[RP] Ysengrin cherche Ysengrine

Le Vicomte et baron Attila Caligula d'Ysengrin cherche pucelle de bonne famille pour épousailles... et plus si affinités.

Les familles intéréssées par l''entrée dans le vrai monde de la noblesse que lui procurerait telle alliance pourront présenter leurs filles, soeurs, cousines etc à La Roche Canilhac, où la Vicomtesse de Droux s'assurera du sérieux de la prétendante.

En effet, et pour éviter les intrusions inopportunes, la jouvencelle devra répondre à quelques menues exigences:

Etre pucelle, cela va de soi dans notre royaume aristotélicien.

Etre de bonne famille, c'est à dire noble, ou sur le point de le devenir. Pas d'un rang trop élevé qui pourrait faire ombrage au maistre du foyer.

Ne point être idiote, ou laide, ou trop agée, pour enfanter l'héritier et ne point gâter le lignage Ysengrin.

A l'inverse, elle ne sera pas non plus trop vive, i prompte à toujours répondre à son maistre avec insolence et morgue comme certaine péro [rature] personne. Le Vicomte n'entend pas qu'on ait raison contre lui. C'est par trop bourgeois.

Elle ne sera pas non plus trop agréable à regarder, le Vicomte n'ayant pas vocation à être cornard, ni l'intention de payer des gens pour tenir les jouvenceaux en rut à l'écart. Deos merci, Dragonet vieillit.

De mesme, la jouvencelle ne devra pas avoir moins de douze ans. Le Vicomte n'est guère patient.

Enfin, dotée d'un caractère bonasse, calme, effacé et enclin à la soumission, elle saura se retirer au couvent quand le moment sera venu. elle aura donc grande foi en Aristote, sans pour autant réciter le Livre des Vertus tout le long du jour ni farcir la tête de l'héritier avec je ne sais quelle sornettes.

Cette personne existe, et c'est l'élue du coeur vicomtal, la prochaine vicomtesse de St pardoux, qui attend l'heureux hymen qui en fera une femme comblée.

Attila Caligula d'Ysengrin

PS Oh, elle devra être sobre, évidemment.

Gwen lut le message avec un intérêt croissant... Et était éberluée...complètement éberluée...Elle rit mais rit comme cela ne lui etait pas arrivé depuis un moment.Se tenant les côtes et se félicitant de ne correspondre EN RIEN à la description ainsi faite de la femme " parfaite" selon
messire...Ysengrin...Eh ben...des exigences pareilles...

Pucelle...fallait la prendre au berceau la gamine alors...Parce qu'en Limousin...

Noble...mouais...les coeurs des nobles ont des raisons placées ailleurs que dans le sens commun...

Pas trop moche pour la reproduction...sympatoche...ventre à chou donc la promise...

Pas trop intelligente...des fois qu'elle prendrait conscience de la valeur de son époux surement...

Encline à la soumission...arf...c'etait définitivement mort...ballot...vraiment....

Elle essuya les larmes qui avaient coulé sur son visage durant son fou rire imprévu et s'en alla d'un bon pas vers le marché.Et explosa de rire en se demandant si elle n'allait pas proposer sa soeur....

Punaise...y en a qui doutaient de rien...

Les rumeurs allaient très vite, en Limousin, surtout quand quand les nobles étaient au centre de l'affaire.
Un des tracts avait franchi les portes du Pavillon, et une fois sa fille endormie, Aliénaure prit un parchemin et sa plume.



Un peu de cire, quelques piécettes au jeune garçon et, dans un sourire amusée, la jeune Malemort regarda la lettre partir vers son destinataire.

Cunégonde prit un parchemin et une plume, et envoya quelques mots écrits à la va vite.

Je regardai l'affiche. Je souris, voilà bien étrange façon de faire conquête!
Il y avait certaines choses qu'elle avait d'autre pas...

