Il ne savait que dire....

Il commença tout d'abord par mesurer ses propos qu'il allait distiller :


Votre lame a servi de nombreuses fois? pour tuer des lapins sur le bord des route je suppose? A moins que vous ne soyez une vil brigante?? Faites attention que je n'appelle la garde...


Un court instant, le seigneur de la Vallouise laissa passer un fin sourire sur ses lèvres mais garda son sérieu afin de rendre le moment encore plus solennel qu'il ne le voulait.

Puis reprenant ses mots, il dit:


De quoi, je vais vite en besogne?? Je pense que vous vous méprenez....probablement dû au fait que vous avez rencontré beaucoup peu de galant hommes ayant les us et coutumes que la noblesse de coeur conçoit. Ma proposition était purement amicale, et vous n'êtes pas la première personne à qui je propose cela...

Maintenant, je vous laisse croire ce que bon vous semble. Ma proposition était des plus simples et honnêtes.... Quand au vieux Dauphinois que vous sous entendez, il pourrait bien vous surprendre dans plus d'un tour...

Enfin, à vous de voir....


Courte pause, un regard froid, presque noir...une inspiration et il reprend:


Vous êtes bien certaine de me vouloir comme guide? Très bien, dès la fin de cérémonie, je passe à mon bureau déposer un parchemin, et ensuite, je vous emmène faire le tour du duché si vous le désirez....marché conclu?

Il lui tend la main afin de conclure ou non ce contrat avec la blanche demoiselle....
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Lulue
Amusée… pour ceux qui avaient encore des doutes, ça oui elle l’était, bien que son visage restait impassible par moment.
Les tentatives du seigneur pour l’impressionner glissaient sur elle comme l’eau le faisait sur la peau.
Même ce Roy qu’elle servait depuis toute une vie n’avait jamais réussi à l’émouvoir plus que cela lors de ces apparitions pour motiver ses troupes à l’aube d’une grande bataille.
C’était un de ses défauts, une seule personne l’avait « soufflé » sur toutes celles que la Blanche avait croisées.
Dans sa jeunesse cela avait d’ailleurs provoqué des situations plutôt incongrues.


Tuer des lapins ? Les pauvres bêtes, laissez-les donc là où elles sont. Puis vous ne m’avez pas écouté. Je suis Chevalier. Et jusqu’à preuve du contraire on ne le devient pas en tenant un salon de thé ! Bien qu’en de rares occasions ma lame fut offensive, elle a malheureusement croisé bon nombre de brigands et autres marionnettes guerrières servant fidèlement des assoiffés du pouvoir.


Instantanément la Brune se referma dans sa coquille bien qu’elle ne laissait rien paraitre.
Malgré l’expérience, une part d’elle ne s’était jamais habituée à la barbarie des fers croisés... Tout ça pour quoi au final ?
Pour une simple lubie d’une poignée d’hommes trop égoïstes et incapables d’aller eux-mêmes en première ligne d’un champ de bataille.

La voix de Raithuge se fit à nouveau entendre et la tira de ses réflexions, l’esprit de la Muse s’étant envolé bien loin soudainement.
Le regard de l'homme fut soutenu par celui d’ébène de Lucie, ne trahissant rien de ce qu'elle pouvait penser, cette fois-ci.


Je ne sais point ce que vous avez en tête, mais visiblement nous ne mettons pas la même interprétation que j’aurais pu faire derrière le mot besogne. Je ne doutais point que la proposition était simplement amicale et ne faisait que vous taquiner. Maintenant je vous saurais gré de ne point trop juger hâtivement de ce dont a été fait ou pas ma vie, et des personnes que j’y ai croisé. Sauf erreur de ma part, je ne crois pas m’avoir permis de le faire avec vous.


Un coup d’œil à ce qui se passait au-devant avant de reprendre…

Je suis, au risque de vous surprendre, une femme de parole. J’ai accepté volontiers que vous me serviez de guide, je ne compte donc pas revenir sur ma décision.


Elle glissa doucement sa main vers celle qui était tendue, laissant ses doigts fins l’entourer pour sceller définitivement le contrat.

