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[RP-Maison de Marignane] Hôtel particulier Beogora-Bertry

Prouvencao
Bienvenu(e) à tout rp’iste en herbe ou confirmé, bienvenu(e) dans cette belle demeure, pour se faire plaisir et faire revivre cette halle. Vous avez le choix entre vouloir loué une des deux échoppes, ou tout simplement nous rendre visite ou y séjourner quelques temps si vous êtes de passage… bien à vous, les proprios




Situé sur la Grand-place d’Aix qu’elle surplombait, juste en face de l’austère château comtal, s’élevait une orgueilleuse bâtisse… que dis-je ? Elle contrastait trop avec la célèbre architecture des bâtisses aixoises pour en être une… Sa façade à l’architecture orientalisée marquait l’appartenance culturelle de son ténébreux propriétaire. Le luxe n’était qu’apparent, c’était la sobriété esthétique poussée à son paroxysme qui était maîtresse des lieux. L’exacerbation des sens, la beauté conviviale d’un lieu accueillant ne cherchant pas à écraser le visiteur sous l’ostentatoire. Les magnifiques colonnes qui soutenaient les plafonds azurés et dorés, avec ces chapiteaux très typiques des Byzantins, en forme de cube ou de pyramide tronqué et renversé, aux motifs d’animaux et de végétaux.

Composée d’un vestibule étagé avec un escalier à double révolution, autour duquel s’organisaient diverses pièces : alcôves, bibliothèques, bureaux, chambres, couloirs dérobés, cuisines, passages et salles secrètes, resserres, salons, cette maison était un véritable labyrinthe… enfin, pas pour ses locataires. Le rez-de-chaussée était composé de trois vastes salles dont deux servaient d’échoppes louées, plus une pièce les séparant : le vestibule, avec seulement deux issues, l’escalier précédemment décrit menant aux appartements, et la porte d’entrée. Cette dernière disposait d’un linteau monumental sur lequel apparaissaient les armoiries de la famille, la rose pour les Bertry, et le dragon pour les Beogora, dont le relief de ce dernier jaillissait du blason de pierre telle une sentinelle prévenant le visiteur de ses foudres s’il était malintentionné ou fourbe envers les membres de cette maison.

Mais finalement, qui était la rose et le dragon ? L’invité averti serait-il être suffisamment politique pour ne pas qu’un des locataires ne se transforma littéralement en ce serpent fabuleux ? De même, la rose n’était pas inoffensive et naïve, ses épines blessaient tout être hypocrite. Alexis et Héloïse avaient choisi la capitale provençale pour s’y installer définitivement, voilà quelques mois que la construction avait commencé, se finissant il y a seulement la semaine dernière. Le couple y avait aussitôt aménagé, se mettant à l’aise, prenant ses marques et ses repères, puis y invitant ses amis et ses connaissances.

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Uno avulso non deficit alter
Ascram
Enfin ! Elle l'avait enfin, cette demeure dont elle rêvait. Alexis n'avait pas lésiné sur la dépense, mais le résultat était là, et dépassait ses espérances.
Pendant des heures, elle avait arpenté l'hôtel, réfléchissant à l'organisation à y mettre en place.

Il lui faudrait recruter quelques personnes agréables, qui puissent l'assister et la décharger de multiples tâches. Il lui faudrait une femme de chambre, cela était évident, un cuisinier ou une cuisinière qui accepterait sans broncher ses décisions.

Elle s'arrêta devant un bureau qui lui plaisait tout particulièrement. Sans doute à cause de sa sobriété. Un très bel écritoire l'attirait irrésistiblement, et la vue que l'on avait de cette pièce sur la Grand-Place l'enchantait. D'ici elle ne manquerait rien de ce qui s'y passerait. Ce serait son domaine.

Elle redescendit, à la recherche d'Alexis. Elle avait besoin de lui parler, de se retrouver avec lui. Ces derniers temps avaient été quelque peu mouvementés, et une période d'accalmie leur ferait le plus grand bien, à tous les deux.

