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[Garg-RP] La tournée des Coyotes et Géocoucous

Kisscool
[Arrivée à Cuamantzingo]

Il était enfin sur les routes. Cela le démangeait depuis un bon bout de temps, il avait enfin de quoi manger pour suivre un long périple. La révolte de Mazapa s’était bien passée, le déchu avait grogné, mais succession était faite. Arrivée chez les roux, il se fond facilement dans la masse, seul son crâne dégarnit trahissait sa non appartenance au clan. Peu d’intérêt, il reste le plus clair de son temps avec la meute dans la tanière improvisée. Sa rare activité était la vente de poisson que les locaux s’arrachent au plus fort prix. Si ça leur plait…

La vie de meute était agréable. Mais comme dans tout groupe soudé, les nouveaux doivent se faire leur place. Et chez des coyotes unies, la place pour un chauve roussit n’était pas facile à tailler. Mais Kiss savait qu’il finirait par être complètement intégré, question de temps, sans doute fallait-il faire ses preuves.

Il avait hâte d’arriver à Cuamantzingo, et ce matin là, il y était. Tous les coyotes en parlaient sans cesse depuis deux jours. C’était l’occasion pour Kiss de rencontrer des frères et des sœurs de meutes, mais aussi celle de commencer à s’intégrer.

Première approche, Naysa. Jamais contente, elle n’aimait personne sauf sa fève et sa féline. Son mari aussi, mais ils étaient en froid pour des raisons que Kiss ne connaissait pas vraiment. De toute façon ça ne le regardait pas, mais ça la rendait encore plus furibonde que d’habitude. Il avait même voulu la bavouiller et la serrer dans ses bras pour la réconforter à un moment difficile mais c’était prit une torgnole en retour, ça lui apprendra à vouloir être gentil. Il avait eu aussi le malheur un jour de la traiter de naine à cause de sa petite taille, c’est vrai qu’elle n’était pas très grande, dépassant tout juste la mini. Ben oui, fallait bien rétorquer à sa mauvaise humeur, elle, qui le traitait sans arrêt de chauve, de roux, et de moche qui sert à rien. Depuis, elle l’aimait encore moins et le martyrisait de sobriquets ridicules à longueur de journée. Etait ce un jeu, l’aimait elle si peu que ça, il ne savait pas trop. Toujours est il que Kiss aimait à riposter et à tendre des perches à la naine, sans doute son coté maso, au moins elle lui parlait, pour l’insulter certes, mais elle lui parlait. Puis il l’aimait bien la naine au fond, tout au fond…

La journée avançait, squat de la tanière un bon moment où il avait testé le bon équilibrage d’une massue sur le crâne d’un local quelque peu… étrange. Il était tant de visiter ce clan. Seul, il ne verrait pas les petits détails pittoresques, alors à tout hasard, il demanda à l’assemblée qui lui ferait visiter la ville. Silence de cathédrale, seule la Rose se lève et le prend par la main. Elle l’entraîne, décrétant qu’il fallait absolument qu’il visite sa hutte. Ha ça pour voir des petits détails pittoresques, il en avait vu !
La Rose était en mal d’amour, ou plus exactement en mal de mâles. Son coucou l’avait abandonnée et elle avait besoin d’un réconfort urgent. Kiss l’aimait bien, c’était une femme au tempérament aussi surprenant que sa beauté, or, en manque d’amour et de reconnaissance, il ne se laissa pas prier pour la visite. Il savait bien qu’il n’était là qu’en tant que jouet, mais cela ne le dérangeait pas, pour preuve, il ne contrôlait rien du tout et la Rose s’en donnait à cœur joie. C’était son tout premier contact charnel avec un membre de la meute. Certes, elle l’avait laissé découvrir le reste du clan seul, mais il se sentait plus coyote que jamais. Puis c’était pas comme s’il avait pas prit son pied, elle savait y faire la Rose.

Ballade au marché, ici aussi ils raffolaient du poisson. Tour du clan, pas trop long car il fallait marcher toute la nuit pour aller s’approvisionner chez les « steaks » le lendemain. Retour en tanière, découverte de Nopuliens, la grenade, bavarde et espiègle, accompagné de son guerrier. Charmants, ça faisait plaisir de rencontrer de nouveaux coyotes. Au passage, compliment sur l’anaconda de Sacha, bête à succès, Kiss apprit ce jour là que c’était une espèce reptilienne qui ne muait pas. Même s’il ne le voyait pas beaucoup, Sacha était un homme particulièrement agréable qui semblait l’apprécier et qui le lui disait, cela faisait chaud au cœur.

Rencontre avec un calpullec déchu qui ne semblait plus l’être, accompagné de sa demie sœur qui prit rapidement peur du chauve roussit. Il faut dire qu’elle avait le malheur d’être blonde et que sa chevelure de feu rendait fou le Kiss, en proie à ses pulsions incontrôlables. Le pulque lui montait à la tête, il fallait sortir prendre l’air.

A son retour en taverne, la Rose était là suante et suffocante, à moitié nue. A peine le temps de comprendre qu’elle avait mangé des champignons aphrodisiaques, qu’elle l’entraînait une nouvelle fois hors de la taverne, direction la rivière pour se rafraîchir. L’eau n’y fit pas grand-chose et seule sa barbe caressant ses cuisses avaient réussit à éteindre l’incendie en elle. Enfin pas tout à fait, puisque c’est ce soir là qu’elle rencontra la grena. Kiss était rétamé, usé, hors service, la Rose l’avait épuisé toute la journée, mais elle gambadait encore comme à la première heure de la journée, cette fille était infatigable… Pulque pour se remettre d’aplomb, trop de pulque, tout est flou, il se rappelle juste avoir sauté sur une nouvelle blonde, avoir parlé à une fourmi et avoir rampé jusqu’à la première tente qu’il avait trouvé, ce n’était pas la sienne, mais qu’importe…


[Epatlan, ou la ville fantôme]

Kiss avait trop peu dormit et ne s’était jamais trop réveillé de la journée. Levage du mauvais pied en pleine nuit, les tempes qui frappent et martèlent, vertige, estomac à l’envers, il n’était pas bien frais pour le voyage. La journée de la galère commençait.

