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Info:
De passage à Paris où il accompagne sa Sainte Mère pour des épousailles de Grands du royaume, le jeune Leu s'essaye à ce qui deviendra plus tard "un style personnel, percutant, sonore". En un mot: "scandale"

[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Attila_caligula
Ingeburge a écrit:


— Enfin, une coutume veut que l'officiant demande aux fidèles rassemblés si l'un d'entre eux s'oppose à l'union prévue. Cela n'intervient pas au tout début mais puisque l'heure semble à... l'agitation, je vous en prie, faites donc, prenez la parole, exprimez-vous. Car après, personne ne pourra plus rien dire. Jamais.
Et Leurs Grâces Fitzounette de Dénéré Penthièvre et Erik de Josselinière verront leur amour consacré sous le regard du Très-Haut. Je m'y engage.



- MOI JE M'Y OPPOSE!


Le vicomte vient de s'encadrer dans l'imposant porche, poing sur la hanche et patte sur l'épaule d'un petit bonhomme à son coté.
Frémissant, le petit bonhomme, tremblotant, pissant même dans ses braies, pourtant fort soignées et de fine laine.

- Vi...vicomte vraiment... c'est très gênant!
- Ta gueule bourgeois! Tu as l'immense honneur de te trouver avec ce que le royaume fait de plus emperlouzé, alors la ferme!
Votre Altesse, Votre Eminence, Vos Grasces, Grandeurs et messeigneurs, Je suis ycelieu, vicomte de St Pardoux, pour m'assurer de la bonne équité de cette union. Quelle ne soit pas ternie par quelque vil intérêt terrien, héraldique ou autre... et j'amène

UN NOTAIRE!

Non pas que je pense que Sa Grasce Fitzounette soit une oie blanche, niaise à se faire tondre par plus madré qu'elle. Mais on connait l'appétit des Pairs pour le blasonnement à rallonge, la collection de pièces, l'enluminure outrancière, l'hermine et la surcharge pondérale aussi. Il serait regrettable qu'un accident mortel, au bas des marches de Notre Dame, ne rappelât prématurément si corsé cru d'anjou.

Au Notaire pisseux et apoplectique
- Avance andouille!
Puis remontant la travée, trainant l'homuncule qui sort quelques parchemins:
- En vertu de quoi, avant que cette union ne soit, sinon consommée, du moins prononcée devant Dieu, il faudra bien parler monnaie, dot, garantie, partage des fiefs et sans parler de ce qui reviendra aux bâtards que l'un ou l'autre auraient pu semer sur son passage, par mégarde Votre Éminence, par mégarde.
Se signe rapidement en s'inclinant devant Son Eminence Ingeburge désormais toute proche:
- Enfin voici. Document type visé par ce miteux Notaire. Stipulant -entre autres- que si l'un des conjoints venait à disparaitre ou rentrer ivre et puant le parfum bon marché, et etait mâle de surcroit, il abandonne titres et fortunes à son époux, quelque soit le sexe de ce dernier et sans recours. Que si le primodécédant est une femme, sa mort n'est pas recevable pour les règles de succession au conjoint, etc etc etc Si vos Grasces veulent bien signer...
Le Vicomte de St Pardoux tend ledit contrat et une plume miraculeusement sortie d'une manche du Notaire vacillant. Puis arrache à ce dernier sa cravate et la propose à la jeune future mariée Fitzounette.
- Vous avez une tache de vin là... sur le sein. Cette cravate de Notaire, pour vous essuyer...
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Graoully a écrit:
Citation:
Je m'y oppose

Cette fois, Graoully avait bien été réveillé. N'ayant fait que mollement attention au discours, il perçut très bien la parole de cet homme du fond de la nef.
Il rompit la dizaine de mètres qu'il s'était fixé entre son éminence et lui, et s'avança à moins de deux mètres, voulant bien connaître la tête du bonhomme qui s'opposait à pareil mariage. Le voyant arriver, il vit en fait deux hommes, l'un fier et droit, l'autre visiblement fort dérangé, trahi par ses joues pourpres.
Un contrat de mariage ? Voilà bien le lieu et le moment d'en faire un ! Mais enfin maintenant que cette personne s'y était opposé, toute l'assemblée n'avait plus qu'à attendre. Qu'allait faire l'archevêque ?






Ysabeau a écrit:
Ysabeau sursauta en entendant une voix familière...

"Hors de ses murs catin ! Les langues de vipere n'ont pas leurs place dans ce lieu saint !"

"Longue vie à la petite reyne d'Anjou et tout les voeux de bonheur du vil borgne que je suis ! "


Norf de norf, il n'en manquait pas une, le Maleus... Le borgne avait encore fait de siennes, et qui plus est dans un lieu saint... Elle le vit s'éloigner, son forfait accompli.
La belle angevine avait rejoint son Pair au pied de l'autel.
L'archevêque fit un discours... elle exprimait sa contrariété devant l'esclandre du borgne.
Puis elle demanda qui s'opposait au mariage et, du fond de la cathédrale, une voix s'éleva...


