[RP] J't'en foutrai, moi, d'la patience...

La Duchesse sourit à son tour à Miss, se rémemorant tous les coups pendables qu'elles avaient pu tendre à leurs victimes, les deux plus beaux étaient sans contexte le pauvre Curé Arilan ligoté et baillonné dans l'église Sainte Madeleine pour l'empêcher de partir vers une autre contrée, et le fameux repas qu'elles s'étaient concocté alors qu'elles avaient certaines envies de femmes enceintes et que toute activité leur avait été proscrites....Miss et Angelyque inactives en train de tricoter...certains avaient cru pouvoir y arriver..

Secouant la tête afin de revenir au moment présent, la Duchesse reprit la parole

Il reste un lieu où Maleus ne risquera absolument rien Miss, c'est tout simplement icilieu...la Princesse ne risque pas d'y revenir de sitôt, Erik doit encore être en train de boire son bouillon...vu mon humeur du moment, très rares sont ceux qui prennent le risque de venir chercher bonheur à proximité de mon bureau...il y a plein de salles atténantes où personne n'a désiré s'installer, vous y serez tranquilles...et ces pièces sont pourvues de tout le confort possible, un ancien Duc, Digoine y avait fait installer des lits partout, protégés par des tentures, j'ai ai moi-même un ici même.

Le plus difficile sera pour ton compagnon de venir ici sans prendre le risque de se faire reconnaître...les rues de Dijon seront passées au peigne fin j'imagine..la Princesse a de la ressource..mais nul n'aura l'idée de venir ici...
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Nulle réponse quand le garde avait fait en sorte d'essayer de l'annoncer. Et la pression qui montait inexorablement entre les tempes blondes. Rien n'y faisait : le garde avait beau frapper à la porte, nulle réponse ne venait. Pourtant, elle entendait d'ici la voix d'Angelyque, sans pour autant comprendre ce qu'elle disait...

Elle rebroussa donc chemin, rejoignant l'homme qu'elle avait posté en faction. Si ça se trouvait, le borgne avait réussi, allez savoir par quel artifice, à entrer dans le bureau ducal ! Le valet lui affirma que personne n'était sorti. Parfait. Si danger il y avait, le danger en question était donc toujours à l'intérieur.

Sortant sa lame de son fourreau, et assurant sa dague de lancer dans la main gauche, elle donna un vigoureux coup de botte dans la porte avant de se ruer à l'intérieur, épée prête à frapper et dague prête à fendre les airs.

Duchesse, me voici !

Pas de borgne. La duchesse. Et une femme. Une femme dont le visage lui disait quelque ch...

Vous ! Vous étiez avec Maleus ce matin !

Les armes se firent menaçantes.

Où est-il ?
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Miss écouta attentivement la Duchesse. Elle avait toujours des plans quand il y avait des soucis ... Premier plan : enfermer le borgne pour faire croire qu'il était parti, échec. Deuxième plan : le déguiser, voir même féminiser, l'idée était bonne, mais réalisable ? Moins sûr ... Dernier plan : que le couple et leur fils restent ici, parfait !

Mais oui Ange ! Je suis certaine que ça va marcher ! Le déguiser un peu juste le temps qu'il arrive jusqu'ici, ou s'il doit en sortir, je suis certaine que si on se débrouille bien, personne n'y verra quoi que ce s...

Boum, la porte s'ouvre brusquement et vient frapper le mur avec violence. La brune ouvre de grands yeux rondes et prend instinctivement son fils dans les bras, c'est qu'elle fait peur la blonde avec les armes qu'elle lève dans les airs.

Mais ça va pas ? On ne vous a jamais appris à frapper avant d'entrer ?

Sourcils froncés, ton froid, sans même se demander à qui elle parle.

Puis v'la qu'on l'a vu avec le borgne au matin, en même temps pas étonnant, elle traine toujours avec lui.
Que faire maintenant ? S'ils ont été surpris prouver le contraire serait compliqué, mais si elle confirme les paroles de cette femme Angélyque aura des ennuis.