Arrivée chez les « steaks ». Au loin le marché était en vue, mais les coyotes étaient déjà en train de courir pour remplir leurs poches de viandes, vêtements, nourriture, en fait le peu qu’il y avait. Impossible pour Kiss de courir, à son arrivée, plus rien, ils avaient tout ratiboisés les salopiaux. Il grommèle dans sa barbe, quand il s’agit de bouffe et de profits, la meute l’est plus aussi solidaire que ça. Qu’importe, il voit un étal avec des couteaux, ça, ça peut servir pour Mazapa. Il commande au singe qui les vend ses 7 derniers. Celui-ci rétorque qu’il venait d’en vendre 4 à une personne plus charismatique dans sa langue de « steak ».
Kiss bouillonnait, vraiment énervé. Que trois couteaux, pas donnés, il fallait être sûr qu’ils étaient fonctionnels. Il gardera un doigt de singe escroc comme preuve. M’enfin il fallait filer et vite, ça criait derrière l’étal, et l’abrutit rameutait tout le monde, pas l’moment d’amorcer un conflit diplomatique…

Refuge dans la première tanière de coyote en terre ennemie. Kiss continue de grogner et de raler. Rien y fait, il soule tout le monde, comme d’habitude, mais en pire. La mauvaise humeur était tenace, d’autant que ça n’allait pas en s’arrangeant. Féline lui annonçait qu’il devait rentrer sur Mazapa et que leur tournée était reportée. Tout ça pour un stupide rituel, comme si les coyotes avaient besoin de ça pour être reconnus et faire peur là où ils passaient. M’enfin, il le ferait ce rituel. Grognement, à croire qu’il se transformait en Féline et Naysa réunies.

Tenter de finir de cuver de la veille dehors. Les rues sont désespérément vides. Les 3 seules âmes rencontrées parlent un dialecte incompréhensible, autant aller se coucher.


[Retour sur Cuam]

Encore un matin dur, la tête toujours dans le c.., juste à coté de la plume jaune. Kiss crut halluciner en entrant dans la ville. Le Rico, l’autre coyote chauve roux de Mazapa, lui annonçait comme ça de but en blanc qu’il voulait repartir chez les « steaks ». Les sandales qu’il venait d’acheter là bas lui montaient à la tête, le soleil au zénith peut être aussi, sans doute pas mal de pulque et de fatigue. Recadrage, le rituel était obligatoire et fallait rentrer à Mazapa… La journée commençait encore bien ! Les œufs de dindes qu’il avait finalement réussit à dénicher se vendaient bien, petite marge à la clé, ça paiera une tortilla pour le lendemain.

Retour en tanière, encore et toujours, les mêmes, la naines qui l’insulte à son apparition, la féline qui materne sa meute, la fève qui s’amuse d’un rien, la Rose toujours attachée à sa grenat, à tiens elle lui dit qu’il lui manquera, il s’y attendait pas ça fait du bien, l’autre chauve, celui de la féline, Ate, oh une nouvelle, Oulaup, la mini… Enfin tous quoi…

Kiss s’amuse à faire peur de nouveau à la demi-sœur du calpullec, ça le fait rire. Avec sa tête, c’est pas trop dur finalement. Engueulade entre une Grenat et son guerrier, pour des bêtises et de la fierté et une main tendue mal placées. Prouty en est attristé, leur sieste tombe à l’eau, Kiss la réconforte comme il peut, mais même sa barbe ne lui rend pas son sourire et elle part sur une réflexion du guerrier, dommage, demain il sera parti et lui aura même pas fait de bavouille.
Proutygirl
[Aveuglée]

Du rire aux larmes. Dynamique étourdissante de cette meute qui dévore, bourdonne, s’accouple. La Rose ne sait plus où elle en est. A son corps défendant, elle est sensible et fragile. Vulnérabilité qu’elle dissimule derrière sa grande gueule. Non, elle ne sait plus. Ses pétales se froissent et la mélancolie prend possession d’elle.

Il y a bien des grands bonheurs. Elles se sont réconciliées avec la Bleue. Se dire que l’on s’aime, se prendre dans les bras, promettre de ne plus jamais se quitter. Apaisée, elle avait bu, raillé, sourit. Oulaup l’avait embrassée par défi, la laissant pantoise. Enfin, la dispute entre Mezcal et Amitola, avec qui elle avait tout de même passé la nuit.

Etrangement épuisée, et taciturne, elle arborait une mine sépulcrale. La meute… Elle y était entrée comme quand on se précipite dans un magasin de confiseries. Elle voulait tout gouter. Convoiter, posséder, s’empiffrer à en être malade. Et pourtant… Perdue. Etourdie. En mal de repères, en mal de buts à se fixer. D’envies surtout.

Oui, la Rose est morose. Lasse de mendier ses nuits dans la hutte de couples de Coyote, qui auraient peut être envie de s’aimer sans elle. Blasée de ces corps, ces âmes et surtout ces cœurs qui s’effleurent sans jamais se trouver. Fatiguée de se sentir si seule au milieu de ce troupeau bigarré. Noyée dans ce tourbillon de fantaisie.

