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[Garg-RP] La tournée des Coyotes et Géocoucous

Zenka
[ elle ne le savait pas non , elle ne le savait pas fini Mazapa place aux kliks qui usent!!]


arf! Zenka t'sais que t'es la seule coyote vivante qui creve encore de faim ? hein , Tu le sais ça?


Surprise, surprise oui, Zenka ne le savait pas ça! Oui , elle était encore la seule à faire des calculs de survie " aujourd'hui je mange pas , je suis squeletique, demain je pourrais manger hein?

Elle baisse la tête, songeuse, et continue à marcher, elle suit le mouvement, puis ne quitte pas du regard le geant qui sert de lama à sa soeur.

Elle suivait bêtement mais surement le groupe de coyote. La peur d'être abandonnée dans le clan de Mazapa.

Ils sont bizarre là bas, ils font des "bisous" pour accueillir les etrangers, choses que Zenka ne supporte pas, le baiser pour elle est signe de haine et provocation au duel ou bien à un nuit toride qu'elle n'est pas encore prète à offrir! Grognement, et gromellemant se succedent, lancer de goyave pourris, signe d'affection fraternelle et amicale pour elle.

Longues discutions, et montée de larmes de l'eau salé qui coule sur quelques joues de coyotes femelles, elle ne comprend strictement rien, ça parle d'homme, de trahison, de partage, et un terme qu'elle comprend pas "amour".

Elle qui aime rien du tout à part sa propre personne, elle qui ne venere qu'une chose la nourriture et son estomac, elle reste perplexe et se precipite à lecher l'eau salée qui coule sur les joues de Naze, la suppliant de cesser de chialer, car boire l'eau salée n'était pas très agréable pour la crevarde, loin d'être du cacao ou du pulque. Puis c'etait par instinct fraternel surement qu'elle protegeait les yeux de sa soeur.

Puis , la peur, les larmes rendent aveugles tel que l'amour, et Naze ou Naysa était la meneuse , une meneuse se doit de voir clair, pou guider les autres coyotes, seule cacique et melancolique.

La petite virée se passait tranquilement, la revolte à Mazapa était un franc succès, le déchu était bien mecontent, confondant les coyotes femelles avec des chiennes. Zenka ne voulait pas trop parler avec lui, puis une flemme clanique de defendre et argumenter son geste de rebellions.

Elle agit par instinct, le clan crevait de faim, des membres du clan avaient appelé au secours, les coyotes sont arrivés et ont fait leur devoir point, elle avait aidé son troupeau.

De retour à Tulancingo clan au verger et aux hommes dirigés par des femmes.
Proutygirl
[La déchirure.]

Cette soirée. Une grande claque. Elle s’était dirigée vers les tavernes. Et elle l’avait trouvée seule avec lui. L’étincelle qui met le feu aux poudres. Agitation intérieure, elle tente de rester calme… De toute façon, depuis qu’elle l’a mise sous la protection du Dieu Myttis, il ne peut plus la toucher…
Mais ce jour là, la Rose n’a pas de patience. Elle est irascible. Est-ce l’air de ce clan ? « Tu ne dois jamais rester seule avec un homme, la bleue, tu m’entends ? ». Elle avait envie de la prendre par les épaules, de la secouer. Découragée, de toujours lui répéter, de ne pas parvenir à l’aider, de ne pas y arriver.
Il fallait lui expliquer. Oui elle l’avait donné. Oui elle n’avait aucune confiance en cet homme, ce menteur, ce manipulateur. Mais comment lui dire avec des mots qu’elle comprenne ? Culpabilité qui la ronge, a-t-elle fait le bon choix ? Comment lui dire qu’elle ne veut que son bien ?
Et le Pochteca s’était enorgueilli du fait qu’elle se souvenait de toute sa journée, que sa présence faisait du bien à la bleue. Coup de poignard dans le cœur, jalousie mortifère. Le poison de l’envie coule dans ses veines et noircit son âme. Il est parvenu à faire ce pourquoi elle se battait depuis des jours.
Constat d’échec, amertume intense. Elle ne lui ferait jamais autant de bien qu’il lui en faisait. La fureur, la bouche qui crache des mots que l’on n’a pas voulus mais qui jaillissent de ce bouillonnement haineux. Ecume rageuse qui dévale, incontrôlable, prête à tout dévaster. « Qu’il en soit ainsi, je te la laisse ».

