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[Garg-RP] La tournée des Coyotes et Géocoucous

Proutygirl
[Elle panique.]

Elle le regarde dormir. Il est si beau quand il dort… Bon d’accord il bave et ronfle à en faire trembler la forêt. C’est quoi ce grondement qui fait vrombir la vallée ? Ah bah rien, c’est juste Atila qui pionce… Elle lui passe une main sur le front et se lève. S’occuper…

Bon elle a fait du rangement, ça y est… En même temps à part deux bols et une natte, y a pas grand-chose. Bon, bon, bon… Si elle faisait la poussière. Dans une hutte de terre battue ? Boarf, elle est bonne celle là. Bien vite elle se retrouve esseulée. Elle panique.

Il ne lui reste plus qu’à attendre. Elle commence par compter ses doigts de pieds… Le compte est bon… Hum… Allez, dénombrer les poils d’Atila… Pfff, il est glabre, mal barré…
Ah oui, embetter les fourmis ! Avec un bâton, elle les affole, elle bloque la file…

Mais l’ennui revient très vite. Hey beh, c’pas gagné…

_________________
En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Zazanilli
[Nopalucan]

Voilà qu'en partant à l'aventure, elle retombait entre les mains de l'Homme qui pue et de la Rose. Le fait est que même si elle ne l'avouerai jamais, elle était contente de les revoir.
Ils n'avaient pas vraiment changé, et cela à la fois rassurait et effrayait le petit Bouc-Émissaire Officiel de Cuamantzingo. Valeur sûre, l'Homme qui pue restait un bon compagnon de petites querelles et folles courses en tavernes. Cependant, il avait mis maintenant dans le crâne de la Rosette qu'elle était leur fille adoptive, et cela contrariait un peu la petite nattée.

La jeune fille repensa à ses vrais parents. Père inconnu, mère qui n'avait réussi à l'élever correctement -et en était morte-, ce n'était pas très glorieux, et elle se demanda si une mère Rose et un géant père puant serait mieux.
Elle ferma les yeux. Rien ne l'empêcherai de faire ce qu'elle voudrait, mais elle pourrait tirer avantage de la situation.
Sourcils qui se froncent. Elle était encore une enfant, et tous ces soucis d'adultes l'épuisaient, mais elle trouverai toujours de quoi s'amuser. Et d'apprendre, aussi, même si ça lui paraissait quelque peu mineur. Cela engagerait sans doute certains sacrifices, mais elle n'y pensait pas.

Ses prunelles noires refirent leur apparition, et parcoururent les environs d'un regard vif. Elle avait encore quelques temps pour y réfléchir. Elle sauta de son siège, et sautilla jusqu'à la plus proche taverne.
Le bout de sa langue la titillait, signe d'une envie de pulque et de ripostes mutines.
Bagdag
C'était l'heure du départ et l'heure d'une dernière mise au point...

Elle arrivait à se souvenir des gens de plus en plus, de ce qu'elle faisait, qui elle rencontrait encore difficilement.
Elle avait revu sa Prouty reprendre des couleurs, la love thérapie du grand géant vert semblait fonctionner. Elle pouvait rester pure, les gens s'étaient résignés à ne pas la sacrifier. Elle n'était pas prête pour devenir grande prêtresse, pas prête pour se mettre sous la protection d'un barbu dieu ou seigneur. Elle faisait toujours ce qu'on lui disait, parce que naïve et parce qu'elle prenait la vie comme elle venait.
Elle savait qu'elle aimait le sang, qu'elle détestait les bivouacs sur un nœud.

Elle prit ses affaires, c'est à dire elle-même, ses trois plumes, 4 petits paquets de haricot et roule ma coycocotte vers son clan.
Elle ne veut pas penser qu'elle laisse sa rose derrière elle, alors elle chante pour ne pas y penser.

Dans la troupe il n'y a pas de jambe de bois
Y a des nouilles mais ça ne se voit pas
La meilleur façon d'marcher c'est encore la notre
C'est de mettre un pied d'vant l'autre et de recommencer.
Droite
* sautille pour mettre le bon pied devant*
Gauche.. Droite...gauche...droite...gauche...droite...gauche...droite...gauche...droite...gauche...droite...gauche...droite...

Sacha c'est encore loin?
Sacha c'est encore loin?
Sacha j'ai mal aux pieds
Sacha j'ai faim
Sacha c'est encore loin
Sacha tu sais j'ai soif...
Et faim...
Oh, c'est encore loin?

