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[RP-Maison de Marignane] Hôtel particulier Beogora-Bertry

Prouvencao


Sa chaise penchait légèrement en arrière au point de ne tenir plus que sur deux pieds, la tête en arrière sur le sommet du dossier, les jambes étendues exceptionnellement sur son secrétaire (le bureau, pas l'individu), Alexis somnolait après une dure journée. Quand son oreille pointa, des pas feutrés... Un loup ! Et des pas plus nonchalants qui cassaient l'ambiance d'assassinat orchestrée... Il soupira, amusé, Selrach et son épouse lui rendaient visite... En plus milieu de son travail, c'était inadmissible, ils méritaient la roue. Il se remit normalement, repliant la carte sur laquelle il avait travaillé les jours durant, et la posa sur une commode attenante, avant d'accueillir ses deux illustres visiteurs.

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Uno avulso non deficit alter
Selrach
Selrach entra dans le "bureau" de Prouv' qui avait l'air énervé , on avait l'impression qu'il avait rangé précipitamment quelque chose . Il avait l'air fatigué en plus . Selrach le regarda amusé et lui dit , oubliant completement qu'Ascram le suivait : On te dérange pendant tes révisions de l'anatomie féminine ?

Puis le souvenir qu'Ascram était là l'obligea a reprendre une discussion plus ... décente .

Il fait bon de te voir ! coum vaï ? tu ne te morfond pas trop dans ton bureau ?
Prouvencao


On te dérange pendant tes révisions de l'anatomie féminine ? Venait de dire Selrach pour marquer son arrivée retentissante dans le bureau d'Alexis, dont ce dernier, offusqué ne manqua pas de répondre par pur plaisir de relever l'amusante remarque.

Nan mais dis donc Selrach, j'étudie l'anatomie le soir, quand les derniers rayons de soleil filtrent dans les volets en cabane, tout en apprenant ce que le Dogme autorise ou non à faire.

Il ne manqua pas de lancer un regard coquin à sa belle qui était derrière son ami.

Sinon je vais bien, un peu mieux disons, Héloïse est au petit soin avec moi, et je ne me défile guère à cela.

En ce moment j'étudie beaucoup la cartographie orientale, cela fait un sacré moment que j'aimerai bien retourner à Tara ou à Mistra.


Alexis avait bien évidemment une idée derrière la tête, car ses yeux brillaient d'une étincelle unique, il déplia d'ailleurs la carte qu'il avait posé sur la commode, et invita Ascram et Selrach à s'approcher tandis qu'il remplissait quelques coupes de vin pour se rafraichir d'une chaude journée.

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Uno avulso non deficit alter
Ascram
Ascram entre à la suite de Selrach dans le dortoir de son époux et manque s'étouffer en l'entendant parler d'anatomie féminine.
Quelle mouche a donc piqué la louve ? Le manque sans doute...
Il est vrai que de passer la majeure partie de ses journées avec les apôtres de la communication, ça peut rendre fou.

Elle lui envoie un regard, vous savez, un regard en dessous, pas franc du collier, celui qui veut dire "Gaffe à toi, mon pote, tu risques d'avoir une belle surprise, toi !", puis redevient la diaconesse un peu portée sur la bagatelle et explose de rire.

Elle allait sortir une niaiserie pour calmer l'affamé lorsqu'elle entend, médusée, son époux livrer quelques confidences... bien édulcorées il est vrai, mais quand même. Elle souffle intérieurement, exercice périlleux, je vous l'accorde, puis se calme tout aussitôt, merci les préceptes d'Aristote, et s'approche de la carte que Prouv' vient de dérouler devant eux.

Enfin l'occasion de paraître idiote !


Qu'est ce que c'est ????
Ascram
Elle passait, définitivement, pour une idiote. Les deux acolytes l’avaient regardée sans la voir, déjà partis dans de grands discours : itinéraires, nourriture… l’intendance, quoi ! Rien de plus ennuyeux.

Héloïse faisait mine d’être prodigieusement intéressée, étouffant dans l’œuf quelques bâillements intempestifs puis, n’y tenant plus, prit congé de son époux et de son ami, et s’engouffra dans les couloirs.


Alexandraaaa ! Alex ! Viens donc avec moi ! Il y a de l’agitation en ce moment… les impôts, tu comprends ! Et j’adooooooooore l’agitation. Allons voir !

Son amie ne réfléchit pas même une minute et la suivit. C’est pour cela qu’elle était son amie, d’ailleurs. Confiante, elle ne posait même pas de questions. Enfin, pas tout de suite. Après, houlà ! un moulin à paroles. Oublier la logique était une nécessité pour la suivre, mais après réflexion, on se rendait compte qu’elle était pleine de bon sens.

