Legolas.
[Le lendemain de la confrontation]
La grande évasion
Le grand jour vient d'arriver mais Légolas ne sait que ça sera ce jour-ci qu'il va s'échapper et cette fois-ci pour de bon de cette chambre d'auberge. La matinée est bien entamée quand le blondinet se trouve avec Floraluna. Cette dernière était en train de lui refaire son bandage sur le flanc. La blessure commence seulement à guérir. Une fois qu'elle eut terminé, elle jette le tout dans le feu puis se lave les mains pour refaire le pansement sur le côté de la tête.
C'est en étant sagement assis que l'adolescent se laisse faire. Pendant que la jeune femme était affairée, le garçon regarde le pot d'onguent qui se trouve sur la table. Il le saisit et le regarde un instant avant de mettre son index dedans pour ensuite le porter à sa bouche. Légolas grimace dès qu'il eut senti la substance grasse sur sa langue, sans compter que celle-ci a un très mauvais goût, qu'il recrache ce peu d'onguent.
Le voyant faire, la Bohémienne lui reprend fermement le pot des mains pour le reposer sur la table. Elle lui dit qu'il est carrément tombé sur la tête, qu'il se comporte comme un enfant. Depuis qu'il est devenu amnésique, Floraluna pense que le cerveau de son jeune Confrère s'est ramolli pour se comporter ainsi. Quant au blondinet, il fait la moue et finit même par pleurer de par le fait de s'être fait gronder. Bien entendu, l'Herboriste rouspète encore en lui précisant qu'elle n'a rien dit de mal. Cependant, elle termine le bandage en le nouant.
Légolas se précipite pour attraper un parchemin ainsi qu'une plume pour lui écrire un petit mot. Il tend ensuite le vélin à la jeune femme.
La grande évasion
Le grand jour vient d'arriver mais Légolas ne sait que ça sera ce jour-ci qu'il va s'échapper et cette fois-ci pour de bon de cette chambre d'auberge. La matinée est bien entamée quand le blondinet se trouve avec Floraluna. Cette dernière était en train de lui refaire son bandage sur le flanc. La blessure commence seulement à guérir. Une fois qu'elle eut terminé, elle jette le tout dans le feu puis se lave les mains pour refaire le pansement sur le côté de la tête.
C'est en étant sagement assis que l'adolescent se laisse faire. Pendant que la jeune femme était affairée, le garçon regarde le pot d'onguent qui se trouve sur la table. Il le saisit et le regarde un instant avant de mettre son index dedans pour ensuite le porter à sa bouche. Légolas grimace dès qu'il eut senti la substance grasse sur sa langue, sans compter que celle-ci a un très mauvais goût, qu'il recrache ce peu d'onguent.
Le voyant faire, la Bohémienne lui reprend fermement le pot des mains pour le reposer sur la table. Elle lui dit qu'il est carrément tombé sur la tête, qu'il se comporte comme un enfant. Depuis qu'il est devenu amnésique, Floraluna pense que le cerveau de son jeune Confrère s'est ramolli pour se comporter ainsi. Quant au blondinet, il fait la moue et finit même par pleurer de par le fait de s'être fait gronder. Bien entendu, l'Herboriste rouspète encore en lui précisant qu'elle n'a rien dit de mal. Cependant, elle termine le bandage en le nouant.
Légolas se précipite pour attraper un parchemin ainsi qu'une plume pour lui écrire un petit mot. Il tend ensuite le vélin à la jeune femme.
Légolas a écrit:
VOUS ETES TRES MECHANTE AVEC MOI !!!!! JE VOUS DETESTE !!!!!
Ce mot, c'est comme la petite goutte d'eau qui déborde du vase car en effet, avec son caractère de Bohémienne, Floraluna s'emporte encore plus contre le jeune Elfe qui se montre très puérile. N'ayant pas du tout apprécié, Légolas se met à crier tout en tapant la table avec ses poings et même il balaye tous les objets qu'il y a dessus avec son bras. D'ailleurs, il n'y a pas que la jeune femme qui sache crier, le blondinet peut très bien le faire, qu'il se met face à son interlocutrice, tout en serrant les poings.
« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh !!!!!! »
Le jeune Maître Herboriste n'a même pas eu le temps de penser, qu'il se prend une gifle par Floraluna, agacée par ce comportement enfantin. Légolas porte aussitôt sa main sur la joue tout en pleurant.