Etonnante étrangère, divine discordante, qui est-elle ? Une illusion, un mirage, une chimère… Un mensonge, que ce phénomène, une usurpatrice… Parfois elle vous attire à elle, dans cette certitude, alors qu’elle n’est qu’une allégorie. Exubérante et piquante la Rose. Sans avenir… Elle ne va pas bien la Rose, et elle ne sait même pas pourquoi.

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En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Amitola
[ Route entre Cuamantzingo et Nopalucan]

Allongée contre Mezcal, Amitola observe la nuit étoilée d'un oeil vague.

Sa derniere journée sur Cuamantzingo s'est bien déroulée. La Rose lui a fait un tatouage de sa déesse préférée sur les reins, et si la douleur etait assez intense, les mains de Mezcal et la douceur de son regarde tandis qu'il la maintenait immobile l'ont rendue supportable.

A part la présence irritante de quelques pucelles effarouchées au jugement facile, et la petite escarmouche avec Mezcal, elle se serait crue au ciel... Amitola soupire. Elle s'inquiète, mais pas pour qui l'on pourrait croire.

Des petites anicroches avec son guerrier, elle en a eu plein, elle en aura d'autres. Deux êtres si fiers ne peuvent s'aimer sans parfois s'accrocher. Dommage que Nemesis se soit enfuie en pensant être la cause de tensions.. Il faudra qu'elle la rassure, songe-t-elle. La dernière chose que veut Amitola, c'est que les femelles de la meute la croient incapable de partager cette boisson divinement raffraichisante.

Mezcal a trouvé drôle, alors qu'elle lui tendait la main, d'inviter Nemesis sur ses genoux. Et la jeune guerriere, dont la fierté est le plus gros défaut, n'a pas apprécié l'humour du geste. Ce qu'il n'a pas entendu... c'est qu'elle l'invitait pour une sieste éveillée avec la Rose.. Quiproquo, montée de sang.

Ah c'est qu'elle y tient, à son statut de préférée. C'est qu'elle y tient, à son Mezcal. Et puis elle a cette tendresse protectrice pour la Rose. Or, en refusant cette main, il lui avait donné l'impression de préférer Nemesis à elle ET à la rose..

Mais très vite, le malentendu est dissipé. Le guerrier sait être ferme, la guerrière sait être pliante. Elle s'en va se coucher, et a l'agréable surprise d'être rejointe par Mezcal et la Rose, main dans la main. La Rose et l'Arc en Ciel s'enivrent de Mezcal un bon moment..... Mais vient l'heure du départ. Déchirure de quitter la meute, plaisir de retrouver son homme à elle seule. Gout doux amer.

La Rose l'inquiète. Elle a l'air si fort... si indépendant. Mais dans ses yeux, dans ses baisers et ses caresses, la jeune guerrière sent une mélancolie qui ne présage rien de bon.

Amitola soupire. Cette meute l'a engloutie d'un coup, elle ne veut plus sortir. Cette rose l'a touchée, amusée, intriguée... Elle ne veut plus la quitter. Elle a gouté la vie et l'amour en meute... Maintenant elle veut gouter la chasse en meute, la traque et la bataille et le sang.

Elle se colle un peu plus près de Mezcal, trouvant chaleur et protection dans ses bras virils. Savoure ton homme pour l'instant, songe-t-elle en s'endormant. Bientôt, tu retrouveras ta meute.. Bientôt, tu te battras.
Nemesiss

De dispute la veille en baisers échangés, voluptueux. Ajoutant à son trouble. Agrandissant la faille. Mieux valait éviter de par trop y penser. Faire comme si de rien n'était Et cesser de se perdre, le tenter pour le moins.

Une lionne en cage, voilà à quoi ressemblait la fève en ce jour triste et morne... Ce vide qui ne la quittait plus depuis quelques jours déjà.. Ce pressentiment aigu, ce goût amer en bouche. Cette peine, qu'elle tentait vainement de cacher sous de faux semblants. Croire et faire croire aux autres que tout allait quand la chamade couvait à tout instant, la prenant à la gorge...

Mais... Comment l'éviter...
Et comment l'oublier ? Continuer à vivre, sans l'idée de sa présence troublante, si particulière ? En faire le deuil, l'accepter,se résigner

Et puis il y avait Sacha, si présent, si tendre, si doux, qui commençait à l'apprivoiser un peu. Comment ne pas l'aimer. Qui n'aimait pas Sacha...

Courageuse, elle mit sa fierté de côté, se mit à écrire, aveu simple et sincère, sa dernière lettre pour lui, Menion, le guerrier jaguar qui la changeait en statue de sel par le seul fait de sa présence.



Citation:
Je crois, je n'ai osé...
Un rêve, une espérance.. J'aurais voulu...
Qu'importe désormais.
Peut être toi aussi attendais tu cela...
L'engagement de te suivre, celui de tout donner, sans doutes ni concessions.
Nous étions condamnés... En silence emmurés.
Les Dieux ne voulaient pas que nos souffles se mêlent.
Et le vent a rugit dans les brisures d'étoiles
Le toucant m'a parlé,
Il m'a dit la beauté, les trésors envolés,
Le toucan m'a décrit une femme aux yeux dorés.
Il m'a dit que pour elle tes yeux s'étaient voilés.
Que la terre et le sel te portent jusqu'aux nues...
Que les quatre éléments vous unissent à jamais.
Coeur pressé, délavé de n'avoir pas osé.
De ton serment délié,
sois heureux beau guerrier.
Que ta route soit vraie.

Nemesiss.