Bientôt tous les trois, d'ailleurs... songea t-elle en souriant, une main posée sur son ventre, où elle sentait avec bonheur la vie s'agiter.
Prouvencao


Perdu, voilà la définition du sentiment d'Alexis alors qu'il furetait dans sa bibliothèque à la recherche d'un ouvrage... qu'il avait vu récemment !!! Juché sur une échelle, sur la plus haute étagère, le plafond devait faire quelques dix mètres de haut, il passait son doigt sur le dos des livres mis à plat pour mieux conserver les parchemins qu'il contenait. Alors, "Le Livre des Vertus pour les Nuls", non... d'ailleurs, qu'est-ce qu'il fout ici lui ?!? Hum, "Coincidentia oppositorum", arg, faudrait pas qu'une main non avertie ne tombe sur lui... le range aussitôt au fond de l'étagère derrière d'autres livres sans intérêt quelconque pour l'intérêt d'une lecture.

Puis il redescendit de son échelle, bougonnant de ne pas avoir retrouver son ouvrage. Il allait falloir qu'il étiquette toutes les étagères et classe rigoureusement ses ouvrages pour ne plus avoir ce problème récurent d'archivages. Puis il referma à clef la porte unique de cette pièce du savoir, tout n'est pas bon pour le néophyte ou l'homme d'un seul livre... Il réfléchit d'ailleurs à cela durant sa promenade jusqu'au cloître, petite cour intérieure servant de jardin, avec un accès par le rez de jardin, totalement séparé du rez de chaussée, et seulement accessible par les appartements, luxe que seuls les propriétaires et les locataires avaient finalement. L'air y était pur et frais par rapport à la bibliothèque, et il y faisait bon vivre durant la période estivale. Il s'accouda alors au balcon du premier étage pour observer son jardin, entendant alors les pas de sa belle qui venait semble-t-il elle aussi réfléchir icelieu...

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Uno avulso non deficit alter
Ascram
Héloïse était toujours à la recherche d'Alexis, et ses pas la menèrent jusqu'au jardin. Elle observa les carrés soigneusement dessinés, qui n'attendaient plus qu'à être ensemencés. Note pour plus tard : réfléchir aux herbes à y faire pousser.

Levant la tête, elle vit son prince qui l'observait, lui fit un large sourire.


Je vous rejoins !

Elle monta les marches rapidement, hésita un peu sur la direction à prendre - son sens de l'orientation défaillant - et atteignit enfin le balcon où se tenait Alexis.
Elle se précipita vers lui et l'embrassa fougueusement.


J'adore cette demeure ! Merci, merci ! J'ai la tête qui bouillonne d'idées !
Mais je voulais vous parler de choses sérieuses... de travail, pour tout dire !
, ajouta t'elle en souriant. Si on allait s'asseoir dans un endroit plus chaud ?

Frissonnant, elle se serra contre lui.
Prouvencao


Alexis vit arriver sa belle au doux ventre rond, se redressant il lui sourit, puis l’enlaçant pour la réchauffer un peu, ils retournèrent à l’intérieur, il est vrai qu’une balade dans le jardin ou le cloître étagé n’était guère recommandée pendant cette fraîche saison, mais c’était là le seul environnement où il pouvait réfléchir.
Dans un salon perdu du deuxième étage, tapissé de conviviales couleurs, près de l’âtre brûlant, Alexis s’assit dans un confortable fauteuil, invitant son épousaille à faire de même avec le second siège.

De travail donc… le Parlement j’imagine…, dit-il, soupirant, semble-t-il fatigué par son travail à lui, Je suis éreinté ma mie, j’attends avec impatience cette fin de mois où je pourrais flâner tandis que vous serez enfermée dans cet affreux hémicycle.