Elle sort, elle fuit, retient ses larmes brulantes. Elle marche jusqu’à l’autre taverne, y entre. Elle fulmine et accuse les quatre coyotes présents. Elle fracasse un verre, elle dévaste. Une meute ? Ne jamais la laisser seule avec lui ! Elle se heurte au silence, cogne une table, une chaise, et fuit de nouveau.
Sa tête lui tourne, elle tombe à genoux, les tempes battantes. La Féline est à ses trousses et la rattrape. Reproches qu’elle lui crache malgré le calme de la chef, les accusations fusent. N’ont-ils donc aucune considération pour elle ? Est ce cela que de prendre soin et de veiller les uns des autres ?
Une réponse cinglante : « Et Naysa, tu y as pensé ? ». Un violent sursaut. Elle est sonnée, reste là, bouche bée. La féline tourne les talons, et le Rose se laisse choir. Les yeux fichés dans les étoiles elle l’appelle. Où es tu bel oiseau de nuit ? Quand viendras-tu donc m’enlever ? Où es tu, je t’en supplie…
Errances de l'esprit. Elle entend un bruit de pas… La Fève, elle pleure et gémit dans ses bras. Elle trempe cette peau aux accords veloutés. La bouche de Nem qui susurre et console. "Tout ira bien tu verras, tout ira mieux". Ces bras qui serrent, auxquels elle s’accroche comme un bateau ivre. Plus de repères… Perdue… Effrayée…
Ce nuit là elle les avait suivis, de loin, parce qu’il le fallait. Elle voulait rentrer. Oubliée la joie de la victoire. Quelque chose d'étrange plane...
Ne pas lâcher la barre. Avancer, avancer… Avancer vaille que vaille…

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En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Meena
[Retour nuageux]

L’air est lourd au dessus de la troupe. La gamine, on lui dit pas grand chose, on lui montre pas non plus, mais elle a des yeux pour voir et une tête pour penser : et quelque chose ne va pas.
Mais comme parfois elle est moins impétueuse que ce qu’elle veut bien montrer, elle attend son heure.

Elle chevauche donc le lama de Naysa, qui l’éloigne peu à peu des étranges coutumes mazapatoïdes. L'image de la rouquine peinturlurée lui danse tenace devant les yeux.
Pas question qu’elle tombe le pagne, pour sûr ! Ca se fait pas. Mais si hostile soit la gamine, cette improbable figure nue refuse de la lâcher, hypnotique.
Pas parce qu’elle était belle – la plus grande beauté physique ne rattraperait pas le ridicule, et Meena trouve ça ridicule, vraiment, de s’balader tout nu. Non, la subtile jalousie qui couve dans sa tête tient à des racines plus retorses : la danseuse nue a étalé, sous une forme bouffonne mais limpide, la puissance des arrogants. Dessiner soi invincible, parfaitement, complètement face aux autres. Morgue tentatrice en forme de « tu ne m’attraperas pas ». Protégée pour toujours.

Troublée, elle est, Mini Coyote, tandis qu’elle croit songer en toute innocence et pour passer le temps à une folle coloriée. Bientôt, elle délaissera cette pensée pour son propre dessin, celui qui bientôt viendra orner son bras… Naysa l’a dit.
Bagdag
[ Seule au monde:]

Et c'est encore un matin...bon je le refais pas d'accord tout le monde à compris.

La folle course de la nuit s'acheve sous un arbre, où elle prend refuge à bout de force. Elle avait couru suivant le premier chemin venu. Plus d'une fois elle était tombée, la boue maculait sa peau presque trop blanche pour cette région.
Au réveille elle ressemblait à un tapir qui aurait passé des heures à ce rouler dans une marre. Ses cheveux ne formaient plus qu'un casque statique, la terre séchée sur elle formait de grosses plaques. Elle se frotta essayant de se débarrasser comme elle pouvait de tout ceci.
Elle devait trouver de l'eau, au moins...La Bleue n'avait pas pris son sac, rien à manger...
La vue d'un village au loin la stoppa net. Devait-elle y aller? Craintes se mêlant à son envie de trouver du monde, et ce manque en elle des gens qu'elle aime. Elle est perdue, complètement perdue. Souvenir en tête d'avoir été considéré par ceux qu'elle aime le plus comme une maison, qu'on l'a donné au dieu vivant.
Elle se souvient...
Pas le choix elle doit aller dans ce village. Elle se remet en marche.