Pucelle! Ca je l'étais, on pouvait en être on ne peut plus sûr!
Noble! Ca m'a toujours interressé, j'étais d'une bonne famille, enfin, de ce qu'il en restait! Mon père était parti, loin, en promettant de ramener de l'or, beaucoup d'or, mais il voulait surtout rester un peu seul depuis la mort de Maman, il avait veillé sur moi, puis m'avait laissé aux bons soins de Rosaline avec pas mal d'or. Nous étions partis de Paris, nous nous étions installer à Limoges. J'avais fait quelques beaux voyages, en quête de découverte.
Idiote, laide, trop agée? Je n'étais aucunement cela! On pouvait se rassurer. J'avais été la source d'inspiration d'un poète et d'un peintre qui vantait ma beauté, mon savoir et ma jeunesse.
Trop vive? J'étais calme et comme il le fallait, prête à répondre aux exigences de chacun, j'étais généreuse et aidait ceux dans le besoin...
Pas moins de douze ans?J'étais jeune mais pas autant que cela! Je remplissais donc pleinement cette fonction.

J'écrivis une lettre d'une écriture très soignée.

A madame la Vicomtesse,

On m'a indiqué que c'était à vous qu'il fallait s'adresser,
Au vu de l'affiche, vostre fils cherche épousailles,
Et je pense que, sans prétention, je réponds à vos condition.
Si vous pouviez me prêter audience, je saurais peut-être vous le démontrer,
Si vous êtes interressée par ma proposition,
Je serai toute incline à vous rencontrer,

Je vous souhaite une excellente journée,

Genièvre Derosebourg.

Tiens, une affiche du Bleu... Burrich s'approche à grand pas, certain qu'il n'aura pas à plisser les yeux pour rien.
Une pucelle? Rhoo 'spèce de copieur...
La suite de la lettre de son ami, de plus en plus culottée, installe même un sourire tenace sur sa face de brute.

Rha quel couillon çui là...

Une idée germe soudain dans l'esprit du Burrich. C'est qu'il en a un d'puceau sur les bras! Le brave Hijo, 13 ans, tout en souplesse. Le gosse adoptif d'un ancien camarade qu'il n'a de cesse d'appeler "la précieuse" ou "princesse" quand il se nettoie parfois plusieurs fois par jour. Depuis le temps qu'il cherche à en faire quetchose d'utile...
Un vélin appuyé contre le mur, le Brun gribouille de sa main indélicate une lettre au Vicomte, un sourire en coin fendant ses lèvres.

Salutations Vicomte,

De là où je me trouve me parviennent des bruits sur votre recherche d’épouse et de fournisseuse d’héritiers à votre famille.

Ma curiosité légendaire et mon goût pour le manque de conventions bigotes ou amoureuses me portent à vous répondre.

C’est un défaut ou une qualité selon certains. Toujours est-il que votre demande m’a d’abord arraché un rire un peu fort suivi d’une réflexion. Mais ne vous méprenez point sur ma réaction première. C’est chez moi une manifestation de sympathie.

Je faisais partie des invités à votre banquet à la Baronnie de Canilhac.
L’accueil de votre beau-père, le buffet somptueux,, les carafes bien remplies , et les abreuvoirs nombreux pour accueillir cul par-dessus tête les convives ayant visité plus d’une fois vos caves m’ont convaincue que le Vicomte, vous en l’occurrence, et malgré votre absence, faisiez partie de ce genre d’hommes que j’affectionne particulièrement.

Et me voici prise au jeu de faire connaissance par voie épistolaire.

Il est à craindre que je ne corresponde malheureusement pas au portrait que vous faites. Du moins sur certains points.

Alignez les prétendantes sur une ligne par taille et il est probable que je serai une des plus grandes. Refaites la file mais sous l’aulne de l’âge, il est également probable que je tiendrai la même position.

J’ai un âge épanoui , un âge où les formes du corps sont accueillantes pour un homme et où un enfant trouverait logis et nourriture pendant 9 mois.

Mes deux mariages précédents ne devraient en aucun cas être source d’ennui ou susciter quelque haussement de sourcils.soupçonneux. Mes deux maris sont morts. Paix à leur âme et à la mienne.

Me voici donc, libérée de toute contrainte matrimoniale, et si l’on peut dire de tous ces épanchements d ‘hormones juvéniles et parfois hystériques à la seule évocation du mot « Mariage » et des effusions sentimentales qui y sont associées.

En cela, vous voyez, le calme est de mon côté. En deux mots, le titre de Vicomtesse en échange d’un enfant que je n’aurais pas à élever toute la sainte journée me sied. Non pas que je sois une mauvaise mère mais nourrice et serviteurs feront fort bien l’affaire et je garderai des moments pour lui enseigner son rang, et faire valoir sa place dans la famille.

