Attila_caligula
Vassilissa a écrit:
Criss Criss Criss
Il faudrait dire à Dran de graisser les essieux.
Un à un, ils se suivaient dans les rues de Lectoure, éclairés seulement dun soleil matinal.Le Vicomte et Garance marchaient devant, se chuchotant des secrets qui les faisaient sourire
Vass, tirant par la longe sa vieille carne de vache, admirait le décor de leurs prochaines vacances Les façades étaient fleuries, les rats ne grouillaient guère, les chats se chauffaient aux fenêtres... Une jolie petite ville.
- Mâmaaaaaaaaaaaaaaaan ! Mâmaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Jcrois que jai vu une béquille dépasser dce taverne, lààààààààà !
Debout à la place de celui quelles avaient oublié en route, lenfant sautillait littéralement. Le doigt tendu vers une taverne, elle avait les yeux qui brillaient. Et assis à larrière de la carriole, le chien, lui, aboyait de bonjour
Vass sourit. Ils allaient enfin retrouver leurs blessés, ceux qui étaient restés pour faute dailes cassées
- Néééééééééééééééééénuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! Maaaaaaaaaaahauuuuuuuuuuuuuud !
Ah, quil fait bon faire lever lhabitant de bonne heure le matin, surtout pour des bêtises Son rire résonna dans lair frais, ricochant sur les portes fermées, jusquà une certaine chambre dans une certaine auberge
Vass se retourna, sourire aux lèvres, et fit signe aux gugusses qui traînaient loin derrière
- Hé oh, du chargement ! Le dernier arrivé naura même plus de bière !
Cavalcade immédiate dans la ruelle étroite, tous les coups sont permis tant quil ny a pas de mort
Et la joyeuse troupe débarqua dans Lectoure, quand les cloches de léglise appelaient à Matines.
Il faudrait dire à Dran de graisser les essieux.
Un à un, ils se suivaient dans les rues de Lectoure, éclairés seulement dun soleil matinal.Le Vicomte et Garance marchaient devant, se chuchotant des secrets qui les faisaient sourire
Vass, tirant par la longe sa vieille carne de vache, admirait le décor de leurs prochaines vacances Les façades étaient fleuries, les rats ne grouillaient guère, les chats se chauffaient aux fenêtres... Une jolie petite ville.
- Mâmaaaaaaaaaaaaaaaan ! Mâmaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Jcrois que jai vu une béquille dépasser dce taverne, lààààààààà !
Debout à la place de celui quelles avaient oublié en route, lenfant sautillait littéralement. Le doigt tendu vers une taverne, elle avait les yeux qui brillaient. Et assis à larrière de la carriole, le chien, lui, aboyait de bonjour
Vass sourit. Ils allaient enfin retrouver leurs blessés, ceux qui étaient restés pour faute dailes cassées
- Néééééééééééééééééénuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! Maaaaaaaaaaahauuuuuuuuuuuuuud !
Ah, quil fait bon faire lever lhabitant de bonne heure le matin, surtout pour des bêtises Son rire résonna dans lair frais, ricochant sur les portes fermées, jusquà une certaine chambre dans une certaine auberge
Vass se retourna, sourire aux lèvres, et fit signe aux gugusses qui traînaient loin derrière
- Hé oh, du chargement ! Le dernier arrivé naura même plus de bière !
Cavalcade immédiate dans la ruelle étroite, tous les coups sont permis tant quil ny a pas de mort
Et la joyeuse troupe débarqua dans Lectoure, quand les cloches de léglise appelaient à Matines.
Garance a écrit:
Bien la première fois que Garance était contente de chevaucher par monts et vaux.
Le cheval de son promis avait rendu l'âme à Marmande . Un malheur entraîne un bonheur. Il était monté à croupe derrière elle sur Orion.
Pas ravi au début, son vieux compagnon. Hennissements, tentatives de ruade, Garance s'était penchée à son oreille.
" Sssshusssh Orion, ce sera ton tour en arrivant à Lectoure. Parait qu'il y a de belles juments dans le Périgord"
Les paroles qui calment un étalon. Les pattes du vicomte autour de la taille, le rythme des sabots d'Orion les balançaient à son plus grand plaisir.
