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Info:
Raid de l'Hydre en Béarn où le Lion a sollicité une aide ponctuelle pas du tout couronnée de succès. Du moins pas cette fois ci. L'Hydre est venue, l'Hydre a mangé chaud, callente, l'Hydre s'en est allée. Direction Armagnac.

[RP] Ah, rivets...

Attila_caligula
Vassilissa a écrit:
Criss Criss Criss…

Il faudrait dire à Dran de graisser les essieux.

Un à un, ils se suivaient dans les rues de Lectoure, éclairés seulement d’un soleil matinal.Le Vicomte et Garance marchaient devant, se chuchotant des secrets qui les faisaient sourire…

Vass, tirant par la longe sa vieille carne de vache, admirait le décor de leurs prochaines vacances… Les façades étaient fleuries, les rats ne grouillaient guère, les chats se chauffaient aux fenêtres... Une jolie petite ville.


- Mâmaaaaaaaaaaaaaaaan ! Mâmaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! J’crois que j’ai vu une béquille dépasser d’ce taverne, lààààààààà !

Debout à la place de celui qu’elles avaient oublié en route, l’enfant sautillait littéralement. Le doigt tendu vers une taverne, elle avait les yeux qui brillaient. Et assis à l’arrière de la carriole, le chien, lui, aboyait de bonjour…

Vass sourit. Ils allaient enfin retrouver leurs blessés, ceux qui étaient restés pour faute d’ailes cassées…

- Néééééééééééééééééénuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! Maaaaaaaaaaahauuuuuuuuuuuuuud !

Ah, qu’il fait bon faire lever l’habitant de bonne heure le matin, surtout pour des bêtises… Son rire résonna dans l’air frais, ricochant sur les portes fermées, jusqu’à une certaine chambre dans une certaine auberge…

Vass se retourna, sourire aux lèvres, et fit signe aux gugusses qui traînaient loin derrière…


- Hé oh, du chargement ! Le dernier arrivé n’aura même plus de bière !

Cavalcade immédiate dans la ruelle étroite, tous les coups sont permis tant qu’il n’y a pas de mort…
Et la joyeuse troupe débarqua dans Lectoure, quand les cloches de l’église appelaient à Matines.


Garance a écrit:
Bien la première fois que Garance était contente de chevaucher par monts et vaux.
Le cheval de son promis avait rendu l'âme à Marmande . Un malheur entraîne un bonheur. Il était monté à croupe derrière elle sur Orion.

Pas ravi au début, son vieux compagnon. Hennissements, tentatives de ruade, Garance s'était penchée à son oreille.


" Sssshusssh Orion, ce sera ton tour en arrivant à Lectoure. Parait qu'il y a de belles juments dans le Périgord"

Les paroles qui calment un étalon. Les pattes du vicomte autour de la taille, le rythme des sabots d'Orion les balançaient à son plus grand plaisir.

" Mon ami, cette promenade va nous rapprocher j'en suis sûre" Sourire coquin aux lèvres "et plaise à Aristote que nous retrouvions nos amis remis de leurs blessures et un curé ou au moins un diacre qui veuille bien nous marier"

L'EA s'amusait à mettre des bâtons dans les roues à un projet plus que légitime et désiré. Pas étonnant que les bâtards pullullent dans le Royaume.

Vassilissa sans Dran, avait un peu fait la moue. Ils ne profiteraient pas des cahots dans la carriole. Ce n'était que partie remise d'un jour.

L'aube était fraîche , la rosée perlait et Lectoure se dessinait. Un spectacle champêtre qu'un cri d'enfant suivi de de celui de Vass déchirèrent. Elle sourit et soupira. Une bière.. Son palaiss ne s'y faisait pas et sans sa réserve de calva bien à l'abri dans les fontes de son cheval, elle serait vite morte de soif


Mertin a écrit:
[Dans la forêt longeant la route menant aux portes de Lectoure]

S'il est une chose que peu de Lectourois connaissent- pour ne pas dire aucun-, c'est bel bien le réveil de Mertin. Oui, ce jeune homme d'une quinzaine d'année, si différent, si fragile, qui possède cet étrange marque à la joue gauche était plein de mystère.

Le matin, comme tout le monde, il se réveillait dans ce qu'il nommait "sa maison". Pour être franc, le terme maison était quelque peu exagéré au vu de ce qui lui servait d'abris. Cependant, nous ne le froisseront pas et au vu des regards qu'il me jette parfois quand j'en fait la remarque, je préfère utiliser ce terme.

Où en étions nous? Ah oui, donc le matin, Mertin ce lève tôt. Un habitude qu'il a prise lors de son long séjours auprès de ce maître qu'il a fuit. Il avait appris depuis longtemps, qu'il valait mieux un réveil volontaire, qu'un réveil à coup de fouet. C'est légèrement plus agréable.

Ce matin là, le feu semblait plus feignant que d'habitude, il peinait à s'éveiller et Mertin n'avait d'autre choix que redoubler d'efforts et d'astuces pour y arriver. Mais qu'importe, cet activité si simple qui fait parfois râler, plaisait au jeune homme. C'est alors qu'il entendit des bruits venant de la route. Il se fit discret. Il s'avança a travers les fourrées et atteignit son lieux d'observation.

Des hommes et des femmes étranges selon ses critères - il faut dire que la grande majorité des choses sont étranges pour lui. Surement des personnes importante, au vu des habits qu'ils portaient. Cela l'encouragea à se faire encore plus discret. C'est alors qu'il l'aperçut. Là , dans le ciel, Espoir, son faucon, planait. Il vit Espoir décrire des cercles de plus en plus petits avant de le voir plonger. A sa manière de remonter, Mertin sut qu'il avait attrapé sa proie. C'est alors que le faucon ce dirigea vers lui .

Le cœur du jeune homme accélérât, si les voyageurs regardaient le faucon, ils risquaient de le voir lui aussi. Paniqué, il se releva brusquement, faisant de grands geste pour que le faucon change de direction. C'est alors que ...oups... il s'aperçut de son erreur. Affolé, il se coucha au sol, tandis qu'espoir venait se poser sur une branche au dessus de sa tête. Son cœur battait à tout rompre, la peur lui tenaillait les entrailles. Il resta là, allongé, jetant des regards empli de craintes vers la route.