Hum....
Humf..................


Elle se tait un instant regarde le paysage, ses pieds et ce prend un arbre. Rgarde droit d'vant elle le beau fessier de Sacha qui marche droit d'vant lui. Regarde Nemesiss, Vroqi, Meena, Chriss, Oulaup. Soupire. Redresse aussitôt la tête pour ne pas déprimer et chante à nouveau de toutes ses forces pour oublier ceux qui lui manquent tant.


Kadézroukel a trois maisons
Kadézroukel a trois maisons
Qui n'ont ni poutres, ni chevrons
Qui n'ont ni poutres, ni chevrons
C'est pour loger les hirondelles,
Que direz-vous d'Cadet Rousselle ?
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel à trois habits
Kadézroukel à trois habits
Deux jaunes, l'autre en papier gris
Deux jaunes, l'autre en papier gris
Il met celui-là quand il gèle,
Ou quand il pleut, ou quand il grêle
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel a trois beaux yeux,
Kadézroukel a trois beaux yeux,
L'un r'garde à Cuam, l'autre à Tulancingo,
L'un r'garde à Cuam, l'autre à Tulancingo,
Comme il n'a pas la vu' bien nette,
Le troisième, c'est sa lorgnette.
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel a une épée,
Très longue, mais toute rouillée.
On dit qu'ell' ne cherche querelle
Qu'aux perruches et qu'aux pécaris
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel a trois garçons,
L'un est voleur, l'autre est fripon,
Le troisième est un peu ficelle,
Il ressemble à Kadézroukel
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel a trois gros chiens,
L'un court au lièvr', l'autre au lapin.
L'troisièm' s'enfuit quand on l'appelle
Comm' le chien de Kulmicael
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel à trois beaux chats,
Qui n'attrapent jamais les rats
Le troisièm' n'a pas de prunelles
Il monte au grenier sans chandelle.
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel a marié,
Ses trois filles dans trois quartiers.
Les deux premièr's ne sont pas belles
La troisièm' n'a pas de cervelle
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel a trois deniers,
C'est pour payer ses créanciers,
Quand il a montré ses ressources
Il les resserre dans sa bourse,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel ne mourra pas,
Car avant de sauter le pas,
On dit qu'il apprend l'orthographe,
Pour fair' lui-mêm' son épitaphe,
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.




Mais la route continue toujours et encore, ils marchent vite en plus et ses pieds commencent à lui faire mal.

Sacha c'est encore loin?
J'ai mal aux pieds
Et je suis fatiguée
Sacha j'ai faim
Sacha c'est encore loin?
Sacha tu sais j'ai soif...
Et faim...
Oh, c'est encore loin?


_________________
Oulaup
Au petit matin ils avaient quitté Nopalucan…
Sacha en tête, marchait d’un pas soutenu, suivi d’assez loin par une troupe composée de femmes…
Ah ben non ! Il y avait Chriss… noyé au milieu de toute ces femelles il n’avait pas encore prononcé une seule parole…
Il faisait beau, bien que le ciel fût légèrement voilé, la nature était resplendissante sous cette lumière matinale… Tout allait bien, même les oiseaux les accompagnaient de leur chant mélodieux…
Tout allait bien… jusqu’au moment ou une crécelle enragée mit la sono à fond ! Sa voix retentit à vous en décoller les oreilles, couvrant tout bruit sur son passage... faisant choir les feuilles des arbres… détaler les animaux terrorisés…
C’est qu’elle avait de la voix la Bagd !… c’était pas un murmure quand elle poussait la chansonnette… On risquait pas de s’endormir sur le talus… les oiseaux ils pouvaient aller se remplumer ! Ils faisaient pas l’poids ! Elle se prenait pour la star de la pampa, la belle !
Au départ elle avait commencé à pleurnicher comme une gamine à qui on a envie d’en coller une pour la faire taire…


Sacha c'est encore loin?
Sacha c'est encore loin?
Sacha j'ai mal aux pieds
Sacha j'ai faim
Sacha c'est encore loin
Sacha tu sais j'ai soif...
Et faim...
Oh, c'est encore loin?


Mais là, elle avait décidé de leur pourrir la route et c’était plutôt du caramel brûlant qu’on avait envie de lui faire couler au fond de la gorge… la baffe c'était trop doux!

