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[RP] Allegeances en veux-tu? Eh bien en voilą!

Attila_caligula
Regence Jakamer dict le Mol. Avril 1457


Un messager en eau, poussières et guenilles (il fit de mauvaises rencontres avec notamment, un chien susceptible, un bouc enervé, un cantonnier mal poli et une mégère pas vraiment apprivoisée) fit irruption dans la salle, brandissant avec peine un étui scellé d'une chaîne.

- Madame de Droux! Votre Seigneurie! Un message d'Anjou! Pitié dites moi que madame de Droux est là!


Le vide se fait autour du messager, l'odeur de sueur et de crottin étant insupportable pour la fine fleur de la noblesse locale, et celui ci s'affale en lâchant la chaîne qui retenait scellé le pli d'Anjou.


Citation:

Madame ma Mère,
Que votre gorge maternelle palpite encore cent ans!

Votre fils en a soupé de l'Anjou, de ses Dénérés! C'est fou ça... vous soulevez un caillou, il en jaillit 10 ou 15!
Je rentre chez nous!
L'honorable Institution où vous m'envoyâtes, ma Dame ma Mère, semble partager ce jugement à mon endroit... ils vous écriront je pense pour répandre quelque calomnie. Je n'ai POINT engrossé cette blanchisseuse! Ne prétez pas foi à ces vilennies!

J'ai quelques requêtes à formuler.

il me serait agréable de pouvoir emménager au plus vite chez mon regretté cousin Blaise à la Roche Canilhac.
Il faudra que je vous envoie mes malles, dès que les autorités angevines auront renoncé au sequestre. Qu'Aristote les étouffe avec leur codex et leurs créances!
Par la même, le sceau de la baronnie doit être quelquepart.. probablement à l'hérauderie. Tant qu'à faire...

Si vous pouviez voir avec ces vilains, la modeste dette de 25 000 écus que j'ai libéralement contracté pour mes menus loisirs, ce serait fort aimable à vous, mon Aimante Mère.

Egalement, si Mademoiselle votre fille, ma soeur Agrippine, pouvait me lâcher avec ces rendez vous arrangés auprès de ses amies de Sainte Nitouche, j'en serai soulagé.

Madame ma Mère, je me réjouis à l'idée de vous revoir. J'espère ne point vous décevoir, être un fils en tout point semblable à ce qu'a été votre époux.
Je vous embrasse

Attila Caligula Ysengrin
Craon le 5 du mois d'avril.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
[Allegeance à Ewaele dite l'Usurpatrice] Mai 1457

- Qu'est ce que c'est que cette pétaudière?

La porte à double battant ouverte avec fracas, un sbire apeuré portant trace de vilaine morsure à la manche précéde le jeune Leu d'Ysengrin, trainant derrière lui un conséquent boulet à sa patte entravée.

- Arrive coquin! jette le jouvenceau à un forgeron muni de pinces et de ciseau à froid, qui suit en trottinant.

Salle d'apparat sans grande classe, quelques personnalités de diverses envergures, de tous âges, mais aucun familier. Après tout, ils sont tous morts ou peu s'en faut.
Cette fois, deux gardes aux mines farouches lui barrent le passage. Le dernier rejeton de la Meute (si l'on excepte cette vermine de soeur)lance à la cantonnade:


- Ah Mes Seigneurs! Il semble que cet accessoire si aisément rencontré en cette bonne terre ne soit pas de mise ycelieu. Allons! active misérable. Les geôles Limousines ne veulent plus m'accorder le gîte.

RRRMMMBBLLRMBL
fait le boulet en roulant au bout de sa chaîne.

- Oui votre seigneurie
fait l'artisan en levant une masse sur le ciseau.

CLANG! BLING! chante gaiement le métal frappé.

- Hé là vilain! c'est ma patte que tu manquas de peu!
Vos Seigneuries, je réclame un peu de silence que ce rustaud au talent fort maigre puisse me libérer sans faire de moi un impotent avant l'heure!
- Que Monseigneur m'excuse... on est bien loin de l'échoppe...
- Silence et au travail!
CLONG BLING
répondit la chaîne.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Exaele a écrit:
La porte s’ouvrit et, comme par miracle, un sourire illumina le visage de la Comtesse avant qu'elle ne resta là, comme deux ronds de flanc, à scruter les deux hommes qui accompagnaient Nico, les bras chargés… Cape de la Licorne mais… Yeux qui se plissaient, elle essaya de comprendre.