Toutes deux partaient rôder sur la place. Elles avaient reçu une missive appelant la populace à se faire entendre au sujet des impôts. Dommage qu’il lui faille partir bientôt, elle aurait aimé rester et voir si cet appel ne resterait pas lettre morte, ou s’il aurait au moins le mérite de faire se remuer le clan des immobiles…
Alexandra1
Ohhhhh ! Yeahhhhhh ! Yippiii !! De l'agitation ! Rien de mieux ... depuis le temps que sa dort ici !

Évidemment qu'elle avait suivi son amie sans poser de question. Pourquoi poser des questions alors que les choses se font déjà d'elles-mêmes ? Pourquoi gaspiller ses énergies quand on savait pertinement que d'autres les dépenseraient ? Aussi bien user de logique que tant de sagesse en pareil circonstances. Pourquoi poser maintes questionnements quand les événements sont si prévisibles ? C'était bien là toutes les interrogations logiques nécessaires afin de la suivre !

Hé hé ! J'ai déjà hâte d'y être !!

C'était un malin plaisir en un sens de voir la tournure des événements !!
Mara , incarné par Ascram


Mara est perturbée. Ses repères sont tombés. Son père et sa mère l'ont laissée à la garde d'Alexandra. Puis sa maman est revenue. Elle est toute bizarre, elle ne rit pas avec elle, elle pleure même, souvent.

Mara est triste, mais ne sait pas comment l'exprimer. Alors, elle décide de faire des bêtises. Elle échappe à la surveillance d'Alexandra, et se précipite à quatre pattes dans le bureau de son père. Elle s'agrippe à la table de travail et attrape une carte qu'elle a repérée maintes fois étalée.

Se laisse tomber maladroitement et, tirant la langue, déchire méthodiquement la carte.
Alexandra1
Alexandra arriva en trombe dans le bureau d'Alexis où une mignone Mara déchirait une carte.

Mara, ma petite coquine, je t'ai déjà répété maintes fois de ne pas venir déranger ton père lorsqu'il était en plein travail !

Elle faisait mine de la grondée bien évidement en étouffant un fou rire devant ces yeux si charmeurs de cette petite amour ! D'ailleurs qui pourrait résuster ?

Ceci dit, elle se pencha et prit Mara dans ses bras pour la ramenée avec elle à cuisine histoire de jouer des casseroles ! C'était bien plus drôle de faire activement du bruit musical aux oreilles enfantiles et pharpharonesque aux oreilles des grands !

Milles excuses Maître, ceci ne se reproduira plus ...

Elle sortie de la pièce avec son accolite qui tenait toujours cette carte déchirée entre les doigts !!
Prouvencao
Alexis était rentrée à l'hôtel durant la soirée, il en avait profiter pour enlever sa toute belle épouse dans ses bras et il filait rapidement vers la chambre conjugale. Elle était froide, il fallait la réchauffer. Il espérait que l'ardeur d'Héloïse n'avait pas souffert de leur éloignement, normalement ce devait même être le contraire. Le Très-Haut sait à quel point Alexis n'avait cessé de penser à son épouse, il s'était même mortifié dans l'attente de la revoir. Puis il revint, l'envie d'un beau mâle peut-être pour que la lignée des Beogora survive. Mais Mara était déjà plein d'espoir pour lui, les femmes de la Maison avaient multiplié les branches, permis des alliances favorables et pérenniser la lignée. Cependant, dans les bras de sa belle, il oubliait tout cela, sa fille lui suffisait, tout ce qui l'intéressait c'était son épouse.

