Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, 10, 11   >   >>

[RP-Maison de Marignane] Hôtel particulier Beogora-Bertry

Ascram
Héloïse était dans le salon avec son époux, lorsqu'ils entendirent frapper à la porte. Leurs invités étaient-ils déjà là ? Alexis descendit pour ouvrir, tandis qu'elle se leva pour aller chercher Mara dans sa chambre.

En revenant, leur fille dans les bras, elle entendit une voix féminine. Alexiane ? Elle entra dans la pièce et se dirigea vers elle, un grand sourire aux lèvres, et l'embrassa.


Bonjorn Alexiane ! Bien sûr que tu vas dormir ici, et pas dans une grange ! Nous avons suffisamment de chambres ! Quant à ton cheval, William va s'en occuper, ne t'en fais pas ! Alors ? Encore en "vadrouille "?

Puis elle posa d'office Mara sur les genoux de leur amie et, se servant un verre d'hypocras, lui dit :

Je te présente Mara, notre petite dragonne. Enfin, pour l'instant, elle est plutôt sage mais éprouve de l'attirance pour les flammes ! J'espère qu'elle ne jouera pas avec le feu en grandissant...

Après avoir longuement parlé de choses et d'autres, de Forcalquier, des changements dans la composition du Conseil à Aix, de leur voyage en Helvétie, l'heure était venue d'aller se coucher. Elle mena donc Alexiane à sa chambre, lui souhaitant une bonne nuit, rejoignit Alexis dans leurs appartements.

Après avoir installé Mara dans son berceau, elle se glissa sous les draps auprès de son époux. Elle ne se lassait pas de ses bras protecteurs, et n'aimait rien tant que de se lover contre lui, d'entourer son corps du sien, telle une liane autour d'un arbre. C'était une perpétuelle surprise pour elle que de sentir son désir toujours présent, prêt à lui infliger mille délicieux supplices qui lui arrachaient des gémissements de plaisir. Leurs jeux terminés, ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.
Alexiane
Alexiane avait était heureuse de revoir son amie Ascram, et c’est avec beaucoup de plaisir qu’elle c’était mise a jouer avec la petite Mara.

Après avoir expliqué a Ascram qu’elle partait cette fois ci pour un long voyage

Elle avait accepté avec un grand plaisir l’hospitalité de ses amis.
En voyant la chambre et le bon lit qui s’offrait à elle,
Alexiane à peine la porte fermée se jetât dessus prenant le coussin dans ses bras et portant son regard vers l’extérieur de la fenêtre ou elle pouvait voir le clair de lune,
elle ne mis pas longtemps à sombrer dans un profond sommeil.
Quand la première lumière du soleil fit leur entrée dans la pièce ellefit un brin de toilette et se rendit à la grange où se trouvait Mutant.
Son cheval avait eu tous les bons soins qu’un cheval pouvait avoir
Voyant que toute la maisonnée dormait encore
Alexiane sella son cheval et partit faire un tour au village

_________________
Sany_88
Sany avait écouté les conseils de Ascram et décida de passer la voir à l'hôtel.
Elle frappa à la porte et en attendant une réponse, elle observa attentivement la demeure...

_________________


On revient toujours là où notre coeur est resté...
Ascram
Levée de bon matin, comme toujours, Ascram était allée à l'église, y exposer le fruit de ses élucubrations inspirées par une ancienne générale.

Après un très long et soporifique sermon, presque marquisal, elle avait le gosier complètement desséché, et se rendit à la taverne municipale y rejoindre son époux. Alexiane s'y trouvait, bien entendu, ainsi que Karealyn, Selrach, Bubu et Sany, et bien sûr les tournées fusèrent.

Après avoir parlé en aparté avec Sany, elle conseilla à cette dernière de passer à l'hôtel, pour lui remettre certaines "médecines" qui l'aideraient à mieux supporter la fin de sa grossesse.

Elle était rentrée, quelque peu éméchée, tandis que son époux était retourné à son atelier, où il cousait un nouveau modèle de chausses pour Amscaramouche, modèle qui ne manquerait pas de faire fureur, quand on frappa à la porte.