Une determination froide s'était emparée d'elle à écrire ces quelques mots. Elle se sentait en paix, presque heureuse de l'avoir fait. Il était temps désormais de suivre sa meute, de suivre Sacha. Elle avait fait son choix depuis longtemps déjà, mais pour la première fois venait de le comprendre.
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Oulaup
[Quelque part entre Cuamantzingo et Nopalucan]


Nopalucan… elle rentre… seule… Sa rêverie et son étourderie maladive lui ont encore joué un mauvais tour… elle n’a pas pu partir avec les autres, avec la lance de Mezcal…

Oula, on ne travaille pas quand on doit voyager le jour même Eh oui… elle a raison la Chef coyote, mais Oula a oublié…


A l’abri dans une végétation dense, le nez dans ses chères étoiles, elle vient de s’allonger pour un peu de repos… ses pensés la rebasculent à l’avant-veille…. Dans l’Antre des Coyotes..

Dure… très dure cette soirée pour la jeune novice…Blessée, vexée, déçue… son orgueil en prend un sacré coup…
Elle n’a pas conscience de qui elle est vraiment… sa victoire sur Alexius lui est, peut-être, un peu montée à la tête…

Trop rêveuse… trop fragile… pas faite pour la meute des coyotes… se faire bouffer… souffrir à en perdre santé et moral… elle en entend des mots qui la torturent… Et comme elle insiste, le coup de grâce c’est Mezcal qui lui assène…


Je ne veux pas de toi avec nous, tu feras le rituel avec moi mais c’est tout.

Vlan ! Elle a bien envie de l’étriper à ce moment précis…
Ravale son amertume… mais la boule qu’elle a dans la gorge a du mal à passer… elle se moque du guerrier… le titille jusqu’à l’en excéder… il en a envie de la débiter à la hache…la faire cuire et la bouffer !... Un air glacial sur le visage, il s’entaille le bras et lui fait boire le sang qui en coule… Oula boit… se calme… comprend…
Ils ont raison, elle n’est pas prête pour cette vie là… elle doit faire ses preuves avant… apprendre à se contrôler… laisser rêves et étoiles de côté


Vis pour toi Oula, sois toi-même et si vraiment tu veux être une bonne combattante, rejoins Alexius, il recrute… a dit Feline... Oula aime bien cette grande guerrière, elle a de l’admiration et du respect pour cette femme intelligente… elle va suivre ses conseils et un jour…

Un jour c’est moi qui t’aurai Mezcal, je te battrai… Avant de sortir, elle ose poser ses lèvres sur celle de l’homme… Bonne route...

Assez reposée, il est temps de repartir… dans trois jours elle sera à Nopalucan… une nouvelle vie va commencer pour elle…
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NK=NK, RK=RK, here it's NK don't forget it-NK=NK, RR=RR, ici c'est NK, ne l'oubliez-pas!
Atila_caligula
...Snif... Snifsnif? Snif!...

Ca pue le Coyote! Avec un vague relent de Lama Mouillé!
La Tanière schmoutait vraiment le fauve là.

Faut avouer... enfermer des créatures sauvages toutes plus ou moins en rut/chaleur, sans leur donner leur pitance, les confiner dans une tanière - la leur certes, néanmoins exiguë et close - ça stimule les surrénales et les sudoripares...

D'où le remugle puissant!

Ajoutez les frictions inévitables, les petits accrochages et les prises de gueule, normal pour une meute aux crocs bien affutés, ça promettait d'exploser et le remugle devenait empyreumatique (pas savoir les mots que j'emploie! Moi! Non mais j'vous jure!)

Atila était heureux comme un ténia dans le gros colon. Il était dans son élément, il marinait dans son jus, il était la carotte du bœuf mode, l'os à moelle du bouillon... bon vous voyez à peu près.

Les Coyotitas tournaient en rond, truffe au vent à la recherche de nouvelles pistes, les Coyotitos somnolaient en montrant de temps en temps les crocs quand une patte se posait sur leur queue. Belle famille, belle meute.
Le géant avait fait son offrande au Temple de Cuamantzingo, et rien n'aurait pu entamer son bel optimisme pour le proche avenir. Les mâles le laissaient japper tout son saoul et les femelles jouaient avec lui.

Même les apparitions sporadique de Vérole lui procuraient une certaine satisfaction. La gosse avait jeté son dévolu sur lui, ce qui était irritant, mais lui offrait l'occasion de bonnes râclées favorables à son équilibre nerveux, si ce n'est à la repousse de la peau des fesses de la gamine.

Atila choisit un coin de la tanière où reposaient Rosita, Féline et la Naine, et se lova confortablement contre leurs flancs en attendant que la Meute s'ébranle.
Proutygirl
[Bombe anatomique.]

Elle est faite pour l’amour. Elle est celle qui provoque l’ivresse du corps, le tourment de l’esprit.
Qu’a-t-elle donc la Rosita ? Elle soupire à en fendre l’âme.
Elle ne veut plus de contacts sensuels. Elle a perdu le gout de la chair. Elle ne voit plus que lui.

Pourtant, il n’a rien d’un tombeur. Mais alors, vraiment rien. Il n’a pas le verbe séducteur, non plus. Un divin caprice dont elle a le secret ? Peut être. Elle ne saurait le dire. Elle n’est pas une amoureuse, et encore moins monogame, ce n’est pas dans sa nature.

Et alors quoi ? Pourquoi se pâmer quand il la touche ? Pourquoi frissonner de bas en haut quand il la regarde ? Quel est donc ce courant électrique qui la parcoure, cette tension palpable qui la fait se cabrer ? Un mystère…

Est-ce parce qu’elle est persuadée qu’elle ne l’aura jamais ? Elle salive, elle convoite l’inaccessible. Ca fait mal, mais ça fait du bien… Elle aime cette jouissive torture, se l’inflige. Etre près de lui, badiner, sourire, le frôler, sans qu’il le sache, s’en doute le moins du monde.