Je m'oppose !

Pas possible, pensa Ysabeau, ce mariage ne ressemble à aucun autre... Po potib ça...
Elle fixait les futurs époux, calmes... et l'archevêque... se demandant ce qui allait se passer.


Krystel_martin a écrit:
[Ils ont des tonneaux... heu]

Krystel ouvrit un oeil, le referma, éblouie par la lumière du soleil. Diantre, elle se sentait nauséeuse, comme si elle sortait d'une cuite. Pourtant, à part deux gouttes du vitriol de sa mère (qui avait réussi à ranimer la jeune fille), elle n'avait rien bu.

Elle ouvrit à nouveau l'oeil gauche, puis le droit. Elle avait mal aux reins, comme si elle avait passé la nuit sur des cailloux... Elle s'assit péniblement, tout en scrutant les visages paisibles des charretiers flamands qui la dévisageaient avec inquiétude. Elle remarqua alors qu'elle avait été allongée sur un tonneau, un peu à l'écart de la foule. Krystel hésita entre le rire et la colère. Bah, après tout, ils étaient venus pour assister, de loin et avec leur binouze, à un mariage. Alors, autant que le vent emporte le rire de l'adolescente plutôt que son courroux.

Krystel se leva, s'étira et attrapa une chope, que Gus s'empressa de remplir de Blanche. Elle but cul sec, essuya la mousse de ses lèvres d'un revers de manche, puis se replongea dans le public attentif. Un tonitruant


Je m'y oppose !


glaça soudain l'assistance. Que se passait-il donc à l'intérieur. Bien vite, des cous se dévissèrent, des spéculations fusèrent de toute part. Les petits malins qui espéraient gagner quelques oboles faisaient des paris. Un amant jaloux venait-il récupérer sa belle ? L'un des deux futurs mariés étaient-ils déjà... marié ? De spéculation en paris débiles, les rumeurs s'amplifièrent parmi le bon peuple de Paris, qui s'attendait presque à voir une petite Reyne enlevée et emportée sur l'épaule d'un bel inconnu.


Alatariel a écrit:
Maelus eut à peine le temps de sortir qu'un autre borgne partit à sa poursuite... et ce n'était pas Tithieu... les borgnes étaient-ils tous mal éduqués ?

Pas le moment de se poser des questions, Alatariel se retourne vers l'assistance, et aperçut le Cardinal Ingeburge qui commença la cérémonie d'une manière peu habituelle... mais qui, ma foi, plaisait à l'Angevine...
Un vrai "curé", des angevins, deux amoureux, un peu d'ambiance, tout allait bien... jusqu'à ce qu'un homme qui se disait Vicomte, flanqué d'un bourgeois terrorisé affirmât qu'il s'opposait à ce mariage.

La Penthos leva les yeux au ciel... mais qu'est-ce qu'il venait foutre là... S'il arrivait malheur à la petite Reyne, pas besoin d'un notaire... il était peu probable qu'Erik survivre à la Vendetta des Penthos qui serait alors lancée... Mais après tout, on était à Paris, la Famillia ne faisait pas la loi... et s'il ne fallait que cela pour que les deux amoureux pussent enfin s'unir devant le Très Haut...
La Grand Maitre de la Gard Robe s'étira et posa nonchalamment son bras sur le dossier de son banc, espérant que ça irait vite...