Il sourit alors, amusé de la taquiner, il saisit alors sur le guéridon qui jouxtait son fauteuil un flacon de verre à l’épais liquide rougeâtre qu’il versa dans une coupe d’argent. Amenant le nectar à ses lèvres, il ne quitta cependant pas sa douce des yeux, dévorant sans cesse sa silhouette matin midi et soir, pour son plus grand plaisir.

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Uno avulso non deficit alter
Ascram
Confortablement installée, Héloîse se réchauffait doucement. Elle eut une moue dépitée en le voyant se servir une coupe de sa boisson favorite, dont elle oubliait régulièrement le nom qu'il lui donnait - il lui valait mieux éviter les boissons fortes, qu'elle ne supportait plus guère ces derniers temps - puis eut un sourire en coin en l'entendant parler de "l'affreux hémicycle".

Effectivement, Alexis ! Le Parlement, ou du moins ce qui en tient lieu ! Après la flamme du début, tout est retombé. J'ai l'impression qu'on a cherché à l'utiliser à des fins personnelles ! le compte de parlementaires n'y est pas, deux ne sont jamais venus, un autre a fait figuration.
Je suis tellement déçue, si vous saviez ! Mais je reste tout de même optimiste, quelques-uns restent tout de même disposés à avancer !

Elle s'arrêta un instant, buvant le verre d'eau que son époux venait de lui tendre. Elle savait bien qu'elle allait le soûler de paroles, alors que son plus grand plaisir serait d'aller fouiner dans ses parchemins, dans la bibliothèque où elle n'avait pas encore mis un pied, mais elle continuerait.

Elle lui lança un regard malicieux, et poursuivit, le tutoyant soudain :


Et tu sais, j'aimerais m'occuper des comptes de Vitrolles !
Et il me faut quelqu'un pour me seconder ici, j'ai pensé à Alexandra. Je m'entends très bien avec elle, elle me fait rire, est pleine de bonne volonté et apprend vite.
Qu'en penses-tu ?
Si tu en es d'accord, je lui enverrai un message sur le champ !


Tout en parlant, elle l'observait, amusée, et savait que malgré son air indifférent, il l'avait écoutée. Elle attendit tranquillement sa réponse, ne doutant pas qu'elle serait positive.
Prouvencao


Écoutant attentivement sa belle, il buvait par petites gorgées le contenu alcoolisé et sucré de sa coupe, puis, la reposant sur le guéridon, le gosier réchauffé, il se saisit d'une cruche d'eau et en versa dans sa coupe.

La Grande Illusion, j'aime à dire... mais vous avez de bons éléments, et bien sûr toujours des défections de la part de certains... mais çà c'est partout, ajouta Alexis, amusé, tandis qu'il tendait à son épouse un peu d'eau pour se désaltérer, visiblement elle allait beaucoup parler... comme à son habitude, suis-je bête, si j'arrive à en placer une, faites-moi signe !

Puis il écouta la suite tout en s'enfonçant paresseusement dans son fauteuil.

Alex ? Bien évidemment que tu peux la faire rentrer au service de la maisonnée, il va falloir en effet engager du personnel, nous aurons là une personne de confiance ! Il faudra aussi que je propose à des Aixois une des deux échoppes que je peux louer au rez-de-chaussée...

Reprenant ses aises, ses jambes s'étirant à l'infini sur le tapis persan qui recouvrait le parquet de chêne du salon, il n'avait visiblement pas envie de retourner au château en fin de soirée pour son travail.

Hum, il faudra aussi que je commence à recruter quatre solides gaillards aixois..., réfléchit-il à haute voix, puis le remarquant, il sourit à sa belle.

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Uno avulso non deficit alter
Ascram
Petit Salon

"La Grande Illusion"... Etrangement, cela lui rappelait quelque chose, mais quoi ? Elle secoua la tête.
Elle était contente, et allait de ce pas écrire à Alexandra. Elle eut une mine interrogative, lorsqu'il parla de solides gaillards aixois. Que diable voulait-il en faire ? Bah ! Elle préférait ne pas le savoir.

