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[RP]Tout individu a droit à la vie, à la liberté...

Belsa
Belsa avait quitté durant la nuit sa maison de famille. Difficile abandon d’un lieu qui retrace toute une histoire, mais il en allait de sa sécurité et elle en avait conscience.

Départ facilité car elle avait la certitude qu’elle ne laissait pas les souvenirs de ses ancêtres entre les mains des pilleurs et profiteurs. Ichiro, son vieux maître, resterait pour garder ces trésors et accueillir les personnes qui chercheraient à manger ou un endroit pour dormir.

Seuls ses compagnons de confiance, la résistance, avait été averti de son départ et du lieu de son domicile.


Citation:
Va là ou l’air est impur


Était le seul indice qu’elle leur avait donné.

Ils comprendraient.

A l’extérieur de Nakatsu résidait une population qu’on appelait les Etas, des parias. Ces hommes et ces femmes étaient dénigrés, mal traités et rabaissés par la population Nippone et leur lieu de résidence était souvent volontairement évité par tout japonais qui se respecte car impur.

Pourtant ils constituaient une main d’œuvre nécessaire pour l’économie des pays et Belsa avait appris à les connaître et à reconnaître leur talent pour travailler le cuire mais aussi pour aider à ramasser les morts et les enterrer durant le conflit. Bien que dégoutée au premier abord, elle avait fini par leur demander de l’aide.

Quand elle avait du penser à chercher un lieu pour vivre et résister en cachette, se fut une évidence de se rendre là-bas. Personne devinerait qu’une jeune femme tel que Belsa irait se mélanger à des impurs. Et personne n’oserait se rendre dans ces lieux de vie qui sentaient fort du au travail du cuire. Elle, elle était prête à mettre de côté ses préjugés et faire un pas vers eux. Vivre était sa plus grande arme.

Elle avait troqué son kimono habituel pour prendre un habit plus simple, plus pauvre et avait longé la petite rivière au bout de laquelle elle trouva les huttes.

Ils la reconnurent mais ne posèrent pas de question. Elle déposa ses maigres affaires dans une hutte préparée pour elle et prit une plume et du papier.

Elle ne savait pas pendant combien de temps elle devrait tenir, se cacher, fuir, mais elle résisterait jusqu’à la mort.

_________________
--Tsukikage
Après les méandres de la guerre et le siège de Nakatsu, Tsukikage était retournée à l'état sauvage. Elle errait dans les bois, une racine entre les dents, son kimono noir et vert déchiré en maints endroits. Elle avait le visage crasseux et les cheveux boueux, son regard perçait à travers ses lourdes paupières cernées de noir. Errant droit devant depuis des semaines, elle avait fini par atteindre la rivière. Dans un souffle de vie, elle plongea dans l'eau, purgeant son corps souillé par les intempéries. Elle ressortit de l'eau gelée lorsque la neige commençait à tomber. Au loi, elle aperçut de la fumée et décida d'aller vers elle. En arrivant, elle reconnut les huttes des parias, elle sourit. C'était un lieu de réclusion où tout le monde se serrait les coudes, on ne te demandait pas d'où tu venais et tu faisais de même pour les autres. Détrempée et gelée, elle s'avança vers la hutte la plus proche et frappa. On lui ouvrit, à l'intérieur, une femme au visage sombre et rebelle la regardait, stupéfaite.

- Ohayo... Je suis Tsukikage, une simple vagabonde, mes pas m'ont portée ici...

Voyant la tête de la jeune femme, Tsukikage hésita.

- Vous allez bien? Il a dû vous en arriver des choses dites donc pour en venir là! Mais bon, vous êtes comme moi... je pense. J'ai passé la plus grande partie de ma vie à courir après des chimères et me voici ici, comme vous, au bas de la société, mais heureuse... si je peux vous réconforter...
--Meisei



Ça fait des mois qu'il traine là, au milieu des détritus et des cabanes qui tiennent on ne sait comment face aux vents d'automne qui continuent de souffler par instants sur ce village fantôme perdu au milieu de nulle part.
Mais il aime bien cette ambiance un peu étrange, ce peu de paroles échangées entre survivants de quelconques naufrages personnels. Il aime l'anonymat des lieux, il aime la solidarité qui règne entre pauvres erres pour qui les vies semblent déjà toutes tracées.