Les gens la regarde de travers, mais elle ose entrer en taverne. Le pulque retire un peu le goût de terre qu'elle a en bouche. Les sept qualtchi qu'elle cachait dans sa brassière lui permit de s'acheter une assiette de haricot qu'elle mangea sans appétit et laissa à la moitié.
Les gens ici étaient gentils, il la renseignèrent sur le nom du village, Tulancingo. Évidement ça ne lui disait rien. Ils ne l'avait jamais vu. Elle sortit avec un des hommes qui lui indiqua avec gentillesse la rivière.

Elle ne savait pas du tout quelle direction elle avait prise, surement des jours de marche de son clans, et pas le nom de celui-ci en tête. Elle ne retrouverait jamais son champs, jamais les siens qui commençaient à se fixer dans ses pensées. Plus jamais de ronron dans un cou, plus de Prouty Rose qui sent si bon, plus de "sans sourcil" qui la dorlote, fini sa féline gratouilli, fini la "qui plisse le nez" et la "yeux pas contente".
Arrivée à la rivière, elle la longea un peu puis se dévêtit et se mit à essayer de retirer toute cette boue qui lui collait.

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Meena
[Baignade nocturne, cascade de Tulancingo]

Y’a pas d’heure pour les braves, qu’ils disaient. Ils ne pensaient probablement pas aux cœurs téméraires qui affrontent les eaux glacées à des horaires indécents, mais qu’à cela ne tienne.
Et puis, Atecoatl va faire du feu, il a dit !

La gamine gambade jusqu’au renfoncement rocheux, où s’écoule la petite cascade dont a parlé Nemesiss. Ou plutôt, elle court en avant comme un jeune chien, au hasard, et rejoint de temps en temps les autres pour vérifier qu'elle a pris la bonne route. Deux ou trois fois, elle se trompe.

Heureuse, la gosse.
D'aller se baigner, bien sûr. Elle a de bonnes idées, Nemesiss.
De réparer sa bourde, aussi. Fallait pas demander pourquoi, faut jamais demander pourquoi. Elle devrait le savoir, pourtant. M'enfin, sur la cascade, l'orage grondera peut-être moins fort.
Ce sera drôle, a-t-elle, tu vas voir ! Parce que l'eau froide, c'est peut-être bon pour la peau, comme ils disent, mais en tout cas ça calme !
Atecoatl
[Surveillance nocturne, cascade de Tulancingo]

Ce qu'il faisait là ? Il ne savait pas. Certaines des femelles coyotes s'étaient mises en tête d'aller se baigner et lui avait proposé de les accompagné, pour allumer un feu qui les réchaufferait à la sortie du bain, mais aussi sans doute pour surveiller leurs affaires. Devant l'instance de la môme, petite garce qui tenait sans aucun doute de la Féline, il avait cédé, avant même de s'entêter à y aller lorsque Naysa avait émis des doutes.

Naysa. Il s'efforçait de l'ignorer autant que possible, mais ne pouvait s'empêcher d'avoir des élans de sympathie pour elle, de veiller à son confort et de répondre à ses questions. A bout, lassé du manque de confiance qu'elle portait en lui, il avait fini par lui rendre sa liberté, presque prêt à accepter les désépousailles qu'elle lui demandait. Aujourd'hui, encore en colère, il ne regrettait rien, et préférait le statu quo à la prise d'une décision claire et simple. De son épouse, il se mit à songer à la Bleue, à cette amnésique qui l'avait envoûté et qui était si lointaine. Chacun désirait la préserver des autres et lui mentait allègrement pour la tenir à l'écart des troubles, mais la bulle avait éclaté la veille lorsque la Rose et lui s'étaient engueulés devant elle. Avant de partir en baignade, elle lui avait dit se souvenir de cet évènement, et même si sa mémoire était encore floue elle faisait de gros progrès. Ces histoires commençaient néanmoins à peser sur le jeune homme, qui songea qu'il serait bien heureux de rentrer demain à Cuamantzingo, et de goûter à nouveau aux joies anciennes de la simplicité en retrouvant sa sœur, qu'il avait acquis à son épouse. Sa sœur Seresys, ne l'ennuierait pas, et il n'aurait aucune vergogne à lui faire le moindre mal.

Il fut tiré de ses pensées par la môme :
Ce sera drôle, tu vas voir.
Il reste un peu en retrait, s'assoit et regarde le groupe de jeunes filles qui, sans aucun doute, doivent hésiter sur la fraîcheur de l'eau, les monstres qui doivent y nager ou sur l'obscurité qui commence à étendre son voile.
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Nemesiss
Les ombres allongées dans l'obscurité donnent à celle de la mini des allures de suricate. Amusée, Nemesiss l'observe, petite pousse grandissante, enthousiaste, en quête de savoir.