Passons à mes origines et pedigree. Issue d’une vielle famille tourangelle, j’ai passé la majeure partie de ma vie en Normandie et suis actuellement Dame de Coulvain, vassale du Duc Keur , Vicomte de Thorigni.

Il y a fort à parier que cette lettre fera juste l’objet d’amusement de votre part dans votre quête, quand vous saurez que je n’ai point un caractère « effacé » et encore moins enclin à la soumission.
Ne vous méprenez pas sur cette déclaration directe.. Je ne suis pas tout cela , mais je peux l’être quand les circonstances s’y prêtent. Et ,je laisse à votre esprit le soin de les imaginer.

Quant au caractère « bonasse », Vicomte, je m’interroge et croyez-moi, ce simple adjectif me ferait sans doute changer d’avis. Etant d’une humeur plutôt joyeuse, bonne vivante et parfois effrontée, c’est une joie pour moi de donner à l’homme que je choisis le titillement d’une certaine insolence gaie et dirigée vers le plaisir de conversations.

Aristotélicienne, baptisée au calva par l’ex-archevêque de Rouen , Muad_Dib, vous comprendrez aisément que le bigotisme et moi sommes en froid. Par contre, j’ai une affection particulière pour le calva dont je fais un usage particulier et que je vous révèlerai si par bonheur, nous devions nous rencontrer.

Je termine cette lettre avec un hochement de tête en espérant que vous prendrez cette missive bien plus comme une invitation à vous connaître davantage qu’une participation à un concours, qui je vous le répète, m’amuse au plus haut point.

Jointe à cette lettre, une miniature de cette année pour vous forger une idée de mon apparence.

Cordialement

Garance de Tourelle
Dame de Coulvain.

[ Toujours à Guéret ]

La Vicomtesse de Droux était rentrée dans sa chambre et elle avait vu sur son secrétaire une pile de missives posées. Battements rapide de son coeur, serait-ce son promis qui lui écrivait poultes lettres pour lui demander de faire attention à elle car elle lui était chère ? Hum ce n'était point le style de Lastours mais ainsi il l'a surprendrait à coup sûr.

Elle s'installa confortablement pour lire ces missives. Après une rude journée rien de tel qu'un moment de détente avec une bonne tisane. Dhéa sirotait doucement quand elle lu la première lettre. Elle était de son Fils. En en prenant connaissance, elle faillit s'étouffer, et recracha la gorgée de tisane qu'elle venait de prendre.

_ QUUUOOOIIIIIIIIII ??? Mais...mais j'suis pas prête à être Grand Mère maintenant !! Et puis surtout il n'est pas prêt pour prendre femelle !! Aristote, Aristote et Sainte Blédina mais quelle mouche a encore piqué mon insupportable fils ??

Maintenant qu'elle avait lu cette annonce, elle se doutait que les missives suivantes étaient celles de jeunes jouvancelles... Et voilà qu'elle devrait faire le tri. C'était à elle de dire kikipouvé épouser son Fils ou kikipouvépas l'épouser. Son Fils devait se dire qu'elle devait s'ennuyer à Guéret pour lui donner telle mission...

Première missive d'Aliénaure de Malemort. Tient quelle bonne idée que d'unir une fille de Nebisa avec son cher Fils. Dhéa s'empressa de rédiger une lettre pour la Matriarche Malemmort pour voir s'il ne lui resterait pas quelques filles à faire épouser.



Deuxième lettre de la Demoiselle Genièvre Derosebourg. Arf ce nom ne disait rien à Dhéa, en même temps elle ne connaissait pas le Who's Who nobiliaire par coeur.



Troisième lettre de Dame Garance de Tourelle, Dame de Coulvain. Une Dame ? Mais elle n'avait pas dépassé la date limite pour épouser un jeune mâle tout juste sorti de l'adolescence ? Hum...voyons voir avec attention cette lettre...Mariée 2 fois et elle est veuve...serait-ce une nouvelle Veuve Noire ? En même temps personne ne pourrait jamais égaler la Veuve Noire Première. Et valait mieux pour cette Garance que ce ne soit pas le cas ou elle entendrait parler de Dhéa d'Ysengrin...
En lisant la lettre Dhéa souriait. Elle ne voulait pas le reconnaître mais le ton lui plaisait bien que cette Dame ait un certain âge avancé.
Hum... à celle-ci elle lui répondrait plus tard...elle devait statuer sur son cas.