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Kernos
Nouvelle inclinaison de tête de la part du Rouvray. Servir le Lyonnais-Dauphiné, voilà quelque chose qu'il connaissait bien pour le faire depuis de nombreuses années déjà, cela avait été pendant un temps sa seule raison d'être quand sa famille lui avait été arrachée par la maladie, puis quand l'amour l'avait quitté avant qu'un nouveau lui soit insufflé et embrase son âme... Une vie de service... quinze années d'une existence d'homme, cela représentait beaucoup, et du haut de ses trente-cinq automnes, Kernos constata qu'on aurait pu dire de lui qu'il avait mené une vie de serviteur. Quoi de plus vrai et de plus honorable? Un noble n'est ni plus ni moins qu'un domestique bien payé par son seigneur pour travailler dans sa maison, on lui donne rente et nourriture contre ses bras et sa tête, et en plus, le serviteur profite du prestige de sa mesnie, car oui, il est souvent bien accepté que travailler pour une riche et honorable famille que de servir une lignée méprisable et fauchée... mais les avis des biens pensants, ou s'estimant y appartenir, n'étaient bien souvent que tranches de fumier recouvertes de confiture pour en masquer le goût et l'odeur avant de la servir aux affamés de vaine gloriole qui pullulaient ces derniers temps en Cour ducale.

Fidélité... Aide ... Conseil... trois mots dont les enveloppes littéraires avaient bien du mal à en contenir le sens profond et véritable, toute la richesse qui en découlait, mais dont les cuistres et les sots imbus de leur propre valeur - et le cours actuels de l'estime de soi étant en pleine inflation, autant dire que cela ne valait pas tripette - aimaient à brandir et à mettre en bouche dans cette version abastardie. Fidélité à son seigneur, plus qu'un serment solennel il s'agissait d'une réalité vivante à laquelle il était dur de parvenir et de s'y tenir, car la fidélité n'est rien d'autre et de moins que la foi elle-même. Croire en l'autre, en ses paroles, en ses promesses et en ses gestes, se donner coeur et âme à cette croyance pour recevoir le même engagement en échange... ta foi contre ma foi, ton sang contre mon sang, telle en était l'essence. Flamme fragile que la fidélité, il en faut bien peu pour l'éteindre et plonger son coeur dans les ténèbres de la trahison, et sans cesse on se doit de l'entretenir pour qu'elle puisse continuer d'illuminer les âmes de ceux qui se sont jurés fidélité... car les âmes fidèles ne sont jamais seules, elles vont au moins par paire, car on n'a point de foi à tenir quand on est seul à s'engager. La fidélité appelle la réciprocité, tout comme l'aide ou le conseil, car on ne peut soutenir véritablement que celui qui en éprouve le besoin, tout comme on ne peut que conseiller que celui qui y disposer à vous entendre.

Kernos avait trop entendu de serment faux, de mots appris par coeur et recrachés avec si peu de conviction, acceptés comme vérités, et vu tant de gens d'honneur et de gestes bouleversant de sincérité hués et traînés dans la fange, pour ignorer la valeur véritable des paroles qu'on lui demandait de prononcer à voix haute... il en avait d'ailleurs payé le prix fort et ce à plusieurs reprises. Les mots comme les écus s'usent à force de servir, de passer de mains en mains, leur apparence changent peu, si ce n'est les visages qu'on y fait figurer tout comme les personnes à qui on les répète, mais leur valeur, elle, connaissent de nombreux tourments: dévaluation, falsification, surestimation, etc... L'argent et les serments ont la valeur qu'on veut bien lui donner, tout et rien à la fois, il suffisait d'y croire avec passion et force pour qu'elle devienne la plus grande richesse que puisse recevoir un être en ce monde et celui d'après, et d'en n'avoir cure pour en faire une chose creuse, mensongère, dénaturée qui vaut moins qu'un pet de sauterelle.

Le brun continua à se mêler au vert, tandis que la voix du Rouvray se fit entendre à nouveau.


Moi, Kernos Rouvray, m'engage à servir la Couronne du Lyonnais-Dauphiné, à donner ma fidélité, ainsi que mon bras et mon esprit au Gouverneur légitime de cette terre qui m'a accueilli en son sein et élevée durant toutes ces années, afin de lui apporter aide et conseil en tout temps et en tout lieu.

J'en prends pour témoins le Très-Haut, notre Père et Seigneur à tous, Aristote Son prophète et Christos Son messie, ainsi que saint Georges de Lydda notre patron, et cette assemblée terrestre ici présente.