Son métier à lui c'est le semblant.
Kabuki, nô, kyôgen. Sa vie avant la fange c'était le théatre. Et puis un soir, l'un des acteurs, un petit maigre alcoolique des plaines d'Hokkaido, avait tenté de l'assassiner. Une histoire de fille. Sans vraiment d'importance.
Dans ces troupes nomades, les liens se font et se défont aussi vite que les masques. Toujours est il qu'au lieu de se faire tuer, il avait tué. Et décidé qu'il n'était plus suffisamment honorable pour continuer à s'exposer au regard d'un public qui l'aurait admiré, sans savoir que ses mains avaient franchi une limite pour laquelle il ne pourrait pas revenir en arrière.

Il a gardé de ce monde là l'art du maquillage, de la transformation, du semblant donc. C'est pourquoi il se fait appeler meisei*. Son vrai nom il l'a presque oublié lui même. Il s'en moque, pour ceux d'ici il est Meisei.

Quand au petit matin une silhouette féminine franchit les portes du campement, Meisei est là. Silencieux mais aux aguets. Elle est seule, elle ne vient surement pas pour bruler le campement, comme d'autres par le passé ont tenté de le faire, à leurs dépends d'ailleurs. Ici on sait enterrer les morts. Aussi bien ceux des autres que ceux qu'on transperce soi même d'une dague ou d'un vieux sabre rouillé.

A mesure que cette femme s'approche, ses traits lui deviennent familiers.
Parce que oui, on a beau vivre dans un campement hors de la ville, il faut bien se nourrir. Le village le plus proche étant Nakatsu, c'est à Nakatsu qu'à tour de rôle ils se rendent pour chercher de quoi se nourrir. Sans dire qu'ils achètent leur pitance, puisque très pauvres, ils volent ici ou là des fruits ou quelques sacs de riz lorsque la distraction détourne un marchand de ses victuailles. Parfois ils mendient aussi. Mais ce sont surtout les enfants qui s'y collent. Ils attendrissent plus facilement le paysan ou le noble ayant un minimum de coeur.

Il a donc reconnu Belsa. Mais il ne comprend pas ce qu'elle vient faire dans ce campement maudit. Il se proposera pour le prochain tour au village. Là bas on le renseignera, ou il se renseignera lui même. Mais c'est étrange cette femme là qui vient... oui, elle doit se cacher, aucune autre possibilité n'est envisageable.

Sa cabane à lui est un peu plus loin. Sans dire qu'elle est confortable, elle n'est en tout cas pas des plus miteuses. Depuis le temps qu'il est là, il a su rendre vivables ses quelques planches et vieilles tentures volées ici ou là.

Alors que d'un pas nonchalant il s'en retourne sur son territoire, dans son esprit se formulent des tas d'hypothèses. Mais pas une ne semble tenir la route. Il faut vraiment qu'il aille à Nakatsu. Tout ceci est trop étrange.
Demain.
Demain il se portera volontaire pour le ravitaillement.






* mesei : camouflage
Belsa
Le silence... agréable quand on vient d'une ville déchirée par la guerre, par les cris. C'est étonnant de constater que parfois dans les lieux les plus pauvres, le calme, le respect règne.

Il est donc merveilleusement bon de se retrouver assise dans une petite hutte à entendre le clapotis de la rivière à côté, le chant des oiseaux. L'odeur? L’odeur nauséabonde on finit par s'y habituer... on finit par changer aussi.

La jeune femme médite beaucoup, réfléchit sur ce qu'elle est, ce qu'elle a été. Un jeune paria l'aide et distribue discrètement les lettres qu'elle envoie. Elle en reçoit aussi en retour: des lettres de soutien de toute l'île, elle apprend aussi les nouvelles et ainsi elle sut qu'elle était recherchée par la police Otomienne.

Les parias lui adressent peu la parole, ils savent qu'elle se cache et ils respectent ce choix. Ces Etas persécuté savent qu'il vaut mieux garder le secret car après tout n'ont-ils pas tous quelques choses à cacher?


- Vous allez bien? Il a dû vous en arriver des choses dites donc pour en venir là! Mais bon, vous êtes comme moi... je pense. J'ai passé la plus grande partie de ma vie à courir après des chimères et me voici ici, comme vous, au bas de la société, mais heureuse... si je peux vous réconforter...

Belsa interrompt le flot de ses pensées, relève la tête et aperçois une jeune paria. Les yeux bleus de la jeune fille plonge dans ceux de l'inconnue.

- appelle-moi Shigeko

Mentir un peu... peut-être que la jeune fille en face d'elle ne sera pas dupe mais Belsa espère qu'elle ne posera pas trop de question.


- il fait froid, j'ai du feu ici, si tu veux rester dans ma hutte pour te réchauffer.

Elle n'en dira pas plus pour le moment.

_________________
--Tsukikage
Tsukikage sourit et entra, refermant la porte en bois. Elle laissa tomber au sol son lourd Kimono détrempé ne gardant qu'un fin kimono de lin blanc un peu taché.