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Bitterly a écrit:
Arf la mémoire, chose difficile que la mémoire. Thomas de Clerel lui avait dit être invité au mariage de Fitzounette et d'Erik. Il avait eu la mauvaise idée, pour lui, de lui demander si elle voulait l'y accompagner. Bien sûr ! C'était-elle empressé de répondre. Mais, fichtre de diantre, comment pouvaient-ils tous deux avoir si peu de souvenirs ? Résultat ? En retard à un mariage. Bon il faudra noter que pour elle, ce n'était certes pas la première fois, et potentiellement surement pas la dernière, mais tout d'même ! Il faudra également remarquer que tous ces mariages en c'moment, ca avait de quoi donner l'tourni... Qui s'marie avec qui et ou déjà ? Norf. Pourquoi les gens ne se marient-ils pas sous la pluie ? Ce serait nettement plus amusant, non ? En son fort intérieur la Baronne, qui suit docilement son Chancelier préféré, se dit qu'si elle s'marie un jour, ca s'ra un jour de pluie. Après tout ne dit on pas mariage pluvieux mariage heureux ? Peut-être que ce soleil radieux est à l'origine de toutes ces tromperies ? Toutes ces frustrations amusantes lorsqu'on ne se sent pas concernée. S'arrachant tant bien que mal à ses pensées des plus évaporées et eparpillées, elle s'asseoit juste à côté de Thomas, et esquisse un léger sourire, malgré cette tristesse qui l'habite en ce moment et que son blason endeuillé ne cesse de lui raviver. Apparemment, leur entrée n'est pas remarquée, il faut dire que ca semble crier, chuchoter, murmurer, colporter, partout autour d'eux. Elle entend le nom de "Maleus", puis "quel sans gênes" et autres choses similaires mais difficilement entendables. Maleus, ce nom lui dit quelque chose, c'n'est pas... "Pff brogne et crétin ! " Ah bah oui c'bien le borgne avec qui elle avait bu une fois, l'ami de Lulue là... L'homme étrange à la rose rouge. Lui qui semblait si mélancolique et sympathique se ferait remarqué icelieu ? Mouarf ca ne l'étonne qu'à moitié après tout. Et puis soudain, un silence surpris. Un autre homme qu'elle n'a jamais vu s'écrie qu'il s'oppose au mariage, mais c'est tout ce qu'elle comprend d'une longue tirade qui lui semble très engagée... Norf, pas possible. Il veut s'marier avec Fitzounette à la place d'Erik ? Il aime Erik ou bien ? A moins qu'il ne veuille que les embêter ? Moultes interrogations tandis qu'elle voit cet agitateur faire voler ses mains en tous sens et pousser devant lui un homme plus chétif qui à l'air de se demander pourquoi il est v'nu là. La situation, si elle n'amuse peut-être pas les futurs mariés, à le mérite de distraire grandement la Baronne qui ne regrette pas d'être venue, même en retard ! Regard discret vers Thomas et petit sourire en coin. Murmure, assez haut, pour se faire entendre dans toute cette cohue resonnante : Hum le mariage de Fitzounette sans rebondissements m'eut étonnée... Nous arrivons juste à temps pour le plus interessant. Une phrase plus comère tu meurs. Mais bon, elle gratifia le Duc d'un sourire et se reconcentra sur ce qu'il se passait au centre de l'attention. Et puis elle venait aussi de se souvenir qu'elle était quand même dans un lieu ou on est sensé se taire... Le bruit incroyable y regnant le lui avait fait oublier.



Kilia a écrit:
Mine approbatrice en écoutant le sermon d'Ingeburge, on était à un mariage et vu comment s'était passé le dernier où elle avait été témoin fallait mieux remettre les choses en ordre de suite.
Citation:

- MOI JE M'Y OPPOSE!


Au punaise. Il n'allait pas falloir mettre ses nerfs à cran comme ça parce que même si elle était en total accord avec ce que venait de dire Ingeburge, elle avait la dague qui la démangée sous le jupon.
Quand elle entendit le discours de l'homme, là elle ne put se retenir, elle ne laissa personne répliquer tellement tout ceci commençait à la chauffer.
Elle arrive en aussi peu de temps qu'il le faut pour le dire, à côté de l'homme. Elle avait sa tête des mauvais jour et son regard illuminé d'une certaine lueur qui ne laissait aucune équivoque.

Je ne sais si vous connaissez l'Anjou Sieur, mais sachez que chez nous la parole passe au dessus d'un peu d'encre. Ici nous somme dans une cathédrale, et si comme vous le pensez il peut y avoir supercherie ce n'est pas avec un parchemin que cela se réglera. De plus, les troubadours, saltimbanques, bouffons, comédiens ambulans et autres sont attendus lors du repas, point en ce lieu.

Regard ne lâchant pas sa proie.












Zouzouille a écrit:
Oh la la la ... Un souffle court et les joues empourprées...
Oh lalala ... Un espoir que la cérémonie serait retardée ...
Oh la la la ... Enfin arrivée après quelques marches montées ...

La Cancelièra arriva avec un certain retard, le temps de jeter un coup d'oeil à l'intérieur de la Cathédrale, scrutant tous les détails du sol au plafond, l'occasion de faire d'une pierre deux coup et de revenir avec des idées pour la Cathédrale de Bazas. Pas question de faire des économies lorsqu'il sagissait du prestige de son diocèse.
L'assemblée semblait secouée, elle ne savait rien de ce qui se passait, mais déjà on entendait quelques chuchotis dans telle rangée, puis dans telle autre.
Arf, la dauna avait raté ce qui semblait être un coup de théâtre. Pourquoi donc la foule qui était venue en masse semblait ne plus regarder la mariée qu'avec un air déconfit alors que des regards noirs jetaient des sorts à une dauna.

