[RP] Dans le ventre de Nakatsu

Akeo

RP ouvert à tous ceux dont les persos ont défendu la ville.

Akeo avait pris quelques armes avec lui qu'il traina péniblement dans une galerie souterraine de la cité de Nakatsu.
Katanas, bâtons, il les alignait consciencieusement.
Une table, des chaises... A dire vrai, il avait passé la nuit à trainer tout ce qu'il pouvait dans ce lieu qui serait tenu secret des otomiens.
Il savait que Belsa brûlait toutes les archives au Sô, et chacun s'organisait comme il le pouvait.

A tous ceux qui avaient résisté ces jours durant, il avait fait passer un message pour leur indiquer le lieu.
Armes, eau, provisions, listing des armées d'Otomo, tout était bon.

Le médecin alluma quelques torches pour donner un minimum de vie au lieu. Dans la journée, quelques missives partiraient vers Hita afin d'aider à réactiver les branches de résistance qui s'étaient un peu éteintes.
Il se distrayait à lire l'article de Guyhom au sujet des médecins, puis hocha la tête en lisant l'article de propagande du moine d'Otomo sur l'attaque des navires à quai.
Une grimace s'échappa, alors qu'il tortilla son séant, puis il reprit l'aménagement du lieu.

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Zakakawa

La bataille avait pris fin...
Les chiens d'Otomo avaient fini par percer la défense valeureuse de Nakatsu...
Zak était fier d'être d'Uchi et d'avoir combattu pour défendre son Daimyo...
Il avait vu des hommes et des femmes venir donner leur vie avec honneur de l'autre bout du kuni et de l'autre ile aussi...
Il leurs serait éternellement reconnaissant..

Depuis sa prise, Nakatsu sentait mauvais...
Notre village était souillé et il avait vu quelques Bushido se faire Harakiri dès que la nouvelle leurs étaient parvenue...
Triste spectacle...

Mais lui savait que Nakatsu ne resterait pas entre leurs mains avides...
La résistance s'organisait et tôt ou tard, ces usurpateurs payeraient!

Les indices laissés par Belsa l'avait conduit ici, un lieu souterrain et à l'abri des intrus...
Mais il ne voulait pas vivre caché et ne supporterait pas rester à Nakatsu et côtoyer la vermine d'Otomo...
Il lui fallait trouver un moyen de partir...

Tiens, Akeo s'affairait et avait disposé quelques chaises...
Il s'assit sur l'une d'elles, poussant un long soupir las...

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Akeo

Akeo qui continuait de déposer des nécessaires dans la galerie salua Zakakawa qui semblait dépité.
Il lui tendit un bol de saké.

Konnichi wa, Zakakawa... Je ne bois pas d'alcool, mais ne vous gênez pas...
Je suis en train d'aménager les lieux. Une existence au grand air où nous continuerons à nous opposer à ces otomiens et à leur fiel, et une vie plus souterraine nous attend.

Le piège serait de s'isoler dans des salles secrètes perdues on ne sait où, sans que plus personne n'entende parler de ceux qui souhaitent résister. Ici, nous restons à proximité de la ville, et de tous ceux qui ont besoin de savoir qu'Uchi existe encore, et ne va pas se laisser aspirer par la morgue de ces envahisseurs.

Sentant son compagnon d'arme encore désabusé, Akeo se contenta de lui sourire, et se tut, afin de le laisser à ses pensées.
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Night_hooks

Hooks arriva discretement au lieu dit. Il avait vérifié que personne le suivait et, chose étrange pour quelqu'un de sa taille, il était sûr d'être passé inaperçu. Il entra dans la galerie, appréciant la prévoyance d'Akeo. Il n'eut pas a chercher bien loin pour le retrouver. Zakawaka san était déja arrivé. Il s'approcha des deux compagnons d'armes, prêt a les aider. L'espace n'était pas encore aménagé et il y avait fort a faire pour aménager une galerie de cette taille.

Konnichi wa, me voila... Vous avez bien travaillé Akeo san.