- Merci bien, Shigeko-han.

Son accent la trahirait peut-être, elle qui revenait de la capitale... mais Edo était bien loin, Kyoto aussi.

Elle chercha un endroit où étaler ses frasques et les y posa. Puis, caressant ses lèvres gercées, elle s'approcha du feu.

- Pardonnez mon intrusion... cela fait des semaines que je marche... mais je saurais me rendre utile, si vous avez besoin.
--Wako_le_fou



Wako ricana quand il vit arriver la Shômin dans ses atours de pauvrette...
Il était quand même étonné de la voir arriver seule car elle avait été gravement blessée...
Mais ce n'est pas son rustre mal léché,
vendeur de saké et coureur de kimonos notoire qui l'aurait accompagnée...

Enfin c'était la guerre...
Wako aimait bien la guerre car on y faisait les meilleures affaires...
C'est pour cela qu'il était venu par ici...
C'est sûr que quand les envahisseurs d'Otomo avaient pillé le marché de Nakatsu au mépris de toutes les règles et les lois en cours,
Wako lui, s'en était mis plein les poches!

Son petit rire sadique se fit entendre à nouveau...

Otomo! Quelle rigolade!
Ceux-là pensaient vraiment avoir tous les droits!

Cela faisait bien ses affaires...
C'était bien plus risqué de faire des magouilles sous des régimes totalitaires mais bien plus lucratif!
La corruption allait bon train!

Son rire devint presque hystérique...
Et il eut un tic nerveux qui lui déformait la bouche et souvent le faisait baver...
D'un grand "Slurp" il ravala sa salive...


Nakatsu! Ville franche! Coup de maitre d'Otomo!
On se demande bien qui ils avaient soudoyé pour que ça se fasse si vite...
De toute façon c'était leur seule parade s'ils ne voulaient pas perdre le pouvoir au sein de leur propre Kuni!
Quelle ironie!

Belsa avait tout un peuple fier et fidèle derrière elle et de nombreux supporters au cœur même d'Otomo!
Sans cette manœuvre, ils se seraient fait battre à plate couture aux élections!
Et ce n'était pas encore gagné!

Il gloussa, émettant un son suraigu...

Même si Nakatsu ne pouvait pas voter,
ceux de Hita et de Kokura les soutiendraient massivement sans compter tous les mécontents d'Otomo et, Wako le savait, ils étaient fort nombreux!

Il se frappa violemment la cuisse à plusieurs reprises; c'était sa façon de montrer son excitation.

Tel est pris qui croyait prendre!

Il passerait peut-être saluer la Shômin demain, se dit-il...
En attendant il allait rôder dans les gargotes d'Otomo pour y glaner quelques informations....
Il recouvrit sa tête avec un pan de sa cape noire... On aurait dit qu'il se fondait dans le décor...
Il disparut rapidement.
Guyhom_hotaru


[ après la pluie, le beau temps]

...le quartier pauvre de la ville...celui où peu de gens dit "normaux" allaient, ne serait ce pour embaucher le peuple qui y vivait. Ce n'était pas la place de ceux qui n'étaient pas des Etas. Guyhom le savait, il savait aussi où trouver Belsa. Il sourit, se demandant comment elle y avait eu l'idée...coïncidence étrange pour lui, qui avait connu nombre d'Etas lors de ses voyages et de sa jeunesse tumultueuse.

Il trouva rapidement la hutte qu'elle occupait. Son message était on en peut plus clair...sale, moche, dans le quartier qui pue. Bon...moment de vérité...va falloir entrer, la protéger, partager une vie misérable...et surtout se parler.

Il entra, poussant la pauvre porte...

c'est moi...

_________________
Belsa
- Pardonnez mon intrusion... cela fait des semaines que je marche... mais je saurais me rendre utile, si vous avez besoin.

- Ne vous excusez pas, ces lieux de vie appartiennent à tous.

Elle lui tendit un bol de riz et du thé qui venait d'être préparé. Pas de cérémonie dans ces huttes, le simple fait de pouvoir répondre à des besoins primaires constitue déjà une bénédiction.

- Tenez un peu de riz et un peu de thé.

Partager, s'aider, valeur qui parfois s'oublie dans les hautes sphères de la société.

Belsa redevint silencieuse. Jo-An son messager était revenu avec du courrier, elle apprit ainsi que malgré la répression les habitants de Nakatsu ne cédait pas.

Puis un homme fit son apparition. Elle aurait souhaité le prendre dans ses bras mais ne le fit pas et se tourna vers la jeune femme.