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Raithuge
Stoique! Froide! mais à la fois chaleureuse et taquine! Comment pouvait-elle changer d'humeur, prendre ou reduire la distance, en moins de temps qu'il ne faut pour le penser? Le comportement de la chevalière surprenait toujours autant le seigneur de la Vallouise...qui ne laissait pas paraître sur son visage cette surprise, ou, tout du moins, évitait de trop le montrer...

La cérémonie continuait de se dérouler et Raithuge la suivait d'un oeil distrait....il se reconcentra sur les mots qu'il venait d'entendre, afin de bien les comprendre!
Il émit un grognement lorsqu'elle lui expliqua son passé de guerrière car lui, qui détestait la guerre et les combats, qui n'avait que patrouiller pour la surveillance de son duché dans les compagnies nobiliaires, qu'il avait blessé et tuer deux brigands lors d'une de ces premières patrouilles, qui ne sortait depuis sa lame, que pour jurer fidélité ou sceller un accord, ne pouvait apprécier ce sujet de conversation.

Grmlfff.... Vous avez combattu nombres de brigands et soldats dans votre vie lors de vos sorties chevaleresques alors? Et bien, me voila au coté d'une guerrière...et d'une sacré trempe. Mais, pardonnez moi de ne pas exhulter à ces récits épiques, je n'approuve pas le combat entre hommes. Je pense qu'il y a toujours une autre solution que celle de croiser le fer.. Même si je l'ai déja fait dans le passé et que je le referais sans hésiter si la vie et la cause en dépendait..

Un regard qui fuse vers les colonnades...loin... haut... perdu dans l'immensité de ses pensées et de ses souvenirs à l'évocation de tout cela..Une pensée triste pour son frère et sa soeur, valeureux combattant du duché, au trépas depuis déjà quelques années de trop....
Pour revenir sur le sujet de la conversation et ne pas se laisser envahir par une trop grande nostalgie, il reprend d'un ton un peu plus guilleret envers Lucie et dit:

Il est probable en effet que j'ai interprété le terme besogne par unt erme bien différent du votre. Mais que voulez-vous, c'est la joie d'user de synonymes et d'usité un langage aussi fertile et riche que le françois.
Je m'excuse pour vous avoir jugé trop rapidement car vous, vous ne vous êtes pas permis de faire des suppositions et tirer des conclusions hatives sur ma personne...Mais, peut-être parce que je suis un grand mystère pour vous??


Large sourire ironique sur le visage de Rai qui continue de jouer le sérieux, ne voulant défailler de rire devant Lucie avec qui il commence à trouver la discussion intéressante, et qui le diverti de ses mauvaises pensées du moment.

Un contact, une main douce mais ferme vient se glisser dans sa main tendue.. Un pacte se scelle, une promesse à tenir pour l'un, plusieurs découvertes et péripéties à venir pour l'autre, une confiance naissante qui sait?

Le sourire ironique se transforme par un sourire bienveillant, un eptit grognement pour la forme, il n'était pas surnommer l'ours grognon pour rien, et Rai reprend:

Et bien ma chère, je crois que nous allons devoir partager quelques moments encore ensemble.... Pourrez-vous supporter ma présence aussi longtemps? Je l'ignore....
Mais je vois que vous etes femme de parole, et j'en suis ravi!

Pour plus de facilité, je vous invite à m'appeler Rai, c'est le petit nom que me donne mes amis, et c'est plus rapide pour parler!

Je ne sais où vous logez pour le moment, mais si vous le désirez, nous pourrons déposez une partie de vos affaires à Vallouise, dans les montagnes où je réside... et je pourrais également, vous faire gouter notre meilleur clairette, base de toute initiation à la culture et au terroir dauphinois!

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Thiberian
Là encore, la réponse ne se fit pas tarder.
Kernos semblait des plus étranges mais quoi de plus normal vu les temps qui courraient ? Thib ne pu s'empêcher un élan de compassion...quoi qu'on en dise, il n'aimerait pas qu'on s'en prenne à la femme qu'il aime de la manière dont l'acharnement tombait sur Terwagne, qu'il soit justifié ou non.
L'amour ne demande ni n'attends nulle justifications, il se joue de l'intelligence et de la logique avec aisance et il n'est pourtant pas un sentiment idiot...

Il répondit simplement :


Seigneur Kernos, j'entends donc et accepte votre allégeance et vous assure à mon tour justice, protection et subsistance pour vos terres de Glandage mais également de Mévouillou que j'ai l'honneur de vous octroyer en ce jour.