" Mon ami, cette promenade va nous rapprocher j'en suis sûre" Sourire coquin aux lèvres "et plaise à Aristote que nous retrouvions nos amis remis de leurs blessures et un curé ou au moins un diacre qui veuille bien nous marier"
L'EA s'amusait à mettre des bâtons dans les roues à un projet plus que légitime et désiré. Pas étonnant que les bâtards pullullent dans le Royaume.
Vassilissa sans Dran, avait un peu fait la moue. Ils ne profiteraient pas des cahots dans la carriole. Ce n'était que partie remise d'un jour.
L'aube était fraîche , la rosée perlait et Lectoure se dessinait. Un spectacle champêtre qu'un cri d'enfant suivi de de celui de Vass déchirèrent. Elle sourit et soupira. Une bière.. Son palaiss ne s'y faisait pas et sans sa réserve de calva bien à l'abri dans les fontes de son cheval, elle serait vite morte de soif
Le cheval de son promis avait rendu l'âme à Marmande . Un malheur entraîne un bonheur. Il était monté à croupe derrière elle sur Orion.
Pas ravi au début, son vieux compagnon. Hennissements, tentatives de ruade, Garance s'était penchée à son oreille.
" Sssshusssh Orion, ce sera ton tour en arrivant à Lectoure. Parait qu'il y a de belles juments dans le Périgord"
Les paroles qui calment un étalon. Les pattes du vicomte autour de la taille, le rythme des sabots d'Orion les balançaient à son plus grand plaisir.
" Mon ami, cette promenade va nous rapprocher j'en suis sûre" Sourire coquin aux lèvres "et plaise à Aristote que nous retrouvions nos amis remis de leurs blessures et un curé ou au moins un diacre qui veuille bien nous marier"
L'EA s'amusait à mettre des bâtons dans les roues à un projet plus que légitime et désiré. Pas étonnant que les bâtards pullullent dans le Royaume.
Vassilissa sans Dran, avait un peu fait la moue. Ils ne profiteraient pas des cahots dans la carriole. Ce n'était que partie remise d'un jour.
L'aube était fraîche , la rosée perlait et Lectoure se dessinait. Un spectacle champêtre qu'un cri d'enfant suivi de de celui de Vass déchirèrent. Elle sourit et soupira. Une bière.. Son palaiss ne s'y faisait pas et sans sa réserve de calva bien à l'abri dans les fontes de son cheval, elle serait vite morte de soif
Mertin a écrit:
[Dans la forêt longeant la route menant aux portes de Lectoure]
S'il est une chose que peu de Lectourois connaissent- pour ne pas dire aucun-, c'est bel bien le réveil de Mertin. Oui, ce jeune homme d'une quinzaine d'année, si différent, si fragile, qui possède cet étrange marque à la joue gauche était plein de mystère.
Le matin, comme tout le monde, il se réveillait dans ce qu'il nommait "sa maison". Pour être franc, le terme maison était quelque peu exagéré au vu de ce qui lui servait d'abris. Cependant, nous ne le froisseront pas et au vu des regards qu'il me jette parfois quand j'en fait la remarque, je préfère utiliser ce terme.
Où en étions nous? Ah oui, donc le matin, Mertin ce lève tôt. Un habitude qu'il a prise lors de son long séjours auprès de ce maître qu'il a fuit. Il avait appris depuis longtemps, qu'il valait mieux un réveil volontaire, qu'un réveil à coup de fouet. C'est légèrement plus agréable.
Ce matin là, le feu semblait plus feignant que d'habitude, il peinait à s'éveiller et Mertin n'avait d'autre choix que redoubler d'efforts et d'astuces pour y arriver. Mais qu'importe, cet activité si simple qui fait parfois râler, plaisait au jeune homme. C'est alors qu'il entendit des bruits venant de la route. Il se fit discret. Il s'avança a travers les fourrées et atteignit son lieux d'observation.
