Corbeaunoir
Wahou, ça y est ils étaient mariés. Et surtout, il pouvait embrasser la mariée. C'était du coup pour lui sans nul doute le meilleur moment du mariage. Enfin ils allaient pouvoir le consommer.
Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, Corbeaunoir ne se précipita pas pour embrasser sa douce Liloïe. Non, il tourna la tête vers l'assemblée, regardant tour à tour chacun des invités, et leur souriant. Puis il marqua une pause en regardant la grande porte au fond de l'église, toisant ceux qui n'étaient pas là, ceux qui n'étaient pas invités, et plus particulièrement ceux qui le méprisait. Il était fier d'être là, sans eux, montrant ainsi sa réussite aux yeux de tous, dans l'absence de ses ennemis qui n'auraient jamais la chance de partager une part de son bonheur.
Il se tourna alors vers celle qui serait désormais sa femme pour le reste de sa vie. Il approcha lentement ses mains pour ôter le voile qui recouvrait le visage de sa dulcinée et le fit retomber lentement en arrière tout en l'accompagnant dans sa chute, révélant peu à peu un visage pure, beau à en mourir, et emplit d'amour. Il s'arrêta quelques instants pour la contempler, puis il se rapprocha d'elle, la serra contre lui et avança ses lèvres vers les siennes en un doux sourire. Ses gestes semblaient imiter la lenteur et la douceur de la neige qui tombait au dehors, derrière les vitraux ; neige qui assemblait lentement et courageusement un doux manteau blanc sur le sol. Mais pour les Oktharloc de Carguignan, la neige ne faisait que commencer à tomber, et le doux manteau blanc deviendrait épais et durerait toute leur vie, car leur amour était d'une neige qui ne fondrait jamais...
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Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, Corbeaunoir ne se précipita pas pour embrasser sa douce Liloïe. Non, il tourna la tête vers l'assemblée, regardant tour à tour chacun des invités, et leur souriant. Puis il marqua une pause en regardant la grande porte au fond de l'église, toisant ceux qui n'étaient pas là, ceux qui n'étaient pas invités, et plus particulièrement ceux qui le méprisait. Il était fier d'être là, sans eux, montrant ainsi sa réussite aux yeux de tous, dans l'absence de ses ennemis qui n'auraient jamais la chance de partager une part de son bonheur.
Il se tourna alors vers celle qui serait désormais sa femme pour le reste de sa vie. Il approcha lentement ses mains pour ôter le voile qui recouvrait le visage de sa dulcinée et le fit retomber lentement en arrière tout en l'accompagnant dans sa chute, révélant peu à peu un visage pure, beau à en mourir, et emplit d'amour. Il s'arrêta quelques instants pour la contempler, puis il se rapprocha d'elle, la serra contre lui et avança ses lèvres vers les siennes en un doux sourire. Ses gestes semblaient imiter la lenteur et la douceur de la neige qui tombait au dehors, derrière les vitraux ; neige qui assemblait lentement et courageusement un doux manteau blanc sur le sol. Mais pour les Oktharloc de Carguignan, la neige ne faisait que commencer à tomber, et le doux manteau blanc deviendrait épais et durerait toute leur vie, car leur amour était d'une neige qui ne fondrait jamais...
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