Ils ont décidé d'un commun accord d'aller se décrasser, d'ôter cette fine pellicule de poussière qui incruste leur peau. Rien de tel que l'eau claire pour ça. Plus tôt dans l'après midi, elle a découvert une petite enclave, près de la rivière ou coule une fine cascade. Pas aussi belle que celle que recèle la jungle de Cuaman, mais pas si mal.


Puis ça leur changerait les idées, ferait revenir la bonne humeur perdue à Mazapa.
La belle bouillonne... Les jours précédents ont été éprouvants pour tous... Elle n'aspire qu'à retrouver son calli pour quelques heures peut être... Mais c'est devenu un passage obligé entre deux voyages.

Ses pommettes rosissent tandis que les réminiscences de la nuit précédentes affluent. Sacha....

Une impulsion soudaine, elle se retourne et nargue ses compagnons de galère :


Allez zou, dérouillez moi tout ça les bulots ! Le dernier arrivé paie sa tournée de pochtectruc machin chose hu hu

Et elle se met à courir, ses pieds foulant l'herbe humide, tandis que déjà en quelques gestes elle se libère de ses vêtements, heureuse, direction l'onde claire.
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Naysa
[Bain de minuit à Tulancingo]

Un bain à une aussi tardive de la journée? Regard attendrie sur la petite. Elle ne pouvait décidément rien lui refuser. Et puis l'idée d'aller se baigner avait germée plus tôt dans la tête de Nemesiss. Une Nemesiss dont le regard avait changé, ce rouge aux joues. Oui ça ne pouvait être que ça...Héhé sacré Sacha.

Bref, Naysa suivrait les deux filles, ça lui ferait le plus grand bien, elle se sentirait plus...propre déjà, et c'est bien. Le voyage avait été salissant...

Elle aimait la petite mais elle réprime une grimace quand elle l'entend demander à Atecoatl de les accompagner pour allumer un feu. Un feu? Pffff Elles étaient coyote, elles auraient pu le faire elles même le feu. Bon d'accord Naysa ne savait pas, mais Nemesiss surement. Elle soupire, regarde la petite et sourit machinalement...Elle ne peut que sourire à ce petit bout de coyote presque finie.

Les tentatives de dissuasion sur son-encore-époux sont vaines.
Elle hausse les épaules, chose qu'elle fait souvent ces derniers temps. Après tout, elle était toujours géocoyote, elle bossait donc pour lui : le pochteca. Pour l'histoire de liberté, elle avait pas encore tout comprit mais ça viendrait surement. Ame lui avait dit que désormais elle pouvait partager, ça aussi elle avait pas comprit...

Y avait pas à dire la baignade lui ferait du bien, elle oublierai toute ces incompréhension. Dans l'eau elle oubliait tout..


Regard qui se pose sur la châtaigne qui courait déjà dans l'herbe. pas le temps de comprendre qu'elle entend un petit "plouf": Nemesiss était arrivée la première.
Naysa prend la mini par la main et la traine vers le point d'eau. Elle ne se débarrasse de ses vêtement qu'une fois au bord...
Bagdag
[ Comme dans un songe...]

La journée s'étire comme Bag qui sèche au soleil. Tout dans sa tête se mélange et des mots restent gravés en elle. Cette histoire de maison, de cousin, et que Prouty la laisse. Pas grand chose à vrai dire mais assez pour que les choses s'entrechoque en elle comme des boules en fer attachées à des fils qui s'entrechoquent et se renvoient les unes sur les autres. Plick plick plick... inlassablement.
Elle remet ses vêtements et décide d'aller ce faire payer à boire, surement qu'elle arrivera à attraper un verre au passage, sûrement que quelqu'un l'aidera.
La première taverne n'est que incompréhension, elle ne comprend en rien leur dialecte, passe un temps fou à attendre les verres qui ne viendront pas, elle se décide à changer, elle a soif très soif. Le pas et lent comme si elle portait le monde sur ses épaule, comme si le monde l'avait aussi abandonné. Elle aimerait tant retrouver les bras rassurants qui l'enveloppe, mais ne doit plus y penser tellement ça lui fait mal au ventre. Elle ne se souvient pas des faits directes, mais seulement des sensations et celle-là elle ne peut l'oublier comme incrusté en elle, tatouer beaucoup plus profondément.
Elle rentre ainsi dans cette taverne inconnue, tête basse comme un chien qu'on aurait frappé jusqu'au sang.
Mais les Nilzes qu'elle entend ne sont pas ceux d'étrangers, ceux là elle les reconnait comme un bébé reconnait la voix de sa mère. Ils sont là, elle ne sait par qu'elle miracle mais sa meute est là. Sauf... Prouty.
Comme elle aurait aimé se jeter sur eux comme quand son vente lui faisait pas mal, mais elle a retenu des choses, et se retient même si ça lui fait mal à en pleurer. Elle pleure de toute façon, elle ne dit pas pourquoi, elle ne peut vraiment le formuler mais elle pleure de douleur, de peur qui s'échappe aussi avec ses larmes. Étrangement, la soirée ce passe comme d’habitude.

