[IG/RP] Haute trahison du seigneur du tertre: Procés

Fauvedanclair

Camille avait suivi le procès en toute discrétion dans le fond de la salle. Elle avait bien vu les échanges de regard entre le militaire si connu et respecté et la jeune demoiselle devant elle. Elle avait appris un peu de l'armée ces derniers jours et s'était concentrée sur l'énoncé du verdict. Il était dur mais finalement juste, permettant à Dono de laver son honneur dans le combat et lui offrait la porte pour reconquérir la confiance de ses pairs.

Elle se leva, contente de l'issue quand elle vit la demoiselle se pâmer devant elle. Instinctivement, elle se précipita, fouillant dans son corsage pour en extraire les sels qu'elle y conserver pour lutter contre les évanouissements dus à ce fichu carcan. Elle passa la fiole sous le nez de la jeune femme et fit signe à Taya de la soutenir en attendant.

Et bien, et bien, reprenez vous. Votre beau militaire a besoin de votre soutien en ce moment, et de se concentrer sur le combat qui l'attend. non pas de s'inquiéter de votre santé et d'en perdre la motivation nécessaire à laver son honneur et vous rejoindre ainsi au plus vite. Le Très Haut est dur mais juste. Je demanderai l'autorisation d'aller lui parler pour qu'il puisse s'il le désire s'ouvrir à un prélat. Si vous le désirez je lui passerai un mot de votre part.

Camille sourit à Mayet de son regard de miel, douce et prévenante pour l'amoureuse pâmée.
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LineXIV, incarné par Cyrielle.xxvii

Line à son grand regret avait manqué le début du procès, la faute aux habituels devoirs militaires auxquels s’était rajoutée une chose qu’elle n’aurait jamais cru vivre, la brusque maladie qui avait attaqué son promis, Pierre du Val de Loire. Lequel avait été rapatrié en urgence à la Bourdaisière sitôt la cérémonie d’allégeance du duc Altaiir terminé et qui en dépit des soins des médicastres ne semblait guère recouvrir la santé. Bien au contraire.

Mais elle savait que Donotach ne lui en voudrait pas de ne pas avoir assisté à l’intégralité des débats en raison de la longue route entre Tours et Montlouis. Elle était là pour le verdict, c’était l’essentiel. Elle avait toute confiance en la justice de Touraine incarnée par Falco et Dame la juge Ano qui serait peut-être bientôt duchesse.

Elle écouta les discussions et compris qu’il avait été bien question des faiblesses de l’Ost Tourangeau. Tant mieux, l’armée était moribonde et il était temps que les tourangeaux comprennent que pour assurer leur sécurité, il était nécessaire de porter épée au côté. Elle resta éloignée de son futur beau-cousin, elle n’avait pas apprécié qu’il soit à l’origine de ce procès contre un vassal de son cousin. Elle aimait à penser que le linge sale se lavait avant tout en famille.
Malheureusement, Pierre n’était pas là pour parler pour Donotach du Tertre mais elle savait parfaitement ce qu’il aurait dit de son fidèle capitaine qui avait porté sa bannière jusque sur les terres de Provence. Vint le jugement, un peu rude mais juste, l’épée était au début de la querelle, il était logique qu’elle l’accompagne jusqu’à la fin.

Elle sut bien avant que Donotach prenne la parole qu’il accepterait le duel. Il n’était pas homme à reculer. Elle se contenta d’hocher la tête puis décida de prendre la parole au nom de du suzerain de Donotach du Tertre.

Dame le juge, Messire Procureur, je vous remercie de ne vous être attachés qu’aux seuls faits concernant la Touraine et de laisser Montlouis décider des liens le rattachant à Donotach. Malheureusement, Pierre du Val de Loire, duc de Montlouis est aujourd’hui alité et n’a pu se déplacer jusqu’à cette cour de justice où a comparu son vassal. De ce fait, il m’a chargée de par ma qualité de promise d’annoncer à tous ici présent qu’il ne saurait prétendre que cette affaire n’a pas existée.

Donotach, il est indéniable que par vos actes vous nous avez déçu. Mais votre erreur fut provoquée par de la lassitude, le sentiment de se battre contre des moulins et l’absence des conseils de votre suzerain à un moment crucial. Ce seul égarement ne saurait effacer votre fidélité, votre courage à nos côtés, et les années passées à servir l’Ost, vous êtes le seigneur du Tertre et vous le resterez.

Toutefois, il est certain que vous avez besoin de repos afin de retrouver la paix en votre âme, car je sais que vos propres tourments vous rongent bien davantage que la perspective d’affronter Messire notre Procureur. Aussi, je vous recommande de partir quérir la paix du Très Haut en empruntant les pas des pèlerins. De cette manière, vous retrouverez paix et obtiendrez le pardon que vous cherchez et que nous ne sommes pas en mesure de vous donner, ne pouvant usurper le rôle du Très Saint.

Donotach

[L'évanouissement de Mayet]

Donotach venait de donné sa réponse et il était fier de la réponse qu'il avait donné, il allait donne au très haut la mission de le punir à sa juste mesure. Puis pendant qu'il regardait le sol il entendit des murmures en arrière de la salle. Il leva la tête tentant de voir ce qui se passait. Les gens commençaient à s'attrouper dans le coin de... dans le coin de sa douce.

il se leva inquiet, tentant de voir ce qui se passait. Il se leva et voulu avancer lorsqu'un garde lui barra le chemin.

Lorsqu'il vit qu'on la sortait de la salle toujours inanimé il se tourna d'instinct vers le juge.

Dame la juge, la sentence est tombé et je serai à la lice le moment venu. Permettez-moi d'accompagner Dame Mayet et de me portez à son chevet!
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Ano.jojos

Le temps file ...

Et pendant que le temps file, le conseil, la juge, le nouveau juge, ne sont pas restés inactifs. Ils ont cherché un champion représentant le duché, digne de se battre contre Donotach.

Peine perdue. Tous ont refusé. Soit prétextant, comme Falco, que l'érudition du sieur Donotach l'empêchait de le combattre, soit tournant le dos, soit partant en retraite spirituelle subitement. Et pour Ano, que personne ne veuille se battre, c'était un signe. Etait-ce le Très Haut qui guidait le coeur de tous les soldats du duché ? L'accusé était-il protégé par Aristote ? Toujours est-il que plus d'une semaine après ce verdict, personne n'avait décidé de défier Donotach en Lice.

Lors de la passation de pouvoir avec Pierre Louis, elle avait indiqué ses pensées : que certainement, Donotach était tellement innocent qu'il ne méritait même pas de combattre en lice

En derniers mots elle eut donc :

Je vous permets évidemment. C'est maintenant Pierre Louis, mon successeur, qui vous trouvera un adversaire à votre hauteur.

Vous avez entendu les mots de votre suzerain, je pense que vous suivrez ses recommandations, ainsi avant de me retirer permettez-moi de vous souhaitez un bon voyage.

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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Pierre_louis

Je vous relaxe, puisque personne n'a le courage de vous affronter cela signifie certainement qu'aux yeux d'Aristote et de tous, vous êtes innoncent
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Princedusud

Prince était ravi à l'énoncé du verdict.L'année mille quatre cent cinquante huit finissait sur une note de bon aloi.
Aristote protège toujours ceux qui dans un moment d'égarement demande pardon et reconnaisse leur erreur.
Je ne veux d'ailleurs point cacher mon intervention auprès du juge Ano pour dire que cet homme aimait la Touraine et que lui donner une chance ne ferait que grandir en lui l'amour qu'il a pour la Touraine.

Jus est ars boni et aequi*

*Le droit est l'art du bon et du juste
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Donotach

[Avant la relaxe]

Dono avait bien écouté la juge et la remercia de lui permettre d'aller au chevet de a bien aimé.

Merci vostre honneur, vos gardes saurons ou me trouver le moment venu, je ne bougerai pas de son chevet.

Puis il se rendit au chevet de la malade, sa bien aimé.

[retour pour le jugement]

Les gardes étaient venu chercher Dono.
Il se présenta donc de nouveau au tribunal en lui compagnie pour entendre la sentence final.

Puis il écouta le verdict et messire Prince prendre la parole.

Merci vostre honneur, la Touraine n'aurai pas a regretter sa décision.

Merci à vous messire Prince d'avoir interpelé en ma faveur auprès de nostre bon juge. Je sais qu'on a pas toujours été sur la même longueur d'onde tout les deux, mais ce fut toujours dans l'intérêt de la Touraine, au meilleur de nos connaissances.

Je ferai ce pèlerinage comme demandé par mon suzerain, je suis certain que je deviendrai un meilleur serviteur du très haut par la suite.

Puis il salua sieur Falco, le juge et retourna rejoindre sa douce.
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[IG/RP] Haute trahison du seigneur du tertre: Procés

Falco.

Que les choses soient claires: PNJ signés, sinon appel à censure.
On peut assister, commenter, agir, mais sans interférer avec le Procés.
Les sanctions seront IG sur les fautifs.Voire betement d'appel à la modération si dérapages.
On joue un procés, tout va bien, les joueurs se concertent au max avant toute action décisive.

TOUR DE JUSTICE DU CHATEAU DE TOURS

Chère Juge, êtes en beauté. Hum...Vos braies sont pliées et séches sous votre pupitre..
On commence?

La grande salle d'audience a été ouverte.
Avec recrutemet de gardes surpayés et non corruptibles à moins de pouvoir acheter une baronnie.
Jolie salle pleine de bancs pour les gueux, et d'estrades pour la noblesse entre les lourdes colonnes qui supportent le plafond.
Cette Tour est militaire.
Murs épais, fondements dédiés aux oubliettes et autres lieux d'aveux spontannés, arbalétriéres et plein de couloirs secrets.
C'est le fief du procureur et la Juge. D'habitude ça bruisse le Coutumier et ça sent les alccols forts.
La ça sent le foin frais qui jonche le sol et le bois ciré de frais à l'huile de noix.

Falco se tient à gauche derriére un lutrin en orme sculpé d'une fresque de la Fin du Monde.
Dans un espace réduit, en contrebas, un lutrin expose un Livre des Vertus pour les Accusés et témoins.

Esperons que l'accusé soit doté de cervelle et que notre Duc doué de mesure..Sinon nous allons devoir embaucher un bourreau..

L'audience publique a été annoncée, le Procureur devise tranquillement avec la Juge.

OYEZ!
OYEZ§
Duché de Touraine
Tribunal exceptionnel Militaire et Ducal
Falco; Procureur ducal
Accusé: Ser Donotach
Motif: Haute trahison.

Nous sommes ici pour une affaire navrante et la Procure demandera avec fermeté une extréme vigilance de la part des huissiers et gardes pour
éviter toute intervention nuisible.

Ce jours notre accusé est Ser Donotach vassal de p3r3v3rt
,Seigneur du Tertre.
Nous actons que les faits commis par l'accusé peuvent entacher l'honneur de son suzerain.
Nous actons que ledit Suzerain est vassal de Touraine.
Nous actons que les faits du vassal engagent son suzerain mais que le vassal du vassal n'est pas vassal du suzerain de son seigneur.

Le Seigneur Donotach a grade de Sergent en l'Ost de Touraine.
Mais aux vues de ses responsabilités comme Capitaine d'Arméeet conseiller ducal à la défense, nous préférons ne pas le réduire à ce grade.

Ce serait à la fois sous estimer ses mérites et sa responsabilité dans l'affaire.

Qu'il soit tenu compte que la procure tient compte des qualités militaires de l'Accusé.

Voici plainte remise en mes mains propres en pleine chasse ducale contre le jargor.
Cette plainte fait suite à la desertion volontaire de l'accusé alors que nous êtions aux frontiéres du Duché et à même de porter un coup fatal à nos ennemis.

= Procureur de Touraine,
Hérault de Touraine.

