Ascram
Héloïse avait passé une étrange journée : le baptême dAlex sétait avéré surprenant. Un cochon, nommé Arnold, visiblement bien élevé, avait assisté à la cérémonie. Malheureusement, la propension de son époux à vouloir rôtir tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un porc, avait inspiré une tragi-comédie à la « mère » adoptive dudit cochon. Bref, la journée sétait terminée en eau de boudin, si lon peut dire, et la marraine était repartie furieuse à Forcalquier, mettre Arnold à labri des desseins « porcino-génocides » de son époux et de Rougeours.
Ils rentrèrent à lhôtel, passablement éméchés, lun soutenant lautre et, après avoir vérifié que Mara dormait tranquillement dans son berceau, se jetèrent sur le lit. Lalcool semblait ce soir là avoir décuplé lardeur amoureuse dAlexis, et le printemps provoquait chez Héloïse des idées peu en accord avec le dogme de léglise. Il faut bien reconnaître que tous deux sen fichaient comme de leurs premières chausses, de ces principes ridicules. Ne faire lamour que pour procréer, quelle imbécillité !
Alexis se jeta sur elle, lembrassant et la déshabillant précipitamment, arrachant sa chemise. Ses lèvres, telles des libellules, couraient sur les seins dHéloïse, durcis par le plaisir mais restant étonnamment doués délasticité. Du fond de la gorge de la jeune femme montait un murmure monotone mais envoûtant, qui emplissait la chambre dun écho qui ne semblait pas déranger leur fille.
Les caresses avaient provoqué en lui un désir bien visible, bombant sa canne à sucre de nuit vaporeuse. Il entra dans sa grotte de corail dun coup brusque, et Héloïse se rétracta un bref instant, avant de se livrer toute entière. Il appréciait la douceur de la peau, la courbure de ses hanches et était toujours surpris de lardeur quelle mettait à lui mordiller les épaules, les oreilles, et par les petits cris quelle poussait chaque fois quil la lutinait.
Héloïse le serrait dans ses bras, lenveloppait de ses longues jambes, ondulait telle une liane sous une ruée de serpents. Puis elle le repoussa, et se penchant vers lui, devint un oiseau affamé. Elle lui piquait la peau de baisers enflammés, buvait son jus sucré, son sang, et le reste de son âme. Lui voulait crier, gémir, pleurer, respirer et mourir sur la crête de son plaisir, il se sentait porté par une vague dévorante, et ses graines explosèrent, tandis quelle laccueillait dans sa gorge brûlante. Ils retombèrent mollement sur loreiller, enlacés, imbriqués lun dans lautre et sendormirent de concert, mêlant leurs respirations enfin calmées.
Ils rentrèrent à lhôtel, passablement éméchés, lun soutenant lautre et, après avoir vérifié que Mara dormait tranquillement dans son berceau, se jetèrent sur le lit. Lalcool semblait ce soir là avoir décuplé lardeur amoureuse dAlexis, et le printemps provoquait chez Héloïse des idées peu en accord avec le dogme de léglise. Il faut bien reconnaître que tous deux sen fichaient comme de leurs premières chausses, de ces principes ridicules. Ne faire lamour que pour procréer, quelle imbécillité !
Alexis se jeta sur elle, lembrassant et la déshabillant précipitamment, arrachant sa chemise. Ses lèvres, telles des libellules, couraient sur les seins dHéloïse, durcis par le plaisir mais restant étonnamment doués délasticité. Du fond de la gorge de la jeune femme montait un murmure monotone mais envoûtant, qui emplissait la chambre dun écho qui ne semblait pas déranger leur fille.
Les caresses avaient provoqué en lui un désir bien visible, bombant sa canne à sucre de nuit vaporeuse. Il entra dans sa grotte de corail dun coup brusque, et Héloïse se rétracta un bref instant, avant de se livrer toute entière. Il appréciait la douceur de la peau, la courbure de ses hanches et était toujours surpris de lardeur quelle mettait à lui mordiller les épaules, les oreilles, et par les petits cris quelle poussait chaque fois quil la lutinait.
Héloïse le serrait dans ses bras, lenveloppait de ses longues jambes, ondulait telle une liane sous une ruée de serpents. Puis elle le repoussa, et se penchant vers lui, devint un oiseau affamé. Elle lui piquait la peau de baisers enflammés, buvait son jus sucré, son sang, et le reste de son âme. Lui voulait crier, gémir, pleurer, respirer et mourir sur la crête de son plaisir, il se sentait porté par une vague dévorante, et ses graines explosèrent, tandis quelle laccueillait dans sa gorge brûlante. Ils retombèrent mollement sur loreiller, enlacés, imbriqués lun dans lautre et sendormirent de concert, mêlant leurs respirations enfin calmées.