Docile et indolente, dans ses mains, elle n’est qu’une poupée. Et peu importe que cela dure une seconde ou une éternité. Il ne la voit pas vraiment, il ignore tout de son émoi pénétrant, mais tant qu’elle sent ses mains sur elle. Ne pas briser le charme, s’en repaitre secrètement. Ne surtout pas lui dire… Le rêve risquerait de s’évanouir.

Elle sait enfin pourquoi elle ne se sentait pas vrai. Elle sait ce qu’elle dissimule derrière cet épais nuage de fumée, au cœur de ces volutes doucereuses. Il a marqué sa peau, de son adorable naïveté. C’est ce qu’elle aime chez lui. Il est naturel et chaste. Elle, une calculatrice et une dépravée…

Les opposés s’attirent ?…

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En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Ame_feline
[douce amère]

Epatlan tout s'arrete, il fallait stopper tout projet, il fallait passer par le rituel , agacée, exécrable, la féline rale, grogne, ne supporte pas. Rester au clan, attendre, diviser la meute... cette pensée ne leur avait jamais traversé l'esprit et pourtant il allait falloir s'y plier.... la poisse, la tuile, l'ennuie.

Cuamantzingo, la meute se separe, certains fonce vers Mazapa a reculons, d'autre vers nopalucan. La moitié de son neurone est parti, trainant un bout de corde... si elle avait imaginé qu'il puisse lui manquer... non elle n'imagine pas elle grommelle et ronchonne.

Quand le groupe de Mezccal fut parti, elle voyait devant elle des jours bien ennuyeux, au final c'est un mal bien pire qui guettait la meute, celui qui s'était insinué doucement a Mazapa ... caprice, colère, dispute, incompréhention, envie de partir, de revenir, jalousie, je t'aime moi non plus, appartenance ou partage... et d'heure en heure la féline s'évertuait à préserver l'unité de la meute, tentant de calmer, expliquer, arrondir les angles, consoler, poser sur eux son regard bien veillant, celui d'une mère louve... elle y parvenait assez bien jusque ce jour.


Mardi veille du depart. D'aucun sait que la meute est dangereuse, sa place chaque jour il faut la préserver, et ses biens tenter de conserver.
Il n'a fallu que d'une demie journée de repos,
pour se rappeler qu'il ne fallait jamais tourner le dos.
Une discution entre la rose et la Feline s'imposera au retour, chacune des deux le sait. Elle sourit a cette idée, plus tard elle y songera, elle reste la dominante, pour le moment seul l'unité de la meute importe, ainsi que le rituel...

Les ordres sont donnés : En route...
Proutygirl
[Conquêtes.]

Jours étranges. Était-elle faite pour la meute ? Incontrôlable… Un chien fou. Pourtant, elle ne voulait pas manquer de respect. Juste vivre, et aimer. Elle avait volé ce qui n’était pas à elle, capturé une proie qui n’était pas sienne. C’est ce qui se disait.

Comment leur expliquer, comment leur dire ? Qu’il l’avait prise par la main et emmenée. Oui, elle aurait du résister.
Comment leur faire comprendre, comment ? Que quand il l’avait attiré à lui, elle s’était mise à trembler, faible, sans volonté.
Comme faire ressentir, comment matérialiser ce qu’elle-même était incapable d’appréhender, ce vertige terrifiant.

Différente, elle l’était et l’avait toujours su, mais au milieu de cette multitude de caractères bigarrés, elle ne pensait pas détonner. Trop indépendante ? Egoïste… Peut être insoumise. Elle ne s’était pas inquiétée de la dominante, elle venait de se prendre un coup de croc, tout puma féroce qu’elle était.

Elle ne l’avait pas voulu, mais était ce vraiment la question ? Le mal était fait, le sort jeté, l’union consommée. Trop tard pour pleurer. Prendre ses responsabilités, assumer, même les erreurs faites « à l’insu de son plein gré ». Et essayer de recoller les pots cassés, autant que faire se peut.

Ne lui restait que peu de choix. Dire qu’il n’était qu’une autre conquête, une parmi tant, même si c’était un simulacre. Qu’elle l’avait ensorcelée, manipulé, enivré de ses charmes fascinants et qu’elle était l’unique coupable. Se repentir, et regretter. Sincèrement... Culpabilité intense… Asi es la vida…

L’avenir dirait si elle avait toujours sa place parmi eux, et surtout, si elle pouvait s’apaiser, l’indomptable.

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En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Zenka
[ route de Cuamunzingo à Nopalucan moi suivre Mezcal!]

Zenka fait ses adieux à une partie des coyotes de Cuamunzingo, larmes qui coulent, nan c'est pas de la peine, juste une poussière dans l'oeil.

Route vers Nopalucan, clan d'adoption, sa terre, son terrain de Goyave vendu pas cher, ses8 goyaves juteuses pourri, sa fièreté, la bouffe et les quachtlis , quoi d'autre?

Zenka, suit le goupe sagement sans râler, sans chialer, Mezcal est rapide, elle le suit de près, mefiante , car elle s'etait habituée à avoir Naysa devant elle avec son lama puant mais aussi le Geant, homme qui faisait deux fois la taille de Zenka, qui parlait peu, et qui parlait souvent chiffon, un vrai mâle, un pur un dur, mais bon Zenka n'a pas envie de mâle, ni parler amour et tendresse ou même calin , baiser torides ou autres.

Pour le moment c'est QUACHTLIS et TORTILLAS stop, son conditionnement a été fait lors de son enfance, aucun interet dans la vie à part manger et tout simplement survivre.