Elle se leva, s'approcha de lui et, posant une main sur son épaule, se pencha vers lui et posa un léger baiser sur ses lèvres.


Je vais te laisser à tes étranges pensées ! Je vais dans mon bureau écrire quelques missives. Tu sauras où me trouver ! Dit-elle en souriant, avant de rejoindre la pièce qu’elle avait adoptée.


Bureau d’Héloïse

Elle pénétra dans la pièce et alla à la fenêtre. Un long moment, elle observa les allées et venues sur la place, puis son regard se porta vers un quartier qu’elle ne connaissait pas, dont elle devinait les ruelles sombres . Sa curiosité naturelle l’aurait poussée à partir immédiatement explorer cet endroit, si elle n’avait été retenue par un mouvement très vif en elle. Le petit être qui vivait là lui faisait déjà entendre raison.

Elle s’assit devant son écritoire, étala un parchemin et, de sa plus belle plume, écrivit à Alexandra.






Ma très chère Alexandra,

Figure-toi que nous nous sommes installés à Aïs, où Prouv' fait édifier un hôtel particulier. Je m’y sens un peu perdue pour le moment, je n’ai pas encore pris mes repères ! Et tu connais mon sens infaillible de l’orientation…

Bref, je songeais donc à engager une personne de confiance, qui me seconderait pour l’administration de la maisonnée, l’approvisionnement des cuisines et, bien entendu, me tenir compagnie ! Et j’ai pensé à toi. Tu serais bien entendue logée et tes gages te seront payés chaque semaine. Nous en discuterons bien sûr le montant de vive voix.

Si tu acceptes, sache que tu n’es pas tenue d’abandonner ta maisonnette à Forcalquier, ni ton champ de légumes. Il est évident que je règlerai moi-même la taxe de séjour extorquée aux non-résidents d’Aïs.

Autre chose encore ! Arnold peut venir, mais ne sera toléré qu’à la cuisine. Je ne tiens pas à ce qu’un cochon, fût-il le plus civilisé du monde, vienne perturber les réunions de travail que je serais susceptible d’organiser !

Je ne doute pas un instant de t’avoir bientôt près de moi, et je t’embrasse.

Affectueusement,
As

J’oubliais ! Et ta pastorale ?





Elle relut, reposa sa plume et retourna à la fenêtre. La lune dessinait des ombres sur la place, et elle se sentit un instant mélancolique, songeant aux forêts de Forcalquier. Une pensée en entraînant une autre, elle sursauta à l’idée qu’elle n’avait toujours pas écrit à Callishane qui venait d’avoir un petit garçon.
Elle se sentit soudain en dessous de tout et alla de nouveau s’asseoir, rédigeant une seconde lettre.






Chère Callishane,

Depuis quelque temps, je perds toute notion du… temps, justement ! Et j’en ai oublié de t’écrire pour te féliciter !

J’ai bien évidemment appris la nouvelle de ton époux, que je rencontre régulièrement dans les couloirs du Pôle Justice, ou au détour de la Tribune de Liberté Provençale !
Je l’ai aussi appris de ton beau-frère, Guilhem, entre deux débats houleux au Parlement !

Bref, je suis impardonnable !
Comment vas-tu ? Le petit Rhys te laisse t-il dormir à ta guise ? Et Chloé accepte t-elle son petit frère avec joie ? Quels sont tes projets ?

Holà ! Je m’emporte ! Le mieux serait que, dès que possible, on se rencontre. Je viendrai sans doute prochainement à Forcalquier, pour un baptême : la date reste à confirmer.
Je passerai chez vous, si vous le voulez bien. Quant à vous, si d’aventure vous venez à Aïs, n’oubliez pas de passer chez nous, des chambres confortables vous y attendent.

Je vous embrasse tous les quatre.

