[RP]Allégements et farandole de pinces fesse.

Chere cousine, me ferez vous l'honneur d'être présentée a la comtesse pour votre titre à mon bras?
Si ce pleutre de Jakamer ne vous a pas déjà proposé son escorte, qu'il crève de jalousie. J'entends bien raffermir nos liens trop longtemps distendus. Et vous me paraissez pâlotte, bien que ça vous aille à ravir.

Votre cousin.
Attila

PS votre oreille ne vous fait plus souffrir j'espere.

Cher Cousin,

C'est avec le plus grand plaisir que je prendrais votre bras, cela me semble en effet un début prometteur pour notre cousinage.
J'avoue que cela me touche vous êtes bien le seul à me témoigner cet intérêt.
Je suis certaine de faire pâlir d'envie les autres femmes présentes.

Affectueusement,

Arégonde


PS : Mon oreille se porte bien, mais je suis hantée par le même rêve toutes les nuits depuis l'incident. Je me vois, vêtue dema cape rouge, mon petit panier pour la cueillette des champignons à la main et le sourire aux lèvres, me mettre à courir à travers bois pour rattraper un loup gigantesque qui me mène au plus noir du bois. Etrange non ?

Ma cousine,
retrouvons nous dans le couloir sis à la senestre du colimaçon nord, sous le soupirail du cinquième pilier. J'aurais une ombrelle rouge et un jokari.
Je vous laisse décider et faire s'il y a lieu. Nous enchainerons, tels les saltimbanques que nous sommes.

A

PS Etrange, je fais un rêve similaire, quoique plus sanguin et sans cape rouge, sans veture du tout en fait. Et vous m'attrapez bel et bien.... et ceci n'est evidemment pas destiné a etre publié.

Embrassades chaleureuses avec sa Marraine, les larmes aux yeux par le discours. Regret : elle voudrait avoir Annlor en ce moment à ses côtés.
- Un Mariage Marraine Comtale... Je ne sais il va me falloir attendre que mon promis soit apte à m'épouser maintenant, bien que j'ignore encore s'il est toujours mien... Pas vraiment eu le temps de batifoler... Moue.
- Ceci étant il ne faut pas oublier votre autre filleule qui est bien plus avancer que moi dans ces histoires de mariage... J'aurai d'ailleurs plaisir à taquiner le Vice Comte afin qu'il fasse sa demande qu'on festoie dignement.
Regard et ouïe attirés par un "poïng, poïng" elle se tourne vers son cousin fait la moue puis se re-concentre sur Marche qui la félicite.
- Je vous remercie, je ne manquerai pas de faire en sorte qu'on se souvienne de ce titre.
Fait une dernière fois la révérence et va rejoindre son Cousin, un sourire énigmatique aux lèvres.

Croisant Ratgus, elle soupire : Quel Homme ! Elle en a de la chance la Valériane. Autre soupire et léger haussement d'épaules : Quelle Femme ! Il en a de la chance le Vice. Elle se poste près de son Cher Cousin, manquant de peu de se prendre le boyau de chat et sa suite en pleine face, elle fait la moue. Lui continue son manège alors que Ratgus prête allégeance comme il se doit et là... le supplément à le mérite d'être une merveilleuse nouvelle. Grand sourire de satisfaction suivit d'un nouveau soupire : La promesse d'un cadeau prodigieux... Que va t elle bien pouvoir trouver à leur offrir. Là voilà perdue dans ses pensées.... Les allégeances c'est un réel bonheur quoiqu'on en dise.

Alors qu'Aldaaregonde rejoint son bras en esquivant gracieusement une bourde Jockaresque, le vicomte de St Pardoux constate que finalement sa belle cousine est très bien à ce même bras. Qu'elle y a sa place tout naturellement.
Du moins jusqu'à ce qu'un de ces godelureaux chasseur de dot brave les crocs Ysengrins pour demander -effrontément- la main de sa parente.
Aucun n'avait réuni ce courage jusqu'à présent, il ne comptait pas leur faciliter la tâche.
Sa cousine était fort bien à son côté.
Et puis elle sentait divinement bon.
Et puis maintenant elle scintillait de mille feux.
Et puis c'était SA cousine. Pas la cousine d'un autre!
Et puis...