Attila_caligula a écrit:
[En croupe sur Orion]

L'Ysengrin avait gouté le voyage, humat le parfum de Garance, goutant la chaleur de leur promiscuité avec délice.
A vrai dire, le chemin entre Agen et Lectoure avait défilé à la rapidité de l'éclair, et le vicomte était dans un état second. il faut avouer que la belle cavalière qui l'avait pris en croupe usait et abusait d'ablutions au Calvados.

Attila était complètement torché!

Enfin le village apparait et les vapeurs normandes de dissipent. Solide mal de crâne qui vient en contrepoint d'un voyage par ailleurs fort agréable, la compagnie étant particulièrement choisie.
L'Hydre entre à Lectoure pour la joie des grands et des petits. Que serait la St Sylvestre sans baiser, la St Jean sans feux, la Noël sans son Cirque?


- HALTE!

La gueule du Leu s'est ouverte grande. les cris de la 'tite Clo et de sa mère ont réveillé la troupe et tout s'immobilise, chevaux et carrioles, comme un songe qui se fige au réveil.
- Pause pipi! Faites boire les bêtes! Vass...
Inutile. vassilissa est déjà filée s'enquérir des éclopées. Les retrouvailles sont toujours un moment spécial, comme une corde trop longtemps tendue qui rompt brutalement.

Un instant le vicomte a l'impression d'être observé et il fouille les frondaisons en bordure de village de ses yeux jaunes, puis lève la truffe.
Tssss... trop de Calva dans les sinus...
D'un haussement d'épaule il évacue la désagréable sensation et ouvre la roulotte blindée....

- GROUMPF!
...avant de la refermer en catastrophe.
IL n'est pas content. Apparemment on a oublié SON repas. La roulotte blindée est la seule que tous évitent. Ses relents fauves sont si puissants que même le poil du vicomte se hérisse à son approche. L'un des occupants est, il est vrai, impressionnant. On a bien essayé de lui donner un nom mais rien à faire, aucun ne convient. La Bête est... la Bête.



D'un coup d'oeil Attila embrasse la scène. La Baronne et sa carmeule ou meulomobile -meule de foin sur châssis avec quatre tonneaux en guise de roues, et une de secour- 'tite Clo qui escalade la bombarde avec son satané clebs, Moirha à la cantine, roulotte d'où pendent jambons et saucisses, Fred qui lui taille la bavette et accessoirement quelques tranches de Bayonne, Frambault qui compte les ganglions d'un chat crevé et tous qui s'affairent.

- Clo! Au lieu de jouer les artilleuses, faut nourrir la Bête et le Dode. Et n'y laisse pas un bras ou je vais me faire engueuler par ta mère!


Tite_Clo a écrit:
- Pfffffff, t'aim'rais bien ouais, qu'elle te regarde, ma mère... S'tu crois qu'jvois pas tes p'tits yeux qui se plissent quand tu la regardes...

Grognements bien sûr indistincts, tout ravalés qu'ils sont par la môme en colère, râlant d'être obligée de sortir du canon.

- Pourquoi qu'c'est encore moi à nourrir les deux vieux, hein ??? Ils puent pire que la mort, croyez que j'ai pas d'nez ??? Et pis même c'ui qu'a p'u de dents, on croirait qu'il veut mordre... Nan nan nan, va falloir qu'ça change, hein... Y'a pas écrit larbin, sur mon front, hein...

Elle tapa dans un caillou, l'envoyant ricocher sur la meule d'où deux jeunes gens s'enfuirent, à moitié habillés. Elle plissa les yeux, cherchant à reconnaître une chevelure blonde qui pourrait la sortir de ce mauvais pas, mais c'était raté. Un bout d'temps d'ailleurs qu'elle n'avait pas vu sa mère à la meule...


- Pffffffffffff... ça pour donner à manger aux fauves, y'a p'u personne, quoi.
Aaaaaaaaaaaaamoooooooooooooooooor !

Le caniche à l'haleine de phoque rappliqua dans la seconde de sous une roulotte où il mangeait du rat. L'oreille au garde à vous et la langue pendante, il était prêt à n'importe quelle mission perdue d'avance...

Mais la gamine, grognon, ne l'accueillit pas à son habitude avec trop de caresses. Elle attrapa en passant quelque morceau de viande pas trop faisandé, et se dirigea d'un pas décidé vers la bombarde du Vicomte, qu'elle commençait à bien connaître.


- Tout ça parce qu'il est même pas cap' d's'en sortir sans mourir, ch'uis sûre...

Elle bourra la gueule de l'engin avec la viande, ajouta un peu de sel et attira le tout jusque devant la cible. Là, elle commença à tresser une mèche, un peu grosse, mais pas trop, pour que ça aille juste à la vitesse qu'elle avait choisi.
Ensuite, elle alla vérifier que la porte de la roulotte n'était pas coincée.
Enfin, elle alluma la mèche.


- Taaaaaaaaaaaaaaaaaayooooooooooooooooooo !

Elle courut, s'accrocha à la poignée de la roulotte blindée, tira, tira, et réussit à ouvrir.
On entendit un mugissement terrible, une explosion guère moins bruyante... Et la bête se mangea la viande en pleine figure.
Yeux écarquillés, Clo se demanda un instant si son idée était très bonne. Heureusement ses réflexes n'étaient guère altérés, et la réponse fusa : elle claqua la porte.


- Dode ? Vous partag'rez 'vec lui, hein ? C'est cuit à point j'ai fait attention...

Et, mains dans les poches, chien au talon, elle s'éloigna en sifflotant.


Moirha a écrit:
[le campement]

Préposée d’office à la bouffe, elle avait en horreur de faire la cuisine mais bonne à rien d’autres elle prenait son rôle très au sérieux. Nourrir la troupe n’ était pas une sinécure. Chacun venait tourner autour de sa roulotte lui chaparder son stock de viande et autres salaisons qui fondait à vue d’œil.Une fois de plus, la ptite Clo avait pris la viande prévue pour le repas. Trop maligne pour Moirha, elle lui filait entre les pattes.Un jour elle goûterait de sa cuillère en bois sur les fesses. Pas un « s’il vous plait », ni un « merci »… elle avait de qui tenir , la mère n’ était pas mieux.