Seigneur vous entriez dans cette salle ce jour, Baron vous en ressortirez !

Veuillez vous rendre auprès de Dauphiné afin de recevoir votre contreseign je vous prie.


Le moment de silence qu'il laissait à chaque fois s'éternisa un peu alors qu'il en profitait pour respirer un peu, puis il se redressa et s'écria d'une vois impérieuse :

Vicomte de Gaudemar, veuillez vous approcher je vous prie !
Leane
Son père ... Baron? Mais... Pourquoi ne lui avait il rien dit? Léane était surprise, heureuse et encore plus fière de son père qu'elle ne l'était avant. Elle savait que si une personne était anoblie c'était qu'elle l'avait mérité en accomplissant des devoirs envers le Duché.

Elle récapitulait dans sa tête de jeune demoiselle : Je suis la fille d'un baron. Et pas n'importe lequel, celui de Mévouillou. Mais où donc se trouvent ces terres?

Un sourire se dessinait sur ses lèvres. Ses yeux pétillèrent. Elle avait joint les mains et les avait ramenées à sa poitrine au niveau de son coeur.

Elle se décida, après une longue hésitation, à se lever discrètement. Et, dans un froufrou de tissu, elle s'approcha discrètement de son père qui avait rejoind Terwagne. Elle lui prit les mains dans les siennes et lui déposa un baiser sur sa joue.

Oui, Léane était fière de son père, seigneur de Glandage et baron de Mévouillou.

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Lulue
Un nounours… ça grogne, ça râle mais ça a la main sur le cœur.
Voilà dans quelle catégorie la Blanche avait instinctivement placé le Seigneur de la Vallouise.
L’avenir lui dirait si elle faisait fausse route, mais pour l’instant, il lui donnait plutôt raison.
Elle ne put s’empêcher de sourire à la remarque du Dauphinois, avant de reprendre ce visage impassible qui la caractérisait souvent lorsqu’on ne la connaissait pas.


Guerrière d’une sacrée trempe, je ne sais pas. Au final je ne suis qu’un pantin, parfois un bras armé, cherchant un idéal tout en sachant pertinemment qu’il n’existe pas. Mais qui s’emploie chaque jour à honorer le serment qu’elle a prêté. On pourrait presque dire que c’est naïf et ridicule. Qu’il y a aussi une part d’inconscience à participer à des guerres qui ne sont pas siennes, ne croyez-vous pas ?


Ses pupilles fixaient le vide comme pour respecter la réaction que serait-celle de son interlocuteur.
Elle garda d’ailleurs le silence quelques instant.
Les choses étaient en réalité bien plus compliquées qu’elle ne voulait bien le dire.
Et puis, combien de fois les Ordres de Chevalerie avaient fait pencher la balance en la faveur du duché défendu même si bien souvent ceux-ci se révélaient vite ingrats, ne supportant pas cette indépendance qu’ils avaient même pendant les missions.
Son visage se ferma davantage sous certaines pensées avant de secouer imperceptiblement la tête pour se reconcentrer et surtout ne pas se trahir trop longtemps…


Et puis, cette autre solution dont vous parlez, serait-ce la diplomatie ? Toute guerre commence par cette discipline et s’achève aussi grâce à elle, il est vrai. Mais sincèrement, même si dans le fond je suis d’accord avec vous, je trouve que cela peut être encore plus tranchant que la lame d’une épée. Les ronds de jambes par devant pour mieux poignarder l’autre dans le dos, très peu pour moi. Je trouve ça même très lâche pour ceux qui en font leur spécialité. Après je ne dis pas que tous les diplomates se valent, qu’on soit bien d’accord ! Mais voyez-vous, pour moi la diplomatie, c’est comme la noblesse. Bon nombre de nobles se font moralisateurs, se croient quelqu’un parce qu’ils ont des terres et prennent la roture de haut alors qu’ils ne sont pas fichus en réalité d’avoir un brin de distinction et de savoir vivre. Le paraitre et autre faux semblant sont dangereux, rien ne vaut la franchise.


Ses sourcils s’étaient légèrement arqués sans que le Chevalier ne s’en rende vraiment compte.
Elle et sa manie d’être entière même dans ses réactions… tsss.
Sans attendre, Lucie reprit contenance et décida de rebondir sur une semi question de Raithuge.


