[RP]Anoblissement des feudataires du Lyonnais-Dauphiné!

Geronimo2751

Gérault sourit en écoutant le gouverneur et ex capitaine. Leur plutôt longue collaboration avait été fructueuse.
Un "S'ils savaient" lui passa par la tête quand il évoqua quelques uns de ses autres postes. La seule à vraiment savoir ici était Nyna ...
Trêve de rêvasserie, un Thibérian qui vous passe la pommade c'est assez rare pour être écouté !!

Vint la question fatidique mais évidente pour qui servait ces terres avec amour.

Je l'accepte avec joie gouverneur, c'est un grand honneur pour moi !
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Pour ma patate

Raithuge

Alors que le GML prenait possession de ses terres auprès du gouverneur, avant de passer entre les mains de son épouse, enfin de Dauphiné vu les circonstances, l'épouse ce serait probablement pour plus tard...Raithuge écouta et observa en même temps du coin de l'oeil Lucie.
Chaque geste,chaque parole semblent contrôlés, mesurés, à la juste valeur qu'elle désire leur accorder comme importance. Un silence, elle observe la cérémonie et écoute les paroles de Géro, qui comme à son habitude conserve le sérieux et la grandeur du moment. Encore un de ces dauphinois, pur souche, qui connaissait les valeurs humaines, et les respectait...Sa fauconnière semblait être du même acabit!

Il sourit lorsqu'elle lui parla de leurs défis commun..Un défi à relever??une motivation supplémentaire pour Rai! Ajouté à ceux qu'il s'était fixés suite à certaines désillusions, il avait décidé d'oeuvrer différemment pour le duché, d'une part, en conciliant les différentes idées des partis lorsqu'il les trouvaient interessantes, en cessant de faire la gueguerre entre politiciens, enterrant les vieilles querelles, et enfin, plus récemment, il avait été nommé Secretaire d'état pour le Lyonnais Dauphiné, après avoir passé avec succès l'examen.
Maintenant, une nouvelle mission l'attendait, celle de faire aimer ce duché qui l'avait vu naitre, grandir, et qui le verrait probablement mourir...Sauf que ce défi avait le coté sympathique de se dérouler avec une demoiselle fort remarquable, et plaisante, tant par son sourire que par sa discussion...ce défi s'annonçait donc extrêmement interessant.

Ne vous inquietez pas pour mon défi, vous comprendrez vite qu'en plus des sites remarquables que possède notre duché, le terroir y est riche, et la population fort sympathique..surtout lorsqu'elle essaie de vous découper à la hache.

Un rire un peu plus fort que les autres s'échappent de sa bouche..Il se mordille la lèvre de peur d'avoir été entendu..Puis il se mit à penser à son défi à elle...Si par malheur, ils devaient rencontrer Pouilleux ou Tomek lors de leur trajet, elle en aurait vite marre des grognons, et comprendrait rapidement pourquoi ces trois là étaient surnommés les papys grognons... Cela amusa encore plus Rai, qui reprit:

Je vous souhaite bien du courage pour votre défi..il pourrait s'avérer plus difficile à tenir que vous ne le pensiez...

Quand à votre devoir envers votre seigneur, je le comprend tout a fait..mais vous pourrez également lui glisser au passage, outre mes félicitations, également, qu'étant donné que vous étiez en charmante compagnie, vous allez de ce pas la rejoindre à nouveau pour faire la visite du duché!!

Large sourire amusé du seigneur de la Vallouise à l'idée d'imaginer la tête du GML si sa fauconnière lui rapportait la discussion qu'ils venaient d'avoir....

Je vous attendrais à la sortie du chateau de Pierre-Scize où siège le conseil ducal à Lyon pour notre départ....si c'est toujours d'accord et si vous avez la permission de votre seigneur!!

Sur ces mots, il plongea un trop court instant ses yeux dans ceux de Lucie, avant de se reconcentrer sur la cérémonie où le GML venait d'accepter haut et fort son annoblissement..
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Lulue

Tentative de découper autrui avec une hache…
Si elle voulait être paranoïaque, la Brune penserait que le Seigneur de la Vallouise avait soigneusement décortiqué son passé pour une raison qui la dépasserait !
Ou bien, la réincarnation de Loco était dans ce duché !
Sa tête se pencha légèrement sur le côté et un sourire nostalgique pointa sur son minois.
Combien de fois avait-il tenté de la couper en rondelles déjà ?
Tout ça parce que môsieur n’appréciait pas qu’on farfouille dans sa cave personnelle !
Ce qui n’était plus que des souvenirs défilaient à une vitesse folle dans sa caboche, si bien que Lucie sentit le fou rire la gagner.
Elle tenta tant bien que mal de se maitriser jusqu’au bout, mais lorsque Rai commença à rire plus fort qu’ils ne le faisaient jusqu’à présent, c’en fut trop pour elle.
Telle une petite fille, la Blanche posa ses mains sur sa bouche et machinalement son front contre l’épaule du Dauphinois pour laisser son fou rire filer tout en l’étouffant comme elle le pouvait pour ne pas se faire davantage remarquer, et surtout ne pas gâcher l’instant solennel.
Lorsqu’elle reprit enfin son sérieux, le bilan fut plutôt positif, bien que la mission fût difficilement réalisable, mais les pots cassés avaient été limités.

Allons donc voilà qu’il doutait encore de sa capacité à le supporter.
Elle garda un instant le silence, réalisant tout à coup que leurs échanges venaient de changer.
Il lui semblait encore, il y a quelques minutes, méfiant envers elle.
Et là, on aurait dit que le Secrétaire d’état du LD avait de la sympathie pour elle, peut-être lui avait-il accordé un léger bout de confiance ?
Une chose était sure c’est que la complicité grandissait à vue d’œil.

M’enfin, faites-moi donc un peu confiance, je pourrais vous surprendre sur ma capacité à résister à certaines choses…

Norf ! Il venait de dire quoi là ?
Demander l’autorisation à qui ? A son Seigneur ?
Et depuis quand elle avait un Seigneur ?
Bon d'accord y'avait à la rigueur ce bon vieux Ari à qui parfois elle rendait des comptes mais bon...

Mon Seigneur me donnera forcément l’autorisation de partir avec vous, puisque je n’en ai pas. Gérault est mon chef et un ami. Et jusqu’à preuve du contraire, je n’ai point de compte à lui rendre sur mes sorties ou même sur ma vie privée ! Il ne manquerait plus que ça tiens ! Il serait capable de me consigner tous les soirs dans ma chambre, rien que pour avoir le plaisir de me contrarier !

A nouveau un rire maitrisé.
Le Chevalier imaginait le Grand Fauconnier en mode sadique.
Bien loin de l’image qu’elle avait en réalité de lui, même si parfois il lui collait dans les pattes des travaux vraiment pas simples.

Sachez que de toute façon il sera au courant de notre conversation. Ne serait-ce parce qu’il va me demander ce que je fichais ici.

Sourire amusé en le voyant déjà faire ce regard méchant qui ne l’impressionnait guère.

Le château de Pierre-Scize, dites-vous ? Très bien j’y serais.

Elle attendit que les pupilles de Raithuge reviennent sur elle pour plonger plus longuement son regard dans le sien, comme pour tenter de lire davantage en lui.
Parce qu'il fallait bien avouer qu'il réveillait sa curiosité.
Dans la foulée, Lucie lui adressa un sourire qui se voulait confiant.

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Thiberian

Évidemment qu'il acceptais les terres...il avait plutôt interêt d'ailleurs sinon les personnes présentes dans la salle auraient eu le droit à une démonstration de bottage de cul de Grand Maistre des Lances à la mode Gouverneur...
Sans changer la trajectoire de son regard il reprit :

Messire de Gaudemar, vous engagez-vous icelieu devant tous et devant notre Très Saint Père Aristote, à servir le Lyonnais Dauphiné et promettez-vous auxilium, concilium et obsequium à son Gouverneur ?

Geronimo2751

Gérault sourit, comme si ce n'était pas son genre de dire ce qu'il pensait être le mieux pour le duché au risque de se mettre à dos ses supérieurs.

Je prends le très haut à témoins que mes terres aujourd'hui octroyées me permettrons de financer un peu plus la grandeur de ce duché.

Qu'il me soit laissé le loisir de conseiller et mon avis je donnerai.
Qu'il me soit laissé le libre arbitre et ma fidélité à ce duché je donnerai.
Qu'il me soit laissé une épée et ce duché je défendrai.

Par ce serment je me lie au gouverneur et par lui au duché du Lyonnois Dauphinois.

Voilà qui était fait.
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Pour ma patate

Nynaeve87

Dauphiné ne s’était pas assoupie comme aurait pu le dire certaines personnes mauvaises langues. Non pas du tout, elle était concentrée, nuance. Bon, il est vrai que le coté répétitif des cérémonies officielles lassait un peu à la longue. Puis, encore plus vrai, ce qui était surprise pour certains, ne l’était plus pour elle. C’est dur d’être un héraut… enfin c’est la vie…
Après Terwagne, Kernos son amant.
Nyna plissa les yeux laissant reposer son menton dans ses deux mains. Elle regarda l’homme s’avancer, le regard indéfinissable. Il méritait cette baronnie. Personne n’avait à redire là-dessus sans mauvaise foi.
Une fois les serments prêtés, elle se leva et vint vers lui pour lui remettre son contreseing scellé au préalable par le Roy d’Arme après un vote unanime du collège héraldique.

Voici Kernos le document officiel… sachez que je regrette aujourd’hui votre départ de l’hérauderie…nous avons tous deux été sincères, dommage que ça ne ce soit pas réglé autrement.

La brune parlait bas, ceci ne concernait personne d’autre.

Puissiez-vous jouir de ces terres dans la tranquillité….

Citation:

A tous présent et advenir salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Dame Terwagne_mericourt , Duc régnant du Lyonnais-Dauphiné, quant à l'octroi d'une Baronnie se trouvant sur les terres du Lyonnais-Dauphiné Sise au fief nommé Mévouillon, à Messire Kernos Rouvray.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Mévouillon est bien Baronnie du duché du Lyonnais-Dauphiné.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte Baronnie est de « D'hermine, au chef d'or chappé de gueules » , soit, après dessin

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques .

Faict le Vingt-Septième jour du mois d'Octobre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie

D’un regard circulaire elle balaye ensuite la salle… hmm… il semble que les dinosaures sont de sortie. Son vieux complice de la Vallouise, semble tout émoustillé par une jeune femme magnifique. Nyna sourit à voir ici la fauconnière qui s’est glissée incognito à la cérémonie. La vicomtesse aime cette brune de tempérament qui séjourne régulièrement à Gaudemar depuis quelques années. Gerault partage avec elle un monde qui lui est étranger. Nyna n’aime la chasse que lorsque l’animal reste vif, pas très conventionnel dira-t-on… sourire à un chevalier et à un vicomte qui sans doute ne se connaissent pas et qui à eux deux, représentent sans doute l’ancienne et la nouvelle génération …une pensée pour le temps qui passe et la roue qui continue inévitablement rappelant à chacun le but final… tressaillement lorsque Thibérian prononce son nom… pas une surprise non… juste l’émotion de le voir s’avancer devant le gouverneur, son amour identique à celui du premier jour, renforcé peut-être par les années de vie en commun et la certitude de ne pas s’être trompée sur l’homme qui est son époux. Incroyable quand même de lui remettre elle-même le contreseing attestant l’élévation de la terre sur laquelle ils ont choisi de vivre au quotidien, dans l’exemple des valeurs qu’ils donnent chaque jour à leur fils.
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Raithuge

Mais que venait-elle de faire?? Raithuge avait bloqué intérieurement et ne savait comment réagir... Ce geste de poser sa tete contre son épaule pour étouffer son rire certe, était un signe de proximité qui surpris le seigneur de la Vallouise..Il y avait longtemps qu'il n'avait pas senti une femme aussi proche de lui et ceci l'effraya un peu..

La cérémonie avançait bon train, Géro venait de preter son serment, Nyna avait donné le contreseing au précédent noble avant de s'occuper de celui de son époux, et elle jeta un coup d'oeil à l'assemblée.... il était persuader d'avoir croisé son regard mais il ne jura de rien..Cette vieille amie avec qu'il avait traversé bien des ans, restait une de ses plus fidèles confidentes et complices!

Ramenant son regard sur Lucie, il répondit, la voix un peu troublée par son précédent geste d'affection et de confiance :

Mais euh...je vous fais confiance très chère...C'est simplement que connaissant mon caractère, je détesterais vous faire fuir ce duché du fait que vous l'ayez visité avec un vieux grognon....

Puis, d'aplomb, il reprit malicieusement :J'ai hâte de voir ce que vous pouvez supporter de plus que mes grognements

un hochement de tête, son sourire sur les lèvres, il commence à imaginer ce que pourrait faire le GML face à une demoiselle aussi têtue. En effet, malgré le fait qu'elle soit sa fauconnière, Rai savait qu'elle n'avait aucun devoir sur sa vie privée vis à vis de Géro, mais rien que la simple pensée de la taquiner en prenant Gero pour son seigneur, amusait Raithuge au plus haut point! C'est donc avec un ton faussement sérieux qu'il repris:
C'est vous qui voyez, mais je ne voudrais pas que votre supérieur vous menace de punition par ma faute...je me verrais dans l'obligation de régler cela avec lui autour d'une choppe de clairette...et pour un père comme lui, ce ne sera pas digne de finir la tête sous la table avec la choppe sur celle-ci, quel exemple ce serait....

Nouvel éclat de rire de la part du seigneur qui se plonge à nouveau dans les yeux de Lucie, tentant de décrypter ce qu'elle peut bien penser de lui... entre "vieux fou", "sympathique gailalrd" ou "jeune vieux", bien des adjectifs pouvaient qualifier Rai, et il se demandait bien lequel elle utilisait actuellement..
Fort bien pour le rendez-vous, j'y serais donc!

Sans s'en rendre compte, Raithuge se rapprocha de Lucie au point d'être juste à ses cotés, comme si le fossé de l'inconnu qui les séparait au début de cette conversation avait disparu et faisait place à l'amitié naissante, complice, et promises à de belles choses...
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Lulue

La Brune tiqua sur le timbre de voix du Seigneur de la Vallouise qui changea légèrement.
Celui-ci semblait quelque peu troublé.
D’abord surprise par cette attitude soudaine, Lucie eut très vite les joues quelque peu empourprées en se rendant compte de la façon dont elle avait essayé de retenir son fou rire.
Mais elle ne relèvera point ceci autrement qu’en pensée, comme lui avait eu la délicatesse de ne pas lui faire de remarque sur son comportement… enfin pas depuis une bonne vingtaine de minutes !
Cependant la contenance revint bien vite chez le Dauphinois et l’Auvergnate lui fit une confession supplémentaire.

Vous me parlez d’un trait de votre caractère mais je crois qu’il serait temps que je vous décrive quelque peu le mien. On me décrit souvent comme quelqu’un qui a un caractère épouvantable, qui est intransigeante, assise sur ses positions, aisément irritable, encline à rudoyer et souvent intraitable lorsque je sens que la personne ne va pas au bout de ses capacités ou qu’elle dévie du chemin qui est sien. Ce qui me résume plutôt bien, il faut l’avouer. Ceci dit ils ajoutent ensuite qu’en regard de cela je suis aussi droite, honnête, franche et bien d’autres choses. Je crois qu’ils se sentent obligés de trouver quand même quelques qualités.

Un petit rire fila, avant d’ajouter…

Pas très reluisant le portrait, n’est-ce pas ? De quoi vous faire regretter votre proposition de jouer le guide, non? Mais au moins, vous savez à quoi vous attendre. Et pouvez encore fuir si vous le souhaitez !

Son regard se posa alors sur Nyna à qui elle fit un petit signe de main, ne sachant pas vraiment si elle l’avait vu, bien que celle-ci balayait méthodiquement la salle du regard.
Elle devait être fière de Gérault en cet instant… enfin plus que d’habitude… et émue de pouvoir lui remettre elle-même le contreseing de l’élévation de sa terre.
La réflexion s’arrêtera là, Rai repartant déjà à l’attaque.
Serait-ce un prêté pour un rendu entre ces deux là?

J’ai hâte que vous testiez ma résistance, je suis sure que vous avez pleins d’idées en t… et puis je ne suis pas à une punition près avec le Chef ! C’est un vrai bourreau… Si ce n’est pas pour cette raison, ça sera pour autre chose, ne vous inquiétez pas pour ça.