Puis le regard. Son regard. Tout ce qu’on pouvait attendre d’un échange, de ceux que seulement deux êtres comprendraient, que seulement eux deux déchiffreraient, dont ils nourriraient. Un soupir de satisfaction, elle était enfin rassurée, et, le cœur battant la chamade, elle aurait bien quitté son fauteuil pour aller au devant de lui, mais non, son devoir avant tout.

L’instant, qu’on aurait pu appeler magique vira, vite au cauchemar. Grand bruit et boulet, boulet au pied certes mais cela n’était peut être pas le seul boulet, même si le seul visible dans sa forme primaire. Elle sourit en coin. Si le messire était là c’est qu’il devait être noble et pour faire autant de tapage avec chaine au pied ça ne pouvait être que l’Ysengrin vu la missive lue peut de temps auparavant.

La Comtesse se tourna vers le héraut afin qu'elle intervînt auprès des gardes. La situation ne devait lui échapper et ce n’était pas un noble qui ferait passer la cérémonie des allégeances en champ de foire, même si l’animal avait apparemment des dispositions théâtrales. Il voulait jouer ? Très bien on allait jouer!


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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
CLING CONG

- Arf!

CLANG CLONG

- Dépêchons, dépêchons!

CLUNG CLING !

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Antonia a écrit:
Arrivés de nouveaux nobles, rien d’anormal à cela, mais sortie de la Comtesse, voilà qui estait déjà plus rare. Icelle devait se trouver mal… enfin cela ne regardait pas le héraut, elle restait à sa place assumant toujours sa charge. Les nobles se mirent à converser entre eux attendant le retour de la Régnante.

Un page entra pendant l’absence d’icelle et transmit deux nouvelles lettres à Estampe, elle les prit et les mit de côtés dans le sous-main après avoir regardé de qui elles venaient afin de tenir la liste des nobles ayant prestés allégeance à jour.

Citation:
A la comtesse du Limousin et de la Marche,

Pour notre fille Aliénor de Lasteyrie, digne héritière de Milamber de Lasteyrie, Damoiselle de Meyssac qui n'est pas encore en âge de prêter allégeance devant vous,

Nous, Juliette d'Harles de Lasteyrie, Baronne de Mervans, Dame d'Etroyes et Douairière de Meyssac, vous reconnaissons, vous Ewael comme comtesse du Limousin et de la Marche à qui nous prêtons allégeances. Nous jurons fidélité et d'apporter aide militaire et conseil si le besoin s'en faisait ressentir.

Fait à Evreux, le 12 Juin 1457

Juliette d'Harles de Lasteyrie
Baronne de Mervans, Dame d'Etroyes, Douairière de Meyssac, décorée de la toison d'or.



Citation:
Par la grâce d'Aristote,
moi Raspoutine Saincte Merveille, vicomte de Lastours en Limousin,

à vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Ewaële Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Moi Raspoutine Saincte Merveille, Vicomte de Lastours en Limousin-Marche, a écrit et ratifié,

Daté sur les routes de Bourgogne, le Xème jour du mois de juin mille quatre cents cinquante sept.



Tout ceci semblait parfait et les lettres recevront réponses à la fin, comme cela avait été convenu.

Enfin la Comtesse revint et reprit place sur le trône, l’allégeance allait pouvoir reprendre.

Mais c’estait sans compter sur une arrivée imprévue, un noble semble-t-il, puisqu’il estait présent il avait dû recevoir invitation, avec un boulet au pied… Probablement le Vicomte de Saint Pardoux qui avait prévenu de son emprisonnement récent.

La Comtesse se tourna vers elle, il fallait intervenir. Le héraut décida d’abandonner son poste près du trône quelques instants afin de se rendre elle-mesme auprès de l’Ysengrin. Il s’agissait tout de mesme d’une cérémonie officielle, elle pensa donc qu’il valait mieux calmer le jeu plutost que d’ajouter plus de bruits que n’en faisaient déjà le boulet et le forgeron.

Monseigneur de Saint Pardoux je présume ?