Plus de poisson à griller, plus de viande , il ne lui restait qu’ à se lancer dans une cuisine plus élaborée. Elle expédia les uns les autres chercher du bois et faire un feu de camp pendant qu’ elle apportait , faitout, légume et ...autant utiliser les restes de Frambault.


Aujourd hui c est ragout félin. Demain
regard noir sur Clo, je tente le canin


Aldaaregonde a écrit:
N'ayant pu faire sa cape avant de prendre la route, pelotes de laine, peaux, fil, aiguilles, de quoi tracer, mesurer, couper... tout avait été mis en place dans la vieille malle aux armes de la Vicomtesse de Panazol. Arégonde avait ajouté ses effets personnels et des tenues plus jolies que pratiques dans sa propre malle de voyage, plus par envie de les savoir avec elle que par nécessité, le voyage qu'elle entreprenait n'était certes pas pour aller parader mais qui sait cela pourrait peut être être utile. Il faut savoir être prête à toute éventualité. Le regard d'Arégonde se balada un instant sur les diverses malles. Une moue se dessina sur son visage, elle haussa les épaules chassant ainsi l'idée saugrenue de ne pas tout emporter. Elle fit appeler le coche pour que tout soit transporté au plus vite dans la voiture et qu'elle prenne la direction de Tulle afin d'y retrouver la délicieuse dame Dhéa et son beaucoup moins délicieux promis.
Son arrivée inattendue avait retardé le départ. Le regard furibond lancé par Rasp lorsqu'il lui fit remarquer qu'elle ne pourrait tout transporter avait convaincue Arégonde de se séparer de ses malles pour un sac de voyage plus simple et comportant le strict minimum. Elle avait donc fait expédier ses affaires à Limoges, indiquant qu'il fallait prendre grand soin de tout son outillage pendant son absence. Le voyage s'annonçait déjà bien moins drôle. Heureusement les femmes étaient en force et le Pff n'aurait pas son mot à dire... enfin peut être à dire mais pas à suivre.
Les premières lieux avaient passées sans qu'elle ne se rende compte de Rien échangeant avec délice sur tout sujet avec Dhéa. La nuit parcontre avait été un peu plus difficile lorsqu'il avait fallu se contenter d'un feu de camp pour se réchauffer et d'un peu de feuilles séchées comme couche.
Comme elle était loin la Germany... Comme elle avait vite oublié et c'était habituée au luxe pendant ces quelques années au Conseil du Limousin. Heureusement elle n'avait pas laissé son chaudron et de sa dague d'argent avait su retrouver les gestes simples pour préparer les champignons et les transformer en soupe. La deuxième nuit ne pouvant dormir à cause de bruits étranges émanant du côté des promis - sans doute tentaient ils de se réchauffer sans grand succès semblait il vu les encore que poussait Dhéa - elle décida de s'éloigner un peu afin de pouvoir se reposer pour le reste du trajet. Erreur fatale. Au réveil le matin elle se retrouva perdue en pleine campagne mais qu'à cela ne tienne elle repris le chemin tant bien que mal vers.... Lectoure. Choix qui lui sembla judicieux. Une semaine plus tard épuisée et affamée elle vit les portes de la ville. Il ne restait plus qu'à retrouver les autres. Chantonnant elle se dirigea vers la première auberge, un bon bain ne serait pas du luxe.

"Le Roi a fait battre tambour (bis)
Pour voir toutes ces dames,
Et la première qu'il a vu
Lui a ravi son âme." Chanson populaire.


Sibylle. a écrit:
Sibylle s'était levée de bonne heure et était partie vagabonder sur les chemins.
Un ras le bol du travail à l'église qui lui avait fait préférer les chemins buissonniers. Elle en avait profité pour ramasser les derniers champignons de la saison.
Un vacarme peu habituel à cette heure-ci l'avait rapproché de la route.
Un sourire éclaira le visage de la jeune femme en en reconnaissant l'origine.
Ils étaient enfin là ramenant le Vieux et l'ours, entre autres... Il était temps, elle commençait à s'ennuyer ferme. Elle les laissa passer sans manifester outre mesure sa présence, adossée à un grand chêne. Il serait toujours temps plus tard pour les retrouvailles. L'anticipation d'un moment n'est elle pas aussi agréable que ce moment?
Elle les suivait du regard quand le vol d'un oiseau retint son attention. Un faucon...qui vint se poser non loin, au-dessus de fourrés agités d'un curieux tremblement. Le dur regard vert se figea sur les buissons. Qu'était-ce donc?
Sortant sa dague de son étui, elle décrivit une longue boucle pour arriver derrière le buisson bordant la route. Un...homme?, jeune homme?, enfin bref, un représentant de l'espèce humaine se tenait aplati sur le sol, espionnant la caravane hétéroclite. Il ne l'avait pas encore repéré.


L-la v-vue est bo-bonne?

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
--Furgolin a écrit:


Furgolin fend l'herbe haute. Il arrive en trottant aux abords de la ville. Les roulottes arrêtées, regroupées en cercle apparaissent enfin. Il se dirige entre elles à l'odorat.
Il passe entre les roues d'un lourd véhicule dont s'échappe une odeur particulièrement repoussante de déjections, de viande avariée et d'une effluve animale qui lui hérisse la fourrure.
Furgolin souffle d'un air contrarié. Il en a perdu l'odeur ciblée.
Il repart mécontent à la recherche du parfum souhaité et finit par en capturer l'esquisse, mélangée à la sueur d'un cheval et à une forte odeur d'alcool de pomme.
Sinuant entre les pieds des hommes affairés, il cherche sa cible.
Il aperçoit enfin l'homme destinataire de son voyage et sautille devant lui d'un air content pour attirer son attention.
Avec son habileté coutumière, il défait le tube qui pend à son cou, retire avec les dents le rouleau de parchemin, le lâche aux pieds d'Attila et couine un petit chant qui dans la langue des furgolins veut dire "vous avez un nouveau message"


Citation:
Mon ami.
Je suis en route. J'apprends qu'on maltraite mon animal. Ne me demandez pas comment je le sais. Vous en avez une certaine idée pour ne pas dire une idée certaine.
Je vous demande de tenir cette stupide petite cruche éloignée de la cage de l'animal.
A coups de pieds, de bâton et de hache s'il le faut. Mieux, chargez-la dans votre bombarde et envoyez-là plein feu jusqu'à Auch!
Je sais que vous aurez désormais à cœur de nourrir de votre propre main notre attraction la plus précieuse et qui fait le clou de notre spectacle.