- Tsukikage accepteriez-vous d'aller chercher un peu de bois pour ranimer le feu. Jo-an pourra vous accompagner...

Puis elle invita Guyhom à s'assoir à ses côtés. Elle pris sa main entre les sienne et lui sourit.
Depuis la prise de Nakatsu il ne s'était presque pas vu.

_________________
--Tsukikage
Belsa a écrit:
- Pardonnez mon intrusion... cela fait des semaines que je marche... mais je saurais me rendre utile, si vous avez besoin.

- Ne vous excusez pas, ces lieux de vie appartiennent à tous.

Elle lui tendit un bol de riz et du thé qui venait d'être préparé. Pas de cérémonie dans ces huttes, le simple fait de pouvoir répondre à des besoins primaires constitue déjà une bénédiction.

- Tenez un peu de riz et un peu de thé.

Partager, s'aider, valeur qui parfois s'oublie dans les hautes sphères de la société.


Tsukikage accepta le riz et le thé en souriant.

- Je vous remercie.

Elle but, laissant le doux liquide la réchauffer.

Belsa a écrit:
Belsa redevint silencieuse. Jo-An son messager était revenu avec du courrier, elle apprit ainsi que malgré la répression les habitants de Nakatsu ne cédait pas.

Puis un homme fit son apparition. Elle aurait souhaité le prendre dans ses bras mais ne le fit pas et se tourna vers la jeune femme.


- Tsukikage accepteriez-vous d'aller chercher un peu de bois pour ranimer le feu. Jo-an pourra vous accompagner...

Puis elle invita Guyhom à s'assoir à ses côtés. Elle pris sa main entre les sienne et lui sourit.
Depuis la prise de Nakatsu il ne s'était presque pas vu.


Tsukikage sourit et se leva.

- Mais bien sûr, par où est-ce?

Elle suivit la direction qu'on lui indiquait et sortit de la pièce.
Guyhom_hotaru


[la phrase qui tue...Il faut qu'on parle!]

Guyhom entra, Belsa lui prenant la main, tout en donnant des ordres? étrange! les habitants de ce quartier étaient plutôt enclin à ne pas obéir sans contrepartie. Il était bien placé pour le savoir, lui qui s'était hissé par sa seule force et intelligence dans la société et qui avait goûté de trop près à la misère. Souvenirs de son enfance et adolescence, qui lui arrachèrent une grimace vite réprimée.

Il s'assit à côté de Belsa sans un mot et brisa le premier le silence:


Il faut qu'on parle. Tu bois du saké...tu n'as pus de malaises, plus de ventre qui s'arrondit...et par dessus le marché tu fuis. Bon ça je veux bien comprendre vu que je t'ai rejoins. pas trop le choix. mais pour le reste? Que s'est il passé?

Questions, rafales de questions même, un grognon angoissé...peur de la vérité...de celle qu'il a du reconnaitre au début. La vie était chienne, mais parfois pouvait se dresser si l'on mettait de la volonté et du cœur...parfois...

_________________
Belsa
Il faut qu'on parle. Tu bois du saké...tu n'as pus de malaises, plus de ventre qui s'arrondit...et par dessus le marché tu fuis. Bon ça je veux bien comprendre vu que je t'ai rejoins. pas trop le choix. mais pour le reste? Que s'est il passé?

Non pas ça...

Elle a pourtant bien essayé d'oublier. Elle a même imaginé et fait comme si rien ne s'était passé. Heureusement sa vie mouvementée de ces derniers jours lui permettaient d'oublier ou de ne pas en parler, ne pas y penser, pourtant...

Je crois que tu le sais...

Oui il le sait. Il le devine! Alors pourquoi lui imposer cette souffrance de devoir prononcer ces mots qui font mal?
Pourquoi devoir affronter une réalité qu'elle aimerait pouvoir nier?


Maruku a fait ce qu'il a pu... mais après ma blessure j'ai... perdu l'enfant.


le dire froidement, ne pas donner l'impression que cela la touche, lui fait mal, horriblement mal. Après tout ils n'en voulaient pas vraiment de cet enfant...

Elle avait fini par s'habituer à cette petite vie qui grandissait en elle...




vous la qui nous lisez! oui je vous vois! oui vous! faites pas l'innocent et refermez pas cette page. Voila:

Venez jouer avec nous avec votre perso ou en pnj! Interrompre ce couple dégoulinant d'amour que ça nous rend malade. Venez faire des misères à ma Belsa! Venez RPer avec nous. On mord pas promis!
Si vous avez des questions, des envies de scénarii mper moi, je me ferai un plaisir de vous répondre!