Des hommes et des femmes étranges selon ses critères - il faut dire que la grande majorité des choses sont étranges pour lui. Surement des personnes importante, au vu des habits qu'ils portaient. Cela l'encouragea à se faire encore plus discret. C'est alors qu'il l'aperçut. Là , dans le ciel, Espoir, son faucon, planait. Il vit Espoir décrire des cercles de plus en plus petits avant de le voir plonger. A sa manière de remonter, Mertin sut qu'il avait attrapé sa proie. C'est alors que le faucon ce dirigea vers lui .
Le cur du jeune homme accélérât, si les voyageurs regardaient le faucon, ils risquaient de le voir lui aussi. Paniqué, il se releva brusquement, faisant de grands geste pour que le faucon change de direction. C'est alors que ...oups... il s'aperçut de son erreur. Affolé, il se coucha au sol, tandis qu'espoir venait se poser sur une branche au dessus de sa tête. Son cur battait à tout rompre, la peur lui tenaillait les entrailles. Il resta là, allongé, jetant des regards empli de craintes vers la route.
S'il est une chose que peu de Lectourois connaissent- pour ne pas dire aucun-, c'est bel bien le réveil de Mertin. Oui, ce jeune homme d'une quinzaine d'année, si différent, si fragile, qui possède cet étrange marque à la joue gauche était plein de mystère.
Le matin, comme tout le monde, il se réveillait dans ce qu'il nommait "sa maison". Pour être franc, le terme maison était quelque peu exagéré au vu de ce qui lui servait d'abris. Cependant, nous ne le froisseront pas et au vu des regards qu'il me jette parfois quand j'en fait la remarque, je préfère utiliser ce terme.
Où en étions nous? Ah oui, donc le matin, Mertin ce lève tôt. Un habitude qu'il a prise lors de son long séjours auprès de ce maître qu'il a fuit. Il avait appris depuis longtemps, qu'il valait mieux un réveil volontaire, qu'un réveil à coup de fouet. C'est légèrement plus agréable.
Ce matin là, le feu semblait plus feignant que d'habitude, il peinait à s'éveiller et Mertin n'avait d'autre choix que redoubler d'efforts et d'astuces pour y arriver. Mais qu'importe, cet activité si simple qui fait parfois râler, plaisait au jeune homme. C'est alors qu'il entendit des bruits venant de la route. Il se fit discret. Il s'avança a travers les fourrées et atteignit son lieux d'observation.
Des hommes et des femmes étranges selon ses critères - il faut dire que la grande majorité des choses sont étranges pour lui. Surement des personnes importante, au vu des habits qu'ils portaient. Cela l'encouragea à se faire encore plus discret. C'est alors qu'il l'aperçut. Là , dans le ciel, Espoir, son faucon, planait. Il vit Espoir décrire des cercles de plus en plus petits avant de le voir plonger. A sa manière de remonter, Mertin sut qu'il avait attrapé sa proie. C'est alors que le faucon ce dirigea vers lui .
Le cur du jeune homme accélérât, si les voyageurs regardaient le faucon, ils risquaient de le voir lui aussi. Paniqué, il se releva brusquement, faisant de grands geste pour que le faucon change de direction. C'est alors que ...oups... il s'aperçut de son erreur. Affolé, il se coucha au sol, tandis qu'espoir venait se poser sur une branche au dessus de sa tête. Son cur battait à tout rompre, la peur lui tenaillait les entrailles. Il resta là, allongé, jetant des regards empli de craintes vers la route.
Attila_caligula a écrit:
[En croupe sur Orion]
L'Ysengrin avait gouté le voyage, humat le parfum de Garance, goutant la chaleur de leur promiscuité avec délice.
A vrai dire, le chemin entre Agen et Lectoure avait défilé à la rapidité de l'éclair, et le vicomte était dans un état second. il faut avouer que la belle cavalière qui l'avait pris en croupe usait et abusait d'ablutions au Calvados.
Attila était complètement torché!