Inutile de rajouter du bruit, le prélat se rangea près d'une colonne, les places assises étant occupées. Qui plus est, debout elle verait mieux la cérémonie et ce qui se passait. Tout ce qu'elle espérait, c'est que l'officiant ne fasse pas faux bond, elle en avait assez d'être invitée et de finir officiante. Son Eminente Altesse n'était pas de ce petit calibre de clerc, mais il ne fallait jamais dire jamais.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Erikdejosseliniere a écrit:
[Viendez-donc les gens dans c'comic wedding ! ]

Sur le visage du Pair, on pouvait commencer à lire comme l’ombre du doute, le survol de l’agacement et le hara-kiri de l’incompréhension réunis… Ca avait visiblement comméré dans les travées, puis ça avait angeviné très fort, d’une voix qu’Erik aurait reconnue entre toutes, et maintenant, voilà que ça vassalisait, toutes chaises dehors !

Mais alors quoi ? Ils s’étaient donné rendez-vous pour faire de ce mariage - que sa Dulcinée et lui-même avaient longuement rêvé sirupeux à souhait, guimauvesque comme dans les rêves de princesses, roudoudougène en veux-tu, en voilà, shamallovien comme si l’on devait s’y amollir pour l’éternité, harlequinophile jusqu’à la soixante-dix septième génération de lectrices enamourées de beaux princes charmants improbables et de Cosette aussi délicieuses que désespérément vierges, du sol au plafond…- des fâcheux avaient donc décidé de transformer cette cérémonie en baltringue de cambrousse – Oyez ! Oyez ! Gentes Dames et beaux Damoiseaux ! Ce soir, venez nombreux à la kermesse de la St Glinglin qui aura lieu comme chaque année à Trifouilli les deux Pipeaux : Ball Trap, feux d’artifesse et tir au couillon ! - comme si ce n’était qu’un vulgaire terrain de soule, le dernier salon « rouloncause », la rencontre Mohamed Maelus versus Snell Foreman – N’ayant nullement l’intention de se transformer en Mobutu Erike Seko du jour, comme arbitre des élégances -, le cirque Pasdair, la fêtes aux neuneus ???

A l’instar d’un match de soule, les têtes s’étaient déplacées du fond de cour jusque vers le centre de la Cathédrale, Son Eminence osant une magnifique montée au filet, préparant avec soin et science le retour lifté qu’elle s’apprêtait à porter, malgré la balle lobée et faussement molle des deux impétrant d’en face, lâchant d’un revers smashé de toute beauté les mots qui marquent à tous les coups… Le petit, tout autant que frugal, sourire qu’elle adressa juste après aux deux tourtereaux (c’est à cela que l’on reconnaît les grands champions : ils n’ont nullement besoin d’en rajouter lorsqu’il viennent de décocher un point de grande classe) aurait du rassurer le Pair, c’en fut du moins le prime résultat, qui adressa un léger signe de tête à la Primate offensive… Mais c’était sans compter sur les remplaçants !

Préférant d’abord baisser légèrement la tête, l’oscillant impeccablement de droite et de gauche, tout en imprimant de son pouce et de son index droit sur un nez qui n’en demandait pas tant la marque de sa lasse désapprobation, le tout accompagné d’un soupir qui en disait long (il en est souvent ainsi coutume des soupirs, notons-le), Corbigny laissa s’insinuer en lui la phrase fatale, bien que tout d’abord déformée :


MOI, JE M’Y APPOSE !

Mais il voulait apposer quoi, ce bougre d’âne ? Sa signature, son sang, ses gages, ses breloques - il se croyait chez « ma tante » ou bien ? – sa vertu, son scel, un baiser de la mariée, ses bijoux de famille ? Le (pas encore) futur époux jeta un regard noir d’ébène et de colère mêlés vers l’individu… C’était qui d’ailleurs, ce Vicomte de St Filou ? Quelque ami de sa belle ? Il n’avait nul souvenir d’avoir lu son insupportable blaze sur la liste des invités d’icelle… Alors quoi ? Erik grommela une première fois :

Tu vas voir ce que je vais t’apposer sur le fondement, maraud !

Mais les paroles que l’on refuse d’entendre ont ceci d’étrange que, poussant une pensée après l’autre, tel Roy sur sa selle, celles qui venaient d’être dites avaient déjà pris un tout autre sens (giratoire, comme il est de bon ton) :

MOI, JE M’Y DEPOSE !

Ah, ça, pour sur, tu viens de déposer un bel étron, mon coquin ! Tes médicastres doivent être fiers des décoctions sus-signalées par Son Eminence un peu avant et qu’ils t’imposent quotidiennement ! Viens donc voir ici ce que je vais déposer sur ta gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec et tes cheveux tout délavés ! Un notaire ? Mon mariage pour un notaire, fut-il cravaté à l’espagnole, il a vu jouer ça où, le pendard ? C’est plus une cérémonie, c’est un vieux film de papa tourné en noir et blanc, ma parole, par St Audiard ! Touche pas à ma Grisbite, S*** ! Et puis quoi ? Erik grommela une seconde fois :

Tu vas le sentir, mon gros lavement, navet de mes joyeuses !

MOI, JE M’Y COMPOSE !