Ben quoi ? Il la cherche, il la trouve… puis c’était plus amusant de lui répondre ainsi que de jouer les offusquées…
Et à nouveau ce regard dans le sien…
Ce genre-là, elle le connaissait bien.
D’innombrables fois, les femmes de tout horizon souhaitant entrer chez les Blanches avaient tentées de lire dans le regard expressif de la Scribe qu’elle était autrefois, pour savoir si elles lui avaient apportées la réponse attendue, ou encore ce qu’elle pouvait bien penser.
Nouvelle nostalgie... son poste lui manquait.
Mais têtue comme elle était, la Muse avait refusé la main tendue pour la retenir, pour des raisons qui n'ont pas besoin d'être énoncées ici.
Instantanément, un masque impassible fut remis pour qu’il n’ait pas le loisir de lire en elle.
Ca non, elle ne le voulait pas maintenant, ni jamais… elle ne voulait plus être un livre ouvert bien que pour lui, il semblerait parfois que ça soit déjà le cas.
La Ténébreuse tourna la tête afin qu’il ne puisse être témoin de cette lueur parfois inquiétante qui passa dans son regard.
Un mouvement la sortit de sa torpeur… Raithuge venait de se rapprocher d’elle comme le ferait un complice, un ami de toujours.
Comment cela pouvait-être possible alors qu’ils étaient de parfaits inconnus ?
La Blanche y réfléchirait certainement plus tard, pour le moment il était temps de briser le silence qui commençait à s’installer entre eux.
Et pour ne pas remettre un fossé entre eux par le furtif renfermement pour lequel elle avait opté, le Chevalier se pencha un peu plus vers lui, comme on le fait avec le meilleur de ses confidents.

Je ne vous ai pas dit mais je ne voyage pas seule. J’ai Persil et Aglae qui m’accompagnent partout dans mes déplacements… ou presque. Le premier est un chiot, futur chien de chasse. La seconde est un busard pâle. J’espère que cela ne vous dérange pas ?

La fauconnière imaginait déjà lire un regard effaré sur le visage de Rai.
Et encore, elle préféra lui épargner la petite meute de trois loups qui hantaient ses pas de temps en temps.
Si ce n’était déjà le cas, il devait maintenant la prendre pour une folle et une personne absolument pas fréquentable.
Alors instinctivement, Lucie voulu lui laisser une nouvelle porte de sortie.

Si vous voulez revenir sur votre invitation, je comprendrais vous savez.
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Thiberian

Le serment fut donné et Thiberian sourit, enfin l'heure de donner son dernier serment était arrivée et il devait dire que ce n'était pas trop tôt.
Pour la dernière fois sur le trône, sa voix de stentor s'éleva dans la salle de cérémonie et il s'écria :

Vicomte de Gaudemar, j'entends et accepte votre allégeance et vous assure à mon tour justice, protection et subsistance pour vos terres en Lyonnais-Dauphiné.

Relevez vous et rendez vous après de votre femme, notre belle Dauphiné, qui vous remettra le contreseign qui vous est du.

Et voila...la cérémonie se terminait enfin, pourtant la voix du Gouverneur retentit à nouveau mais d'une façon tout à fait normale :

Et maintenant le Seigneur de la Vallouise et la jolie jeune femme du fond vont peut être pouvoir partager ce sujet de conversation qui semble si passionnant qu'il faille en parler pendant l'anoblissement de nos feudataires.

Il regarda Raithuge et ricana...

Raithuge

un jeu...Ce n'est ni plus ni moins qu'un jeu qui s'était installé entre le chevalier et le seigneur de la Vallouise.. Ils se jaugeaient l'un l'autre, ils se répondaient du tac au tac, ils se taquinaient avec amusement, et en même temps, ils faisaient attention de ne pas blesser ou heurter le partenaire de jeu, car le respect qui s'installait entre eux était tout simplement encore plus important que la confiance qui était née...

Apparemment, la fauconnière se baladait avec son bestiaire... Un chien de chasse, une buse, et pourquoi pas un ours apprivoisé? Bien que les forets du Lyonnais Dauphiné soient parfois mal fréquentés, il se dit qu'avec de tels animaux, ils ne risqueraient rien à l'affaire....Et cela rendrait le voyage encore plus distrayant puisqu'il faudra en plus, nourrir ses animaux.

D'un ton calme et se voulant rassuré, il dit :
Ma parole, bien qu'elle ne plaise pas à certains, est toujours parole d'honneur. Je ne la change pas au gré des vents. Je vous ai soumis une invitation que vous avez accpetez, je vais donc m'y tenir comme convenu..même si je dois en plus de m'occuper de vous, m'occuper de votre ménagerie!

Il éclata de rire à sa boutade, essayant de voir comment elle allait le prendre au fond d'elle même car il se doutait bien qu'elle allait répondre à son tour par une taquinerie à ce sujet...continuant ce jeu qui les amusait tant et qui faisait se dérouler la cérémonie, plus rapidement qu'il ne l'aurait souhaité...Il ne vit pas que le gouverneur était en train de laisser filer Géro....

Le seigneur de la Vallouise ne comprit pas pourquoi il allait faire ce geste, mais une envie, plus forte que sa conscience le poussa à prendre la main de la demoiselle, et de la caresser de ses doigts...En quelque sorte, il lui confirmait que ce pacte d'amitié, était scellé à tout jamais, et que cet instant qu'il venait de vivre lors de cette cérémonie d'anoblissement, était peut être le début.... d'un long moment de sourire!

Se tournant à nouveau vers elle, ne lachant pas sa main, il reprit:
Je vais devoir prévenir mon suzerain que je pars en déplacement, il s'agit de Demons, baron de Salerans. Il se fait vieux et s'inquiète pour moi..

Le seigneur se vit couper dans sa phrase par le gouverneur qui venait de le rappeler à l'ordre.... Sentant les visages se tourner vers eux, il garda son aplomb, même s'il semblait qu'il était plus rouge qu'une tomate....

Faisant un révérence de la tête au gouverneur, il dit:
La dame ici présente, n'est autre que la fauconnière de notre Grand Maistre des Lances, et elle me faisait remarquer à juste titre, que je lui cachais la vue de ma stature imposante.
C'est pourquoi, n'oubliant jamais les us et coutumes de notre duché, je me suis dépalcé, excusé platement, et proposer de lui faire visiter notre beau duché qu'elle ne connait point.... Et pour lui prouver que tout les habitants de nos villes sont aussi sympathiques que le GML...

D'un sourire, il ajouta à Thiberian : Gouverneur, vous n'allez pas reproché à un membre de votre conseil, de s'investir en diplomatie et s'improviser guide toursitique auprès d'un officier royal, n'est-ce pas?

Large sourire, il regarde Thiberian avant de plonger son regard plein d'assurance dans celui de Lucie... La rassurant sur le fait que ce gouverneur n'avait rien de bien méchant dans ses propos..
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Lulue

Sourire amusé sous la taquinerie.
A ça pour être une vraie ménagerie, ça l’était.
Et encore, il ne savait pas tout !

Ma ménagerie se chargera de garder un œil sur vous, j’suis sure de ne pas me faire égorger dans mon sommeil par vos soins ainsi !

Nouveau rire emplit d’espièglerie.
Et soudainement un malaise s’empara de Lucie.
Raithuge venait de prendre sa main et la caresser.
En temps normal, elle lui aurait mis une claque bien sonore pour le remettre à sa place.
Mais ce fut le rose qui lui gagna les joues avec un léger mouvement de recul de sa main, bien que celui-ci ne fût pas suffisamment fort pour libérer sa main.
Elle essaya tant bien que mal de camoufler très rapidement son trouble.
D’habitude c’était elle qui secouait autrui et non l’inverse.
Le Chevalier ne savait plus vraiment quoi faire, de plus en plus surprise par ce Dauphinois avec qui toutes les barrières qu’elle s’employait à mettre entre les autres et elles, semblaient aussi résistantes qu’un mur en papier.

Et puis une voix la tira de ses pensées, ses pupilles se posèrent sur un Rai ayant changé de couleur.
Un moment de réflexion plus tard, la compréhension de ce qui était en train de se passer.
Ah ben elle qui voulait jouer sur la discrétion c’était tout à fait réussi !
Une sérieuse envie d’éclater de rire…
Deux gamins qui se faisaient prendre la main dans le sac… c’est la pensée qui l’effleura lorsqu’ils se firent reprendre par le Gouverneur.
Lucie se décala un instant pour pouffer de rire dans le dos de Rai lorsqu’il faisait un résumé de leur conversation, avant de reprendre sa position initiale.
Le trouble d’avoir sa main dans la sienne n’était plus qu’un souvenir.
D’ailleurs, la Brune entrecroisa leurs doigts pour chercher à se rassurer et surtout augmenter la complicité entre eux.
Ils étaient dans le même bateau et une réputation d’indisciplinés au-dessus de la tête… alors autant se serrer les coudes.
Un échange silencieux et complice avant que Lucie prenne à son tour la parole… et bien évidemment, elle comptait bien intervenir à sa façon.
Ben oui parce qu’au point où ils en étaient hein, ils n'étaient plus à ça près.
Puis c'était sa façon à elle de ne pas se démonter et d'assumer totalement ce qu'il s'était passé.
Surtout ne pas regarder Nynaeve ou Gérault, sinon c'était foutu
Sourire angélique sur le minois.

Enchantée de faire votre connaissance Gouverneur… je suis Lucie. Je disais à Raithuge que je trouvais que mon Chef avait une certaine classe pour prêter serment que peu ont.
Et puis, je dois avouer que ma curiosité a vite débordée sur notre assiduité. J'étais en train d'ajouter que si les Dauphinois sont tous aussi sympathiques et accueillants que le sont Nyna et Géro… ou même le Seigneur de la Vallouise, il me tardait de faire le tour de votre joli duché. Cependant nous n’avons guère loupé grand-chose de la cérémonie et certainement pas la monumentale gifle que vous avez mis à la Dame.
D’ailleurs, sans vouloir vous vexer et puisque nous avons votre attention, je me demandais pourquoi elle a été la seule à avoir droit à ce traitement de faveur ?

Vous avez quelque chose contre les femmes ?... c’était la seconde question que la Blanche lui aurait bien posée, mais elle se retiendra de justesse.
Elle n’était guère là pour créer un incident diplomatique.
Mais puisqu’il jouait l’indiscret, y’avait pas de raison qu’elle ne fasse pas de même…

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Raithuge

L'air sérieux, le seigneur de la Vallouise écouta ce qu'allait répondre le gouvreneur... il n'essaya pas de montrer le trouble de ces doigts entremêlés..ces doigts qui signifiaient que ce qu'il avait ressenti serait partagés?? Encore une fois, il ne préférait pas se presser, ne pas s'emballer, et surtout ne pas laisser entrevoir la teinte rose que ses joues risquaient de prendre...

Soudain, il sentit la complicité qui les liait se faire dépasser par quelque chose de plsu remarquable, l'aplomb de Lucie. Il l'écouta répondre à Thiberian, lui serrant la main un peu plus fort, pour lui montrer qu'il approuvait son discours envers le gouverneur. Elle réussi même à avoir le culot de lui renvoyer la gifle qu'il avait donné à la garce...

Un sourire quasi impassible se figea sur le visage de Rai, fier de l'entendre réagir ainsi face à la plus haute autorité du duché! il comprenait mieux pourquoi Géro en avait fait sa fauconniere... cela lui allait comme un gant.

Se permettant de prendre la parole,a avant que le gouverneur ne réponde, il dit:
Nous savons tous ici, que notre GML a toujours eu une certaine prestance et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, Lucie peut le voir ainsi, récompensé par ce duché.

Se tournant vers Lucie, il reprit à voix haute : Etant donné votre cour qui vous suit, je pense que nous pourrons bientot faire le tour du duché ensemble...et j'espère bien vous prouver que les dauphinois pur souche sont tous aussi adorables que moi!... enfin presque!

un brin de non modestie, afin de faire sourire et d'être la proie ensuite de joli quolibets.
Discrètement il rapprocha la main qu'il tenait de lui afin de se sentir très proche de Lucie et d'y lasser glisser son pied contre elle..Il ne savait pas où tout cela allait l'amener, mais ce dont il était certain, c'est que cette balade dans le duché s'annonçait fort agréable..Et probablement pleines de surprises..

Il lui murmura dans le creux de l'oreille :
Pour la giffle, il s'agit d'une coutume et en même temps d'un règlement de compte entre ces deux là... Ne pousse pas trop Thiberian sur ce sujet, il pourrait devenir un peu exécrable..il en garde une vilaine bosse sur la tête...
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Geronimo2751

Quoi donc, aller embrasser sa femme pour le baiser vassalique ?
Tout de suite !!
Le gouverneur engueulait les gens derrières lui ...
Il fit quelques pas en direction de sa femme et lui tendit les lèvres.
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Pour ma patate

Thiberian

Thiberian rit à voir Raithuge rougir et écouté les justifications des deux compères avec le sourire avant de répondre :

Allons allons ne vous justifiez pas je voulais seulement vous mettre un peu de pression, et un peu la honte aussi...ça a réussit vu comme notre cher vieux grognard est écarlate...

Il éclata de rire et regarda la jeune femme Chevalier et lui répondit simplement :

Je suis, moi aussi, absolument ravi de vous rencontrer Chevalier et quand à votre question c'est très simple.
De toutes les personnes anoblies ce jour, seule la Dame Méricourt n'était pas encore vassal du Lyonnais-Dauphiné, or le baiser vassalique est la gifle servent à nouer ce lien et une fois ce lien crée il ne se rompt que par la mort ou la destitution et il n'est pas nécessaire de le renouer plusieurs fois puisque les allégeances sont là pour ça envers chaque régnant.

La giffle fut peut être assez forte mais c'est une énorme responsabilité qui pèse sur les épaules de cette Dame qui se retrouve du jour au lendemain à la fois Dame de mérite et Vicomtesse de retraite sur nos terres et il est important qu'elle n'oublie jamais cet affront pour ne jamais en laisser passer un autre.

En tout cas je suis heureux que le Lyonnais-Dauphiné et ses sujets, ou au moins un, vous plaisent et vous y êtes la bienvenue pour le temps qui vous sierra.

Lulue

La malice et l’amusement avaient laissé place au sérieux.
Avant d’être Lucie, un Officier Royal et tant d’autres choses, elle était un Chevalier.
Et la Chevalerie, c’est bourrée de vertus, comme la justice.
Alors la question n’avait pas été posée pour polémiquer ou même remettre en question ce qui n’avait pas à l’être, mais simplement pour comprendre quelque chose qui l’étonnait en toute objectivité.

Elle s’attendait à ce que ce soit le Gouverneur qui interviendrait à sa suite, mais ce fut Rai qui enchaina.
Son intervention la toucha, renforçait forcément leur lien.
Elle provoqua également une interrogation chez la Blanche, parce qu’elle était connue pour ne passer par 4 chemins pour dire ce qu’il lui passait par la tête.
Cependant, il ne lui semblait pas cette fois-ci avoir été agressive, ou d’avoir fait quelque impair que ce soit.
Elle voulait juste répondre sur le même ton.
Un nouveau sourire… voilà qu’il tendait le bâton pour se faire battre maintenant, nous voilà bien s’il commençait à nous piquer le boulot !
Puis il lui souffla quelques mots à l’oreille, qui firent se dessiner un fin sourire sur son minois…

Tsss et le baiser vassalique alors ? Ce n’est pas une coutume peut-être ? Puis ce n’est pas la gifle qui m’interpelle, juste le fait qu’elle soit la seule à y avoir droit. Je ne suis pas d’ici alors forcément y’a des choses qui m’échappent…
Toutefois, s’ils ont de vieux comptes à régler je comprends mieux le choix et peut-être que ce fut un peu plus violent que pour un autre… quoi que ce genre de cérémonie ne devrait pas être un lieu pour se défouler sur l’autre afin de lui rendre la monnaie de sa pièce..

Oui non parce qu’elle connaissait quand même les bases de la vassalité et tout et tout hein.
Le Gouverneur répondit à son tour et la Blanche fut surprise lorsqu’il l’appela « Chevalier ».
Comment pouvait-il le savoir ?
Ses yeux se baissèrent un instant, une main effleura son cou et… norf !
Forcément qu’avec ce collier là il ne pouvait pas se tromper…

Thiberian lui réexpliqua une nouvelle fois la base du lien vassalique, ce qui l’amusa.
Il semblait qu’il avait en parti compris où elle avait voulu en venir.
Le respect que Lucie pouvait ressentir pour cet homme monta d’un cran tout simplement parce qu’il ne faisait visiblement pas parti de ces dirigeants qui montent pour un rien sur leurs grands chevaux parce qu’ils ont une responsabilité.
La pression était donc au final redescendue aussi vite qu’elle était montée, et la Brune retourna dans sa bulle où la taquinerie y était reine.

Je vous remercie pour votre réponse et pour votre hospitalité Gouverneur. Je vous promets que si durant mon séjour j’ai l’occasion d’assister à une autre cérémonie, je serais aussi discrète qu’une ombre, comme je comptais l’être ici au départ.

Regard qui se voulait le clou enfonçant la sincérité de ses propos avant de laisser ses pupilles glisser sur Raithuge.
Et pour toute réponse à la remarque (finaude ?) du Gouverneur, Lucie se contenta de serrer un peu plus sa main dans la sienne et d’afficher un sourire qui en disait long sur ce qu’elle pensait du Seigneur de la Vallouise…
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Anoblissement des feudataires du Lyonnais-Dauphiné!