Vicomte, pourrais-je vous demander de faire vos travaux de forge en dehors de la salle d’allégeance et de revenir sans vostre boulet au pied ? Vous conviendrez que ce n’est pas là, la meilleure tenue pour se présenter à son suzerain. Aussi, vous demanderais-je de revenir dès que vous serez libéré de vostre entrave
.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
- Imposs CLING CLONG... m'a couté comm....CLING CLONG.... illeurs je ne sais si... CLING CLONG AH ça suffit bon sang! Cesse ton tapage et ton martèlement de sourd, on ne s'entend plus.
Héraut, je connais par trop la rouerie de certains régnants et je craindrai qu'on ne me prévienne que trop tard d'un vice de formes, qui soit dit en passant, sont généreuses chez la comtesse....
Devant les yeux ébahis de la jeune femme, le Vicomte crut bon d'ajouter: ...les formes... les vices je ne sais.
Coup d'oeil a la régnante qui sourit en coin, l'air de cogiter quelque jeu de mot facile. "Huhu, je tends la perche.. euh le boulet, et l'esprit simple s'en saisit."

- Allez finis ton office, fainéant! Mais tape avec douceur pour ne point ecorcher les comtales oreilles.
CLING CLONG ..cartez vous ma mie, vous pou CLING CLONG scarbille dans cet oeil qui frise si joliment. Dès qu'une lueur allumCLING CLONG eux de merlan frit de Sa Grandeur, je ferai mon allégeance de vive vCLING CLONG sera réglé.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Antonia a écrit:
Attentive au Vicomte, elle estait restée à côté d’icelui à attendre sa réponse et probablement sa sortie pour finir sa libération, mais il en fut tout autre. Regard qui se pose sur la Comtesse lorsque le Vicomte parte d’icelle mais qui change rapidement lorsqu’elle comprend à quoi il fait allusion. Décidément, elle s’en souviendrait de sa première cérémonie d’allégeance.

Invitée à reculer, elle le fit avant de reprendre sa tentative, elle fit signe au forgeron d’arrêter un instant.

Monseigneur, vous ne risquez rien, la cérémonie va durer encore de nombreuses heures. Vous aurez tout loisir de venir prester allégeance à la Comtesse, mais sans vostre… boulet.

Puis se rapprochant, dit sur le ton de la confidence.

Surtout que le Prévost est parmi nous et je sais de source sûre qu’il n’aime pas qu’on garde le matériel comtal après usage…

A ces mots, elle indiqua le boulet discrètement et poursuivit sur le mesme ton :

Il paraît mesme qu’il les compte chaque soir… Si j’estais vous je m’en débarrasserais rapidement et discrètement.


Ratgus a écrit:
Alors que le Baron à grand renfort de vacarme tentait de se débarrasser d’un boulet à son pied ; le Prévost reconnu de loin un « Boulet Comtal » ! Aussitôt laissant ses amis et sa mie, le Prévost s’approche du Baron, se penche sur le boulet et relève les yeux vers l’Ysengrin…

Messire, je vois là à vostre pied un « Boulet Comtal » que vous n’avez point rendu… Ils ont tous un numéro et un poinçon « propriété incessible du Limousin ». Or, il me semblait bien qu’il nous en manquait un hier soir à l’appel. J’ai d’ailleurs réprimandé quelques gardes à cause de cette histoire or je vois qu’il est toujours accroché vostre jambe….

Voila ce que c’est que de vouloir partir précipitamment de nos geôles sans prévenir et sans attendre… Demandez donc à votre ouvrier de me rendre ce boulet une fois retirer… et vous avez de la chance nous sommes en salle du trône pour une allégeance, j’aurais pu vous demander des comptes pour « recel et abus de bien social appartenant au Comté »

Ce faisant Ratgus se recul tout en surveillant le travail du forgeron priant qu’il abime la jambe de l’entravé plutôt que le matériel comtal !…


Abbygaelle8659 a écrit:
La jeune connétable venait s’assurer du travail des gardes et soldats présents à la cérémonie des allégeances, son cap’ faisant partie de la manifestation. N’étant pas noble, elle était donc là pour le travail, afin d’observer et de s‘assurer que les allégeances ne seraient pas troubler par de dramatiques accident comme lors de la dernières du genre qui s’était soldé par deux personnes enlevées et un juge décrié assassiné…

Elle vit l’ex-détenu, le seigneur faire grand boucan avec ses chaines et son forgeron. Elle sentit l’exaspération dans l’air… L’Hérault et le prévôt commencèrent à intervenir pour faire preuve de diplomatie… Mais à l’armée, notre puissance diplomatique était très faible et l’action prenait vite le pas… C’est pourquoi elle intervint rapidement, après que ce qu’il y avait à dire soit dire… Elle se précipita rapidement sur le forgeron qui releva la tête de son ouvrage à sa vue. D’un geste rapide, elle lui prit le marteau des mains et le brandit sur l’artisan qui ne comprit pas tous ce qui se passait…