Vous un grand mystère ? Mouarf, je laisse simplement ceux qui croisent ma route me dévoiler d’eux ce que bon leur semble. Juger autrui est une perte de temps, et nous fait passer à côté de belles rencontres pour des préjugés parfois stupides.


Un sourire se fit à nouveau voir.
C’est qu’il commençait à lui être vraiment très sympathique cet homme-là.
Et puis, il lui avait permis de redécouvrir un jeu qu’elle adorait particulièrement alors forcément, cela commençait à créer des liens.


Et bien Rai, maintenant vous me proposez carrément de m’installer en parti chez vous ? De mieux en mieux !


La Brune laissa un petit rire silencieux filer entre ses lèvres mais reprit presque instantanément la parole pour calmer celui-ci.


Cependant je vous remercie de votre proposition. Mais je ne veux point abuser, ni que vous vous sentiez obligé de quoi que ce soit. Une auberge m’ira très bien. Et puis, c’est vous qui risquez de ne plus me supporter après. Déjà que j'ai l'impression que vous vous faites une sacrée image de moi. Je dois vous paraitre... déconcertante, peut-être?


Sourire complice à son attention.
La phrase était à peine terminée qu’arriva enfin LA réponse qu’elle avait désespérément attendu, bien que le temps fut moins long grâce à un certain bougon de seigneur.
Elle reporta alors quasi pleinement son attention sur le devant de la salle, non sans ignorer Rai, pour qui elle restait réceptive.
Ben oui, elle a du savoir vivre quand même, tsss.
Et puis d'abord... Silence, on tourne…

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Kernos
Léger sourire sur les lèvres du nouveau Baron du Lyonnais-Dauphiné. Carthographe à ses heures, ancien aide de la Hérauderie dauphinoise, Kernos avait étudié longuement l'histoire et la géographie du Duché, et la légère écorchure au nom de son nouveau fief ne passa pas inaperçu à ses oreilles, sans doute l'émotion ou la fatigue avait parlé à la place du Gouverneur, transformant Mévouillon en Mévouillou... Le Rouvray s'inclina avant d'obtempérer à la demande du Gouverneur.

Merci, Votre Grâce, je vais donc me retirer auprès de Dauphiné avant d'aller visiter mes terres de Mévouillon.


Il se détourna donc du trône après avoir effectuer deux pas à reculons par respect pour son suzerain, pour rejoindre Nynaève et recevoir le contreseing confirmant l'octroi et la dignité qu'on venait de lui remettre. Arrivait devant la Vicomtesse, sa fille l'avait rejoint pour glisser sa main dans la sienne et déposer un baiser sur sa joue. Si Kernos n'avait point fait montre de beaucoup d'émotion par pudeur, les lèvres de son enfant effacèrent le masque solennel et froid qu'il avait revêtu, alors qui serra ses doigts autour des siens et répondit à son baiser par un autre sur son front. Puis il salua le Héraut et attendit.
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Geronimo2751
Le GMl regarda derrière lui et lança un regard noir aux pipelettes qui n'arrêtaient pas de piailler !!
Il ne se dérida pas en découvrant que sa fauconnière avait débarquer d'on ne sait ou en douce sans le prévenir de sa venue en LD.
Est ce que lui avait dragouillé sa voisine lors de l'ennoblissement de Raith ? Non, bon alors ?!?
Comment ça gérault était rabat-joie et un peu tatillon sur les traditions ...

Pendant l'exécution du regard le gouverneur en fini avec Kernos et l'appela à se présenter devant lui. Il laissa les deux larrons ...

Le Vicomte, comme venait de l'appeler le gouverneur, s'approcha de ce dernier.
Son regard vagabonda sur les formes généreuses de Dauphiné et gare à celui qui ferait de même. Ses yeux se reportèrent finalement sur le gouverneur avant de baisser la tête et de s'agenouiller devant le gouverneur.
Sa main gauche sur sa garde pour éviter que son épée ne frappe le sol et son poing droit sur le cœur en guise de Salut.


Gouverneur.
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Pour ma patate
Raithuge
Raithuge écouta attentivement les paroles de Lucie alors que la cérémonie continuait de se dérouler que l'on allait enfin avoir un anoblissement d'interêt puisqu'il s'agissait de son vieil ami Gero, le fameux Grand maistre des lances du Lyonnais Dauphiné. Ce bon vieux Géro, ils en avaient fait de la route ensemble dans leur jeunesse...et puis Géro s'était mis au coté de Nyna, il ya deja quelques années, évènement qui date d'hier encore dans la tête de Rai car ce n'était pas tout les jours que deux de vos amis chers s'unissent! TOut en observant la cérémonie, essuyant un regard noir de Géro qui amusa Rai, il reprit à la suite de Lucie la première réponse qu'elle attendait de lui, tout en gardant les yeux sur le GML.