Nynaeve87

Nyna arriva à Lyon fort tôt ce matin là. Il était plus que temps de procéder à l’anoblissement officiel des feudataires du Duché. Elle avait dans sa serviette qui ne la quittait presque jamais les documents scellés en salle des caducées par le Roy d’arme. Il ne lui restait plus qu’à vérifier qu’on avait bien préparé la salle et que sa grâce Thibérian Baccard était bien sur son trône. Elle sourit à cette évocation. Combien de fois l’avait-elle provoqué pour connaitre ses véritables intentions quant à ce poste qui réclamait bien des qualités. Il semblait ma foi qu’il donnait le meilleur de lui-même et que la jeunesse n’était pas un frein à la sagesse.
Une fois dans la salle de cérémonie, elle se dirigea jusqu’au pupitre qui lui était attribué. Les gardes ducaux étaient à leur place, tout semblait en ordre, il ne manquait plus que les acteurs principaux de la pièce qui allait maintenant se jouer.

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Tenshikuroi

En chemin vers Lyon pour la cérémonie d'allégeance, Tenshi reçu un courrier scellé par Dauphiné. Il était convoqué à la cérémonie d'anoblissement des nouveaux feudataires. Ah... il semble donc que son fief de retraite allait lui être remis. Très bien, il en profiterait pour prêter allégeance pour Saint-Firmin en même temps, nul besoin de s'agenouiller deux fois comme cela.

Il indiqua donc le changement de programme à Gilles, son garde du corps, et rejoins rapidement les lieux. Seul Dauphiné était présente pour l'instant, Tenshi s'approcha pour la saluer.

Bien le bonjour à vous Dame Nynaeve. Un signe respectueux de tête puis, il entreprit d'attendre le début des évènements.
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Thiberian

Et encore de la mondanité à outrance pour le Gouverneur couvert de travail, au moins il n'aurait pas froid durant les fêtes vu la paperasse qui le couvrait partout chez lui et dans son bureau...
Enfin il n'allait pas se plaindre puisque c'est lui qui avait demandé à Dauphiné s'il était possible ou non de faire avancer les choses...comme il aimait à se répéter "ce qui est fait n'est plus à faire".

Il entra dans la salle de cérémonies, les traits légèrement tirés par la fatigues de ces derniers jours mais avec son légère sourire nonchalant habituel.
Il salua chaleureusement Dauphiné et son parrain, Tenshikuroi, arrivés tous deux avant lui puis partit s'installer sur le trône casseur de dos avec une légère grimace alors que son dos rencontrait à nouveau le dossier de bois dur...

Il regarda Dauphiné et dit simplement :

Comment allez vous chère Dauphiné ? Avez vous reçue ma missive destinée au collège héraldique ?

Terwagne_mericourt

Acte I :

- Scène I : Réception d'une missive-invitation signée "Dauphiné".
- Scène II : Interrogations silencieuses... "Serait-ce comme la dernière fois? Une cérémonie prenant fin sans qu'elle comprenne pourquoi elle y avait été conviée au juste?"
- Scène III : Habillage... Coiffure... Elle s'en moque, elle n'a pas envie de sortir de la retraite dans laquelle elle est plongée depuis des semaines.
- Scène IV : Montée dans le coche... La lumière du jour lui brûle les yeux. Elle aurait mieux fait de continuer à vivre enfermée dans le silence et le noir.
- Scène V : Route cabossée... Le paysage est affreux, elle se demande ce qu'elle fait encore là.
- Scène VI : Entrée dans la salle, salut respectueux et silencieux aux personnes présentes.
- Scène VI : "Au moins certains seront heureux dans quelques heures", se dit-elle, en attendant que tout s'achève.
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Terwagne Méricourt - Juge à la Cour d'Appel de Paris
Présidente du Comité des fêtes ducales du Lyonnais-Dauphiné.
[Bannière en chantier] [HRP : Ryllas... Sniffff...]

Geronimo2751

A l'occasion il était son aide, et quand son planning le lui permettait, car l'envie ne manquait jamais, il l'aidait dans sa charge de Dauphiné pour sa plus grande joie.
Aussi il arriva avec une caissette qui devait probablement contenir les actes, du moins c'est ce qu'il supposait ... Elle pouvait très bien contenir un stock de gâteau pour prendre une décoction ... Bien que le lieu s'y prêtait peu

La salle regorgeait de gouverneur ... que de ça en fait, dans le jeu "cherchez l'intrus" pour le coup il était l'intrus. Ce qui ne manqua pas de le faire sourire.
Bonjour ex gouverneur par ci, bonjour ex gouverneur par là

Gérault affiché un sourire radieux, il savait de quoi il en retourné, mais c'était surtout de travailler avec sa femme qui le rendait heureux. Peu importe ce qu'il portait, possédait, dirigeait, c'était elle qui lui donnait le sourire.

Le coursier du jour déposa son chargement près de son héraut de femme et l'embrasse discrètement. L'appelant délibérément par sa fonction il s'écarta avec un regard complice,

Je crois que tout y est Dauphiné.
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Pour ma patate

Kernos

Une invitation héraldique... Kernos avait contemplé la lettre cacheté un certain temps sans l'ouvrir, plongé dans ses réflexions, jouant négligemment avec elle entre ses doigts avant de se résoudre à en lire le contenu. Le contenu était mince, mais il n'y avait pas besoin de plus pour lui faire savoir qu'on l'attendait à Pierre-Scize... il soupira légèrement... le palais ducal, voilà longtemps qu'il l'avait évité, tout comme il avait évité de se rendre à Lyon ces dernières semaines, comme il avait d'ailleurs évité les apparitions publiques préférant le calme de ses terres et de son castel perdus au creux des montagnes, au boucan de la vie publique et des villes. Le Rouvray se leva de son siège, cette fois il ne pourrait pas y couper, il fallait se rendre à la capitale et alla donc se préparer pour ce voyage en donnant quelques directives à ses gens.

Lyon... la Rugissante il paraissait, mais lui-même se demandait si l'on pouvait encore la qualifier ainsi alors qu'il passait les portes de la capitale ducale... oui, il était d'humeur aigrie en ce moment, mais se faisait violence pour la cérémonie qui se déroulerait au Palais, pour ne point faire figure de trouble-fête: il en avait croisé beaucoup trop ses derniers temps pour souffrir d'en être un à son tour. C'est donc vêtu de noir et d'argent, l'épée au côté et son dragon d'or au cou, la silhouette droite et le visage impassible qu'il arriva dans cette salle où les principaux acteurs de la cérémonie se tenaient déjà... Gouverneur, Héraut, deux anciens Gouverneurs - dont l'un bien plus séduisant que l'autre même si elle apparaissait absente du monde qui l'entourait, mais pouvait-on lui en tenir rigueur? Certes non- un Grand Maistre des Lances... et lui-même.

Il salua avec politesse respectueuse la compagnie, avant de s'approcher de celle qui même absente aux autres, restait au combien présente et vivante en lui-même, en attendant que les choses commencent.
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Nynaeve87

Comment allez vous chère Dauphiné ? Avez vous reçue ma missive destinée au collège héraldique ?

Occuper à trier les papiers qu’elle avait étalés devant-elle, Dauphiné leva les yeux vers le gouverneur en souriant…

Votre courrier ? Quel courrier…

La brune prit un air d’abord étonné essayant de se rappeler de quel courrier il s’agissait… elle attendait une réponse au sujet d’un texte de loi qui devait être légèrement modifié mais c’était assez récent mais aucun pigeon n’était arrivé aujourd’hui…
Concentrée la vicomtesse, plissant les yeux faisait un effort de mémoire quand soudain elle se rappela de la lettre qu’elle avait laissée sur le coin de son bureau quelques jours plus tôt…
Gênée, Nyna croisa ses doigts ne sachant pas bien que lui répondre… la missive, elle ne l’avait pas ouverte… elle l’avait tout bonnement oubliée, l’ayant assimilée à une réponse officiel pour ce dont ils avaient convenu pour les cérémonies qu’ils devaient mener ensemble…

Je suis désolée votre grâce, je crois que ce message est encore scellé sur mon bureau à Gaudemar…
Le pli était donc si urgent ? Je pensais que nous étions d’accord sur le protocole en général.

Je pense d’ailleurs que la cérémonie va pouvoir commencer, les principaux acteurs étant déjà arrivés.

Elle se leva un instant pour accueillir son époux qui toujours aussi attentionné lui apportait sa cassette aux trésors le temps d’un baiser.

D’un signe de tête, elle salua Tenshikuroi, Kernos, Terwagne qui venaient de les rejoindre.

C’est à vous Thiberian, d’assurer la grand-messe…
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Leane

Léane avait réçu un courrier de son père. Il l'invitait à se rendre à une cérémonie. Coquette comme elle était, elle prit le temps de choisir comme il convenait sa tenue pour retrouver son père si longtemps absent.

Elle fit mandée son coche qui ne tarda pas à arriver. Elle lui indiqua le lieu de la cérémonie et partit sans plus attendre au Castel de Lyon.

La cérémonie n'avait pas encore commencé. Léane chercha des yeux son père. Elle finit par le trouver. Elle salua les personnes présentes et se dirigea vers Kernos, toujours en compagnie de Terwagne. Décidément, il faudra qu'un jour elle finisse par accepté l'inacceptable.

Elle le salua convenablement puis se trouva une place discrète.
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Thiberian

Le Gouverneur se renfrogna à la réponse de Dauphiné et grogna légerement :

Que non point, il s'agit d'un courrier important à transmettre au noble collège héraldique royal...je vous enjoint donc à en prendre connaissance dès votre retour chez vous.

Il finit tout de même par sourire...après tout il n'avait jamais été capable d'en vouloir à cette femme qui avait toujours veillé sur lui sans même qu'il le sache au final.
Les concernés étaient arrivés, il allait donc falloir s'y mettre...il se motiva en se disant que ce qui était fait n'était plus à faire avant de se redresser sur le trône en évitant de penser au mal de dos qu'il hériterait de cette cérémonie et s'écria de sa voix entrainée d'officier :

Seigneur de Saint Firmin, estimé parrain, veuillez approcher je vous prie.

Tenshikuroi

Après quelques échanges entre Dauphiné et le Gouverneur, il semblait que la cérémonie était sur le point de commencer. Tenshi s'approcha alors de son filleul, sans oublier de saluer Terwagne, mais aussi Géro ainsi que Kernos et sa fille qui étaient arrivés entre temps.

Arrivé à hauteur du Gouverneur, Tenshi inclina la tête comme il le devait en face de son suzerain, se retint de lancer un "salut mon fillot" et enchaina plutôt sur...

Mes respects votre Grasce.
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Thiberian

Il regarda son parrain prendre place puis se racla la gorge pour prendre un ton impérieux et déclamer :

Messire Tenshikuroi Deschenaux, Seigneur de Saint-Firmin, vous avez accomplit au service du Lyonnais-Dauphiné un mandat plein de Gouverneur .Conformément à l’usage et aux règles héraldiques, j’ai l’honneur de vous proposer l'octroi du fief de retraite de qualité Vicomté nommé Montmaur . L’acceptez-vous ?

Il posa son regard de sinople dans les yeux de l'homme et attendit ainsi sans le détourner afin de déceler la moindre hésitation...

Tenshikuroi

Un ton qu'il lui connaissait si peu, il savait être autoritaire certes, je dirais même qu'il aimait être autoritaire, mais donner cette note impérieuse dans la voix ressemblait peu au sieur Baccard. Il préférait l'uniforme et les ordres du champs de bataille au salon des nobles et les cérémonies protocolaire. Tenshi lui sourit et répondu d'une voix posée.

C'est avec un grand honneur que j'accepte le Vicomté de Montmaur.
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Thiberian

Le regard que provoqua son ton impérieux chez son parrain lui arracha un sourire amusé et il attendit de longues secondes après la réponse de celui ci afin que les mots de son acceptation résonnent dans cette antique et symbolique salle de cérémonie.

Il reprit ensuite toujours dans le même ton :

Messire Deschenaux, vous engagez-vous icelieu devant tous et devant notre Très Saint Père Aristote, à servir le Lyonnais Dauphiné et promettez-vous fidélité, aide et conseil à son Gouverneur ?

Tenshikuroi

Le serment... le lien vassalique... La main posée sur la paume de son épée, le Seigneur bientôt Vicomte mit genoux à terre devant son suzerain et inclina la tête.

Nous, Tenshikuroi Deschenaux, devant le Très Saint Aristote, jurons en notre nom mais aussi au nom des terres de Saint-Firmin que nous avons l'honneur d'avoir reçu en fief, de servir le Lyonnais-Dauphiné de notre plume et de notre lame, ainsi que Fidélité, Aide et Conseil à son Gouverneur légitime, aujourd'hui Thiberian Baccard.
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Thiberian

Comme à chaque fois qu'il écoutait une allégeance, il afficha son petit sourire en coin, l'habituel petit sourire détendu qui faisait sa marque et lorsque son parrain eu fini il déclama d'une voix forte et claire :

Seigneur Tenshikuroi, j'entends donc et accepte votre allégeance et vous assure à mon tour justice, protection et subsistance pour vos terres de Saint-Firmin mais également de Montmaur que j'ai l'honneur de vous octroyer en ce jour en qualité de fief Vicomtal.

Il marqua une longue pause pour que ses mots s'imprègnent en chacune des personnes présente et que cet anoblissement se grave dans les pierres de la salle antique puis il reprit :

Seigneur vous vous mettiez à genoux, Vicomte vous vous relevez...veuillez à présent vous rendre auprès de la belle Dauphiné afin qu'elle puisse vous remettre vos armes et votre contreseign.

Il tourna son regard sur Terwagne alors que son parrain se relevait pour se rendre près du Héraut et s'écria :

Dame Méricourt, je vous prie de bien vouloir vous approcher à votre tour.

Tenshikuroi

Merci, votre Grasce répondit le nouveau Vicomte en remettant enfin ses yeux dans ceux de son suzerain.

Tenshi se releva puis se rapprocha de Dauphiné.
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Terwagne_mericourt

Acte II :

- Scène I : Arrivées en série... Le Grand Maître des Lances, Kernos, sa fille.
- Scène II :Elle répond à tous les saluts, silencieusement.
- Scène III : Le Gouverneur s'assoit et appelle le Seigneur de Saint Firmin.
- Scène IV :Celui-ci s'approche et ils échangent des propos à haute voix.
- Scène V : L'appelé s'en va, le Gouverneur reste assis.
- Scène VI : Il l'appelle elle.
- Scène VII : Elle s'avance et salue à nouveau.
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Terwagne Méricourt - Juge à la Cour d'Appel de Paris
Présidente du Comité des fêtes ducales du Lyonnais-Dauphiné.
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Lulue

Il y a plusieurs années de cela, un couple de jeunes mariés s’était mis dans la tête de faire le tour du Royaume afin de se trouver un nouveau cocon familial.
Une rencontre particulière et une histoire de coussin avaient décidés pour eux.
Leur première étape serait le LD et plus particulièrement Vienne.
Mais lorsqu’on a décidé de passer sa vie à défendre autrui, mettre à bien ses projets relevait quasiment de l’impossible.
Si bien qu’à peine un pied fut mis à Lyon que la Blanche avait été retrouvée par un de ces oiseaux de malheurs, qui vous rappelle que votre vie privée n’était guère une priorité.
Mais lors de l’au revoir, une promesse de revenir pour essayer ce fameux coussin avait été fait.

Neuf années…
C’est exactement le temps qu’il lui aura fallu pour tenir sa promesse.
Les choses avaient bien changées depuis.
Pour commencer Lucie était désormais veuve.
Ensuite son ami et le bout de tissu carré n’étaient plus également.
Dans ses pensées, un sourire se dessina sur son minois, l’imaginant près d’Ari une chopine à la main en train de lui hurler un « ah ben quand même la Blanche, c’n’est pas trop tôt, on a failli attendre ! »

La Ténébreuse secoua imperceptiblement la tête.
Allons bon, ce n’était pas le moment de rêvasser.
Parce qu’une autre promesse avait été faite sur le ton de la rigolade à un chef, il y a de ça quelques temps.
Celui de ne pas louper son anoblissement le jour où il serait à nouveau récompensé et donc de s’y incruster.
Ben oui, ils étaient voisins après tout… le BA n’était pas si loin du LD, tsss.
Et comme après quatre mois de mission, les réserves pécuniaires étaient à sec, autant en profiter pour faire une pierre deux coups.
Tenir les diverses promesses la reliant au LD et se refaire une santé monétaire.
Il fallait donc trouver en premier le lieu où cela se déroulerait.
La Muse avait déjà réussi à savoir le jour, de la bouche d’une de ses connaissances, indic de la Blanche à ses heures.
Mais pour le reste… ouais on avait pas idée de vouloir faire la maligne dans un duché qui vous est totalement inconnu, elle le savait ça.
Mais bon, n’était pas recrutement du siècle qui voulait, comme dirait l’autre…
Alors la Brune s’arma de son plus beau sourire, ainsi que de son plus bel air d’innocente pour demander son chemin puis ensuite entrer dans le château.