Eh bien oui, j'étais avec lui ce matin ! J'lui disais au revoir, car à l'heure qu'il est, il a surement repris la route. Angélyque m'a dit qu'on ne voulait plus le voir ici.

Le regard se porte désormais vers son amie, un peu inquiète quand même.
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Eh bien ! Elle qui pensait trouver une duchesse aux abois, menacée, peut-être, elle dont les craintes avaient été confirmées en voyant celle qu'elle avait vue arriver aux côtés de Maleus, voici que la situation lui soufflait à l'oreille qu'elle n'avait en fait interrompu qu'une gentillette réunion.

Gentillette. Avec une... complice ? amie ? connaissance ? enfin, du borgne honni, quoi.

Elle fit un pas de côté, afin de ne rien perdre des réactions de la duchesse, tout en tenant en respect l'autre femme. Non qu'elle la trouvât menaçante, avec un enfançon dans les bras, mais sait-on jamais.

Duchesse, serait-ce une nouvelle preuve d'impatience de ma part s'il me venait l'idée saugrenue de demander - que dis-je, d'exiger - des explications ?

Elle ne pipa mot sur le mensonge que la jeune brune venait de proférer : toujours garder une poire pour la soif.
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La Duchesse sursauta devant l'arrivée fracassante de la Princesse et se redressa

Votre Altesse!! que vous arrive t'il? vous osez exiger de ma part des explications? alors que vous venez de défoncer la porte de mon bureau et osez menacer mon invitée?

Je vous demande de vous expliquer, immédiatement!

Fit un large mouvement circulaire de la main

Comme vous le voyez il n'y a pas de Maleus ici, cessez donc de le voir partout!
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Un blond sourcil se leva. Aïe, le gauche...

Vous me demandez de m'expliquer ? Ce qui m'arrive, c'est que je suis en alerte depuis que j'ai vu arriver un maraud en ville ! J'ai eu la sottise de penser, en constatant que le garde frappait en vain à votre huis, que vous étiez en danger, et fidèle à mes vœux, j'ai fait irruption ici. Et je vous trouve benoîtement avec celle-ci, qui est arrivée avec le maraud en question ! Celle-ci, qui me ment d'emblée...

Elle se redressa de toute sa petite taille.

Duchesse, à présent, c'est moi qui exige. Et j'exige que vous respectiez votre serment de protection, celui-là même que vous avez prononcé lors des allégeances, mortecouille !

Un petit geste de la lame, dirigée vers l'inconnue, désigna la porte.

Votre invitée, hein ? Vous avez de jolies fréquentations, dites-moi... Eh bien soit, votre invitée est à présent la mienne. Et croyez-moi, je ferai en sorte de garder un œil sur elle.

Elle marqua une légère pause.

Faut-il, Duchesse, que je formule par écrit ma demande ? Vous me devez justice et protection, tout comme à Erik. Tenez votre promesse.

Elle s'adressa ensuite à son "invitée".

Quant à vous, je vous emmène en promenade. Vous allez voir que l'hospitalité bourguignonne n'est point un vain mot.
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[Trois paires d'yeux, pourquoi pas ajouter un oeil en vrac]

Si quelqu'un devait trouver des indices sur l'humeur journalière du borgne il n'aurait qu'à regarder un gamin messager à la joue enflée et rougie... Un oeil avisé aurait remarqué que se dessinait encore la marque de la main du mercenaire quand elle alla à la rencontre de la joue bien joufflue du jeune messager.

Venir le deranger pendant sa sieste !!! Gosse ou pas punition il devait y avoir et il y eut. C'est qu'il faisait un de ces rêves plaisants où richesse et pouvoir allaient de paire avec une vie de famille plaisante sans compter une réussite dans ses activités de mercenaire. Bref le pied... mais comme d'hab' les bonnes choses sont toujours stopée par des indésirables... En l'occurance un jeune garçon avec une foutue lettre.
Bla bla bla... Bla bla bla bla...
Grand soupir du borgne... L'etait pas au courant l'autre relou que la zoko n'existait plus? Que reduit à un il allait pas pouvoir vraiment remplir beaucoup de contrats... Sans compter le fait qu'il se devait de rester sage... Promesse faite à sa belle, promesse à laquelle il se tenait, par amour, par respect...

