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[RP-Maison de Marignane] Hôtel particulier Beogora-Bertry

Prouvencao


Alexis somnolait sur son parchemin, sa main avait desserré son emprise sur la plume, et il commençait franchement à piquer du nez. Soudain, la porte s'ouvrit et claqua contre le mur, laissant pénétrer son épouse et un courant d'air, il sursauta de peur. Un cauchemar avait dû l'assaillir dans son semi-sommeil, fort heureusement, il n'avait pas son épée avec lui. La voyant arriver avec une énergie inhabituelle, il se demandait qu'est-ce qu'elle avait encore fait, car en ce moment, pour sa part, il n'avait rien à se reprocher. Relevant la tête, il apprit de ses oreilles la nouvelle, enfin deux nouvelles, un bonne, une mauvaise, il soupira alors, reposant sa plume dans l'encrier.

Pourquoi ne suis-je pas surpris ? lui dit-il alors très ironiquement quant à sa démission du Parlement.

Comme tu peux être impulsive il y a des moments, c'est ton seul défaut, et pas des moindres !... Cependant je ne peux pas occulter ton fait d'arme, te voilà prête à défendre un honnête citoyen provençal !

Puis, inspirant et expirant désespéré, il ajouta :

Enfin, je te l'ai déjà dit, quitter le Parlement est une erreur, mais tu es libre-arbitre de ce que tu crois être juste pour toi.

Lui souriant, il allait l'enlacer, quand un cri, puis un grand fracas... un fruit roula jusqu'à ses pieds, baissant la tête pour le ramasser, il vit alors Alex venir vers eux, rougissant. Il leva les yeux au plafond.

Halala, lâcha-t-il tandis qu'elle lui tendait une coupe de liqueur, puis il regarda le ventre de son épouse toujours debout, le jour approchait à grand pas, pensa-t-il.

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Uno avulso non deficit alter
Ascram
Impulsive, impulsive, est-ce que j'ai une gueule d'impulsive ? Quoique, réflexion faite, il n'avait pas vraiment tort. Elle avait d'ailleurs eu des messages de ses consoeurs et confrères parlementaires à la suite de sa démission, lui demandant de revenir sur cette décision. Soit, elle resterait et réfrénerait son "impulsivité" !

Elle n'eut pas le temps de lui répondre qu'un cri retentit derrière elle, suivi d'une Alexandra rougissante et hilare à la fois, et précédé de quelques poires et pommes qui roulaient dans la pièce.

Un grand éclat de rire, avant d'accepter le verre de liqueur qu'elle lui tendait.

Merveilleuse, n'en rajoute pas. Je risquerais de devenir imbuvable !
Eh bien, Alexandra, que penses-tu de la vie à Aix ? Agréable, non ?
Alexandra1
Remettant quelques fruits qui traînaient ça et là sur le sol dans le plateau, alors qu’Alexandra venait de leur tendre leurs verres, puisque la pièce en était envahit de ces quelques étrangers circulaires, elle en profita pour débarrasser Alexis de celui qu’il tenait dans ses mains. Elle en déposa le tout quand Ascram dit :

"Merveilleuse, n'en rajoute pas. Je risquerais de devenir imbuvable !
Eh bien, Alexandra, que penses-tu de la vie à Aix ? Agréable, non ? "


La jeune damoiselle rie d’entendre son amie lui dire de ne pas en rajouter. Le petit jeu des compliments la faisait toujours autant sourire et quelque marque de gentillesse que ce fut était pourtant un geste gratuit qui venait du cœur d’autant plus essentiel lorsqu’il y avait annonce de mauvaises ou de bonnes nouvelles ! Son amie travaillait fort, et de ça Alexandra en était consciente et fort admiratrice. De ce fait, pourquoi pas le souligner de temps à autre ? L’important était que son amie se sente soutenue et qu’elle trouve une oreille attentive, enfin du moins l’espérait-elle, dans les meilleurs comme dans les moins bons moments.