C'était comme si Nakatsu leur demandait de se revolter. La galerie était un parfait repère pour comploter en toute tranquilité. C'est comme si elle n'avait été la que pour cela. Akeo avait bien trouvé. Le colosse esquissa un sourire satisfait.
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Zakakawa

Le petit bol de saké était le bienvenu.
Il sourit à Akeo et ne se fit pas prier pour le descendre d'un seul coup (le saké!)...
Il appréciait de ne pas avoir à parler et se contenta de hocher la tête...
Il se décida à se remuer un peu dès qu'il sentit l'effet chaud et réconfortant de la boisson alcoolisée lui réchauffer les entrailles...
Tu n'en bois peut-être pas Akeo-san mais tu sais rudement bien le choisir!
Arigato!
Il sursauta pourtant quand il entendit une voix derrière lui et se retourna pour voir un géant tout près de lui...
Il faut dire que du haut de ses 1m50, Zak prenait beaucoup de gens pour des géants...
Il se dit qu'au moins s'il y avait des choses lourdes à transbahuter, ce ne sera pas vers lui, l'avorton, que l'on se tournerait...
Konnishiwa Hooks-Senshi, je fus heureux de pouvoir partager la mise à mort du traitre de Malik avec toi!...
Dommage que le chien n'ait pas souffert plus...

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Belsa

Yope les hommes, on s'amuse sans moi?

Une jeunette, malgré son bâton, pour s'aider à se déplacer, qui ne la quitte plus, débarque.

Le saké coule déjà à flot!

Elle se prit un bol qu'elle remplit et se l'envoya cul sec. Elle n'avouera pas que c'est le glouglou d'une jarre qui se vide qui l'a guidée jusqu'ici!

Elle les regarda en souriant, consciente que son comportement pouvais choquer. Mais elle avait décidé de changer. Le temps d'une Belsa de bonne famille était révolu, elle avait subi bien trop d'épreuve ces derniers mois.

Bon c'est ou qu'on dépose le fer? J'en ai récupéré pas mal au Sô, ça nous sera utile pour faire des armes.
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Night_hooks

Hooks, d'abord surpris par l'arrivée de Belsa, éclata de rire. Toutes ces longues semaines passées a défendre la ville les avaient tous changés d'une manière ou d'une autre. Beaucoup s'était endurcis, certains avaient bien vu qu'ils n'étaient pas fait pour la guerre, mais tous le monde s'était uni contre cet enemi commun. Unis par les liens sacré d'une cause commune. Mais après tout ces efforts ils avaient bien le droit de se laisser aller. Le colosse finit son bol de saké puis se redressa.

Donne moi le fer Belsa je m'en occupe, j'ai des bras autant qu'ils servent!
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Kaede_

Sa fièvre était enfin tombée et c'est d'un pas incertain qu'elle prit le chemin qu'on lui avait indiqué lors de conversations animées en gargote.
Elle grimaçait tout en se déplaçant le plus rapidement possible dans le dédale des petites ruelles qu'elle traversait, elle croisa bien entendu des Otomos qui hurlaient à tue tête leur victoire... le saké ingurgité ne pardonnait pas tout, et Kaede préférait baisser la tête afin qu'il ne voit pas le regard meurtrier qu'elle leur aurait porter, si elle ne devait se rendre dans ce lieu secret.

Après s'être évidemment perdue avant de trouver le bon chemin, il faut reconnaître qu'elle était tombée au combat en ne connaissait de la ville que les remparts, elle était si jeune à Nakatsu mais du sang Uchien coulait dans ses veines et jamais elle ne le renierait.

Elle trouva enfin le lieu en se guidant par les chuchotements émis, elle pénétra à son tour et reconnu Akeo, Night Hooks et Belsa puis une autre personne un bol de saké à la main, elle s'inclina du mieux qu'elle pu décidément la cicatrisation de son dos était loin d'être terminée mais en bonne voie sûrement grâce aux bons soins du Dr Akeo !

- Konnichi Wa ! je suis Kaede que certain(e) connaisse déjà je suis ici afin de faire partie de ceux qui ne renonceront pas pour qu'Uchi vive librement et non sous des règles imposées par des imposteurs, elle chercha des yeux un endroit où se poser car la tête lui tournait ce déplacement avait épuisé le peu de force qu'elle venait tout juste de récupérer.

Akeo

Akeo écoutait les commentaires des uns et des autres en souriant. Il se réjouit de l'arrivée progressive de ses compagnons d'arme. Les Otomiens allaient bientôt réaliser qu'ils avaient sous-estimé la pugnacité des Uchiens. Le médecin restait un peu en retrait rangeant les armes une à une, en pensant à ses échanges dans la salle des doléance de la gargote d'Otomo, en souriant.

S'amuser à enterrer les esprits faibles, comme cette Miyako qui passait son temps à piller le marché de Nakatsu, était sur le point de devenir une vraie passion. En tout cas, il trouvait l'expérience très divertissante. Il était même très détendu.