Je suis d'accord sur le fait qu'il y a une grande part d'inconscience à déclarer la guerre... Mais lorsque l'on vous attaque pour vous voler vos terres, vous êtes hélas, bien obligé de prendre le fer, et de le croiser, pour simplement défendre vos biens et votre vie. La guerre est ridicule, mais l'origine de celle-ci vient souvent de la part d'un chef orgueilleux, venal,et surtout totalement déraisonné, qui emmène ses hommes à la mort. Des hommes qui ont juré fidélité et qui tiennent leur serment...même si la cause n'est pas juste!

Courte pause...les mots que vient de prononcer le seigneur de la Vallouise sont lourds de sens dans son passé, mais aussi dans le comportement de certaines personnes au quotidien...Son regard qui suit la cérémonie, plonge quelques courts instants dans le regard du chevalier, regard sombre et profond..

La diplomatie est un moyen en effet de contourner la guerre, d'en être la cause et de la clore. Mais, je ne pense pas que la fourberie dont vous parlez et qui use de la diplomatie pour arriver à ses fins, qui n'est que manipulation et tromperie, qui amène la guerre, et qui amène les ennuis, ne peut être appeller Diplomatie.. La diplomatie n'est que l'outil d'instrumentation de ces basses manoeuvres...tout comme une femme se servirait de son charme pour arriver à ses fins..la charme n'est que l'outil, le charme n'est pas en soi une chose à caractère désagréable, vous comprenez?

Large sourire sur les lèvres, aparté et comparaison qui s'y prêtait bien, Raithuge avait envie de taquiner un peu plus la demoiselle qui n'héistait pas à le taquiner également... Un jeu de coup pour coup s'installait entre eux, et il fallait bien avouer que cela amusait beaucoup le seigneur de la Vallouise, le distrayait, et le tout, fort agréablement.
Sur le même air taquin et faussement vexé, il reprit:


Je pense que vous avez fort bien raison sur le fait qu'il ne faut pas se laisser influencer par des préjugés stupides en jugaent les personnes sans les connaitres... Sinon, nous n'aurions commencé à discuter du fait que vous m'avais pris pour un gros goujat qui s'est figé devant vous et vous empêchait de voir la cérémonie, et moi, pour une petite impolie qui n'hésite pas à faire du bruit avec ses raclements de gorge rauques alors que des personnes sont en train de jurer fidélité à notre duché.... En effet, il ne vaut mieux pas juger avant de connaitre!!

Regard de chaleureux, filet de sourire sur les lèvres, puis suivi d'un regard de stupeur par les mots que la brune lâche soudain... comment pouvait-elle penser cela? Elle faisait parfois fausse route...Et pourtant, elle n'était pas blonde, même si elle n'en restait pas moins femme. Le seigneur de la Vallouise dû reprendre et dire:
Le domaine de Vallouise étant modestement plus grand qu'une chambre d'auberge, je me suis dit que vous préfereriez peut-être y laisser quelques affaires dans une chambre d'amis au lieu de tout avoir sur le dos pour la visite du duché, vous comprenez?

Et je puis vous assurer que je n'aurais aucune difficulté à vous supporter..bien que vous soyez aussi étrange et pleine de mystères...Déconcertant?? Ai-je l'air déconcerté?
Il est de réputation que je suis souvent la personne difficile à supporter du fait de mes grognements répétitifs...On verra si vous n'aurez point de mal à les supporter...

GRMLFFFFF


Toujours aussi taquin, il gratifia sa fin de phrase par un grognement assez virulent, tout en regardant la cérémonie continuée...mais en gardant un coin d'oeil sur Lucie afin de voir comment elle allait réagir à ses derniers mots...
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Thiberian
Le meilleur pour la fin comme on dit...Non pas qu'il sous-estimait l'importance des précédents anoblissements mais c'est surtout qu'il avait longuement galéré pour que le travail du GML soit reconnu, il avait eu la chance de servir sous un Gouverneur qui comptait également récompenser l'homme de confiance du LD.
Bien sur, il ne pensait pas forcement avoir influencé le choix du Gouverneur, il avait simplement suivi le corpus et désigné les soldats méritant, le reste était au bon vouloir du régnant, toutefois si le Gouverneur y songeait la proposition de son Capitaine du la conforter dans son choix sans nul doutes.