Mais va donc nous la seriner ailleurs, ta musique, Assurancetourix de malheur ! Est-ce que je vais chanter la sérénade sous ton balcon, espèce d’André Rieux d’arrière-boutique, Pavarotti de comptoir, Toubifri à toi tout seul… ? Je m’en vais t’en composer une, moi, de chansonnette, que tes esgourdes, tu pourras les admirer dans une fiole pleine de vinaigre après, parce qu’avec ce que je vais te belcanter dans la tronche, tu remercieras Aristote de t’avoir rendu sourd - Dingue, y a pas besoin, c’est déjà fait, de toute évidence -. Tel un apôtre Pierre en plein job de reniement imposé par l’autre là-haut, que même pas il avait vraiment le choix, sinon, il n’aurait jamais pu se bâtir une église sur son dos, ce qui eut été franchement dommage pour des générations d’enfants sages attendant, les paupières lourdes, un Père Noël de Coca Lala, Erik grommela une troisième et dernière fois :

Retenez-moi où je lui arrache ses deux romaines !

Or, il fallu bien, à un moment où l’autre, que le (décidemment c’est pas fait) bientôt marié ouïsse enfin l’exactitude insupportable d’incongruité pompière de ce que l’inconnu, accompagné d’un nabot de juriste sans doute trouvé à la dernière minute dans quelque étude délabrée, avait lâché, façon bombe de Tomique (respectons un instant la beauté grammaticale de la langue à Françoise, que diable) son désormais célèbre « MOI, JE M’OPPOSE ! », résonnant telle une trompette, de Jéricho ou de la mort, à travers narthex et autre joyeuseté architecturales dont le Pair se souciait fort peu à cette seconde là. Du grommellement susurré, notre désavoué malgré lui passa à la demande expresse qu’il décocha, avec ce calme d'avant les grandes tempêtes quoi que sans plus attendre à la Cardinalice Ingeburge :

Je vous prie de m’en pardonner, votre Eminence mais là…

Faisant front à l’impétrant, Erik, dont les nerfs étaient passés d’état de boulier fou dont aurait joué un chinois brachycéphale et dément à celui d’avalanche intra-hypophysienne dévastatrice, avec salto arrière et triple carpé sur la gauche en direction du bulbe rachidien, explosa bien malgré lui - Ce gars, c’est plus fort que toi – d’un vibrant hommage à la Sainte Colère :

Qu’on me vire ce Pithécanthrope Gérontophile où je vais faire un malheur !

Ces ultimes mots empêchèrent notre Duc explosif de comprendre que le quidam, n’écoutant que son courage-fuyons, était sur le point de lever le camp, mais voilà… C’était sorti tout seul, comme la balle de ces malheureux flicaillons gênant des mauvais téléfilms lorsqu’ils s’aperçoivent, les ingrats, que leur maître à penser est le pire des ripoux pas papou, et qu’on les retrouve tout suicidé avec un trou dans le dos entre les deux omoplates…

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Snell a écrit:
Qu’on me vire ce Pithécanthrope Gérontophile où je vais faire un malheur !

Snell se leva. Encore.

N'avait-il pas juré d'aider vassalement le tri-duc bourguignon? De plus, après l'apparition de ce salaud de Maleus, si quelqu'un avait besoin de se défouler un peu, c'était bien lui. Or donc, si Erik voulait qu'on vire ce type armé de notaires, Snell virerait ce type armé de notaires. Il n'avait jamais aimé les notaires, d'ailleurs.

Le Borgne de Bourgogne sortit donc des rangs encore une fois, mais sans se lever sur les bancs ce coup-ci, et se dirigea vers l'avant de la cathédrale où il plaça une main ferme sur l'épaule du vicomte oppositionnel.


Hep! Le Pithécon... euh... Pithémachin Gérontobidule. La porte est par là! Suivez-moi, votre vicomtosité.

Peut-être que Maleus attendait sur les marches de l'église... hmm...



pnj a écrit:




[Mamma mia...]

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele avaient toujours un œil sombre posé sur la sombre silhouette de la Prinzessin, ainsi Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele pouvaient toujours intervenir dès que la glaciale Danoise esquissait le plus léger geste.

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele demeuraient donc vigilants, nuit et jour, en permanence, prêts à obéir au doit et à l'œil de leur maîtresse.

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele s'étaient d'ailleurs imperceptiblement tendus dès les premiers éclats de voix. Mais Elle n'avait rien lancé en leur direction, elle ne les avait même pas regardés. Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele étaient donc restés imperturbables, restant néanmoins aux aguets.

C'est pourquoi Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele avancèrent comme un seul homme quand ils virent la blanche main cardinalice se lever dans un geste lent.
Elle venait de remuer suite à l'appel courroucé et tonitruant du Pair de France.

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele sortirent de l'ombre du déambulatoire, impeccablement moulés dans leur sombre livrée de garde frappée des armes de Carpentras et prirent place aux côtés de la Patronne.