Je viens porter à votre connaissance la désertion du sergent Donotach :

- Il a ce jour démissionné, sans préavis et sans attendre de réponse de sa hiérarchie
- Il a quitter une armée en mission, en étant chef de section sans t'assurer que la relève puisse être faite.

Par son geste, il entraine avec lui au moins un autre soldat, le soldat Valhara, qui le suit dans ce départ.
Par ses actes, il a mis en péril la mission elle même.

Au vue de ses anciennes fonctions militaires de sergent, de ces anciennes fonctions civiles de Capitaine de Touraine au sein d'un Conseil Ducal, il ne pouvais ignorer cela et a agis délibérément.

J'appelle à une mise immédiate au civil en Haute Trahison pour le sieur Donotach.
Je demande à ce que sa seigneurie lui soit retiré pour manquement à sa parole de soutien envers le Duc de Touraine.

Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque, Baron de Bourgueil.
Chambellan de Touraine
Capitaine de la "Pacificatoria Legatio"
=

Ce jours était le le 30 novembre de cette année.
Notre armée pourchassait le Jargor fuyant la Touraine aprés les assauts de Chinon et Loches.
Notre armée, par un travail diplomatique, venait d'avoir l'accord du Berry d'entrer chez celui ci afin de bouter le Jargor avec pertes et fracas.

L'accusé, par sa desertion en rase campagne, à privé notre armée de bras vitaux et d'yeux vigilants à chasser le maraud en terres hostiles.
En Terre Hostiles!
Car le Berry, malgrés son accord, reste un Duché plus soucieux de guetter nos faiblesses que de nous aider.

Nous allons écouter l'accusé s'exprimer.
Nous allons citer le Capitaine de Touraine, Ser Kref, comme témoins de l'accusation.

Il est probable que la procure demande examen par l'hereauderie d'une sanction envers le Seigneur Donotach.
Il est probable que la procure demande un chatiment exemplaire aux vues du rang et de la renommée de l'accusée.
Il est probable que la Procure demande une ordalie en lice ou contre l'Ost de l'accusé en paiement de sa grave faute envers le Duché et son Duc.

Que justice se fasse.
Avec accord de l'accusé, l'affaire sera jugée en place publique.
Toute personne troublant le travail rigoureux du tribunal sera poursuivie sur le champs pour Trouble àl'ordre public voire assassinée dans un recoin du tribunal.
Suis je clair?

Il a donné lecture de l'acte d'accusation.
Aprés unverre de cidre il poursuit:

L'accusé peut se doter d'un avocat
l'accusé est censé connaitre la Loi.

Nous confions au Juge l'ordre des intervention.

Un tribunal ou le Procureur est à moitié en armure, avec une épée posée à portée de main.
Ou la Juge elle même sort de bataille.
Ou c'est un redressement des devoirs de noblesse qui est en jeu au dela de l'affaire.
Touraine change.
Heureusement cette terre à multiple facette porte en son sein le pire comme le meilleur.

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Ano.jojos

Hum hum....

Si on suit le Coutumier, pour rendre la justice militaire, la juge civile enfile l'habit militaire et devient la juge militaire. Jusqu'à aujourd'hui, cela n'a jamais été appliqué. Mais il faut un début à tout !

C'est donc vêtue de son habit de campagne, c'est à dire une tenue blanche entachée de Rouge Sang-de-Jargor qu'Ano siège au tribunal. Enfin, elle entre en haillons et renfile discrètement ses braies qui ont été lavées, séchées , repassées pour l'occasion.

Bien ! Les faits reprochés au Sieur Donotach étant résumés, je laisse à celui-ci la parole afin qu'il puisse s'expliquer de lui-même, l'accusé ayant choisi de ne pas prendre d'avocat.

Chuuuut ! Un peu de silence dans la salle ! Si vous souhaitez vous exprimer en dehors de votre temps de parole, vous demandez la permission (*). Sinon, vous serez mis aux fers jusqu'à la fin du procès puis jugés immédiatement après.
Nous appellerons ensuite les témoins, Kref, témoin commun à l'accusation et à la défense, et Zebracolor, témoin de la défense. Témoins, avant d'accéder à la barre, je vous demande de bien vouloir prêter serment sur le Livre des Vertus de dire toute la vérité.

(*) ça veut dire : MP à ano.jojos ^^

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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Donotach

[Arrivé de Donotach au tribunal]

Donotach arrivait au Tribunal pieds et poings liés. Bien escorté par plusieurs gardes. Ceux-là même qu'il avait dirigé il n'y avais pas si longtemps et ou certain avait été réprimander lors d'une visite d'un demande de recrue directement dans le bureau du Sénéchal. Mais l'ancien capitaine était de glace. Son visage ne laissait rien transparaitre de ce qu'il se préparait à faire. N'avait-il pas toujours défendu la Touraine au meilleur de ces connaissances, il avait même défendu Loches au péril de sa vie et aidé à la mobilisation de la défense civile, et cela jusqu'à son arrivé au tribunal.

Il était d'un calme, semblant résigné à accepter son triste sort mais cela était de ne point le connaitre. Il avait toujours trouvé une façon de rebondir dans les pires situation, il tenterait surement quelques choses encore cette fois-ci.

Arrivant devant la juge, il n'y porta pas plus d'importance qu'il ne fallait, toujours son visage de glace de mise. Puis il regarda le livre des vertus en passant et sourit. Paraissait qu'a l'armée on ne prêtait pas serment sur le livre des vertus mais sur la charte des soldats.

Il s'en était passé des choses dans sa vie depuis qu'il avait intercepté le groupe de Nessty et il avait beaucoup changer.

Les gardes l'escortère jusqu'au banc des accusé ou il prit place. Regardant dans l'audience l'attroupement de gens, cherchant a en reconnaitre quelques uns parmi eux. Elle n'était pas encore là, pas encore arrivé. Mais viendrait-elle comme elle lui avait promis, il n'en doutait pas un instant. En ce moment la seule chose qui le tracassait c'était le risque de perdre sa tête sans l'avoir revue un dernière fois, d'avoir revu sa tendre amour celle qu'il aimait de tout son coeur, celle qui avait trouvé le moyen de remettre la joie dans sa vie et en qui il avait une confiance aveugle.

Lorsque le juge prit la parole, cela le sorti de ses rêveries.

Bien ! Les faits reprochés au Sieur Donotach étant résumés, je laisse à celui-ci la parole afin qu'il puisse s'expliquer de lui-même, l'accusé ayant choisi de ne pas prendre d'avocat.

Regardant le procureur et le juge, haussant les épaules il dit. J'ai bien pris acte des accusations porté contre moi, mais je n'ai rien a déclaré à ce point-ci, je suis ici pour faire le point sur les fait de cette journée du 30 novembre 1458 mais en posant des question à certain témoins.

Puis il s'assit attendant la suite de la procédure.

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Falco.

Pupitre d'accusation

Ahem..Chère Juge..Seriez vous en accord avec moi pour que l'accusé soit libéré de ses liens? Si on exhibe la noblesse saucissonnée, nous devrons juger la roture en morceaux pour faire bonne mesure..

Chuchoter dans cette salle voutée c'est comme vouloir être silencieux en claquettes dans une cathédrale. Mais c'est l'intention qui compte.
A quoi bon entraver un prisonnier dans ces lieux fortifiés, gardés et le contexte guerrier qui fait que les armes que tous possédent ne sont pas la pour la parade?

Même si par devers lui, Falco préférerait presque que Donotach fasse une erreur.
Trois carreaux d'arbalètes clotureraient le Procés et tout serait bien dans le meilleur des mondes.
Aucun Duché ne gagne à exposer en justice ses dysfonctionnements.

Il tousse discretement.

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Tayabrina

[Dans les bancs public]

Encore une fois elle n’avait rien compris la châtaigne. On disait partout que Donotach était accusé de haute Trahison. Qu’à il pu bien faire à la Touraine ? Le servir ? Ou simplement refuser de jouer la mascarade devant un duché qui allait mal à l’arrière front.

Elle écouta le motif de l’accusation, ronchonne en silence. Diantre c’était un truc d’armée. Bon, elle n’y connaissait rien la maire de Loches en armées. Elle son soucis c’était que le Village et des écus. Réputée pour être pingre, elle maniait la mairie avec fourberies, sautant sur les bonnes occasions. Dono était de ceux qui était en charge de la sécurité de Loches. Mais pinaise, vous n’allez pas me prendre mon chef de « la garde Lochoise », groumpt toujours mentalement, elle marmonnait La Lochoise.

Un regard vers la juge. Celle là, suffirait d’une bonne bouteille et son jugement sera en faveur du Lochois accusé d’avoir déserté son poste. Haussement des épaules. Mieux ne valait pas.

Des murmures se font, elle dirige ses forets vers l’entrée, pousse un cri étouffé d’éffroi, mais pourquoi à on enchaîné l’accusé ? Un noble ! Elle déglutit à cette vue, c’était le sort réservé aux serviteurs du duché, la châtaigne grommelle à nouveau. Poule n’allait pas tarder, que le Très haut lui épargne de voir Le Tertre ainsi traité.

Fusillant le Proc du regard, sans pour autant rien dire, il ne fallait pas déranger le cirque, euh le tribunal. Il est entrain de s’étouffer le Cartel…Non..Il toussote. Mais pourquoi cette envie de se jeter sur le procureur lui demangeai à la châtaigne. Décidément…elle ne changera pas, elle. Elle cherche toujours à se venger. Pour l’instant, elle va se calmer et penser a lui que comme son précepteur. Oui voilà, une chose est faite…gérer les émotions et attendre que Dono parle.
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Ano.jojos

Un regard noir vers Falco en guise de réponse. Ano ignore superbement ses paroles. S'il reparle, il se prendra le pichet de vin - pour l'heure discrètement caché - sur la tête. Ce qui serait du gâchis, mais on a les armes qu'on a. Puis on ne peut pas dire que l'accusé soit "saucissonné", à peine de quoi l'empêcher de s'enfuir en pleine audience comme on a déjà vu. Et quand bien même le procureur aurait raison, il s'agit de montrer qui dirige ce tribunal. C'est pourquoi elle s'adresse directement au prévenu :

Sire Donotach, j'aurais aimé vous entendre dire : "j'admets avoir déserté, mais j'avais de bonnes raisons", ou encore "je réfute l'accusation, je n'ai pas déserté, j'ai obéi aux ordres". Car si nous sommes en ce tribunal, ce n'est pas pour vous couper la tête dès le verdict, c'est pour comprendre vos motivations et rendre la justice de la meilleure façon possible, en fonction des faits mais aussi des circonstances dans lesquelles ils ont été commis. Je vous sais au service de la Touraine, je vous sais toujours au service de la Touraine depuis votre sortie de l'armée, et je n'ose croire pour l'instant en une quelconque volonté de nuire de votre part.

Avant d'appeler Zebracolor, notre premier témoin, laissez-moi vous poser deux questions. Un "oui" ou un "non" suffira, mais vous pouvez vous étendre si nécessaire.

Une, avez-vous déserté de l'armée "pacificatoria legatio" ?

Deux, avez-vous agi, ce 30 novembre, dans l'intérêt supérieur du Duché de Touraine ?

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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Bitterly

[Tiens, un procès]

Justice. Tel était le mot qui revenait sans cesse aux oreilles de Bitterly ces derniers temps. La rouquine et son cabinet d'avocats pour lequel elle avait milité.
Le procureur qui voulait pendre tout le monde, dans les règles de l'art évidemment. Et Ano qui n'en pouvait plus de répéter qu'il ne fallait pas hésiter à partici-
-per aux discussions pour le futur nouveau coutumier, tout beau, tout propre, tout neuf, tout cohérent. Alors c'est sûr que la brune, ce n'était pas son intérêt
premier, la justice. Mais bon, cela mettait de l'animation, alors, c'était forcément bien, non ?