Quant à la fautive, si elle ose reparaitre devant mes yeux, je la donnerai moi-même à manger à Bêbête. C'est à ce petit nom qu'il se montrera plus tempéré que de coutume si vous devez le tenir.

Votre ami, Fernand.

P.S. mes hommages à votre belle.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Mertin a écrit:
Le spectacle était des plus intéressant. Cependant, Mertin ignorait ce qu'ils étaient. Il ne pouvaient pas faire parties des maîtres, ni des esclaves. Ne lui avait-on pas dit qu'il n'y avait point de maitres ou d'esclave à Lectoure ? Ils ne ressemblaient pas aux gens qu'il avait l'habitude de croiser et qui faisaient partis des amis. Y avait-il d'autres sortes d'hommes et de femmes?

Il se creusa la tête. Il se souvint alors, qu'on lui avait dit, qu'avec le temps, il arriverait peut être à devenir un homme libre... Il sourit. Ça devait être ça, ça ne pouvait qu'être ça. Il avait en face de lui, les premiers hommes libres qu'il voyait. Mertin repris son observation avec une soif nouvelle de connaissance. C'est alors qu'une voix se fit entendre derrière lui.

Bizarrement, le spectacle cessa d'être subitement intéressante. Une pensée unique prit place dans son cerveau: "Ooooooouuuuuupsssss". Le temps sembla s'arrêter. Il se retourna avec lenteur, regarda la damoiselle, ne manqua pas de voir la dague et déglutie péniblement.

Vite, vite, vite, il devait réfléchir. Ce n'était pas très facile avec les tremblements qui lui parcourait le corps. De quel rang faisait elle partie, elle? Il ne savait trop comment réagir. Fuir? Il n'y avait même pas pensé le pauvre. Il décida, que pour commencer, il devait répondre à la question.


Je.... oui?...
Je.... C'est mal?....


Bon, certes, la réponse avait été murmurée, mais bon, elle avait été donné. Restait plus qu'à savoir, si une punition allait suivre... et surtout, qu'elle punition? Ce dernier point le terrifiait.


Mirail a écrit:
Le Mirail avait eu vent d'une arrivée peu commune dans le village par le bouche à oreille.
Il sortait de sa petite baraque pour faire le marché, histoire de s'acheter une chose à becter.
Il se dirigea ensuite vers l'endroit indiqué par les différentes personnes qui piaillaient dans le coin.
Il savait que les compagnons devraient arriver en ville sous peu, étant fraîchement intégré dans cette troupe de saltimbanques à la drôle d'allure.

Des espèces de roulottes oui... des roulottes étaient stationnées dans un coin aux abords du village, il s'approcha lentement comme à son habitude, pas nonchalant, toujours l'impression de l'ennui.
Il n'alla pas trop près, préférant rester en retrait pour le moment.
Un arbre là, assez gros, branches costauds... Il n'en fallait pas plus à cet oiseau de mauvaise augure pour y grimper et s'y installer pour observer ses nouveaux amis perché sur sa branche.
On pouvait par moment entendre des grognements menaçants qui s'échappaient d'une des baraques à roulettes, sans doute l'ours dont lui avait parlé Sibylle un jour.
Drôle d'attraction que cela.

Il resta là, adossé à l'arbre en hauteur pour observer tout ce petit monde, ne les connaissant pas encore bien.
Il irait probablement les saluer plus tard.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
La sadique de service a écrit:
C'était donc, un gamin, finalement. Plus jeune qu'elle à première vue et taillé comme un fétu. Il semblait prêt à s'envoler au moindre coup de vent et vu la manière dont il tremblait , ça n'allait pas tarder à arriver. C'était bien la première fois qu'elle terrorisait quelqu'un, et curieusement, ça lui apportait un certain plaisir voire un plaisir certain.

Schcruink, shcruink

Un animal sortit la tête du panier qu'elle portait de l'autre bras.Ses yeux vifs observèrent le jeune homme un moment. Le rat grimpa vivement le long du bras de la bègue et se posa sur son épaule. Sibylle le caressa d'une main paresseuse, sans quitter la gamin des yeux, laissant le silence s'épaissir juste pour le plaisir. Elle s'approche de lui au rythme de ses paroles prononcées d'une voix lente et froide.

M-mal...Ç-ça dé-dépend ce-ce q-que t-tu as en tête.
Q-qui me d-dit q-que tu-tu n-ne fais p-pas le guet p-pour une trou-troupe de br-brigands q-qui voudraient dé-dépouiller m-mes amis?


Elle ne précisa pas que si celà s'avérait vrai les dits brigands couraient au devant d'une grave désillusion, ses comparses n'étant pas gens à se laisser dévaliser sans réagir. Elle reprit sans laisser le temps au trembleur de reprendre.

Oui, ç-ça d-doit être ç-ça. Ta-T'as u-une tête d-de vo-voleur.
A-a moins q-que....


Sibylle penchât la tête sur le coté, une lueur de malice dans ses yeux verts.

A-a m-moins q-que ce s-soit le dé-démon d-de la lu-luxure q-qui te fa-fasse espionner ces da-dames et mette d-de mau-mauvaises p-pensées dan-dans ton cra-crane.

Proche de lui, à présent, elle se pencha vers lui pour murmurer. Sa main gauche retenait le rat perché sur son épaule, sa main gauche tenant la dague se posa sur la joue du garçon, toujours à terre.

A-as tu d-de mau-mauvaises p-pensées, Pe-petit?

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Dhea a écrit:
[Faire une virée à deux...]

Dhéa était restée à Guéret àa la fin du ban lorsque la situation entre les provinces de l'ADC était revenue à peu près à la normale. Elle attendait le retour de son promis qui devait passer par Guéret ou repasser par là. Faut dire qu'il courait beaucoup tel un furet.