Et puis le reste est privé.

Le vice comte fait acte.
Allégeance acceptée. Promesse, Autel, évènement heureux.

Attila Caligula scrute les yeux d'Aldaregonde.
Mystérieux, comme d'habitude. Feu secret qui couve, voile pudique qui dissimule.
Il lui tapote gentiment la menotte.

SA cousine.

- Je voudrais pas cafter mais sa couronne est .. euh.. elle fait toc là... il lui faudrait un petit collier de perlouzes en plus, pour faire genre baron... en attendant les pointes vicomtales.

Un adroit coup de baballe et la couronne est désignée à la réprobation de Marche, qui saura sûrement convaincre le baron d'investir dans une plus belle couronne.
Elle l'avait bien convaincu de refaire ses armes, abandonnant le simple loup de gueule des Ysengrins.

Le rejeton se dit que rien ne marcherait sans Marche... uh uh. Un peu fayot peut être... mais excusable. Il avait été amoureux de ce portrait d'elle au castel de Droux, quand il avait 5 ans.

Au gentil Vicomte qui semble fort soucieux des lois héraliques...

Attendez, dés que la Comtesse a répondu je baille au Baron de Neuville son blason baronnal avec la couronne baronnale bien sur... la premiére couronne est offerte avec l'anoblissement, en suite, chaque exemplaire est facturé 850 écus, il est donc important de ne pas oublier sa couronne dans une taverne, ou de ne pas la perdre dans les bois et pour les Comtes, de ne pas s'assoir dessus, ce qui est douloureux.

Elle observe avec un léer étonnement le joujou du Vicomte... est-ce là une nouvelle technique à la pointe de la modernitée pour acquérir la maitrise des armes ?

Par la grâce de l'Invisible,
nous, Attila Caligula d'Ysengrin, Vicomte de St pardoux pas humble pour un sou, et baron de Laroche Canilhac particulièrement satisfait de l'être,

à vous, Jacques Ameur, Comte du Limousin et des Marches par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Jacques Ameur, Comte du Limousin et des Marches.

Notre conseil, que nous vous devons, le voici: Soyez ferme avec la racaille berrichonne. Soyez même dur, ils vous en remercieront car ils sont lâches. Ne bradez pas ce que le sang limousin vous a gagné. Soyez ambitieux et tenace. Fuyez les murmures délétères de votre félon de beau père. Les humeurs malignes qui l'animent pourraient vous prendre.

Mon aide est dans mon épée. Elle est à votre service.

Mon respect, on dit que vous fûtes bon Conseiller au Commerce, soyez bon Comte et nous serons bons amis.


Que si un conflit venait vous opposer vous, Jacques Ameur, Comte du Limousin et des Marches, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Il n'est plus fait mention du Roy dans ce serment, curieux comme vous voici libre de faire votre propre destin.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous, Attila Caligula d'Ysengrin, Vicomte de St pardoux pas humble pour un sou, et baron de Laroche Canilhac particulièrement satisfait de l'être, avons écrit et ratifié,

Lectoure, sur la place du village, accoudé à une table d'estaminet où je me désaltère, le V du mois de décembre de l'an de grasce MCDLVII.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Nous , Attila Caligula d'Ysengrin
Vicomte de St Pardoux
Baron de La Roche Canilhac

à vous,
Jacques Amer dict le Mol
Comte du Limousin et de la Marche .



Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain le Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),
Notre conseil le voici: Crevez rapidement avant que de contaminer le peu de vie qui résiste encore à votre délétère éminence grise. Votre trépas volontaire sera salué par tous, soyez en sûr. Et vous passerez rapidement dans l'oubli, au lieu que d'être reconnu comme pire fléau du limousin après la chaude pisse.
Notre Aide, armée de surcroît, pour accomplir ce salutaire dessein, vous est acquise. L'épée Ysengrine étant de noble renommée, nous lui préfèrerons une bonne hache de marine, arme laide et brutale mais qui ne craint nulle souillure.
Notre respect fidèle ira jusqu'après votre trépas. Nous irons sur votre tombe nous assurer que celle ci est bien close, qu'aucun miasme fétide ne peut s'en échapper, pour éventuellement pervertir nouvelle âme innocente. Notre sacerdoce ira même jusqu'à y mener bonne mule qui broutera les herbes folles qui pourraient atténuer l'horreur de votre mausolée et qui sèmera son crottin fertilisant pour le jour où, d'un saint et sain sursaut moral, le limousin décidera d'oublier jusqu'à votre souvenir et plantera en ce lieu carré de navets comme ceux dont le jus coule dans vos veines.

Nous reconnaissons:
Que si un conflit venait opposer le Comté du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes, ce qui ne nous cause pas grand traumatisme.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.



Daté de Treguier en Breizh , le XXVIII ème jour de mai de l'an de grâce MCDLVIII.

Qu'il en soit ainsi, malheureusement.

A vous, Attila Caligula d'Ysengrin, nous ne vous accordons aujourd’hui ni protection, ni justice et ni subsistance.

Agissez tel le leu que vous êtes en renonçant à vos titres de noblesse si vous choisissez de poursuivre votre vie de vil brigand.

Fait à Limoges, le 19e jour de Mai de l'an de grâce 1458

Acceuillant les premiers touristes.. euh... nobles avec un sourrire la Malemort finit de classer ses missives par ordre alphabétique...

Il est vrai que les lois héraldiques ont récemment fait l'objet d'une mise à jour plus que nécessaire... les régents ne sont pas des régnants, cela a été clarifié et explique le pourquoi de la particularité de cette "cérémonie", cela n'a rien à voir avec le Régent actuel ou même avec le Limousin, c'est simplement la nouvelle pratique conforme à la législature royale...

Et puis, il faut bien dire que les allégeances ont quasiment perdu tout leur charme depuis que Bralic ne perfore plus les murds à coup de trébuchet, faisant réver Enguerrand et rouspéter Marie Alice... depuis que les Ysengrins n'étallent plus leurs querelles familliales avec bonomie et spiritualité, depuis que les Saintes Merveilles ne nous régallent plus de leur follie ou de 'pfff" cavarneux, depuis que Ann n'arrive plus comme une tornade pour perturber l'assistance, depuis que Nico n'exibhe plus avec audace et panache une nouvelle tenue époustouflante par laquelle il tente, sans succés, de dépasser mon élégance ostentatoire, depuis que Ned ne partage plus sa bonne humeur légendaire... trop de morts, trop d'absents, trop de ... silence ...

L'amertume voilant son regard, elle porte machinalement son regard sur les oriflammes aux murs de la salle... chacun de ses blasons, pour elle, à un visage et raremment celui du porteur actuel...

Un jour, peut être, l'esprit limousin renaitra... si les jeunes générations décident de se vouer à ce Comté comme le firent leurs ainés... mais baste, je suis heureuse d'être là malgré tout...

Embrassant son ainée sur la joue, elle la serre briévement dans ses bras, ne l'ayant plus vue depuis trop longtemps, toute prise qu'elle est par ses charges et ses devoirs qui la retiennent à Paris ou à Reims ... elle allait la complimenter sur sa mire quand l'arrivée d'Attila, qui était un, oui c'est nul je sais, la tira de cette idée

Vicomte ! Vous ici ! De quoi nous entretenir dans l'idée d'augmenter le rythme des cérémonies... Vous avez l'honteuse habitude de disparaitre sans donner de nouvelles, jeune homme !

Plus bas et tandis qu'elle le bisouille

Les âmes envollées devraient venir vivre là ou est leur place, en Limousin, ainsi le Castel ne serait point si désert que vous le déplorez !

