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[RP-Maison de Marignane] Hôtel particulier Beogora-Bertry

Alexandra1
C’était un retour de Forcalquier peu habituel pour Alexandra cette fois-ci. En effet, le champ avait été vendu, les bagages préparés ainsi que la maison fermée pour une longue absence. Les dispositions avaient été prises afin que le chat Sans Noms ne manque de rien. Ses voisins les plus près de la maisonnette se chargeraient de veiller à tout. Comme ils avaient toujours eu l’habitude de le faire entre ses voyagements.

Une fois revenue à Aix définitivement, Alex alla à l’Hôtel déposer ses bagages qui étaient beaucoup plus nombreux. Une fois dégagée de ses biens, elle alla se présenter à la mairie afin d’acquérir un lopin de terre. Ce qui se fit sans difficultés aucune. Par contre c’est à l’aménagement de ce dernier que le problème se posa. Il lui manquait quelques écus afin de l’aménager et de le semer. Déçue Alexandra alla en taverne où elle y trouva Dahut qui lui fit volontiers le prêt de vingt écus ce qui correspondait à la somme manquante dont elle avait besoin. C’est alors toute souriante qu’elle se dirigea vers le marché afin d’acheter un sac de maïs pour aménager elle-même son champ et le semer. En rentrant du marché, une halte à l’église s’imposait. Mâchicoulis n’avait pas eu une partie de ses gages depuis déjà une semaine. S’inquiétant de son sort Alexandra alla lui déposer quelques écus sur l’autel puis en profita pour se recueillir à ce nouveau départ que prenait sa vie. Quelque peu anxieuse par ses réflexions elle reprit la route ver son lopin de terre où elle y travailla toute la matinée.

Sur la route du retour vers la ville, accompagnée d’une délicieuse miche de pain noctuelienne à laquelle elle mordit à pleine dent, Alexandra se présenta à l’Hospice histoire de se rapportée. Le cavalcadour Dahut était absent mais à la place elle y trouva une jeune femme qui cherchait gîte et couvert. Heureuse d’enfin pouvoir accueillir elle-même une nouvelle venue à bord de l’Hospice d’Aix, elle lui offrit son plus beau sourire. Mais maintenant que l’après-midi commençait déjà à avancer à folle allure, Alexandra quitta les lieux et rentra à l’Hôtel.

Il va s’en dire qu’une absence d’une semaine toute entière à l’Hôtel laissait beaucoup de tâches ménagères à effectuer à elle seule. C’est pourquoi chemin faisant Alexandra vint à la réflexion que si elle voulait que tout soit fin prêt et parfais pour l’arrivée de ses maîtres elle aurait décidemment besoin d’un coup de pouce à l’Hôtel. Tout en marchant elle sortit de sa besace le parchemin de la missive envoyer par Ascram dans lequel elle dicta ses demandes pour leurs retour. Elle en lu le contenu une dernière fois avant de prendre quelques parchemins de réponses diverses à son annonce recherchant une domestique pour l’Hôtel.Son choix c’était arrêté sur une Dame en particulier. La missive avant été rédigée avec beaucoup de soin. Elle était précise et contenait les informations essentielles. Certes cette femme semblait posséder les qualifications nécessaires à ce poste qui se veut de confiance à en croire les faits mentionnés dans la lettre. Mais pour être davantage rassurée Alexandra pensa qu’il valait mieux se rendre chez la future employée potentielle. Ce qu’elle fit sur le champ !

Suivant l’adresse de la missive, elle arriva devant une petite maison très modeste soit mais tout de même bien entretenue. C’est dressée devant la petite porte que la nervosité la gagna alors qu’elle frappa et attendit qu’on lui ouvra en se mordillant la lèvre inférieure.
Gaïa la gouvernante, incarné par Alexandra1
Gaïa était occupée à quelques travaux de reprisage de vêtements lorsqu’on frappa à sa porte.

« Tiens … mais qui sa peut bien être … ? » se demanda-t-elle.