" Elle est formidable et je m’y plais beaucoup. Déjà j’ai rencontrer quelques aixois fort sympathiques ! D’autant plus que mes quartiers privés ici me conviennent parfaitement, vous me choyez en me faisant l’honneur d’être ici avec vous. Et maintenant si nous trinquions à ta bonne nouvelle Ascram ! Un verre, mais un seul par contre, ne te feras pas de mal ! " répondit Alexandra aux deux dernières questions de son amie.

Puis, levant son verre, tout grand sourire Alexandra trinqua à la nouvelle !
Yunette
Arrivée... ou plutôt de retour sur Aix, Yunette avait quelque chose à faire, et cela induisait qu'il fallait qu'elle confie les enfants à ses amis.
Elle savait du reste qu'Ascram en serait ravie, et puis... c'était juste ponctuel. Ils lui avaient proposé de loger en leur hôtel à son dernier passage dans la capitale Provençale. Elle allait simplement devancer leur invitation, cette fois. Enfin, dans sa tête ça paraissait simple d'en parler, mais la jeune femme était tout de même gênée de leur demander cela. Arrivant devant la lourde porte, elle actionna le chien, laissant le son se répercuter à l'intérieur de la bâtisse.
Elle sourit aux enfants, Galaad dans les bras, Célia cachée dans ses jupes comme à son habitude. Le soleil, enfin de retour, donnait à cette journée un faux air de printemps que Yunette apprécia.

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Prouvencao


Un bruit sourd vibra dans les parois de l'édifice, et soudain, la porte monumentale s'ouvrit... mais personne. Le vestibule était plongé dans la pénombre, et seules deux flambeaux brûlaient encore pour éclairer les marches de l'escalier. Les timides rayons de soleil peinaient à s'imposer dans ces ténèbres. Cependant rien ne pouvait en vouloir aux visiteurs, le regard du dragon de pierre aux traits hideux semblait serein comme si la froide sentinelle avait lu les desseins des inconnus, ses yeux étincelèrent des saphirs qui les composaient... Irrésistiblement, Yunette et sa petite troupe furent attirées par une force mystérieuse à l'intérieur, tandis que les deux lourds battants se refermaient derrière eux. Il ne lui restait plus qu'à gravir l'escalier de marbre pour trouver un des locataires de l'étrange immeuble si ce n'était pas ces derniers qui la rencontreraient au détour d'un couloir...

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Uno avulso non deficit alter
Yunette
Célia sur les talons, Yunette pénétra dans la bâtisse. Personne n'était là pour les accueillir. L'endroit était sombre, inquiétant... Elle s'attendait à un lieu clair et plein de vie, débordant de l'énergie d'Ascram. Elle sentit la petite main de Célia partir à la recherche de la sienne. Elle la serra bien fort et s'avança plus encore, quelque peu impressionnée par le calme environnant et l'absence de domestique à la porte. Celle ci se ferma d'ailleurs derrière elle.

Entendant un léger bruit de voix en haut de l'escalier, elle gravit lentement les marches. Un peu plus de lumière à l'étage, elle aperçut ses amis en pleine... dégustation. Une jeune femme qu'elle avait rencontrée en taverne trinquait avec eux. L'ambiance était à la joie et la bonne humeur, contrastant avec l'atmosphère du rez de chaussée.

Bonjorn!
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Ascram
Bonjorn!

Héloïse se retourna vivement.

Yunette ! Je suis très contente de te voir ! Tiens, donne moi Galaad et prends un verre de cette liqueur, tu m'en diras des nouvelles ! Enfin, je pense...
Et toi Célia, que veux-tu boire ? Alexandra ira te chercher ce que tu désires.
Nous sommes en train de fêter ma réussite au concours du Barreau, Dame Procuraire !


Elle était heureuse, chatouillant le petit Galaad qui riait, son époux et ses amies autour d'elle.
Yunette
L'ambiance était certes bien plus détendue mais Yunette sursauta quand même à la réaction de son amie, la toujours vive Héloïse. Sans qu'elle puisse esquisser le moindre mouvement, son amie prit Galaad lui faisant mille papouilles. Le sourire d'Ascram était un rayon de soleil après le sombre rez de chaussée.