Ce jour, ce cher et brave Falco qui voulait se faire bien voir "au cas où par le plus grand des malheurs Bitterly venait à être Duchesse", énnoncait l'acte d'accu-
-sation envers Donotach. La Vicomtesse s'était coulée sans se faire remarquer jusqu'à un banc de la salle, saluant simplement au passage la maire de Loches
qui assistait également à la séance. Pour l'heure seuls la juge, le procureur et l'accusé avaient droit de parole. Ne connaissant pas très bien l'affaire avant de
venir, Bitterly écouta, ses longues oreilles tendues, chacun s'exprimer. Elle remarqua également que la procure avait le don de s'attirer les regards noirs. Am-
-usée, elle eut un fin sourire mais ne se déconcentra pas pour autant. Donotach le deserteur, ah ? Elle attendait sa réponse non sans une petite impatience.
Curieuse d'entendre son argumentation.

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Mayet

Mayet arrivait juste de Chateauroux ou elle était partie en mission MA pour le compte de la mairie et de son amie Taya.

Dès son arrivée, elle avait eu vent du procès de son cher amour et se précipita dans la salle du tribunal. Elle arriva, tout essoufflée et prit place au fond, pour ne point faire de bruit et déranger le cours du procès.....

"Car si nous sommes en ce tribunal, ce n'est pas pour vous couper la tête dès le verdict,...."

Quoi ??? pourquoi cette juge disait elle ça ???

le coeur de Mayet faillit s'arreter de battre. Sa tête tournait et elle faillit défaillir !!

Elle regarda dans la direction de Donotach pour lui montrer qu'elle était à ses côtés dans ce moment cruel car elle le savait bouleversé par la situation. Lui qui c'était toujours donné corps et âme pour le duché et la Tourraine.

Elle aperçut alors son regard et lui sourit, lui faisant un petit clin d'oeil qui voulait dire "ça va bien se passer mon coeur, ait confiance et puis je suis là, je t'aime !!"

Elle lui fit un petit signe de la main, la porta à gauche de sa poitrine et se remit à écouter la plaidoirie.

Elle alla s'assoire discretement aux côtés de Taya et prit sa main dans la sienne.
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Lyn

Ombre discrète dans un coin de la salle, Lyn regardais la scène sans un mot, une expression neutre sur le visage. Elle bouillait intérieurement. Mais elle n'était pas venue pour juger. Elle était là pour soutenir.

Soutenir Mayet qui allait en avoir bien besoin.

Soutenir Taya, et surtout l’empêcher de faire quelque chose de regrettable. Elle connaissait son amie.

Et principalement pour soutenir un homme qu'elle connaissait peu, mais qu'elle estimait.
Elle ne l'avait croisé que quelques fois, dans le dédale de la mairie de Loches, mais elle l'avait vu se mettre en quatre pour son village, par ses conseils, par ses actions, par son épée... et qui était maintenant, ligoté, traîné en justice pour trahison.

Lyn ne savait pas grand chose de se qui se passait au niveau du duché, et ne voulais pas le savoir. Elle se contentait de rester là.
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Donotach

L'accusé était toujours assis, tentant d'écouter le procureur et la juge du mieux possible, mais quelques chose en dedans de lui le tenaillait et lui disait de regarder en arrière. Cela prit un moment, mais lorsqu'il le fit, il vit que sa douce venais d'arrivé, il la savais maintenant en sécurité, il pourrait ce concentrer sur sa cause. Pour elle il fit une petite entrave et lui fit un clin d'oeil, puis se levant pour répondre au juge, il passa ses mains à son coeur et regarda le procureur et le juge.

Madame la juge, tout d'abord permettez moi de prêter également serment sur le livre des vertus. je ne suis pas ici pour cacher des choses et je répondrai au meilleur de mes connaissance aux questions posé.

Il attendit qu'on lui apporte le livre des vertus, y déposa ses mains et dit: Je prête serment devant le très haut que je ne dirai que la vérité.

Merci mon brave.

Puis il répondit aux deux questions posé.

Une, avez-vous déserté de l'armée "pacificatoria legatio" ?
Oui j'ai en effet déserté l'armée "pacificatoria legatio"

Deux, avez-vous agi, ce 30 novembre, dans l'intérêt supérieur du Duché de Touraine ?
Oui, à ma connaissance et en tant que membre de l'État Major et ancien Capitaine de l'armée de Touraine j'ai agis au meilleur de ma connaissance dans l'intérêt du Duché. J'ai également agis au meilleurs de mes connaissances pour protéger les terres de mon suzerain, le Duc de Mont-Louis et Héraut de Touraine, Pierre du Val de Loire.

Puis il repris son souffle avant de continuer

Il est dans mes intentions de démontrer a ce tribunal les raisons qui m'ont poussé a agir de la sorte, bien que je savais ce qui arriverais par la suite. La vie d'un homme est bien peu si elle sert à sauvez la vie de centaine d'autre. Je crois ferment en mon humble conscience que par mon geste la vie de centaine a été épargné.
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Ano.jojos

La ligne de défense de l'accusé était enfin claire, ce qui allait permettre d'interroger les témoins dans les meilleures conditions.

Bien ! Que le premier témoin s'avance, j'appelle à Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque, Baron de Bourgueil.

Dès celui-ci installé, alors qu'un garde s'avance en portant le livre des Vertus, la juge reprend :

Prêtez serment sje vous prie : parlerez vous sans haine et sans crainte ? Direz vous la vérité, toute la vérité ?
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Rhiana

Rhiana entra dans la salle du tribunal et prit place , elle était là pour soutenir son ami, même s'il avait commit uen fautes grave, il était et reterait son ami, quoiqu'il arrive , elle et son époux serait là , il le savait

Elle écouta tous les intervenant avec attention
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Princedusud

Le Prévôt de Touraine entra dans la salle du tribunal.Il connaissait l'accusé peu,juste un échange tumultueux qui avait fini dans un vide sidéral.
Sa Grasce Zebracolor était appelé à la barre,il attendit donc son ami d'enfance.
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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Zebracolor

Zebra était dans la
salle… dès le début du procès. Il regarda le procureur entrer et s’installer derrière le lutrin en orme sculpté, au dessus du livre des vertus.

Il écouta l’acte d’accusation, en silence, cet acte reprenant en entier son courrier, écrit dans le froid et la neige et qui reflétait le désarroi et la peine qu’il avait ressenti.

La juge entra. Elle présenta la défense… humm pas d’avocat…. Il y avait du monde dans la salle… Oui tous ceux qui tenaient à la Touraine étaient la… le brouhaha … que fit taire la Juge.

D’entrée, Donotach essaya de déplacer le débat… de son acte vers les raisons de celui-ci… classique…faire le point… il secoua la tête… ce n’étais pas le procès de l’armée, de l’état major, ou celui du Conseil Ducal, mais le sien !

La juge compris le stratagème et ramena le débat en posant des questions directe…

L’accusé ne se défila pas…et reconnu son geste… puis continua en discourant sur des raisons sans rapports avec l’acte d’accusation et son geste… Zebra maudit intérieurement la juge pour lui avoir tendu la perche ainsi….

A l’appel de son nom, il se leva et s’approcha du livre des vertus. Il posa sa main droite dessus et dit d’une voie forte, Moi, Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque et Baron de Bourgueil, Chambellan du Duché de Touraine et Capitaine de l'armée "Pacificatoria Legatio" de Touraine, je parle sans haine et sans crainte *sourire*, je jure de dire toute la vérité et rien que la vérité.

Zebra fit silence un instant et repris.

Je ne vais pas refaire un acte d’accusation, le procureur l’a prononcé… et l’accusé à reconnu les faits. Donotach a déserté. On presque s’arrêter la.

Zebra fit encore silence, regarda tour à tour la juge, le procureur, l’accusé et la salle.

Portant, oui, on peut chercher à comprendre les raisons de l’accusé, comme on peut chercher à comprendre les raisons de l’accusation. Si nous développons, développons les deux coté de la chose.

Tout d’abord, parlons du droit et du devoir d’un Soldat, quel que soit son grade. Un de ses premiers droits et devoirs et d’obéir aux ordres. Et l’ordre était formel :
Donotach n’avais pas permission de quitter l’armée. En tant que Capitaine de l'armée "Pacificatoria Legatio" de Touraine, Donotach servais sous mes ordres et je lui ai clairement indiqué qu’il n’avait pas cette permission. Pourtant il a quitté, il a déserté.

Et quelle était la situation au moment ou il a quitté ? Quelle était le risque qu’il a fait porté à ces camardes ? Nous n’étions pas en simple mission de garde d’une ville en période normale, dans les murs et le soir en taverne, non !!! Nous étions en mission, sur le terrain à 5 lieux de la frontière avec le Berry ou nous savions que les brigands qui venaient de piller Loches s’était réfugiés. Et nous y sommes allés, en Berry, nous avons découvert les restes des feux de camps des brigands et même le galurin de Rix.

Zebra fit une pause et levant le bras comme si il tenait son épée… il cria d’une voix de stentor « DROIT » qui fit sursauter tout le monde…

C’est au son de ce Cris, « Droit », que nous avons engagé le combat contre 17 brigands, 2 jours après sa désertion. Sans son bras, son épée, ni celle du soldat Valhara qu’il a entrainé avec lui.

Son acte est donc grave. Mettant en péril la vie des autres soldats de l’armée. Privant celle-ci de 2 combattants aguerris. Sans sa présence, nous avons laissé filé 7 brigands que nous n’avons pu intercepter… avec Donotach & Valhara, peut être 4 de plus auraient succombé sous nos épées.

A cause de lui, la Touraine n’est pas aussi sûre maintenant qu’elle aurait plus l’être s’il était resté en armée, s’il n’avait pas déserté.

Donotach n’as pas respecté ce Cri, n’as pas agis avec droiture vis-à-vis de l’armée, vis-à-vis du Capitaine de cette armée.

Il dit que son geste na sauvé la vie de centaines de personnes… il n’en n’ait rien ! A-t-il combattu ailleurs ? Sauvé d’une révolte une mairie ? Le Château ? Non il n’en n’ait rien !!!

Zebra se tourna vers la juge pour continuer

Quelles que soit ses raisons, bonnes ou mauvaises qu’il va donner pour se défendre… rappelez-vous une chose, il aurait pu, il aurait du attendre 3 jours que nous soyons rentrés en ville pour demander à quitter l’armée. Rien n’imposais à ce qu’il déserte en pleine campagne ce jours la.

Zebra se tourna vers Donotach pour conclure : « Nemo me impune lacessit »

Zebra resta un instant… au cas où la juge veuillez lui poser une question…
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Ano.jojos

Léger agacement d'Ano, particulièrement à la dernière sentence de Zebracolor.

Sans haine, nous disions... Sans haine ! Nous jugeons sereinement et le plus justement possible le prévenu. L'accusé a plaidé coupable de désertion, mais comprenez bien qu'une désertion suite à des ordres contradictoires ne mérite pas le même châtiment qu'une désertion pour intelligence avec l'ennemi ! C'est pourquoi, quelles qu'en ont été les conséquences, nous devons comprendre les raisons de son geste, certes grave mais a priori pas irréfléchi, et non envoyer des témoins jeter l'opprobre sur lui. Laissons ce rôle au procureur et que les témoins s'en tiennent aux faits !

Quelques secondes de pause, le tribunal reste silencieux. Enfin, Ano se tourne vers l'accusé et lui demande

Sieur Donotach, avez-vous des questions à poser au témoin ?
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Donotach

Donotach vit entré Zebra et porté serment, puis il dévala sont blabla habituel avant même d'y estre invité.

Par contre Dono était concentré, mémorisant du mieux qu'il le pouvait chacune des ses accusations envers lui.