Ascram



Après avoir lu une dernière fois, elle roula et cacheta les plis et descendit jusqu’au jardin, se dirigea vers le pigeonnier, choisit le plus dodu des volatiles, véritable bête de concours, puissant mais peu endurant, lui attacha la missive forcalquérienne à la patte, ce qui lui donnait un air de guingois du meilleur aloi. Une tape sur l’arrière-train et hop ! Sa gracieuseté prit son envol. Elle le suivit des yeux, espérant qu’un affamé ne l’intercepterait pas.

Elle sortit ensuite sur la place, héla un gamin à l’allure délurée qui passait, lui tendit le rouleau destiné à Alex :


Tiens jeune homme ! Si tu vas porter ceci à Damoiselle Alexandra, de Forcalquier, qui loge dans une auberge d’Aîs, quant à te dire laquelle : il faut te débrouiller !, et quand tu m'auras apporté sa réponse, tu recevras un écu !

Le petit accepta, un grand sourire aux lèvres, et fila à toutes jambes. Elle le suivit du regard, jusqu’à ce qu’il disparaisse, puis rentra.
William Le Postier, incarné par Alexandra1
"Voilà une belle journée qui s'annonçait pour quérir quelque travail que ce soit qui rapporterait gros !" William le sentait déjà ! Déambulant dans les grandes rues d'Aix, il y aurait sûrement une Dame ou deux à aider à descendre de carrosse, ou encore livrer quelque marchandise que ce soit pour les bouchers ou les meuniers de la capitale. Ainsi aux aguets d’une proie à qui il viendrait en aide, une charmante Dame le hélas au beau milieu de la place public :

Tiens jeune homme ! Si tu vas porter ceci à Damoiselle Alexandra, de Forcalquier, qui loge dans une auberge d’Aîs, quant à te dire laquelle : il faut te débrouiller !, et quand tu m'auras apporté sa réponse, tu recevras un écu !

William ne put faire autrement que d’afficher son plus grand sourire à la Dame avant de s’enfuir à toues jambes, parchemin en main, tenter de trouver le plus vite possible cette Dame Alexandra.

Il arrêta sa course au premier hôtel, en l’espoir d’y trouver une Dame Alexandra de Forcalquier en ce lieu, ce qui lui sauverait bien des pas. Pénétrant dans l’immeuble, il demanda tout bonnement à l’aubergiste :

"Dites donc, vous n’auriez pas une Dame Alexandra, de Forcalquier ici, j’aurais une missive à lui remettre !! "

L’aubergiste de répondre : " Une Alexandra … de Forcalquier … jamais entendu parler ! "

Mais William Le Postier ne s’en laissa pas imposer pour autant ! Rebroussant chemin, sautant les deux petites marches qui menaient à l’entrée, retombant dans la rue, couru jusqu’à la prochaine auberge ! À bout de souffle, il gravit les énormes trois marches de l’auberge et poussa la porte principale pour attraper au vol la première personne qu’il vit susceptible de maintenir les lieux et demanda :

" Une Dame … Alexandra de Forcalquier … qui logerait ici … vous connaissez ? " demanda-t-il les mots entre coupés de son souffle court devant la gargotière.

Cette dernière lui répondit avec le sourire : "Mais bien sur mon petit … elle est au deuxième étage, chambre 8 ! Tu ne peux pas te tromper ! "

William souffla un bon coup avant de gravir l’escalier d’un pas décidé, frappa deux bons coups de son petit point fermer et attendit qu’on lui ouvre. C’est une jeune femme qui vint ouvrir et aussitôt fait, il tendit la missive en ajoutant :

" Vous êtes bien Dame Alexandra de Forcalquier !? C’est pour vous ! Vous devez répondre et je suis chargé de porter votre parchemin à la Dame qui vous envoi celui-ci. "