Enfin le village apparait et les vapeurs normandes de dissipent. Solide mal de crâne qui vient en contrepoint d'un voyage par ailleurs fort agréable, la compagnie étant particulièrement choisie.
L'Hydre entre à Lectoure pour la joie des grands et des petits. Que serait la St Sylvestre sans baiser, la St Jean sans feux, la Noël sans son Cirque?
- HALTE!
La gueule du Leu s'est ouverte grande. les cris de la 'tite Clo et de sa mère ont réveillé la troupe et tout s'immobilise, chevaux et carrioles, comme un songe qui se fige au réveil.
- Pause pipi! Faites boire les bêtes! Vass...
Inutile. vassilissa est déjà filée s'enquérir des éclopées. Les retrouvailles sont toujours un moment spécial, comme une corde trop longtemps tendue qui rompt brutalement.
Un instant le vicomte a l'impression d'être observé et il fouille les frondaisons en bordure de village de ses yeux jaunes, puis lève la truffe.
Tssss... trop de Calva dans les sinus...
D'un haussement d'épaule il évacue la désagréable sensation et ouvre la roulotte blindée....
- GROUMPF!
...avant de la refermer en catastrophe.
IL n'est pas content. Apparemment on a oublié SON repas. La roulotte blindée est la seule que tous évitent. Ses relents fauves sont si puissants que même le poil du vicomte se hérisse à son approche. L'un des occupants est, il est vrai, impressionnant. On a bien essayé de lui donner un nom mais rien à faire, aucun ne convient. La Bête est... la Bête.
D'un coup d'oeil Attila embrasse la scène. La Baronne et sa carmeule ou meulomobile -meule de foin sur châssis avec quatre tonneaux en guise de roues, et une de secour- 'tite Clo qui escalade la bombarde avec son satané clebs, Moirha à la cantine, roulotte d'où pendent jambons et saucisses, Fred qui lui taille la bavette et accessoirement quelques tranches de Bayonne, Frambault qui compte les ganglions d'un chat crevé et tous qui s'affairent.
- Clo! Au lieu de jouer les artilleuses, faut nourrir la Bête et le Dode. Et n'y laisse pas un bras ou je vais me faire engueuler par ta mère!
L'Ysengrin avait gouté le voyage, humat le parfum de Garance, goutant la chaleur de leur promiscuité avec délice.
A vrai dire, le chemin entre Agen et Lectoure avait défilé à la rapidité de l'éclair, et le vicomte était dans un état second. il faut avouer que la belle cavalière qui l'avait pris en croupe usait et abusait d'ablutions au Calvados.
Attila était complètement torché!
Enfin le village apparait et les vapeurs normandes de dissipent. Solide mal de crâne qui vient en contrepoint d'un voyage par ailleurs fort agréable, la compagnie étant particulièrement choisie.
L'Hydre entre à Lectoure pour la joie des grands et des petits. Que serait la St Sylvestre sans baiser, la St Jean sans feux, la Noël sans son Cirque?
- HALTE!
La gueule du Leu s'est ouverte grande. les cris de la 'tite Clo et de sa mère ont réveillé la troupe et tout s'immobilise, chevaux et carrioles, comme un songe qui se fige au réveil.
- Pause pipi! Faites boire les bêtes! Vass...
Inutile. vassilissa est déjà filée s'enquérir des éclopées. Les retrouvailles sont toujours un moment spécial, comme une corde trop longtemps tendue qui rompt brutalement.
Un instant le vicomte a l'impression d'être observé et il fouille les frondaisons en bordure de village de ses yeux jaunes, puis lève la truffe.
Tssss... trop de Calva dans les sinus...
D'un haussement d'épaule il évacue la désagréable sensation et ouvre la roulotte blindée....
- GROUMPF!
...avant de la refermer en catastrophe.
IL n'est pas content. Apparemment on a oublié SON repas. La roulotte blindée est la seule que tous évitent. Ses relents fauves sont si puissants que même le poil du vicomte se hérisse à son approche. L'un des occupants est, il est vrai, impressionnant. On a bien essayé de lui donner un nom mais rien à faire, aucun ne convient. La Bête est... la Bête.