Un quart d'heure pour que le vil cyclope decide enfin à ce bouger les miches de la chambre où Miss, Aaron et lui logeaient.
Pour aller où d'abord?C'est là que ça devenait marrant... Lui qui quelques années auparavant attaquait le duché de Bourgogne avec pour but vider et detruire le chateau de Dijon s'y dirigeait cette fois-ci pour se plaindre à la duchesse du dit duché d'être contacté par je n'sais qui alors qu'il avait pour consigne de se conduire correctement.

Et c'est ce qu'il avait en tête de faire quand il arriva au chateau legerement enervé... (Nous n'essayerons pas de comprendre comment le borgne arriva à franchir tout les obstacles pour arriver au bureau de la duchesse mais tout ce qu'il y a à savoir c'est qu'avec des arguments convaincants et/ou une bourse plutot bien remplie les bons voyants peuvent finir temporairement aveugles.)

Un coup de botte.
Une porte qui s'ouvra dans un grand fracas.
Trois têtes qu'il reconnait mais une caboche qu'il n'aurait surement pas cherché à rencontrer sauf peut être en échange d'une bonne bourse.

Dubitatif il observait la scene sans trop rien comprendre et repensa à ce que lui avait dit une vieille femme un jour où il traversait un village en compagnie de sa troupe : "Si tu ne viens pas aux ennuis les ennuis viendront à toi !"
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Adieu Fab'

La brune observa la scène silencieusement. Mais c'est qu'elle commençait à lui pomper l'air, la blonde. Quand on commence à énerver Miss, ce n'est pas bon, pas bon du tout, faut se méfier de l'eau qui dort, comme on dit.

Pour commencer j'suis Bourguignonne depuis toujours et j'aime ce duché, je ne vois pas du tout en quoi je pourrais être une menace... En ce qui concerne Mal', il n'est pas ici pour y foutre la pagaille, il défend même la ville en ce moment, si vous voulez vraiment savoir.

Puis la donzelle se mit à sourire en entendant l'excitée dire qu'elle allait garder un oeil sur elle et même l'emmener en promenade, qu'elle délicate attention ...

J'reste ici et si ça ne vous plait pas, c'est la même chose.

La Miss posa délicatement son fils sur le fauteuil de la Duchesse et posa une main sur le pommeau de son épée.

Et tentez donc de me forcer à vous suivre, vous ne serez pas déçue !

Petit sourire en coin à la blonde, prête à intervenir en cas d'attaque.

Mais deuxième surprise, la porte qui claque de nouveau et s'ouvre brusquement. La cerise sur le gateau, c'était son borgne ... Misère.
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Décidémment c'était pas la journée de la Duchesse! et voici qu'à présent la Princesse lui demandait de remplir son devoir de protection de suzeraine!! et elle se mettait à jurer en plus!! Et comptait enlever Miss sous ses yeux..

Elle commença à se lever les bras au ciel, afin d'implorer le très Haut pour qu'il vienne à son secours quand un nouveau coup de pied vit valser encore une fois sa porte, décidemment c'était une manie à présent!!

La Duchesse eut un hoquet de surprise...Maleus en personne!!!

Elle joignit ses mains pour remercier le Très Haut, et se lança

Votre Altesse!! je vous avais demandé d'être patiente....je vais répondre à votre demande de protection, vous savez à quel point la sécurité de mes vassaux m'importe, et vous m'êtes chère, très chère même, si chère, que j'ai décidé de vous octroyer un garde du corps, le voici!!!

La Duchesse adressa à tous un magnifique sourire, et se retient de se frotter les mains...avec un peu de chance, elle aurait la paix et pourrait profiter de courir les boutiques avec Miss....la furie et le furieux s'entendraient parfaitement et veilleraient l'un sur l'autre...bref, que du bonheur....
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Les yeux verts se plissèrent à l'arrivée du borgne. Si elle avait su, elle se serait épargné la peine de faire une lettre. La voix se fit glaciale.