Non dediouuuu… Vous allez cesser et sortir de cette salle oui… Ou c’est moi qui vous transforme en boulet…

Elle menaçait le forgeron, ne pouvant décidément pas brandir cet énorme outil sur un noble mais était plus que déterminé à s’en servir si la cérémonie était encore une fois interrompues par ces bris stridents… Un laquais qui suivait le seigneur la regardais éberluer, ne sachant quoi faire…

Et bien, ne restez pas là, vous… Portez ce boulet et accompagnez votre seigneur là ou l’ouvrage de l’artisan ne dérangera que les araignées… Alors, en avant et je ferme la marche…

Elle poussa un peu toute la vaillante compagnie vers la porte, tentant de faire le moins de bruit possible mais restant menaçante en cas de débordements sonore….

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Attention ça se corse!

Premier mouvement, la jeune Estampe murmura à l'oreille Ysengrine (pourtant fine) tandis que le martel montait et descendait.
Elle fait un signe pour arrêter le labeur, provoquant un regard inquiet du bonhomme, qui décidément aurait aimé être un missionnaire aristotélicien en Courlande, là où les autochtones les donnent en pâture aux ours. Le jeune Leu retourne un regard jaune qui en dit long, le martel reprend sa course.

- Parlez plus fort ma mie. JE CRAINS CLING! QU'IL N'Y AIT GRAND TAPA CLING!! NTEND RIEN A VOS MOTS DOUX. NOUS POURRONS NO CLING!! OIR EN LIEUX PLUS INTIMES DES QUE J'AURAIS RÉGLÉ YCELIEU CETTE FOUT CLING!! LÉGEANCE.

Deuxième mouvement, le Prévôt, spontanément ou sur commande, vient s'enquérir de la santé du rejeton Ysengrin.
- LE BONJOUR NEUVILLE! OUI C'ÉT CLING!! SÉJOUR CHARMANT. J'AI LAISSE MA PATTE, ENTENDEZ QUELQ CLING!! OUILLAGES SUR VOS MURS, N'AYANT PAS TROU CLING!! LIVRE D'OR OU METTRE MES IMPRE CLING!! . VOUS AVEZ PAR CONTRE UN DÉTESTABLE PROBL CLING!! GIÈNE... NON PAS VOS GEÔLES... VOTRE BOUCHE... SI CLING!! TAIT CE VACARME, JE M'ÉLOIGNERAIS POUR VOUS PARLER. CLING!!

Intermède CLING!!
Bras croisé dans le dos pendant qu'on s'affaire sur sa chaîne, il cherche les yeux humides de la Comtesse. Non décidément elle semble perdue dans la contemplation de Turenne qui lui même semble inscrit aux cervelles ramollies par l'amuuhuuur. CLING!!

Troisième mouvement.
La Connétable, probablement ameuté par un loufiat comtal, vient jouer les gardes-chiourmes de luxe. Elle parvient à couvrir la symphonie en Ut mineur pour percussions carcérales et le forgeron décidément très très mécontent de ses choix de vie et de carrière supplia le baron du regard.

- Continue ou je te bouffe la hure!
Se retournant vers la Connétable, alors que le tintamarre reprend de plus belle.
- CONNÉT CLING!! SOIS ASSEZ AIMABLE POUR LAIS CLING!! ET HONNÊTE ARTISAN GAGNER SA PITANCE, ET SAUVER SA VIE MISÉRAB CLING!! LLE DE SA FAMILLE! TU VOIS BIEN CLING!! LE RETARDES. SI ON EN FINIS CLING!! UTÔT... A MOINS QUE LE JUGE ET LE RESTE DU CONSEIL NE VEUILLENT ÉG CLING!! NT AUDIENCE? J'EN SUIS FLATTÉ! CLING!!

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Dhea a écrit:
En retard. En retard. En retard ! AAAAHHHHHH elle était fichtrement enretard ! Ouais encore une fois n'est pas coutume que même si elle était l'heure là ça aurait été un événement évenementiel !

Elle avait courru le longs de ces fichus interminables couloirs que depuis le temps elle savait toujours pas où éait la salle du trône. En voyant un troupeau de gardes et de petit personnel elle ralenti sa course, lissa sa robe et voulu faire une entrée discrète. C'est un peu décoiffée qu'elle entra dans la salle et qu'elle entendit les CLING CLANG CLUNG CLONG et autre tapage ferreux.