Puis répondant au juge, oui en effet j'aurais bien quelques question pour messire Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque et Baron de Bourgueil, Chambellan du Duché de Touraine et DIRIGEANTde l'armée "Pacificatoria Legatio" de Touraine. Insistant bien sur le mot dirigeant et non capitaine de la "Pacificatoria Legatio" car plusieurs points dans sa déclaration accroche avec les règles même de l'armée.

Puis Dono alla poser ses questions au soldat en entrepris de lui parler sur un ton neutre et sans agressivité d'aucune sorte et surtout ne relevant pas l'affront que Zebra lui faisait en plein tribunal.

Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque et Baron de Bourgueil, Chambellan du Duché de Touraine, puis Dono fit une pause, après un si long nom.

J'ai une première question pour vous, tout d'abord pourriez-vous instruire ce tribunal du comment vous vous autoproclamer Capitaine d'une armée Ducale alors qu'il n'y a qu'un seul capitaine dans cette armée?

Par le fait même, d'où détenez vous le droit de commander un supérieur hiérarchique, qui plus est en membre de l'état major alors que celui-ci vous avais formellement donné un ordre et qu'aucun de ses supérieur ne s'y était objecté?

Nieriez-vous le fait que vous avez décider d'aller patrouillé en terre Berrichone sans l'autorisation de l'État Major de Touraine alors que vostre mission était de patrouiller les Frontières Tourangelle?
Nieriez-vous également que lorsque je vous ai donné l'ordre formel de resté en Terre Tourangelle vous m'avais clairement fait sentir que vous ne vous soumettriez aucunement a ces ordres?
N'avez-vous pas par le fait même mit en péril la fragilité de la tolérance des Berrichon envers la Touraine?

il fit une pause pour lui donner le temps de répondre, puis repris

N'avez-vous pas par le fait même prit le risque que les armée Berrichonne se regroupe en apprenant que nous étions en leurs terre?
De ce fait nieriez-vous que cela mettait en danger la vie des citoyens Tourangeau de part une réplique possible du Berry a cette incursion?
En tant que chambellan, vous n'estes surement pas sans savoir que les tensions sont continuellement tendu entre nos deux duché et qu'il ne prendrait probablement qu'un étincelles pour mestre le feu au poudre?

Maintenant nieriez-vous que vous avez quitté les terres Tourangelle avec vostre armée sans avoir eu au préalable l'autorisation de l'état major de le faire?

Après cela vous me traité moi, vassal de messire Pierre du Val de Loire Duc de MontLouis et Héraut de Touraine et fervent défenseur de la Touraine de Haute Trahison envers mon duché en tentant seulement de le protéger!

Puis il se retourna devant l'assemblé les regardant un a un, inclinant la tête a sa douce et repris sa place au banc des accusés.
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Tayabrina

Elle se tourna vers l'entrante. Un fin sourire se dessine sur son visage. Sans la moindre bruit pour ne point deranger la cours, elle salua du chef La vicomtesse de Montoire. La maire s'efforca de retrouver la maîtrise de soi en voyant le Proc. Elle y arriva facilement. Porta toute son attention à la cours.

Aie !

Elle sursauta et se tourna vers sa droite, Bordel de dieu! La poule à failli lui saigner la main. Elle se crispe en ressentant sa nervosité. Y'avais de quoi.La main sur la bouche elle écoutait ce que disait le chambellan, puis Dono. Enfin un peu d'éclaircissement dans cette histoire. Elle ne sait pas pouquoi, elle pensait que oui l'armée ne devait pas quitter la Touraine. Mais elle n'était ni Juge ni une connaisseuse des lois D'EM.

Attendons la suite...elle rangea bien sa main. Poule risquait de la reduire en bouillie. Elle lui sourit bêtement avant de continuer à suivre le procés.
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Zebracolor

Zebra écouta Donotach jouer sur les mots… capitaine… dirigeant… piètre défense se dit-il…
Néanmoins, il se permit de le reprendre quand il eu la parole.

Donotach, avant de répondre à votre question, je voudrais vous reprendre sur la manière dont vous parlez de mon rôle au sein de l’armée "Pacificatoria Legatio".

En fonction des registres officiels, nous trouvons les termes suivants :
- Armée "Pacificatoria Legatio" commandée par Zebracolor
- Vous appartenez à l'armée "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor

Je ne connais pas de descriptif au sein du coutumier de Touraine, ni au sein des textes militaires précisant le titre à employer pour qualifier la personne qui a monté, construit, alimente en pain et en écus un armée… J’ai utilisé le mot « Capitaine » car c’est un terme militaire pour indiquer une personne qui commande une armée, terme utilisé habituellement par les personnes qui commande une armée.

J’ai pris soin de mettre toujours à coté du mot « Capitaine », le rôle exact : Capitaine de l’armée "Pacificatoria Legatio" de Touraine, afin de ne pas confondre avec le Capitaine du Conseil, qui n’est d’ailleurs par forcement un militaire.

Dirigeant n’était pas un terme militaire, je le récuse. Je puis si vous le voulez utiliser le terme de Commandant, terme utilisant dans les textes, terme militaire, si l’expression « Capitaine de l’armée "Pacificatoria Legatio" de Touraine » vous pose un problème.

A votre première question, Je ne suis pas Capitaine de Touraine, mais bien Capitaine d’une Armée de Touraine ou comme je l’ai indiqué en préambule Commandant d’une Armée de Touraine. Actuellement, il y a deux personnes qui sont Commandant d’une Armée de Touraine, Kref de Laborde, Vicomte de la Guerche, Baron de Tauxigny et moi-même, Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque et Baron de Bourgueil. A aucun moment, je n’ai indiqué être Capitaine de Touraine, comme vous semblez l’insinuer.

Zebra lassa passer un silence avant de reprendre

A votre deuxième question, je vais répondre simplement que j’ai reçu l’ordre de prendre le commandement de cette armée de sa grasce le Duc Altaiir lui-même. Et je ne pense pas que vous, tout sergent que vous étiez à ce moment la, vous ayez le droit, de remettre en cause ce commandement.

Vous me parlez d’un ordre formel de votre part, et je le cite « S'il n'y a pas de gradé plus haut pour donné de contre ordre, celle du sergent est de se déplacer vers Tours. ». J’ai reçu de sa grasce le Duc Altaiir la mission de pourchasser les brigands qui ont pillés Loches et pris Chinon. J’ai obéis à cet ordre Ducal en ignorant le votre.

Enfin, vous vous abritez derrière votre appartenance à l’Etat Major de Touraine pour indiquer que nul officier supérieur ne s’y était opposé… Mais pour cela, Donotach, encore eut-il fallu que vous avertissiez vos supérieurs de vos intentions de me donner … cet ordre. A aucun moment vous avez averti que vous alliez me donner cet ordre. A aucun moment, vous avez indiquez au Duc lui-même que la direction que vous comptiez me donner correspondait au sens de la mission. Et pour une bonne raison, elle n’avait rien à voir avec cette mission !

Zebra avait martelé les derniers mots, et laissa passer un nouveau silence avant de reprendre

JE NIE le fait que J’AI décidé seul d'aller patrouiller en terre Berrichonne et JE NIE le fait de l’avoir fait sans l'autorisation et JE NIE le fait que ma mission était de patrouiller les Frontières Tourangelle ! La mission donnée par le Duc Altaiir était de pourchasser les brigands, pas de patrouiller en terre Tourangelle. La preuve existe, elle a été crié haut et fort par le porte parole du Duché :

Citation:

Oyez! Oyez!

Le Conseil de Touraine offre au bon Duc de Touraine, sa Grace Altaiir, une grande Chasse Ducale sur nos routes, bois et landes, faubourgs et cités.
Le gibier sera tout maraud, brigand, pillard et braconnier infestant notre joli Duché et connu de nos excellents services.
La chasse se fera à vue et le gibier capturé vif plutot que mort, si possible.

Il est vivement conseillé aux passants , aux paysans, et autres voyageurs de ne point gêner cette noble activité aristocratique.
S'ils ne peuvent faire autrement qu'ils agitent clochettes et crecelles fort bruyament.
Toute personne prise malencontreusement pour un gibier pourra adresser ses doléances à notre Prevôt PrinceduSud.
Ce dernier examinera si la personne est fautive et sera inculpée pour entrave à la chasse ou peut, en cas contraire, bénéficier d'un solide réconfort afin de se remettre de sa frayeur.

Toutes les possessions des gibiers iront au seul bénéfice du Duc qui en disposera afin de récompenser selon leurs mérites les compagnons, rabatteurs, pisteurs et piquiers participants avec générosité.

Nobles vassaux, soldats, policiers, douaniers, mercenaires, sujets volontaires et bien sur chaque Conseiller Ducal , tous sont fermement invités à faire de cette chasse une hécatombe légendaire.

La chasse commencera ce soir, 24 novembre , et durera jusqu'à la prochaine nouvelle lune, le 5 décembre.

Nuls abris au gibier sinon les Eglises ou le Tribunal.

Haro! Haro!Haro!

Fait le 24 Novembre 1458

ruthenix de montignac
porte parole de touraine
seigneur de sainct avit

Pour compléter, JE n’ai pas décidé d’aller « patrouiller » en terre Berrichonne… Les brigands s’y trouvaient. Je n’ai fait que vouloir les suivre pour remplir ma mission et je vous indiquerais ultérieurement dans quelles conditions j’ai franchis la frontière Berrichonne…

Pour continuer avec les accusations du Sieur Donotach, JE NIE avoir clairement fait sentir que je ne me soumettrais aucunement à l’ordre de rester en Terre Tourangelle. Et pour aller même plus loin, le soir de sa désertion, nous avons fait mouvement depuis notre position en terre Tourangelle, vers une clairière située entre Tours et Loches… Donc, vous voyez bien… nous sommes resté en terre Tourangelle !

Enfin, Je NIE avec la plus haute force avoir mit en péril la fragilité de la tolérance des Berrichons envers la Touraine. En effet, j’ai sans relâches pendant des jours, avant et après votre désertion envoyé force courriers au Berry, à leurs Chancellerie, à leur ambassadeur, et à leur chancelier et même à leur Duc nouvellement élu, sa grasce George_aristote. J’ai eu la confirmation par plusieurs biais, y compris de la main même du Duc berrichon, de notre autorisation à venir en Berry, à 10 lieux de Châteauroux. La preuve a été déposée au conseil et en chancellerie tourangelle avant que je ne donne l’ordre de bouger.

Si la juge m’intime l’ordre, confirmé par le Duc, de remettre à cette audience publique, ces documents confidentiels, du conseil, de la chancellerie comme de l’état major, je le ferais.

Donc oui, je NIE avoir mis en péril la fragilité de la tolérance des Berrichons, mais avoir plustôt, par mon action envers la paix et contre des brigands, rapproché nos deux duchés comme ils ne l’ont pas été depuis des années ! Cette action, la manière même de la gérer a eu même pour effet de relancer l’examen de traités en souffrance auparavant entre le Berry et la Touraine.

Zebra se tut pour laisser Donotach continuer de poser ses questions.

Comme je viens de le dire, sieur Donotach, je n’ai pris aucun risque avec les armées Berrichonnes car de même que j’ai envoyé des courriers au Conseil et à la diplomatie Berrichonne, j’avais aussi écrit aux capti…… hum…. commandants de ces armés pour leur indiquer se que nous contions faire, dans quelles conditions et avec quel aval : celui de leur Duc. Donc oui, JE NIE avoir pris un quelconque risque. Comme JE NIE avoir mis en danger la vie des citoyens Tourangeaux par une réplique possible à cette incursion. J’ai même l’accord de sa grasce George_aristote, Duc du Berry, pour revenir si le besoin s’en fait sentir, bien sur après concertation avec lui et son Conseil.

Comme vous me le faites remarquer, je suis aussi Chambellan et c’est certainement aussi parce que j’occupe cette fonction depuis presque un an maintenant, que j’ai pris toutes ses précautions, précautions qu’un militaire simple n’aurait pas pu mener de front.