Duchesse, si c'est à ma vie que vous en voulez, dites-le, cela aura au moins le mérite de la franchise. Et puisque j'ai eu ma réponse, sachez que sitôt sortie de ce bureau, c'est tout droit vers le bureau de Bourgogne que j'irai, pour une plainte en dérogeance à votre encontre.

Tout en parlant, son regard faisait le tour de la pièce pour évaluer la situation. Il s'agissait à présent d'assurer ses arrières. La dague, toujours dans sa main gauche, réintégra son étui de poitrine. Elle se rapprocha de la duchesse - et du fauteuil de cette dernière. Lequel fauteuil portait un fardeau intéressant : l'enfançon, vers la tête duquel elle pointa le bout de son épée.

Permettez que je prenne une garantie.
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La Duchesse posa sa main sur le bras de la Princesse afin qu'elle ne s'approche pas de l'enfant

Un peu de patience s'il vous plait....

Puis elle tapa d'un coup sec avec sa latte sur le bureau afin de donner le signal aux gardes qui n'étaient jamais loin d'elle.Quelques secondes plus tard alors que le bureau était envahi, elle désigna Maleus du doigt

Emparez vous de lui et enchainez le!! Attention, cet homme est fourbe, veillez à ce qu'il ne vous échappe pas!! faites prévenir immédiatement la procureur, dites lui bien de ne pas trainer en route.

Elle se tourna à ce moment vers la Princesse Armoria

Je suis très déçue d'apprendre que vous puissiez penser un seul instant que je ne respecterai pas mon serment de justice et de protection, surtout envers vous et envers Erik, cela fait plus d'un an que je cherche un pretexte pour arrêter celui qui vous a enlevé, c'était le seul moyen pour moi de l'avoir...je vous ai dis depuis le début...un peu de patience...pour arriver à ses fins il faut savoir ruser parfois...

Angelyque planta un regard froid dans celui de Maleus

Je vous avais dit une fois que vous paieriez pour cela, et je n'ai qu'une parole!
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Journée paisible au palais de Justice, Frim lisait tranquillement ses dossiers. Elle avait certes un réquisitoire à préparer, mais il n'y avait rien de bien original là dedans. Le cas était d'une banalité telle qu'elle n'avait pas l'intention de s'y attarder plus que de raison. Quant aux coopérations en cours, elle attendait toujours des nouvelles plus précises de la situation en Savoie.

Aussi allait-elle sortir prendre l'air quand un garde entra sans préavis. Garde Ducal qui plus est. Légère pâleur, se demandant ce qu'elle avait bien pu faire, et si elle allait se retrouver en état d'arrestation, le bellâtre n'avait pas l'air d'humeur

- Dame Procureur, la Duchesse vous demande. Immédiatement !!! Veuillez me suivre !

Bon, déjà, il ne l'arrêtait pas. C'était toujours ça de gagné. Quant à connaitre la raison de la convocation, elle se dit qu'elle risquait de ne pas tarder à le savoir. Aussi le suivit-elle sans rien dire.

Lorsqu'elle arriva devant le bureau de la Duchesse, elle fut interloquée de voir autant de monde. Les gardes envahissaient le couloir, et elle dut se faufiler pour pouvoir entrer. Elle s'arrêta net en contemplant la scène, éberluée.

Un homme qu'elle reconnaissait que trop bien était cerné, la Duchesse semblait quand à elle figée, protégeant un enfant menacé par l'épée de Son Altesse.

Elle déglutit, puis s'adressa aux deux personnes en face d'elle.

- Votre Altesse, Votre Grâce, mes ... respects.

- Pardonnez moi si je ne vous demande pas si vous allez bien ...

La proc était choquée par la situation, et fit un effort pour rester calme, alors qu'elle regardait l'arme brandie.

-Je ... je peux savoir ce qu'il se passe, et pourquoi vous m'avez fait demander ?
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La Duchesse était assez pâle et évitait le regard de Miss, ça tombait bien, la procureur venait d'arriver, toujours égale à elle-même, plus rien ne semblait l'étonner en fait...faut dire qu'Angelyque ne lui laissait pas le temps de s'ennuyer...