Enfin avant d’y entrer, elle prit tout de même le temps de s’épousseter et de replacer correctement sa cape frappée de l’écu vert.
Le chevalier prit soin également de rendre présentable le linceul bleu clair, signe distinctif de son rang au sein de cet Ordre Royal.
Elle ne savait pas si les nobles d’ici attachaient une certaine importance aux atours portés pour une telle occasion, mais bon au pire elle se défendrait en disant qu’un Chevalier ca à la classe même recouvert de poussières et de boue, comme dirait un certain GEF qu’elle connaissait bien.
Mouarf, ce qu’il ne fallait pas raconter quand même pour se justifier…
Bref, la Castelléo entra enfin dans la fameuse bâtisse et trouva non sans mal la dite salle des allégeances.
Entrée fantôme, faufilage dans un coin discret.
Visiblement le chef n’était pas le seul à être à l'honneur ce jour.
Son tour était-il déjà venu ?
Une légère grimace se dessina alors sur le visage de la Brune.
Ne restait qu’une chose à faire pour avoir la réponse à ses questions… Attendre et voir…
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Leane

Léane était assise sur une chaise. De cette place discrète, elle observait le déroulement des anoblissements.

Elle jetait de furtifs regards à son père adoré.

Ce fut TErwagne qui fut appelée. Elle ne pu s'empêcher de l'observer et de l'admirer. Elle la trouvait grâcieuse. Elle finit par s'avouer qu'elle admirait son efficacité dans sa discrétion ne serait-ce qu'un peu bien qu'elle lui en voulait toujours.

Elle observa attentivement la scène.
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Nynaeve87

Nyna écouta avec attention l'engagement de l'impétrant quand à l'octroie de son fief de retraite et sortit de son dossier le contreseing qu'elle avait préparé pour lui et qui avait été, comme il se doit, scellé par le Roy d'Arme.

Se levant elle vint à sa rencontre...

Voici messire Deschenaux,l'acte authentique de votre anoblissement par lequel vous devenez vicomte de Montmaur. Puissiez-vous continuer à servir votre duché comme vous l'avez fait jusqu'à présent.

Citation:

A tous présent et advenir salut.
Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Messire Tenshikuroi Deschenaux, quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité Vicomtale pour lui-mesme comme les lois Héraldiques l'y autorisent Sis au fief nommé Montmaur en Lyonnais-Dauphiné.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Montmaur est bien Fief du Duché du Lyonnais-Dauphiné.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dicte fief est « De gueules à deux châteaux crénelés de quatre pièces surmontées de trois tourelles couvertes, celles du centre plus hautes, le tout d'or et ajouré de sable, au chef d'or losangé de quatre pièces de gueules » , soit, après dessin:

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques .

Faict le dix-huitième jour du mois de septembre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie

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Kernos

Tandis que la cérémonie allait bientôt débuter, le regard de Kernos fut attiré l'arrivée d'une jeune demoiselle blonde s'avançant vers eux. La face fermée du seigneur se fendit alors d'un sourire pour accueillir son enfant qui avait répondu à son invitation... une invitation, signe d'un père désirant voir sa fille quelques instants seule, profiter de sa présence innocente malgré le remord et le sentiment d'avoir délaissé sa descendance au nom du devoir, ce même devoir qui les réunissait aujourd'hui, en ces lieux... ironie du sort.

La jeune femme alla gagner ensuite une place discrète dans la salle. Tout en la regardant s'éloigner, le Rouvray ne put s'empêcher de soupirer tristement en la regardant se mêler aux personnes présentes. *Puisses-tu ne jamais te mêler des affaires publiques, mon petit ange* Prière intérieure d'un père pour son enfant pour qu'elle ne connaisse point les mêmes tourments que lui, avant de tourner les yeux vers le Gouverneur, Dauphiné, et Tenshikuroi qui ouvraient le bal des octrois.

D'un oeil distrait, il suivit la remise de la vicomté de Montmaur à l'ancien Gouverneur qu'il avait soutenu en tant que Prévôt. De distrait, il passa à attentif quand ce fut sa Lune qu'on appela au devant de la scène... scène, oui car tout était jeu et théâtre ici dans la grande mascarade du pouvoir... Les rôles étaient attribués, les acteurs connaissaient leur texte par coeur, ne restait plus qu'à suivre le rythme. Tout cela avait un goût amer au fond, et tandis qu'elle avançait, lui alla rejoindre la compagnie de sa fille. Sa main se posa sur la sienne.
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Tenshikuroi

Tendit que Tenshi se relevait, saluant une dernière fois son suzerain, ses yeux se posèrent sur une jeune femme dont le visage lui était inconnu. Chaque invités ici avait pu prévenir des proches, et il n'aurait su dire qui la damoiselle (ou dame pour ce qu'il en savait) était venu soutenir.

La jeune fille blonde non loin de là, par contre, n'était pas un mystère. Même si elle avait décidément bien grandit. La fille de Kernos rejoint son père qui était venu pour celle que le Gouverneur venait d'appeler. Terwagne. En voilà une qui était passée par des moments bien sombres. Tenshi n'aimait pas l'acharnement, et pourtant, il n'y avait d'autre mot pour définir ce qu'elle avait subit. Depuis la fin de son mandat, elle et Kernos se faisaient plutôt rare, c'était bien compréhensible. D'autant que Tenshi montrait rarement le bout de son crâne ces derniers temps lui non plus. Lorsqu'il croisa Terwagne pour s'approcher de Dauphiné, Tenshi tenta un sourire à son attention. Mais la future Vicomtesse semblait ailleurs, dans un endroit plus calme assurément.

Enfin, Tenshi se présenta devant Dauphiné. Il s'inclina respectueusement devant le Héraut puis se saisit du contreseing qu'elle lui tendait. Montmaur. Le fils de paysan montilien qu'il était devenait maintenant Vicomte après avoir exercé la noble charge de Gouverneur... qui l'eut cru.

Voici messire Deschenaux,l'acte authentique de votre anoblissement par lequel vous devenez vicomte de Montmaur. Puissiez-vous continuer à servir votre duché comme vous l'avez fait jusqu'à présent.

Merci Dame, je tâcherai en effet de continuer à servir mon Duché, d'une façon ou d'une autre.

Tenshi inclina la tête puis se retira à l'écart.
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Thiberian

Terwagne semblait absente...bien sur son enveloppe charnelle était bel et bien présente mais au niveau spirituel, moral, elle semblait ailleurs qu'ici.
Le Gouverneur fronça légèrement les sourcils puis se radoucit en se disant qu'avec la période qu'elle vivait actuellement...il aurait sans doutes choisis lui aussi de prendre quelques vacances bien méritées.

Il l'avait dit devant tous, n'hésitant pas à contredire proches, amis et amis proches...il n'aimais pas les lynchages et le spectacle navrant du choix de l'épithète de l'ex régnante le laissait pantois.
Bien sur, l'idée ne viendrait à personne qu'elle risquait à présent de se balader et de représenter le LD de par sa gouvernance passée sous un épithète atroce...mais soit, les choses étaient ainsi et propositions et choix étaient ouverts à tous.

Il la regarda et dit simplement :

Terwagne Méricourt, Dame de Thauvenay, vous avez accomplit au service du Lyonnais-Dauphiné un mandat plein de Gouverneur.
Conformément à l’usage et aux règles héraldiques, j’ai l’honneur de vous proposer l'acquisition du fief de retraite de qualité de Vicomté dicte "Orpierre".

En outre, vos multiples mandats au service de l'économie ducale vous ont attiré l'attention de Geoffroy de la Chambre, alors Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Une demande d'octroi à été faite en son nom et j'ai également l'honneur de vous proposer en ce jour l'acquisition du fief de mérite de qualité de Seigneurie dicte "Taulignan".

Acceptez vous ces terres ?

Terwagne_mericourt

Acte III :

- Scène I : Elle est debout devant le Gouverneur, immobile, silencieuse.
- Scène II :Il s'adresse à elle et elle a l'air de l'écouter. Mais est-ce vraiment "elle" qui se trouve là?
- Scène III : Des fils invisibles tirés par on ne sait qui, on ne sait quoi, la mettent à nouveau en mouvement.
- Scène IV :Sa tête se tourne vers Kernos durant quelques secondes, sa main gauche se pose sur son ventre, la droite se glisse sous sa cape.
- Scène V : Long silence. Sa main glissée sous le tissus semble chercher quelque chose.
- Scène VI : Sa main s'arrête de remuer. Elle laisse échapper un soupir de soulagement. Elle semble avoir trouvé ce qu'elle cherchait.
- Scène VII : "On" la fait tourner le visage vers le Gouverneur et ouvrir les lèvres. Elle se laisse faire, elle est ce que l' "on" attend d'elle.
- Scène VIII : " Obéït, le rideau tombera plus vite ensuite." Un son finit par quitter sa gorge.

Oui.
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Terwagne Méricourt - Juge à la Cour d'Appel de Paris
Présidente du Comité des fêtes ducales du Lyonnais-Dauphiné.
[Bannière en chantier] [HRP : Ryllas... Sniffff...]

Thiberian

L'annonce de la remise des terres ne lui fait ni chaud, ni froid...Thiberian fronce les sourcils et en viens à se demander pourquoi elle est venue si elle se fou à se point de recevoir des terres du Lyonnais-Dauphiné, bien qu'il ne le souhaite pas il en viendrait presque à penser que la femme devant lui n'est là que pour récupérer son "dû" sans jamais penser aux responsabilités qui l'accompagnent...

Habituellement il aurait lâché un grommellement mais il se contint encore un peu pour prononcer simplement :

Dame Méricourt, vous engagez-vous icelieu devant tous et devant notre Très Saint Père Aristote, à servir le Lyonnais Dauphiné et promettez-vous auxilium, concilium et obsequium à son Gouverneur ?

Maccornell

Là où était Dauphiné, le Poursuivant d'armes se devait d'être. Même s'il ne recevait que rarement les invitations, il essayait tant bien que mal de suivre la Dame de Mornant dans tous ses déplacements. Cette fois, c'était pour la remise de fiefs à personnes remerciées par des Gouverneurs pour leur soutien ou pour leur investissement pour le Duché. Et puis aussi, il y avait la remise des fiefs dits de retraite. Ceux-là qui permettait à ceux qui avaient été élus par les conseillers ducaux de montrer qu'ils l'avaient été.

Cette "tradition" comme certains l'appelaient était devenue l'objet de toutes les convoitises et certains étaient prêts à tout plutôt pour obtenir le convoité sésame. Car après tout que l'on soit bon ou mauvais gouverneur, ou que l'on ait travaillé pour soi, pour son clan ou pour le Duché, on recevait un tel fief. Ainsi en allaient les choses, c'était sans doute en partie de là que venait l'exode de certains.

Bref, ainsi étaient les choses, et la cérémonie continuait après le Vice-Chancelier par celle qui avait taxé outrancièrement le peuple alors qu'elle-même ne payait pas d'impôts et qui avait laissé croire que sa comptabilité était mirobolante alors qu'elle était tout le contraire. La façon dont elle se présenta devant le Gouverneur était fort hautaine et dédaigneuse, pour peu elle aurait fait croire à d'aucun qu'on l'obligeait à devenir noble du Lyonnais-Dauphiné. L'Histoire se base sur des faits, mais n'est pas l'histoire que l'on écrit....
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Terwagne_mericourt

HRP déplacé, pour le respect de ce topic RP.

{l_incorruptible}
Chef-censeur du LD

Acte IV :

- Scène I : Le Gouverneur s'adresse à nouveau à la Dame de Thauvenay et elle l'écoute.
- Scène II :Elle pose genou au sol et ouvre les lèvres pour la seconde fois.
- Scène III : On peut entendre sortir de sa bouche les mots suivants :

Devant tous les hommes ici présents et même absents, devant le Très Saint Père Aristote également, je jure de continuer à servir le Lyonnais-Dauphiné, comme je l'ai toujours fait depuis les premiers pas que j'y ai posés, et je promets Fidélité, Aide et Conseil à son Gouverneur légitime.
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Terwagne Méricourt - Juge à la Cour d'Appel de Paris
Présidente du Comité des fêtes ducales du Lyonnais-Dauphiné.
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Thiberian

La réponse ne se fit guerre tarder, Thiberian s'était longuement demandé comment lier de vassalité la femme présente devant lui mais il avait fini par se décider sur la procédure...peut être cela la réveillerait il...
Il déclama alors :

Dame Méricourt, nous entendons et acceptons votre allégeance.
A notre tour, nous vous jurons justice, protection et subsistance par ces terres qui vous sont léguées.

Il se leva ensuite et se rendit devant elle, il plongea son regard sévère dans le siens et se baissa pour déposer un baiser sur son front...après tout c'est aussi là qu'on était baptisé.

Que ce baiser lie à jamais la vassalité qui vous uni au Lyonnais-Dauphiné !

Il se releva et desserra le poing pour lui coller une gifle violente avant d'ajouter :

Que ceci soit le dernier affront que vous laisserez passer !

Frottant doucement sa main ayant chauffé sur le coup, il la regarda à nouveau dans les yeux pour ajouter :

Vous voici vassale du Lyonnais-Dauphiné, Vicomtesse d'Orpierre et Dame de Taulignan.
Veuillez avoir l'obligeance de vous rendre auprès de Dauphiné qui vous remettra les contreseign dument ratifiés.

Se retournant, il reprit le chemin du trône pour s'y installer et il laissa planer un moment de silence avant d'ajouter :

Messire Kernos Rouvray, veuillez vous approcher je vous prie.

Terwagne_mericourt

Acte V :

- Scène I : Réponse, baiser, gifle, le tout émanant du Gouverneur Thiberian.
- Scène II :Ouverture des lèvres de la demoiselle pour remercier

Je vous remercie, votre Grasce.

- Scène III : Elle se relève, s'éloigne pour laisser la place au suivant et se présente devant Dauphiné.
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Terwagne Méricourt - Juge à la Cour d'Appel de Paris
Présidente du Comité des fêtes ducales du Lyonnais-Dauphiné.
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Nynaeve87

L’esprit de Dauphiné vagabondait, pesant la lourdeur de sa charge. Elle aimait être héraut et s’occuper de sa marche mais certains moments lui pesaient. Heureusement la vue de son époux dans ses plus beaux habits lui rappelait l’essentiel.
Silencieuse, elle vint à la rencontre de Terwagne sans bien savoir ce qu’elle ressentait vis-à-vis de la jeune femme dont elle n’arrivait pas à saisir la conduite. Leur chemin étaient sans bien trop éloignés pour se rencontrer.

Voici Dame les titres officiels liés à vos fiefs.

Citation:

Anoblissement de Mademoiselle Terwagne_mericourt au rang de Dame et l'octroi du fief de Taulignan proposé par Messire Geoffroy de La Chambre, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Elle portera désormais : « De sable à la croix engrêlée d'or, cantonnée de dix-huit billettes du même, cinq à chaque canton du chef, et quatre à chaque canton de la pointe. » soit, après dessin :

Faict en l'enceinte de la Chapelle Saincte Antoyne, le vingt-huitième jour du mois de septembre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit.

Citation:

A tous présent et advenir salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Dame Terwagne_mericourt , quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité Vicomtale pour elle-mesme comme les lois Héraldiques l'y autorisent Sis au fief nommé Orpierre en Lyonnais-Dauphiné.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief d’ Orpierre est bien Fief du Duché du Lyonnais-Dauphiné.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dicte fief est « De sable à un dragon d’or et au chef d’hermine » , soit, après dessin

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En cours... retouche obligatoire

Lulue

Ses pupilles se posèrent sur Nyna et de la voir ainsi si sérieuse, lui arracha un fin sourire.
Chaque fois qu’elle l’avait croisé, c’était pour la fauconnerie ou pour leur proposer ses talents de Muse en leur Domaine, et s’il y avait bien une chose que la Brune avait remarqué, c’était ce petit air espiègle bien présent chez la Vicomtesse.
Puis sentant un regard insistant sur elle, ses yeux glissèrent sur le propriétaire de ceux qui se faisaient indiscrets.
Allons bon, elle s’était déjà faite repérée… arf Lucie, tu vieillis !
Un nouveau sourire se dessina.
Celui-ci valant de salutations à l’homme nouvellement récompensé et des félicitations aussi, bien qu’il était pour le Chevalier un parfait inconnu.

Le maitre de la cérémonie ouvrit à nouveau la bouche.
La voilà tout à coup suspendu à ses lèvres espérant y lire le nom souhaité.
Mais non c’est celui d’une femme qui sera dévoilé.
Petit soupir de déception qui fila imperceptiblement entre ses lèvres.
Le visage de la femme ne lui était pas tout à fait inconnu.
L’ex Scribe farfouilla dans sa mémoire.
Si elle n’avait pas la mémoire des noms, elle n’oubliait jamais un visage.
Et pour celui-ci, elle mettrait sa main à couper qu'elle l'a vu de nombreuses fois en Berry.