Pendant qu'elle réfléchissait à Garance, un nom jaillit dans l'esprit de Dhéa. Mais oui ! Bien sûr ! C'était elle LA parfaite épouse pour son trublion de Fils. Mais pourquoi n'y avait-elle pas songé plus tôt ??



Dernière lettre d'une Demoiselle Beulbeul...Recrachage de tisane ! Pouah ! La fille de Dragonet ! Plutôt mourir que de consentire à une telle mésalliance !
Il faut dire que la lettrede la jeune fille est des plus surprenante. Celle-ci s'y vante, on reconnait bien le style Castelcerf pour ensuite préciser qu'elle aime un homme et qu'elle ne veut pas épouser Attila. Moment d'incompréhension de la Vicomtesse de Droux. Quel est l'intérêt de faire une telle missive ? Bon en même temps on parle des Castelcerf...
Dhéa se demandait si elle devrait informer le jeune homme qui occupait les pensées de la jeune Bleubleu car elle trouvait ce comportement un peu limite pour une jeune fille de bonne famille...

Hiiiiiiiiiiii !!!!

Oui, la Malemort déteste le mariage, prêche réguliérement pour l'abolition de ce rite barbare et dérisoire, clame haut et fort que ce n'est qu'un esclavage infamant ou le prémice de cruelles et implacables désilusion mais... voir ses filles faire de bons mariages est aussi une de ses marottes... N'allez pas chercher la logique de tout celà, la Comtesse est ceinture noire du faitescequejedismaispascequejefais...


Ma trés chére, ravissante, magnificieuse et resplendissante Vicomtesse,

Vostre charmante missive n'est pas s'en m'emplir d'un irréprécible élan d'enthousiasme à l'idée de voir vostre adorable, et néanmoins velu, engeance.

En effet, le jeune, et tout a fait nubile, Vicomte de Saint Pardoux doit assurément prendre femme et s'assurer de la pérennisation de ce grand nom, presque aussi grand que celui des Arduilet-Malemort, qu'est le nom des Ysengrin en nostre trés aimé Comté.

A vostre fort opportune question, je suis ravie de vous informé que trous de mes chers délicates, humbles, dociles et courtoises filles sont en âge de prendre époux. Le temps passe fort vite mais les bourgeons de mes enfants sont devenues de splendides fleurs. Ainsi, mon ainée, Aliénaure, ma cadette Lunedor et ma troisiéme Elisa ont passé le seuil de la majorité et si Aliénaure, honteusement abandonnée au pied de l'autel par le vil Vicomte Trokinas, a prouvé d'ester en capacité d'enfanter... car oui, je suis grand mére, le croyez vous, Vicomtesse ? Moi qui n'est que de si peu passé l'âge du sortir de l'enfance ! Ma cadette, Lunedor, malgré sa cécité, jouit, quant à elle, d'un esprit vif et lumineux, d'une douceur de l'âme qui tend à faire d'elle une compagne toute trouvée pour le bouillonant enfant qu'est vostre tendre louveteau. Et mon Elisa, si éprise de voyage et d'épopée, ne pourrait que combler l'esprit d'aventure, si propre à son âge, du jeune Attilanounet.

Bref, dés que nous aurons abordé le sujet de la dot, et la rente que vous entendez verser au jeune couple, lequel devra, bien entendu, résider en Limousin et nous laisser le soin de veiller à leur bien être et celui de leur progéniture, je serais toute disposée à discutailler le choix de la promise.

Avec toutes mes délicates salutations,

Nebisa de Malemort.

ps : il va sans dire que les enfants femmelles porteront le nom des Malemort et que l'ainée sera prénommée du doux nom de "Nebisa" ainsi qu'il tient à coeur de mes charmantes filles pour témoigner du respect fillial et de l'infinie affection qu'elles vouent à leur tendre mére... ceci dit, "Dhéa" pourrait, bien entendue, être choisit comme second prénom, si cela devait vous agréer.

ps2 : les frais de prune de la noce seront divisé entre nos deux maisons par mesure d'équité, non ?

ps3 : si vostre fils devait faire souffrir l'une de mes merveilleuses filles, je serais dans le devoir de procéder à sa castration avec la plus extréme affliction.