Tu es avocate? Je n'en doutais pas un instant! Je savais que tu réussirais... Si tu toi ou Zarco vous étiez loupés... Personne n'aurait pu obtenir de bons résultats!


La coupe, tiens elle avait une coupe à la main, levée bien haut en l'honneur de son amie elle sourit puis la portant à ses lèvres, se laissant envahir par les arômes après et sucrés de la boisson. Le nectar envahit son palais avant de rependre son feu dans ses entrailles.

Procureur... peut être plus pour très longtemps!


Un clin d'œil et une nouvelle gorgée plus tard, elle se dit qu'il était mieux de demander tout de suite le service à ses amis, pour ensuite passer un bon moment.

As, Prou, j'ai un gros service à vous demander. Comme vous le savez je suis de retour à Aix pour euh.. aider au cas où. Mais je ne peux faire cela avec les enfants, et comme vous m'aviez proposé de loger ici... Elle marqua un temps, gênée de leur imposer presque... je voulais savoir si je pouvais les laisser dormir ici... de vous les confier pour la nuit quoi.

Elle resta immobile un instant, dans l'expectative d'une réponse.

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Ascram
Entendant la demande de Yunette et devant son air gêné, Héloïse éclata de rire.

Bien sûr que nous pouvons les garder cette nuit! Plus longtemps même s'il le faut, ce sera un grand plaisir ! Ce n'est pas toi qui me contrediras, Prouv', un petit entraînement en quelque sorte, n'est-ce pas ?
Yunette, donne moi juste des précisions sur ce que mangent ces deux là . Pour Célia, pas de souci, mais pour celui-là !


ajouta t-elle en caressant la tête de Galaad.
Célia, incarné par Ascram



Bien accrochée à la main de Yunette, Célia se posait des questions : où allaient-ils encore? Elle ne reconnaissait pas la demeure. Apeurée, elle restait bien contre Yu, fixant la porte des yeux.
Ils rentrèrent elle ne sait trop comment, elle n'avait rien vu. Il faisait tout sombre. Mais arrivés en haut, elle se détendit. Elle reconnu la gentille dame enceinte, amie de sa tutrice. Celle-ci d'ailleurs attrapa son presque-frère pour lui faire des bisous. Mine de rien, elle la surveillait. Pas touche à Galaad! Mais ça va, on ne semblait pas vouloir lui faire du mal.

On lui demanda ce qu'elle voulait boire. Elle répondit timidement.


Zus?

Elle regardait autour d'elle, ne faisant plus attention à la conversation des grands. Doucement, elle s'approcha de la fenêtre pour regarder ce qui s'y passait.
Alexandra1
Voilà que de la visite venait de se présenter à eux sans même qu’Alexandra vint leur ouvrir la porte. Elle avait manqué à son devoir ! Soit ! Mais au moins c’était une visite fort agréable. Sans ajouter de mots, elle servit donc à Dame Yunette une coupe de ce qu’elle désirait. Mine de vouloir disparaître de la pièce, elle s’empressa de prendre le plateau de fruit et de terminer de ramasser les dégâts. Laissant ainsi bon train à la conversation en cours.

Puis doucement, elle se pencha vers la petite fille pour lui demander ce qu’elle boira elle aussi.

" Zus ? " répondit-elle à la question avant de se diriger doucement vers la fenêtre.

"Alors va pour du " zus " pour la jeune damoiselle ! " lança Alex qui venait de trouver le prétexte idéal afin de quitter la pièce pour se départir volontiers de ce satané plateau de fruits gâchés tout en se dirigeant vers la cuisine pour quérrir le brevage de la petiote.
Yunette, incarné par Ascram


Célia était en grande contemplation de l’extérieur, il était rare qu’elle puisse observer tant de monde à la fois. Yunette plongea son regard par la fenêtre. La ville d’Aix fourmillait, va et vient incessant de badauds en tous genre affairés pour la plupart. Certain flânaient, de ci de là des gamins couraient en tous sens, se rapprochant parfois des flâneurs. Une main s’échappa en direction d’une bourse rebondie, la Proc détourna le regard et se retourna vers ses amis. Son fils était en grande discussion avec Héloïse tandis qu’Alexis, mi ravi, mi contraint semblait se demander dans quel sens il faudrait le porter.