Pendant ce temps, Gaston qui avait nettoyé les box des trois montures, revient à l'auberge et c'est en entendant les cris qui proviennent de la chambre, qu'il s'y dirige rapidement. Il ouvre brusquement la porte et voit Légolas en train de pleurer. Ce dernier, dès qu'il a vu l'imposante carrure de l'homme à la coupe au bol faire son apparition, va s'asseoir dans le coin, de peur de se faire encore plus gronder, surtout qu'il sait qu'il vient de faire une bêtise.
« C'est quoi de ce bordel ? Vous êtes pires que des gosses tous les deux ! »
Sincèrement, le Breton ne comprend pas ce qui s'est passé en voyant tout le chantier par terre. Il est évident que la Bohémienne va tout raconter, même pour la gifle donnée. L'est pas un peu commère sur les bords ? Gaston fixe Légolas sévèrement, pas trop durement non plus afin de ne pas l'effrayer. Cependant, il dit, d'une voix plus que ferme.
« Légolas, tu vas me ramasser tout ça et en vitesse ! », et voit que le blondinet ne bouge pas, qu'il rajoute.
« Dépêche-toi ! Je compte jusque trois........un..... »
Oula ! Mais c'est qu'il ne rigole pas ce gros balourd. Ben, le jeune Maître Herboriste a intérêt de faire ce qu'il demande pour ne pas qu'il se mette en pétard. Légolas se lève donc et se dirige vers la table. Il s'agenouille et ramasse chaque objet qu'il repose maladroitement. Le Breton est satisfait et c'est tant mieux comme ça car il ne se voyait pas pousser une sacrée gueulante sur ce pauvre garçon.
« Comme tu te comportes comme un enfant, je te traiterais comme tel ! »
Gaston aurait voulu rajouter « jusqu'à ce que tu comprennes » mais il s'est abstenu de le dire afin que le blondinet réfléchisse et comprenne par lui-même. D'ailleurs, cela attriste le Géant de Kermaaron de voir Légolas ainsi. Il espère de tout coeur qu'un jour il retrouvera la mémoire et le plus tôt possible. Hé oui, il est triste car depuis qu'il est amnésique, le jeune Elfe ne sourit même plus, comme si une partie de lui-même était morte. Mais Gaston ne montre jamais ses émotions, surtout la tristesse car pour lui, s'est montrer sa faiblesse.
L'homme à la coupe au bol se promet de lui parler de son passé, de ses activités favorites, de ses amis, de Compiègne, son frère Légohan ainsi que sa soeur Leïla, du moins de ce qu'il connaît de Légolas pour l'aider à retrouver la mémoire mais il n'aura pas le temps de le faire dans la journée, de même pour Floraluna.
Quant à l'adolescent, il n'est pas très ravi à ce qu'il soit traité comme un enfant. Ben non, Légolas n'en n'est plus un depuis longtemps. Par contre, si on lui demande son âge, le garçon ne saura même pas répondre. Il allait prendre son parchemin et sa plume pour répondre à ce gros balourd quand il remarque que son encrier est vide. En effet, celui-ci était ouvert et l'encre s'est renversée lorsque le blondinet a balayé tous les objets de la table.
Légolas fait la moue tout en jetant un regard sur son encrier vide ainsi vers Gaston, qu'il pense : « Je fais comment moi pour écrire ? ». Comme il reste un fond d'encre dans le petit récipient, l'adolescent trempe sa plume dedans pour inscrire ceci.
Légolas a écrit:
JE NE SUIS PLUS UN ENFANT !!!!! ET ALLEZ ME CHERCHER UN AUTRE ENCRIER !!!!
« Tu n'en n'auras pas d'autre ! Tu n'avais pas besoin de tout jeter par terre ! Il t'en reste encore un peu pour écrire ! Et puis ce n'est pas écrit « boniche » sur mon front ! »
Voyant le refus catégorique de Gaston, le blondinet pique sa crise.
« Légolas, tu la vois celle-là ? », rajoute-t-il en levant la main.
Bon, Gaston vient de s'y prendre très mal en montrant sa grosse main à Légolas, prêt à le gifler si il continue de criser mais il voit que ça a calmé le garçon.