Enfin, oui, je nie que le chef de l’Etat Major, le Sénéchal de Touraine qui est aussi Capitaine de Touraine, présent au conseil n’ai pas été averti de mes ordres de marche au conseil, de même que l’Etat Major a reçu en particulier celui de mon départ pour le Berry.

Donc oui, je vous accuse de Haute Trahison car vous avez ignoré mes ordres, qui sont le relais de la mission donné par sa grasce le Duc Altaiir. Et si ce n’est pas de la haute trahison ? Qu’est-ce ? vous dites vouloir tenter de seulement protéger le Duché…..

Zebra fit un silence… pour laisser à tous le soin d’entendre ses dernières paroles, peut être les plus importantes…

Je reconnais Donotach, que, jusqu’à cette désertion malheureuse, vous avez toujours agis tel que VOUS le pensiez pour le bien de la Touraine, parfois de manière … indépendante… comme dans le cas de cette affaire Nessty … ou je ne vous jette pas la pierre…

Mais dans ce cas la, vous avez manqué de discernement, mis en péril la mission, votre section elle-même en la remettant dans les mains du Duc qui m’avais fait par dès le matin de son besoin de quitter la "Pacificatoria Legatio" pour des besoins impérieux.

Vous avait failli, faillis comme sergent…., faillis comme membre de l’état major. Peut être ce grade et cette responsabilité est-il au dessus de votre compétence ? de votre capacité de jugement ? Je laisserais le soin à la direction de l’armée en décider.

Zebra se tu…. Au final plus peiné que Donotach ne lui ai pas fait confiance…. Confiance qu’il pensait avoir de sa part…

Zebra attendis de savoir si il pouvait retourner s’assoir ou s’il avait encore des réponses à donner à d’autres questions…
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Ano.jojos

Hochement de tête, de contentement cette fois-ci.

Vous avez prêté serment, et de plus vous êtes noble de Touraine, cela fait deux raisons de vous faire entièrement confiance et vous avez donc deux raisons de ne pas sortir les documents confidentiels des archives du conseil.

Puis Ano se tourne vers le procureur et lui lance un regard méchant, l'air de dire : "falco, tiens toi", puis lui demande d'une voix douce :

La procure souhaite-t-elle interroger le témoin ?
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Falco.

Oui, Da! Je veux..

IL se léve, posant son unique main crochue sur le rebord du pupitre.
Non sans avoir retourné le regard noir vers la Juge.
Bon, avec sa capuche de moine temporaire, l'effet est incertain..

Ser Zebracolor,

Vous avez été expressement autorisé par le Duc d'aller en Berry.
Vous avez respecté les impératifs diplomatiques.
D'ailleur la diplomatie a faillie nous faire manquer nos proies, mais cela est un autre soucis...Qui ne regarde que Touraine et Berry.

Tout en parlant il descend l'estrade, venant au niveau du Témoin et de l'Accusé.

J'ai une question, Ser Zebracolor.
Une seule.

A votre avis...Pourquoi l'accusé, qui fut capable d'executer l'ordre d'éliminer une Opposante notoire en la personne de Nessty, refusa net de franchir une Frontiére en se fiant au jugement de son Capitaine d'armée directement commandité par le Duc?

Juste votre avis.
Pourquoi l'un fut aisé et l'autre impensable..Alors que les deux sont quelquepart des actes aux égales répercussions sur la Touraine.

Vous qui avez cotoyé l'accusé longuement. La Procure aimerait votre avis de soldat.

Oh..

De sa manche manchote il tire un stylet à décoller les sceaux.
Car en terminant son intervention le voila derriére Donotach.

D'un coup sec il tranche les liens bloquant les mains du soldat.

Je n'aime pas les chatiments avant le verdict..Sauf l'épée à la main.
Ser Donotach, je suis certain que votre honneur et votre noblesse vous garderont sage.

Chère Juge...
Ecoutons le Témoin.
Je regagne ma chaire.

Aussitôt dit, aussitôt fait.
Non sans avoir raflé les liens tranchés.
A so tour d'avoir un regard noir .
Mais vers les soldats qui ont menés de la caserne à ici l'accusé.

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Ano.jojos

A votre avis ... A votre avis ... La juge ne se laissera pas abuser par le proc d'une façon aussi voyante.... Il pourrait au moins être subtil dans les stratagèmes qu'il emploie... C'est pourquoi Ano se met à râler :

C'est ça, regagnez votre chaire, déliez les liens de l'accusé, et tant qu'on y est, rendez le verdict ? Le témoin est là pour témoigner de faits, pas pour donner son avis. Donc, il ne répondra pas à cette question. Autre chose à demander ?
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Falco.

Ca vibre en sourdine sous la bure.
Ca pourrait bondir, sabre entre les dents et clore le procés par décimation des parties!
Mais non.
Aprés avoir fait crisser les dents à en donner des spasmes au public, le procureur fait une série de geste flous avec les liens.
Qu'il jette de rage rentrée sur le sol du tribunal.

Noeuds savants, diablerie?
Les liens forment un dessin de crotale crachant son venin.

D'une voix de velour drapant une dague empoisonnée il répond.

Vous êtes maitre icelieu..Chère Juge.
Faites comme il vous plait...
Rhaaaa

Digne et ombrageux, il siége à sa place.
Puis d'une voix trés doucereuse il parle avec lenteur.

Nous tenons à signifier à La Juge que les Dires du Témoin sont par elle vérifiables au sein du Conseil.

NOus n'avons pas d'autres questions au Témoin.
Nous sommes toute ouie envers les divines paroles de la Juge.

C'est rigolo. A entendre cela on croirait une histoire de promeneur qui marche sur un nid de vipéres pied nu et loin de tout...

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Ano.jojos

Ouf ! Le pire n'a pas eu lieu. Ano attendait la question par exemple "vous, chef d'Armée, dites nous quelles motivations peuvent pousser un homme à ..." ou n'importe quoi de ce goût. C'est soulagée qu'elle annonce :

Le témoin Zebracolor peut se retirer.

J'appelle Kref de Laborde, témoin de l'accusation
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Kref

A l'appel de son nom le Vicomte de la Guerche s'approcha du tribunal, saluant d'un signe de la tête juge, procureur et accusé.
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Garde, incarné par Ano.jojos

Le garde s'avança, tenant à la main le livre des vertus. Il le présenta à Kref afin que celui-ci puisse prêter serment, pendant que la juge disait sa formule habituelle :

Jurez vous de parler sans crainte et sans haine, et de dire la vérité, rien que la vérité ?

Kref

Il posa sa main sur le Livre des Vertues et répondit à la juge.

Moi, Kref de Laborde, Vicomte de la Guerche, Baron de Tauxigny, jure de parler sans crainte et sans haine et de dire la vérité, rien que la vérité.
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Ano.jojos

regard appuyé vers Falco :

Bien, le témoin est à la procure, pour des questions précises, sans sous-entendu, sans avis sur les goûts vestimentaires de l'accusé ou que sais-je

le tout dit d'une voix hachée, avec un fort accent... PREcises... SANS sous... SANS avis... Tant le proc' a l'air prêt à outrepasser une nouvelle fois son rôle
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Donotach

Donotach avait écouté tout ce que Zebra avait répondu à ses questions, plusieurs questions trottait dans sa tête, mais il n'avait pas à contre questionner le témoin, il le ravala donc.

Puis il ne fut pas surpris de voir le parchemin exibué, c'était seulement celui indiquant la partie de chasse, mais rien de bien intéressant ne s'y trouvait en fait pour une soldat ou pour L'État Major.

Par contre il fut quelques peut déçu que le juge refuse que le témoin réponde à la question du procureur, car en effet pour lui cela était toute une différence entre ces deux cas et que c'est pas pour rien qu'il avait refusé cette fois mais qu'il avait intercepté Nessty.

Puis Donotach fut surpris de la vitesse à laquelle le procureur avait défait ses liens, cela paraissait qu'il avait l'habitude de manier cette arme.

Il inclina légèrement la tête approuvant qu'il n'avais pas l'intention de faire des vagues ses mains déliés.

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Falco.

Accusation

Nous rappelons à Ser Kref que les questions que j'énonce à présent à haute voix ont été au préalable transmise à l'interressé au Conseil.
Ceci afin de lui permettre de préparer ses réponses et éviter toute désagréable surprise.
La Procure n'entend pas accuser l'armée, mais mettre en lumiére tout ce qui sera utile afin que la Juge puisse avoir un avis éclairé.

Douce voix de baryton qui dissimule mal un eternel ton enjoué.
L'humour de falco est au moins aussi incomprehensible que la Foi Spinoziste. Il ne faut, par conséquent, jamais tenter de le cerner sinon on risque une migraine hideuse.

Son préalable terminé il tapote quelques secondes sur le rebord du pupitre.
Observant chaque visage de l'assemblée.

BIEN!

Un pigeon squattant les voutes décolle, affolé. Sa peur lui fait percuter un vitrail et tomber raide mort .
Sous la bure le sourire étincelle.

Ser Kref, par votre noblesse et allegeance au Duc de Touraine, vos propos sont empreints de vérité, naturellement.
Je vous prie de répondre à ces questions:

Ya t'il eu en Caserne report et suivi régulier des tactiques ducales relatives à l'affaire Jargor?

-Ya t'il eu information aux officiers concernés des impératifs demandés, comme le renforcement de l'armée à Tours, et les objectifs et modalités de mouvement de l'armée de Zebra?

-Est il normal que l'armée comporte des grade ridiculement décalés vis à vis de la réalité de terrain (Zebra étant simple soldat alors qu'il est capitaine d'armée et noble. Donotach simple sergent , alors que jouissant des mêmes rangs)?

-Un organigramme complet et détaillé de l'armée avec son déploiementau moment des faits est requis.(le nom des simples soldats pouvant être biffé, si le nombre est précis est sincére)

Vos réponses permettrons de passer au crible des faits et des réalités ducales les arguments de l'Accusé.

Et enfin...Derniére question, volontairement imprévue...Capitaine de Touraine.

Que prévoit le Code de l'Armée quand un Officier, Noble, déserte au front?

Nous vous écoutons.

Il se penche légérement sur le pupitre, associant la gestuelle à ses mots.
L'armée deteste exposer son linge sale en public.
Mai comme en bien des choses, Touraine change.
De grés ou de force.
Il est ennuyé que cela se fasse par cette triste affaire, mais la raison de justice prime sur toutes autres.

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Bitterly

La vicomtesse n'avait toujours pas bougé de sa place.
Elle avait écouté Zebracolor.
Elle avait également écouté les echanges Falco. - Ano et Ano - Falco.
Elle avait vu quelques personnes venues soutenir Donotach.
Elle, elle était surtout là pour connaître le verdict.
Curieuse de voir comment les choses allaient se passer.
Surprise de voir cette personne en procès.
Contente de voir que la justice tourangelle n'interessait pas seulement le procureur, la juge, les avocats et les accusés...

Pour l'heure c'était Kref qui était interrogé.
Le visage de Bitterly s'étira en un fin sourire.
Ce vieux bougre était donc toujours en vie. Ca faisait plaisir à voir, non ? Ecoutant les questions de Falco, elle ne put qu'acquiescer à la pertinence de la question concernant les rangs !
Combien de fois s'était-elle posée cette même question...
Laissant echapper un court soupir, elle laissa son regard marron passer du procureur au témoin.
Les oreilles étaient grandes ouvertes et les yeux en alerte.
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Kref

Les propos préalables du procureur n'étaient pas inutiles et si la procure n'entendait pas transformer cette audience en procès de l'armée, il n'en était peut être pas de même de l'accusé.

Le vieux Capitaine était encore convalescent, mais il en fallait plus pour avoir sa peau, aussi refusa-t-il le siège qui lui était présenté par un huissier. L'attention était louable, il déclina d'un geste aimable.