Surprise elle se leva en déposant son ouvrage sur la table de la cuisine puis alla ouvrir. Devant elle se trouvait une jeune femme qui semblait inquiète voir même nerveuse. Tant interrogative à savoir qui était cette jeune inconnue qu’à la raison de sa nervosité ainsi qu’à ce qui la conduisit à sa porte elle lança tout bonnement :

« Bonjorn ! Puis-je vous être utile à quelque chose ? Vous cherchez sûrement le château, il faut continuer plus loin sur la route Dame ! »

Le sujet étant réglé, comme à son habitude assurément encore une voyageuse égarée songea-t-elle. Puis elle tourna les talons pour refermer la porte alors que cette dernière s’y objecta !

« Pardonnez-moi Dame mais je ne suis pas ici parce que je cherche le château mais plutôt une certaine Gaïa ! Vous la connaissez peut-être je présume … » hasarda Alexandra alors que si elle n’intervenait pas immédiatement elle se retrouverait devant une porte close. Puis elle sortit la missive que la dame en question avait écrite en guise de réponse à l’offre d’emploi qu’Alex avait affiché et la lui tendit.

Alexandra ne croyait pas un instant que la jeune femme en face d’elle, environs aussi jeune qu’elle puisse avoir été l’auteur de ce parchemin mais quoi qu’il en soit, elle devait à tout prit discuter avec cette Gaïa car le temps lui pressait énormément avant le retour de Prouvencao et Ascram.

Quant à Gaïa elle-même, elle resta quelques secondes sans voie devant l’inconnue qui venait de lui couper l’herbe sous le pied. Elle interrompit son geste automatique de refermer la porte pour la rouvrir toute grande et tendit la main pour prendre la missive et constater qu’il s’agissait de sa propre écriture.

« C’est moi Gaïa ma chère. Que puis-je pour vous alors ? »

Alexandra était à son tour stupéfaite ce qui se lu sur son visage pendant un bref instant mais n’avait guerre le temps de s’arrêtée à quelque formalité d’âge que ce soit. Elle se dit alors qu’au mieux elle sera plus énergique dans ses besognes et puis voilà tout !

« Je viens vous rencontrer au sujet de l’offre d’emploi comme gouvernante à l’Hôtel des Bergeora Bertry. Vous êtes toujours intéressée à ce travail car le temps me presse. Mes Maîtres rentrent demain de voyage et tout doit être fin prêt ! Comme j’arrive moi-même de voyage aujourd’hui même, j’aurais grand besoin de quelqu’un confiance et de compétent qui puisse me venir en aide dès maintenant ! Bien sûr vous serez dédommagée pour commencer l’emploi dans de telles circonstances, j’y veillerai personnellement ! » dans son élan Alexandra fit couper par sa futur consoeur de travail.

« Oui bon je vois … donnez-moi quelques minutes pour me préparer et je vous suis jusqu’à l’Hôtel … » sur ces mots Gaïa laissa la porte ouverte, prit sa besace et y plaça quelques effets à l’intérieur pendant qu’Alexandra attendait dehors faisant les cent pas.

Jetant un coup l’œil à l’individu qui se trouvait à l’extérieur, Gaïa pensa qu’elle était un drôle de numéro. Mais comme elle ne pouvait que compter que sur elle- même pour subvenir à ses besoins, elle n’était certes pas en mesure de refuser quelque travail que ce soit. D’autant plus qu’il s’agissait là d’un travail régulier pour des gens qui semblaient honnêtes. Hors peut-être cette Alexandra qui semblait un peu trop nerveuse à son goût. Mais de ça, elle s’en accommoderait aisément.

Enfin une fois prête elle suivit Alexandra jusqu’à l’Hôtel. En route cette dernière lui avait montré la missive de Dame Ascram ainsi que de ses directives pour son arrivée prévu pour le lendemain. Elles s’entendirent pour se partager les tâches sans difficultés aucune. À première vue elles semblèrent bien s’entendre quand à la répartition du travail de façon la plus efficace et rapide vu les circonstances.