Un borgne du reste, venait d'alpaguer l'opposant qui venait de se manifester et Gennaro vint les rejoindre, leur faisant face.
Gennaro dit de sa voix rauque :

Esci.

Et attendit que l'homme par deux fois invité à vider les lieux obtempère rapidement tout en jetant un regard indéfinissable à celui qui ne s'était précédemment guère mieux comporté.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula


Eeeeet... Voilà !! (en français dans le texte) Un aréopage bigarré de mille blasons fait front. C'est Antioche, Bouvines et Poitiers réunis. Quel bel élan de Noblesse batailleuse! Sa Grasce Kilia tout d'abord, chevauléger rapide et vif:
- Alors Votre Grasce, on a ses vapeurs? Votre lubri... lugubrosité confond l'entendure, préférer les mornes plaines du recueillement et ces faux dévots couronnés par ancienneté et lassitude, au feu vif qui coule dans votre parpal laiteux. A contrarier votre nature, vous risquez l'hystère du plexus.
Tenez, je vous laisse en trophée, cette Cravate de Notaire que Sa Grasce et future épousée ne semble pas faire mine de prendre.
Fort beau cadeau du reste, toute ribaude et tout coquin qui connaisse tant soit peu le vert langage en serait content.


Au Pair vert de rage qui semble prendre conscience qu'il fait une banane, un regard jaune et oblique:

- Eh là, Jouvenceau. as tu les balloches si gonflées qu''il te faille embougrer le premier venu? Patience mon tout beau, Ooooh regarde, de jeunes éphèbes viennent répondre a tes besoins pressant.
En effet, les danseurs du Vatican entament leur ronde du croupion.
- Un conseil Ta Grasse Paire, pense moins et agis plus. Tu auras moins de rides au front et davantage sur les bourses une fois correctement asséchées. Rigole, jouvenceau, te voilà marié, et tu con-voleras si tu sais y faire.
Votre Eminence, les Ecrits bourgeois le cèdent aux Ecrits Saints... Je vous laisse.

Se tournant vers le borgne et le notaire:
-.... Viens l'avorton, on décanille. Direction, le bordeau! Il y a plus de vie entre les cuisse d'une ribaude que dans toute la Nef! Je t'invite. M'a ouvert l'appétit, la Rombière.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Arielle_de_siorac a écrit:
Ces espousailles estoient dignes de sa chère petite Fitz. Furieusement joyeuses.

Un sourire resveur flottoit sur les lèvres de la comtesse. Elle se rappeloit la jeune enfant d'autrefoys, un peu perdue entre ses parents évaporés. Dans son souvenir, une figure sale, éclairée par un regard fiévreux, s'étonnoit de l'apparition d'Arielle, une "vraie dame", dans son monde de buses angevines. La fillette s'estoit étonnée de sa parenté avec elle. Et pourtant, si meshui on murmuroit à qui mieux mieux le nom de Penthièvre, Fitzounette estoit tout autant Dénéré, membre d'une famille grande, noble et fière.

Le fil de ses pensées conduisit Arielle jusqu'à Meroot, le père de la mariée. Meroot... Disparu depuys si longtemps, la comtesse avoit du mal à se ramentevoir ses traits. Toutefoys, elle ressentoit avec acuité l'affection qui l'avoit lié à son cousin dès qu'elle en avoit faict la connoissance. Meroot le stratège, toujours à travailler discrètement, dans l'ombre du flamboyant Tydual...

Hum... Avant de se laisser happer par le souvenir du Duc Félon, Arielle s'efforça de revenir au sein de ce jour d'hui en Nostre-Dame.

Justement, on entendoit des clameurs bien peu protocolaires alors que la cérémonie avoit commencé. Fronçant les sourcils, la Dénéré tourna ses prunelles vers l'endroit où convergeoient les regards. Elle avoit cru comprendre "Je m'y oppose" et "... ce pithécanthrope gérontophile ou j...", mais elle n'en estoit point certaine, d'autant plus que la grossièreté de la chose estoit telle qu'elle luy sembloit improbable.



Armoria a écrit:
Caaaaaaalme... On reste caaaaaalme...

Un borgne avait braillé, un borgne avait bondi, et à présent, un maraud se mêlait à la fête... Le match suivait son cours. Kilia avait tenté un joli tacle, l'homme avait sauté par-dessus l'argument, Erik avait crié au carton rouge, Ingeburge avait signifié ledit carton, faisant appel aux arbitres.

Et Armoria ?

Oh, pas qu'elle n'eût pas la moindre envie d'intervenir, hein... Mais ils étaient à Nostre-Dame, là même où elle s'était mordu les lèvres jusqu'au sang pour retenir une cinglante réplique à Aaron qui avait osé défier le Roy en plein Te-Deum... C'était dire si elle respectait le lieu.