Kadézroukel a trois maisons
Kadézroukel a trois maisons
Qui n'ont ni poutres, ni chevrons
Qui n'ont ni poutres, ni chevrons
C'est pour loger les hirondelles,
Que direz-vous d'Cadet Rousselle ?
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment,
Kadézroukel est bon enfant.

Kadézroukel à trois habits
Kadézroukel à trois habits
Deux jaunes, l'autre en papier gris
…….

Elle avait d’la r’ssource la plaie, c’est pas un unique couplet qu’elle leur servait là, mais plusieurs chapitres l’un derrière l’autre ! Les paroles on aurait encore pu les supporter… quoique… mais la musique, là, pardon, du jamais vu ! De la pure cacophonie, du grand art ! Du larynx universel !

Mais c’était Bagdad… Personne ne pipa mot, bien que tous avaient sûrement envie de lui tordre le cou… On l’aimait quand même… Tout le monde savait aussi qu'elle en avait gros sur la patate...

_________________
NK=NK, RK=RK, here it's NK don't forget it-NK=NK, RR=RR, ici c'est NK, ne l'oubliez-pas!
Amitola
[Pulque, sexe et Rock'n roll]

Vapeurs d'alcool, j'y vois pu rien....

Chuis dans les bras de qui, au fait ?

Sniff, sniff, repérage rapide d'odeur... ça sent le pulque et le Mezcal, Hips. Rendors toi Amitola, t'es dans les bras du bon guerrier.
Nouveau hoquet. De rire, cette fois. Ouais passque de nos jours, faut faire gaffe, les coyotes vont par paire pis faut pas s'tromper ! Hips.

Hein quoi quesse qui dit ?


"Le couple fidèle, quelle infamie."
Hochement de tête.
Tu l'as dit, hips , bouffi !

Tiens ça rime !
Hoquet de rire numbeur tou.


Moi j'dis, sont dev'nus fous,
Tant que j'ai ton coeur, ton corps j'm'en fous !
Enfin non, j'm'en fous pas,
C'est qu'on est bien dans tes bras !


Amazone, tais toi.
Tu fais des rimes comme Oula.


T'as raison mon Alcool,
A partir de maintenant, je décide que..

Zzzzzzzzzzzz.......
Nemesiss
Ouais.. N'plus embrasser le Mezcal qu'y disait... L'épouser qu'y disait.. Mouarf...


Ce matin là, la fève avait compris qu'il ne fallait pas se fier à la parole d'un homme. La fidélité tout ça, elle avait compris qu'c'était juste un joli concept dont elle ne voyait pas l'intérêt avant de tomber amoureuse.

Depuis, elle avait appris en taverne, posant les bonnes questions que l'intéressé s'était envoyé en l'air avec l'une de ses soeurs. Soit.
Elle ne lui en voulait pas, se disant que s'il était allé voir ailleurs c'est qu'elle ne devait pas lui suffire.
Qu'à cela ne tienne. Il aurait été plus clair dès le départ, cela ne l'aurait pas dérangée... Mais lui faire entrer dans son petit crâne, qu'il la voulait pour lui seul, etc, etc.. De bien jolis mots qui lui avaient fait tourner la tête... Et elle, bêtasse qu'elle était, y avait cru. Et ne pas suivre les règles de son propre jeu, c'était abuser. Le goût d'avoir joué avec des cartes faussées lui restait tout de même en travers de la gorge.
Ils resteraient amis, parce qu'elle savait bien depuis le départ qu'on n'pouvait enchaîner l'autre à soi... Elle aurait dû rester fidèle à ce principe. Finalement, c'était à elle-même qu'elle s'en voulait le plus. D'avoir bifurqué. D'"y avoir cru.

Ils resteraient amis mais sa confiance il avait perdue.

Soit. Il en serait ainsi.

_________________
Sengir
[Aztéquie]

Brut et sans ambages.

Is it me or your clan is a bit dead?

Sans raccourcis ni pincettes, il l'avait sorti à la femelle aztèque croisée en taverne. C'est qu'il revenait de loin. Expédition chez les ennemis séculaires, ces vils aztèques qui avaient déjà tant sacrifié de tlaxcaltèques ou tué de guerriers dans le passé, d'après le récit des Anciens... Toujours se méfier de l'ennemi aztèque, ne jamais lui tourner le dos... C'est avec quelque appréhension qu'il avait emboité le pas aux autres coyotes pour aller s'approvisionner chez eux. Que verrait-il là bas, y aurait-il affrontement? Les visages mornes de ses frères lui laissaient à penser cela... Mais la réalité était toute autre...

