Akeo
Akeo allait de Metetong à Okiyana, en les balayant de son regard, souriant et songeur pendant les explications d'Okiyana, puis regardant Metetong,
Metetong, je voulais que tu sois mes yeux et mes oreilles, ici, mais comment dire...?
C'est bien simple, il n'y a rien à entendre. Ils ne parlent pas, s'expriment pas, on se demande ce qu'ils font là.
Il se dit qu'ils ont décidé d'abattre toute personne entrant ou sortant de la ville. Y compris leurs propres administrés qui sont à peine prévenus.
En dehors de ça, et de ces affiches, rien, le vide, le néant...
J'en viens à me demander s'ils savent eux-même pourquoi ils sont venus nous faire la guerre.
Ce sont de piteux orateurs. Pour preuve, dès qu'on leur apporte la moindre contradiction, ils se décomposent ou se contredisent au bout de trois phrases. Ils n'assument rien, d'où ces contradictions récurrentes d'ailleurs. Et hormis se prendre pour les Seigneurs du Monde, ils n'apportent rien à cette ville, ni même à leur Province.
Bref, ils se terrent dans une ville où ils se prétendent les maîtres du Lieu.
Akeo sourit à Metetong et à Okiyana, puis il reprit.
En somme, je ne pense pas que tu pourras apprendre grand chose, mais tout de même, reste très neutre dans tes interventions. Ils n'ont pas la correction élémentaire de répondre à leurs interlocuteurs, mais pour déclarer hors-la-loi les gêneurs, ce sont les maîtres.
Pour ma part, je me demande comment me rendre utile. Me voici soit disant traqué, mais je ne vois pas le moindre soldat en ville, lorsque je sors d'ici.
Je présume qu'ils se terrent, attendant de me tomber dessus à la moindre intervention publique, comme des lâches. La lâcheté, ils ne maîtrisent que ce domaine...
Akeo leur sourit, pendant qu'il remplissait deux petits bols de saké.
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Metetong, je voulais que tu sois mes yeux et mes oreilles, ici, mais comment dire...?
C'est bien simple, il n'y a rien à entendre. Ils ne parlent pas, s'expriment pas, on se demande ce qu'ils font là.
Il se dit qu'ils ont décidé d'abattre toute personne entrant ou sortant de la ville. Y compris leurs propres administrés qui sont à peine prévenus.
En dehors de ça, et de ces affiches, rien, le vide, le néant...
J'en viens à me demander s'ils savent eux-même pourquoi ils sont venus nous faire la guerre.
Ce sont de piteux orateurs. Pour preuve, dès qu'on leur apporte la moindre contradiction, ils se décomposent ou se contredisent au bout de trois phrases. Ils n'assument rien, d'où ces contradictions récurrentes d'ailleurs. Et hormis se prendre pour les Seigneurs du Monde, ils n'apportent rien à cette ville, ni même à leur Province.
Bref, ils se terrent dans une ville où ils se prétendent les maîtres du Lieu.
Akeo sourit à Metetong et à Okiyana, puis il reprit.
En somme, je ne pense pas que tu pourras apprendre grand chose, mais tout de même, reste très neutre dans tes interventions. Ils n'ont pas la correction élémentaire de répondre à leurs interlocuteurs, mais pour déclarer hors-la-loi les gêneurs, ce sont les maîtres.
Pour ma part, je me demande comment me rendre utile. Me voici soit disant traqué, mais je ne vois pas le moindre soldat en ville, lorsque je sors d'ici.
Je présume qu'ils se terrent, attendant de me tomber dessus à la moindre intervention publique, comme des lâches. La lâcheté, ils ne maîtrisent que ce domaine...
Akeo leur sourit, pendant qu'il remplissait deux petits bols de saké.
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