Regards pour ses compagnons qui trouvaient peu à peu les ressources de plaisanter. Main posée sur le saké.

Dites, ô enfants d'Otomo, qui veut encore un peu de saké ?

Petits rires. Un doigt d'ironie ne faisait jamais de mal. Akeo emplit joyeusement les bols tendus.
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Uryu

Uryu, qui pouvait enfin se lever, avait entendu dire qu'il y avait un rassemblement dans une galerie souterraine de la cité de Nakatsu.
Il s'y engouffra pour rejoindre ses compagnons d'armes qu'il avait cotoyé sur les remparts.

Konnichi wa vilains Toto machins

Uryu souriait de cette plaisenterie et se dit qu'il préfairerait mourir que devenir un Totonimbus.
Il prit le verre tendu par Akeo san, le leva et dit

Uchien un jour, Uchien toujours !

Uryu but cul sec

Saiiko

Saiiko s'avançait d'un pas incertain dans les galeries sombres.
Son pas se fit plus sur quand elle entendit au loin des voix qu'elles avaient déjà entendu.
Puis un filet de lumière.
Des personnes croisées sur les remparts et Belsa se trouvaient là, elle retrouva son sourire immédiatement.

C'est ici que tout se passe maintenant?
Je peux me joindre à vous?
je n'ai pas encore corps vaillant mais le coeur y est!!!

Son regard se figea sur les bols de saké, elle se dit qu'après tout si on lui proposait de ce breuvage elle irait aussi de bon coeur.
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Okiyana

Récemment arrivée de Hita, Okiyana avait glané des informations précieuses en gargote. Elle avait rencontré des personnes fidèles à Uchi, qui lui avaient parlé d'un antre secret, où des révoltés allaient organiser une résistance contre les Otomates.

Malgré les explications, la geisha s'était fourvoyée. Il était difficile de repérer la grotte cachée par des branchages touffus.

Les kamis avaient dû entendre son soupir de désespoir. Elle aperçut enfin l'entrée du repaire. Elle était passée devant plusieurs fois, sans discerner le petit indice.

Elle pénétra dans le lieu sombre. Les parois dégoulinaient d'humidité. Sa petite main suivait les excavations du mur minéral. Elle entendait confusément des voix.

Dites, ô enfants d'Otomo, qui veut encore un peu de saké ?

Okiyana se raidit, s'arrêta, le souffle court. Des Otomates, ici? Elle toucha d'instinct le manche de son katana.

Uchien un jour, Uchien toujours !

La jeune fille était déroutée! Mais pugnace et déterminée, elle poursuivit son avancée. Une lueur pâle la guidait. Elle espérait bien rencontrer Akeo San, avec qui elle avait correspondu le lendemain de l'invasion de Hita par les Otomates. Seulement, elle ne l'avait jamais vu...

Un peu intimidée, la geisha toussota pour signaler sa présence. Des gens qu'elle ne connaissait nullement étaient rassemblés.

Des regards convergèrent vers elle. Elle ne cilla pas, respira profondément l'air moite de la galerie, puis s'inclina en joignant ses petites mains.

- Konnichi wa. Je suis Okiyana Natsura, Hitajin qui cherche Akeo San. Je tiens à rejoindre les rangs de la résistance, pour l'honneur d'Uchi!

Elle se redressa, et avisa les bols de sake...
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Akeo

Akeo s'était légèrement assoupis. "Miyako... le marché... udons... nooon... pas le poisson à 7 kobans... Amateratsu... toile d'araignée... cerveau..."

Une phrase, son nom, un réveil en sursaut.

Allez, aux armes, on lâche rien, on y va !!!

Oupsss.... Regards incrédules sur lui...

Euh, faites pas attention, je suis un peu surmené en ce moment... Le cerveau qui chauffe... J'entends trop d'âneries quand je vais rendre visite chez les otomiens... Vous en faîtes pas, ça va passer...

Akeo trempa ses mains dans une bassine d'eau puis observa une inconnue. Il s'attendait à la venue d'Okiyana, une habitante d'Hita avec laquelle il correspondait depuis quelques semaines, mais un doute le submergeait tout de même.

C'est vous qui avez prononcé mon nom...? Nous nous connaissons ? Je suis Akeo San.

Puis présentant ses compagnons d'armes.

Et voici les problèmes à venir des Otomiens. Des personnes formidables.
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Kaede_

Kaede se leva pour aller prendre deux bols et versa du saké, elle se dirigea vers la nouvelle venue croisée en gargote Okiyana, s'inclinant lui offrit un bol tout en lui disant :

- Bienvenue dans l'antre de la Résistance Uchienne ! puis Akeo s'adressa à la nouvelle venue.