Armoria, donc, serrait son Etoile d'Aristote pour ne pas se laisser aller à la colère qui luttait pour s'emparer d'elle comme le fracas des vagues luttait contre une falaise. Les jointures blanchirent autour de la froide broche, et comme quelques jours auparavant, l'une des pointes de l'étoile parvint à blesser la fine peau blanche où perla une goutte de sang rouge.

Rester calme, être ce roc de sérénité dans la tempête. Elle se plaça entre les feux fiancés, réussit, non sans peine, à détacher sa main gauche de son Etoile, la posa sur l'épaule d'Erik dans un geste apaisant tandis que la droite en faisait autant sur celle de Fitzounette.

Et ce faisant, elle se demanda fugitivement comment elle parvenait à donner le change de la sorte.


Je pense que nous pouvons poursuivre, murmura-t-elle, tant pour les promis que pour la Cardinale, en allant regagner sa place, à la droite d'Erik.


197856 a écrit:
Quand on parle malheur et géronthophilie, on pense 19. L'ancètre se lève et avise une nouvelle fois cette assemblée, mélange de bouseux et de rond de cuir, de catins et des bouffons, une salade composée en somme, et apparaissant, mou et sans gout, la rondelle de concombre.

Il jete un coup d'oeil à Erik qui semble sur le point de s'emporter, il se lève et parle rejoingnant les contractuelles vers la sortie :


Tout ce qui concerne les contrats est de mon ressort, pour ce qui concerne notre aimable Fizt. Ne veuillez troubler cette cérémonie, mais laissez moi vous accompagnez un peu plus bas.

Avançant vers l'homme :

Chut, chuuuut, toutes paroles seraient superflues, qui que vous soyez, vous vivrez plus longtemps hors des ces murs. Réfléchissez bien, il n'est plus l'heure ni le lieu et croyez bien que nous autres, comme la famille du marié, sauront faire respecter union honnorable à nos chers tourtereaux.

A portée de hallebarde, le Duc tend un bras pour venir s'appuyer sur l'épaule du petit opportun.

Allons, allons, sortez sans crainte pour eux... et pensez plutot à vous, et à votre avenir. Vous avez l'air d'avoir du mordant, vous avez du chien, j'ai moi meme une affection particulière pour ce qui est canin... quand il est bien dressé.

Se penchant un peu plus pour parler à voix basse et etre entendu :

Mais vous ne devriez pas jacqueter ainsi à ma vieille amie, cela pourrait vous desservir... Tenez, prenez "ma carte", n'hésitez pas, vous connaissez mon numéro... On à toujours besoin d'un pire que soi dans la vie, comme dans la mort.

Puis laissant le jeune homme prendre visiblement congé de la cérémonie, il retourne à sa place ne pouvant s'empecher de commenter :

Les bons notaire se font rares en Anjou... et son Vicomte d'agent à l'air zélè...

Puis claquant des mains.

Reprenons, je vous pries. Et que désormais chacun restes assis, puis debout puis assis et ainsi de suite pour enfin finir affalé contre un comptoir.


Kilia a écrit:
Hurlement d’un paire derrière son dos, qui ne laisse pas de doute sur l’envie de meurtre qui monte en lui. Ce qui soit disant passant la rassure un peu, il a du caractère et c’est ce don sa nièce à besoin, depuis le temps que Fitz veut son mariage, cette fois elle l’avait, mais quel mariage ! Déjà tout le monde était à sa place mais certains avaient envie d’en prendre aussi.
Elle se demanda un instant en quel langue l’impudent parlait, peut être un immigrant d’une péninsule ensoleillée. Ses yeux ce postent sur la cravate qu’il lui a mise dans les mains. Un moment perplexe, qu’est-ce qu’elle pourrait bien faire d’une cravate, son époux étant sur le point de trépasser depuis au moins un an elle ne voyait pas bien à qui cela pourrait servir. L’homme avait surement eut un coup de chaleur sur le parvis de la cathédrale. Mais heureusement elle n’était pas la seule à s’insurger, fichtre se mariage à peine commencé n’allait jamais finir. Moment d’hésitation pour lui répondre mais la cohue que son intervention avait suscitée ne lui laisserai pas le temps de répliquer à nouveau, et s’en était franchement pas le lieu. XIX prenait la main.
Armoria avait raison il fallait poursuivre. Elle se remit à sa place ne sachant que faire du bout de tissus entre les mains, regard circulaire pour savoir où le jeter, pas au sol quand même… Comme si cela fut un mouchoir elle le glissa discrètement dans la seule cavité à hauteur de poumons pouvant retenir telle chose.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula


Fitzounette a écrit:
[Bienvenu dans le Psychostar Show !]