Que s'était il passé? Où étaient les guerriers, où était le clan? Quelles étaient ces habitations éparses, ce clan vide qui semblait nager dans l'apathie? C'était cela, les aztèques qu'il fallait craindre? Interloqué, il suivit la meute et prit ce qu'il put au marché, avant de se réfugier dans la taverne de la Féline. Naysa était là, avec une autochtone. Il s'assit méfiant. Elle parlait assez bien le tlaxaltèque. Lui-même était assez doué en langue aztèque, et lui demanda donc tout de go :


C'est moi ou votre clan, il est un peu mort?

Il avait bien précisé un peu, pourtant! Naysa souriait mais n'osait trop en rajouter. Mais c'était vrai! Il n'avait jamais vu clan si désolé, si abandonné! Il lui demanda où étaient les fiers guerriers aztèques tant redoutés, la force de l'empire... L'aztèque le prit mal, fière malgré tout de son clan et quitta les lieux avec fracas. Après tout, s'il restait un peu d'honneur et de fierté, tout n'était pas perdu pour eux. Soudain, la revoilà, parée de sa fureur, reprendre un objet oublié, le regard courroucé, et de même, de partir sans dire mot. Rameuterait-elle les guerriers épars, serait-ce le déclenchement d'une guerre, parviendraient-ils à en réchapper vivants?

Et jamais deux sans trois, la revoilà encore. Pour une femme vexée qui ne supportait pas que l'on critique son clan, elle avait de l'indécision en elle. Froidement elle exposa ses griefs, et le cuamanthèque allait répondre avec franchise, expliquer sa déception en s'attendant à de farouches et vivants voisins, mais pas à ce désert apathique, quand sa sœur coyote lui enfonça son coude dans l'abdomen.


Aiie!

C'est qu'elle l'avait pointu, la femelle! Souffle coupé et paroles neutralisées, elle prit le relais, en bonne coyote diplomate. Il était stupéfait des talents d'oratrice.

C'était bien ce que tu avais voulu dire, Sengir? N'est ce pas?

Point besoin d'être au calmelac pour ressentir l'insistance dans les propos... Sengir acquiesça, et bien vite, l'aztèque troqua l'indignation contre l'amusement. On l'entendit rire, la conversation se réchauffa grandement. Elle était tombée sous le charme du Sengir, les quittant même comme des amis de longue date. Et une guerre d'évitée, une. Journée ordinaire chez les coyotes.
Bagdag
Un coup de coude arrivant violemment sur un nez, ça fait mal!
Elle pissait le sang, elle avait voulu se défendre mais en vain. Bag se sentit d'un coup minable, trop sensible, trop faible, trop tout en fait.
Le moineau tombé du nid ne pouvait que piailler derrière les pagnes des coyotes.
Petit chaton devait grandir et devait devenir tigresse.

Elle voulait se venger, devenir une femme, une forte, une méchante...bon elle rêve aussi pas mal mais si on n'a pas de rêve...

Une musique tribal lui vint en tête. L'oeil du Tigre..

Et la voilà en train de faire des abdos, mains derrières le cou, genoux légèrement repliés, pieds frôlant le sol. Hop descendre, remonter, descendre remonter...

1...2...3... ...6 ....10...11...12...13... ...13...13!

Après 13 elle ne sait plus, mais elle ne lâche pas.

Sous la foule en liesse ( Amitola, Mezcal et Oulaup, Naysa elle compte pas elle dort) elle s'agrippe à une poutre et c'est reparti. Monter, descendre..1...2...3... ...13...13...13 !
C'est qu'elle veut sa vengeance, c'est qu'elle ne veut plus chouiner dans les pagnes des autres.

Se muscler le ventre, les bras, et les jambes un beau programme.
Elle décide donc de partir monter et descendre les escaliers du temple.


Je vais courir, je veux être forte!
Titota!


Et la voila parti en trottinant, son nez gonflé comme une patate, la faisant encore bien souffrir mais la douleur lui rappelle qu'elle doit se renforcer. La transformation commence!