Angelyque posa son regard sur elle, un regard dénué de toute émotion, nul ne pouvait savoir ce dont la Duchesse était capable pour protéger son Duché et ses vassaux.

Dame Frim, bonjour

Je vous ai fait mander de toute urgence, comme vous pouvez le voir, le Sieur Maleus est enfin sorti de sa tanière, il est en Bourgogne, il a osé pénétrer dans mon bureau comme s'il entrait dans une écurie, dieu merci j'avais veillé à ce que ma garde le laisse s'approcher de mon bureau afin de l'avoir à l'oeil

La Bourgogne le recherche depuis très longtemps, il est à vous, faites le conduire en geôle et veillez à ce qu'il paye pour le mal qu'il a fait à la Princesse Armoria de Mortain et au Duc Erikdejosseliniere, vous pourrez les appeler à témoigner, depuis le temps qu'il attendent ce moment, ils seront ravis...
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Miss, qui commencait à être sur la défensive en voyant l'importance que cette histoire prenait, tomba de haut, très haut en voyant Angélyque ordonner l'arrestation de Maleus.

Un sourcil froncé, était-ce une blague que la Duchesse s'amusait à faire ? Ou était-ce vraiment le plan qu'elle avait prévu depuis le début ?

Ange, tu ne peux pas faire ça !

La voix était menaçante mais regard suppliant, la brune ne comprenait rien à ce qui était en train de se passer. Elle ne se préoccupait même plus des menaces de la blonde quelques minutes avant, la donzelle s'approcha de son fils et le prit dans ses bras.

Angélyque, j't'en prie ! Tu ne m'as pas fait ça ... Pas à moi !

Miss écoutait la duchesse parler à la procureur. Il fallait absoulment qu'elle ai des explications avec ... son amie .. ?

Desespérée, la brune se préparait à suivre Maleus où il serait emmené, complètement désorientée.
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Frim, avec difficulté, détacha son regard de l'épée menaçante lorsque la Duchesse lui répondit. Un bref coup d'œil à Maleus, puis regard de nouveau porté sur l'épée de la Princesse, tout en essayant de se remémorer les circonstances de cet évènement.

Tout en réfléchissant, elle reporta son regard vers la Princesse et allait prendre la parole, lorsqu'elle entendit Miss., qu'elle n'avait pas encore remarqué, intervenir. Elle n'en fut guère surprise, cela dit, là où était Maleus, Miss. n'était jamais très loin.

Ce qu'elle ne comprenait pas, c'était pourquoi Son Altesse en était arrivé à menacer un enfant. C'était ... sidérant, mais vu la tension qui régnait dans la pièce, elle doutait d'avoir une explication détaillée. Un soulagement plus tard, lorsque l'enfant fut mis hors de portée, la proc reprit contenance.

Si la situation était confuse, la proc était pas vraiment du genre à se laisser démonter. Des situations improbables, ça commençait à devenir une habitude. Elle regarda la Duchesse.


- J'avoue ne pas tout saisir, Votre Grâce, mais j'ai entendu parler de ces évènements, même si je ne les ressitue pas, que ce soit des circonstances que de l'époque où cela s'est produit. Toutefois, je vais faire le nécessaire.

Puis, après avoir fait signe aux gardes de faire le nécessaire, elle reporta son attention sur la Princesse, légèrement crispée.

- Votre Altesse, si je peux me permettre et avec tout le respect que je vous dois, auriez vous l'extrême amabilité de rengainer votre arme? Il me semble qu'il y a assez de gardes ici pour assurer la sécurité de tous.

Sans mot dire, elle attendit la réaction de la Princesse, tout en regardant les gardes emmener Maleus. Puis elle réagit

- Un instant, Messieurs.

Elle regarda Maleus.

- Sachez, Sieur Maleus, que j'ouvre une procédure pour procès à votre encontre, et ce pour trahison. Nous nous verrons au tribunal, sans aucun doute.
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