La Muse écouta et regarda religieusement donc le rituel et arqua un sourcil sous la gifle donnée.
Norf ! Elle avait connu la légère tape sur les joues de la pointe d’une épée lors de son adoubement, m’enfin là ils n’y allaient pas de main morte pour le dernier affront des nobles.
Et comme précédemment le dernier blabla fut fait avant que la Dame aille rejoindre Nynaeve.
A nouveau un appel… un espoir… une prière silencieuse qu’elle espérait presque transformer en télépathie à défaut de pouvoir brailler sur le Gouverneur et…
Ben non, va falloir encore patienter pour avoir la réponse tant espérée.
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_aramis_

De passage...

Un signe de tête collectif, un sourire à Dauphiné, et une mimique de sympathie muette envers les trois membres de l'assemblée qui furent ses invités à une époque qui semble désormais bien révolue.

Puis il s'adosse à un pilier, se demandant bien à quoi servent les ors et les honneurs en cette province..
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Strakastre

Eh bien, que l'air du Lyonnais-Dauphiné s'imprègne merveilleusement de l'odeur du nougat de Montélimar... Inspirations revigorantes pour un des désormais plus vieux dinosaures des alentours, de retour vers ses terres baronnesques de Montmeyran. Vertu fort appréciable, cette vigueur soudaine occultait plus qu'avantageusement les douleurs de ces derniers jours et la fatigue d'un voyage fort long.

Ainsi revint Charles de la Croix de Bramafan, dict Strakastre, Comte d'Isle Jourdain, mais ici davantage Baron de Montmeyran, sur ses terres natives de la Maison du Lyonnais-Dauphiné.

Et quel acte plus symbolique, à peine repris pied en ces nobles terres que de revenir au-devant du monde duquel les circonstances de la vie l'avait fait éloigné. On parlait d'une cérémonie d'anoblissement, il fallait donc bien évidemment y être. Pour parader ? Non, guère le style de l'Ours d'Armagnac et Comminges ça.. loin de là même.

Mais la noblesse se doit de garder un rang et l'art de la transmission de valeurs supérieures.

Et puis, avant tout, il fallait bien aller porter l'accolade à quelques vieilles têtes bien connues... à moins que, bien sûr, une certaine race de dinosaure ne soit complètement en voie d'extinction... Bigre, le coup de vieux là...

N'y pensons plus pour l'instant, on arrive, on salue et on reprend la température du moment... quitte même à la réchauffer par quelques truculences de bon ton.
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Terwagne_mericourt

Acte VI :

- Scène I : Elle reçoit des mains de Dauphiné les contreseings .
- Scène II :Nouvelles syllabes prononcées de sa part :

Je vous remercie, Dauphiné. Pour tout...

- Scène III : Elle s'éloigne mais ne quitte pas la salle, observant la suite de la cérémonie.
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Terwagne Méricourt - Juge à la Cour d'Appel de Paris
Présidente du Comité des fêtes ducales du Lyonnais-Dauphiné.
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Raithuge

Le seigneur de la Vallouise arriva fort en retard à l’anoblissement du Lyonnais Dauphiné, faict par le gouverneur actuel, son ami Thiberian. La présence de Rai n'était pas indispensable, loin de là, mais en tant que conseiller ducal et secrétaire d'état, il se devait d'être là. Il fallait notamment qu'il récupère la liste des personnes anoblies afin de transmettre le tout dans son rapport pour la Curia Regis.

Il entra donc dans la salle où la cérémonie était bien commencé... Apparemment, en voyant la garce se remettre en place, il venait de manquer son anoblissement.... mi-figue, mi-raisin, car son anoblissement n'était point mérité vu son mandat de gouverneur,il n'avait cependant, pu voir la gifle mémorable qu'elle devait recevoir pour son fief de retraite..Quand à son fief de mérite, cela ne regardait que celui qui lui accordait.... mais la gifle avait dut être un moment particulièrement agréable à regarder, surtout reçue de la part de Thiberian, le capitaine enlevé et estourbi qui n'avait pu voter au conseil précédent, ce qui avait amené la garce en tant que gouverneur....

Raithuge aperçu Dauphiné, proche du gouverneur, il lui fit un petit signe pour lui rappeler qu'il désirait la voir à la fin de la cérémonie et récupérer ainsi les informations concernant cet anoblissement. Il aperçu également Strakastre, un ancien dauphinois, qui avait longtemps oeuvré pour le duché avant de le quitter... le revoir remémora beaucoup de souvenirs à Rai.... Wulfen, Numalane, Umiko, tout ses noms parmi tant d'autres qui avaient marqué le duché et qui manquaient à Rai...

Il alla se positionner au fond de cette salle, afin de voir la fin de la cérémonie sans trop la perturber....
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Lady_antlia

Point de retard, juste une arrivée en ces lieux après un long voyage. La Baronne de Grignan marchait de ses pas surs vers la salle qu'"elle connaissait pour y avoir passé certains moments de sa vie. La cape claquait sous son déplacement et ses joues étaient légèrement rougies par le froid.
Malgré les sévices et tortures qu'on lui avait infligé, elle restait droite et de port digne, cachant la douleur d'un corps meurtri.
Mais n'était elle point au courant de ce qu'il pouvait lui arriver en intégrant avec armes et force dans des combats entre forces vives ?
Rentrée dans son Duché car fatiguée et usée, elle se devait de passer en cette salle. Elle avait déjà manqué d'un jour la présentation de son allégeance et avait du faire une missive avec regrets.
A l'approche de la porte et des gardes qui l'encadraient son pas ralentit et une sorte d'appréhension passa sur son visage. Elle allait revoir des personnes qu'elle n'avait côtoyées depuis si longtemps . Un trac? une envie de s'enfuir? peut être juste envie de se retrouver seule, oui .
Alors inspiration, menton relevé et pas qui se firent silencieux, elle s'engouffra dans la salle d'anoblissement, se mettant sur les côtés afin de ne point déranger la cérémonie.
Vers les regards qui se posèrent sur elle, elle inclina la tête avec respect, puis sinoples vers le centre de la salle, elle observa.
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Lulue

Un drôle de ballet commença à se jouer au fond de la salle.
Aaaah les cérémonies et les arrivées tardives… un pur bonheur !
Cela faisait toujours sourire en coin la Brune parce que quelque part au sein du Royaume, il était connu que sa famille n’était jamais fichue d’arriver à l’heure quelque part.
Bon, ce jour elle aurait presque pu faire mentir les mauvaises langues puisque son retard était minime par rapport à certains.
Et puis peut-on parler de retard lorsqu’on s’incruste ?

Bref, le sérieux fut vite repris, bien qu’un regard en coin sera adressé à ses nouveaux voisins.
Oui parce que visiblement en LD, ils adorent tous les coins sombres des salles et autres piliers.
Du coup pour la discrétion cela pourrait se révéler un tantinet compliqué si ça continuait ainsi.
Mais pour l’heure Lucie ne s’en inquiéta pas plus que cela.
L’espace vital de chacun était respecté jusqu’à une nouvelle arrivée.
C’était un homme d’une trentaine d’années, qui ne trouva rien d’autre de mieux que de se planter devant elle après avoir fait un petit signe de main à on ne sait qui.
Norf ! Et comment elle fait maintenant pour zieuter ?

La Muse prit son mal en patience, tentant de se mettre sur la pointe des pieds pour regarder par-dessus son épaule au pire, mais rien n’y faisait.
Puis se dandiner tantôt à droite, tantôt à gauche, ça aurait pu avoir vite un côté comique pour les autres de la voir se tortiller ainsi, mais point pour elle.
Le ridicule ne tue pas, certes, mais y'a quand même des limites.
Alors après quelques minutes, la Blanche s’avança d’un pas pour être plus près de l’homme, bien que toujours dans son dos et toussota doucement.
Suffisamment fort pour qu’il l’entende mais pas assez pour perturber la cérémonie.
Puis d’un ton tout à fait cordial et doux…

Excusez-moi Messire, vous seriez sympathique de vous décaler d’un pas vers la droite. Je crois que ce bout de coin de salle est déjà pris par ma personne. Non pas que je ne veux pas le partager avec vous, au contraire, mais je n’arrive pas à voir par-dessus votre épaule, tout aussi impoli que cela soit.

Un sourire angélique pour finir sa phrase se dessina.
Haaan qui a dit qu’elle ne savait pas être diplomate ?
C'est qu'elle se surprendrait par moment...

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Raithuge

Raithuge était bien installé, l'épaule posé contre une colonne. Il vit Lady_Antlia entrée...Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait vu dans le duché également. L'ancienne Major des compagnies nobiliaires que Rai avait connu en tant que réserviste, semblait très fatiguée...C'était également une des figures de ce duché, bien discrètes, comme nombres d'entres eux, et qu'au final, le seigneur de la Vallouise ne connaissait que très peu.

Il refixa son attention sur la cérémonie lorsqu'il entendit un toussotement dans son dos... Surpris par ce bruit qui le dérangeait, il entendit, juste avant de se retourner une petite voix lui dire:
Excusez-moi Messire, vous seriez sympathique de vous décaler d’un pas vers la droite. Je crois que ce bout de coin de salle est déjà pris par ma personne. Non pas que je ne veux pas le partager avec vous, au contraire, mais je n’arrive pas à voir par-dessus votre épaule, tout aussi impoli que cela soit.

Le seigneur de la Vallouise se retourna et vit une petite femme, inconnue, qu'il n'avait jamais vu dans le duché, qui, en effet, devant les 6 pieds et 5 pouces de Rai, devait avoir du mal à voir la cérémonie. Pour tout dire, il ne l'avait même pas vu en se mettant à cette place... Il se trouva confus et repris sur le même ton qu'elle s'était adressée à lui :
Je vous prie de m'excuser madame.... mademoiselle peut-être..Voulez-vous que nous changions de place l'un et l'autre, ou désirez-vous vous mettre à coté de moi?

Je ne vous avais encore jamais vu dans ce duché....vous êtes nouvelle? Je me présente, Raithuge, seigneur de la Vallouise.

Rai sourit à la demoiselle et fit une place à ses cotés, soit pour qu'elle se positionne devant lui, soit pour pouvoir se mettre à ses cotés...
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Lulue

Je vous prie de m'excuser madame.... mademoiselle peut-être.. Voulez-vous que nous changions de place l'un et l'autre, ou désirez-vous vous mettre à coté de moi?

Je ne vous avais encore jamais vu dans ce duché....vous êtes nouvelle? Je me présente, Raithuge, seigneur de la Vallouise.

Sourire amusé cette fois-ci qui s’afficha sur son minois.
Décidément, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas autant fait cette mimique dans une journée.
On pourrait presque croire qu’elle y reprenait goût, la Brune.

Il parait que c’est dangereux de tourner le dos à un inconnu, on ne sait jamais ce qui pourrait lui passer par la tête.

Un petit regard espiègle ponctua sa phrase tandis qu’elle prenait place aux côtés de Raithuge.

Enchanté Messire Raithuge, je suis Lucie de Castelléo, Chevalier de l’Ordre Royal de la Dame Blanche à l’Ecu Vert. Ne vous embêtez pas avec un « Madame » ou « Mademoiselle », Lucie suffira.

Pour répondre à votre curiosité, je suis de passage pour quelque temps dans votre duché. Mais celui-ci à l’air plaisant à y vivre, qui sait ce que l’avenir me réserve… peut-être que je vais en tomber amoureuse.

Vous faites à ce point parti des murs du LD qu’aucun visage n’a l’air d’avoir de secret pour vous ?

Ben quoi? Elle aussi elle peut jouer sa curieuse.
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Raithuge

Raithuge commence à sourire à la fine réponse que Lucie venait de faire... Elle semblait maline, rusée et pleine de malice.... son regard en disait long.... Elle vint se positionner à coté de lui.

il reprit sur le même ton, de peur d’ébruiter et de déranger la cérémonie:

N'ayez crainte, ma lame n'a que très peu servi..et jamais contre une femme.... De plus, vu votre allure, vous ne semblez pas trop dangereuse pour l'assemblée!

Petit rire amusée de Rai, il reprend sa discussion pour essayer de rassasier la curiosité de Lucie:

Je connais assez bien ce duché puisque j'y suis né, et que j'ai également exercé et exerce encore quelques fonctions qui m'ont fait l'honneur de rencontrer ou travailler avec la plupart des Dauphinois reconnus...
Ce duché est sain et simple... Je l'aime depuis toujours, et je pense que si vous restez assez longtemps, je pourrais vous aider à en tomber amoureuse...

Raithuge essaie de se reconcentrer sur la cérémonie, espérant ne pas l'avoir trop perturbé..
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Leane

Léane observait la cérémonie de son coin. Elle fut surprise par la manière dont elle s'était déroulée pour Terwagne. Elle sursauta à la gifle que cette dernière reçue de Thiberian et s'en offusqua. Quoiqu'elle ait pu faire, aucune femme ne mérite ce traitement et encore moins en public. Mais elle n'ouvrit pas pour autant sa bouche ne voulant troubler l'ordre des choses.

Son père fut appeler à son tour. Elle se redressa. Elle remarqua la présence du Vicomte qu'elle salua d'un sourire. Puis son attention fut toute happée par la suite de la cérémonie.

Elle était fière de son père. Ses yeux pétillèrent. Elle avait hâte de pouvoir aller le féliciter. Elle attendrait la fin de la cérémonie pour cela.
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Kernos

Les yeux du Rouvray suivaient le déroulement de la cérémonie, avec plus d'attention car il s'agissait tout de même des honneurs faits à la femme que son coeur et son être entier aimaient... Honneurs? Bien maigre lot face à l'injustice, la bêtise et les tromperies qu'elle subissait parce qu'elle avait eu le "culot" de servir jusqu'au bout ce Duché et les valeurs qu'il incarnait autrefois, mais qui aujourd'hui semblait sombrer dans la flagornerie et la fourberie... amère récompense, pour un peu il en aurait versé des larmes de dépit, mais au lieu de ça, il serra les dents.

Un baiser puis une gifle... Oui, la trahison devait ressembler à ça... Vous mettant en confiance par quelques caresses, quelques flatteries pour vous endormir avant de se saisir de vous pour vous enfoncer sa lame dans le coeur... Prenez garde à ce charmant sourire, il cache un poignard bien aiguisé qui vous frappera sans hésiter pour peu que vous ayez la faiblesse d'aimer le bien et la justice. Le claquement le fit ciller brièvement. Cuisante marque qui viendrait orner cette peau tendre et douce pour venir lui rappeler qu'après cette repu de son sang, on désirait maintenant s'en prendre à sa chair... Vorace et avide créature que la politique.

La Lune quitta le devant de la scène pour se présenter devant Dauphiné, il continua de la suivre du regard, à défaut de pouvoir la rejoindre car son nom venait de raisonner... au suivant. Sa main quitta celle de sa fille, à laquelle il accorda un sourire songeur, avant de prendre le chemin du trône. La salle semblait s'être lentement grossie, des visages anciens y avaient pris place, des visages qu'on avait plus vu depuis longtemps et qui semblaient tout droit surgis des limbes du passé... Charles de la Croix de Bramafan, dict "Strakastre", homme qu'il connaissait de vu et de réputation, à défaut d'autre chose, qui avait formé et protégé celle qui avait fait de même avec lui-même des années auparavant... la Baronne de Grignan, autrefois Capitaine... à croire que les soldats du Lyonnais-Dauphiné bénéficiait d'une longévité à toute épreuve... Des visages jeunes aussi, tel celui du Vicomte Aramis de Saint-Priest... Présent et passé aujourd'hui réunis... et lui, à quelle époque appartenait-il à présent?

En avançant, il chercha à croiser le regard de Terwagne, comme il aurait aimé tant lui dire, mais ses lèvres restèrent closes, préférant lui ouvrir ses yeux miroir de l'âme que la parole traître et volage... Encore un pas à faire pour marcher au devant du trône, dresser ses cinq pieds et demi face à l'homme qui occupait aujourd'hui la charge de Gouverneur et devant qui il s'était agenouillé quelques jours plutôt, et pauser ses iris bruns sombres dans les siens. Cette fois-ci, cependant, sa bouche s'ouvrit pour laisser entendre sa voix.

Me voici, Votre Grâce Thiberian Baccard, Gouverneur et suzerain du Duché du Lyonnais-Dauphiné.
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Lulue

A la remarque de Raithuge, la Blanche planta ses pupilles dans les siennes.
Et avec tout le sérieux du monde, rétorqua un…

Méfiez-vous de mon allure Seigneur de la Vallouise, je pourrais vous surprendre. La mienne de lame sert très régulièrement. Vous savez ce qu’on dit, il faut se méfier de l’eau qui dort.

Elle le fusilla faussement du regard avant d’étouffer un rire pour ne pas se faire remarquer.
Puis avec tout le naturel du monde, elle reprit le fil de la conversation, presque attendrit par la façon dont il parlait de ce duché.
Autrefois aussi, la Muse tenait ce genre de discours, aujourd’hui son chez elle s’était simplement les routes du Royaumes avec tout ce que cela impliquait.