Il planta ses sinoples dans les yeux de l'officier et reprit de sa voix de stentor :


Vicomte Gerault de Gaudemar, Grand Maistre des Lances de l'Ost du Lyonnais-Dauphiné.
Vos mérites sont trop nombreux pour être cités en intégralité et alors même que je connais nombre de charge que vous exercez dans l'ombre, il s'est avéré que j'étais loin de tout savoir.

Je me contenterais donc de citer certaines choses qui auront aidé ce duché et qui auront marqué le Capitaine que j'étais alors.
Vous avez contribué et le faites encore aujourd'hui à la rénovation de notre douane pour en faire l'une des plus efficace du Royaume, si ce n'est plus efficace.
Vous faites preuve d'une rigueur, d'une constances, d'une assiduité sans failles dans vos devoirs de Grand Maistre des Lances même si nous ne sommes pas toujours d'accord quant à vos prérogatives et vous avez admirablement géré la mise en place stratégique lorsque nous voulions prêter assistance aux troupes Royales lors du conflit contre le Ponant.

Je n'oublierais pas non plus de citer ce que personne ne peux voir, comme le fait que nous vous devons les remboursements partiels du Ban de Bretagne que la Couronne, notre suzeraine, nous à maintenant versés.

Tout comme je n'oublierais personnellement pas l'assistance que vous avez apporté à ce conseil au sujet des mines grâce votre grande expertise d'Intendant Royal es Mines et vos conseils qui nous auront permis de relever substantiellement la barre économique de ce duché.
La Champagne ne tari pas d'éloges sur vos compétences en la matière et je ne peux que lui donner raison !

Le Gouverneur Terwagne Méricourt, à donc fait une demande vous concernant au collège héraldique de France et celui ci à voté en conséquences.
En ce jour, j'ai l'insigne honneur de vous proposer l'élévation de vos terres de "Le Glaizil" au titre de Baronnie.

L'acceptez vous ?


Le regard du Gouverneur n'avais pas dévié de sa trajectoire et ses yeux semblèrent passer du vert émeraude au gris acier lorsque la question avait été posée...
Lulue
Un regard qui les fusillaient et qu’elle connaissait bien.
Ainsi donc il avait capté sa présence.
La Fauconnière avait déjà remarqué qu’il avait des yeux partout m’enfin quand même !
Elle lui adressa un sourire parce que quoi qu’il puisse penser, les deux pipelettes avaient été malgré tout d’une discrétion remarquable.
Preuve en était, leurs voisins n’avaient même pas prit part d’une façon ou d’une autre à la discussion.
Comme à son habitude, son intervention devant le gouverneur fut très succincte, l’essentiel ayant été dit en un seul mot.
Ce que ça avait le don de l’énerver parfois !

Et puis, un frisson lui parcourra l’échine lorsque leurs regards se croisèrent quelques instants.
Serait-ce possible que Raithuge ait compris ce qu’elle sous entendait à demi-mots ? Ou avaient-ils un petit bout de passé en commun ?
Ce n’était pas le moment et encore moins le lieu pour lui poser la question.
Mais il venait de réveiller en elle, ce qu’elle essayait d’oublier avec ce séjour ici.
Le Chevalier lui adressa à nouveau un léger sourire avant de porter ses pupilles sur Gérault.

Cependant, elle l’écoutait le seigneur de la Vallouise, prenant note de chaque mot qu’il employait, que celui-ci fut taquin ou sérieux.
Le petit jeu dans lequel ils glissaient consciemment malgré leur récente rencontre, continuait à l’amuser.
Cela faisait vraiment longtemps que Lucie n’avait pas rencontré quelqu’un avec qui c’était au final si simple.
Pas de promesse, pas de belles paroles, pas d’envie particulière.
Juste le plaisir de partager le moment présent, même si demain chacun retournera probablement à ses occupations sans vouloir créer quelque lien que ce soit.
A moins que cela fusse le début d’une amitié, mais ça, seul l’avenir pourra le dire dans quelques temps…

Un nouveau sourire amusé se dessina lorsque Rai lui parla de ses grognements.
S’il savait…
Sa filleule le faisait régulièrement sans parler d’une Blanche qui fut à une époque Dauphinoise.
Et la Brune supportait très bien cela.
Au pire pour faire perdre cette mauvaise habitude à Davia, elle lui collait gentiment une tape derrière la tête.
Et c’était drôlement efficace !
M’enfin, elle ne se permettrait pas de le faire avec lui.