_________________
Meena
[Cuamantzingo, du moins pour le moment]

Le front dans les nuages et les jambes douloureuses.
Voilà ce que c'est, aussi, de gambader aux rythmes des piaillements de Bagdag... Mais la gamine n'en a cure. Ou plutôt, elle met un point d'honneur à dédaigner leurs geigneries lancinantes, persuadée que ce genre de surdité va de pair avec la grandeur. Ce qui est vrai.

De ses hauteurs insondables, elle contemple ses nouvelles sandales, celles que Féline lui a offertes. Jolies, pas vrai ? C'est pour la suite du voyage.
Ah oui... Parce qu'ils repartent. Tout de suite. Cette fois, pas question d'attendre. Les coyotes n'auront pas le loisir de s'embourber dans les marasmes du badinage, et c'est tant mieux. Non mais c'est vrai, quoi ! On s'amourache, on perd son temps, son énergie, et la gloire dans tout ça ?

Alors elle trotte, et trotte encore, dans tout Cuamantzingo, sourde oreille et idée fixe, butée comme un lama (parce que c'est buté, un lama), s'imaginant qu'elle ira de ce pas jusqu'en Aztéquie.
Amitola
[Cuamantzingo, Repaire des Coyotes]

Ouah l'ambiance ! Oula dans un coin qui boude, Sacha la langue en feu qui cause pas, la Féline qui fait ses comptes en relevant le nez pour lancer une ou deux piques.... Et le Mezcal qui manque à l'appel.

Heureusement, y a le nouveau à la langue de velours et au compliment facile, toujours bon à prendre, et la Bleue, toujours aussi rafraichissante.

Sauf qu'elle a le nez cassé la pauvre, à cause d'une furie qui aurait mal pris de se faire renifler... une recrue du Mez en plus ! Amitola s'est d'ailleurs enervée un peu vite tout à l'heure, quand son mâle le lui à appris. Faudra qu'elle se fasse pardonner à sa façon cette nuit, décide-t-elle. S'il subit son sang trop chaud quand elle défend ceux qu'elle aime, autant qu'il profite du meme sang la nuit tombée, ce n'est que justice.

Amitola décide que c'est l'heure de câliner, et ouvre les bras. Le nouveau esquisse un geste mais c'est la Bleue qui lui saute dans les bras et vient ronronner dans son cou. Amitola l'accueille, toujours aussi ravie de l'affection que lui porte la jeune sauvageonne, et lance en ricannant au nouveau que ce n'est pas un calin qu'il cherche, de toute façon.

Pulque, mon joli pulque, viens à moiiii.... La Féline est toujours là pour enivrer sa meute, et Amitola s'allanguit, une main tenant le gobelet, l'autre gratouillant la tete de Bagdag.

Oula prend congé, Nemesis fait son entrée.. Bal étrange, ambiance tendue. Amitola bénit le pulque qui l'empeche de se faire une opinion sur la situation.

Nemesis... soeur à la fois crainte et tendrement aimée. Crainte parce qu'elle est douce, vive, belle.. et que les baisers de Mezcal lui font suffisamment d'effet pour qu'Amitola redoute que la superbe jeune femme ne se contente pas que du corps du beau guerrier. Si elle veut son coeur, va falloir se battre...

Aimée parce qu'elle est douce, vive, belle, (ouais, moi aussi je vois le paradoxe) et qu'elle semble lui vouer la même affection en retour. Et pis la situation avec Sacha doit pas etre très agréable à vivre, et Amitola n'est pas de pierre....

Tiens, d'ailleurs... Si on faisait la nique à Sacha deux minutes ? Un regard au nouveau qui semble ne pas la quitter des yeux, un regard à Sacha et Nemesis... Idée machiavélique, coquine, et gentille... Tout dépend lequel des trois est visé.


Nemesis, si tu allais rejoindre Mezcal cette nuit ? Il saura te requinquer comme pas deux, et moi.... sourire mutin... Ah, c'est vrai, tu n'aimes pas les filles... Ben faudra que je me trouve une autre hutte, alors.

Sourire narquois. Nemesis lui rend son clin d'oeil, et le nouveau, décidément très arrangeant, lui offre l'hospitalité. Tout cela amuse beaucoup la Féline. Amitola lui fait un grand sourire, fière de sa connerie. Et puis quelle meilleur moyen de se faire pardonner que d'offrir sa superbe soeur au Mez sur un plateau d'argent ?