Soudainement un sourcil s’arqua.
Eh beh, il lui proposait déjà de jouer de guide.
Certains disaient qu’elle avait un charme légendaire, m’enfin là c’était un peu exagéré hein !
Lucie n’avait même pas commencé à jouer de son charme, tsss.

M’aider à en tomber amoureuse ? Vous allez un peu vite en besogne, Raithuge. Qui vous dit que j’ai envie de me coller dans les jambes, un vieux Dauphinois dans votre genre ?

Cette fois-ci c’est un air faussement offusqué qui s’afficha sur le minois du Chevalier.
Mais très vite son air espiègle refit surface de peur de vexer cet homme qu’au final elle ne connaissait que depuis 10 minutes à peine.

Je serais ravie de vous avoir pour guide. Voyons voir en combien de temps vous pouvez me rendre accroc à ce duché. Je vous souhaite bien du courage.

Un fin sourire de peste qu'elle pouvait être fendit son visage tandis que son regard se posa distraitement sur le nouveau récompensé du jour...
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Thiberian

Enfin s'avança l'homme qu'il avait jadis appelé "mentor", l'homme qu'il avait considéré comme un ami et qu'il considérait toujours comme tel malgré les divergences qui existaient aujourd'hui entre eux.
Bien sur, il avait parfois tendance à énerver Thiberian tout comme l'inverse était sans aucun doute vrai également.

Ceci dit jamais il n'avait remis en cause les compétences du soldat qu'il était et c'est en bon Capitaine qu'il avait fait son devoir en désignant les soldats méritant à son Gouverneur.
Peut être cet demande d'anoblissement par sa compagne ferait il passer un message de copinage mais il avait pourtant bel et bien demandé cette récompense pour deux de ses soldats et elle avait visiblement daigné l'écouter.
Évidemment elle devait être bien contente d'avoir une raison valable pour offrir ces terres à Kernos mais le fait est que la raison était bel et bien valable et que nul n'aurait pu dit que ce fief n'eut point été mérité depuis déjà de long mois où il aurait du le recevoir.

Il posa ses sinoples sur l'homme face à lui, puis il prit la parole comme il l'avait fait auparavant :

Kernos Rouvray, Seigneur de Glandage et Conseiller Militaire de l'Ost du Lyonnais-Dauphiné.
Au cours de votre longue carrière militaire vous avez apporté votre expertise à notre Ost et avez excellé à chaque postes que vous avez occupés.
Ceci serait déjà une raison plus que valable à mes yeux pour justifier cet octroi de terres mais votre travail au fil de toutes ces années, qu'il fut pour la diplomatie du Lyonnais-Dauphiné ou encore au sein du conseil ducal ne peux que conforter ce choix prit par le Gouverneur Méricourt et nulle opposition qu'elle quelle soit ne saurait aujourd'hui me faire prononcer d'autres mots.

Une patente fut donc rédigée à votre égard et dument votée au collège héraldique royal.
C'est donc avec un grand honneur que je vous propose donc aujourd'hui la responsabilité de la Baronnie de Mévouillon.

L'acceptez vous ?

Terwagne_mericourt

Kernos... Pour sûr on la critiquerait d'avoir rédigé patente le concernant, mais puisque dans tous les cas on la critiquerait aussi bien pour le faux que pour le vrai, elle avait finit par se décider à oser.

Cet anoblissement du "Soldat" Rouvray, elle le trouvait en son âme et conscience aussi logique et mérité que le premier et le second anoblissement qu'elle avait demandés. Le regardant s'avancer, elle se remémora tout ce qui l'avait poussée à choisir de demander récompense pour ces trois hommes, ou plutôt ces trois soldats...

Dès que le Capitaine de l'époque - Gouverneur d'aujourd'hui - avait commencé à lui parler de son droit de déposer des patentes, espérant sans doute l'influencer (?) en lui rappelant maintes et maintes fois que de toute façon tout le Duché savait d'avance qu'elle ne rédigerait que des patentes de "copinage", et que si par malheur il lui prenait l'idée de demander un quelconque anoblissement pour celui qu'elle aimait - anoblissement qu'il affirmait quoi qu'il en soit trouver lui même plus que mérité- ils auraient tous l'impression d'avoir raison, essayant même de l'en dissuader par "conseil pour son bien" comme il avait l'air de dire, du moins c'est ce dont elle avait eu l'impression, elle avait fait mine de l'écouter tenter fort maladroitement de l'influencer, se retenant de sourire en se disant qu'il était bien loin de se douter que ses choix étaient déjà faits, que ses patentes étaient déjà rédigées, et que rien ni personne jamais ne la ferait changer d'avis sur celles-ci. Ni dans un sens ni dans l'autre.

Les patentes qu'elle avait rédigées, sans même laisser le temps à qui que ce soit de tenter de l'influencer, elle avait su dès le départ que ce seraient pour des gens servant l'Ost...

Pourquoi l'Ost alors qu'elle-même n'avait jamais servi militairement le Lyonnais-Dauphiné? Parce qu'elle-même avait fait carrière dans l'Ost de son ancien Duché, qu'elle admirait les soldats plus que tout, et que si elle n'avait jamais rejoint leurs rangs dans ce Duché d'adoption c'était uniquement parce qu'en quittant l'Ost berrichon elle s'était fait la promesse de ne jamais servir au sein d'un autre. Elle avait beau ne pas faire partie des soldats Lyonnais-Dauphinois, elle avait gardé en son coeur l'amour de l'armée, mais plus encore le respect et l'admiration de ceux qui s'y consacraient.

Voila donc pourquoi elle avait tout d'abord choisi de demander un anoblissement pour une Seigneurerie à l'intention de ce Capitaine, mais sans le lui dire. Elle avait beau ne pas être politiquement parlant proche de lui, elle n'en restait pas moins convaincue qu'il donnait de son énergie sans compter depuis des mois, et que son implication n'était plus à prouver.

La seconde patente qu'elle avait rédigée concernait une demande de baronnie pour un homme duquel elle n'était absolument pas proche non plus, et qui lui aussi servait l'Ost sans jamais faillir depuis des lustres et des lustres. Un homme qui possédait une qualité manquant à bien d'autres : la modestie. Cet homme non plus n'avait pas été averti de la demande qu'elle avait déposée le concernant, et c'était donc dans le plus grand secret qu'elle avait fait des recherches sur les actes et mérites du GML, allant même jusqu'à demander à Dauphiné qui était son épouse de garder le secret sur cette patente, tout comme sur les autres.

La troisième, elle l'avait rédigée pour Kernos Rouvray, qui lui aussi servait l'Ost avec discrétion depuis des années, sans jamais s'en vanter, sans jamais en avoir espéré quelque gloire ou récompense. Lui non plus elle n'avait pas voulu qu'il sache avant ce jour, certaine qu'il aurait tout fait pour l'inciter à renoncer à déposer demande le concernant, voulant la protéger de l'interprétation qu'à coup sûr on ferrait de son choix.

Au cours de ses recherches concernant les deux derniers hommes, elle avait souvent sourit en se disant qu'ils se ressemblaient par bien des points, à commencer par leur discrétion, leur travail sur la longévité, mais aussi et surtout par leur modestie.

Une Seigneurerie, deux Baronnies... Trois militaires...

Sans doute certains tenteraient-ils de faire croire qu'ils l'avaient poussée à faire les deux premiers choix, diraient que d'elle-même jamais elle n'aurait pensé à demander récompense pour des soldats, tandis que d'autres crieraient au copinage concernant Kernos. Sans doute, oui...

Mais qu'importe ce que ces gens diraient? Il y a toujours eu des gens aimant faire croire avoir poussé d'autres à agir dans leur sens. Il y a toujours eu des gens se mentant même à eux-même en s'imaginant avoir influencé les autres, allant parfois jusqu'à le croire dur comme fer mais à tord. Il y a toujours eu des gens aimant se convaincre et surtout tenter de convaincre les autres qu'ils sont à la base de certaines choses sans même avoir un quelconque lien avec ces choses.

La vérité c'est que personne n'avait influencé celle qui aujourd'hui n'était plus rien mais avait occupé le siège de Gouverneur deux mois plus tôt. La majorité de ceux qui avaient tenté de le faire l'avaient même fait dans un sens tout à l'opposé des patentes qu'elle avait rédigées... Si elle avait écouté la moitié de ceux-ci, seuls des proches auraient été anoblis, si elle avait écouté l'autre moitié, elle n'aurait déposé aucune patente pour leur laisser à eux plus de liberté de le faire par la suite.

Que certains s'amusent aujourd'hui à croire et faire croire qu'ils étaient derrière ces choix si cela pouvait leur faire plaisir, que d'autres passent leur temps à trouver des raisons de copinage ou de bonne conscience à ces choix, qu'importe... Elle-même savait qu'il n'en était rien!

Ces choix, elle les avaient faits seule, dès le départ, en son âme et conscience, n'écoutant personne, et surtout pas ceux qui ont le don de vous faire part de leurs opinions quand vous ne leur demandez pas...
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Terwagne Méricourt - Juge à la Cour d'Appel de Paris
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Kernos

Malgré la surprise qui était sienne en cet instant, en apprenant la demande qui avait été faite pour lui par le Gouverneur précédent, par une femme dont il respectait et admirait les capacités et le courage, avec qui il avait aimé travailler et oeuvrer côte à côte durant deux mois, et bien qu'une certaine gène vint s'emparer de lui à l'écoute des qualités qu'on lui prêtait, il écouta sans ciller le Gouverneur. Sans quitter son regard, la main posée sur le pommeau de Gramr, le Rouvray hocha tout simplement la tête avant de prendre la parole pour répondre à Thiberian.

J'accepte l'honneur qui m'est fait de m'accorder le rang de Baron, et les terres de Mévouillon qui y sont liées.
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Thiberian

L'échange fut bref, bien qu'il n'eut donné que son avis et suivis le corpus en désignant au Gouverneur les soldats méritants, c'était évidemment à ce dernier seul de prendre sa décision...d'ailleurs ça faisait trois mandats qu'il donnait les même noms sans vraiment de succès...

Il regarda Kernos et ajouta :

Messire Rouvray, vous engagez-vous icelieu devant tous et devant notre Très Saint Père Aristote, à servir le Lyonnais Dauphiné et promettez-vous aide, conseil et fidelité à son Gouverneur ?

Raithuge

Le seigneur de la Vallouise dévisagea Lucie lorsqu'il entendit sortir ses mots de sa bouche....Tandis qu'en parallèle, continuait la cérémonie d'aanoblissement, et qu'après la garce, voila que suivait sa miséricrotte de compagnon, l'éternel lécheur de bottes et soumis qui l'accompagnait....Et bien, cette cérémonie était remarquable....Heureusement que l'on pouvait y faire des rencontres, même si certaines rencontres pouvaient surprendre Raithuge.

En effet, la petite Lucie avait un charisme à la fois impressionnant, un aplomb et une confiance en elle déroutante, le tout caché derrière un sourire malicieux, des yeux espiègles, une petite tête symapthique....mais l'ensemble amenait un comportement dérangeant auprès de Rai....Il ne savait que dire....

Il commença tout d'abord par mesurer ses propos qu'il allait distiller :

Votre lame a servi de nombreuses fois? pour tuer des lapins sur le bord des route je suppose? A moins que vous ne soyez une vil brigante?? Faites attention que je n'appelle la garde...

Un court instant, le seigneur de la Vallouise laissa passer un fin sourire sur ses lèvres mais garda son sérieu afin de rendre le moment encore plus solennel qu'il ne le voulait.

Puis reprenant ses mots, il dit:

De quoi, je vais vite en besogne?? Je pense que vous vous méprenez....probablement dû au fait que vous avez rencontré beaucoup peu de galant hommes ayant les us et coutumes que la noblesse de coeur conçoit. Ma proposition était purement amicale, et vous n'êtes pas la première personne à qui je propose cela...

Maintenant, je vous laisse croire ce que bon vous semble. Ma proposition était des plus simples et honnêtes.... Quand au vieux Dauphinois que vous sous entendez, il pourrait bien vous surprendre dans plus d'un tour...

Enfin, à vous de voir....

Courte pause, un regard froid, presque noir...une inspiration et il reprend:

Vous êtes bien certaine de me vouloir comme guide? Très bien, dès la fin de cérémonie, je passe à mon bureau déposer un parchemin, et ensuite, je vous emmène faire le tour du duché si vous le désirez....marché conclu?

Il lui tend la main afin de conclure ou non ce contrat avec la blanche demoiselle....
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Lulue

Amusée… pour ceux qui avaient encore des doutes, ça oui elle l’était, bien que son visage restait impassible par moment.
Les tentatives du seigneur pour l’impressionner glissaient sur elle comme l’eau le faisait sur la peau.
Même ce Roy qu’elle servait depuis toute une vie n’avait jamais réussi à l’émouvoir plus que cela lors de ces apparitions pour motiver ses troupes à l’aube d’une grande bataille.
C’était un de ses défauts, une seule personne l’avait « soufflé » sur toutes celles que la Blanche avait croisées.
Dans sa jeunesse cela avait d’ailleurs provoqué des situations plutôt incongrues.

Tuer des lapins ? Les pauvres bêtes, laissez-les donc là où elles sont. Puis vous ne m’avez pas écouté. Je suis Chevalier. Et jusqu’à preuve du contraire on ne le devient pas en tenant un salon de thé ! Bien qu’en de rares occasions ma lame fut offensive, elle a malheureusement croisé bon nombre de brigands et autres marionnettes guerrières servant fidèlement des assoiffés du pouvoir.

Instantanément la Brune se referma dans sa coquille bien qu’elle ne laissait rien paraitre.
Malgré l’expérience, une part d’elle ne s’était jamais habituée à la barbarie des fers croisés... Tout ça pour quoi au final ?
Pour une simple lubie d’une poignée d’hommes trop égoïstes et incapables d’aller eux-mêmes en première ligne d’un champ de bataille.

La voix de Raithuge se fit à nouveau entendre et la tira de ses réflexions, l’esprit de la Muse s’étant envolé bien loin soudainement.
Le regard de l'homme fut soutenu par celui d’ébène de Lucie, ne trahissant rien de ce qu'elle pouvait penser, cette fois-ci.

Je ne sais point ce que vous avez en tête, mais visiblement nous ne mettons pas la même interprétation que j’aurais pu faire derrière le mot besogne. Je ne doutais point que la proposition était simplement amicale et ne faisait que vous taquiner. Maintenant je vous saurais gré de ne point trop juger hâtivement de ce dont a été fait ou pas ma vie, et des personnes que j’y ai croisé. Sauf erreur de ma part, je ne crois pas m’avoir permis de le faire avec vous.

Un coup d’œil à ce qui se passait au-devant avant de reprendre…

Je suis, au risque de vous surprendre, une femme de parole. J’ai accepté volontiers que vous me serviez de guide, je ne compte donc pas revenir sur ma décision.

Elle glissa doucement sa main vers celle qui était tendue, laissant ses doigts fins l’entourer pour sceller définitivement le contrat.
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Kernos

Nouvelle inclinaison de tête de la part du Rouvray. Servir le Lyonnais-Dauphiné, voilà quelque chose qu'il connaissait bien pour le faire depuis de nombreuses années déjà, cela avait été pendant un temps sa seule raison d'être quand sa famille lui avait été arrachée par la maladie, puis quand l'amour l'avait quitté avant qu'un nouveau lui soit insufflé et embrase son âme... Une vie de service... quinze années d'une existence d'homme, cela représentait beaucoup, et du haut de ses trente-cinq automnes, Kernos constata qu'on aurait pu dire de lui qu'il avait mené une vie de serviteur. Quoi de plus vrai et de plus honorable? Un noble n'est ni plus ni moins qu'un domestique bien payé par son seigneur pour travailler dans sa maison, on lui donne rente et nourriture contre ses bras et sa tête, et en plus, le serviteur profite du prestige de sa mesnie, car oui, il est souvent bien accepté que travailler pour une riche et honorable famille que de servir une lignée méprisable et fauchée... mais les avis des biens pensants, ou s'estimant y appartenir, n'étaient bien souvent que tranches de fumier recouvertes de confiture pour en masquer le goût et l'odeur avant de la servir aux affamés de vaine gloriole qui pullulaient ces derniers temps en Cour ducale.