Incapable de répondre, c'est son poing qui part dans la foullée pour s'écraser sur le nez du Vicomte, comme si le sang qui gicle pouvait, seul, constituer une réponse justifiée... Le jeter au sol et lui sauter dessus à pieds joints également... l'enfermer dans un tonneau et le jeter dans la Vienne pourquoi pas... Lui faire bouffer ses attributs pour avoir oser convoiter son enfant aussi... Tout une ribambelle d'idée, plus attirantes, les unes que les autres, lui venait en tête ...

Enfin... si elle pouvait y souscrire, ce serait bien plus simple... mais non... aussi forte que soit l'envie, elle doit se tenir, tenir son rang et sa charge, quoi qu'il en coute...

Alors que son poing se crispe et que ses ongles s'enfoncent dans la paume de sa main, elle tourne son regard vers Aliénaure en silence... il lui semble entendre alors les voix de Ann et de Psy qui l'avaient aider à la mettre au monde, ses propres cris de souffrance et les premiers vagissements que le petit être gluant à peine sorti de ses entrailles avaient poussé... elle revoyait la ravissante enfant qui revenait vers elle, les bras chargés de fleurs des champs pour décorer la taverne, elle revoyait ses grands yeux noyés de larmes aprés le départ de son pére, jours aprés jours jusqu'à ce que l'armertume céde la part à la souffrance, son sourrire quand Trokinas avait saisi son coeurs et les terribles épreuves en ayant découllé... Elle la revoyait essayer sa robe pour ses fiançailles avec son auvergnat, il était devenu quoi celui là au fait ?

Surtout... surtout... elle entendait Barahir, outré, dénonçant la conduite immorale de sa soeur avec ... Dragonet... ce qu'elle n'avait put croire à l'époque... et pourtant...

Sans un mot, sans répondre, elle attend de voir si sa fille obéira et viendra là ou lui dit de venir, de savoir si elle oserait ouvrir la bouche à son tour, s'expliquer ... Pourquoi ferait-elle çà ? Avait-elle à ce point besoin d'un pére pour épouser un substitut qui l'inféoderait en fonction de ses besoins ? Elle même n'avait-elle résolue à ne pas forcer ses enfants au mariage pour qu'ils contractent de pitoyables unions contre nature ?

Mais bon sang... comment une fille peut-elle vouloir épouser un ancien amant de sa mére qui aurait l'âge d'être son pére sans rien avoir à y gagner d'autre que mépris et raillerie ?

Ignorant le regard plein de pensées de la Vicomtesse Antonia, qui se plaignait de ne pas apartenir à un "club", mais qu'était-ce donc que cette chose d'abord ? Avait-elle jamais fait quoi que ce soit de mémorable pendant une alliégeance ? La Malemort pouvait se tromper mais il ne lui semblait pas... Marie Antoinette avait accouché, Ann avait fait une allégeance en alexandrin, elle même avait refusé de reconnaitre Icarasht pour lui montrer ses fesses, Stannis même avait fait preuve d'originalité en se faisant tuer, comme quoi il y avait du bon en lui au final... Mais Antonia ? De quoi se plaignait-elle en plus ? Qu'elle se creuse la tête et arrête de se plaindre de ce que les réponses à ses questions la font penser dans le vide... rien de bien étonnant cependant, trop nombeaux étaient ceux qui, lassés d'entendre "vous étouffer le Comté" étaient partis... et on voit bien le résultat... le Limousin serait moins vide si les "jeunes" en avaient d'avantage dans les tripes et étaient capables de sacrifier tout ce que les "vieux" avaient sacrifiés pour le bien du Comté... Oui, la grandeur du Limousin se lisait à la page de sa chronique funéraire, ceux que cela dérangeaient n'avaient qu'à se battre pour changer les choses ou se taire , certainement pas "penser" pour se plaindre... surtout quand ils ne vont plus partis de ceux dont on attend qu'ils représentent l'avenir du Limousin...