Mais quand elle les voit tous partir pour une baignade tardive, elle qui n'a pas du tout envie de gouter à nouveau à l'eau glaciale les suit. Préférant encore l'eau à la solitude qu'elle n'arrive plus à gérer. Ses jambes ont du mal à la porter mais elle les suit en retrait comme elle l'a souvent fait d'ailleurs. Petit chat perdu qui ne sait plus où aller et qui reste dans les jambes des gens juste pour ne plus être seule.
Elle fait comme elles, laisse tomber le pagne et entre dans l'eau, mais le froid combiné à la fatigue la glace, et très vite elle s'assoit sur le bord, recroquevillé sur elle-même la tête posée sur ses genoux les regardant, se berçant de leurs voix si rassurantes.


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Atecoatl
Atecoatl était aussitôt reparti dans ses songes, le front dans ce qui restait d'étoiles, sans bien réfléchir à la situation. Quelques bruits ne parvenaient plus que par bouffées du clan maintenant lointain où les vents nocturnes se frappent contre les huttes en sifflant. Il regardait les jeunes filles coyotes, qui paraissait tantôt soucieuses et tantôt heureuses.

Nemesiss fut la première à inciter ses acolytes coyotes à se rendre à la baignade, et la première à y aller en retirant ses rares affaires. Atecoatl regarda en souriant la jeune fille se dévêtir avant de s'enfoncer dans l'eau, ne se souciant guère plus de sa présence que d'une noix creuse, jetant ses vêtements au petit bonheur sur la petite plage de gazon qui bordait la rivière. Ses compagnes l'imitèrent aussi ; Naysa, tout d'abord, qu'il trouvait encore plus belle encore que d'habitude après plusieurs journées de séparation de corps, et qu'il ne put s'empêcher de regarder par œillades brèves, mais sans vouloir paraître le faire, et Bagdag, ensuite, qu'il avait déjà rapidement vu dénudée lorsqu'il avait pris ses mesures pour la jupette qu'Emmeraude, il l'espérait, avait confectionné en son absence avec la peau de bébé tapir. Quand il l'avait fait, néanmoins, il ne l'avait réellement regardée dans son ensemble, et il songea qu'elle était tout aussi enviable que l'était Naysa, avant de réprimer ses pensées et de regarder le sol de cailloux et d'herbes : elle était à son cousin le Seigneur, malgré tout, et il n'avait aucun droit de songer de telles choses.

Les trois femmes étaient à peine entrées dans l'eau qu'une drôle d'idée lui vint à l'esprit ; il était le seul homme à sa connaissance qui ait assisté à tel évènement. Qu'un aristocrate Tlaxcaltèque devienne, pour quelques instants, le pâtre de jeunes filles allant se baigner dans la rivière était une chose, mais se dire que maints guerriers, prêtres et simples paysans ou esclaves offriraient des fortunes pour assister au spectacle qui lui était offert en était une autre. Il se leva et s'efforça de mettre un peu d'ordre dans les pagnes, huipils, sandales et autres vêtements éparpillés ; tous ces bouquets d'étoffes, d'odeurs bouleversantes et de parfums capiteux, là, entre ses mains, sous ses narines, ces traces de chaleur qu'il sentait vivante entre ses doigts, lui causaient un trouble singulier.

Une fois finie, il vint s'asseoir au bord de l'eau, à l'ombre d'un vieil arbre, niché dans les frondaisons, et regarda s'ébattre dans l'eau frappée du reflet d'une grosse lune jaune les jeunes filles de la troupe des Coyotes.

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Proutygirl
[Nymphes fantasmagoriques.]