Seule ombre au décadent tableau, l'arrivée de la "recrue" de Mezcal. Amitola, par respect pour son mâle, décide de laisser une chance à la jeune fille.

Mais elle tombe en plein stress. La bleue à décidé qu'elle voulait voir un anaconda revéillé et dressé, pas tout mou et endormi. Elle déclare qu'elle va aller demander à un homme de lui montrer le sien ! L'instinct maternel qu'elle ne croyait pas avoir s'eveille d'un coup chez l'Amazone, qui craint que la pure jeune femme ne se mette en danger.

Du coup, elle ignore quelques seconde la nouvelle arrivée, qui prouve une seonde fois qu'elle n'a aucune patience.


Je dérange, peut etre ?

Agressive, la minette. Sur la défensive, aussi. Amitola lui repond calmement. Mais voilà la bleue qui revient bredouille de sa chasse à l'anaconda, et c'est l'affrontement.

La "recrue" reussit, en deux minutes, à insulter un à un tous les membres de la meute. D'abord en s'attaquant à la Bleue, lui parlant comme à un chien. " Pleurnicheuse, elle avait qu'a pas venir me renifler, blabla..." Elle pousse Amitola de coté d'un coup sec, continuant ses agressions verbales ridicules.

La Bleue se défend bien. La meute se resserre autour d'elle... Un mot de trop, et c'est la dominante qui la fichera dehors à coup de pieds bien placés.

Il est tard.. La meute se sépare, et Amitola suit le nouveau dans sa hutte. Le goût d'une nouvelle peau, la découverte d'un nouveau style. Elle s'endort satisfaite, confiante dans la certitude que comme elle, Mezcal savoure un met différent qui ne fera que raviver en lui le gôût de son plat préféré.

Demain, la route, la meute, l'aventure. !
Proutygirl
C’est l’amour…

Il lui manquait décidément trop… Elle n’en pouvait plus. Elle s’était bien fait des copines… La poupée de la jungle, la blonde guérisseuse, la pimpante Celleste…
Mais ça ne suffisait pas.
C’est pourquoi, profitant du sommeil du géant, elle était partie farfouiller dans le sac médecine. S’il était réveillé il l’aurait bien engueulée ! Fumer alors qu’on est malade du poumon, faut pas pousser mémé ! Elle avait trouvé le peyotl. Elle en avait subtilisé ainsi qu’un calumet, et s’était rendue en caverne pour le consommer, désœuvrée.
Et elle en avait fumé tout son saoul. Elle avait vu de jolies couleurs, tout d’abord euphorique. Mais rapidement c’est l’abattement qui l’avait gagnée. Elle été restée là, indolente, en proie à des angoisses dont elle ne comprenait pas la genèse. Le géant la rejoignant s’en était inquiété. Elle si sociable, prostrée dans cet endroit sombre et désert. Elle l’avait rassuré, lui disant que c’était un problème entre elle et elle, s’était pendue à son cou, le laissant la ramener à la hutte.


Comme un punk en hiver…

Elle a vraiment la pouasse…
Elle l’avait réveillé doucement : on part mon roudoudou, debout, aller, debout !
Il s’était retourné en marmonnant qu’il arrivait, et elle avait fait démarrer le lama décapotable, persuadée qu’il était à sa suite. Zazanilli était déjà prête, mine boudeuse pour changer. Elles avaient pris la route. Et c’est seulement au bout de quelques kliks qu’elle avait réalisé qu’il n’était pas là. Arrrrrggghhhhh !
Il était trop tard pour faire demi-tour. Boarf, il était bien assez grand pour se débrouiller tout seul et les rattraper. Mais… mais… Etait ce un retour de trip au peyotl ?
Elle s’était mise à voir les singes ricaner sur son passage, découvrant leurs canines acérées, et la pointant d’un doigt accusateur.
Elle les entendait murmurer : dire qu’elle est devenue monogame pour lui, la pauvre fille, si elle savait !
Un autre, regard moqueur : lui ne se gène pas pour proposer aux poupées de le goûter en caverne… Quand le puma n’est pas là, le lama danse…
Elle fulminait intérieurement. La fidélité, sujet qui les préoccupait tous, même si elle ne s’en doutait pas. Mais elle, ce n’était pas vraiment qu’il en goute d’autre qui la préoccupait. D’expérience, elle savait combien la chair pouvait être détachée de l’esprit.
Elle avait peur de le perdre… Qu’une autre le séduise et le garde pour elle… La Rose avait perdue toute cette assurance qui faisait avant d’elle un être si désirable. Elle était devenue vulnérable entre les pattes de ce beau géant qui l’avait soumise.