C'est vous qui avez prononcé mon nom...? Nous nous connaissons ? Je suis Akeo San.

Belsa

Elle remercia Night_Hooks qui l'aida à se débarrasser de ses stocks de fer puis salua les personnes réunies.

J'ai une annonce à vous faire! J'ai déposé aujourd'hui une liste pour les élections provinciales. Si vous souhaitez vous aussi défendre nos intérêts ou si vous connaissez quelques personnes d'autres villes qui aimeraient le faire! Merci de me transmettre vos noms!

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Dans le ventre de Nakatsu

Akeo

RP ouvert à tous ceux dont les persos ont défendu la ville.

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Zakakawa

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Akeo

Night_hooks

Zakakawa

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Belsa

Night_hooks

Kaede_

Akeo

Uryu

Saiiko

Okiyana

Akeo

Kaede_

Belsa

Night_hooks

Hooks entassa le fer dans un coin et revint vers ses compagnons. Belsa avait prit la parole.

Citation:

J'ai une annonce à vous faire! J'ai déposé aujourd'hui une liste pour les élections provinciales. Si vous souhaitez vous aussi défendre nos intérêts ou si vous connaissez quelques personnes d'autres villes qui aimeraient le faire! Merci de me transmettre vos noms!

A ce sujet je ne peux t'aider Belsa, pour le moment il faut que je reconstitue mes points d'honneur. Au fait, j'ai écrit a Nagisa san pour participer a la réunion, et si cela ne suffit pas j'ai carrément écrit au daimyo d'Otomo pour etre invité! C'est pitoyable, les conseillers d'Uchi ne négocient rien du tout ils se plaignent.
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Akeo

Akeo regarda Belsa.

Hélas, Belsa, j'ai ma propriété à Myioshi, et beaucoup de stocks, dedans. Je ne peux donc pas déménager pour l'instant.
Pourtant, ça fait plusieurs jours que j'y pense. J'adorerais te suivre dans l'aventure.
Ils sont friables. Et à part piquer des denrées sur les marchés et payer leurs soldats à prix d'or, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
Je te donnerai le nom d'otomiens qui m'ont écris pour me faire part de leur exaspération. Parmi eux, certains qui se plaignent de ne pas pouvoir avoir une conversation rationnelle avec ces individus depuis des mois.

Regard pour Hooks.

Qui participe à cette réunion pour l'instant, Hooks ?
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Night_hooks

Le daimyo d'Otomo ma permi de participer a la réunion. Pour répondre a votre question Akeo. Il y a le d'aimyo, les conseillers d'Otomo, parmis lesquels 2 généraux, et Mayli san. Et Les conseillers d'Uchi, comprenant Yumia, Yoshe, Shushie, et maintenant moi.
J'ai ramené la discussion sur la négociation, j'en avais marre d'entendre nos conseillers se plaindre. On aurait dit que le bureau des pleurs était ouvert.

Hooks se servit un nouveau bol de saké
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Okiyana

Okiyana saisit le bol de sake tendu par Kaede, le dégusta, et salua de nouveau tout le monde, ravie de l'accueil.

Ses yeux s'habituaient à la pénombre, et elle reconnut quelques visages rencontrés plus tôt. Elle s'estimait chanceuse de mettre enfin un visage sur le nom d'Akeo.

Enfin une résistance s'organisait!! Et la geisha écoutait, pour prendre des leçons.

- Bonne initiative Belsa San! Les contrer légalement, idée pertinente. Je connais quelqu'un à Hita qui serait peut-être intéressé. Je vais lui écrire et je vous tiens au courant. Je ne peux parler pour lui pour l'heure.

Et vous avez raison Akeo! Leur invasion n'est fondée que sur une spéculation, un intérêt bassement mercantile. Et là aussi on peut les contrer en créant un réseau. Si vous me permettez de partager mon expérience de leur victoire minable, je vous dirai qu'il faut vendre et acheter entre nous. Je sais, les Otomates surveillent constamment le marché, à défaut d'avoir autre chose à penser comme la culture, l'art... On ne peut pas demander à des ânes de devenir de nobles chevaux! Mais il faudrait pouvoir échanger des légumes, des fruits et de la viande. Certes, il va falloir faire des sacrifices de kobans, même en achetant au prix fort, mais c'est la seule solution pour les dominer de ce point de vue là! Ils seront obligés de vendre ce qu'ils dérobent, et donc de baisser les prix. On a mis plus d'un mois à Hita pour réguler les prix, mais on y est arrivés. Et pas grâce à leur charité, comme ils le prétendent en place publique!