Le lendemain matin, Alexis s'était précipité dans son bureau, visiblement il avait oublié de le fermer. Son épouse pouvait ainsi y travailler. Cependant une autre personne, conformément à ce qui lui avait dit Héloïse, avait pénétré ce royaume interdit, commettant quelques forfaits notoires. Un chandelier était tombé au sol, et il avait retrouvé une de ses cartes déchirée. Il rangea un peu, remis tout en place, puis se précipita à la porte pour la verrouiller, pour que personne ne le dérange, pas même sa mie. Alexis avait ressorti d'une armoire massive intelligemment fermée à clef par celle qui pendait depuis son départ au cou, un métier à tisser, et une étoffe pourpre liserée d'or. Cet ouvrage lui avait déjà pris du temps, il comptait le terminer pour le présenter à son épouse le plus tôt possible.
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Uno avulso non deficit alter
Fernal
Le portier de l'hôtel Beogora sortit soudainement sur le perron. Il avait cru apercevoir à la faible lueur de la lune quelque chose d'insolite qui remuait au sein de la masse ombreuse des caisses et tonneaux entassés dans un coin de la cour. Il avait peine à distinguer, un peu qu'il fit nuit noire, un peu que "la chose" bougeait à vive allure. Et ça se déplaçait de caisse en caisse, par bonds, par brusques jets, par à-coups, spontanément, comme un ressort, et ça retombait avec lourdeur sur le sol pavé de la cour qui résonnait : boum, boum, boum ! L'insaisissable créature semblait jouer à cache-cache, attendu qu'à chaque fois, elle s'arrangeait pour atterrir juste derrière un large tonneau de chêne, une caisse de bois ou un gros sac de jute.

- Hélà ! Qui es-tu donc ? lança le portier d'une voix forte qui lui donnait contenance.

- Boum, boum, boum !

- Hé, toi, la chose, je te parle !

(silence pesant)

- Alors, voleur, espion, Grimlin, crapouillot, ou quoi que tu sois d'autre, sors de là et présente-toi, si tu n'es pas un lâche.

- Barbe d' Artabas ! Que le grand Croquetruc me craquignote ! Moi, lâche ? Ah ça non, alors ! Je ne te permets pas de m'insulter, jeune homme. Je suis Fernal le nain, voilà qui je suis ! Et personne ne me traita jamais de lâche, protesta vexée la "créature" qui surgit de sa cachette comme un croquemitaine affamé.

Et effectivement, c'était un nain ; l'un de ces nains que l'on rencontre parfois à la cour des grands de ce monde. À cela près que celui-là était couvert de suie ; que sa tignasse offrait un assortiment de débris de verre et de tâches poudreuses. En outre, sa rêche peau semblait enduite d'une sorte d'huile visqueuse et ambrée d'un brun auburn qui s'enflammait en présence de la moindre étincelle. À sa main droite il tenait une lanterne sourde qui aurait aussi bien pu convenir à un aveugle, vu que pour de très occultes raisons, il la gardait obstinément éteinte, en dépit de l'obscurité.

Fernal ne paraissait pas méchant. Susceptible et bougon, tout au plus. Car son ventre bedonnant et ses bras mobiles et potelés trahissaient le naturel d'un bon vivant qui, comme Bacchus, ne devait pas cracher sur la cabirotade et le jus de grappes.


- Ce n'était pas parce que j'espionnais que je me cachais, reprit le nain radouci. Mais je ne tiens pas à ce que vos molosses me transforment en steak tartare. Une fois, j'en fis la douloureuse expérience, et je perdis trois mois durant l'usage de mes jambes. Allons, annonces-moi à ta maîtresse, et pries là de me pardonner pour ce "léger" retard.
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Ascram
Héloïse préparait une chambre pour Alexiane, de retour à Aix, quand Bogarde, le portier de nuit, vint lui annoncer, l'air tourneboulé, la venue de Fernal.

Excusez-moi de vous déranger, Votre Grâce, mais un... étrange visiteur désire vous voir, il dit qu'il a du retard et que vous l'attendiez.

Etrange ? En quoi est-il étrange, Bogarde ? Vole t-il ? Fait-il apparaître des lapins de son chapeau ? Ou peut-être vous arrive t-il à la cheville ? Faites le donc entrer, je l'attendais effectivement. Menez le à la bibliothèque de mon époux qui désire le rencontrer.

Le garde redescendit, se disant que, décidément, cette famille avait des amis pour le moins surprenants. Mais, après tout, cela ne le regardait pas.

Entrez donc Messire, je dois vous mener à la bibliothèque, près du Vicomte. Son épouse vous y rejoindra dès que sa tâche sera terminée.

Il s'effaça pour laisser entrer l'homme, pensant que, sale comme il l'était, il ferait s'arracher les cheveux d'Alexandra, si pointilleuse sur la propreté des lieux. Mais, après tout, cela ne le regardait pas, c'est ce qu'il se disait plusieurs fois par jour, dans cette maisonnée de fous.
Fernal
- A moi, le vicomte veut me voir, mon garçon ? Maintenant ?

s'écria le nain alarmé, en portant une main à sa tignasse et l'autre à son haut-de-chausses, qui, trop négligemment attaché, laissait apercevoir la chemise entre la ceinture et le gilet comme par un crevé à l'espagnole.