Ils discutèrent un bon moment, puis la cathédrale sonna l’heure pour la jeune femme de quitter ses amis et les enfants. Elle les embrassa tendrement et quitta rapidement la demeure. Repassant dans le hall d’entrée, elle fut encore moins rassurée par la nuit tombante. Elle alla rejoindre ceux qui allaient défendre la ville avec elle. La garde se fit sans anicroche. Elle espérait que les suivantes seraient pareilles. Au matin, relativement exténuée, Yunette retourna en direction de la demeure de ses amis. Elle était pressée de les rejoindre, la froide humidité de la fin de nuit avait pénétré ses vêtements et il lui tardait de se réchauffer près d’un bon feu crépitant. Arrivée devant la porte, elle se frotta les mains qui commençaient à s’engourdir et cogna le loquet contre le battant de bois épais.


Ascram
Yunette partie affronter le froid et une éventuelle attaque de la ville, Héloïse, aidée d'Alexandra, alla coucher Galaad et Célia dans une petite chambre qu'elle leur avait réservée.
Célia paraissant un peu inquiète du départ de sa mère adoptive, elle s'installa près d'elle et essaya de la distraire, lui contant une histoire sans queue ni tête :




Il était une fois une petite fille, nommée Baguenaude, qui vivait dans un village où le temps s'écoulait tranquillement, trop tranquillement au goût de la petite, qui rêvait de parcourir le monde. De sa fenêtre, elle s'interrogeait sur ces hommes et femmes qui partaient le matin très tôt, hors du village, et rentraient le soir, l'air harassé, noirs comme la nuit.

Un jour, elle n'y tint plus, les suivit et pénétra dans ce lieu étrange, sous terre, sombre et inquiétant, mais attirant aussi lorsque la lueur des torches faisait luire la roche.
Un gros homme semblait être le chef et, sous sa moustache en bataille, hurlait des ordres incompréhensibles pour Baguenaude. Elle vit alors tous les mineurs se disperser dans des galeries, leur pioche en main et commencer à creuser dans la roche. La poussière volait, les pioches creusaient, le gros homme criait, faisait claquer son fouet pour dissuader chacun d'arrêter le travail.

Baguenaude, qui était passée inaperçue, assistait à ce ballet, et en elle montait la colère. Pourquoi traiter les gens de cette sorte ?
Sa première sortie hors du village lui avait laissé un goût amer, et elle rentra chez elle, se jurant bien que, dès qu'elle en aurait l'âge, elle ferait en sorte que les mineurs travaillent dans de bonnes conditions, avec un salaire correct et surtout le respect de leur labeur.


Célia s'était endormie, elle n'avait sans doute pas compris le quart de l'histoire. Cela avait au moins eu le mérite de calmer son inquiétude. Héloïse l'embrassa tendrement, vérifia que Galaad dormait, puis rejoignit Alexis.

Le lendemain matin :

La nuit semblait avoir été courte quand Héloïse fut éveillée par le heurtoir de la porte d'entrée. Elle se leva, enfila rapidement une houppelande et descendit ouvrir à Yunette.

Bonjorn Yunette ! Tu parais bien fatiguée ! Veux-tu prendre une collation, ou aller te reposer tout de suite ? Les enfants dorment encore.
Célia, incarné par Ascram


Yunette partait, sans elle et sans Galaad. Célia ne comprenait pas. Pourquoi? Pourquoi les abandonnait-elle? Elle aurait bien voulu aller la rejoindre, mais Ascram tenait sa petite main, et, perdue, se croyant abandonnée, elle ne se sentait pas la force de tenter de se défaire de l'emprise de la jeune femme.
Elle n'arrivait pas à comprendre, se contentait de fixer la porte, les larmes aux yeux. Pourquoi la laisser chez une inconnue, partir comme ça, la nuit tombée? Que se passait-il? Reviendrait-elle au moins?