Sa fille dans les bras, elle descendit ouvrir en toute hâte et accueillit Sany qui paraissait bien lasse.


Bonsoir Sany, entre donc et montons au salon. Je te laisse Mara un instant et je vais te chercher les remèdes dont je t'ai parlé. Sers-toi un verre de lait d'amandes, cela te fera le plus grand bien. Je reviens tout de suite.
Zohadez
Dans la nuit du 4 Mai, alors que le soleil était couché depuis une petite heure, un jeunhomme, accompagné d'une jeune renarde, arriva en la capitale de Provence; Aix.

Le jeunhomme avait fait à marche à pied un voyage de trois jours, il était épuisé, la jeune renarde quant à elle semblait en pleine forme. A un jeune enfant qui jouait sur la rue principale avec plusieurs amis il demanda sur un ton qu'il voulait poli


Garçon, l'enfant le regarda étonné, un peu effrayé; les vagabonds/étrangers n'inspiraient jamais confiance à qui que ce soit surtout quand ils étaient accompagnés d'animaux de fôrets, Où puis-je trouver la diaconèse Ascram?

L'enfant hésita un instant puis lui montra du doigt un endroit magnifique, Zohadez le qualifierait prèsque de magique.

Biensur murmura-t-il avant de se retourner vers l'enfant pour constater qu'il avait déjà disparu en courrant. Il s'avança vers l'endroit. Puis, il se rendit compte qu'il faisait déjà tard. Il irait se présenter le lendemain de bonne heure. Cette nuit il dormirait au clair de lune en compagnie de sa renarde Merindrill...
Alexandra1
Alexandra rentrait à l’hôtel histoire d’aller se rafraîchir un peu du à la chaleur intense du soleil. Au beau milieu de la grande place, elle trouva William Le Postier occupé à jouer avec quelques camarades de son âge. L’un de ces petits garnements avait emprunté, avec ou sans l’autorisation de son parent, un ballon de soule qu’ils tentaient tous de s’arracher.

Alexandra ne fit ni une ni deux, elle couru dans la mêlée, s’étira par-dessus quelques garnements et s’empara du ballon ! Elle prit alors ses jambes à son cou et couru sans s’arrêter, passa derrière Dame Garance assise sur un banc à l’ombre prête à donner son cour de serpillière, contourna quelques passants, évitant habillement tous les obstacles croisés dans sa course ! Jusqu’à ce qu’une pierre au sol pointant naïvement le bout de son nez fi trébucher Alex retombant sur ses genoux !

Tout ce que les garçons purent entendre était l’éclat de rire émanant d’Alex. Le plus rapide d’entre eux vint quérir le ballon et se sauva si tôt avec. Quand la jeune femme se retourna, elle avait le genou gauche ensanglanté ainsi que les mains écorchées.

Sans plus de mot, Alex rentra définitivement à l’hôtel faire une toilette, toujours en riant puis en rassurant William Le Postier avant de quitter les lieux de l’accident.
Alexandra1
Ce soir là Alexandra ne rentra pas seule à l’hôtel mais accompagnée d’une charmante Dame qu’elle du escortée pour ne pas qu’elle se perde dans la ville. La fatigue de son long voyage se lisait sur son visage. C’était certes là quelque chose de bien connu d’Alexandra qui reconduisit Dame Godelineduclerc directement à sa chambre afin que celle-ci puisse se reposée.

Avant de laisser définitivement la Dame au confort de sa chambre, Alexandra alla lui chercher de l’eau fraîche pour qu’elle puisse faire une courte toilette ainsi que quelques linges propres. Elle lui apporta aussi quelques aliments dans ses quartiers au cas ou elle aurait faim. Et bien évidement du vin pour accompagner le tout. Un petit verre après une longue journée de marche introduisait parfaitement bien au sommeil réparateur.