D'un coup d'oeil Attila embrasse la scène. La Baronne et sa carmeule ou meulomobile -meule de foin sur châssis avec quatre tonneaux en guise de roues, et une de secour- 'tite Clo qui escalade la bombarde avec son satané clebs, Moirha à la cantine, roulotte d'où pendent jambons et saucisses, Fred qui lui taille la bavette et accessoirement quelques tranches de Bayonne, Frambault qui compte les ganglions d'un chat crevé et tous qui s'affairent.
- Clo! Au lieu de jouer les artilleuses, faut nourrir la Bête et le Dode. Et n'y laisse pas un bras ou je vais me faire engueuler par ta mère!
Tite_Clo a écrit:
- Pfffffff, t'aim'rais bien ouais, qu'elle te regarde, ma mère... S'tu crois qu'jvois pas tes p'tits yeux qui se plissent quand tu la regardes...
Grognements bien sûr indistincts, tout ravalés qu'ils sont par la môme en colère, râlant d'être obligée de sortir du canon.
- Pourquoi qu'c'est encore moi à nourrir les deux vieux, hein ??? Ils puent pire que la mort, croyez que j'ai pas d'nez ??? Et pis même c'ui qu'a p'u de dents, on croirait qu'il veut mordre... Nan nan nan, va falloir qu'ça change, hein... Y'a pas écrit larbin, sur mon front, hein...
Elle tapa dans un caillou, l'envoyant ricocher sur la meule d'où deux jeunes gens s'enfuirent, à moitié habillés. Elle plissa les yeux, cherchant à reconnaître une chevelure blonde qui pourrait la sortir de ce mauvais pas, mais c'était raté. Un bout d'temps d'ailleurs qu'elle n'avait pas vu sa mère à la meule...
- Pffffffffffff... ça pour donner à manger aux fauves, y'a p'u personne, quoi.
Aaaaaaaaaaaaamoooooooooooooooooor !
Le caniche à l'haleine de phoque rappliqua dans la seconde de sous une roulotte où il mangeait du rat. L'oreille au garde à vous et la langue pendante, il était prêt à n'importe quelle mission perdue d'avance...
Mais la gamine, grognon, ne l'accueillit pas à son habitude avec trop de caresses. Elle attrapa en passant quelque morceau de viande pas trop faisandé, et se dirigea d'un pas décidé vers la bombarde du Vicomte, qu'elle commençait à bien connaître.
- Tout ça parce qu'il est même pas cap' d's'en sortir sans mourir, ch'uis sûre...
Elle bourra la gueule de l'engin avec la viande, ajouta un peu de sel et attira le tout jusque devant la cible. Là, elle commença à tresser une mèche, un peu grosse, mais pas trop, pour que ça aille juste à la vitesse qu'elle avait choisi.
Ensuite, elle alla vérifier que la porte de la roulotte n'était pas coincée.
Enfin, elle alluma la mèche.
- Taaaaaaaaaaaaaaaaaayooooooooooooooooooo !
Elle courut, s'accrocha à la poignée de la roulotte blindée, tira, tira, et réussit à ouvrir.
On entendit un mugissement terrible, une explosion guère moins bruyante... Et la bête se mangea la viande en pleine figure.
Yeux écarquillés, Clo se demanda un instant si son idée était très bonne. Heureusement ses réflexes n'étaient guère altérés, et la réponse fusa : elle claqua la porte.
- Dode ? Vous partag'rez 'vec lui, hein ? C'est cuit à point j'ai fait attention...
Et, mains dans les poches, chien au talon, elle s'éloigna en sifflotant.
Grognements bien sûr indistincts, tout ravalés qu'ils sont par la môme en colère, râlant d'être obligée de sortir du canon.
- Pourquoi qu'c'est encore moi à nourrir les deux vieux, hein ??? Ils puent pire que la mort, croyez que j'ai pas d'nez ??? Et pis même c'ui qu'a p'u de dents, on croirait qu'il veut mordre... Nan nan nan, va falloir qu'ça change, hein... Y'a pas écrit larbin, sur mon front, hein...