Une fois à l’intérieur de l’édifice, Gaïa fit quelque peu impressionnée par la grandeur des lieux mais elle se préserva ses commentaires pour elle. Jamais avant elle avait travailler dans un si grand bâtiment. Alexandra lui fit faire le tour du propriétaire et enfin elles débutèrent leurs tâches respectives.

Gaïa fut assignée à l’époussetage du premier étage et des espaces communs ainsi que du nettoyage de ces derniers. Une chose lui sembla certaine, c’est qu’il était belle et bien vrai que personne ne c’était trouver en ces endroit pendant un certain temps puisque rien ne sembla avoir bouger. C’était à sa plus grande joie car cela lui facilitait la tâche !
Alexandra1
Quant à Alexandra, tout au long de la route vers l’Hôtel, elle expliqua à sa coéquipière les demandes de Dame Ascram. Elles convinrent toutes deux qu’il valait mieux que ce soit elle-même qui veille aux particularités des chambres demandés par la maîtresse des lieux. Elle fit d’abord visiter la propriété à Gaïa afin qu’elle trouve plus rapidement ses marques. Lorsque celle-ci fut fin prête à commencer le travail, Alexandra en profita pour monter ses plusieurs bagages dans ses propres quartiers qu’elle placerait plus tard.

Lorsqu’ elle descendit à la cuisine, la gouvernante avait déjà fait un feu dans l’âtre pour faire chauffer de l’eau. Les linges propres ainsi que les seaux étaient déjà en place pour entreprendre le nettoyage. À l’aide de celle-ci elles montèrent à l’étage des appartements privés et des chambres des seaux et des linges propres ainsi que de la literie propre. C’était maintenant à Alexandra de jouer laissant à Gaïa le soin de l’étage du bas.

La première pièce qu’entreprit Alexandra de préparer était la chambre des Maîtres. Elle fit l’époussetage, le nettoyage et mit des draps propres ainsi que de nouvelles couvertures plus appropriées à la température extérieure qui avait inévitablement monté depuis le départ de ses derniers. Avant de quitter la pièce pour passer à une autre, elle ouvrit les fenêtres afin de laisser l’air y pénétrer.

Ensuite voilà la chambre de Vitruvio. Elle fit le même procédé que pour la chambre des Maîtres mais y ajouta une petite touche personnelle. Pour se faire elle demanda l’aide de Gaïa. Alexandra avait trouver un tapis beaucoup plus moue et épais que celui qui se trouvait présentement dans la chambre. Ce dernier était encore emballé et ranger dans le grand placard de la cuisine où rangeait Alex les seaux et les instruments nécessaires au ménage. Possiblement qu’il n’avait pas du être utiliser pour la décoration des lieux car il y en avait déjà suffisamment dans les pièces. Quoi qu’il en soit, il servirait au valet de Vitruvio. Ainsi les deux jeunes Dames déplacèrent le tapis déjà présent, nettoya soigneusement le sol pour enfin déballer et placer le nouveau tapis.

Tout à côté de la chambre de son père, la chambre de Louis fut également nettoyée et airée. Aucun détail n’échappa à Alex qui voulait vraiment faire de son mieux pour que tous profitent de leur retour.

Alexandra profita de l’occasion de ce grand ménage pour passer retirer un peu de poussière dans les rayons de la bibliothèque de Pourvencao sans toute fois toucher à ses différents parchemins laissés ça et là. Elle nettoya toutes les chambres et autres pièces de l’étage de fond en comble.

Surtout, arrivé au bout de l’étage, elle ne manqua pas de préparer une chambre pour la nouvelle venue que leurs ramèneraient Ascram et Prouvencao. Seule sa propre chambre avait échappée au grand nettoyage jusqu’à maintenant car une idée germait dans sa tête !

À la hâte, Alexandra sorti à l’extérieur sur la place publique et y trouva William Le Postier comme de coutume.