Voilà Dame, s’il vous faut quoi que ce soit d’autre, ma chambre est située à droite de la votre. Il me fera plaisir de vous servir. En attendant, je vous souhaite une agréable nuit.

Laissant à présent seule Godelineduclerc se reposer dans sa chambre, Alexandra alla trouver le calme dans la sienne.
Prouvencao


Alexis était soudain tombé malade durant l'alerte et la mobilisation aixoise. Alors qu'il patrouillait sur les remparts, une arbalète par dessus l'épaule, il s'évanouit, et il s'en fallut de peu pour qu'il ne tomba pas du chemin de ronde si les gens d'armes qui l'accompagnaient ne l'avaient retenu. Ramené chez lui, il resta prostré sur le lit les jours suivant, seule son épouse l'approchait et lui prodiguait soin et tendresse dont il avait besoin. Il l'entendait souvent pleurer les nuits où il ne dormait, alors les yeux ouverts sans plus bouger. Cela l'attristait profondément que Héloïse crut qu'il ne l'aima plus. Les jours qui précédaient avaient été durs, le retour de Bourges où il avait été blessé lors de joutes, la mort de sa suzeraine aux Baux et la lecture du testament, une profonde allergie à tout ce qui touchait de près ou de loin Aix... ces derniers avaient été déplorables pour lui, la fatigue le prenait plus souvent que d'habitude, et son attitude se dégradait chaque jour. Alors qu'elle s'était penchée à son chevet, assise sur le bord du lit, Alexis lui avait pris la main, pour la serrer très fort, avant que son autre main ne caressa la joue de sa belle.

Ma mie, comment pouvez-vous croire que ma flamme n'a plus l'ardeur des premiers jours ? Que mon cœur bat moins pour vous ? Lui avait-il dit d'une voix presque éteinte. Jamais je n'aimerai une autre que vous, vous m'avez tant donné que ma dette envers vous ne sera rembourser qu'à notre mort ! Tant d'amour, de bonheur, de douceur, qu'en y pensant je vais mieux, même à ce moment !

Peut-être à ces mots prononcés, ce qu'il avait dit était vrai... son visage avait repris des couleurs, il réussit à se relever et à l'enlacer tendrement, de tout son être, avant de la noyer sous de tendres baisers. Il était au plus mal, et seule Héloïse le faisait tenir, pas de simples mots, de simples pensées, mais elle. Il lui sourit tandis qu'il se rallongeait, encore faible, ne souhaitant qu'une chose se remettre sur pieds pour pouvoir l'éteindre passionnément, lui montrer que ce qu'il avait dit été vrai, pour la soulager et la consoler, car elle aussi allait de moins en moins bien depuis quelques jours. Peut-être leur mal était contagieux.

_________________

Uno avulso non deficit alter
Alexandra1
Alexandra avait prit la route presque d’urgence pour Forcalquier. Elle pu assez facilement se défaire de ses tâches de tribuns pour Aix en demandant au maire de la suppléer pour les quelques jours à venir. Une situation qui demandait toute l’attention familiale se présenta subitement à elle par un heureux hasard dans les jours précédent qui la força à vouloir revenir à sa maisonnette avec une hâte encore inexpliquée.

Gambadant ça et là dans sa chambre de l’hôtel particulier Bergeora- Bertry, elle rassemblait ses choses nécessaires pour son retour chez elle à Forcalquier qu’elle plaça dans son baluchon. Une fois fait, elle le déposa près de la porte à côté de son bâton de marche ainsi que de sa besace.

Alexandra était excité comme il y avait longtemps qu’elle l’avait été. Toute souriante, elle s’arrêta net pour se demander si elle n’oubliait pas quelque chose dans ses bagages tout en portant son index sur ses lèvres.


Oh j’ai presque oublié le plus important ! La lettre pour Miellye et Noctuel !

Il n’y avait pas une minute à perdre. La jeune fiancée prit place à son bureau où elle rédigea une missive à sa famille forcalquiéraine :

Citation:
Bonjour à toute la famille grottale !!