Et bien je crois que nous avons chacun un défi à relever. Le vôtre est de me faire tomber amoureuse de ce duché, le mien de vous supporter ainsi que vos grognements.

Par contre je vous préviens déjà que lorsque mon vilain Chef aura accepté ses nouvelles terres, il est fort probable que je m’éclipse avant qu’il aille récupérer le contreseign auprès de son épouse.


Ténébreuse et une femme de l’ombre… C’est ce qu’elle était aussi.
Et malgré la conversation plaisante, elle ne l’oubliait pas.
Elle était venue pour tenir une promesse.
Celle-ci étant faite, il n'était guère nécessaire qu'elle traine davantage et plus que de raison dans l'entourage du Grand Fauconnier.
Par conséquent, elle comptait bien disparaitre comme elle était venue... sans prévenir.
Comme dirait l’autre… chassez le naturel, il revient au galop.

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Terwagne_mericourt
Le troisième de ses souhaits de Gouverneur venait d'être réalisé, et dans quelques minutes il en serait de même du second de ceux-ci. Ses yeux quittèrent la silhouette du Rouvray pour se poser un instant sur l'homme qui à présent se trouvait devant le Gouverneur actuel... Sans doute n'échangerait-elle jamais avec lui d'autres mots que ceux qu'ils avaient échangés au Conseil de guerre ou encore dans le bureau du Commissaire aux mines il y avait à présent plusieurs semaines, voir mois, mais il n'en restait pas moins vrai que malgré tout ce qui pouvait les séparer, tout ce qui faisait d'eux des étrangers, il était sans aucun doute un des hommes qu'elle respectait et admirait le plus en ce Duché, peut-être simplement parce que lui ne cherchait pas à se faire admirer.

Etrangement, à cet instant elle ne pensa à aucune de leurs rencontres au détour d'une des salles du Castel de Pierre-Scize, à aucun des évènements ou décisions dont ils avaient eu à discuter au sein du Conseil, à aucune rencontre politique, économique, militaire... Non, ce dont elle se souvint brusquement, sans trop comprendre pourquoi, ce fut d'une lettre privée qu'il lui avait écrite en réponse à une demande privée qu'elle lui avait faite très peu de temps après son arrivée en Lyonnais-Dauphiné. Une demande à laquelle il avait répondu par la négative, et elle avait fort bien compris pourquoi, mais à laquelle il avait répondu malgré tout, avec beaucoup de politesse, beaucoup de sensibilité aussi... Une lettre humaine, de cette humanité qui semble quelques fois avoir disparu chez la majorité des gens que vous croisez.

Son regard se posa ensuite brièvement sur Dauphiné, qu'elle aurait voulu remercier d'avoir gardé le silence sur la patente qu'elle lui avait transmise concernant son époux, ainsi que sur les deux autres. Ils formaient un joli couple, tous les deux.

Plus que quelques minutes, plus qu'une patente à voir se matérialiser après celle-ci, et chacune des choses qu'elle avait souhaitées durant son mandat de Gouverneur serait faite. L'Ost aurait été mis à l'honneur pour quelques instants au moins. Elle pourrait s'en aller.

S'en aller... Retrouver le silence et la nuit, quitter cette lumière qui l'aveuglait, quitter ce froid qui lui semblait venir autant du dehors que d'elle-même. Que ferait-elle ensuite? Elle écouterait le vent, se demandant encore et encore si elle allait le suivre et le laisser l'emporter comme il emportait les feuilles mortes, ou si même son murmure à lui lui semblait devenu étranger. Alors, elle prendrait sa flûte, la regarderait longuement, se retenant d'essayer d'y faire naître une note, de peur de se rendre compte qu'elle était bel et bien à bout de souffle.

Inconsciemment, elle ouvrit les lèvres, dans cette attitude de ceux qui espèrent le second souffle mais n'y croient pas vraiment.

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Terwagne Méricourt - Juge à la Cour d'Appel de Paris
Présidente du Comité des fêtes ducales du Lyonnais-Dauphiné.

[Bannière en chantier] [HRP : Ryllas... Sniffff...]
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