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[Rp] Frasques d'un sans frusques.

J.v.jones
[ Lost my mind...]

Jones était un peu perdu ces derniers temps, la routine lui avait permit de ne pas penser, de ne pas penser a Elle... Ne surtout pas y penser... Maintenant qu'ils étaient a nouveau dans de meilleurs termes, il ne fallait pas commettre un faux pas.

*ça va être dur* pensa le blond en remettant une buche au feu, regarda par la fenêtre, il lui fallait sortir dans la neige pour aller prendre un bain, il en avait besoin depuis son passage a la mine, en effet il était couvert de poussière, et ça lui déplaisait au plus haut point.

Prenant son courage a deux main, il se dirigea vers le lac, et alla briser la glace... Au sens propre, il du s'y prendre a trois fois pour pouvoir voir de l'eau, enfin une fois que la glace fut brisée et qu'il y eu assez de place pour nager,il se débarrassa de ses vêtements et sauta dans la flotte sans attendre...

Le bain froid... C'était a peu près la seule solution qu'il avait trouver pas seulement pour se débarrassé de la poussière, mais aussi pour se calmer après avoir penser a la brune.

Il sentit sa peau protester contre ce traitement, il serra les dents, et continua, il nagea pendant un bon quart d'heure, il fini par ressortir de l'eau, les mâchoires serrées, mais serein, il attrapa ses frusques, et retourna en frissonnant vers sa cabane.

Cabane qui avait d'ailleurs prit de l'ampleur, il l'avait retapée pendant ses heures perdue. Elle semblait tenir un peu plus debout, c'était déjà ça...
Rentant dans sa demeure pittoresque, il s'affala sur son lit, les cheveux encore humide, coinça ses mains derrière sa tête et encore une fois... Retomba de ses souvenirs sulfureux.

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Sebelia
[Prendrons nous l'épée au risque d'en périr un jour ? Le temps de la réflexion... le temps de l'entraisnement]


Le temps égrenait son compte à rebours inéluctable... Les saisons se succédaient et l'hiver s'était enfin installé plongeant notre mère nature dans un profond sommeil qui la mènerait jusqu'aux prémices du printemps telle la belle au bois dormant s'éveillant sous le baiser d'un prince charmant. Le minois encapuchonné par une fourrure de renard aussi sombre que sa chevelure, la brunette cheminait vers la ferme de Jones le visage et les lèvres graissées affublée de plusieurs couches de vesture les petons chaussés de bottes en peau de mouton retournée.

La neige épaisse et immaculée la ralentissait considérablement dans sa progression silencieuse d'autant plus qu'elle s'était encombrée de deux épées émoussées, d'un bouclier et de deux plastrons en plus de ses propres armes, une bastarde qu'elle arborait fièrement dans le fourreau ceint à sa taille et l'écu qu'elle avait glissé dans son dos. A quelques jours de la Nowel, Sebelia était toujours sans nouvelles aucunes de son frère Yvon, soldat de l'Ost parti sans plus d'explications pour Nevers il y a déjà quelque temps. La jeune femme s'immobilisa et rageusement donna un coup de pied dans la poudreuse qui se répandit sur son biau visage en fine pellicule s'immisçant par tous les pores de sa peau.

Au loin les cris d'un faucon pèlerin niché probablement dans les falaises qui bordaient le lac de Mâcon. La bella leva le menton et sa main dextre vint protéger ses opalines noisette à la pupille rétractée agressée par la réverbération du soleil sur la blancheur pure du manteau neigeux. Le rapace chassait; elle pouvait apercevoir distinctement sa silhouette en forme d'ancre. Elle l'observa attentivement lorsque soudainement il piqua à une vitesse vertigineuse pour fondre... sur sa proie. Elle n'avait jamais vu oiseau plus rapide et un long frisson secoua ses fresles épaules. La beste à la différence de l'homme tuait pour se nourrir. La nature trouvait son équilibre ainsy. Elle avança timidement d'un pas puis reprit sa route vistement.

La ferme de Blondin se dessinait enfin dans son champ de vision. Ses pensées se tournèrent vers l'oisillon... qui n'en était plus un. Force était de le constater. Elle avait fait son éducation de bien des manières. Elle n'avait su résister à la tentation de ce joli fruit vert qu'elle avait croqué avec appétence abandonnant et son corps et son asme l'espace d'un doulx moment. Voleuse ! L'avait il appelée. Oui-dà voleuse elle était, voleuse elle resterait. Torturée Sebelia avait cherché repentance et était partie sur les routes escortant celuy qu'elle appelait l'emplumé, Gaudefroy, vers ses terres natales touloises cherchant rémission de ses péchés au fin fond de la Lorraine.