Belles naïades qui s’ébattent dans le cours d’eau à la lumière de l’astre lunaire. Pauvre mortel qui aurait le bonheur d’assister à ce spectacle divin aurait aussitôt l’esprit troublé par cette contemplation.
Sirènes coyotes au chant envoûtant et meurtrier. Subtiles tentatrices aux formes voluptueuses et étranges, offertes aux regards sans pudeur. Silhouettes mystérieuses que l’on devine sous ce firmament étoilé.
Le Rose était restée à distance. Elle aussi aurait aimé profiter de la fraicheur de cette onde bienfaitrice, mais elle restait plus que jamais préoccupée. Elle regardait la bleue. Elle n’en revenait pas tant elle l’aimait.
D’un amour simple, et sans équivoque. Aucun désir malsain, aucune concupiscence. Nulle envie de se rouler dans le stupre, et de s’adonner à la luxure comme avec les autres coyotes. Tendresse, et bienveillance…
Juste un sentiment pur et souverain, comme le baiser d’un ange, le souffle des dieux. Ses prunelles avaient glissé vers le Pochteca. Elle n’aimait pas qu’il pose son regard sur elle. Elle lui en aurait crevé les yeux…


[Retour au clan.]

Elle avait écrit au Coucou plusieurs jours auparavant. Elle avait guetté sa réponse, mais rien n’était venu. L’inquiétude avait commencé à pointer. Lui était il arrivé quelque chose lors de son affrontement avec le prêtre ?
Elle savait qu’elle devait le retrouver à Cuamantzingo. Les filles l’avaient donc convaincue de prendre sur elle. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne le retrouve.
La Rose s’initiait à la patience.
Mais son caractère flamboyant avait fini par reprendre le dessus. Et une fois de retour au clan, quand elle réalisa qu’il n’était pas là, la déception fut à la hauteur de la peine qu’elle s’était donné et de l’attente.
Elle avait grondé, pesté, et autres joyeusetés. Elle était partie chouiner auprès de la féline. Jusqu’à ce quelle réalise que cela ne servait à rien et qu’elle gaspillait sa salive.
Il l’avait oubliée.
Il avait semé dans son esprit le doute et l’incertitude quant à l'avenir. Etre une cocotte ? Oui, mais si le Coucou est sans cesse insaisissable ? Il fallait qu’elle se change les idées au plus vite, elle ne voulait plus penser.

Ainsi donc, après un langoureux baiser donné à La Fève, elle avait entrainé Kiss dans une visite du clan… En commençant par sa hutte, bien évidemment…

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En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Sacha
[Retour chez eux à Cuamantzingo]

De retour en leurs terres les coyotes exhibaient fièrement leurs plumes jaunes comme trophées de guerre.
Ils furent accueilli en héros faut dire que leurs réputations commencaient a dépassés les frontières et que tous le monde commencaient a les craindrent.
Pourtant il avait été à Mazapa non pas pour vider ce clan de ses maigres ressources mais pour destituer un calpullec qui n'avait pas été capable de veiller au bien de son clan et de ses habitants.
Celui çi n'ayant organiser la moindre visite en terre Azthéquoise pour aller chercher de quoi manger,les coyotes rencontrèrent plusieurs personnes avec la peau sur les os et après une réunion entre le Pochteca,la Feline et les dissidents de ce calpullec trop absent de ces fonctions,ils avaient décidés d'agir pour le bien des Mazalpan aux risques de leurs vies.
Dans leurs bagages ils avaient ramener un roux chauve du nom de Kisscool et l'avaient intégrer dans leurs troupes d'élites les Geocoyotes.
Celui çi parlait bien et malgré qui ressemblait plus a un homme venu du nord,l'avait accepter parmi eux sachant que c'était un valeureux guérrier.
Une fois débarasser de son bardat ,Sacha avait été se rendre compte si ses haricots poussait correctement malgré ses voyages incéssants puis se rendit dans la taverne de la Feline pour etancher sa soif "La taniere des Coyotes De Cuamantzingo",faut dire que les routes poussièreuses n'arrangait rien a leurs grandes consomation de pulques.
Après une longue conversation entre eux,il entenda parler de petit champignon bleu aux vertus aphrodisiaques ,Sacha sorti un peu titubant de la taverne avec un panier a la main et se dit:


Tiens allons cueillir ces petits champignons.
On ne sait jamais s'il vient l'idée a plusieurs femelles de partager ma hutte en même temps.