Elle en avait connu des situations délirantes. Ben ouais, c’est vrai, les Angevins sont des êtres remuants… Différents… Sacrément agités du bocal. Ce sont les joies de la consanguinité ! « Bienheureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière »....
Comment ça je radote ? Rhooo commencez pas… Je redonde pas j’esssplique.
Bref.
Pour le coup, elle n’allait pas être déçue. Et l’taré qui pointait à l’horizon valait bien son pesant de cacahuètes. En même temps, comment voulez vous ne pas porter les stigmates de la stupidité et de la ballotitude (j’invente des mots si j’veux !) quand vous avez la malédiction d’être expulsé du ventre brûlant de votre mère, dans la lointaine banlieue Saumuroise, j’ai nommé La Flèche…

Mais revenons en à nos moutons (et faut dire que y en a pléthore dans la cathédrale). La saison de la migration des borgnes enfin achevée, ravie que cette espèce soit protégée et que personne n’ai tenté de tirer son cyclope comme un pigeon, elle se concentre sur Ingeburge.
Elle capte son ire, faut dire que ça commencait à ressembler plus à un cirque ambulant qu’à autre chose dans le coin.
Elle incline gentiment la tête pour lui signifier sa comprenette.
Et…
Elle pose finalement la question qui tue. Fitz déglutit péniblement et son esprit se met à divaguer. Elle imagine des tas de trucs insensés.
Erik se tourne vers elle et d’une voix souffreteuse et caverneuse lui avoue « Fitz je suis ton Pair »…
Ou alors Reese qui débarque, dague entre les dents pour l’enlever… Tout en chantant… Mouais… Chelou… C’possible de chanter avec une lame en bouche ? A tester…


MOI JE M'Y OPPOSE!

Violent sursaut de la môme qui se retourne d’un bond. Mais… Enfin mais… C’est qui c’guignol ??? Il s’approche, boitillant, elle plisse les yeux pour mieux le voir, poings fichés sur les hanches… Ressemble ptèt à Alain, de loin… Ah nan, c’pas lui… Bon. Autant écouter ce qu’il a à dire, au point où on en est. Il débite son laïus totalement opaque. Faut dire que la blonde n’est pas très fut’fut’. Faudrait voir à éviter les mots de plus de trois syllabes et les métaphores graveleuses…
Il lui tend une cravate.
Elle ouvre grands ses yeux de pucelle effarouchée. Ca lui rappelle cette fois où tout le monde parlait de pipe en taverne. Le façon de bien la bourrer, l’entretien. Elle s’était sentie bien quiche et morveuse, et malgré ses questions pressantes, Erik avait éludé, lui disant qu’il avait laissé ses pipes à Corbigny et les lui montrerait à la nuit de noces... Humpf… Ca l’empêchait pas de se douter qu’y avait comme cachalot sous gravillon…

Enfin il fallait s’y attendre, le sang d’Erik ne fait qu’un tour, la moutarde de Dijon lui monte au tarin (qu’il a joli d’ailleurs), faut dire que lui aussi à son petit caractère. Elle grimace, l’imaginant déjà envoyer une pêche bien cadrée dans la poire de la banane, qui tombe dans les pommes. Bon dieu mais elle est maudite ou quoi ? Si elle se fait pas passer la corde au cou aujourd’hui elle le jure, elle ira s’pendre !
Madre dios…
Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele… Ohlala mais matez moi ça… Elle savait même pas qu’ça existait. Regard qui glisse vers les plus jolis séants qui lui a jamais été donné d’admirer. Ce n’est pas un péché de s’habiller aussi moulant ? Nan ? Le Très Haut soit loué. Et déjà Armoria les rassure, pendant que Papy demande à ce que l’on continue. Instinctivement elle s'empresse de dire :


Je le veux !



Dhea a écrit:
[Au moment du Credo, une Dhéa se réveille]

Dhéa était arrivée avec son fils pour les épousailles, elle n'avait pas eu le temps de blablater ave ses amis angevins. Elle s'était glissée discrètement du côté des Penthièvres, ouais bon on la prenait pour une penthièvre mais elle n'en était pas une mais pas grave.

Discrète elle l'avait était jusqu'au moment du drame, le moment du "Moi je m'y oppose". Là elle s'était décomposée, avait glissée de son banc. Mais qu'avait elle fait à Aristote pour avoir une telle famille ?? Et voilà que son fils se faisait remarquer, une fois de plus et pas qu'un peu. Avec un peu de chance on saurait pas que c'était son fils...Renier son fils dans une église c'est grave Aristote ??

Elle se reprit, se redonna une contenance et murmura le credo. Enfin elle fit semblant de le murmurer et resongea à son arrivée à Paris avec son fils et son fiancé. En repensant à son fiancé elle gloussa. Et dire qu'elle avait voulu lui faire épouser Fitz. Dommage que Fitz se marie aujourd'hui car elle aurait aimé l'avoir comme belle fille. En même temps son cher fils n'était pas vraiment un cadeau, c'était p'tre mieux comme ça
.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

mmmmmmmmm
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