Les questions du procureur étaient diverses, bien éloignées des faits, mais peut-être proches des argumentaires de la défense.

- Ya t'il eu en Caserne report et suivi régulier des tactiques ducales relatives à l'affaire Jargor?
-Ya t'il eu information aux officiers concernés des impératifs demandés, comme le renforcement de l'armée à Tours, et les objectifs et modalités de mouvement de l'armée de Zebra?

L'armée de Touraine est le bras armé du pouvoir ducal. Elle a pour mission d'exécuter les opérations militaires ordonnées par le Duc. Cette conception de l'armée est la seule qui vaille, mais certains ont tendance à voir les choses autrement en imaginant, que dans sa mission de défense du duché, elle aurait une autonomie de décision et d'action. Je le répète haut et fort, l'armée doit être légitimiste et soumise au pouvoir politque, n'en déplaise à certains.
L'armée n'a pas vocation non plus à être omnipotente et omnisciente, et elle ne l'est pas.
Les récentes missions militaires ont été bien différentes des combats rangés armées contre armées que nous avons bien connus dans le passé. Ce sont désormais les "armées de l'ombre" qui déferlent sur nos provinces. S'ils portent des armes et s'organisent, les méthodes des brigands et bandits de haut vol, ceux qui cherchent à prendre et piller mairies et châteaux , sont bien différentes de celles des troupes armées régulières.
Pour faire face à cette menace, c'est une action concertée et coordonnée avec les services des prévotés, maréchaussées, mairies et milices civiles qui doivent être mises en place. Et l'armée à ce titre a sa place dans ce dispositif pour prêter main forte et jouer son rôle.
Ce nouveau mode d'action implique de changer les habitudes et de mettre en place des moyens pour assurer des liens étroits entre les différents service de défense, civils et militaires, et les choses bougent en ce sens.

Pour ce qui est des récents évènements, la stratégie mise en place, sans détailler des éléments pouvant mettre à mal la défense du duché, a consisté à renforcer la défense de Tours et du Château par la présence d'une armée qui a pris ses quartiers dans l'enceinte fortifiée de notre Capitale et d'utiliser une seconde armée pour mener une chasse au brigands. Je suis intervenu au conseil pour demander une officialisation de cette chasse, et un décrêt officiel a été publié en moins d'une journée. Ces éléments ont été produits en Caserne auprès de l'Etat-Major.
La mise en place de cette opération a nécessité un redéploiement des effectifs. Il s'agissait notamment de renforcer les effectifs intégrés à l'armée de Tours ou de rejoindre les effectifs de l'armée mobile. Ce redéploiement a bien été réalisé.

-Est il normal que l'armée comporte des grade ridiculement décalés vis à vis de la réalité de terrain (Zebra étant simple soldat alors qu'il est capitaine d'armée et noble. Donotach simple sergent , alors que jouissant des mêmes rangs)?

Il est effectif que les grades militaires se heurtent à des difficultés qui vont au delà de ce que vous évoquez. Nous avons l'honneur de voir servir dans les rangs de l'ost, hors des périodes de levé de ban, de nobles tourangeaux. Ils marquent ainsi, d'une manière concrête, leur engagement quotidien au service du Duché. L'intégration de leur rang à la hiérarchie militaire est délicat. On trouve ainsi des nobles de haut rang comme simples soldats, sous les ordres de roturier. De tout temps, pour les nobles qui ont choisi d'intégrer les rangs de l'ost, leur titre a cédé le rang devant la hiérarchie militaire, mais c'est un état de fait qui n'a comme fondement que l'usage de notre caserne. De même manière, sur le terrain, la direction d'une armée sur le terrain répond à des impératifs qui ne sont pas toujours en adéquation avec la hiérarchie militaire. Les nécessités opérationnelles ont toujours pris le dessus, mais cette fois encore par l'usage immémorial.

-Un organigramme complet et détaillé de l'armée avec son déploiementau moment des faits est requis.(le nom des simples soldats pouvant être biffé, si le nombre est précis est sincére)

Le détail des effectifs et le rôle de chacun ne sera pas révélé publiquement. Pour répondre à votre question, je me baserai d'une part sur le coutumier qui prévoit la hiérarchie militaire (duc, capitaine, sénéchal, vice-sénéchal, lieutenant, sergent, soldats). Au moment des faits, les affectations en caserne étaient conformes au déploiement des troupes : l'état-major avec les officiers et chefs d'armées, chaque armée avec son chef d'armée et les effectifs la servant (logisticien, trésorier, chefs de section et membres de l'armée). Je peux, en privé, donner à ce tribunal le détail des effectifs qui ont composé l'état-major et l'armée menée par le Duc Zebracolor au moment des faits.

Que prévoit le Code de l'Armée quand un Officier, Noble, déserte au front?

Pour votre dernière question, à ma connaissance, dans le coutumier en vigueur au moment des faits, il me semble qu'il n'existe aucune disposition visant les faits que vous évoquez.

Il était clair que de nombreux intérêts convergeaient pour transformer ce procès en tribune politique. Le vieux n'était pas né de la dernière pluie. Nous verrons bien la noblesse d'esprit de tout ce petit monde et leur conception de l'intérêt supérieur de la Touraine ...
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Ano.jojos

Ano sourit : comme à son habitude, l'armée refuse de sortir une quelconque information, sur ses efffectifs, sa stratégie, sur tout. Il va falloir ruser.

Cher Procureur, le Témoin est Capitaine du Duché de Touraine et à défaut de vous fournir les noms des soldats, il peut effectuer lui-même le raisonnement que vous souhaitez effectuer plus tard, il est qualifié pour et certainement plus que vous qui n'êtes que simple procureur... Souhaitez-vous l'interroger en ce sens ? Sans demander de chiffres, juste savoir si telle armée pouvait contenir une attaque, était suffisamment dimensionnée...
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Falco.

Accusation

CorneBouc..Etrangler une juge...Rhaaa...
Mais bien sûr, Ma chère Juge..Bien sûr.

Le pupitre a soutenu sans sourciller un serrement de doigts musclés par l'épée. Et si la bure tremble, on pourra accuser la brise parce que la porte s'ouvre quand un curieux entre ou sort ...
Des profondeurs du tissus dévalent en mots glacés une mise au point.

La langue de bois des Armées n'est pas de mise ici, Ser Capitaine.
De votre clarté dépend la sort de l'accusé.
Suis je clair?

Alors je reformule une question:

Un organigramme complet et détaillé de l'armée avec son déploiementau moment des faits est requis.(le nom des simples soldats pouvant être biffé, si le nombre est précis est sincére)

Veuillez nous dire par grades et nombre, les effectifs déployés à Tours en Armée ou défense de la cité, à Loches, Chinon et Vendôme.Taisez les noms..Et inutile de nous préciser les marechaux et milices ou défenses civiles..Le Tribunal posséde ces chiffres.
Veuillez fournir à la Juge, de quoi comparer les assertions de l'accusé sur le danger encourru et la réalité militaire.
A moins que vous ne désiriez voir exécuté Ser Donotach.Chose que je ne pense pas.

Veuillez donc détailler ces effectif au jour de la desertion de l'accusé.
Alors que son Duc veillait à obtenir accord diplomatique pour entrer en Berry.
Je vous remercie...Encore un copeau et la Procure commencera à parler de ceci:

Article 2-4-4 alinéa machin : Constitue un acte de falsification d’indices la réalisation ou la modification d’indices matériels destinés à être utilisés dans un procès pour en influencer le résultat.
Constitue un acte de faux témoignage la tenue de propos volontairement erronés ou l’omission volontaire d’information au cours d’un procès lors de la comparution en tant que témoin.
La falsification de preuves et le faux témoignage sont des délits graves. Si ces actes sont commis afin de favoriser l’accusation lors d’un procès, leur auteur s’expose à être soumis aux mêmes peines que l’accusé de ce procès.
Ces actes relèvent de la haute justice, garante du bon fonctionnement du Tribunal.

Je vous écoute, et note chère Juge aussi....

C'est amusant, mais la le bois du pupitre commence à gémir doucement sous la poigne manchote du Procureur.

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Donotach

Donotach était éberlué de la question posé par le procureur. Sans attendre il réplica.

Capitaine, je vous en conjure ne fournissez pas cette information au tribunal, ma vie ne vaut pas de voir étalé de telle information icelieu. Ma vie ne vaut pas de mettre en péril la sécurité du duché.

Puis Dono regarda sa douce toujours assise au près de Taya, pour la première fois, son visage de glace jusque la changea et des larmes se mirent a couler sur ces joues. Il mit la main sur son coeur pour qu'elle le voit bien et lui dire qu'il l'aimait, puis baissa la tête, sachant ce qu'il venais de faire. Mais sa vie ne valais pas de telle information.

Pardonne-moi mon amour, mais jamais je ne laisserai faire de mal à ma Touraine pensa-t'il.
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Ano.jojos

Bien ! Silence ! Que l'accusé et le procureur s'approchent.

Une fois que les deux parties sont proches, Ano chuchote, d'un ton de reproche :

Sieur Donotach, je ne vous permets pas d'interrompre l'audition du témoin par l'accusation. La prochaine fois, vous veillerez à me demander la parole ou je vous sors et vous trouverez un bon avocat pour plaider à votre place.

Sieur Falco, expliquez-moi où vous voulez en venir. Le Capitaine a refusé une fois de répondre à votre question publiquement, ce n'est pas pour que vous reposiez la même. Vous voulez prouver quoi par la revue des effectifs ? Que la Touraine est capable de résister à un assaut du Berry ? Ca n'est pas l'objet de ce procès. Alors expliquez moi vos intentions.
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Donotach

Donotach c'était approcher tel que demandé et écouta avec attention.
Puis il baissa la tête en signe de soumission et écouta la réponse du procureur, voulant également savoir ce qu'il es retournait.
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Falco.

Il s'approche à pas glissants sous la bure ondoyante.

Avec un regard à l'accusé neutre et mort il répond à la Juge

Je tend à prouver que les actes de l'accusé furent une folie impardonnable déconnectée des réalités militaires.
Mais si la juge préfére, je puis orienter le procés vers un supplice de la roue ou un démembrement;...
Si le capitaine ne prouve pas que Touraine était protégée, je crains que son témoignage autant pour l'accusé que pour l'Accusation ne soit nul.
Faites au mieux, je vous prie sincérement.

Il se recule.
Quelle poisse des habitudes stupides de l'Ost!

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Ano.jojos

Soulagement d'Ano, qui renvoie les parties à leur place et reprend la parole :

Soit ! Demandons simplement au Capitaine Kref de Laborde : y a-t-il eu, une fois, depuis votre arrivée au poste de Capitaine jusqu'au jour de la désertion de l'accusé, et hors celle-ci, une fois, où un ordre, un manque d'effectif, une action, une inaction, une erreur, de la part de vous-même, de l'Etat Major, d'un soldat, fit que l'armée mit en danger la Touraine ?

Si la défense conteste la réponse du témoin, nous reviendrons à un interrogatoire plus poussé
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Mayet

Mayet écoutait, tremblante et regardait désespérément Dono. Sa tête tournait, les paroles des uns et des autres résonnaient dans ses oreilles. Elle ne voulait plus rien entendre, ne comprenait plus rien à ce qu'il se passait dans ce tribunal. Dono était jugé d'avance et elle avait très peur.
Puis ces terribles paroles :

"...ma vie ne vaut pas de voir étalé de telle information icelieu. Ma vie ne vaut pas de mettre en péril la sécurité du duché".

Elle murmura à Taya :

- Puce, je crois que je vais me trouver mal....je ne les comprends pas....je ne LE comprends pas !!! Tout ceci n'est qu'un cauchermar, dis moi que c'est un cauchemar.....

Elle reprit la main de Taya et la serra très fort, ne sentant et ne ressentant plus rien de ce qu'il se passait autour d'elle, tout était devenu sombre et tournayait.