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En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Zazanilli
Ce matin, lever tôt pour la petite peste. Une toilette de chat plus tard, elle attendait les bras croisés devant la hutte de la Rose et de l'Homme qui pue.
La femme et elle se mirent en route silencieusement, et elles ne se rendirent compte de l'absence de leur compagnon que bien plus tard.

Le silence se fit mortel, elle même eut peur de le briser. Elle sautilla un peu en avant, d'un bref coup d'œil regarda la Rose. Lèvres mordues et visage pâle, c'était une Rose bien blanche qui avançait auprès d'elle.
Le petit Bouc Émissaire se sentait mal. Lancer quelque chose de mesquin ne rimerait à rien, la Rose était déjà bien ennuyée comme ça. Que faire, quand quelqu'un semble si désœuvré, si angoissé ?
Son visage angélique se fit songeur, tandis qu'elle cherchait un moyen de détendre l'atmosphère.

Elle s'approcha de sa compagne de voyage. S'approcha d'elle, et après une grimace, mit une menotte dans les fins doigts de la Rose. Ce simple contact la gênait horriblement, cependant sa petite main ne faiblit pas et ressera légèrement son étreinte. Une zone de douce chaleur naquit entre elles, et sa langue la titilla.

"Tais-toi. A Cuamantzingo, tu te défouleras. Mais pour l'instant tais-toi. Tais toi, Zãzanilli, tais-toi."

Morne litanie qu'elle se répétait intérieurement, tandis qu'inconsciement ses doigts se resserraient sur la main de la Rose.
Atila_caligula
Atila se réveille bien malgré lui, mais décidément les pécaris dansent le "norock" dans se tête avec trop d'insistance, et sa vessie fait douloureusement savoir qu'elle doit être vidée.

Sifflotant en rythme avec les derniers pécaris attardés sur la piste de danse, il hume l'air matinal en laissant un jet dru tracer une parabole parfaite. Il y a des plaisirs simples dans la vie!

Son soulagement parachevé, il s'en retourne vers la hutte... vide!
Rose a plié tout l'équipement, et vidé les lieux. Au petit matin comme prévu!
Et lui gros lézard ronquait à poings fermés en comptant les pécaris.

Coup d'adrénaline et angoisse blanche! La Rose seule sur les chemins, elle va s'attirer des mésaventures....
Ah! la Vérole!
Les Dieux bénissent cette pestouille qui éloignera par ses regards froids sans battements de cils les plus sauvages des bandits! Aucun soucis à se faire. La Vérole éloignerait un crocodile d'un mouvement de natte.

"Et la Rose n'est pas sans défense non plus, à bien y réfléchir" se dit il en examinant les traces de griffures sur ses épaules et ses bras.

- Pompompom polompopom! fit le géant en se dirigeant vers la taverne.
Juste un godet et je me mets en marche.
Oulaup
[Mensonges et lâcheté....]

Difficile de dire comment elle se sent la jeune guerrière… broyée… pulvérisée… atteinte au plus profond d’elle-même… les crocs de la meute ont pénétré sa chaire jusqu’aux os… et tout ça pour quoi ?… pour l’amour d’un homme qui lui a menti… fait croire qu’ensemble ils attraperaient les étoiles et Seléné en même temps… pauvre naïve qu’elle est… elle avait bien douté de cet amour pendant de courts moments mais les promesses, les mots tendres, les baisers chauds, les caresses l’avaient fait revenir vers lui…

Comment, tu doutes de moi ? Fais moi confiance mon amour... Si la meute nous jette je partirais loin avec toi… avait-il été jusqu’à lui dire… Je ne t’abandonnerais pas… Je ne te ferai jamais souffrir…... Fadaises que tous ces dires…

Lâcheté ? Hypocrisie ? Manque de maturité ?... Elle préfère penser que ce valeureux guerrier a oublier de grandir… novices en amour ils le sont tous les deux… même si leurs corps disent le contraire… elle l’aime sans commune mesure… elle lui a donné son âme… et les coyotes ont été intraitables, n’en ont pas cru le moindre mot, l’ont écrasée… salie, accusée des pires horreurs… de vrais coyotes qui quand ils tiennent un morceau de la bête ne lâchent pas… la déchiquètent en un rien de temps… jusqu’au moindre lambeau restant…

