Alexius
L'emplumé s'installa sur la grande place d'Amecameca, entouré d'une vaste cohorte d'esclaves-scribes et d'esclaves-raffraîchisseurs. A coup sûr, la journée serait longue et chaude mais le bien de la province nécessitait certains sacrifices... comme boire du pulque pour se raffraîchir ou passer plusieurs journées à noter des promesses de dons.
Quand tout fut installé et que les scribes furent en place, le Tlamacazqui s'éclaircit la gorge avant de commencer:
Mes amis, mes frères.
Je cite ici les paroles de Guyhom Matlazatecatl, Tlatoani d'Occident:
« Pour remettre à flot la province, il suffirait que 30 personnes donnent 1000q. ou que 60 personnes donnent 500q. ou 120 personnes donnent 250q. vous voyez ? Je suis prêt à le refaire mais pour que ça marche il faut quon soit nombreux. » Guyhom, Tlatoani et tyran de Mazzapa
Il nous incombe à nous, occidentaux, de répondre à cet appel.
Certains se demanderont: "Eh! Mais pourquoi on ferait une chose pareille?"
La réponse est simple: L'Occident a toujours été une terre prolifique, permettant aux occidentaux d'amasser des quachtlis et d'évoluer très rapidement.
Ici, tout le monde mange à sa faim, peut espérer cultiver son propre champ au bout de quelques jours seulement, puis d'ouvrir son propre atelier quelques temps plus tard.
Si tout cela est possible, c'est grâce aux actions conjuguées des Calpullis et du Tlatocan.
Si tout cela est possible, c'est grâce au Tonalamatl et aux coutûmes qui permettent une totale liberté de commerce.
Nous ne voyons pas toujours, voire presque jamais, les actions qui sont entreprises pour notre bien-être. Mais elles sont là, bien réelles. Et nous ne pouvons pas les négliger.
Aujourd'hui, c'est le Tlatocan qui a besoin de nous, après nous avoir permis pendant bien longtemps de prospérer.
Aujourd'hui, le Tlatocan a besoin de quachtlis afin de pouvoir garantir aux générations futures les mêmes avantages qui ont été donnés aux plus jeunes d'entre nous.
Aujourd'hui, moi, Alexius Aztlàn Cuamantzingo Tlaxcallàn, je suis prêt à donner 2000 quachtlis à la province que j'aime et qui demeurera à jamais mon foyer.
Ces quachtlis, je les ai gagnés à la sueur de mon front et je suis heureux d'en faire don au Tlatocan afin de remonter le déficit de 30.000 quachtlis que les envahisseurs nous ont laissé.
Et vous? Que ferez-vous?
Même les plus petits dons sont les bienvenus car cela nous concerne tous !
Ayant terminé, Alexius s'assit et demanda à un esclave d'enregistrer sa promesse de don afin de permettre à la province de lui envoyer un mandat en temps voulu.
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Quand tout fut installé et que les scribes furent en place, le Tlamacazqui s'éclaircit la gorge avant de commencer:
Mes amis, mes frères.
Je cite ici les paroles de Guyhom Matlazatecatl, Tlatoani d'Occident:
« Pour remettre à flot la province, il suffirait que 30 personnes donnent 1000q. ou que 60 personnes donnent 500q. ou 120 personnes donnent 250q. vous voyez ? Je suis prêt à le refaire mais pour que ça marche il faut quon soit nombreux. » Guyhom, Tlatoani et tyran de Mazzapa
Il nous incombe à nous, occidentaux, de répondre à cet appel.
Certains se demanderont: "Eh! Mais pourquoi on ferait une chose pareille?"
La réponse est simple: L'Occident a toujours été une terre prolifique, permettant aux occidentaux d'amasser des quachtlis et d'évoluer très rapidement.
Ici, tout le monde mange à sa faim, peut espérer cultiver son propre champ au bout de quelques jours seulement, puis d'ouvrir son propre atelier quelques temps plus tard.
Si tout cela est possible, c'est grâce aux actions conjuguées des Calpullis et du Tlatocan.
Si tout cela est possible, c'est grâce au Tonalamatl et aux coutûmes qui permettent une totale liberté de commerce.
Nous ne voyons pas toujours, voire presque jamais, les actions qui sont entreprises pour notre bien-être. Mais elles sont là, bien réelles. Et nous ne pouvons pas les négliger.
Aujourd'hui, c'est le Tlatocan qui a besoin de nous, après nous avoir permis pendant bien longtemps de prospérer.
Aujourd'hui, le Tlatocan a besoin de quachtlis afin de pouvoir garantir aux générations futures les mêmes avantages qui ont été donnés aux plus jeunes d'entre nous.
Aujourd'hui, moi, Alexius Aztlàn Cuamantzingo Tlaxcallàn, je suis prêt à donner 2000 quachtlis à la province que j'aime et qui demeurera à jamais mon foyer.
Ces quachtlis, je les ai gagnés à la sueur de mon front et je suis heureux d'en faire don au Tlatocan afin de remonter le déficit de 30.000 quachtlis que les envahisseurs nous ont laissé.
Et vous? Que ferez-vous?
Même les plus petits dons sont les bienvenus car cela nous concerne tous !
Ayant terminé, Alexius s'assit et demanda à un esclave d'enregistrer sa promesse de don afin de permettre à la province de lui envoyer un mandat en temps voulu.
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