C'est donc dans un état second qu'elle se laissa manipuler par Ascram, qui peut-être à défaut de comprendre son trouble, fit tout pour la rassurer. Elle ne comprit absolument rien à l'histoire qui lui était racontée. Mais ce petit rituel la ramenait un peu en arrière, malgré son jeune âge, lorsqu'on lui racontait des histoires avant de la border... souvenirs indistincts, lointains déjà...

Un léger baiser. Elle finit par s'endormir. Son sommeil fut très agité, des images, des sons, tout se mélangeait dans sa tête. Une grande angoisse surtout. Un sentiment de perte, d'abandon. Elle se tournait et se retournait dans son lit, gémissant, laissant parfois échapper une larme à travers ses paupières closes. Mais heureusement, elle ne se réveilla pas, ne hurla pas. Le sommeil d'Ascram n'en fut donc que peu ou pas troublé.

Le lendemain la retrouva complètement emberlificotée dans ses draps, sa tête à l'endroit où se trouvaient ses pieds la veille au soir. Un bruit sec la fit sursauter. Quelqu'un à la porte. Dans son sommeil léger, ç'avait été suffisant pour la réveiller. Elle tenta de se défaire de ses couvertures, mais cela prit du temps avant de comprendre comment en sortir. Ascram était partie ouvrir la porte entre-temps.

La voix de Yunette! Elle ne les avait pas abandonnés! Vite elle sauta du lit et courut en direction des voix.

Elle était là! Ne prêtant pas attention au sol glacé sur ses pieds nus, à sa mince chemise qui laissait passer le froid, elle courut en sa direction, heureuse, et lui sauta dans les bras.


Maman! Maman!

Elle la serra de toutes ses maigres forces.
Yunette, incarné par Ascram


S’engouffrant dans la chaleur de la maisonnée endormie, Yunette referma bien vite la porte derrière elle, empêchant ainsi la bise d’atteindre son amie. D’ailleurs, de bise, elle lui en fit une en souriant, le regard un peu embué par la fatigue.

Je t’avoue mon amie, que bien qu’exténuée, je préfèrerais me réchauffer un moment d’une tisane et d’un bon feu avant de gagner ma couche. La nuit fut tranquille mais bien fraiche. Et l’humidité de l’aube est traitresse.

Des petits pas. Son de pieds nus sur carrelage glacé. Yunette se retourne et voit sa presque fille, celle qu’elle élève depuis la mort de sa tendre amie Chrysopale. La petite Célia court vers elle comme jamais elle n’a couru. La jeune femme lance un regard à son amie, se demandant comment s’est passée la nuit, mais son attention se reporte vite sur la toute petite qui arrive à son niveau. La Proc’ s’accroupit pour la recevoir en ses bras.

Maman ! Maman !

Moment de flottement. Que faire ? Que dire ? Yeux qui s’embuent. Son amie, oubliée ? Cette enfant… Bras qui se referment. Etreinte qui s’accentue. Force de la petite qui lui fait ressentir l’amour et la peur qu’elle a eue en cette nuit. Peur de l’abandon. Mots qui s’échappent presque malgré elle tandis que l’eau s’écoule sur ses joues.

Shhhhhh, Maman est là…. C’est fini…

Les mots sont dits. Que va-t-il se passer désormais ? Petit sanglot de joie et de peur de l’avenir qui bloque sa gorge et s’en va, résonnant dans l’entrée de l’hôtel. Oubli de l’endroit, autre monde, autre dimension. Une sensation de plénitude, comme un accord de son amie disparue qui lui donne le droit, le droit d’aimer son enfant comme si elle était sienne. Mais… Nouveau sanglot plus fort, et le père de la petite ? Lui qui voulait partir ? Etreinte resserrée encore sur le frêle corps de la fillette. Bouche qui dépose un fort baiser sur son front et ses cheveux, regard qui cherche celui de son amie. Perdue. A-t-elle bien fait ? Angoisse.

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