Elle reprit son souffle.
Okiyana était invariablement fâchée avec l'économie, mais ce qu'elle révélait avait fonctionné à Hita. Avoir les Otomates à l'usure. Elle appréciait vraiment la flamme qui illuminait cette grotte...
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Mekong

Belsa a écrit:

Le Hasu était dans la rade de Nakatsu. Après avoir Anéanti les défenses du port, une chaloupe s'était dirigée vers la cité, avec à son bord, le moine bouddhiste. Serein et reposé après ces durs évènements, il lui fallait se rendre en ville pour prendre son pouls. Pareillement, il fallait faire le plein de chanvre parce qu'avec ces jours de mer, son stock personnel s'amaigrissait.

Quand il vit un attroupement, il s'approcha. De là, il vit l'une de ses disciples spirituelles, avec laquelle il avait beaucoup échangé, proclamer un dépôt de liste.

Belsa, je n'espérais pas te revoir de sitôt... Tu ne sembles pas avoir prit une ride.

Il me tarde que tu me racontes comment une jeune fille, frêle et fragile, s'est hissée, tel un héros, à la tête de la résistance de Nakatsu...

Il lui fit comprendre qu'il avait envie de papoter. Le moine avait parcouru un grand chemin pour venir la voir.
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Moine Bouddhiste
Vous souhaitez célébrer une union? Une naissance? Un décès? Un divorce? Une soudaine envie de régler ses comptes avec quelqu'un? Mekong peut s'en occuper

Belsa

[Avant son départ]

Il était là!

non...

elle lui avait pris la main, lui avait souri et l'avait emmené dans un coin.

L'éloigner des autres, il ne devait pas connaître les secrets qui liaient ces hommes et femmes qui résistaient.

Pourtant elle prit conscience... dans le village elle était bien trop visible et en danger. Elle mettait les autres en danger... et c'est à cet instant qu'elle décida de partir.

Elle resta polie avec son ancien guide spirituel. Pourrait-il un jour la comprendre? Elle ne pouvait le deviner...

Elle mit rapidement un terme à l'entretien mais se promit de lui écrire pour discuter avec lui.

Dans un lieu plus calme? à l'abri!

Je te contacterai Mekong... nous parlerons plus tard...

De retour dans la grotte elle prit Akeo par le bras. Je pars... mais je continue la lutte. Que tout ceux qui le souhaite me rejoigne.

Et elle lui glissa une phrase énigmatique dans le creux de l'oreille.
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--Grincheux

- saleté de chemin à la noix...saleté de cailloux...pfff...vivement qu'on emploie des serfs pour nettoyer ça...et pourquoi faut il que je fasse tout...

Ainsi râlait le serviteur de Guyhom sur le chemin menant à la réunion des anciens défenseurs de Nakatsu.

Arrivé ainsi devant eux il remit un pli à la compagne de son maitre, Belsa.

Ma chère amie,

je suis en toujours en convalescence. Maruku m'ayant prescrit du repos, j'en profite pour étudier de nouvelles recettes de saké.

J'ai regagné mes pénates, car la pension est toujours encombrée de blessés. ça fera de la place.

Je te soutiens bien sûr dans tes actions. Cela dit, quand parlerons nous de cet autre sujet délicat et intime? je viendrais à la pension ce soir pour cela.

Prend bien soin de toi.

je t'embrasse.

Ton grognon.

- dois je lui remettre une réponse?

Grincheux attendit patiemment.

--Ichiro

Belsa?

elle est plus là Belsa.

Il plisse les yeux et fixe le serviteur de Guyhom.

Elle a pas averti le râleur...?

Pas une grande perte.
Quoi?

Non attendez je vais lui répondre.

Cher Guyhom,

Belsa est partie vivre dans un lieu plus discret.
Pour une fois qu'elle écoute mes conseils...

Je suis certain que sa lettre et la votre se sont croisée...

ricanement.
quoi? me regardez pas comme ça! c'est drôle ce que j'écris...

Elle doit sûrement vous inviter à la rejoindre...
Soignez vous bien Guyhom, revenez nous en forme.

Ichiro

--Grincheux

c'est malin...bon, je vais avertir mon maitre. Il se débrouillera pour la retrouver.

Le serviteur repartit en maugréant, tenant dans la main les missives.

Au moins, ce dernier se reposait et ses blessures guérissaient.