William Le Postier avait maintenant fait la moitié de son travail. Se tenant droit comme un soldat, il attendait de pieds ferme de pouvoir terminer sa mission planter devant Alexandra.
Alexandra1
On frappait à la porte de la chambre alors qu’Alex préparait ses quelques bagages pour rentrer à Forcalquier le soir même en compagnie d’amis. Deux bons coups bien fermes s’étaient fait entendre ! " Tiens, qui ça peut bien être … " se demanda Alexandra tout en se dirigeant vers la porte qu’elle ouvrit aussitôt. À sa grande surprise, un petit garçon lui tendait un parchemin, forcée de constatée par son essoufflement audible que son périple n’a pas du être facile, elle écouta avec attention ce qu’il lui dit :

" Vous êtes bien Dame Alexandra de Forcalquier !? C’est pour vous ! Vous devez répondre et je suis chargé de porter votre parchemin à la Dame qui vous envoi celui-ci. "

" Euhhh … oui, oui, daccord … " répondit Alexandra en prenant la missive d’un air plus que surpris.

Déroulant le parchemin, elle prit alors connaissance du contenu de ce dernier puis sourit, laissant là le petit planté comme un vers à la porte, elle se précipita avec véhémence à ses bagages pour en sortir le nécessaire afin de rédiger sa réponse :

Citation:
Ma très chère As,

Il me fais plaisir de lire de si bonnes nouvelles. Je suis certaine que toi et Prouv’ serez très heureux dans cette nouvelle demeure. Pour ma part, je suis à Aix présentement où je prenais de petites vacances. Je part ce soir justement, pour Forcalquier, histoire d’aller vendre mes légumes. Et si tout va bien, je compte revenir très prochainement afin d’accepter ton offre !! Avant de revenir ici, j’aimerais avoir le temps de visiter Miellye et toute sa famille. Je t’enverrai une missive pour te prévenir de mon arrivée très prochaine !!!

Pour ce qui est d’Arnold, je me demande si Noctuel me laisserait l’amener … ? Quoi qu’il en soit, je pense aussi qu’il sera mieux à la cuisine histoire de ne pas affoler tout le monde avec sa présence !!

Ah et pour la pastorale … comme j’étais en vacance j’ai décider de faire une petite pause. Quoi qu’il en soit, je reprends mes activités très prochainement.

Je te dis à bientôt ma chère amie, à Aix en Provance là où il me fera le plus grand plaisir de vous revoir !

Je t’embrasse aussi !
Alexandra


La hâte guida ses geste enroulant le parchemin, le sellant avant de le tendre au gamin piquer à l’entrée de la chambre.

" Voilà, court jusqu’à Ascram lui donner ma réponse !! " lança-t-elle avec joie à William Le Postier !

Puis elle le regarda filer à toutes jambes dans le corridor menant à l’escalier où elle l’entendit descendre les marches bruyamment maintenant reposer de sa première course.
William Le Postier, incarné par Alexandra1
William dit le petit postier du jour, fit un signe de tête à Alexandra en guise d’acceptation de la tâche qui lui était confiée, sans compter qu’elle lui rapporterait un écus pour lui seul si jamais il menait à terme cette mission ! Il prit le message et s’enfuir à nouveau descendant à grandes petites jambes l’escalier avant d’atteindre la porte le menant enfin à la rue. Encore heureux, là il savait exactement où il devait se rendre ! Il n’aurait pas besoin de chercher cette fois ci ! Trottant dans la rue menant à la grande place de la ville il chanta : " Un écus pour moi ! Un écus pour moi ! William Le Postier pour vous servir ! " Enfin arrivé à l’endroit où on l’avait interpeller, constatant que la Dame avait disparue, forcement il frappa encore deux bons coups à la porte de cette dernière, l’air solennel attendant qu’on lui ouvre dans la ferme intention de quérir son gage !

" Toc ! Toc ! "
Ascram
Héloïse était descendue dans le cloître, couverte d'un châle épais pour la protéger de la fraîcheur du matin, quand elle vit revenir en piqué son pigeon obèse, qui atterrit dans le pigeonnier en faisant voler quelques plumes. Elle s'y rendit et retira le message attaché à sa patte, le félicitant - les pigeons ont une âme, il faut les encourager et les féliciter de temps en temps - d'avoir rempli correctement sa mission.