- le vicomte ? Je ne suis guère présentable. Donnes-moi donc le mantel ou la capeline d'un des enfants de la maisonnée. C'est sans doute que monseigneur aura lu mon traité sur la ponctuation du haut moldave et en sera devenu curieux de moi... Allons, fais hâte mon garçon !
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Ascram
Bogarde se figea. La demande était de taille pour un nain, il faut bien le reconnaître. Le seul enfant de la maisonnée était Mara et, bien que le visiteur fasse honneur à sa "nanitude", il était tout de même bien plus grand que la petite de ses maîtres.

Après un gros effort de concentration, le portier alla fouiller dans la chambre d'Alexandra, priant Aristote de faire qu'elle ne l'apprenne jamais, et revint avec un châle sombre qui couvrirait suffisamment le nain.

Excédé, mais ne le montrant pas, il avait de l'éducation quand même, il le donna à l'homme qui s'en recouvrit, et le mena près de son maître qui, comme à son habitude, était plongé dans le déchiffrage de vieux parchemins.

Des cartes étaient étalées sur la table de travail, tandis que Mara, assise sur une peau de mouton devant la cheminée, jouait avec des pièces de bois qu'elle encastrait les unes dans les autres. Bogarde aurait bien aimé y regarder de plus près, mais tel n'était pas son rôle.


Maistre, voici... hum, la personne que vous désiriez rencontrer. Madame la Vicomtesse me fait dire qu'elle vous rejoindra dans un instant.

Bogarde s'effaça pour laisser entrer le nain qui, malgré le ridicule de son accoutrement et sa difformité, lui en imposait quand même. Il espérait juste que ce n'était pas un sorcier, car il avait entendu dire que les nains sorciers étaient les plus dangereux.
Prouvencao
La porte s'ouvrit et la voix de son maitre d'hôtel se fit entendre...

Maistre, voici... hum, la personne que vous désiriez rencontrer. Madame la Vicomtesse me fait dire qu'elle vous rejoindra dans un instant.

Puis apparut un être sorti des légendes orientales... Un cabire !!!

Alexis resta bête sur le moment, il avait visiblement oublié de verrouiller la porte de son bureau. Il tenait entre ses mains une large étoffe pourpre croisée d'or et cantonnée de même avec des symboles inconnus pour tout barbare (non-grec).



Le vicomte regardait le petit homme... Se reprenant enfin, il hurla sur Bogarde.

Parbleu Bogarde, qu'est-ce que cela signifie ?!? La prochaine fois vous allez me faire rentrer un broucoloque !!!

Le pauvre valet le regardait sans trop comprendre ce qu'il lui disait... Cabire ? Broucoloque ? Il savait son maitre du lointain Orient, certainement avait-il le même sentiment de lui devant le nain.

Un... euh... de la vicomtesse...

Ami, mon tendre mari, venait de lâcher une douce voix derrière Bogarde qui en profitait pour s'éclipser.

Alexis afficha un sourire non forcé, mais se dépêcha de plier soigneusement son drap avant que le regard du petit homme se fasse plus interrogateur, et celui de son épouse plus curieux... Il le rangea dans une armoire en chêne massif, et en refermait les battants.

Asseyez-vous donc sieur...
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Uno avulso non deficit alter
Ascram
Héloïse pénétra dans l'antre de son époux, amusée par les mines étonnées de ce dernier et du pauvre Bogarde qui en perdait son latin...enfin, son grec plutôt.

Seule Mara ne paraissait pas perturbée par l'arrivée de Fernal, et le regardait en souriant, pensant avoir affaire sans doute à un enfant.

Héloïse surprit un éclair de tissu rouge qui disparut dans la monumentale armoire et réserva sa curiosité pour plus tard, c'est à dire sous peu, dès que Fernal et Alexis seraient en pleine discussion.


Ami, mon tendre mari, un ami. Du moins, j'espère qu'il le sera. Voici donc Fernal, dont je vous ai très rapidement parlé.
Je voulais avoir votre avis : il se proposait de se mettre à notre service et, au fil de la discussion, il s'avère qu'il est alchimiste, entre autres qualités que je ne connais pas encore.
Vous pensez bien que cela a titillé ma curiosité, aussi ai-je décidé de l'engager.

Enfin, avec votre consentement, bien entendu...
ajoute t'elle en un sourire, tout en prenant place dans un fauteuil proche de l'âtre et de Mara.

Mais Fernal va se présenter à vous, bien mieux que je ne le ferai.

Elle se tourne vers le nain, l'air malicieux, tout en se demandant d'où lui vient son accoutrement.
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