« William mon petit, irais-tu me cueillir des fleurs de lavande s’il te plaît ! Il m’en faut beaucoup pour aromatiser les lieux dans l’Hôtel car demain c’est le retour de nos Maîtres !! »
William Le Postier, incarné par Alexandra1
William qui vit Alexandra quérir ses services était alors fort heureux car tuer en temps en place publique en attente de quelque commission que ce soit était vannant à son âge !

« Mais bien sûr Dame Alexandra, pour vous je ferais n’importe quoi qui puisse vous rendre heureuse ! » lança-t-il alors que ses petites pommettes vinrent rouges.

Figé pendant une demi seconde le temps de réaliser lui-même ce qu’il venait à peine de dévoiler, il fila aussi vite que possible aller cueillir ses fleurs de lavande.

Quand il revint les bras chargés de fleurs des champs et de fleurs de lavande, il frappa à l’immense porte et une autre Dame aussi jolie que Dame Alexandra vint lui ouvrir :

« Bahhh … bahhh … je … je viens porté les fleurs que Dame Alexandra m’a demander … »

Complètement décontenancé devant une telle beauté, William bomba le torse en se raclant la gorge et se reprit une deuxième fois avec une voie plus grave pour paraître plus masculin avant même que son interlocutrice ait eu le temps de prononcer mot :

« Je viens porter les fleurs que la ravissante Dame Alexandra m’a demander mais qui, à mon grand bonheur, à la place que ce soit elle qui m’ouvre ce soit un ange tel que vous qui me répondiez ! »

Sur ses paroles, fière de lui, il afficha son plus beau sourire à Gaïa qui visiblement se retint d’éclater de rire. Mais elle n’eut pas le temps de réagir qu’Alexandra descendait le grand escalier.
Alexandra1
Alexandra qui descendait l’escalier avait qu’une seule envie, éclater de rire à voir et entendre le petit William ! Mais elle se retient à temps et fit plutôt les présentations entre Gaïa et le jeune garçon. Enfin elle remit les fleurs à la gouvernante afin qu’elle aille les placer dans les chambres et les pièces de l’Hôtel. Elle lui donna aussi comme consigne de bien vouloir refermer toutes les fenêtres qu’elle avait ouvertes afin de faire airé les lieux.

Alex sourit de voir combien ils étaient tous deux tombés sous le charme l’un de l’autre. Elle se dit alors qu’ils formeront tous trois une bonne équipe pour cette Hôtel !

Avant que William ne réclame ses gages pour cette cueillette, elle le fit entré à la cuisine pour lui faire déguster une bonne miche et l’entretint au sujet qu’il leur fallait un valet pour l’Hôtel. Il aurait comme tâche de s’occuper des chevaux des Maîtres comme des voyageurs qui s’y arrêtaient. Il porterait également les bagages et servirait de jardiner pour la cour intérieure. Enfin c’était là l’essentiel de ses tâches. Alexandra lui expliqua qu’il pourrait loger à l’écurie et qu’il serait payé pour son travail. De cette proposition, il lui demanda simplement s’il aurait à travailler avec elle et Dame Gaïa. Lorsqu’elle lui confirma, il bomba le torse à nouveau et fièrement il répondit dans l’affirmatif !

Alexandra sourit à William et passa une main dans ses cheveux pour les ébouriffés. C’est avec le sourire d’un des garçons les plus heureux du monde qu’il mordit dans sa miche et encore plus lorsque Gaïa vint les rejoindre à la cuisine annonçant que le travail était terminé.

Afin de vérifier qu’aucun détail ne lui avait échappé, la gouvernante en chef alla faire une tournée complète de toutes les pièces. Satisfaite elle revint à la cuisine avec une dernière consigne s’appliquant à tous :

« Demain, tous les trois, nous les accueillerons fièrement dans nos plus beaux habits ! »
Prouvencao


Alexis venait de pousser la porte d'entrée pour pénétrer dans le sombre vestibule, avant de commencer à gravir quatre par quatre les marches de l'escalier malgré la fatigue... Se laissant porter vers la chambre, pensant y découvrir sa mie qui l'avait déjà quitté pour vadrouiller dans les ruelles aixoises, certainement la sentirait-il lorsqu'elle se coucherait contre lui, il ne manquerait ce moment même fatigué comme il était. Il avait eu à peine le temps de jeter sa besace et son sac, de quitter ses bottes, qu'il était déjà affalé sur le lit, la tête dans l'oreiller, poussant à long soupir ses ronflements, exténué, passant la nuit dans les bras de Morphée, à défaut de sa mie.