Il voulait toujours être au top le Sacha et parti a la quète de ce specimen rare
Mifha
[Ixtenco ; Solitude]

Assis sur un branche d'un gros arbre sec, Mifha observait le ciel du soir. Les dieux faisaient doucement descendre le cinquième soleil, le soleil des quatre mouvements, vers l'ouest... Il n'était armé que de son seul pagne en tissus cousu serré. Il contemplait l'œuvre de Xipe Totec, maigre en ces zones. Ixtenco n'était pas très très verte, peut-être était-ce due au fait qu'elle soit trop au nord?

Et le voila, lui... Seul Géocoucou d'Ixtenco, qui au lieu de s'afférer à l'immense tâche qu'était sa ville et son manque de culture et de connaissance, regardait le crépuscule, seul sur une branche. C'en était presque pathétique.

Dans quelques minutes, il ferait nuit, et lui n'avait pas bouger d'un pouce. Il pensait à tout un tas de chose. Au destin que les dieux lui avaient fixé. A l'amour, à la vie. Au joie diverses dont il ne profitait pas tellement. A sa formation de prêtre aussi un peu. Il pensait à des choses plus graves que ça aussi... Au Calpullec de son clan, trop peu présent... Au rejet des traditions qui allait surement couter cher à se clan... A la situation grave bancale mais qui régnait dans l'indifférence général du Calpulli. Finalement, il pensait aux Géocoucous qui surement quelques parts parlaient, se regroupaient, rigolaient, puisqu'ils étaient surement plusieurs par clan, alors que lui, il était un peu trop seul.

La nuit était tombée, il se laissa glisser de la branche et pour retomber sur ses deux pieds. Il se mit à marcher, regardant les Centzon Huitznaua, les étoiles, commençant à apparaitre dans le ciel... Il inspira un grand coup, se demanda alors une dernière question: pourquoi donc était-il aussi mélancolique? Il se mit alors à courir, et alla rentrer dans la première taverne pas trop pleine. Il devait travailler sur tout les fronts, et la Pulque était l'un d'eux!
Naysa
[Une famille de fous ]

Aujourd'hui tout ira bien. Voilà ce que qu'avait dans la tête Naysa, et ce dès son arrivée à Cuaman. De bonne humeur, un peu trop guillerette pour paraitre normale quand même. Contente de retrouver le clan, son champs et son vieux Ho.

C'est d'ailleurs la première chose qu'elle fait en arrivant, elle prend Nemesiss par le bras et s'en va en courant vers la vieille hutte du huéhué. Elles avaient décidé de lui demander de leur prêter ses épaules pour dormir. Chose qui jalousait gravement d'autres filles, principalement. Persuadée que l'idée ne pourrait qu'enchanter le très très très vieil homme. La visite chez le vieux fût très brève, les filles reprenaient la route avec d'autre coyotes le soir même : cap vers l'Aztequoisie.

Petite tournée des tavernes, sourire niais qui flotte sur le visage. Rencontre avec de nouveaux coyotes nopaluteux, un couple. La femme a l'air de vite s'intégrer à la meute, l'homme lui "observe". Naysa décrète que c'est la peur qui le fait observer ainsi, il est impressionné.

Et puis plus rien, perte de réseau. La jeune femme se terre dans un mutisme inquiétant. Le regard qui ne quitte plus Aeled, le crapullec, frère jumeaux de son époux. Il lui ressemble tellement, les même yeux, le même sourire, le même haussement d'épaules. Bref tout pareil sauf quand il ouvre la bouche-là on se rend compte de la bêtise du calpullec- et les sourcils... Sauf que Naysa n'entend plus rien, elle arrive même à ne plus voir la touffe de poil sur les yeux du jumeau. Dans sa tête c'était Atecoatl, son époux, point.
Elle s'en approche doucement, s'assoit à ses côtés. Elle le regarde, il lui sourit. Ca faisait longtemps que son époux ne lui avait pas sourit, ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas touchée non plus...


Haaan Atecoatl c'est toi...Tu n'es plus faché hein ? tu m'laisseras plus dis?...On fera une sieste? tu prendras le temps de t'occuper de moi? hein? hein?