Et puis elle arriva ! Qui donc ? Mais une missive de son promis !
Bon pas de chance pour toi lecteur avide de curiosité, la lettre c'est perdue mais pas la réponse que Dhéa en fit. En gros il lui proposait un voyage romantique dans le sud pour aller retrouver le rejeton (qu'il déteste pourtant) de Dhéa. Bon si le Vicomte était là il dirait que c'est pas du tout la teneur de sa lettre mais en la lisant, la promise su la décoder. Faut dire aussi que les sous entendus étaient d'une simplicité enfantine !


Citation:
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Mon Aimé,

De recevoir tendre missive de vostre part m'émeut à un point...
C'est avec plaisir que j'accepte vostre rdv galant de me joindre à vous pour une ballade en amoureux au bord de la mer...

Bises

Vostre Fiancée adorée


Réponse du Vicomte de Lastours tout aussi codée mais cela ne décourageait point sa fiancée. Faut dire que le Vicomte jouait au ronchon mais en fait c'était un rôle qu'il se donnait.

Et les voilà sur les routes de Limousie, tous les deux...seuls...incroyablement seuls...et silencieux... Pppfffffff le voyage promettais d'être loooong si le Vicomte se bornait à adresser la parole à sa promise pour lui dire littéralement de bouger son cul car il avait pas que ça à faire à flanner en route et à regarder les pettis zoiziaux.
Dhéa commençait à déprimer un peu et ils étaient toujours en Limousie.

Un jour, elle eu une formidable idée. Enfin, bon le but du voyage était aussi de préparer les noces de son Fils et qui disait noces, disait cadeau. Et elle avait trouvé le parfait cadeau pour son Fils. Le soir à l'auberge de Tulle elle laissa un mot pour Rasp.


Citation:
Mon cher Amour ronchonnant,

C'est avec humilité et tout les sentiments que j'ai à vostre égard que je vous demande de rester encore ce soir à Tulle.
J'aimerai en effet faire une suprprise à Attila et lui emmener quelqu'un de cher à son coeur.
Je vous prie donc d'intégrer cette personne dès demain à la lance, le temps qu'elle arrive de Limoges.

s'il vous plaiiiiiiiiiiiit diiiites ouiiiiii
s'il vous plaiiiiiiiiiiiit diiiites ouiiiiii
s'il vous plaiiiiiiiiiiiit diiiites ouiiiiii
s'il vous plaiiiiiiiiiiiit diiiites ouiiiiii
s'il vous plaiiiiiiiiiiiit diiiites ouiiiiii
s'il vous plaiiiiiiiiiiiit diiiites ouiiiiii
s'il vous plaiiiiiiiiiiiit diiiites ouiiiiii
s'il vous plaiiiiiiiiiiiit diiiites ouiiiiii
s'il vous plaiiiiiiiiiiiit diiiites ouiiiiii

Vostre vicomtale fiancée ^^


Le Vicomte lui fit porter aussitôt sa réponse par un valet d'auberge.

Citation:
Vicomtessssse

pas de souci, j'attendrai ( le jour et la nuit ^^ ) mais j'espère que vous êtes consciente que pour ce looooong voyage, une malle de collifichets ne saurait suffire ! Pensez au ravitaillement des voyageurs !

Rasp


La surprise de Rien était arrivée et elle s'était jointe à la folle équipée sauvage. Dhéa rayonnait de bonheur : elle avait son cadeau pour la future mariée et elle savait qu'il lui irait à ravir au teint et puis surtout elle avait de la compagnie pour faire le voyage. Bon ok le voyage en amoureux se transformait en voyage non plus en amoureux mais un voyage en amoureux quand les amoureux se parlent pas c'est d'un ennui mortel.



... To be continued...






















Mertin a écrit:
[Bordure de Forêt]

Je sait pas qui a dit que le monde appartenait à ceux qui se lèvent tôt. Cependant, une chose est certaine, c'est que pour Mertin c'était pas le cas. Le monde semblait plutôt lui échapper entre les doigts au fur et à mesure que le temps passait. Le pauvre.

Il avait cependant connut un moment - un tout petit moment- de soulagement, quand il avait vu apparaitre le ras. Je comprend que cela surprenne, mais Mertin était beaucoup plus habitué à la présence d'animaux de toutes sortes, qu'a celle des hommes. Pour lui, il était évident que si un animal donnait sa confiance à un être humain, ce dernier n'était pas si méchant. Enfin...c'est ce qu'il pensait... mais, il n'en était plus aussi sur.

Il suivait avec attention la progression du rat. Quand soudain, la main de l'inconnue se posa sur l'animal. Mertin sursauta presque. Ce geste pourtant si simple avait suffit à stopper l'avancée du rongeur. Ses yeux se déplacèrent vers le visage de la damoiselle et croisèrent les prunelles vertes de cette dernière. Un certaine joie semblait les habiter. Il pâlit. Le message était clair. Elle avait réussit à dompter un rat. Cet animal si libre, qui n'a besoin d'aucun laissé passé pour allez ou bon lui semble. Ce rongeur si discret, si prudent. Cela ne pouvant être qu'un avertissement... non, une annonce. Cela semblait vouloir dire: "Tu voit mon rat? je vais te dresser comme je l'ai fait pour lui."

Comme pour confirmer ses soupçons, elle s'approcha de lui lentement. Elle était le chasseur, il était la proie. Et sa manière de parler... Mertin n'y voyait que deux raison possible. Soit elle était saoule, soit elle était en colère. Hors, elle ne sentait pas l'alcool, c'était donc qu'il l'avait énervé, il ne savait comment, mais il l'avait fait.

Un tourbillon de pensées l'envahit. Souvenirs, paroles, réflexions s'entrechoquèrent en lui. Et au dessus de ce capharnaüm, une sirène retentit :"Danger, Danger , Danger". Mais la fille continuait son approche, son discours. Mertin lâcha un "Je...non" tel une supplique, à moins qu'il ne fit que la penser. A quel question? Il ne le savait plus lui même. Tout étais embrouillée, si compliqué. Il tenta de se faire tout petit, mais cela n'empêcha rien. Puis il la vit, semblant tenir la vit, semblant tenir la vie du rat avec l'un de ses main, puis posant son autre main, celle tenant la dague sur sa joue, sur sa marque. cette marque, rappel incessant de ces dernières années, de ces coups de fouets, ces deux faux entourant une croix. Il explosa.