Fidélité... Aide ... Conseil... trois mots dont les enveloppes littéraires avaient bien du mal à en contenir le sens profond et véritable, toute la richesse qui en découlait, mais dont les cuistres et les sots imbus de leur propre valeur - et le cours actuels de l'estime de soi étant en pleine inflation, autant dire que cela ne valait pas tripette - aimaient à brandir et à mettre en bouche dans cette version abastardie. Fidélité à son seigneur, plus qu'un serment solennel il s'agissait d'une réalité vivante à laquelle il était dur de parvenir et de s'y tenir, car la fidélité n'est rien d'autre et de moins que la foi elle-même. Croire en l'autre, en ses paroles, en ses promesses et en ses gestes, se donner coeur et âme à cette croyance pour recevoir le même engagement en échange... ta foi contre ma foi, ton sang contre mon sang, telle en était l'essence. Flamme fragile que la fidélité, il en faut bien peu pour l'éteindre et plonger son coeur dans les ténèbres de la trahison, et sans cesse on se doit de l'entretenir pour qu'elle puisse continuer d'illuminer les âmes de ceux qui se sont jurés fidélité... car les âmes fidèles ne sont jamais seules, elles vont au moins par paire, car on n'a point de foi à tenir quand on est seul à s'engager. La fidélité appelle la réciprocité, tout comme l'aide ou le conseil, car on ne peut soutenir véritablement que celui qui en éprouve le besoin, tout comme on ne peut que conseiller que celui qui y disposer à vous entendre.

Kernos avait trop entendu de serment faux, de mots appris par coeur et recrachés avec si peu de conviction, acceptés comme vérités, et vu tant de gens d'honneur et de gestes bouleversant de sincérité hués et traînés dans la fange, pour ignorer la valeur véritable des paroles qu'on lui demandait de prononcer à voix haute... il en avait d'ailleurs payé le prix fort et ce à plusieurs reprises. Les mots comme les écus s'usent à force de servir, de passer de mains en mains, leur apparence changent peu, si ce n'est les visages qu'on y fait figurer tout comme les personnes à qui on les répète, mais leur valeur, elle, connaissent de nombreux tourments: dévaluation, falsification, surestimation, etc... L'argent et les serments ont la valeur qu'on veut bien lui donner, tout et rien à la fois, il suffisait d'y croire avec passion et force pour qu'elle devienne la plus grande richesse que puisse recevoir un être en ce monde et celui d'après, et d'en n'avoir cure pour en faire une chose creuse, mensongère, dénaturée qui vaut moins qu'un pet de sauterelle.

Le brun continua à se mêler au vert, tandis que la voix du Rouvray se fit entendre à nouveau.

Moi, Kernos Rouvray, m'engage à servir la Couronne du Lyonnais-Dauphiné, à donner ma fidélité, ainsi que mon bras et mon esprit au Gouverneur légitime de cette terre qui m'a accueilli en son sein et élevée durant toutes ces années, afin de lui apporter aide et conseil en tout temps et en tout lieu.

J'en prends pour témoins le Très-Haut, notre Père et Seigneur à tous, Aristote Son prophète et Christos Son messie, ainsi que saint Georges de Lydda notre patron, et cette assemblée terrestre ici présente.
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Raithuge

Stoique! Froide! mais à la fois chaleureuse et taquine! Comment pouvait-elle changer d'humeur, prendre ou reduire la distance, en moins de temps qu'il ne faut pour le penser? Le comportement de la chevalière surprenait toujours autant le seigneur de la Vallouise...qui ne laissait pas paraître sur son visage cette surprise, ou, tout du moins, évitait de trop le montrer...

La cérémonie continuait de se dérouler et Raithuge la suivait d'un oeil distrait....il se reconcentra sur les mots qu'il venait d'entendre, afin de bien les comprendre!
Il émit un grognement lorsqu'elle lui expliqua son passé de guerrière car lui, qui détestait la guerre et les combats, qui n'avait que patrouiller pour la surveillance de son duché dans les compagnies nobiliaires, qu'il avait blessé et tuer deux brigands lors d'une de ces premières patrouilles, qui ne sortait depuis sa lame, que pour jurer fidélité ou sceller un accord, ne pouvait apprécier ce sujet de conversation.

Grmlfff.... Vous avez combattu nombres de brigands et soldats dans votre vie lors de vos sorties chevaleresques alors? Et bien, me voila au coté d'une guerrière...et d'une sacré trempe. Mais, pardonnez moi de ne pas exhulter à ces récits épiques, je n'approuve pas le combat entre hommes. Je pense qu'il y a toujours une autre solution que celle de croiser le fer.. Même si je l'ai déja fait dans le passé et que je le referais sans hésiter si la vie et la cause en dépendait..

Un regard qui fuse vers les colonnades...loin... haut... perdu dans l'immensité de ses pensées et de ses souvenirs à l'évocation de tout cela..Une pensée triste pour son frère et sa soeur, valeureux combattant du duché, au trépas depuis déjà quelques années de trop....
Pour revenir sur le sujet de la conversation et ne pas se laisser envahir par une trop grande nostalgie, il reprend d'un ton un peu plus guilleret envers Lucie et dit:
Il est probable en effet que j'ai interprété le terme besogne par unt erme bien différent du votre. Mais que voulez-vous, c'est la joie d'user de synonymes et d'usité un langage aussi fertile et riche que le françois.
Je m'excuse pour vous avoir jugé trop rapidement car vous, vous ne vous êtes pas permis de faire des suppositions et tirer des conclusions hatives sur ma personne...Mais, peut-être parce que je suis un grand mystère pour vous??

Large sourire ironique sur le visage de Rai qui continue de jouer le sérieux, ne voulant défailler de rire devant Lucie avec qui il commence à trouver la discussion intéressante, et qui le diverti de ses mauvaises pensées du moment.

Un contact, une main douce mais ferme vient se glisser dans sa main tendue.. Un pacte se scelle, une promesse à tenir pour l'un, plusieurs découvertes et péripéties à venir pour l'autre, une confiance naissante qui sait?

Le sourire ironique se transforme par un sourire bienveillant, un eptit grognement pour la forme, il n'était pas surnommer l'ours grognon pour rien, et Rai reprend:
Et bien ma chère, je crois que nous allons devoir partager quelques moments encore ensemble.... Pourrez-vous supporter ma présence aussi longtemps? Je l'ignore....
Mais je vois que vous etes femme de parole, et j'en suis ravi!

Pour plus de facilité, je vous invite à m'appeler Rai, c'est le petit nom que me donne mes amis, et c'est plus rapide pour parler!

Je ne sais où vous logez pour le moment, mais si vous le désirez, nous pourrons déposez une partie de vos affaires à Vallouise, dans les montagnes où je réside... et je pourrais également, vous faire gouter notre meilleur clairette, base de toute initiation à la culture et au terroir dauphinois!
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Thiberian

Là encore, la réponse ne se fit pas tarder.
Kernos semblait des plus étranges mais quoi de plus normal vu les temps qui courraient ? Thib ne pu s'empêcher un élan de compassion...quoi qu'on en dise, il n'aimerait pas qu'on s'en prenne à la femme qu'il aime de la manière dont l'acharnement tombait sur Terwagne, qu'il soit justifié ou non.
L'amour ne demande ni n'attends nulle justifications, il se joue de l'intelligence et de la logique avec aisance et il n'est pourtant pas un sentiment idiot...

Il répondit simplement :

Seigneur Kernos, j'entends donc et accepte votre allégeance et vous assure à mon tour justice, protection et subsistance pour vos terres de Glandage mais également de Mévouillou que j'ai l'honneur de vous octroyer en ce jour.

Seigneur vous entriez dans cette salle ce jour, Baron vous en ressortirez !

Veuillez vous rendre auprès de Dauphiné afin de recevoir votre contreseign je vous prie.

Le moment de silence qu'il laissait à chaque fois s'éternisa un peu alors qu'il en profitait pour respirer un peu, puis il se redressa et s'écria d'une vois impérieuse :

Vicomte de Gaudemar, veuillez vous approcher je vous prie !

Leane

Son père ... Baron? Mais... Pourquoi ne lui avait il rien dit? Léane était surprise, heureuse et encore plus fière de son père qu'elle ne l'était avant. Elle savait que si une personne était anoblie c'était qu'elle l'avait mérité en accomplissant des devoirs envers le Duché.

Elle récapitulait dans sa tête de jeune demoiselle : Je suis la fille d'un baron. Et pas n'importe lequel, celui de Mévouillou. Mais où donc se trouvent ces terres?

Un sourire se dessinait sur ses lèvres. Ses yeux pétillèrent. Elle avait joint les mains et les avait ramenées à sa poitrine au niveau de son coeur.

Elle se décida, après une longue hésitation, à se lever discrètement. Et, dans un froufrou de tissu, elle s'approcha discrètement de son père qui avait rejoind Terwagne. Elle lui prit les mains dans les siennes et lui déposa un baiser sur sa joue.

Oui, Léane était fière de son père, seigneur de Glandage et baron de Mévouillou.
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Lulue

Un nounours… ça grogne, ça râle mais ça a la main sur le cœur.
Voilà dans quelle catégorie la Blanche avait instinctivement placé le Seigneur de la Vallouise.
L’avenir lui dirait si elle faisait fausse route, mais pour l’instant, il lui donnait plutôt raison.
Elle ne put s’empêcher de sourire à la remarque du Dauphinois, avant de reprendre ce visage impassible qui la caractérisait souvent lorsqu’on ne la connaissait pas.

Guerrière d’une sacrée trempe, je ne sais pas. Au final je ne suis qu’un pantin, parfois un bras armé, cherchant un idéal tout en sachant pertinemment qu’il n’existe pas. Mais qui s’emploie chaque jour à honorer le serment qu’elle a prêté. On pourrait presque dire que c’est naïf et ridicule. Qu’il y a aussi une part d’inconscience à participer à des guerres qui ne sont pas siennes, ne croyez-vous pas ?

Ses pupilles fixaient le vide comme pour respecter la réaction que serait-celle de son interlocuteur.
Elle garda d’ailleurs le silence quelques instant.
Les choses étaient en réalité bien plus compliquées qu’elle ne voulait bien le dire.
Et puis, combien de fois les Ordres de Chevalerie avaient fait pencher la balance en la faveur du duché défendu même si bien souvent ceux-ci se révélaient vite ingrats, ne supportant pas cette indépendance qu’ils avaient même pendant les missions.
Son visage se ferma davantage sous certaines pensées avant de secouer imperceptiblement la tête pour se reconcentrer et surtout ne pas se trahir trop longtemps…

Et puis, cette autre solution dont vous parlez, serait-ce la diplomatie ? Toute guerre commence par cette discipline et s’achève aussi grâce à elle, il est vrai. Mais sincèrement, même si dans le fond je suis d’accord avec vous, je trouve que cela peut être encore plus tranchant que la lame d’une épée. Les ronds de jambes par devant pour mieux poignarder l’autre dans le dos, très peu pour moi. Je trouve ça même très lâche pour ceux qui en font leur spécialité. Après je ne dis pas que tous les diplomates se valent, qu’on soit bien d’accord ! Mais voyez-vous, pour moi la diplomatie, c’est comme la noblesse. Bon nombre de nobles se font moralisateurs, se croient quelqu’un parce qu’ils ont des terres et prennent la roture de haut alors qu’ils ne sont pas fichus en réalité d’avoir un brin de distinction et de savoir vivre. Le paraitre et autre faux semblant sont dangereux, rien ne vaut la franchise.

Ses sourcils s’étaient légèrement arqués sans que le Chevalier ne s’en rende vraiment compte.
Elle et sa manie d’être entière même dans ses réactions… tsss.
Sans attendre, Lucie reprit contenance et décida de rebondir sur une semi question de Raithuge.

Vous un grand mystère ? Mouarf, je laisse simplement ceux qui croisent ma route me dévoiler d’eux ce que bon leur semble. Juger autrui est une perte de temps, et nous fait passer à côté de belles rencontres pour des préjugés parfois stupides.

Un sourire se fit à nouveau voir.
C’est qu’il commençait à lui être vraiment très sympathique cet homme-là.
Et puis, il lui avait permis de redécouvrir un jeu qu’elle adorait particulièrement alors forcément, cela commençait à créer des liens.

Et bien Rai, maintenant vous me proposez carrément de m’installer en parti chez vous ? De mieux en mieux !

La Brune laissa un petit rire silencieux filer entre ses lèvres mais reprit presque instantanément la parole pour calmer celui-ci.

Cependant je vous remercie de votre proposition. Mais je ne veux point abuser, ni que vous vous sentiez obligé de quoi que ce soit. Une auberge m’ira très bien. Et puis, c’est vous qui risquez de ne plus me supporter après. Déjà que j'ai l'impression que vous vous faites une sacrée image de moi. Je dois vous paraitre... déconcertante, peut-être?

Sourire complice à son attention.
La phrase était à peine terminée qu’arriva enfin LA réponse qu’elle avait désespérément attendu, bien que le temps fut moins long grâce à un certain bougon de seigneur.
Elle reporta alors quasi pleinement son attention sur le devant de la salle, non sans ignorer Rai, pour qui elle restait réceptive.
Ben oui, elle a du savoir vivre quand même, tsss.
Et puis d'abord... Silence, on tourne…
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Kernos

Léger sourire sur les lèvres du nouveau Baron du Lyonnais-Dauphiné. Carthographe à ses heures, ancien aide de la Hérauderie dauphinoise, Kernos avait étudié longuement l'histoire et la géographie du Duché, et la légère écorchure au nom de son nouveau fief ne passa pas inaperçu à ses oreilles, sans doute l'émotion ou la fatigue avait parlé à la place du Gouverneur, transformant Mévouillon en Mévouillou... Le Rouvray s'inclina avant d'obtempérer à la demande du Gouverneur.

Merci, Votre Grâce, je vais donc me retirer auprès de Dauphiné avant d'aller visiter mes terres de Mévouillon.

Il se détourna donc du trône après avoir effectuer deux pas à reculons par respect pour son suzerain, pour rejoindre Nynaève et recevoir le contreseing confirmant l'octroi et la dignité qu'on venait de lui remettre. Arrivait devant la Vicomtesse, sa fille l'avait rejoint pour glisser sa main dans la sienne et déposer un baiser sur sa joue. Si Kernos n'avait point fait montre de beaucoup d'émotion par pudeur, les lèvres de son enfant effacèrent le masque solennel et froid qu'il avait revêtu, alors qui serra ses doigts autour des siens et répondit à son baiser par un autre sur son front. Puis il salua le Héraut et attendit.
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Geronimo2751

Le GMl regarda derrière lui et lança un regard noir aux pipelettes qui n'arrêtaient pas de piailler !!
Il ne se dérida pas en découvrant que sa fauconnière avait débarquer d'on ne sait ou en douce sans le prévenir de sa venue en LD.
Est ce que lui avait dragouillé sa voisine lors de l'ennoblissement de Raith ? Non, bon alors ?!?
Comment ça gérault était rabat-joie et un peu tatillon sur les traditions ...

Pendant l'exécution du regard le gouverneur en fini avec Kernos et l'appela à se présenter devant lui. Il laissa les deux larrons ...

Le Vicomte, comme venait de l'appeler le gouverneur, s'approcha de ce dernier.
Son regard vagabonda sur les formes généreuses de Dauphiné et gare à celui qui ferait de même. Ses yeux se reportèrent finalement sur le gouverneur avant de baisser la tête et de s'agenouiller devant le gouverneur.
Sa main gauche sur sa garde pour éviter que son épée ne frappe le sol et son poing droit sur le cœur en guise de Salut.

Gouverneur.
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Pour ma patate

Raithuge

Raithuge écouta attentivement les paroles de Lucie alors que la cérémonie continuait de se dérouler que l'on allait enfin avoir un anoblissement d'interêt puisqu'il s'agissait de son vieil ami Gero, le fameux Grand maistre des lances du Lyonnais Dauphiné. Ce bon vieux Géro, ils en avaient fait de la route ensemble dans leur jeunesse...et puis Géro s'était mis au coté de Nyna, il ya deja quelques années, évènement qui date d'hier encore dans la tête de Rai car ce n'était pas tout les jours que deux de vos amis chers s'unissent! TOut en observant la cérémonie, essuyant un regard noir de Géro qui amusa Rai, il reprit à la suite de Lucie la première réponse qu'elle attendait de lui, tout en gardant les yeux sur le GML.

Je suis d'accord sur le fait qu'il y a une grande part d'inconscience à déclarer la guerre... Mais lorsque l'on vous attaque pour vous voler vos terres, vous êtes hélas, bien obligé de prendre le fer, et de le croiser, pour simplement défendre vos biens et votre vie. La guerre est ridicule, mais l'origine de celle-ci vient souvent de la part d'un chef orgueilleux, venal,et surtout totalement déraisonné, qui emmène ses hommes à la mort. Des hommes qui ont juré fidélité et qui tiennent leur serment...même si la cause n'est pas juste!

Courte pause...les mots que vient de prononcer le seigneur de la Vallouise sont lourds de sens dans son passé, mais aussi dans le comportement de certaines personnes au quotidien...Son regard qui suit la cérémonie, plonge quelques courts instants dans le regard du chevalier, regard sombre et profond..

La diplomatie est un moyen en effet de contourner la guerre, d'en être la cause et de la clore. Mais, je ne pense pas que la fourberie dont vous parlez et qui use de la diplomatie pour arriver à ses fins, qui n'est que manipulation et tromperie, qui amène la guerre, et qui amène les ennuis, ne peut être appeller Diplomatie.. La diplomatie n'est que l'outil d'instrumentation de ces basses manoeuvres...tout comme une femme se servirait de son charme pour arriver à ses fins..la charme n'est que l'outil, le charme n'est pas en soi une chose à caractère désagréable, vous comprenez?