Elle arrive enfin à Nopalucan, ou elle se jette dans sa cahutte, dort durant toute une après midi, pas besoin d'aller en caverne pour manger, y a de la goyave chez elle et de la bonne!

Elle mange jusqu'à en être malade, douleurs partout, puis someil profond.

zzzzzzzzzzzbzzzzzzzzzzzzzzbzzzzzzzzzzzzzz

Elle reçoit des missives de son chef coyote, des ordres, elle n'est pas bien reveillée donc en comprend que peu les informations.

Juste des soupirs de soulagement, que c'est bon de manger à sa faim.
Petit coup de nostalgie, quand elle pense à Naysa, Nemesiss Prouty, Ame, elle s'était habituée à les voir chaque jour.

Elle allait faire de la route, puis elle avait ce rituel, Aeled, Ate, le tlatoni parlaient de rituel guerrier, elle comprenait que dalle, mais ça parlait coyote, groupe et viva revolucion.

Zenka était là, elle n'avait pas la physique d'une guerriere, mais elle en avait le caractere, puis surtout sa force était psychique (aucune en fait), elle était là pour encourager les vrai guerriers ceux qui avaient de la force, et se justifiait de cette façon:

l'UNION FAT LA FORCE!

bah quoi c'est ça? une coyote plus un autre, et encore d'autres ça fait une union non? enfin bref, elle était coyote puis c'est tout. Perplexe et très lente à la detente, mais presente.
Atila_caligula
Atila n'avait pas dormi de la nuit... il l'avait passée sur les berges de la rivières qui avait bercé ses ébats de la veille, à retourner des idées de plus en plus embrouillées.

Aux premieres lueurs de l'aube, il avait sorti les petits champignons bruns qui élèvent l'âme vers les Dieux et commença son voyage immobile.


- Ô Tlaloc, maudit farceur! Roi de la cruelle ironie et Maître de la farce douteuse, dans quoi m'as tu attiré?
Le géant n'attendait pas de réponse, si ce n'est de la rivière clapotante, et puis il ne voulait pas passer par les Prêtres, les jugeant peu discrets pour ce genre d'affaire et prompts à demander du sang à verser ou des richesses à entasser.
C'était entre lui et Tlaloc, d'où les champignons propres à l'amener jusqu'au Dieu de la pluie.

- J'avais juste demandé un petit coup de pouce botanique, pas un cyclone sur les belles plantes!
Un Alligator regardait fixement le Coyote depuis la rivière. Il ouvrit sa gueule armées de mille crocs blanchâtres.
- Dis donc mon p'tit pote, tu vas me causer meilleur, je ne suis pas ton Lama!
- ...
- Qu'est ce que tu me veux encore? J'ai d'autres choses à foutre, comme la prochaine saison des pluies à préparer. Elle va donner celle là!
- ...
- Accouche! Où le cactus va te pousser dans le fion et tu ne pourras plus arquer sans te tordre comme une vipère lubrique.
- Que dois je faire pour que les choses rentrent dans l'ordre ô Grand Tlaloc?
- Ah c'est mieux, j'aime la servilité mon p'tit pote! Rappelle t'en! Bon, voyons voir... T'as le cul entre deux lamas, c'est ça?

Gloussement horrible venant de la rivière. L'alligator s'approchait.
- Tu en choisis une et tu me sacrifies l'autre. Noyade, y a que ça qui me fasse kiffer. Et je te garantis que la survivante t'aimera jusqu'a l'extinction de ce monde.
- ...
- Quoi? C'est trop compliqué pour ta tête de fion?
- Ben, y aurait pas un autre chemin? Un qui ne passerait pas par un sacrifice?
- Naaaan! Le sacrifice c'est la vie! Qu'est ce qu'ils t'ont appris tes parents?
- Ils voulaient me sacrifier justement. J'ai dû me barrer.
- Ah tu vois! Sacrifice! Y a que ça de vrai mon p'tit pote!
- Non je refuse.
- Me provoque pas, l'abruti.

L'alligator mit une patte sur la berge, a quelques pas d'Atila en transes.
- Bon, si tu réussis à rabibocher tout le monde, malgré Moi, tu auras prouvé que t'en as dans le pagne! Je ne tuerai personne!
- Et je les garde près de moi?
- Et puis quoi encore, tu veux une baffe? nan! abstinence totale. Un an au moins. Si je te prends a lutiner, c'est le cactus dans le fion, pousse rapide. On appellera ça hémorroïdes je crois. Fais gaffe je t'ai à l'œil.


Atila complètement dans les vapes se leva de la berge au moment même où l'alligator refermait sa mâchoire d'acier à l'endroit où se trouvait sa jambe une seconde plus tôt.
- Hey! Je croyais qu'on avait un marché!
- Je suis un Dieu. Mais un enfoiré quand même mon p'tit pote. cours!
Ame_feline
[Entre la patte de dindon et huiloapan / début du rituel]

Good morning Orient !!!!

Les ordres de missions étaient donnés, enfin, plus ou moins et voila que la meute de met en branle… quoique la sous l’effet de l’alcool ca ressemblait plus a un groupe de pécaris mal dégrossis

Citation:
Lance de Ame_feline, Atila_caligula, Sengir, Aiguebelette, Naysa


La dans la pampa, avec son petit groupe, elle profitait d’un calme qu’elle savait éphémère. Il lui manquait quelque chose, une amorce de confort, même maigre, ses bras lui manquait pour trouver le sommeil.

Tiens, on a perdu la bleue et Koresh,
Koresh l’est ou encore celui la ?
Pas moyen de le maintenir dans un groupe plus d’une journée, un air de déjà vu il nous a pas déjà fait le coup a Epatlan ….