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Uno avulso non deficit alter
Ascram
Héloïse avait fait un détour par Digne, et c'est complètement épuisée qu'elle arriva à Aix. Tout était silencieux, Mara dormait dans ses bras. Elle la coucha dans son berceau et se rendit dans sa chambre ou Alexis dormait profondément. Après avoir quitté ses vêtements poussiéreux et procédé à une toilette minutieuse, elle se glissa doucement dans le lit, prenant des précautions pour ne pas l'éveiller, mais ne résista pas à l'envie de se lover contre lui. Il émit un petit soupir, passant son bras autour d'elle, et elle s'endormit aussitôt, heureuse d'être de retour.
Alexandra1
Alexandra courrait dans tous les sens dans l’hôtel ! Elle était tellement énervée que Gaïa la regardait faire des aller et retour sans n’y rien comprendre. Enfin jusqu’à ce qu’Alexandra se calme un peu et lui demande de bien venir avec elle au salon histoire de l’aider à l’aménager convenablement pour l’occasion. C’est alors qu’elle lui expliqua qu’elle recevait Messire Jey pour une leçon de musique. En effet Alexandra était tombée sous le charme des notes que ce dernier lui avait jouer en taverne la veuille. Ils avaient tous deux convenu qu’il lui enseignerait à jouer de la musique et que les leçons commenceraient dès le lendemain.

L’endroit idéal était donc le salon. Une fois les meubles placés de manière à laisser plus d’espace, Alexandra regarda le tout puis fit à Gaïa un grand sourire de satisfaction !

« C’est parfais comme ça !! Merci beaucoup Gaïa !! »

À présent il ne restait plus qu’à attendre la visite du professeur troubadour.
Ascram
Héloïse avait essayé de reprendre ses repères depuis son retour. Des changements avaient été opérés à Aix. Elle avait appris, avec un plaisir non dissimulé, l'élection de Dahut à la mairie. Le nouveau Podestat se révélait être un véritable homme de communication, et possédait une autorité naturelle qui lui semblait tout à fait appropriée. Elle appréciait beaucoup son intelligence et sa finesse d'analyse. Cela les changerait...

Puis elle avait revu son amie Alexandra, qui s'entétait à les appeler, elle et Alexis, ses maîtres, ce qui la faisait doucement rire. Mais bon, c'était Alex, avec tout le coeur et la fantaisie qu'elle lui connaissait. Celle-ci avait engagé une femme pour la seconder, mais Héloïse ne l'avait pas encore croisée dans l'hôtel. Il faut dire qu'elle avait fouiné un peu partout dans la ville, à l'affût d'informations qui lui auraient échappé, et n'avait pas encore eu le temps de s'intéresser à l'intendance.

Elle s'installa dans son bureau, Mara assise sur une peau de mouton devant la cheminée, qui fixait le feu avec admiration. Fille de dragon, pas de doute là-dessus.

Elle commença par rédiger quelques missives. Une à la Comtesse de Valréas pour lui confirmer qu'elle reformerait une lance, pour la défense civile d'Aix, une autre à son amie Yunette l'informant de son retour et l'invitant à venir passer quelques jours ici, avec Galuche et les enfants, si le coeur lui en disait.

Elle s'attela ensuite à la préparation de son sermon de Dimanche. Elle ferait là d'une pierre deux coups : la messe dominicale, assortie du baptême de Zohadez. Non seulement elle allait le baptiser, mais elle avait également accepté d'en être la marraine, le parrain devant être, du moins l'espérait-elle, l'ingérable Santiago pour lequel elle éprouvait une sympathie certaine. Nul doute que la cérémonie serait amusante.