Oula comprend encore mieux comment la Rose a pu se sentir…
Et lui, dans tout ça, il s’en tire bien, c’est lui la victime… Il l’a bien manipulée, il s’est donné le beau rôle… même pas le courage de lui dire au revoir…

Malgré tout, elle reste une femme coyote, une guerrière… pour rien au monde elle ne laissera sa famille… son cœur et son esprit vont s’endurcir, elle a le caractère pour ça, quoiqu’on en dise…

Amère, déçue, pour l’instant elle se sent vide jusqu’à en souhaiter la mort… les Dieux la punissent… en quoi les a t-elle offensés… elle ne comprend pas mais il faut le croire et si l’on peut la sacrifier pour les honorer, elle est prête…

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NK=NK, RK=RK, here it's NK don't forget it-NK=NK, RR=RR, ici c'est NK, ne l'oubliez-pas!
Proutygirl
[C’est dans l’air…]

Jours difficiles à Cuamantzingo. Quelques femelles font régner la terreur dans leurs cavernes. On entre, on salue, et l’on est propulsé dans un univers sombre, étrange, inquiétant… Le néant…Undefined… Puis l’on se réveille ailleurs, un peu sonné, plein de bleus et autres contusions. Le Puma n’était pas du genre à se laisser faire, elle voulait des explications. Elle s’était entêtée. Mais chaque fois, le même résultat.

Une frontière imaginaire était en train d’être tracée par leurs soins au centre du clan. Elles refusaient tout dialogue, vomissaient sur la différence. L’odeur de putréfaction de leurs âmes devenait insupportable. Elles n’étaient que haine et rancœur. Elles refusaient de comprendre la notion de clan. Et aussi que tout le monde ne pouvait avoir le même avis. Leur vision devait primer sur celle des autres, à tout prix.

Projetant leur propre insécurité sur les autres, elles voulaient appliquer leur perspective binaire à tous. Coyote ou pas coyote… La Rose n’entrant dans aucune catégorie, elle dérangeait. Que tout ceci lui semblait laid et réducteur. Elle qui n’aspirait qu’à une vie simple auprès de son homme et de la vérole. Elle avait recommencé à prendre du Peyotl. Elle aimait cette sensation d’oubli et d’apaisement… Jusqu’à…


[Faites monter…]

Elle était entrée en caverne, déprimée, observant les retrouvailles d’Atila avec les siens. De nouveau elle avait l’impression d’être seule et étrangère. Elle se sentait se dissoudre, elle perdait de ses couleurs, s’effaçant doucement face à ce beau tableau si vivant.
Elle avait paniqué une fois de plus, et pour se calmer, avait farfouillé dans un pli de son pagne pour y trouver le cactus bienfaiteur. Elle avait mâchonné consciencieusement, et déglutit. Amertume… Mais le bien être était venu la bercer rapidement.

Lascive, elle était rentrée à la hutte faire la sieste. Et c’est à demi consciente, qu’elle s’était levée d'un bond, mue par une force surnaturelle, une vague qui avait déferlé au sein de ses chimères. Sensation de plénitude, et d’ailleurs.
Son corps n’était plus un poids, elle évoluait légère comme une plume. L’air semblait vibrer autour d’elle, elle entendait des milliers de murmures. Elle percevait chaque frétillement de formes de vies, chaque bruissement de fougères.

Elle était entrée en caverne, à moitié nue, et pupilles dilatées. Elle s’était assise, mécaniquement, et les avaient détaillés… Ils pétillaient. Elle appréhendait la course de leurs particules, la collision entre leurs atomes. Leurs énergies palpitantes.
Enfin son regard désincarné s’était posé sur « le Nouveau », Mayin. Une aura dansait au dessus de sa tête. Elle l’avait pointé du doigt, et tonné d’une voix caverneuse : « Caniche nain en rut ». Paroles sans queue ni têtes pour certains, pourtant elle venait de découvrir son totem.

Elle avait sursauté violement, clignant des yeux. Elle réalisait où elle était, et dans quel état. Elle était partie se blottir contre le géant, un peu déboussolée par sa toute première vision. Il l’avait ramenée à la hutte où elle s’était endormie comme une souche, épuisée.

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