Elle aurait voulu crier :

- Si vous voulez lui prendre la vie, prenez aussi la mienne car elle ne vaut plus la peine d'être vécue.....

Mais plus aucun son ne sortait de sa gorge totalement nouée.
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Kref

Madame la juge, je pense pouvoir répondre au procureur.

Procureur Falco, rien ne me fera dire par le menu les effectifs de défense ou des données stratégiques du Duché. Je suis prêt à donner ma vie pour la Touraine, alors même si je tombe sous le coup de l'alinéa machin truc, il n'en sera pas autrement.

Je comprends cependant le sens de votre question. Le départ précipité de l'accusé en pleine opération militaire a-t-il mis le Duché en danger ? Il n'en a rien été et nous n'avons à déplorer aucune conséquence directe de son acte.

Si votre question est de savoir s'il aurait pu en être autrement, c'est une question difficile. Je suis persuadé que si le Seigneur Donotach avait senti une situation de danger, il n'aurait pas quitté l'armée et se serait distingué par son courage à faire face au danger et à défendre le duché au péril de sa vie.

Il me semble que c'est surtout le principe de son action qui constitue l'acte répréhensible. Si toutes les personnes engagées dans des opérations militaires agissaient ainsi à leur guise, la Touraine serait alors en danger.

Je ne ferai pas l'affront à ce tribunal de mener une analyse juridique ou de qualifier un délit, et je demande à ce tribunal de s'en tenir à l'analyse technique et au témoignage des militaires pour apprécier la situation militaire, sans exiger de rendre public des données stratégiques dont la confidentialité est gage de la sécurité du Duché.

Se tournant vers l'accusé, il reprit la parole après quelques secondes.

Donotach, Seigneur du Tertre, votre cri du coeur vous honore. Il n'est pas passé inaperçu, j'en suis certain.

Il se tourna à nouveau vers la juge.
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Ano.jojos

Sans crainte. Ces mots du serment ne sont pas vains dans la bouche du Capitaine, comme il vient de le montrer, ne cédant en rien au procureur, quitte à voir sa liberté amputée. C'est admirative qu'Ano reprend

Bien. Avant de passer la parole à la défense, pouvez-vous répondre à ma question. En résumé, une action de l'armée a-t-elle mis en péril la Touraine ? Et permettez-moi d'en ajouter une autre. Vous êtes persuadé dites-vous : Sire Donotach a-t-il déjà fait face au danger et défendu le duché au péril de sa vie ?
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Dendro89

Dendro un paysan de Loches,était au fond de la salle.
Il assistait à un nouveau procès.Son dernier était celui d'une chèvre mangeuse de fleurs.

Mais là...c'était celui d'un homme.
Un homme qui faisait vibrer le coeur d'une belle demoiselle et était aussi de parrain du frère de dendro.
Dono comptait pour dendro,golfoo et sa douce mayet.

Dendro croisait très souvent dono sur les remparts,il participait plus que bien à la défense de Loches.
Dendro espérait et priait pour que sa sentence ne soit pas trop lourde.
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Lucario58

Luc décida un peu en retard, de suivre ses amis de Loches au procès.
Après être arrivé, il salua Dendro et s'approcha de Tayabrina, de mayet et de Lyn et se plaça a côté d'eux.
Après quelques questions, il apprit que le verdict n'avait pas été rendu.
Même si Luc en dehors des tavernes croisait rarement sire Donotach, il savait que c'était un type bien et il écouta la suite du procès

Kref

Je vous réponds sans ambage.

A ma connaissance aucune action de l'Armée n'a mis en péril la Touraine.

Quant à Donotach, oui, j'en suis persuadé. Et sachez que tous les soldats de notre armée ont mis, mettent et continueront à mettre leur vie en péril à chacune des opérations militaires auxquelles ils participent. Donotach n'y a pas dérogé.
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Bitterly

La brune, toujours dans son coin, partagée entre l'observation des Lochois qui défilaient pour montrer leur soutien à Donotach, et l'observation de la juge, du procureur et des témoins, dû se retenir fortement ! Ne comprenez pas par là qu'elle avait une envie pressante, non point ! Simplement, elle était on ne peut plus d'accord avec Kref. La plupart des soldats auraient donné leur vie sans hésiter pour leur duché ou pour un Tourangeau. Telle était de toutes façons la devise de l'armée et nul ne pouvait l'ignorer. Elle aurait donc voulu se lever pour écrier ainsi son accord, mais bizarrement, vu l'humeur de la juge et le lieu ou elle se trouvait, elle n'en fit rien. Et puis... Une telle attitude n'allait sans doute pas aider le pauvre Donotach.

Après un bref regard vers le coin des Lochois, elle vit que la dénommée Mayet peinait à retenir ses larmes, elle pouvait sentir sa detresse depuis sa place. Ahlala les procès tels que celui-ci n'étaient vraiment pas évidents à mener... Laissant echapper un léger soupir, Bitterly se concentra sur l'accusé. Donotach qui aurait été un lâche envers l'armée ? Honnêtement elle imaginait mal cette possibilité... Il avait toujours travaillé dur pour la douane et l'armée... Alors deserter sans raison... C'eut été des plus surprenants. Toute à ses pensées, elle attendit la suite.
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Ano.jojos

Bien ! Je vous remercie !

Se tournant vers Donotach :

la défense souhaite-t-elle interroger le témoin ?
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Donotach

Le procureur en avait fini pour le moment avec le capitaine. La juge lui donnant la parole pour interrogé le témoin il le fit.

Se levant, jetant un bref coup d'oeil a l'arrière de la salle, le coeur en miette, mais oh combien apaisé que leurs amis était présent, il prendrait soins de sa douce le temps que le procès ce termine.

Oui vostre honneur j'aimerais interrogé le Capitaine des armées de Touraine.

Puis ce tournant vers celui-ci il commença.

Capitaine, vous m'honorée de vostre présence icelieu et je vous remercie pour vostre franchise.

Pour ma part je n'aurais qu'une seule question pour le moment:

Est-il vrai que l'État Major n'était pas au courant de la mission de pourchasser les brigand se transporterait jusqu'au Berry et que cette décision fut prise au conseil sans que les lieutenants et les sergent n'en soit avisé?
Autrement dit seule le conseil et messire Zebra du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque et Baron de Bourgueil, Chambellan du Duché de Touraine et commandant de l'armée "Pacificatoria Legatio" de Touraine était au courant que cette mission était autorisé à franchir les frontière Berrichonne?
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Kref

Il se tourna vers l'accusé pour lui répondre :

La possibilité de poursuivre les brigands au delà de la frontière tourangelle, en territoire berrichon était une option militaire importante. Je rappelle qu'il y a une trentaine de lieux entre Loches et Chateauroux, la frontière se trouvant au milieu. Poursuivre les brigands sur une dizaine de lieux depuis Loches laissait une zone aux mains des brigands entre la frontière et les murailles de Chateauroux. Le ratissage complet de la route entre Loches et Chateauroux était le moyen de s'assurer qu'aucun brigand ne se cachait en rase campagne côté Berry.

Cette possibilité a été discuté au conseil et des contacts diplomatiques ont été pris par le Duc Zebracolor avec les autorités berrichonnes.

A ma connaissance elles n'ont pas abouti et le passage de la frontière n'a pas été décidé.

Donc pour répondre à votre question : Non l'Etat-major n'a pas été mis au courant de la poursuite des brigands en terre Berrichonne et pour cause, puisqu'aucune décision n'a été validée en ce sens et qu'à ma connaissance l'armée menée par le Duc des Roches l'Evèques n'a pas franchi la frontière.

Qui avait bien pu mettre se genre d'idée dans sa tête ? Pourquoi ne s'en était-il pas ouvert avant toute action inconsidérée ? ... que de gachis
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Donotach

Donotach avait écouté les réponses du capitaine.

Je vous remercie capitaine.

Puis il s'approcha du capitaine et lui murmura: Vous demanderez à Zébra de vous fournir ses déplacement, vous allez estre surpris de ce que vous entendrez mon capitaine.

Je n'ai plus de question vostre honneur.

Retournant à sa place attendre la suite du procès.
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Ano.jojos

Bien ! Merci ! La procure souhaite-t-elle contre-interroger le témoin ?
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Falco.

Hum....Non.
Mais , avec respect et mesure, défaire ses derniéres paroles.
Avec accord du Berry et bien sur de notre Duc Altaiir, l'armée en charge de la Chasse Ducale a pénétrée en Berry .
Elle projetait de le faire, attendant les autorisations diplomatiques.
C'est d'ailleur ce mouvement qui a conduit l'accusé à rompre ses serments.

J'ai estime en notre Capitaine, et tiens à signifier à notre Juge , qui le sait, que notre Capitaine eu des affaires privées au momnet des faits qui peuvent avoir troublé sa mémoire.

Je pense que ni notre Juge, ni l'accusé ne tiendrons rigueur de cela.

Si la Juge le demande, la Procure pourra détailler nos mouvements et leur logique de chasse, tout comme leur conformité avec le soucis de ne pas provoquer le Berry inutilement.

Bref:
Notre armée a pénétrée en Berry.
Elle fit bien.

A vous, chère Juge.
J'ai terminé, à priori.

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Ano.jojos

Bien

Sire du Tertre, vous avez souhaité interroger les témoins avant de plaider, c'est chose faite. Pouvez-vous expliquer votre geste avant que le procureur ne prononce son réquisitoire ?

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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Donotach

Le prévenu entendit l'appel, le moment tant attendu mais redouté. Il se leva, se

râtela la gorge et jeta un coup d'oeil furtif sur ses amis et sa douce.

Regardant la juge et le procureur, il commença.

Madame la juge, nous avons tenté de démontrer les événement qui se sont passé durant les quelques jours précédant ce 30 novembres ainsi que la journée proprement dite.

Ceci était important pour moi, car tout cela fut à l'origine de ma démission spontané, mais réfléchit.

Cela faisait un bon moment que je pensais quitter l'armée car à mon humble avis elle n'est plus l'ombre d'elle même. J'avais eu une permission pour me rendre au Tertre et m'occuper de mes affaires. Mais lorsque j'ai entendu l'appel de l'armée pour la chasse j'ai tout de même répondu et ne suis présenté à l'armée de Zebra.

Je tentais de savoir via l'État Major de ce qui se passait mais il n'y avait rien. J'ai même aidé le lieutenant Line de Gerfault à donner les ordres pour que les soldats soit assigner au bon endroit.

La chasse comme vous l'appeler commença donc de cette manière et je ne me doutais pas de ce que je ferais ce 30 novembre.

Cette journée commença donc comme toute les autres pour moi. Tâche quotidienne faite je me rendit à la tante des soldats pour voir les ordres de la journée. J'y vit le commandant Zebracolor du Val de Loire qui parlait d'une incursion en Berry. Je suis donc allé à l'état major, mais aucune information en ce sens et personne de présent non plus. Je suis donc retournée voir le commandant lui affirmant qu'en tant que supérieur hiérarchique et membre de l'État Major je lui refusait cette incursions.

J'ai eu pour toute réponse un sourire en coin qui en disait long sur ce qu'il pensais de mes ordres. Alors je me suis demandé comment je pourrais l'empêcher de faire l'irréparable. Je suis retournée à l'État Major, mais toujours personne. Je réfléchis donc. Plus je pensais et plus je ne voyais qu'une seule façon de tenté d'empêcher ce mouvement. S'il n'accepterais pas mes ordres, peut-estre que si je démissionnais cela attirerait l'attention et que ce départ empêcherais le mouvement au Berry.

Serte il eu un effet, mais pas tout a fait celui escompter. Regardez dans les réponses du capitaine, il ne savait même pas que les mouvements avait été tout de même fait au Berry. Alors finalement l'État Major était plus malade que je pensais. Non seulement plus rien n'y était transmit mais il n'était même pas au courant des mouvement de nos hommes sur le terrain.