Cela d'ailleurs lui rappela qu'elle devrait faire préparer des chambres pour les deux oiseaux. Zohadez lui avait confirmé qu'il préférerait éviter l'appartement de son défunt père, Ilgrande, car cela remuait en lui de tristes souvenirs.

N'ayant aucune envie de courir à travers tout l'hôtel, à la recherche d'Alexandra, elle prit la cloche qu'elle n'avait jamais utilisée jusqu'ici et l'agita vigoureusement, pour que son amie monte la retrouver.
Mara leva la tête en souriant, tendant les bras, et Héloïse lui remit l'objet de sa convoitise. Elle rit de la voir battre des mains, puis se remit de nouveau au travail. Elle avait quelques textes à traduire, mais son esprit vagabondait quelque peu.

Elle songeait, en particulier, à sa présence sur certaine liste comtale...
Alexandra1
Alors qu’elle arpentait de long en large le salon de l’hôtel à l’attente de la venue du maître d’orchestre, qui visiblement ne sembla point presser de se pointer, la cloche mise à la disposition d’Ascram retentit. En sursaut elle sortit de l’attente stimulant son impatience et accouru dans le bureau de sa Maîtresse. Elle arrêta brusquement sa course devant la porte de la pièce car elle ne voulait pas effrayer Mara qui semblait réellement être attiré par le son de l’objet. Amusée Alexandra se dit que peut-être la jeune fille aimerait sa musique si elle apprenait à en jouer. Enfin elle frappa quelques petits coups sur la porte avant d’entrer.

« Bonjour Ascram ! » dit-elle en entrant avant de se retourner vers la fillette.

« Bonjour Mara ! Elle est amusante n’est-ce pas cette cloche ? » fit- elle en constatant la fascination de la petite qui agitait l’objet dans tous les sens. Du coup Alexandra se demanda comment feront-elles pour arriver à discuter mais surtout s’entendrent. Néanmoins, Mara calma quelque peu se gestes, calmant par la même occasion le bruit de la cloche. Elle se dit aussi qu’heureusement Gaïa n’était pas là mais plutôt parti faire la lessive à la rivière et qu’ainsi ils échappaient tous à une grande réunion d’employés dans le bureau d’Héloïse. William étant parti soigner les chevaux, il y avait peu de chance qu’il accourt aussi.

« Alors que puis-je faire pour toi ma bonne amie ? »
Ascram
Héloïse leva le nez de ses parchemins à l'entrée d'Alexandra, heureuse d'être tirée de ses pensées.

Aaaaaaaah ! Alex ! J'ai oublié de te dire qu'il fallait préparer des chambres pour deux personnes, qui doivent arriver demain. Nous aurons donc ici Zohadez, le fils d'Ilgrande qui fut comte, et Santiago, notre futur ex-porte-parole comtal...
Un repas arrosé sera de rigueur, je te laisse libre choix. Il faudrait aussi que tu me présentes Gaïa, je pense...


Elle adressa un grand sourire à Alexandra, puis l'invita à s'asseoir et prendre un verre avec elle. Elle avait besoin de sentir près d'elle son amie, qui était toujours prête à lui rendre service et à la faire rire.
Alexandra1
Alexandra écouta attentivement les demandes d'Ascram .

Alors très bien, je ferai préparer les chambres ainsi que le copieux repas avec l'aide de Gaïa. Malheureusement, je ne puis te la présenter pour le moment parce que justement elle est partiè à la rivière pour laver des draps. Tu vois comme sa tombe bien !

Jusqu'à maintenant, elle répond parfaitement à mes attentes et j'espère que c'est la même chose pour vous. Quoi qu'il en soit, aussitôt que nous le pourrons, nous viendrons vous voir toi et Prouv pour que vous la conaissiez. Évidement j'ai prévenu Gaïs que son poste était temporraire jusqu'à ce que j'ai obtenu votre consentement pour qu'elle reste ou parte. Je lui ai expliquer que la décision n'était pas définitive sans votre accord. J'espère que celà vous convient à tous les deux.