_________________
Guyhom_hotaru


[vérité confirmée. soulagement interne.]

Maruku a fait ce qu'il a pu... mais après ma blessure j'ai... perdu l'enfant.


Guyhom ferma les yeux. Pas de larmes, il les avait déjà épuisées. Il inspira puis expira doucement...ce qu'il pressentait était enfin confirmé, enlevant ce doute qui le rongeait. Il ouvrit les yeux et l'embrassa, cherchant quelques paroles pour l'occasion de la situation...en vain.

Hum je m'en doutais. Pas de ta faute. Et tu as failli y rester avec cette blessure...je préfère te garder plutôt qu'avoir un enfant comme souvenir de toi. Imagine son éducation par un père qui le considère comme un fantôme du passé...l'horreur!

Bon au moins...on est encore là. tous les deux. et sans fardeau. euh...sans enfant dans nos jambes. on en refera un autre...vu qu'on sait les faire maintenant...non? sais pas moi, c'est plus pratique pour continuer la lutte?


Regard inquiet en sa direction...comment va t'elle le prendre? pas doué le grognon...enfin il espérait vaguement qu'elle le connaissait et le supportait toujours pour passer outre ce genre de réflexions.

_________________
Belsa
c'est plus pratique pour continuer la lutte?

Elle le regarda fixement.

t'avais surtout peur que je double de volume! de toute façon t'es un idiot, tu comprend rien et t'en voulais pas.

Fallait quand même pas qu'il nie ça le bougre! Cet ours, ce grognon! Il pensait qu'à lui!
Mais bon la petite n'avait pas envie de lutter contre lui. Avoir déjà toute une province à dos, c'est beaucoup pour ses petites épaules. Alors elle appuya sa tête contre le torse de Guyhom et sentit
quelques larmes couler sur son visage, de fatigue, de stress peut-être.

Mais ce moment d'intimité ne durerait pas. Elle savait que Tsukikage allait bientôt revenir. Qu'ils allaient vivre à plusieurs dans cette petite hutte.

_________________
--Karasu


Bloqué. Le scarabée ne pouvait plus avancé, il venait de se retrouver sur le dos. Ses pattes battaient l'air. Soudain, sa paroi ventrale s'aplatit et son intérieur fuyait sur les côtés. Un bout de bois écrasa l'insecte.

Eurk...

Une paire de yeux n'avait pas loupé la scène. Ceux ci se détournèrent. Se mordant la lèvre inférieure, la femme qui venait d'exécuter l'insecte éprouva une drôle de sensation. Un grand frisson la parcourra. Un mauvais pressentiment ? Alors que son regard se ballader, au même titre que ses pensées, un petit détail attira son attention. Tsukikage venait juste de sortir d'une hutte.

Mais c'est...

La chance ? Peut être que la jeune femme trouvera son bonheur dans cette hutte. Immobile, les minutes passèrent avant qu'elle se décide enfin à entrer en action. Ses jambes se déplièrent afin de se lever. Son visage se rida. L'odeur puante des lieux semblait s'incruster en elle. Ses vêtements n'avaient pas été laver depuis plusieurs jours et leur état était déplorable. Cependant, elle se fondait parfaitement dans l'ambiance, une vrai petite Eta. Même son visage était tâché. La porte de la hutte s'ouvrit et ses occupants devait s'attendre à voir Tsukikage. Au lieu de ça, une tignasse noire apparut. Sa voix reflétant sa jeunesse, se fit entendre :

KonnichiwaaaAAaaAA MinAAaaAA SaaaAAaan !

Une entrée discrète ? Pas la peine... Sa tête seulement dépassait de la porte. Un bref regard pour détailler les deux personne à l'intérieur puis la jeune femme s'invita, refermant la porte derrière elle. Quel nom aujourd'hui ? Ima... Ana... Shina !

Watashi wa Shina ! Et vous ?

Sans regard se ballader un peu partout dans la pièce jusqu'à finir par se poser sur le thé...

Oh ! Du thé ! Je vous échange mon fruit contre une tasse !

Évidemment elle n'avait pas les mains vides. Sa voix était surtout joyeuse, même si ses vêtements montré que les jours qu'elle vivait ne devaient pas être gai.
--Tsukikage
Tsukikage aperçut une femme entrer là d'où elle était sortie. Elle serra le fagot de bois sous son bras et se pressa de la suivre. Elle passa la tête par la porte ouverte. Il y avait beaucoup de monde tout à coup dans la petite hutte... Shigeko devait avoir beaucoup d'amis... ou d'ennemis avant de venir ici...

- Voici le bois!

Tsukikage posa le bois au sol à côté de ce qui servait d'âtre.
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