Je serai à la maisonnette dès demain pour de petites vacances afin de me ressourcer dans l’air fraîche de la forest. C’est pourquoi je vous invite tous à venir m’y rejoindre histoire de passer un bon moment en famille. Vous êtes tous cordialement invités en début d’après-midi afin de profiter de l’herbe fraîche et du chaud soleil d’après-midi à jouer dehors avec les enfants. Ensuite nous pourrions partager un succulent repas au grand air. C’est pourquoi aussi j’ai pensé rapporter d ’Aix quelques bonnes bouteilles de Génépis ! Je sais combien Noctuel les aiment tant !! Et croyez-moi, ce sera un véritable festin !!

D’autre part, je tiens à vous informer qu’une personne inconnue viendra se joindre à nous ! Vous savez comment parfois Aristote fait bien les choses et place ainsi des gens sur notre route comme par hasard… Je suis convaincue que cette charmante personne vous plaira !! J’ai déjà si hâte de vous la présentée !!

En attendant de vous voir demain, parce qu’aucun prétexte de désistement sera toléré de votre part, je vous embrasse tous affectueusement !!!

Cousine Alexandra1


Une fois écrite, la demoiselle souffla sur le parchemin histoire de faire sécher plus rapidement l’encre avant de l’enrouler et de la fixer à la patte d’un volatile qu’elle envoya sitôt fait !

Allez ! Il n’y a pas de temps à perdre ! Tu seras hydraté et nourrit dès ton arrivé là-bas ! Vole ! Vole !

Ceci fait, elle referma soigneusement sa fenêtre en prenant bien soin de laisser les diverses tâches listées à accomplir par Gaïa en son absence sur son bureau comme elle le lui avait promis. Alexandra empoigna son baluchon, sa besace ainsi que son bâton de marche et descendit à la cuisine chercher le grand panier de provisions pour le festin de demain qu’elle avait préparer. Puis elle se mit en route d’un pas décidé !
Ascram
Héloïse avait donné à Sany les herbes promises et, après lui avoir expliqué comment les utiliser, l’avait raccompagnée jusque chez elle. Elle était heureuse de la marier bientôt à Bubu, qu’elle appréciait pour sa gentillesse et sa franchise.

Ces derniers temps, pourtant, elle n’avait plus beaucoup de goût pour toutes les tâches dont elle s’acquittait habituellement. Le journal, les traductions, son travail d’ambassadrice étaient délaissés. Même sa charge de diaconesse…
Cela depuis le retour de Bourges, où Alexis avait été blessé, physiquement et moralement, bien qu’il s’y attendît. Et l’alerte donnée à Aix n’avait pas arrangé les choses. Héloïse avait pris la direction d’une lance, ainsi que son époux, et ils s’étaient peu vus. Et le malaise qu’il avait eu sur les remparts l’avaient grandement inquiétée.

Le bouquet final fut la découverte du corps sans vie de sa suzeraine, dans sa demeure des Baux. Elle avait mis de côté ses sentiments et essayé de prendre en charge les formalités qui s’imposaient, mais son cœur était lourd. La vision d’Azraelle, sans vie, l’avait amenée à s’interroger sur le sens de leurs actions. Elle était certaine que la politique que la vicomtesse avait menée, ses convictions, l’avaient menée à cette fin. Cela ne l’étonnait d’ailleurs plus : la vision d’Héloïse sur la Provence avait bien changé, elle n’en attendait plus rien.

Et maintenant, elle veillait près de son époux, angoissée de le voir si distant, absent. Elle en venait à se dire que, peut-être, il s’était lassé d’elle, et pleurait longuement en cachette, ne voulant pas rajouter à son mal-être ses interrogations, ses doutes, qui étaient certainement sans fondement aucun.