Mekong

On lui avait gentilment fait comprendre de partir du lieu. De façon polie, polissée, avec le sourire.

Blessé par ce comportement, Mekong sorti donc du "lieu" avec indifférence. Visiblement, ici non plus ce n'était pas un lieu de paix.

Il se rendit à l'extérieur car un besoin s'éveillait en lui. Il était temps de méditer un sutra pour ramener l'espoir à Nakatsu. Peut-être pas celui des armes ou celui du "vainqueur". Non, juste de l'espoir
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Moine Bouddhiste
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Akeo

Akeo écouta l'énigmatique propos de Belsa, puis il prit le nécessaire pour écrire.

Citation:

Metetong,

Comme j'ai eu besoin de tes services il y a quelques temps, j'aurais de nouveau besoin de ton aide.
Je suis à Nakatsu. Je voudrais que tu te rendes ici.

Sois prudent sur les routes, les armées sont partout. Mais je connais ton passé. Je sais que tu sauras venir jusque ici sans peine.

Ne fais référence auprès de personne de ma propre personne, et si on t'interroge à mon propos, dis que tu me hais, et que je suis un sale traître.
J'aimerais te donner des noms de personnes à contacter, ou un lieu de rendez-vous, mais ces vautours sont partout. Alors tu comprendras que je ne veuille compromettre personne si ce courrier est intercepté.
Cela étant, en te promenant dans des gargotes d'ici, tu croiseras certains de nos amis de Miyoshi. Ils ou elles pourront t'amener dans l'endroit où je me trouve.

Pour l'anecdote, un général otomien m'a demandé de m'agenouiller devant lui, aujourd'hui. Le dernier qui me l'avait fait, c'était un Heishi. Tu sais comment ça a tourné ensuite.

Je t'attends mon ami.
Sois rapide comme le vent.

Akeo

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Okiyana

Devant la gargote municipale, tard dans la nuit.

Elle s'était empressée de brûler le mot de l'ami d'Akeo. Ce dernier lui avait parlé de la venue de quelqu'un qu'il considérait comme son frère.

Elle était retournée prestement dans la petite chambre qu'elle louait. Elle avait changé son kimono, mis ses chikatabi, et enfilé un long manteau noir à capuche. Elle avait grimé ses yeux de plusieurs traits de khôl, posé du rouge de garance sur ses lèvres. Une vraie yujo!!

Okiyana était une geisha, pas une prostituée, mais aux grands maux, les grands remèdes, peu lui importait!

Elle était sortie discrètement de la pension, et se dirigeait vers la gargote, lieu du rendez-vous fixé.

Un faible éclairage de lampion l'empêchait de distinguer les personnes qui circulaient encore. Elle reconnut néanmoins l'homme. Sans rien laisser paraître, elle s'approcha de lui et fit tomber son éventail plié. Elle s'agenouilla et chuchota.

- C'est moi San! Ne dites rien! Je vais vous mener vers le souterrain où sont réunis les résistants, avec Akeo. Si nous devions rencontrer la soldatesque otomate, si des hommes venaient à nous arrêter pour nous demander qui nous sommes, faites-vous passer pour mon client ivre! N'hésitez pas à me bousculer un peu!

Elle se redressa, fit un signe discret de la main, et enjoignit l'homme à la suivre sans bruit.

Arrivée à l'antre secret.

Ils avaient traversé les venelles sinueuses et sombres sans encombres. L'homme lui crochait parfois le bras dès que des silhouettes se dessinaient dans les volutes du brouillard nocturne. Mais les autres les croisaient sans leur porter un regard de suspicion.

Ils avaient parcouru les lieues sans échanger un mot, se retournant régulièrement, retenant parfois leur souffle, rasant les murs.

Et ils arrivaient! Okiyana retrouva sans problème l'entrée cachée.

- Nous y sommes, San

Elle pénétra la première, l'invitant à la suivre...

- Akeo!? C'est moi, Okiyana! Votre ami m'accompagne!
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--Metetong

[Dans les rues de Nakatsu]

Metetong avait attendu patiemment une réponse de Miyako, réponse qui ne vint jamais, bien entendu, puis il se décida à quitter la place publique, empruntant une direction différente de celle prise par la femme à qui il avait laissé un mot.

Un passage par le bord de la baie, où il fit la connaissance de Yoche, l'ancienne Générale d'Uchi, puis il se promena à gauche et à droite, y allant parfois de ses questions faussement naïves.

Le soleil était couché depuis une bonne paire d'heures lorsqu'il se dirigea vers la gargote municipale.
Arrivé un peu en avance, il patienta.