Large sourire sur les lèvres, aparté et comparaison qui s'y prêtait bien, Raithuge avait envie de taquiner un peu plus la demoiselle qui n'héistait pas à le taquiner également... Un jeu de coup pour coup s'installait entre eux, et il fallait bien avouer que cela amusait beaucoup le seigneur de la Vallouise, le distrayait, et le tout, fort agréablement.
Sur le même air taquin et faussement vexé, il reprit:

Je pense que vous avez fort bien raison sur le fait qu'il ne faut pas se laisser influencer par des préjugés stupides en jugaent les personnes sans les connaitres... Sinon, nous n'aurions commencé à discuter du fait que vous m'avais pris pour un gros goujat qui s'est figé devant vous et vous empêchait de voir la cérémonie, et moi, pour une petite impolie qui n'hésite pas à faire du bruit avec ses raclements de gorge rauques alors que des personnes sont en train de jurer fidélité à notre duché.... En effet, il ne vaut mieux pas juger avant de connaitre!!

Regard de chaleureux, filet de sourire sur les lèvres, puis suivi d'un regard de stupeur par les mots que la brune lâche soudain... comment pouvait-elle penser cela? Elle faisait parfois fausse route...Et pourtant, elle n'était pas blonde, même si elle n'en restait pas moins femme. Le seigneur de la Vallouise dû reprendre et dire:
Le domaine de Vallouise étant modestement plus grand qu'une chambre d'auberge, je me suis dit que vous préfereriez peut-être y laisser quelques affaires dans une chambre d'amis au lieu de tout avoir sur le dos pour la visite du duché, vous comprenez?

Et je puis vous assurer que je n'aurais aucune difficulté à vous supporter..bien que vous soyez aussi étrange et pleine de mystères...Déconcertant?? Ai-je l'air déconcerté?
Il est de réputation que je suis souvent la personne difficile à supporter du fait de mes grognements répétitifs...On verra si vous n'aurez point de mal à les supporter...

GRMLFFFFF

Toujours aussi taquin, il gratifia sa fin de phrase par un grognement assez virulent, tout en regardant la cérémonie continuée...mais en gardant un coin d'oeil sur Lucie afin de voir comment elle allait réagir à ses derniers mots...
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Thiberian

Le meilleur pour la fin comme on dit...Non pas qu'il sous-estimait l'importance des précédents anoblissements mais c'est surtout qu'il avait longuement galéré pour que le travail du GML soit reconnu, il avait eu la chance de servir sous un Gouverneur qui comptait également récompenser l'homme de confiance du LD.
Bien sur, il ne pensait pas forcement avoir influencé le choix du Gouverneur, il avait simplement suivi le corpus et désigné les soldats méritant, le reste était au bon vouloir du régnant, toutefois si le Gouverneur y songeait la proposition de son Capitaine du la conforter dans son choix sans nul doutes.

Il planta ses sinoples dans les yeux de l'officier et reprit de sa voix de stentor :

Vicomte Gerault de Gaudemar, Grand Maistre des Lances de l'Ost du Lyonnais-Dauphiné.
Vos mérites sont trop nombreux pour être cités en intégralité et alors même que je connais nombre de charge que vous exercez dans l'ombre, il s'est avéré que j'étais loin de tout savoir.

Je me contenterais donc de citer certaines choses qui auront aidé ce duché et qui auront marqué le Capitaine que j'étais alors.
Vous avez contribué et le faites encore aujourd'hui à la rénovation de notre douane pour en faire l'une des plus efficace du Royaume, si ce n'est plus efficace.
Vous faites preuve d'une rigueur, d'une constances, d'une assiduité sans failles dans vos devoirs de Grand Maistre des Lances même si nous ne sommes pas toujours d'accord quant à vos prérogatives et vous avez admirablement géré la mise en place stratégique lorsque nous voulions prêter assistance aux troupes Royales lors du conflit contre le Ponant.

Je n'oublierais pas non plus de citer ce que personne ne peux voir, comme le fait que nous vous devons les remboursements partiels du Ban de Bretagne que la Couronne, notre suzeraine, nous à maintenant versés.

Tout comme je n'oublierais personnellement pas l'assistance que vous avez apporté à ce conseil au sujet des mines grâce votre grande expertise d'Intendant Royal es Mines et vos conseils qui nous auront permis de relever substantiellement la barre économique de ce duché.
La Champagne ne tari pas d'éloges sur vos compétences en la matière et je ne peux que lui donner raison !

Le Gouverneur Terwagne Méricourt, à donc fait une demande vous concernant au collège héraldique de France et celui ci à voté en conséquences.
En ce jour, j'ai l'insigne honneur de vous proposer l'élévation de vos terres de "Le Glaizil" au titre de Baronnie.

L'acceptez vous ?

Le regard du Gouverneur n'avais pas dévié de sa trajectoire et ses yeux semblèrent passer du vert émeraude au gris acier lorsque la question avait été posée...

Lulue

Un regard qui les fusillaient et qu’elle connaissait bien.
Ainsi donc il avait capté sa présence.
La Fauconnière avait déjà remarqué qu’il avait des yeux partout m’enfin quand même !
Elle lui adressa un sourire parce que quoi qu’il puisse penser, les deux pipelettes avaient été malgré tout d’une discrétion remarquable.
Preuve en était, leurs voisins n’avaient même pas prit part d’une façon ou d’une autre à la discussion.
Comme à son habitude, son intervention devant le gouverneur fut très succincte, l’essentiel ayant été dit en un seul mot.
Ce que ça avait le don de l’énerver parfois !

Et puis, un frisson lui parcourra l’échine lorsque leurs regards se croisèrent quelques instants.
Serait-ce possible que Raithuge ait compris ce qu’elle sous entendait à demi-mots ? Ou avaient-ils un petit bout de passé en commun ?
Ce n’était pas le moment et encore moins le lieu pour lui poser la question.
Mais il venait de réveiller en elle, ce qu’elle essayait d’oublier avec ce séjour ici.
Le Chevalier lui adressa à nouveau un léger sourire avant de porter ses pupilles sur Gérault.

Cependant, elle l’écoutait le seigneur de la Vallouise, prenant note de chaque mot qu’il employait, que celui-ci fut taquin ou sérieux.
Le petit jeu dans lequel ils glissaient consciemment malgré leur récente rencontre, continuait à l’amuser.
Cela faisait vraiment longtemps que Lucie n’avait pas rencontré quelqu’un avec qui c’était au final si simple.
Pas de promesse, pas de belles paroles, pas d’envie particulière.
Juste le plaisir de partager le moment présent, même si demain chacun retournera probablement à ses occupations sans vouloir créer quelque lien que ce soit.
A moins que cela fusse le début d’une amitié, mais ça, seul l’avenir pourra le dire dans quelques temps…

Un nouveau sourire amusé se dessina lorsque Rai lui parla de ses grognements.
S’il savait…
Sa filleule le faisait régulièrement sans parler d’une Blanche qui fut à une époque Dauphinoise.
Et la Brune supportait très bien cela.
Au pire pour faire perdre cette mauvaise habitude à Davia, elle lui collait gentiment une tape derrière la tête.
Et c’était drôlement efficace !
M’enfin, elle ne se permettrait pas de le faire avec lui.

Et bien je crois que nous avons chacun un défi à relever. Le vôtre est de me faire tomber amoureuse de ce duché, le mien de vous supporter ainsi que vos grognements.

Par contre je vous préviens déjà que lorsque mon vilain Chef aura accepté ses nouvelles terres, il est fort probable que je m’éclipse avant qu’il aille récupérer le contreseign auprès de son épouse.

Ténébreuse et une femme de l’ombre… C’est ce qu’elle était aussi.
Et malgré la conversation plaisante, elle ne l’oubliait pas.
Elle était venue pour tenir une promesse.
Celle-ci étant faite, il n'était guère nécessaire qu'elle traine davantage et plus que de raison dans l'entourage du Grand Fauconnier.
Par conséquent, elle comptait bien disparaitre comme elle était venue... sans prévenir.
Comme dirait l’autre… chassez le naturel, il revient au galop.
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Terwagne_mericourt

Le troisième de ses souhaits de Gouverneur venait d'être réalisé, et dans quelques minutes il en serait de même du second de ceux-ci. Ses yeux quittèrent la silhouette du Rouvray pour se poser un instant sur l'homme qui à présent se trouvait devant le Gouverneur actuel... Sans doute n'échangerait-elle jamais avec lui d'autres mots que ceux qu'ils avaient échangés au Conseil de guerre ou encore dans le bureau du Commissaire aux mines il y avait à présent plusieurs semaines, voir mois, mais il n'en restait pas moins vrai que malgré tout ce qui pouvait les séparer, tout ce qui faisait d'eux des étrangers, il était sans aucun doute un des hommes qu'elle respectait et admirait le plus en ce Duché, peut-être simplement parce que lui ne cherchait pas à se faire admirer.

Etrangement, à cet instant elle ne pensa à aucune de leurs rencontres au détour d'une des salles du Castel de Pierre-Scize, à aucun des évènements ou décisions dont ils avaient eu à discuter au sein du Conseil, à aucune rencontre politique, économique, militaire... Non, ce dont elle se souvint brusquement, sans trop comprendre pourquoi, ce fut d'une lettre privée qu'il lui avait écrite en réponse à une demande privée qu'elle lui avait faite très peu de temps après son arrivée en Lyonnais-Dauphiné. Une demande à laquelle il avait répondu par la négative, et elle avait fort bien compris pourquoi, mais à laquelle il avait répondu malgré tout, avec beaucoup de politesse, beaucoup de sensibilité aussi... Une lettre humaine, de cette humanité qui semble quelques fois avoir disparu chez la majorité des gens que vous croisez.

Son regard se posa ensuite brièvement sur Dauphiné, qu'elle aurait voulu remercier d'avoir gardé le silence sur la patente qu'elle lui avait transmise concernant son époux, ainsi que sur les deux autres. Ils formaient un joli couple, tous les deux.

Plus que quelques minutes, plus qu'une patente à voir se matérialiser après celle-ci, et chacune des choses qu'elle avait souhaitées durant son mandat de Gouverneur serait faite. L'Ost aurait été mis à l'honneur pour quelques instants au moins. Elle pourrait s'en aller.

S'en aller... Retrouver le silence et la nuit, quitter cette lumière qui l'aveuglait, quitter ce froid qui lui semblait venir autant du dehors que d'elle-même. Que ferait-elle ensuite? Elle écouterait le vent, se demandant encore et encore si elle allait le suivre et le laisser l'emporter comme il emportait les feuilles mortes, ou si même son murmure à lui lui semblait devenu étranger. Alors, elle prendrait sa flûte, la regarderait longuement, se retenant d'essayer d'y faire naître une note, de peur de se rendre compte qu'elle était bel et bien à bout de souffle.

Inconsciemment, elle ouvrit les lèvres, dans cette attitude de ceux qui espèrent le second souffle mais n'y croient pas vraiment.
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Terwagne Méricourt - Juge à la Cour d'Appel de Paris
Présidente du Comité des fêtes ducales du Lyonnais-Dauphiné.
[Bannière en chantier] [HRP : Ryllas... Sniffff...]

Geronimo2751

Pour ma patate

Raithuge

Lulue

Thiberian

Geronimo2751

Pour ma patate

Nynaeve87

Citation:

Raithuge

Lulue

Thiberian

Raithuge

Lulue

Raithuge

Geronimo2751

Pour ma patate

Thiberian

Lulue

Raithuge

La blanche continua de glisser sa réponse dans le creux de l'oreille de Rai, qui sourit lorsqu'elle lui parla de l'us qui venait de s'échanger entre la gouverneur et la garce....mais elle eut juste le temps de finir sa phrase qu'une autre réponse se fit entendre..

Raithuge écouta les réponses su gouverneur qui le firent bien sourire également puisque celui-ci pensait avoir réussi à mettre un peu pression sur le seigneur de la Vallouise.. cela l'amusa fort bien et le laissa se dépétrer de sa situation dans laquelle il devait répondre avec Lucie.

Puis, avant que Rai ne pu lui répondre, elle répondit à Thiberian avec son air de jeune femme sure d'elle et dans son droit, glissant même la taquinerie jusqu'à parler d'une cérémonie future où elle y assisterait...

Cette fois-ci, n'attendant pas la réponse du gouverneur, Rai reprit à voix haute:
Pour ma part, gouverneur, si vous permettez, je vais quitter cette cérémonie comme il se doit, j'ai un parcours à organiser pour la visite de cette demoiselle... Je vais donc vous laisser clore cette cérémonie dans un calme un peu plus assuré.

Son sourire malicieux sur les lèvres, il détourne son regard du gouverneur pour se pencher sur Lucie.... Ses yeux se posent sur elle, il tient également un peu plus fort sa main et lui murmure:
Je me ferais un grand plaisir de t'expliquer les coutumes du duché lors de notre promenade...Par contre, je vais vous laisser rejoindre votre chef...Merci pour cette sympathique conversation

Puis, pris d'une envie folle, il lui bise la joue..lui lache la main, et file vers la sortie, sans oublier de lui faire un large sourire, agrémenté d'un clin d'oeil..
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Nynaeve87

Nyna tripotait donc le contreseing qu’elle devrait remettre à son époux dans quelques instants, lorsqu’à son tour il aurait prêté serment. Vicomte, Baron, seigneur, leur signature n’en finirait plus…heureusement que ses amis proche continuaient à l’appeler simplement Nyna.

Un instant elle regarda le gouverneur. Elle le connaissait bien le Thibérian, certainement l’homme du duché avec lequel elle se disputait régulièrement, à croire qu’il avait trouvé le ressort qui la faisait à chaque fois sortir de ses gongs… pourtant pas si facile… avec l’âge elle avait pris la mesure des choses et s’enflammait bien plus calmement qu’auparavant. Bref, elle l’observait avec un demi sourire plutôt fière de se qu’il réalisait pour le duché et de la maturité dont il faisait preuve le plus souvent… oui le plus souvent… pas tout le temps… évidemment car sinon plus de sujets de disputes et plus de réconciliations… triste quoi…

Suivant le fil de ses pensées, son doux regard brun se posa sur l’homme à genoux devant lui une main sur le cœur. Il faisait parti d’elle, elle faisait parti de lui. Il était son époux, son amant, son ami et le père de son enfant. Doucement, de l’index elle caressa le dessin du blason du Glaizil, ce créquier qui symbolisait un cerisier sauvage arraché, cet arbre à 7 branches qui n’avaient pu être posées ainsi au hasard. Par Aristote, que sa pensée était difficile à suivre tant et si bien qu’il fut bientôt devant elle, les yeux brillants, la bouche en cœur attendant un baiser…

Se levant elle sourit et le laissa attendre là, lèvres en avant, le fixant l’œil remplit de malice qui silencieux semblait lui dire… héhé… t’attends quoi…
Ce qui passa dans ses yeux à lui faillit la faire rire, un éclair d’impatience… qu’il était soupe au lait…

Alors, cédant à sa propre envie, elle posa doucement ses lèvres sur les siennes…

Félicitation, messire Baron…

Citation:

A tous présent et advenir salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Dame Terwagne Méricourt, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, quant à l'élévation en baronnie de la seigneurie se trouvant sur les terres du Lyonnais-Dauphiné Sise au fief nommé Le Glaizil, à Messire Gérault de Gaudemar, dict Géronimo2751.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte baronnie est D'or un créquier de gueules , soit, après dessin

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques.

Faict le Vingt-Septième jour du mois d'Octobre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie

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En cours... retouche obligatoire

Lulue

Un coup « tu », un coup « vous »… c’était à en perdre son latin.
Cela fit sourire un peu plus Lucie.
Visiblement le Seigneur de la Vallouise était quelque peu perturbé.
Il fallait dire que les minutes qui s’égrenaient depuis quelque temps avaient été riches en rebondissements et émotions…

Le plaisir fut partagé... et j'ai hâte de la prochaine.

Un regret de le voir déjà partir.
D’ailleurs Lucie s’éclipserait bien elle aussi, la Blanche trouvant qu’elle n’avait été déjà que trop exposé à la vue du monde.
Mais comme il le lui rappela, il fallait rejoindre Gérault pour le féliciter et puis saluer mieux que ça Nyna.
Mpffff, Chef malgré toute l’estime et le respect que j’ai pour ta femme et toi… j’veux retourner dans cette obscurité qui m’est devenue sécurisante avec le temps.
Son regard glissa vers le couple d’ami et l’intimité du couple découverte la fit sourire.
Visiblement ils ne lui en voudraient pas !... Ben voui, la Brune avait pris ce tableau pour un signe…
Un souffle qu'il n'entendrait pas...

Félicitations Chef !

Une dernière révérence pour saluer comme il se devait le Gouverneur et sans se faire prier elle s’envola à son tour avec cette discrétion qui était normalement sienne…

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