Elle tapa dans un caillou, l'envoyant ricocher sur la meule d'où deux jeunes gens s'enfuirent, à moitié habillés. Elle plissa les yeux, cherchant à reconnaître une chevelure blonde qui pourrait la sortir de ce mauvais pas, mais c'était raté. Un bout d'temps d'ailleurs qu'elle n'avait pas vu sa mère à la meule...
- Pffffffffffff... ça pour donner à manger aux fauves, y'a p'u personne, quoi.
Aaaaaaaaaaaaamoooooooooooooooooor !
Le caniche à l'haleine de phoque rappliqua dans la seconde de sous une roulotte où il mangeait du rat. L'oreille au garde à vous et la langue pendante, il était prêt à n'importe quelle mission perdue d'avance...
Mais la gamine, grognon, ne l'accueillit pas à son habitude avec trop de caresses. Elle attrapa en passant quelque morceau de viande pas trop faisandé, et se dirigea d'un pas décidé vers la bombarde du Vicomte, qu'elle commençait à bien connaître.
- Tout ça parce qu'il est même pas cap' d's'en sortir sans mourir, ch'uis sûre...
Elle bourra la gueule de l'engin avec la viande, ajouta un peu de sel et attira le tout jusque devant la cible. Là, elle commença à tresser une mèche, un peu grosse, mais pas trop, pour que ça aille juste à la vitesse qu'elle avait choisi.
Ensuite, elle alla vérifier que la porte de la roulotte n'était pas coincée.
Enfin, elle alluma la mèche.
- Taaaaaaaaaaaaaaaaaayooooooooooooooooooo !
Elle courut, s'accrocha à la poignée de la roulotte blindée, tira, tira, et réussit à ouvrir.
On entendit un mugissement terrible, une explosion guère moins bruyante... Et la bête se mangea la viande en pleine figure.
Yeux écarquillés, Clo se demanda un instant si son idée était très bonne. Heureusement ses réflexes n'étaient guère altérés, et la réponse fusa : elle claqua la porte.
- Dode ? Vous partag'rez 'vec lui, hein ? C'est cuit à point j'ai fait attention...
Et, mains dans les poches, chien au talon, elle s'éloigna en sifflotant.
Moirha a écrit:
[le campement]
Préposée doffice à la bouffe, elle avait en horreur de faire la cuisine mais bonne à rien dautres elle prenait son rôle très au sérieux. Nourrir la troupe n était pas une sinécure. Chacun venait tourner autour de sa roulotte lui chaparder son stock de viande et autres salaisons qui fondait à vue dil.Une fois de plus, la ptite Clo avait pris la viande prévue pour le repas. Trop maligne pour Moirha, elle lui filait entre les pattes.Un jour elle goûterait de sa cuillère en bois sur les fesses. Pas un « sil vous plait », ni un « merci » elle avait de qui tenir , la mère n était pas mieux.
Plus de poisson à griller, plus de viande , il ne lui restait qu à se lancer dans une cuisine plus élaborée. Elle expédia les uns les autres chercher du bois et faire un feu de camp pendant qu elle apportait , faitout, légume et ...autant utiliser les restes de Frambault.
Aujourd hui c est ragout félin. Demain regard noir sur Clo, je tente le canin
Préposée doffice à la bouffe, elle avait en horreur de faire la cuisine mais bonne à rien dautres elle prenait son rôle très au sérieux. Nourrir la troupe n était pas une sinécure. Chacun venait tourner autour de sa roulotte lui chaparder son stock de viande et autres salaisons qui fondait à vue dil.Une fois de plus, la ptite Clo avait pris la viande prévue pour le repas. Trop maligne pour Moirha, elle lui filait entre les pattes.Un jour elle goûterait de sa cuillère en bois sur les fesses. Pas un « sil vous plait », ni un « merci » elle avait de qui tenir , la mère n était pas mieux.
Plus de poisson à griller, plus de viande , il ne lui restait qu à se lancer dans une cuisine plus élaborée. Elle expédia les uns les autres chercher du bois et faire un feu de camp pendant qu elle apportait , faitout, légume et ...autant utiliser les restes de Frambault.