Une ombre se dessina dans la nuit; elle était là.
Metetong écouta ses consignes et hocha de la tête pour lui indiquer qu'il avait tout saisis, puis il lui emboita le pas restant silencieux tout le trajet.
Tout comme la hitajin, il se retournait régulièrement, personne ne les avait suivis.

Okiyana lui montra l'entrée.
Elle le précéda, il la suivit. Ils enchainaient les différentes galeries, quand enfin, il vit apparaître le visage d'Akeo dans une galerie plus volumineuse que les autres.

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Akeo

Akeo leva un oeil à l'évocation de son nom avant de sourire en voyant Okiyana accompagnée de Metetong entrer dans la grande galerie.

Konnichi wa, tous les deux. J'ignore comment vous avez réussi à vous trouver, mais je me réjouis aussi bien de la présence de l'un que de celle de l'autre.
Entre, Metetong, je suis heureux de savoir que tu as pu venir ici sans encombres.

Akeo regarda Metetong s'approcher de lui et l'accoler fraternellement. Geste simple, mais pourtant assez surprenant de la part de son ami. Il se décolla et le regarda longuement, oubliant un peu la présence d'Okiyana.

Les choses se déroulent curieusement ici, Metetong.
Nous avons été vaincus par des... colleurs d'affiche.
Aucune présence significative en ville, ils se taisent, et ils collent des affiches...
Je ne pense pas rester caché longtemps. Avec une présence si fantomatique des otomiens, rien n'est plus facile que de disparaître dans la foule. J'en viens à me demander comment nous avons pu perdre face à de tels fantômes que la moindre question effraie assez pour qu'ils se décomposent en silence, sans répondre.

Akeo sourit à son ami qui aquiessa d'un sourire, puis observa Okiyana.

Vous avez pu prendre le temps de faire connaissance ?
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Okiyana

Les deux hommes se retrouvaient enfin! La fraternité qui les liait était palpable, même si Metetong semblait plus taciturne, plus réservé.

Elle s'était adossée contre la paroi humide, comme si elle voulait se fondre dans le décor sombre de la grotte. Elle acquiesça aux mots d' Akeo, qui expliquait brièvement la situation de Nakatsu, la vélocité des Otomates pour fuir les places publiques, la haine ouverte qu'ils affichaient au su de tous.

Elle allait tourner les talons, pour ne pas gêner les hommes qui avaient sans doute plusieurs choses à partager, et il aurait été bien importun qu'elle restât.
Mais Akeo l'interpella:

Vous avez pu prendre le temps de faire connaissance ?

Elle fit non de la tête.

- Nous avons été prudents, les voix résonnent dans la nuit. Même si la vigilance des Otomates est médiocre, nous n'avons couru aucun risque. La lune est haute, nos ombres furtives pouvaient déjà nous trahir.

Okiyana sourit doucement.
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Akeo

Akeo allait de Metetong à Okiyana, en les balayant de son regard, souriant et songeur pendant les explications d'Okiyana, puis regardant Metetong,

Metetong, je voulais que tu sois mes yeux et mes oreilles, ici, mais comment dire...?
C'est bien simple, il n'y a rien à entendre. Ils ne parlent pas, s'expriment pas, on se demande ce qu'ils font là.
Il se dit qu'ils ont décidé d'abattre toute personne entrant ou sortant de la ville. Y compris leurs propres administrés qui sont à peine prévenus.
En dehors de ça, et de ces affiches, rien, le vide, le néant...

J'en viens à me demander s'ils savent eux-même pourquoi ils sont venus nous faire la guerre.
Ce sont de piteux orateurs. Pour preuve, dès qu'on leur apporte la moindre contradiction, ils se décomposent ou se contredisent au bout de trois phrases. Ils n'assument rien, d'où ces contradictions récurrentes d'ailleurs. Et hormis se prendre pour les Seigneurs du Monde, ils n'apportent rien à cette ville, ni même à leur Province.

Bref, ils se terrent dans une ville où ils se prétendent les maîtres du Lieu.

Akeo sourit à Metetong et à Okiyana, puis il reprit.

En somme, je ne pense pas que tu pourras apprendre grand chose, mais tout de même, reste très neutre dans tes interventions. Ils n'ont pas la correction élémentaire de répondre à leurs interlocuteurs, mais pour déclarer hors-la-loi les gêneurs, ce sont les maîtres.