C’est pourquoi elle se sentit rassurée lorsqu’il sortit de son apathie et lui déclara si joliment sa flamme. Elle en fut si émue que ses larmes se mirent à couler, sans qu’elle puisse les retenir. Elle s’allongea près de lui, enfouissant sa tête au creux de son épaule et le caressa tendrement, lui chantant tout l’amour qu’elle éprouvait pour lui. Lorsqu’il se fut rendormi, elle se leva doucement et alla s’occuper de Mara. La prenant dans ses bras, elle lui dit :


Ma douce petite fille, demain nous irons avec ton père, emmener paître les moutons sur la plaine de la Crau. Nous avons besoin, tous les trois, de nous ressourcer. Qu’en penses-tu ?

La fillette se contenta de rire et de battre des mains, comme à son habitude, arrachant un sourire attendri à Héloïse.
Prouvencao


Alexis venait d'arriver. A l'heure ? Certainement pas. Depuis quelques temps, sa ponctualité n'était plus sa devise. Sa présence sa bannière. Son assiduité en pâtissait. Même son rôle de père et d'époux en venait à chavirer dans les flots incertains du destin. Un mal le frappait depuis quelques temps, et sa santé se détériorait à vue d'œil, encore fallait-il qu'il soit vif et attentif. Sa belle avait beau lui rabâcher ses obligations, il se laissait aller dans une passivité dégradante. Le mariage de Bubu et Sany. Comment pourrait-il l'oublier ? Non, il ne pouvait l'oublier. Au moins faire acte de présence, pour un temps. Suivant sa belle, il était passé inaperçu à la cérémonie, il avait écouté sagement dans un coin le sermon, puis était allé saluer ses amis après le passage des principaux intéressés.

Le soleil avait tapé toute la journée. Pourtant il était resté cloitré chez lui, dans son bureau. Il pensait à autre chose. Il entendait pourtant s'affairer dans d'autres pièces de la maison Héloïse. Il voulait tenir dans ses bras sa fille, mais en avait-il la force, ni même la volonté. Alexis était arrivé à un point que son mal lui rongeait sa raison d'être. Le remettant en cause, sa vie était-elle vertueuse ? Tout aristotélicien qui se respectait devait se le demander. Étrangement il suivait de plus en plus la philosophie familiale des Fatalistes plutôt que celle des Illuminés. Il comprenait de plus en plus comment une très vieille doctrine païenne avait cohabité avec celle des membres aristotéliciens de la Maison. Penser à autre chose, comme l'esprit pouvait être aujourd'hui confus.

La Crau. Oui, la Crau. Quelle autre paysage pourrait le permettre de méditer sur sa condition ? Mais comment pouvait-il penser y aller seul. Cette fois il n'était pas coutume, il amènerait paitre ses brebis en famille. Peut-être Héloïse serait surprise, Mara conquise. La dernière sur les épaules, un large chapeau de paille sur la tête pour protéger du soleil. Son épouse au bras pour une balade en amoureux. Les bergeries de la Crau offraient un panorama unique à la fois, et si typique de cette Provence qui l'avait séduite. Il se souvenait l'avoir traversé lors de son évasion. Ici les jas côtoyaient les mas. Vaste plaine désertique et caillouteuse qui s'étendait au cœur de la Provence. Et si finalement c'était son cœur ? L'âme perdue de ce pays peinait à retrouver !

_________________

Uno avulso non deficit alter
Ascram


Enfin Alexis s'était décidé ! Ils allaient vagabonder sur la Crau, mener le troupeau au pacage, dans un environnement préservé de la bêtise de certains provençaux. Une journée loin des promesses fallacieuses, loin des crissements des roues des charettes et carosses.

Mara était surexcitée, chapeau sur sa jolie tête, joues rosies de plaisir, perchée sur les épaules de son père. Héloïse s'accrochait au bras d'Alexis, comme si elle risquait à tout moment de le voir disparaître, et elle lançait fréquemment des coups d'oeil inquiet vers son visage, guettant des signes de fatigue. Mais non, il semblait simplement perdu dans ses pensées et, au fur et à mesure qu'ils avançaient dans la plaine, il reprenait vie. Elle se dit alors qu'il étouffait dans la ville, bien plus qu'elle ne l'imaginait.