Tais-toi mauvaise langue, il a rejoint le groupe de Sacha.
Et la bleue ?
Bah la bleue aussi elle a rejoint Sacha !
Mais elle ca ne compte pas elle n’a pas de mémoire.

Mais la rose ne voulait pas voyager avec la bleue !! ?? t’as même changé les groupes pour cela !
Nan ca c’etait avant ! Elles se sont réconciliées entre temps...
Je vois et ca te barbe pas ?
Si un peu, mais ca prouve que la meute est en vie
T’es certaine de mener une troupe de fier guerrier ?
Humf, tais toi ! Seul le résultat compte.
Ils sont trés bien mes Coyotes !
Tu veux un coup de masse dans ta face la voix ?

Tu ne peux pas, je n'existe pas
humf ...


Leger tour d'horizon, Naysa pensait a ses petits fruits et tentait de cuver ses deux jours de pulques… peut être pensait elle aussi a son mari … Un Atila rêveur qui devait savourer sa liberté retrouvée et penser a sa rose. Un Sengir toujours aussi silencieux qui devait méditer sur la grandeur des non dits, et une aiguebelette espiègle qui préparait méticuleusement ses armes et ses charmes.

Il ne restait plus qu'a attendre des nouvelles du groupe posté sur la Patte de Dindon, et donner les ordres pour le jour suivant.
Bagdag
Les deux derniers jours furent plus qu’étranges pour la Bleue. Pas de Prouty, pas de Féline, pas de Adecoatl. Les trois personnes auxquels elle s’était rattachée depuis son arrivée dans le village semblaient s'être exilés ailleurs.
La vie est morose sans sa Rose. Les repères brouillés sans sa féline. Et les conversations mornes sans Atecoatl. Elle forme le groupe et attend. Tous commencent à marcher, elle marche. Tête dans les nuages, pensées vers les dieux, ou suis-je...que fais-je... dans quelle étagère... ai-je mis mes haricots?

Mes haricots !!!!!!!!!!!!
D'un bond elle fait demi-tour et part en courant vers sa hutte, laissant le groupe avancer tranquillement. Elle ne pense évidement pas à prévenir. Course jusqu'à sa hutte, le sac de haricots au milieu de la pièce elle le met sur son épaule et roule pas poule.
Elle réussit à retourner au point de départ mais là, oh, mais euhh... il y a quelqu'un?? Les gars, les frères et les sœurs vous êtes là?
HouhouUUUUUUUUUUUUUUU! Cri de coyote appelle de la meute. Personne ne répond. Elle hésite un instant, va ne pas pleurer quand même! Pense que la force est avec toi. La jeune obiwankénobiblue décide d'avancer seule.
Mais pas rassurée quand même, elle a même un peu les chocottes qui s'entend dans toute la vallée par un claque claque claque de dents s'entrechoquant en continue. Comme quand elle angoisse ses idées deviennent confuses, la doris reprend le dessus sur elle.
Elle se souvient d'une parole de Naysa "marche droit devant toi!"
Alors elle chante pour se donner du courage pas très fin, c'est le mieux pour avertir les voleurs qu'elle est là et seule. Mais bon...

Marche droit d'vant toi!
Marche droit d'vant toi!
Marche droit d'vant toi!
D'vant toi d'vant toi d'vant toi!
D'vant toi d'vant toi d'vant toi!
Marche droit d'vant toi!
Marche droit d'vant toi!
Marche droit d'vant toi!
D'vant toi d'vant toi d'vant toi!
D'vant toi d'vant toi d'vant toi!


Elle marche la nuit tombe. Une luciole et...

AAAaaaaah il y a une bête!!!!


Elle se met à courir et fonce droit d'vant elle.

_________________
Naysa
[Matin de départ : Une couverture volée à l'insu de son plein gré]

Naysa s'était levée un peu avant le soleil. Elle se devait de tenir une promesse qu'elle avait faite la veille, celle d'aller voir Atecoatl avant son départ.

Atecoatl son époux qui l'avait libérée et avec qui elle avait un peu parler la veille après presque une semaine de silence. Le jeune homme avait l'air absent ces derniers temps, il se terrait au fond des tavernes, à l'écart du groupe. Quelque chose le préoccupait et sa jeune épouse le voyait.
Ils s'étaient retrouvés seuls dans une taverne après le départ de la meute. De brefs échanges de regards, des soupires et même des grimaces puis enfin des mots...
Il pensait qu'elle ne voulait pas se retrouver seule avec lui, elle lui reproche de penser pour elle. Il se trompait et elle s'emportait un peu vite. Elle triture son pagne, n'osant pas poser ses yeux sur lui. Il aurait pu lire une certaine faiblesse dans son regard, elle qui voulait se montrer forte et indifférente...
Il lui pose des questions, elle répond : "comment ça va?" "T'as fais quoi de ta journée?"... De simples questions qu'ils ne s'étaient pas posé depuis bien longtemps, préférant se lancer des piques ou encore s'ignorer comme deux étrangers. Pincement au cœur quand il lui dit qu'il ne pourrait pas suivre les coyotes le lendemain, il est pris par son travail au tlatocan. Elle sourit quand il lui dit que le groupe lui manquerait, elle lui dit qu'il leur manquera aussi. Il lui manquait déjà.
Il lui avait demandé de venir le voir au petit matin, qu'il puisse saluer la meute, la jeune femme avait accepté.