Puis le commandant Zebracolor du Val de Loire prenait des décisions en étant au conseil mais ce soldat n'a jamais cru bon informé l'État Major de ce qui ce passait. Il a donc agis seul dans cette affaire en plus de faire un affront au sergent que j'étais a cette époque en refusant un ordre officiel. Alors pardonnez-moi, mais je me demande qui de nous deux est le plus traitre envers l'armée.

Je suis impliqué dans l'armée depuis près de neuf mois maintenant et c'est la première fois que je vois cela. Je ne pouvais donc pas savoir que les décisions ce prenait au conseil et que les dirigeant de l'armée n'en était plus avisé.

Donc oui j'ai déserté l'armée, mais pour protesté contre une incursion en Berry, qui avec les tensions qu'on avait lorsque j'étais capitaine aurais pu faire en sorte de déclarer une guerre ouverte avec eux, ce que je voulais éviter a tout prix. Puis comme le capitaine l'a mentionné, mon départ n'a aucunement mit en péril la sécurité du duché. Puis depuis ce jours je suis en défense civile tout les soires à Loche sur mes propres réserve sans jamais rien demandé en retour. Mes réserves sont au plus bas maintenant l'armée n'ayant pas cru bon payer mon arrérage de salaire, qui se situait dans les 4 chiffres au moment de ma démission.

Tel fut ma décision, tel est mon implication dans cette histoire. Je ne regrette qu'une seule chose, ne pas avoir pensé que l'armée pouvait estre dirigé autrement que par elle même et ses gradés.

Puis il se rassi en attendant la suite.
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Falco.

Il a écouté.
A ruminé en entendant quelques idioties ou paroles allant de ses valeurs personnelles.
Il s'agit à présent d'exprimer le Duché dans sa justice et sa demande de réparation.

Sans envenimer ou déverser du sel sur les plaies.
Alors il parle lentement afin que chacun entende.

La Procure préfére ne pas tenir compte de certaines paroles prononcées ici.
Principalement celles qui vaudraient sévére enquête sur la réelle fidélité de l'Ost envers les Ducs Régnants de Touraine.
Au fil de ce procés sont apparus des anomalies surprenantes, puisse le Duc prochain avoir la volonté de se pencher sur cela.

Bref...

Accusé Donotach, par votre défense vous avez prouvé une chose certaine.
Vous ne faites pas confiance envers votre Chef des Armées, le Duc de Touraine.
Cette absence de fidélité indéfectible vous a conduit à déserter une Armée ducale en pleine opération difficile.
Il ne s'agissait pas de faire garnison au chaud dans une ville, mais de traquer et tuer des ennemis féroces.

Votre desertion est d'autant plus grave que vous êtes Seigneur du Tertre, vassal de Ser P3v3r3t.
Puisse t'il ne voir son honneur point trop souillé par votre acte .

Par contre, nous ,Procureur de Touraine , il est de notre devoir d'obtenir réparation du déshonneur fait à l'Ost et au Duc de Touraine.

Nous demandons donc à ce que l'accusé demande pardon devant Dieu et Touraine en Lice de Loches .En chemise de pénitent et armé de son épée de soldat uniquement.
Nous, Falco de cartel, Procureur de Touraine, seront votre adversaire de cette Ordalie par l'épée, sauf désir différent du Duc Altaiir.

Nous demandons la mise à pied immediate de l'Ost de l'accusé jusqu'à ce que l'accusé de lui même désire le réintégrer comme simple soldat..Sous reserve d'acceptation du Capitaine de Touraine.

Pour frais de justices, nous demandons le bouclier de l'accusé .
Qu'il protége un bras prêt à servir les Ducs de Touraine.

Nous renonçons à porter une plainte à l'Herauderie pour manquement de noblesse. Que le vassal et son suzerain trouvent d'eux même le mieux pour leur honneur réciproque.

Nous n'avons plus de témoins à entendre et nous en remettons au Juge.

Est il trop dur?Il ne le pense pas.
Ce genre d'acte devrait invariablement finir par une mort cruelle.
C'est son avis de Cartel. Mais jusqu'à preuves du contraire,l'opinion de Cartel n'est pas forcement le mieux pour la Touraine dans le cas présent.
Il sourit aux témoins et à l'accusé.
Puis se concentre mentalement trés fort en prévision du verdict.
Car la Juge Ano a un don surnaturel pour le rendre chèvre.

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Ano.jojos

Mise à pied jusqu'à réintégration ? Voilà une belle peine qui ne veut rien dire. Et puis, sauf avis contraire du duc Altaiir, depuis quand c'est le procureur qui fixe les peines en accord avec le duc ? La juge ignore tout cela et se fend juste d'un sourire

Merci Monsieur le Procureur.

Nous laissons comme il est de coutume la parole à l'accusé pour terminer
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Donotach

Dono avait écouter le plaidoyer de l'accusation, réfléchit un moment et répondit à dame la juge.

Dame la Juge, je veux bien comprendre que ce que j'ai fais a ses conséquences, et sachez que j'accepterai vostre jugement sans bronché.

Par contre il y a un fait dans l'énoncé du procureur qui me blesse beaucoup et que j'aimerais rectifier.

Je site le Procureur: Vous ne faites pas confiance envers votre Chef des Armées, le Duc de Touraine.

J'ai bien des défauts vostre honneur, mais jamais au grand jamais j'ai perdu la confiance en nostre Duc. Je ne sais pas ou il a pu allez chercher cela. Vous savez nostre Duc est le premier gradé de l'armée et nous lui devons tous obéissance lorsqu'il nous donne des ordres, ou que celle-ci nous sont transmisent, ce que j'ai toujours fait en mon humble consience.

Mais bon peut importe, J'ai déjà affiché la bannière de pénitence et j'obtempèrerai a vostre jugement.
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Fiocco45

Fiocco de la Désirade avait entendu dire que le procès de son ancien Capitaine Donatach du Tertre était arrivé à sa fin et elle voulu montrer son affection à sa douce compagne Mayet.
Elle rentra dans la salle et alla s'assoir, sans faire de bruit, parmi les habitants de Loches qui assistaient à ce procès.
Les mots qu'elle entendit prononcer envers son ancien Capitaine lui paressèrent durs, très durs.
Elle pensa que Donotach ne méritait pas ça car elle connaissait son dévouement.
Elle chercha du regard les yeux de Mayet pour lui faire comprendre, d'un geste, qu'elle comprenait sa peine......
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Ano.jojos

Du temps a passé. Après avoir entendu les témoins, l'accusé, la procure, Ano a passé du temps à relire les témoignages copiés par le greffier, pour vraiment comprendre ce qui s'était passé ce jour-là. Peine perdue. Il faut dire que la situation des armées est assez confuse, entre les grades d'honneur et les positions sur le terrain, entre les différents secrets, et que tout cela n'aide pas à rendre un verdict serein. C'est cela qui motive le présent verdict

Bien. Nous sommes le 21 décembre 1458, il est 11h30 et moi, Ano, juge de Touraine par la volonté de Sa Grasce Altaiir, vais enfin clore ce procès pour désertion lors du combat avec les forces ennemies dites du Jargor. Ces faits sont jugés selon le Coutumier en vigueur le jour de la désertion, soit le Foutumier Senctusien, et les codes y afférents.

Un petit mot personnel d'abord : je vous remercie d'être venus aussi nombreux assister à ce procès. Il est plaisant de voir que vous vous intéressez à la justice. Je regrette juste que les soldats des armées de Touraine n'aient pas eu de permission - ou, je n'ose y penser, pas la volonté - de venir assister à ce procès de l'un des leurs.

Une dizaine de secondes de temps de silence total. Puis Ano reprend :

Accusé, levez vous pour l'énoncé de votre verdict.

Tout d'abord un point de forme. L'acte de désertion est requalifiée en trahison. La Haute Trahison étant réservée aux personnes élues d'après notre coutume.

Nous allons résumer toute l'affaire en une phrase : sous les ordres d'un "chef d'armée" autant gradé que vous, vous avez craint qu'il ne fasse une erreur et pénètre en Berry sans autorisation. Vous avez manqué de confiance non pas en le Duc en personne, mais en une personne à qui le Duc a confié la mission de mener une armée ducale, et refusé de suivre cet homme du fait de ce manque de confiance.

Sans vouloir faire le procès des armées, je me permets de m'interroger sur l'existence d'une hiérarchie au sein des armées de Touraine différente de la hiérarchie d'une armée en ordre de marche, qui permet à certaines personnes sous un commandement quel qu'il soit de douter de celui-ci. Doute pas totalement infondé direz vous puisqu'Il semble en effet que la chaîne de commandement ait été outrepassée et que le chef d'armée Zebracolor ait reçu directement un ordre du duc, comme prouve le témoignage du capitaine peu au fait des mouvement des armées.

Mais à la question qui nous intéresse : avez-vous, en refusant d'obéir à un homme qui est votre égal en terme de grade, commis un acte qui a porté atteinte à l'honneur du duché ? Mis en danger le duché ? Il est je pense impossible de répondre à cette question. Laissons le Très Haut décider.

Pour cela, vous vous battrez contre le Duché, représenté par Falco de Cartel, le 26 décembre prochain à midi, en la lice de Loches, armé de votre seule épée et vêtu de votre seule chemise. Les offrandes sont libres. Si Aristote décide de vous accorder la victoire, vous prouverez que vous avez pris la bonne décision et le Duché vous sera reconnaissant. Dans le cas contraire, le sang versé sera votre peine. [IG: combat en lice proposé par Falco, à accepter. Bouclier à enlever uniquement pour le combat]

Si vous désiriez fuir le combat et prouver par là-même votre culpabilité, je vous propose une peine alternative qui est un service d'une semaine à l'église. Si vous préférez cette peine, vous vous rapprochez du curé de Chinon Père Princedusud qui vous donnera une église d'affectation et la nature du service à effectuer. [IG : une semaine de "travail à l'église" à 5 écus]

Dans tous les cas, vous êtes invité à réintégrer l'armée ou a présenter officiellement votre démission de celle-ci, dès le combat passé ou la peine effectuée.

Sieur Donotach du Tertre ! Quel est votre choix ?
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Donotach

Donotach c'était levé tel que demandé par la juge lorsque celle-ci lui avait demandé.

Il écouta attentivement la sentence, sa sentence. Puis il répondit à la question d'un ton assuré.

Vostre honneur, je laverai mes actes devant le très haut et affronterai messire Falco en lice le 26 décembre à midi en chemise et pour seul arme mon épée.

Que le très haut juge de ma peine.

Puis il baissa la tête et regarde le sol.
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Mayet

Voilà ! la sentance venait d'être prononcée et Mayet sentit les larmes lui monter aux yeux

.....ne pas pleurer devant tous ces gens, surtout, ne pas pleurer....puis elle rencontra le regard de Fiocco et lui sourit en faisant un léger signe de tête voulant dire : Merci d'être là, merci pour ton soutien et ton amitié !!!!

Aux derniers mots de Dono, elle baissa les yeux et se mit à trembler de tout son corps. Elle pensa : mon chéri, montre leur que tu n'es pas un traite mais reste en vie mon coeur, s'il te plait !!!!

Puis elle prit la main de Taya qui ne disait rien.... (pour une fois).... la serra un peu dans la sienne, puis elle vit des étoiles tournoyer devant ses yeux, sentit une forte chaleur l'envahir et perdit connaissance.
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Fauvedanclair

LineXIV, incarné par Cyrielle.xxvii

Donotach

Ano.jojos

Pierre_louis

Je vous relaxe, puisque personne n'a le courage de vous affronter cela signifie certainement qu'aux yeux d'Aristote et de tous, vous êtes innoncent
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Princedusud

Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Donotach

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[IG/RP] Haute trahison du seigneur du tertre: Procés