Alexis ! Tu ne penses pas que ce serait une bonne idée que de s'arrêter un peu ? Je commence à avoir faim, et je crois que Mara aimerait tenter quelques pas. Tu ne l'as pas remarqué, mais elle paraît subjuguée par les moutons...

Il acquiesca et posa la petite sur le sol, tandis que tous deux s'assirent au pied d'un olivier. Mara, en équilibre instable, fit quelques pas vers une brebis proche et se laissa tomber contre elle en riant aux éclats. Elle passait les mains sur la bête, qui se laissait faire sans le moindre mouvement puis se coucha sur le flanc, laissant la fillette s'installer contre elle et s'endormir presque aussitôt.

Héloïse sourit à son époux et, profitant du sommeil de leur fille, l'embrassa tendrement et lui prodigua moult caresses qui la rassurèrent amplement sur le désir qu'il éprouvait encore pour elle.

Quelques heures plus tard, ils rentrèrent tous trois, fourbus mais heureux de la journée passée, qui leur avait permis de se retrouver eux-mêmes et rappelé d'où ils venaient...
Selrach
Cela faisait longtemps que Selrach n'avait pas vu Prouvencao , il ne passait plus autant en taverne , il préférait sans aucun doute passer du temps avec sa petite famille et ça se comprenait . Mais aujourd'hui , il ne savait pas pourquoi mais il avait eu envie de passer le voir , envie de discuter avec lui . Il avait envie de discuter avec quelqu'un sans parler de politique , d'impôts , de guerre .

Il se souvenait de sa première visite à l'hôtel des Beogora-Bretry , et se souvenait surtout de l'ambiance paisible qu'il y régnait , en fait cette maison lui faisait pensé a un havre de paix , comme si quand les éléments se déchainer ou quand les hommes se déchirait au dehors , rien de pouvait entraver le calme qui régnait en ce lieu . La seule chose qui avait brisé ce calme par ces cris était Mara mais elle l'avait brisé merveilleusement et seul un fou pourrait s'en plaindre .

Devant la porte il toqua trois ou quatre fois , puis attendit sagement que quelqu'un vienne lui ouvrir .
Ascram
Héloïse tentait vainement de démêler le tien du mien, enfin, les fils ténus de ce qu'était la noblesse provençale. Question stupide sur question stupide, Alexis s'efforçait de garder son calme en lui expliquant et lui répondant le plus précisément possible.

Malheureusement, plus les réponses affluaient, plus l'agacement la gagnait. Des coups frappés à la porte vinrent la détourner de son idée fixe, et elle s'empressa de descendre.

Dévalant les escaliers quatre à quatre, elle arriva dans l'entrée et ouvrit la porte au ... porte parole du Conseil Comtal.


Selrach ! Eh bien, depuis le temps ! On ne te voit plus nulle part... Ce n'est pas drôle tous les jours, la vie de Conseiller, n'est-ce pas ? J'en sais quelque chose, quand Prouv' l'était... difficile de capter son attention ! Enfin, entre donc. Il est là-haut, sans doute soulagé d'avoir une visite, car je n'arrête pas de le tarabuster.

Elle s'effaça pour le laisser entrer, et le suivit jusqu'au salon.
Selrach
Selrach n'avait pas eu a attendre longtemps avant qu'Ascram vienne lui ouvrir , elle avait l'air heureuse de le voir et c'était d'ailleurs réciproque .

Eh oui ... on ne m'as pas vu pendant un certain temps , le conseil me prenait du temps mais j'ai appris a mieux m'organiser donc vous me verrez plus souvent .

Effectivement le conseil comtal lui avait pris du temps car il travaillait sur un projet qui lui tenait a cœur mais le projet fini il pouvait enfin ressortir , voir ses amis , aller taverne etc...

Écoutant Ascram il rentra dans la maison , alla dans le salon puis monta l'escalier afin d'aller voir Prouv' , arriver devant la porte de son "bureau" (j'insiste sur les guillemets ) il frappa à la porte et attendit sa réponse.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, 10, 11   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)