Aujourd hui c est ragout félin. Demain regard noir sur Clo, je tente le canin
Aldaaregonde a écrit:
N'ayant pu faire sa cape avant de prendre la route, pelotes de laine, peaux, fil, aiguilles, de quoi tracer, mesurer, couper... tout avait été mis en place dans la vieille malle aux armes de la Vicomtesse de Panazol. Arégonde avait ajouté ses effets personnels et des tenues plus jolies que pratiques dans sa propre malle de voyage, plus par envie de les savoir avec elle que par nécessité, le voyage qu'elle entreprenait n'était certes pas pour aller parader mais qui sait cela pourrait peut être être utile. Il faut savoir être prête à toute éventualité. Le regard d'Arégonde se balada un instant sur les diverses malles. Une moue se dessina sur son visage, elle haussa les épaules chassant ainsi l'idée saugrenue de ne pas tout emporter. Elle fit appeler le coche pour que tout soit transporté au plus vite dans la voiture et qu'elle prenne la direction de Tulle afin d'y retrouver la délicieuse dame Dhéa et son beaucoup moins délicieux promis.
Son arrivée inattendue avait retardé le départ. Le regard furibond lancé par Rasp lorsqu'il lui fit remarquer qu'elle ne pourrait tout transporter avait convaincue Arégonde de se séparer de ses malles pour un sac de voyage plus simple et comportant le strict minimum. Elle avait donc fait expédier ses affaires à Limoges, indiquant qu'il fallait prendre grand soin de tout son outillage pendant son absence. Le voyage s'annonçait déjà bien moins drôle. Heureusement les femmes étaient en force et le Pff n'aurait pas son mot à dire... enfin peut être à dire mais pas à suivre.
Les premières lieux avaient passées sans qu'elle ne se rende compte de Rien échangeant avec délice sur tout sujet avec Dhéa. La nuit parcontre avait été un peu plus difficile lorsqu'il avait fallu se contenter d'un feu de camp pour se réchauffer et d'un peu de feuilles séchées comme couche.
Comme elle était loin la Germany... Comme elle avait vite oublié et c'était habituée au luxe pendant ces quelques années au Conseil du Limousin. Heureusement elle n'avait pas laissé son chaudron et de sa dague d'argent avait su retrouver les gestes simples pour préparer les champignons et les transformer en soupe. La deuxième nuit ne pouvant dormir à cause de bruits étranges émanant du côté des promis - sans doute tentaient ils de se réchauffer sans grand succès semblait il vu les encore que poussait Dhéa - elle décida de s'éloigner un peu afin de pouvoir se reposer pour le reste du trajet. Erreur fatale. Au réveil le matin elle se retrouva perdue en pleine campagne mais qu'à cela ne tienne elle repris le chemin tant bien que mal vers.... Lectoure. Choix qui lui sembla judicieux. Une semaine plus tard épuisée et affamée elle vit les portes de la ville. Il ne restait plus qu'à retrouver les autres. Chantonnant elle se dirigea vers la première auberge, un bon bain ne serait pas du luxe.
"Le Roi a fait battre tambour (bis)
Pour voir toutes ces dames,
Et la première qu'il a vu
Lui a ravi son âme." Chanson populaire.
Son arrivée inattendue avait retardé le départ. Le regard furibond lancé par Rasp lorsqu'il lui fit remarquer qu'elle ne pourrait tout transporter avait convaincue Arégonde de se séparer de ses malles pour un sac de voyage plus simple et comportant le strict minimum. Elle avait donc fait expédier ses affaires à Limoges, indiquant qu'il fallait prendre grand soin de tout son outillage pendant son absence. Le voyage s'annonçait déjà bien moins drôle. Heureusement les femmes étaient en force et le Pff n'aurait pas son mot à dire... enfin peut être à dire mais pas à suivre.