Subitement il se releva, la dague entaillant légèrement sa peau. Puis il s'agenouilla, tête contre terre, dos exposé et faisant face à la damoiselle au rat. Dans cette position de soumission, il se mit à réciter, presque à crier, ces mots qu'il connaissait si bien.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Sibylle. a écrit:
Surprise, Sibylle fit un pas en arrière et ouvrit de grands yeux. Plutôt surprenant, le voyeur.

Ferme la bouche, t'as l'air niaise.
Bah, ça surprend, non?
Tu y es allée un peu fort, aussi...
C'est la première fois que je terrorise quelqu'un. Je doserais mieux, la prochaine fois.
La prochaine fois?
Par contre, on le fait taire comment? Parce que bon, les oraisons...Pas vraiment mon truc...
A qui le dis-tu...
Bah , à toi!
Des fois, je trouve ton humour aussi nauséabond que les égouts de Paris. Enfin, j'espère que c'était de l'humour...

Fin de l'aparté dans la tête de la bègue, retour à ses moutons, enfin son voyeur.


Et b-bah...Tu de-devais v-vraiment a-avoir d-de mau-mauvaises p-pensées. C'est l-le problème a-avec les hommes. I-ils n-ne pensent q-qu'à ça.
Tu-tu t-te sens m-mieux?
Main-maintenant, s-si tu as f-fini, je te si-signale q-qu'il est l'heure d-du repas et j-je suis tou-toujours d-de meilleure hu-humeur, l-le ven-ventre plein. Et v-vu co-comme t-tu es é-épais, un b-bon re-repas t-te fe-fera p-pas de mal. Enfin b-bon...Ca dé-dépend q-qui est d-de co-corvée de bou-bouffe en ce-ce mo-moment...
L-lève-toi et ma-marche!
T-tu vou-voulais les v-voir, j-je v-vais te p-présenter.


La jeune femme avança jusqu'à la route. Elle tourna le visage vers l'adolescent .
Au f-fait, m-moi ce-c'est Si-si-sibylle.


Mertin a écrit:
L'attente est parfois plus dur que l'action. Le cerveaux imagine tout un tas de scénarios, tous plus fou les uns que les autres. Il imagine des dangers, là ou il n'y en a pas forcément. Mertin quand à lui essayait de s'échapper. Pas de manière physique, mais il mettait tout son être dans les mots qu'il laissait échapper. Dans ces moments là, ce que ressentait Mertin ,est dur à expliquer. C'était un mélange liberté et de peur. Un détachement quasi parfait entre lui et son corps. Une habitude qu'il avait prise petit à petit. Il était là, sans l'être.

Il attendait ses coups qui devaient pleuvoir. Mais rien ne vint. Il en était troublé. Avait-elle compris son manège? Attendait-elle qu'il finisse pour commencer? Et lorsqu'il eut finit de réciter le Crédo, le doute s'épaissit. Devait-il recommencer? C'est alors qu'elle recommença à parler. Il n'osa pas relever la tête, elle semblait toujours en colères.


L-lève-toi et ma-marche!


Il se releva sans un mot, comme absent et obéis. Il garda ses yeux vers le sols tandis qu'il commençait à avancer. Faire ce qu'on lui disait, semblait être le meilleur moyen d'avoir une punition moins importante. Il la suivit ainsi jusqu'à la route.

Au f-fait, m-moi ce-c'est Si-si-sibylle.

Il se risqua à lui jeter un coup d'œil, avant d'entrouvrir les lèvres.

Je.... Mertin.

Ne sachant pas ce qu'ajouter, il resta silencieux. Sur le reste du trajet, il s'autorisa à lever de temps en temps les yeux sur la fille au rat. Coups d'œils rapide et se voulant discrets. Non loin derrière, le faucon suivait son jeune maître.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Dhea a écrit:
[ Faire une virée à deux, enfin à trois maintenant...]

Toujours des kilomètres et des kilomètres à faire et à cheval en plus. Le début du voyage s'était fait en carosse mais Raspoutine avait voulu accélérer et il avait renvoyé le carosse avec toutes les malles de la Vicomtesse à Mimizan ! Nan mais j'vous jure, il allait tuer sa promise s'il continuait à imposer un tel rythme.
C'est alors que pour ralentir le rythme imposé par Lastours que Dhéa fit par d'une petite idée bien mesquine enfin féminine à son amie.


_ Raaaassssp pourrions nous faire une pause s'il vous plaît ? Comment dire...j'aurai besoin de faire une pause pipi (bah oui autant appeler un chat un chat).

_ Vous ne pouvez pas attendre la prochaine halte Vicomtessssse ??

_ Non très cher je ne le puis, c'est pressé ! Clin d'oeil en direction d'Aldaarégonde ! Hé hé

Ronchonnage du Raspoutine qui décide de faire halte car ce qu'il déteste en plus d'avoir deux Vicomtesses qui bavassent pour ne rien dire c'est en avoir une qui se plaint d'avoir une envie pressante !

1 heure plus tard...

_ Cher Lastours, pourrions nous à nouveau nous arrêter je vous prie ? demanda la jeune Vicomtesse d'Excideuil.

_ Quoi encore ???

_ Euh... il me faudrait faire également une légère halte rapide... pour vous savez...

_ Bordel !! Mais vous ne pouviez pas faire en même temps que Dhéa ??

_ Bah non, j'avais pas envie alors !

Re halte grinçante de Lastours qui marmonne dans sa barbe contre ces femelles qui ont petite vessie !

2 heures plus tard...

_ Mon cher fiancé que j'adoreeeeee...

_ Ah non !!! Ne me redemandez pas pas encore une halte pipi !!

_ Qui puis-je si j'ai encore envie ???

_ Ah mais ça commence à bien faire ! A chaque fois ça dure une plombe vos pauses !

_ On voit bien que vous êtes un homme et que pour vous n'importe quel recoin du monde peut vous servir d'urinoir ! Pour une femme cela ne se passe pas ainsi ! Il nous faut choisir le bon endroit, le bon bosquet pour qu'on ne voit point notre intimité, enfin je vous passe les détails !