« Tu ne vas pas piquer ta crise à chaque fois qu'on te refuse quelque chose ! Maintenant, tu vas nettoyer l'encre que tu as renversé par terre »
Ben là non plus, il n'a pas vraiment trop le choix et puis, il ne veut pas être puni. Le blondinet allait se mettre à la tâche mais il ne sait pas quoi prendre pour nettoyer, qu'il jette un oeil dans sa chambre et voit qu'il y a son mantel vert qui est accroché sur une chaise, qu'il le saisit. Le voyant faire, Gaston intervient en lui disant qu'il ne réfléchit pas plus que le bout de son nez.
Quant à Floraluna, elle avait assisté à toute la scène, désespérée de voir son jeune Confrère ainsi, qu'elle sort de la chambre pour aller chercher un seau d'eau, un chiffon et une brosse. Elle revient ensuite avec le tout. Légolas peut enfin nettoyer ce sol souillé d'encre. Le garçon, étant agenouillé, regarde cette eau remuer dans le récipient de bois, qu'il hésite à mettre sa main dedans mais il prend son courage à deux mains pour le faire quand soudain, il la retire aussitôt.
« brrrrrr.......grrrrrrr », fait-il tout en secouant cette main mouillée.
« Ne me dis pas que tu as peur de l'eau, Légolas »
Petit hochement de la tête du jeune Maître Herboriste pour dire « oui ». Floraluna se tape le front avec la paume de sa main, tout en pensant qu'elle aura tout vu avec ce garnement. Le Géant de Kermaaron intervient.
« Allez pousse-toi d'là, laisse-moi faire », et se met à la tâche pendant que Légolas ainsi que la Bohémienne regardent Gaston, agenouillé, en train de jouer à la femme de ménage^^.
D'ailleurs, la scène est très comique car en effet, on a l'impression de voir certains gars de la DDE en plein travail : un qui bosse tandis que les autres regardent^^. Une fois qu'il eut terminé, l'homme regarde Légolas pour s'adresser à lui.
« Alors tu vois, ça ne sert à rien d'avoir peur de l'eau »
Bon d'accord, c'est nettoyé mais il y a quand même de l'encre qui est imprégné dans le plancher de bois. Gaston se dit qu'il ira expliquer ce petit incident à l'aubergiste, du moins il tentera car la grosse femme ne comprend pas le français. Au pire, il la remboursera, enfin ça sera à Légolas de payer^^.
Midi approche et il est temps pour tous de manger. Floraluna sort de la chambre et va commander trois repas. Elle revient quelques minutes après avec un plateau. Le Breton et la Bohémienne vont rester cette fois-ci avec le blondinet pour déjeuner. Soudain, la porte s'ouvre et Walter entre après avoir été invité.
« Bonjour tout le monde. Pardonnez-moi pour le dérangement mais Petra....enfin l'aubergiste m'a dit que vous étiez ici »
Comme il se rend compte qu'il ne va pas au but, le vieil homme se lance.
« J'ai entendu dire que deux marauds rôdaient près de la forêt. Certains supposent qu'il s'agit des deux agresseurs de Liégolas ...et qu'ils sont certainement revenus pour terminer ce qu'ils avaient commencé..... », et ne termine pas sa phrase.
« Qu'ils me passent d'abord sur le corps ! C'est moi qui va terminer le travail à leur place ! Je vais leur montrer à ces chiures de quel bois je me chauffe. On ne s'attaque pas à plus faible que soit »
« Sir Gaston, je comprends votre colère mais ce n'est pas à vous de faire justice vous-même..... »
Décidément, Walter ne peut pas en placer une.
« J'ai toutes les raisons du monde pour le leur faire payer. Je considère Légolas comme mon gamin ! Vous avez vu dans quel état il est ? », dit-il en pointant le jeune Elfe du doigt. Ce dernier sursaute.
Pendant que les deux hommes discutaient, Légolas pense : « Il sont vraiment étranges mes ravisseurs. Voilà que ce gros balourd veut prendre ma défense et il serait prêt à faire n'importe quoi. Et puis, il n'a pas l'air de rigoler. Du coup, je me demande si ce sont bien des ravisseurs....j'ai de sacrés doutes maintenant. Quand j'y pense, ils ne m'ont jamais fait de mal.....même cette femme. Bon d'accord, ils crient mais ils n'ont pas l'air d'être si méchants que ça »
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