Les premières lieux avaient passées sans qu'elle ne se rende compte de Rien échangeant avec délice sur tout sujet avec Dhéa. La nuit parcontre avait été un peu plus difficile lorsqu'il avait fallu se contenter d'un feu de camp pour se réchauffer et d'un peu de feuilles séchées comme couche.
Comme elle était loin la Germany... Comme elle avait vite oublié et c'était habituée au luxe pendant ces quelques années au Conseil du Limousin. Heureusement elle n'avait pas laissé son chaudron et de sa dague d'argent avait su retrouver les gestes simples pour préparer les champignons et les transformer en soupe. La deuxième nuit ne pouvant dormir à cause de bruits étranges émanant du côté des promis - sans doute tentaient ils de se réchauffer sans grand succès semblait il vu les encore que poussait Dhéa - elle décida de s'éloigner un peu afin de pouvoir se reposer pour le reste du trajet. Erreur fatale. Au réveil le matin elle se retrouva perdue en pleine campagne mais qu'à cela ne tienne elle repris le chemin tant bien que mal vers.... Lectoure. Choix qui lui sembla judicieux. Une semaine plus tard épuisée et affamée elle vit les portes de la ville. Il ne restait plus qu'à retrouver les autres. Chantonnant elle se dirigea vers la première auberge, un bon bain ne serait pas du luxe.
"Le Roi a fait battre tambour (bis)
Pour voir toutes ces dames,
Et la première qu'il a vu
Lui a ravi son âme." Chanson populaire.
Sibylle. a écrit:
Sibylle s'était levée de bonne heure et était partie vagabonder sur les chemins.
Un ras le bol du travail à l'église qui lui avait fait préférer les chemins buissonniers. Elle en avait profité pour ramasser les derniers champignons de la saison.
Un vacarme peu habituel à cette heure-ci l'avait rapproché de la route.
Un sourire éclaira le visage de la jeune femme en en reconnaissant l'origine.
Ils étaient enfin là ramenant le Vieux et l'ours, entre autres... Il était temps, elle commençait à s'ennuyer ferme. Elle les laissa passer sans manifester outre mesure sa présence, adossée à un grand chêne. Il serait toujours temps plus tard pour les retrouvailles. L'anticipation d'un moment n'est elle pas aussi agréable que ce moment?
Elle les suivait du regard quand le vol d'un oiseau retint son attention. Un faucon...qui vint se poser non loin, au-dessus de fourrés agités d'un curieux tremblement. Le dur regard vert se figea sur les buissons. Qu'était-ce donc?
Sortant sa dague de son étui, elle décrivit une longue boucle pour arriver derrière le buisson bordant la route. Un...homme?, jeune homme?, enfin bref, un représentant de l'espèce humaine se tenait aplati sur le sol, espionnant la caravane hétéroclite. Il ne l'avait pas encore repéré.
L-la v-vue est bo-bonne?
Un ras le bol du travail à l'église qui lui avait fait préférer les chemins buissonniers. Elle en avait profité pour ramasser les derniers champignons de la saison.
Un vacarme peu habituel à cette heure-ci l'avait rapproché de la route.
Un sourire éclaira le visage de la jeune femme en en reconnaissant l'origine.
Ils étaient enfin là ramenant le Vieux et l'ours, entre autres... Il était temps, elle commençait à s'ennuyer ferme. Elle les laissa passer sans manifester outre mesure sa présence, adossée à un grand chêne. Il serait toujours temps plus tard pour les retrouvailles. L'anticipation d'un moment n'est elle pas aussi agréable que ce moment?
Elle les suivait du regard quand le vol d'un oiseau retint son attention. Un faucon...qui vint se poser non loin, au-dessus de fourrés agités d'un curieux tremblement. Le dur regard vert se figea sur les buissons. Qu'était-ce donc?
Sortant sa dague de son étui, elle décrivit une longue boucle pour arriver derrière le buisson bordant la route. Un...homme?, jeune homme?, enfin bref, un représentant de l'espèce humaine se tenait aplati sur le sol, espionnant la caravane hétéroclite. Il ne l'avait pas encore repéré.
L-la v-vue est bo-bonne?