Une grosse veine apparaît dans le cou de Raspoutine...serait elle annonciatrice d'une contrariété ?
3 heures plus tard...


_ Raspoutine, j'aimerai faire une halte.

_ Elle veut aussi faire pipi l'Excideuil ?? Elle peut pas se retenir ?? Naaaan ?? Bon sang de Bordel !!! Vous pouvez pas vous mettre d'accord pour accorder vos vessies toutes les deux ? Pourtant il me semblait que lors des cérémonies d'allégeance, les femmes vont par 2 aux commodités !!

_ Euh nan j'veux point faire pipi, j'ai aperçut une clairière avec des belles fleurs champêtres et je souhaiterai faire un bouquet !

POC ! Et là Raspoutine, pôvre Vicomte de Lastours vient de perdre un neurone.

Nouvelle nuit, nouvelle halte. La Brune de Rien était partie chercher des champignons pour préparer une soupe, sa spécialité avait-elle dit.
Une fois le repas prit dans un silence de mort, merci cher Raspoutine, il avait décrété qu'il était temps de se coucher car le lendemain nous repartirions aux horreurs ! Oui car partir aux aurores c'etait une horreur.

Dhéa n'arrivait pas à dormir, elle avait le dos fourbu. Elle se tournait et se retournait sur sa couche n'arrivant pas à trouver une position agréable pour soulager ses douleurs. Raspoutine étant son fiancé, il fallait bien qu'il serve à quelque chose...


_ Ppppsssttttt !!
_ Ppppsssstttttt !! Raaaaspppp
_ Raaaasssspppp vous dormez ?? Rassspppp

_ Mmmmhhhhh gggrrrrr quoiiiiii ??

_ J'ai le dos fourbu et douloureux... Vous pourriez me massez un peu ? Et me gratter le dos car ça me gratte dans l'dos et j'arrive pas à atteindre l'endroit toute seule !

_ Non mais ça tourne pas rond chez vous ! Vous croyez que jevais vous papouiller le dos ??

_ J'ai pas parler de papouilles, mais de grattage du dos !


Finalement après une mûre réflexion et parce qu'il a une idée derrière la tête...

_ Oh oui là... encore...
_ Un peu plus à gauche...encore...
_ A droite... un peu plus à droite...encore...oh oui là...
_ Un petit peu plus bas...


PAAAFFFF !!! Bruit d'une bonne baffe dans sa tronche !! Méritée la baffe car à cet instant, Rasp n'a non pas de bave au coin des lèvres mais une étrange lueur dans le regard. Il a le fameux regard. Le regard plein de kubricité de stanley lubrique
_ Non mais ça va pas !!! Quand j'ai dit plus bas, je parlais pas d'aussi bas !! Et puis quoi encore ?? Ne me confondez pas avec vos danseuses !!

_ Roooooooonnnnn Piiiisssschhhhh
_Rooooooooonnnnn Piiiiiissschhhh

Aucun mouvement du côté d'Aldaarégonde, elle dort à poings fermés.
Lendemain matin morose, on rempile le campement fissa et on se remet en selle. C'est après plusieurs lieues que Dhéa toujours pas réveillée se rend compte que sa surprise de Rien n'est pas là !! Panique générale pour Dhéa, elle imagine la petiote seule, sur les routes... Raspoutine , la joue toujours rouge et toujours égal à lui même lui signale que c'est tant pis pour la demoiselle et que vu son périple en Germanie elle est fort capable de se débrouiller toute seule.
C'est la mort dans l'âme que Dhéa continue sa route seule avec son fiancé...


Arrivée à Labrit, le voyage touche au but, Mimizan n'est plus loin, le calvaire, enfin ce charmant voyage en amoureux touchera à sa fin...OOOOOOHHHHH que c'est dommage. Point de halte dans la nature cette fois-ci mais une charmante petite auberge.
Dhéa est ravie de retrouver un semblant de confort. Un bon repas, un bon bain bien chaud et surtout un bon lit. A peine sa tête posée sur l'oreiller qu'elle s'endort telle la belle aux bois dormant sauf qu'elle est dasn une auberge.

Le lendemain matin, tard dans la matinée elle demande où est le Vicomte de Lastours. Elle n'en revient pas ! Il est partit ! Il la laisse seule, ici, toute seule ! Pestant contre son promis, Dhéa qui a près tout n'a pas besoin de lui, elle est une femme libérée, s'enquit de la route pour Mimizan et décide de faire la fin du voyage seule. Bizarrement la route lui paraît moins longue...
Arrivée à Mimizan, charmante ville, un peu morte l'hiver...étonnant pourtant. Promenades au bord de l'océan, bref elle en profite.
Le soir, à l'auberge on lui fait porter un message

Citation:
Vicomtesse

il semble que je vous aie perdue en route

pffffft !
je serai à Labrit demain pour vous retrouver, apparemment votre fils chéri n'est plus à Mimizan

nous partons à sa recherche


Rasp


Misèèèèèèèreuuuuu !! Non mais j'vous jure ! V'la l'organisation de sagouins !! Ce voyage n'en finira donc jamais ??
Dhéa répondit aussitôt à Raspoutine et lui fit porter sa missive par pigeon express.


Citation:
Oups
Euh....

Je suis arrivée aujourd'hui à Mimizan
Oui je sais j'aurai pas dû trainasser sous mon edredon à Labrit, j'ai loupé le réveil.

Dhéa


Finalement, Dhéa refait le chemin en sens enverse et elle retrouve son promis à Labrit. Les retrouvailles sont froides, normal c'est la saison. Mais bon il faut reconnaître que le Vicomte a un certain caractère...Bref il est ainsi et peut être que ça fait partie de son charme...

Lectoure...Nous voilà....






NB : Les courriers IG ont été affichés avec accord de mon partenaire.

















Aldaaregonde a écrit:
"Le roi a fait battre tambour (bis)
Pour voir toutes ces dames
Et la première qu'il a vue
Lui a ravi son âme.

Marquis, dis-moi, la connais-tu (bis)
Quelle est cette jolie dame ?
Le marquis lui a répondu :
- Sire roi, c'est ma femme.