Alexandra s'occuperait de préparer les chambres plus tard avec la nouvelle domestique. Ainsi lorsque leur invités arriveraient, ils n'auraient plus qu'à prendre place dans leur chambre respective. Tout serait soigneusement préparer du repas à toutes les petites attentions qu'elles avaient l'habitude de préparer. Gaïa était une perle rare et assistait Alexandra de façon excellante veuillant à ce que le moindre détail ne soit oublier. Enfin elle espèrait que se Maîtres en seraient tout aussi enchanté qu'elle l'était de cette dernière venue.
Alexiane
Après avoir but quelques dernières choppes avec ses amies.
Alexiane avait quitté la taverne du Griffon d’Argent pour rejoindre sa maison isolée dans la forêt.
Elle avais jeté un dernier coup d’œil dans chaque pièces de la maison,
et était sortit jusqu’à la grange scellant son cheval Mutant et accrochant son baluchon sur la selle de celui-ci.
Aprés l'avoir chevauché avec une grande légèreté, ensemble ils avaient pri les chemins éclairés par le clair de lune.

L’air était doux, on entendait les cris des hiboux, de temps en temps des lièvres apeurés par les bruits des sabots défilés dans les champs qui longés le sentier
Après de longues heures de route, le jour commencé à pointer à l’horizon, Alexiane aperçut la pointe de l’église du village d’Aix.
Caressant le flanc de son cheval Alexiane lui avait parlait comme pour le réconforter

Allé Mutant encore quelques effort et tu pourras prendre un repos bien mérité

Alexiane regardait le paysage que la Provence dévoilé,
Ces champs de Lavande qui donnait une belle couleur à la toile du Pays, cette odeur qui vous emportait.
Provence celle qu’elle avait tant aimée, là ou elle avait vu de nombreux amis partir ou mourir
Mais les temps avaient bien changé depuis….

Ils arrivèrent aux portes d’Aix, Alexiane voulais avant tout trouver un endroit de repos pour Mutant
Quand elle vit une petite pancarte lui désignant un endroit **Domaine de Vitrolles**
Elle tira les rennes montrant à son cheval le chemin à suivre

Quand ils arrivèrent à l'endroit Alexiane admira la belle demeure.
Elle descendit de sa monture, attacha Mutant et allât frapper à la porte de celle-ci

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Prouvencao


Les bruits sourds résonnèrent dans l'immeuble, un visiteur... était-ce Santiago ou Zohadez, leurs éminents invités ? Alexis descendit donc l'escalier pour accueillir dans le vestibule les visiteurs, mais en ouvrant les lourds battants il découvrit Alexiane, la Forcalquiérenne était visiblement venue les voir, et il en était heureux. Il l'accueillit d'un chaleureux baiser puis l'amena à l'étage pour rencontrer son épouse, Héloïse, qui ne se doutait certainement pas de la visite.

Alors, que t'amène ici en cette belle ville ? De passage ? lui demanda-t-il tandis que tous trois s'installaient sur les confortables fauteuils du salon, discussion cordiale accompagnée d'une rasade d'hypocras.

Tu as un endroit où dormir si tu passes la nuit à Aix ?

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Uno avulso non deficit alter
Alexiane
Alexiane fut heureuse de revoir son ami Prou, elle le suivit jusqu’au salon où il l’installa dans un confortable fauteuil, Alexiane remarqua que le décor de la pièce était magnifique.

Elle but une gorgée d’hypocras et finit par répondre à son ami

Je suis effectivement de passage Prou je pense rester cette nuit et peut être la nuit prochaine mais je ne suis encore sur de rien.
Ayant vu ce panneau qui indique votre belle demeure à toi et Ascram,
je me suis dit que peut être vous auriez une petite place chez vous, un coin dans la grange me suffira amplement. J’ai besoin aussi d’un endroit pour Mutant mon cheval


Alexiane entendit des pas dans un couloir, elle pensât qu’ Ascram ne devait pas être loin

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