Elle s'approcha toujours discrètement avec un peu de bol on ne remarquerait pas son arrivée tardive...et là...ce fût le drame !

Et misèèèèère !! PPPffffff et dire que c'est ma descendance qui fait un tel vacarne !

Regards à droite puis à gauche puis en haut puis en bas...Elle ne sait quelle attitude adopter entre coller une baffe à son fils prodige ou lui demander gentiment d'aller voir ailleurs si on pouvait lui enlever son boulet.



- Ah Mère! CLING!
Le jeune vicomte se courbe avec raideur, prend la main de sa génitrice et la tient fermement.
- Me ferez vous l'honn CLING! ?
Se retournant vers le ferrailleur qui sue à grosses gouttes sur son ouvrage.
- Et toi ne laiss CLING! trainer tes oreilles.
- Comment Monseigneur? CLING! 'ai point ouï
- Qu'est ce que tu barago CLING! ?
- Je n'entends rien Mons CLING! ... pitié ne me mordez plus!
- Vous avez fini, les barrios?
intervient la Vicomtesse. Que CLING! tu céans Attila?
- Mère, on m'info CLING! que notre bon Aredius -que les ptits hom CLING! verts le soignent au petits oignons- me lègue CLING! fief de Saint Pardoux. J'attends d' CLING! libéré de la félonne justi CLING! oitevine pour prêter serm CLING! nouveau. Et voyez... j'ai ame CLING! surprise...
acheve le vicomte en montrant un sac près du forgeron.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Ewaele a écrit:
Malgré le brouhaha lassant de la pièce et les différentes interventions auprès de l’Ysengrin, Ewa restait concentrée sur les nobles qui venaient se présenter devant elle. Oubliant sciemment depuis longtemps les boulets qui se trouvaient dans la salle.

Ne faisant pas montre de son attachement au Comte qui venait d’arriver, elle laissa la cérémonie continuer tant bien que mal au milieu des coups de marteau donnés par le forgeron qui allait bon train.

Elle reçut un porteur puisque le Héraut s’était déplacé vers l’importun qui apparemment prenait un malin plaisir à attirer les regards sur lui, jouant les hommes pédants et seul au monde.

Sieur je vous remercie pour ce pli, nul n’est besoin d’attendre, nous renverrons missive à Son Altesse de Carpadant, Prince de Montmorency et Vicomte de Bellac.

Elle inclina la tête pour stipuler à l’homme qu’il pouvait se retirer et reçut à sa suite l’actuel Capitaine du Limousin qui présenta son serment.

Moi Ewaële de la Boësnière à vous, Shiska Rouben, Seigneur de Bellechassagne et de Vignols, pour vos terres en Limousin je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance.

Qu’Aristote vous garde, vous et votre lignée, et vous aide à continuer à œuvrer pour le Limousin et ses habitants.

Elle s’approcha de lui et lui fit l’accolade afin de sceller son allégeance. Non sans toutefois jeter un regard de travers au misérable qui continuait à gêner le bon déroulement de la cérémonie. Ewa pensa qu’elle aurait sans doute encore préféré une autruche à la façon de feu Bralic, et encore, grimaça en se rappelant ce moment là qui d’un œil extérieur l’avait fait bien rire elle devait le reconnaitre. Pour l’heure il était temps de faire arrêter ce tintamarre et fit signe de faire sortir l’intrus.

Elle se retourna vers Shiska et prit l'allégeance épistolaire pour la joindre à celles déjà reçues.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
[Flash back]

Attila Caligula joue avec sa soeur adorée Agrippine Rotrude. Ils doivent avoir 4 ou 5 ans et elle lui mord sauvagement la joue pendant qu'il lui arrache de longues mèches noires par poignées, sous l'oeil attendri de la vicomtesse qui reçoit -une fois de plus- ce vieux vicomte... Lastours!
- Attila... présentez vous au boudoir pour votre leçon d'histoire mon fils.
- Voui Mère.. Aïeuh!
- Et moi Mère?
zézaye l'adorable Attilavore
- Vous avez leçon de choses... l étude de la vipère... dans la cour.
- Oh Mère ze vous zadore!!!
- Fayote!
- Pauvre truffe!

...passons les multiples épithètes du déjà riche répertoire de la portée... passons aussi les derniers horions, griffures et morsures.... revenons a Attila, assis dans le boudoir face à son précepteur...