Message en poche, elle se dirigea vers l'escalier lorsqu'elle entendit le heurtoir de la porte d'entrée s'ébranler par deux fois. Elle alla ouvrir et se trouva de nouveau face au mioche qu'elle avait "engagé", qui lui tendait un parchemin roulé.


Tiens ! Déjà de retour ? J'en déduis que tu as trouvé mon amie ! Attends moi là, je vais te chercher ton salaire.

Elle revint peu après, lui tendant l'écu promis et une miche du merveilleux pain de Noctuel.

Voilà pour toi ! J'ai vu que tu traînais souvent sur la place. Je te confierai mes messages, si tu le veux bien. A bientôt, mon petit !

Elle le regarda partir, attendrie par la mine fiérote qu'il avait prise, puis monta à son bureau, pour y prendre connaissance de ses missives.
C'est avec plaisir qu'elle apprit que son amie Alexandra acceptait la place. Au moins, avec elle, elle était certaine de ne pas s'ennuyer. Elle adorait son côté "farfelu". Ce qui la fit songer à Callishane. Comme farfelue, elle se posait là, elle aussi . Elle s'empressa de décacheter la lettre que cette dernière lui avait adressée.




Très Chère As

Je suis désolée, mon amie, de ne t'avoir moi même mise au courant dès les premiers jours..
Un petit cumul de fatigue, comme tu dois t'en douter, même si un tel retard n'est pas entièrement dû à ça..
Bien des choses à m'occuper.. dont l'affamé à nourrir très régulièrement!!...
Il dort plus que moi en tout cas c'est sûr!!
Chloé est ravie et le sera encore plus quand ils pourront accumuler les bêtises possibles et imaginables ensemble..

Et toi? Comment vas-tu??
Quoi de neuf?
Juste quand je passe à Aix, tu n'y es même pas!!..
Pour ta venue, nous serons ravis de t'accueillir et autant de temps que tu veux!

Nous passerons aussi te voir sans faute si d'aventure notre chemin passe par Aix, ce qui ne manquera pas d'arriver si nous partons hors de Forc!!

Je vois que moi aussi je ne suis pas des plus cohérente dans ma réponse mais elle vient du coeur..
J'ai hâte de te voir et je te fais plein de gros bisous..
En te renvoyant le pigeon, un pigeon que tu devrais entraîner à l'atterrissage..
Un atterrissage autre que de foncer directement sur le destinataire!
Surtout si tu veux le revoir entier (le pigeon, pas le destinataire!)
Bisous à toi et Prouv

Callishane


Héloîse sourit en lisant son amie. Elle espérait vraiment les voir bientôt, et Rhys serait un compagnon de jeu pour son futur enfant, dont les mouvements se faisaient maintenant très nets. Elle s'étira d'aise, et partit se préparer pour aller officier au baptême de Druss, allant secouer au passage son époux qui dormait encore.
William Le Postier, incarné par Alexandra1
La jolie Dame lui dit :
Citation:
Tiens ! Déjà de retour ? J'en déduis que tu as trouvé mon amie ! Attends moi là, je vais te chercher ton salaire.


William lui fit un signe affirmatif de la tête accompagner d'un salut millitaire improvisé fièrot d'avoir accomplit sa mission tout en regardant la jolie Dame se retourner et partir pour aller chercher son gage.C'est alors qu'il la vit revenir avec son écu et une miche de pain qu'elle lui tendit. William Le Postier n'en croyait pas ses yeux ! Une miche de pain entière et complète que pour lui !! Voyant la grosseur peu commune de cette miche de pain qui sentait si bon, il en eut les yeux sorti de la tête et ronds comme des dollars ! Aussitôt dit, aussitôt fait, il s'emparra empressement de l'écu et de la miche qu'il se dépêcha de sentir l'odeur si allèchante !!! Puis la jolie Dame dit :

Citation:
Voilà pour toi ! J'ai vu que tu traînais souvent sur la place. Je te confierai mes messages, si tu le veux bien. A bientôt, mon petit !