C'est donc pour ça qu'elle s'était levée aussi tôt. Elle avait pris soin de s'arranger un peu. Nerveuse, bien longtemps qu'elle avait pas mis les pieds dans la calli de son époux. Sur le chemin elle avait eut la folie de cueillir une fleur qu'elle avait mise dans ses cheveux et qu'elle avait aussitôt enlevée. Elle n'avait jamais eu besoin de ça pour lui plaire. Et de toute manière elle n'avait pas envie de lui plaire, enfin c'est ce à quoi elle se forçait de croire. Elle venait pour le réveiller point, c'est ce qu'elle se répétait en marchant.

A la vue de la hutte, la jeune femme eut une petite hésitation, envie de faire demi tour en courant. Mais elle n'en fait rien. C'est une Naysa sure d'elle-du moins en apparence parce qu'au fond elle avait les chocottes- qui tape à la porte du Pochteca. Elle attend un moment, pas de réponse. Elle se souvient qu'il lui avait dit de ne pas hésiter à rentrer, il serait seul... Elle se dirige machinalement vers ce qui avait été sa chambre. Les souvenirs qui rejaillissent, ici elle avait passé de bons moments en compagnie de son époux. C'était son temple et lui il était le dieu qu'elle vénérait et qu'elle croyait vénérer jusque la fin de sa vie.

Aujourd'hui elle s'était faite à l'idée de vivre sans lui, elle s'était faite aussi à cette liberté qu'elle avait recouvrée contre son gré.
Le regard qui balaye la pièce. Celle pièce où il l'avait enfermée lorsqu'il l'avait capturée. Elle se souvient du soulagement qu'elle avait ressentie lorsqu'il lui avait dit qu'il voulait l'épouser et non pas la sacrifier. Peut aurait il mieux fait de la sacrifier ce jour là. Elle grimace à cette dernière pensée, non elle était bien en vie, elle ne l'avait plus lui mais elle avait les autres. Les autres, la meute, ceux qui en peu de temps étaient devenus sa famille : Zenka, Ame, Nemesiss, son géant-lama et tout les autres.

Atecoatl n'était pas là, elle soupire de déception et de soulagement à la fois. Déçue de ne pas le voir et soulagée de ne pas avoir à lui dire au revoir.
Elle sourit en voyant la couverture jetée négligemment sur la natte où il avait dû dormir. Elle s'approche et s'assoit sur ce qui avait été leur couche, la couverture dans les mains. Couverture imprégnée de son odeur à lui, elle la sent longuement. Elle essuie une larme qui vient perler sur sa joue et se relève. Hors de question qu'il la voit comme ça. Elle se dirige rapidement vers la sortie.

Elle arrive vite au point de regroupement, là où allait se rejoindre la meute afin de partir ensemble. Destination : Patte de dindon.

Chamboulée, la jeune femme se tient à l'écart du groupe, pensive. Elle donnait presque l'impression d'être encore sous l'effet du pulque. Elle regarde ses mains et se rend compte que dans sa hâte, elle n'avait pas reposé la couverture de son époux. Trop tard pour faire demi tour, elle hausse les épaules. Il ne s'en rendrait même pas compte, elle la garderait. Les nuits sont fraîches sur les noeuds et elle s'en couvrirait avec l'impression de l'avoir à ses côtés...
Mezcal
[Nopalucan, veille et jour de départ]

Balade paisible, un peu longue et les voici de retour au clan. Des Huilopastèques (sic) croisés sur la route sans heurts, une troupe inoffensive. Ils se sont toisés avec méfiance, Mezcal fronçant les sourcils et montrant les dents, pour se marrer lorsqu'ils ne furent plus en vue.

Le groupe silencieux et concentré était rentré, chacun vaquait à sa vie. Étrange, Zenka ne se montre pas, le guerrier non plus. Ils restent terrés chez eux comme amputés d'une partie de leur âme, inconsistants. Peu importe, il n'a pas l'envie des efforts ni l'ambition de faire plaisir, de chercher. Seule Amitola, fraîche et chaleureuse sort et ainsi ils partagent ensemble pulque et rencontres. Puis l'Amazone rentre se reposer, il reste seul. Conversations lénifiantes avec quelques âmes aux confins de la nuit, pour finir. Comme toujours l’obsession latente du couple -pour une majorité- ressurgit, celle des ébats et de la confrontation, comme si seule cette facette de l’existence importait. Comme si leur enveloppe se trouvait vide de sens, coquille échouée dans un désert affectif. Il lui semblait que certains devaient prendre un peu de recul et comprendre pourquoi ils vivaient, pourquoi ils étaient là autrement que par les autres.


Elle : - "Je sais pourquoi tu as du succès.
- Mmmh ? Oui moi aussi je sais.
- T'as du succès parce que tu en as sous le pagne. C'est tout ce que t'as à offrir.
- Oui, d'ailleurs tu aimes ça. **Sourire en coin**
- Pardon ??
- Mais les femmes ne cherchent pas seulement ça. C'est leur manquer de respect, là.
- ...
- Je suis donc un être exceptionnel **amusé**, ce n'est pas qu'une histoire de pagne".

Nuit blanche, le matin est déjà là, il sait qu'ils ne resteront pas quoiqu'il arrive.

Aujourd'hui, il donne quelques ordres de marche et de mission. Sa troupe est pleine. L'approbation vient d'en haut et ils peuvent se remettre en route. Il sourit en coin, bordel pour rien. Mais il faisait avec comme d'habitude et cela avait l'avantage d'amener son lot d'imprévus. Il se rendit à la sortie du clan alors que le soleil avait déjà terminé sa course depuis des heures, emportant avec lui une nouvelle journée de repos oisif. Il sentait au fond de lui c'est vrai, une sorte de léger manque, une excitation certaine aussi, alors qu'ils se rapprochaient...

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Guerrier Coyote.
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