'... et lors des serments d'allégeance prêtés par notre noblesse, il était de coutume que le Vicomte d'Isle, le terrible Bralic Fauconnier, use de quelque foucade pour remplir ses devoirs. Ainsi un boulet fort bien ajusté détruisit une aile entière du Castel, portant gravé l'allégeance due au Limousin. Une autre fois, une des dernières car le Vicomte décédait peu après des mains de l'infâme et impunie Lothilde, il fit livrer une autruche dans la salle du trône. Pensant semer effroi, trouble et en définitive, amusement, il sut par la suite que personne n'avait fait mine de remarquer son intempestif cadeau au Comte. Ayant été ignoré de la sorte, a l'exception d'un convive, Bralic ne fit plus jamais de telles facéties. Le gout de rire le quitta, peu avant la vie même.
Bien sûr aujourd'hu, ces mêmes facéties sont passées dans la légende, et il est de bon ton de dire qu'on en a ri et qu'on les a grandement appréciées... Hélàs! Pauvre Bralic!

- Pov Bralic... répète le jeune loupiot en suçotant un calame. Et les allégeance à mon frère.. Icarasht?
- Aaah Icarasht... Icaré... Icare qui se brula les ailes a trop vouloir s'élever...
[Fin du Flash back]

Un regard, un sourire
Il est tard, faut finir!

Bercé par le doux tintement de la fonte sur la fonte, Attila se remémore ses leçons. Observer, saisir les expressions cachées ou fugaces, chez la moindre personne (entendez par là, les têtes couronnées, les seules qui comptent). Car on exprime bien plus de choses sur son visage, qu'en parlant ouvertement.
Le regard de la Comtesse change du flou enamouré au froid éclat du reptile, alors qu'il passe du Comte de Brassac au Vicomte de St Pardoux.
Ce regard glacé croise un instant l'oeil jaune-soufre et oblique de l'Ysengrin qui se rive finalement sur le fin sourire de Turenne. Sourire qui marquerait la fin des travaux.


- Ôte toi de mCLONG!min Jocrisse! lance le jeune Leu boulettisé aux anonymes qui répondirent à l'appel comtal. J'allège et il faudCLONG!oins un vicomte et un baron pour CLONG!pêcher. Or tu n'es que glèbe de la plèbe. Ouste!CLONG!


Moi Attila Caligula d'YsenCLONG!comte de St Pardoux et barCLONG! Roche Canilhac par droit de naissance,

nous reconnaissons comme suzeCLONG! vous, Ewaële Comtesse du LiCLONG! et de la Marche par la grâce d'une liste sans opposition.

Nous CLONG!vons désormais respect, aide et conseil,

Que si un conCLONG!nait à vous opposer vous, Ewaële, ComCLONG! Limousin et de la Marche,CLONG!zeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy CLONG!ce, notre souverain, nCLONG!rons que nous prendrions cause pour lui.

TCHAC !!!
- Monseigneur! ça y est! Vous êtes libre!
- Par les cubitus de Satan, c'est pas trop tôt! Prends ce sac et sors en ce qui s'y trouve. A l'embrassade... appuie sur la poche et souffle comme un damné!
Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.
Embrassons nous pour sceller ce serment. Et pour l'occasion j'ai fait ressortir la cornemuse de mon vieil oncle Aredius -que Dieu soit indulgent avec lui-.
Prêt forgeron?
- Prêt Monseigneur!
- Pour St Pardoux...
le Vicomte s'avança pattes largement écartées pour le baiser vassalique.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Ewaele a écrit:
Ne pas sourire, ne pas montrer que la situation aurait pu l’amuser un tant soi peu, rester fière et complètement désintéressée de l’homme qui osait lui faire face avec aussi peu de respect qu’il le faisait actuellement envers sa suzeraine. Que faire? L’envoyer bouler comme son boulet avec perte et fracas en compagnie du forgeron ou accepter ses allégeances aussi bruyantes qu’incomprises ?

Bah on allait faire dans l’originalité puisque le personnage aimait le spectacle pourquoi ne pas continuer ainsi ? Elle alla se saisir du marteau et du boulet comme elle pouvait, empêtrée dans ses jupons, et s’agenouilla, marteau en l’air prête à frapper et se mit à décrier pour se faire entendre malgré tout.

Nous EwaCLONG ! de la BoesnCLONG ! ComCLONG du Limousin et de la MaCLONG à vous
Attila Caligula d'YsenCLONG !comte de St Pardoux et barCLONG ! Roche Canilhac en ce jCLONG acceptons votre alCLONG.

Elle se donnait un malin plaisir à taper plus que nécessaire sur le boulet en y mettant force et ardeur.