Marquis, tu es plus heureux qu'moi (bis)
D'avoir femme si belle
Si tu voulais me la donner
Je me chargerais d'elle."

Dévalant les rues marchandes de Lectoure, Arégonde le pas léger s'émerveille devant les produits proposés sur les étales. Poussée par son instinct elle entre dans la boutique d'un tisserand qui semble jouir d'une bonne réputation. A peine la porte passée que son regard se pose sur une tenue d'un blanc immaculé, des pierres scintillantes décorent le col et les manches. Elle reste là un instant sans bouger effleurant des doigts le tissu. Ses yeux se ferment et quand elle les ouvre c'est pour se précipiter vers le comptoir.

- Faites moi livrer cette tenue à l'auberge. Ainsi que les accessoires qui vont avec.

Elle dépose une bourse sachant que son contenu suffira aisément pour l'achat et la course, elle ne se soucie pas de laisser son nom et s'en retourne terminer sa promenade. L'air est humide et froid ce qui pourrait expliquer le rouge qu'ont pris ses joues mais la raison en est tout autre. Plus qu'à trouver des chaussures de vair.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Attila a écrit:
Un épais catalogue en peau de vachette à la main, le vicomte vise les entrants et les sortants.
"Tit Clo... entrée ... encore dans la bombarde je parie. A faire sortir. Par boute feu si nécessaire.
Sa mère... sortie.... étonnant.
La Baronne... cherchez l'une vous trouverez l'autre.
Mmmmmh sorti... sorti... sortie.... perdu.... Ah! Entrant!"


Le leu efflanqué en est à se demander s'il a vraiment la tête d'un épicier quand il sent qu'on lui grimpe le long des braies. Désagréable sensation entre toutes quand ce n'est pas une donzelle qui git a ses pieds.

Mais un.... FURGOLIN!

Rien qu'à son air torve et crétin, on sent la bête qui a traversé les âges sans évoluer d'un poil.... même si les considérations évolutionnistes ne sont pas encore de mise. On voit tout de suite l'espèce menacée par inadaptation congénitale à son milieu... à tous les milieux même, si ce n'est la poche de Fernand.
Par contre le Furgolin a d'excellentes blagues de Furgolin. A condition de comprendre le Furgolin. Celle du Furgolin et du chatterton est assez savoureuse.

Attila rigole donc comme un bossu quand il lit le message de Fernand, entouré de chiffres, additions soustractions et extraction de racine dentaire à coup de latte.

Il arrache une page du catalogue et griffonne rapidement dessus sa réponse.


Citation:
Fernand mon ami,
La Bête semble un peu tristouille depuis que vous êtes parti. Neurasthénique et mal embouchée. Il est certain que vos bons soins lui manquent. La gamine a ce rare privilège de déclencher ses hurlements et ses cris de belle manière. Quiconque d'autre s'approche se fait vicieusement attaquer mais sans l'éclat du barouf provoqué par l'enfant. et vous savez comment sont les pécores... toujours avides de sensations fortes qui les changent tant soit peu de l'observation monotone de la pousse du radis noir.
Avec Clo, la Bête hurle jusqu'à vêpres pour la joie des petits et l'effroi des pucelles. De la réclame gratuite en somme.
Je plains ce village si la Bête venait à s'échapper.

Fraternellement
Attila Caligula.

PS Le Dode doit être sourd comme un pot a l'heure qu'il est. Incroyable que la Bête et lui coexistent ainsi. S'il nous fallait une preuve supplémentaire de la véracité de sa Vision, la voici.


De ses petites pattes rapaces, le Furgolin saisit derechef la missive, la plie consciencieusement en 128 (car malgré toutes ses tares, cet animal sait foutrement bien plier une lettre, il fait même des cocottes, il y a peut être un lien avec sa disparition annoncée), la serre contre son petit coeur comme si c'était l'annonce officielle de l'ouverture de la saison du rut et bondit vers son Dieu: Fernand.

Puis survient Sibylle accompagnée d'un jeune homme inconnu. Cette donzelle fiche froid dans le dos du vicomte. Belle comme une nuit sans lune mais dure comme un coup de pelle de la baronne et probablement l'esprit aussi mal tourné que Vass. Pas étonnant qu'il n y ait que le gros Bourgogne qui lui tournicote autour. Faut être vétéran de la Guerre de Cent ans pour aller se risquer dans le bizarre de la donzelle en noir.
Il surprend son regard avide sur le Furgolin qui détale, et s'interpose.


- Sibylle, on va plier les gaules. L'Armée de Philipaurus-braies-marron est aux portes de la ville. Si la Bête s'échappe, elle va faire un massacre dans ses petits soldats de bois.
On va former le convoi et reprendre la route.
Tu t'es trouvé un jouet?
demande-t-il en désignant le jeune homme du menton.










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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
mirail a écrit:
Mirail était toujours perché sur son arbre, il patientait, on ne sait pas ce qu'il attendait mais il attendait.
Deux personnes semblaient avoir rejoint l'espèce de campement, mais de là où il était, il ne distinguait pas bien les visages.
Enfin il reconnut à l'allure gracieuse, une certaine personne connue de lui.
Sautant de son perchoir, il prit la grande décision de rejoindre la troupe à leurs roulottes, après tout, il faisait lui aussi parti du groupe de saltimbanques.

Il marcha d'un pas lent et nonchalant regardant alentour le paysage se demandant s'il n'aurait pas la visite de fantômes durant la journée.
Les roulottes étaient là, il hocha la tête en guise de salut à certain qu'il ne connaissait pas vraiment.
S'adossant à l'une d'elles, il fit un geste de la main en direction de Sibylle qui avait embarqué un jeune premier aux allures faiblardes ainsi qu'à Attila et à Moirha qui se trouvait devant sa mixture douteuse.
Que préparait-elle ?
Lui, avait l'habitude du pain dur et de la viande cuite à la flamme, légèrement noircie... Enfin, des choses sans réel goût appétissant.
Il envoya tout de même un faible...

Bonjorn companhon...

Il avait appris quelques mots d’Occitan lors de son idylle avec une jeune languedocienne... Qui voulait maintenant sa tête sur un plateau.
Charmante demoiselle à la hache aiguisée !
Il resta adossé à la roulotte, regardant les différentes personnes présentes.

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