Pour ma part, je me demande comment me rendre utile. Me voici soit disant traqué, mais je ne vois pas le moindre soldat en ville, lorsque je sors d'ici.
Je présume qu'ils se terrent, attendant de me tomber dessus à la moindre intervention publique, comme des lâches. La lâcheté, ils ne maîtrisent que ce domaine...

Akeo leur sourit, pendant qu'il remplissait deux petits bols de saké.
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Okiyana

Traits tirés, yeux cernés, Okiyana luttait contre le sommeil. Mais pour les résistants, il n'y avait point d'heure.

La geisha n'avait point la capacité physique de résister contre la fatigue, comme les hommes, aguerris à veiller des heures durant.

Elle avait l'impression d'écouter les propos sensés d'Akeo sans les entendre. Cela résonnait dans sa tête:

Ce sont de piteux orateurs... ils n'apportent rien à cette ville, ni même à leur Province.

Okiyana battit des cils... La tension entre l'éveil et le sommeil. Avoir envie de crier "oui!", et fermer les yeux malgré soi, comme un enfant. Avoir envie de vociférer "même pas peur!", et se laisser prendre par la douce torpeur du sommeil conquérant, comme la guerrière qui demande paix et répit.

Elle se laissa glisser contre la paroi froide. Elle aurait voulu conseiller Metetong San, lui dire de suivre les conseils d'Akeo.
Elle détacha son obi de geisha, détachée par la lassitude, pour s'en faire une couverture; elle se recroquevilla, et ramena le tissu contre ses épaules.

- Voler... Voler... Il faut voler aussi... pas tout en haut, tout près... Voler...

Okiyana vit dans un dernier sursaut Akeo préparer un thé... Vision fugace mais tenace.
Dormir, dormir, juste un peu...
Les cheveux noir corbeau glissèrent contre le visage de la geisha...
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Night_hooks

Hooks s'appuya contre la paroi. La dernière bataille avait été particulièrement rude et la cicatrisation se faisait attendre. Il gardait le meme visage impassible en toute circonstance, bien qu'un léger pli sur son front indiquait qu'il était inquiet. Il s'était fait petit ( façon de parler ) ses derniers jours, ne prenant qu'a peine la parole. Il comptait y remédier bien entendu, mais il était soucieux. Il écoutait d'une oreille distraite les plans de ses amis. Ceux ci semblaient determinés. C'était une bonne chose mais le risque était d'autant plus grand. Si le daimyo ratifiait le traité de paix, ils seraient hors la loi, traqués impitoyablement, et sans aucune protection de la part d'Uchi.

Hooks n'en avait cure, la peur n'évite en rien le danger, mais Yoshe était loin de partager sa confiance. Il ne craignait pas pour sa vie, mais avoir quelqu'un dans sa vie avait l'avantage autant que l'inconvénient de fournir une autre vision des choses. Il esperait de tout coeur qu'ils seraient rapidement rappatriés. La savoir en sécurité lui enlèverait un sacré poid. Il secoua sa large tête comme pour chasser ses pensées et promena son regard gris acier vers les gens autour de lui.
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Okiyana

Le sommeil avait eu raison d'elle. Elle sombra sans le vouloir dans les affres des cauchemars qui peuplent un esprit terrassé...

Du sang, du feu, des cris, des larmes... Les visions qu'elle avait eues en entrant dans Nakatsu. Des rictus de haine, l'opprobre stigmatisée sur les visages noirs des Otomates. Des katanas qui luisaient au clair de la lune, des héros ensanglantés pour écrire des maux, des héroïnes à la chandelle morte, la porte ouverte de Nakatsu fermée... Vision d'aurore et d'horreur!

Réveil en sursaut!!
Okiyana se redressa douloureusement. Le sol irrégulier et humide de la grotte n'était pas des plus confortables.
Elle se frotta les yeux, et vit Akeo et Metetong toujours en train de converser et de fomenter quelque stratégie. Un autre homme s'était joint à eux. Elle le connaissait pour l'avoir croisé en gargote uchienne.
Tous avaient les traits tirés, mais une lueur farouchement tenace faisait briller leurs yeux, qui ne s'étaient pas fermés de la nuit.

Elle avala le bol de thé glacé, celui qu'Akeo avait servi la veille au soir. Elle grimaça un peu mais ne se plaignit pas.

- Konnichi wa!

La geisha s'inclina, quelques os endoloris craquèrent... Mais elle sourit.

- San? Une soupe pour revigorer les résistants?

Voler sur le marché, l'idée qui la taraudait depuis quelques jours...
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[RP] Dans le ventre de Nakatsu