Nous vous accoCLONG aujourd’hui protCLONG, jusCLONG et subsCLONG.

Elle se redressa et le dévisagea, laissant tomber le marteau non loin de son pied, quand il envisagea qu’elle put sceller ce serment autrement que par une accolade qu’elle ne lui offrirait même pas? Au pire si il voulait un baiser vassalique, il risquait plus de se retrouver avec une main collée à son visage et la marque de doigts sur sa joue qu’autre chose.

Elle tortilla du nez en regardant la cornemuse, mais son regard fut vite happé ailleurs, retournant dans une autre dimension et elle fit signe au noble de se retirer sans plus d’attention pour lui que cela. La rouquine se concentra sur le visage du Vice-Comte qui avait l’air d’avoir prit la situation en main. Les traits de la Comtesse se fermèrent d’un coup et elle rejoignit son trône se moquant de se qu’on pouvait penser d’elle et de ce qu’elle venait de faire.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
L'affront est patent. Le Vicomte reste bras ballants pendant que les sons de la cornemuse achèvent les tympans de l'assistance.

Ravalant sa colère d'un sourd grondement, il s'incline avec déférence, se détourne et aboie au forgeron:


- Quittons cette anti chambre mortuaire, je crois que je pue déjà le cadavre! Ce soir nous ripaillons à St Pardoux, viens maraud, tu vas voir comment bâfre un Vivant.
Mère, attendrons nous votre Eternel soupirant? Je gage qu'il marine dans un bouge loin d'ici, pour votre consternation. Avez vous besoin de mon bras? De mon forgeron? De sa masse?

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Carmody a écrit:
Couloirs du château, effeuillement de porte et décoration. Un chemin bien familier que pourtant il n'avait plus emprunté depuis prés d'une année maintenant. Bien des choses avaient changé depuis lors. Nouvelles marques et souffrance dont les plus visible n'étaient assurément pas les plus importante a ses yeux. Nouvelle attitude quand le sourire avait commencer a disparaitre et qu'on le disais changer. nouveau statut maintenant qu'il avait laissé de coté la seule part de grandeur que la plupart n'avait jamais vue en lui dans une ceremonie semblable a celle qui allait l'accueillir, dernier de ses propres actes qui lui avait vraiment plu. Et plus que jamais, il n'avait aucune place légitime où il se rendait.

Sa venue au château aurait selon toute vraisemblance due le mener vers la caserne ou l'université, seuls section de celui ci où sa presence avait encore une raison. Mais sans toutefois se connaitre de raison particulière, il avait laissé ses pas le porter vers un autre lieux. Nostalgie de ce qu'il n'était plus? Simple envie de revoir des visages familier qui avaient fini par s'éloigner eux aussi?Nouveaux sursaut de provocation? Une quelconque Envie de se sentir vivre et cesser de se refermer? Lui même n'aurait su le dire mais a mesure qu'il avançait il se sentait comme un creux prendre place en son estomac. Que pourrait il bien arriver qui mérite cela?

Tout a ses pensée le Roux ne pas voir la bras armé qui s'éleva devant lui, donc il s'arrêta brusquement en manquant de trébucher et percuter le garde puis la porte.

N'entre pas, vilain. C'est la salle du trône avec la ceremonie d'allégeance et tu ressembles pas a un invité.

A peine sa sentence lâchée, le garde se remit a discuter avec son compère a propos d'une allégeance prêtée a grand renfort de boulet et de marteau et de la réponse tout aussi particulière de la comtesse.

Le Carmo resta interdit un moment. Déjà que l'on pense a l'arrêter quand il se rendait où que ce soit n'était pas dans ses habitude mais en plus il s'était permit de le traiter de vilain. Certes, il était retourner a la roture, certes il n'avait aucunement pris les temps de s'apprêter pour se rendre ici, certes il ne devait ressembler a aucune des personne de l'autre coté de l'huis car il n'aimait pas porter son uniforme et ses insignes et encore moins la ferraille qu'il oubliait le plus souvent d'aller chercher.

En un autre jour, il se serait contenter de sourire et de trouver une plaisanterie pour expliquer au soldat zélé qu'il avait fait une erreur d'appréciation. Mais ce Carmo ci n'était plus vraiment apparu depuis des mois maintenant, ce qui poussait son humeur a ne pas être des plus agréables. Une brève hésitation sur al manière de "négocier" son entrée et un soupir de contresignature Alors qu'il portait un regard dénué de la moindre émotion sur celui qui entendait lui faire barrage.

