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chroniques ozos

[RP fermé] Ozomahtlis ou les pieds nickelés

--Bonobo_espiegle
déplacé par sinaloa de la gargote occidentale



[Les premiers pas des grands Ozomahtlis]
Alors les voilà arrivés sur le lieu de leur premier méfait. De l'ambition, ils en ont, du courage aussi, de l'expérience... pas encore. Mais comme il se dit parfois, c'est en mangeant qu'on grossit.

Tous les cinq rassemblés autour d'un feu préparent leur premier grand coup d'éclat. Bonobo espiègle prend la parole :

Nous allons faire deux groupes. Capucine Sajou et Nasique Moustachu vous vous mettrez de ce côté là. Quand aux autres avec moi de ce côté-ci.
Dès que vous entendrez le signal, on fonce !



Verrouillé par {Freya}
--La_guenon_mesquine



Enfin ils y étaient. Depuis des semaines la guenon attendait ce moment.
Faut dire que l'ennui se faisait grandement sentir et qu'elle avait les pattes engourdies. Et quand l'heure du départ avait sonné, nul besoin de le lui dire deux fois pour qu'elle court, qu'elle vole même afin de rallier le noeud convenu.

Il avait été décidé de faire deux groupes, pure stratégie pour mieux encercler la proie éventuelle. Ils étaient malins comme des singes.

Assis au coin du feu, à la tombée de la nuit, il établissaient les derniers détails de leur première fois. Toute première fois dans une vie avait une place importante, il était necessaire de bien se préparer afin d'en faire un moment fort, un moment inoubliable.

Privée du nasique moustachu qui était dans l'autre groupe, la guenon se concentrait sur la chevelure du bonobo qu'elle épouillait soigneusement, il fallait bien s'occuper en attendant le signal, ce moment tant espéré où chacun irait se poster à son poste, prêt à bondir.


Trois, deux, un... Hou hou hou Ah aaahhh!! (cri du singe mal imité).

Ni une ni deux, la mesquine bondit sur son arbre, ou peut-être grimpa t-elle lamentablement, toujours était-il qu'elle était en place, droite et fière, prête à agir au moindre bruit suspect.

Elle guette, elle attend, elle tend l'oreille....

Le temps passait, long, trop calme. Se pouvait-il qu'ils aient mal choisi l'endroit? Les paupières de la guenon commençait à peser, la fatigue était là et ne présageait rien de bon...
Enfin, alors qu'elle n'y croyait plus, des bruits de pas se firent entendre, des brindilles qui craquaient sous des sandales. Des ombres dansaient au sol, à peine éclairées par la faible lumière que laissait passer la lune. La guenon se laissa lourdement tomber sur les pauvres victimes, toutes griffes dehors. Avec bravoure, elle mit toute son âme à la tache.
--Capucine_sajou


Capucine Sajou naquit à l’âge de 5 ans, le jour où elle vit disparaître ses parents sous une trombe d’eau aussi imprévisible qu’implacable.
Depuis elle avait fait son chemin de la forêt tropicale aux Hauts Plateaux sur lesquels elle s’était installée, survivant sans jamais se poser la question du lendemain.

Ils se connaissaient tous, ou presque. Enfin pas vraiment.
N’écoutant que d’une oreille distraite le craqueur de service, elle était terriblement intriguée par la trompe surprenante de son voisin, laquelle prenait des dimensions étonnantes à la lueur vacillante des flammes du foyer de fortune.


Fortune !
Ah oui, c’est vrai, ils étaient là pour ça !

Pourtant, lorsque le Bonobo prit la parole,

"Nous allons faire deux groupes. Capucine Sajou et Nasique Moustachu vous vous mettrez de ce côté là. Quand aux autres avec moi de ce côté-ci.
Dès que vous entendrez le signal, on fonce. "!


elle n’entendit pas la fin de ses directives, ayant déjà promptement sauté sur les épaules du Nasique, complètement happée par sa fourrure dense et douce quoique fortement odorante. Puis, voyageuse incertaine, elle s’était concentrée sur la péninsule du moustachu avant d’aller en découvrir ses cavernes encore inexplorées.
Elle commençait à goûter au fruit de ses recherches quand soudain le ciel tout armé lui tomba sur la tête.
--Bonobo_espiegle


L'air était frais sur le haut plateau. D'un coup Bonobo Espiègle est pris d'une quinte de toux.
Quelle n'est pas sa surprise que de voir Guenon se précipiter sur le chemin en criant. Aurait-elle vu quelque chose la mesquine ? Le Bonobo pousse son grand cri de guerre :

Ouba Houba Oubaba !

Il se précipite derrière elle, dans la nuit, tout est confus.
Une bourse lui passe devant les mains, il l'arrache.
Il voit les autres arracher un sac sans que les adversaires ne montrent quelque résistance, déjà impressionné par la réputation des grands Ozomahtlis !

Puis sans attendre leurs restes, ils s'en retournent dans leur clairière pour faire le partage du butin.
--Le_douroucouli_masque


Le douroucouli masqué se met en position, en attente du signal, la nuit est calme et fraiche, difficile de rester éveillé… mais il tient.

Le temps passe, toujours rien, une légère somnolence le gagne, bien qu’il soit un singe nocturne, l’attente et l’inaction lui pèsent.

Des cris le font revenir à lui-même, il voit du mouvement, ça y est, ça a commencé, c’est le moment de s’armer de courage et d’éventuellement un petit bâton, on sait jamais, et de foncer en quête de trésor et de nourriture.

Il s’élance, en peu de temps les victimes du soir sont neutralisés, il ne reste plus qu’à les dépouiller et à s’enfuir dans la nuit…

_____________
Le douroucouli avance masqué... vous devriez le savoir.
--Capucine_sajou


Lorsqu’au petit matin Capucine ouvrit les yeux, elle ne comprit pas tout de suite ce qui s’était passé. Une migraine innommable lui vrillait les tempes sans qu’elle gardât le souvenir d’une cuite quelconque.

C’est en voyant le Bonobo jongler avec ses couteaux, qu’elle sut, mais un peu tard, ce qui avait traversé sa tête de stratège illuminé : un essai grandeur nature sur ses comparses, tout en attirant à lui la Guenon qu’il trouvait sans doute un peu trop accueillante avec le Nasique.

Son humeur, déjà entachée, passa de mécontente à massacrante.

Elle était petite, très petite, mais fort agile et douée d’une force peu commune quoiqu’en rapport avec sa taille.
Aussi l'espiègle hâbleur ne la vit-il pas se précipiter, à hauteur d’yeux, lui planter 2 crocs acérés entre les cuisses, puis le laisser suffocant et bavant sur le dos tandis que sa main gauche tentait maladroitement tout autant qu’inefficacement de se protéger.

Capucine Sajou était soupe au lait, c’était là son moindre défaut. La gueule en sang et toute penaude, elle partit se réfugier derrière des herbes clairsemées, regrettant déjà à demi sa réaction exacerbée.
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