À ces paroles, William se resaisit et reprit son air solennel de petit soldat pour acquièser d'un signe de tête affirmatif avant de lancer un " Oui m'Dame !" et repartir de plus belle en mordant à grande appétit dans sa miche durement gagnée heureu comme un enfant roi pour qui le monde était à ses pieds !
Ascram
Samedi 14 février

Elle avait dormi, d'un sommeil de plomb et, quand elle s'éveilla, Alexis était déjà debout. Elle s'étira longuement, profitant de la place libérée, avant de se lever, puis se préoccupa de la tenue qu'elle porterait aujourd'hui. D'abord, pour l'office, ensuite pour le bal de la Saint Valentin.

Pour la messe, son choix se porta sur une robe très simple, coupée dans une soie épaisse, d'un rouge sombre et brodée d"un semis floral, achetée à prix fort à un marchand génois. Elle s'était d'ailleurs bien gardée d'en annoncer le coût à Alexis, pour éviter de l'entendre grommeler sur le fait qu'elle était dépensière. Elle haussa les épaules, amusée et, après avoir fait sa toilette, s'habilla soigneusement, laissant exceptionnellement sa chevelure librement tomber en grosses boucles sur les épaules.

Enfin prête, elle alla directement à la bibliothèque, sachant pertinemment qu'Alexis ne pouvait qu'être là, le nez plongé dans des manuscrits incompréhensibles.

Il était apparemment en train de traduire des signes étranges, l'air très absorbé, et ne leva la tête que lorsqu'elle se planta devant lui, tournant sur elle même pour lui faire admirer sa tenue.

Alors, mon doux prince, mon rat de bibliothèque ! Comment trouves-tu ton épouse préférée, ce matin ? Et n'oublie pas de venir à la messe ! J'y vais tout de suite, j'ai besoin de sortir !

Alexis sourit, l'attira à elle et l'embrassa tendrement, lui promettant de la rejoindre, dès qu'il aurait terminé son travail. Il ajouta, l'air sérieux :

Très jolie, cette robe... mais ne te grossit-elle pas un peu ?

Elle ouvrit la bouche pour l'abreuver d'injures diverses et variées - elle connaissait une quantité impressionnante de jurons - puis se retint à temps, voyant la lueur malicieuse dans son regard. Il n'attendait que ça pour ricaner.

Euh... oui, sans doute ! Dis-moi, je n'ai plus d'argent sur moi. Donne moi donc cinq écus pour la quête !

La main tendue, un grand sourire aux lèvres, elle attendit qu'il mette la main à la poche, ce qu'il fit d'un air résigné. Le remerciant d'un baiser, elle partit pour la Cathédrale, dont la cloche retentissait dans la ville.
Prouvencao


La matinée venait de pointer, la bougie avait rendu l'âme quelques minutes auparavant, ayant souffert de son utilisation pour la fin de la nuit, Alexis était là, courbé sur son écritoire, retranscrivant un parchemin grec sur un autre en provençal, pour permettre la transmission de savoirs que l'Occident semblait ignorer... Les rayons du soleil traversaient les volets en cabane, illuminant la pièce magique, ses yeux faiblissaient, et lorsqu'il vit arriver son épouse, il comprit qu'il ne pourrait aller se coucher...

Pffff, c'est aujourd'hui l'office ?!? dit-il sans pour autant en attendre une réponse. Puis il sourit en l'entendant.

Alors, mon doux prince, mon rat de bibliothèque ! Comment trouves-tu ton épouse préférée, ce matin ? Et n'oublie pas de venir à la messe ! J'y vais tout de suite, j'ai besoin de sortir !

Il lui répondit avec son tact habituel, puis il lui sortit les écus qu'elle demandait, elle devait le croire économe, et cela l'amusait, dommage pour elle, il aurait aimé lui glisser dans la poche un ducat...

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Uno avulso non deficit alter
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