Excitation d'un enfant qui se serait perdu, très très longtemps dans la jungle et qui retrouvait enfin ses parents. L'homme qu'elle prend pour son époux lui dit oui à tout. Elle sourit niaisement, les yeux de merlan frit. Les autres essayent de la mettre en garde en lui disant qu'elle se trompe.Ils veulent lui ouvrir les yeux, elle veut les garder fermés. Illusion de bonheur qu'elle n'a pas plus ressenti depuis longtemps. Elle retrouve ses repères dans le regard de l'imposteur. Elle refuse d'écouter quoi que ce soit. Ce ne sont que des jaloux, elle a un mari et eux non. Pauvre fille. Il veut faire la sieste, elle le suit...Sauf qu'ils ne dorment pas beaucoup. Ba oui, on a dit que son mari l'avait pas touchée depuis longtemps, Aeled lui est en manque perpétuel...Bref je vous épargne les détails.

Elle revient en taverne, encore plus heureuse et toujours pas retrouvé le reseau. Le calpullec arrive bientôt, elle lui saute sur les genoux en criant le nom de son époux. Il la repousse pas et joue encore le jeu de l'imposteur sous le regard effaré des autres... Jusqu'à l'arrivée de Seresys, soeur des deux garçons, éprise de son frère calpullec... (vous n'arrivez plus à suivre hein? Je vous comprend.)
Aeled
C’était aux côtés de Seresys qu’il s’était endormi, mais s’était aux côtés de… Euh… Beh aussi de Seresys qu’Aeled se réveilla, le hasard fait bien les choses parfois quand même. Donc, il se réveilla, comme chaque jour (étonnant non ?) et contempla pendant une bonne dizaine de minutes le visage de Seresys qui dormait encore, il se leva alors, laissant la belle blonde dormir et se dirigea vers son bureau (Beh oui, vous croyez quoi vous ? Il est Calpulli, autant dormir dans le Calpulli plutôt que dans une hutte) pour commencer la journée, il ne se doutait alors pas encore de tout ce qui allait se passer ce jour, là seul chose qu’il pouvait déjà savoir, c’est qu’aujourd’hui était le retour de son frère et sa belle sœur. Il était donc dans son Calpulli, en train de compter les quachtlis, les affaires allaient bon train en ce moment et le Calpulli s’enrichissait, Aeled esquissa un sourire satisfait. C’est alors qu’il vit Seresys sortir du Calpulli sans savoir vraiment où elle allait, sans savoir non plus que ce fût là que tout commença, il l’embrassa alors rapidement, l’enlaça et la laissa partir, une triste moue aux lèvres, la regardant s’éloigner par la lucarne du Calpulli.

Plus tard, dans la journée (Non ? Sans blague ?), après avoir compter ses quachtlis et passer quelques annonces en tant que Tecuhtli, le très occupé Aeled s’accorda alors une pause, plus ou moins longue, assez longue en fin de compte, comme d’habitude d’ailleurs, ça sera son occupation de la journée et il s’accordera des pauses à travailler. Il se rendit donc en taverne, qui sera alors son occupation principale de la journée, quelle belle occupation que la taverne, il croisa très brièvement son frère accompagné de son épouse, tout deux semblaient divisés, distants, plus comme avant, Atecoatl resta donc peu de temps en taverne et Aeled trouva cela étrange, lui qui était un fidèle pilier de taverne. C’est alors que peu après le départ de son frère, Naysa le prit pour ce dernier, pour Atecoatl, tout de même ! Ca se voyait bien que les sourcils d’Aeled rajoutaient un charme inexorable qu’Atecoatl n’avait pas, tout de même, Aeled était beaucoup mieux. Enfin bon, Naysa le prenait pour Atecoatl, autant en profiter, Aeled faillit se faire griller plusieurs fois mais réussit à chaque fois à rattraper. Au bout d’un certain temps, Naysa et Ate… Euh Aeled, beh oui c’est ça d’être à fond dans son rôle… Ou schyzo… Enfin bon ! Naysa et Aeled, le faux Atecoatl, s’absentèrent alors pour une soi-disant sieste et ce qui devait se passer, se passa, tagadam tsoin tsoin et 9 mois plus tard : Bébé ! Ah non ! Me*de ! Encore autre chose que cela. Donc on garde juste le tagadam tsoin tsoin, enfin voilà quoi, z’ont copulé comme des sauvages.

Ils reviendèrent alors en taverne… De quoi ? Bien sur que ça existe « reviendèrent » du verbe « reviendre », roooh taisez vous ! J’ai raison, c’tout ! Ils reviendèrent alors tout les deux, ensemble (oui, oui), en taverne, où se trouvait déjà pas mal de monde, et pis voilà, c’est tout. De quoi la suite ? Beh vous verrez tout à l’heure namého ! Un peu de patience !

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Grand Calpullec du Clan Suprême de Cuamantzingo
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