Terminant sa discussion le dit barrage se remit a porter intérêt a celui qui se tenait toujours debout face a la porte et vient se planter de lui allant jusqu'à lui pousser l'épaule de la main.

Je t'ai dis de dégager, maraud. T'es sourd ou juste un benêt?

Sans plus d'expression dans la voix qu'il en avait dans le regard, le Roux se décida enfin a parler.

Fallait juste se contenter de me laisser passer. C'etait pourtant pas compliqué.

Et toi là bas! continue ta garde. Ton ami a besoin d'etre instruit de la manière de traiter les gens.

Mais je dois être un vilain c'est certain.

A ces mot, Carmody, s'élança épaule le première sur l'homme face a lui. Venant percuté par la même la porte avec son fardeau. Sous le poids cumulé des deux hommes, la porte cédé et sourit largement en les laisser retrouver le sol deux mètres plus loin. Se relevant le Roux attrapa le garde entonné par le col et se mit a le train en avançant dans la salle.

En réponse au regards qui leur furent lancés a lui et son compagnon gesticulant pour se libérer, il se contenta d'un mouvement de la tête pour designer le garde et d'ajouter.

Je devais pas rentrer qu'il disait. Quelque lui explique ou c'est a moi qu'on doit le faire?

Sourire torve et éphémère sur le visage Carmodien et il se mit a étudier sans la moindre retenue les personnes pressentes. Que de beau monde et tous ne lui était pas connu. Tiens donc c'était donc la Blonde a coté du trône comtal? quel surprise. Ah oui, vraiment un relent de nostalgie le prit a cet instant couplé au sentiment qu'il n'avait vraiment pas sa place dans cette assemblée a cet heure. Mais cela n'était pas fait pour durer car déjà derrière lui il entend un bruit de d'arme et poussa un nouveau soupir en relâchant sa prise et attendant la suite.

Je dérange peut être?

Au moins si on devait l'emmener au cachot, ce serait en presence des hauts dignitaires et de la noblesse du comté si aucun de ceux ci ne tenaient a rétablir les choses.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
- Entrez Maître Carmody. Si vous n'avez pas été invité, vous êtes maintenant le mien. Il ne sera pas dit qu'on fermera l'huis au nez d'un si vieux Limousin. Mère désapprouve mes fantaisies, que dire alors d'une suzeraine qui s'y plie? Mais votre entrée vaut la mienne, si je ne donnai la patte à Mère je vous applaudirais. Et peut être notre Comtesse va t elle rosser ce garde elle même pour vous contenter. Je veux voir ça.


Dhea a écrit:
Dhéa était là et elle restait plantée là. Enfin plantée c'était sans compter sans l'autorité de son cher fils si bien élévé qui la trainaient un peu comme un nouveau boulet vers la porte. Elle n'avait même pas saisi l'occasion de l'allégeance de son fils pour faire la sienne et qui va à la chasse perd sa place. Dhéa sourit à Carmody cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait croisé dans les rues de Bouretameuf.

Regard noir vers son fils, elle retira sa main brusquement et lui fit la morale en vois basse :

Mais enfin Attila !! Vas tu cesser de te faire remarquer de la sorte !! Misère, misère, misèèreeeuuu. Mais qu'est je fais à Aristote pour mériter ça ? Et si tu me réponds que ton Père a exercer sur moi son devoir conjugal je peux te garantir que tu passeras un sale moment !
Sur ce je te laisse le temps de m'alléger...N'en profite pas pour t'eclipser.

Personne près de la Comtesse s'était le moment. Ni une ni deux ni trois ni quatre ni cinq (oui bon ni une ni deux ça suffira) elle arrive devant la Comtesse. Petite révérence quand même car c'est la moindre des choses pour adoucir la Comtesse après l'entrée si peu bruyante de son fils, petit sourire désolé. Dhéa espérait en son for intérieur que la Comtesse ne lui tiendrait pas rigueur pour ces légères perturbations lors des allégeances à Ewa...Il faut dire que lors de la première cérémonie c'est Dhéa et Rasp qui s'étaient fait remarquer...

Ma Dame,

Nous, Dhéa d'Ysengrin, Vicomtesse de Droux, vous reconnaissons comme suzeraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais obsequium, auxilium et consilium,

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Une fois son serment terminé Dhéa attendit la réponse de sa suzeraine et jeta en regard en direction de son fils...le portrait craché de son pèe celui là...

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
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