A son retour, la fille du fond avait retrouvé le blondinet en taverne. Ils avaient palabré longuement après l'amicale brassée et Jo avait évoqué la reprise de son entrainement. La technique du combat au baston semblait maistrisée, adoncques Sebelia avait elle décidé de passer à l'entrainement à l'épée. Si menace réelle planait sur Mâcon, ce en quoi elle doutait fortement, les genèvois ayant déclaré la guerre aux savoyards, il serait judicieux que Jones en connaisse les bases du maniement. Le jouvenceau de belle taille avait des prédispositions pour le combat et elle ne doutait point que la défense de la ville serait bien assurée. Toutefois une pensée occupait l'esprit tourmenté de notre belle brune, la voix de la raison martelait inlassablement son cerveau de ce vieil adage « jeux de mains jeux de vilains ». Elle se pencha maladroitement les yeux empleins de désespoir et plongea ses mains délicates aux doigts bleuis dans la neige avant de s'en frotter le visage violentement, la peau brulante.


A nous deux Blondin !

Les maschoires serrées mais plus sereine la jeune femme avala les dernières coudées qui la séparaient du spadassin en herbe. Elle poussa la porte et le trouva affalé sur son lit le cheveux encore humide...
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Sic itur ad astra
J.v.jones
[Jeux d'hyver.]

Tranquillement affalé sur son lit, les vêtements chiffonnés, une barbe des quelques jours lui mangeant le visage, il était encore trempé, et frissonnant a cause de son bain quelques instants peu avant, il avait pourtant remit une buche au feu mais rien n'y faisait.

Il l'espérait, la rêvait sur son lit, mais depuis qu'elle était revenue, il s'était promit d'être le fidèle ami qui prête son épaule pour pleurer et dormir, l'ami qui est toujours là quand on en a besoin,et rien d'autre, il lui avait fallu du temps pour se résigner, d'ailleurs il n'était pas encore tout a fait résigné, et il savait qu'il ne le serait jamais...

Soudain sa porte s'ouvrit, râlant contre le vent qui soufflait dehors, il se redressa et ... eut un choc de la voir là, il l'avait vue quelques jours auparavant, ils avaient parler de reprendre l'entrainement, mais il ne s'attendait pas a la voir comme débarquée sans attendre.

Il se leva d'un bond, un large sourire barrant son visage fatigué. Il bredouilla légèrement et fini par dire de façon audible:

"Sa.. Salut Seb! T'es d'jà là? Tu veux qu'on s'entraine?"

Il se passa une main dans les cheveux, et la regarda, elle devait avoir froid, elle était couverte de neige, et ... d'une couche de peau impressionnante... Il se demanda comment elle arrivait encore a respirer là dessous... Bref, il haussa les épaules méditatif, et lui adressa a nouveau un sourire.

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Sebelia
Le froid glacial qui s'était engouffré dans la pièce unique avait chassé l'odeur du fauve que la brunette avait reniflé dès son entrée. Sans se retourner, elle repoussa d'une violente poussée du pied sénestre le mince panneau de bois qui se referma bruyamment. Sebelia posa précautionneusement son barda au sol, recula d'un pas et s'adossa contre la porte dans une position qu'elle affectait tant à savoir une jambe repliée la plante du pied en appui. Les paupières mi closes elle balayait du regard le foyer du blondinet meublé succinctement avant de fixer ses noisettes de braises sur le visage mal rasé et fatigué de Jones qui s'était redressé et levé promptement.

Buongiorno Bello !

Fichtre ! Je n'ai jamais connu hiver plus rude...


La bella se découvrit faisant glisser négligemment la capuche bordée de fourrure de sa chaude pelisse sur ses épaules, laissant apparaître une masse sombre de cheveux tressés. Elle détacha avec quelques difficultés les cordons de sa cape qu'elle jeta avec tout autant d'indolence sur la couche du mâconnais. L'effeuillage s'arresta là car d'une poussée de sa jambe la bourguignonne s'avança vers l'astre d'où s'échappaient des volutes de fumées d'un feu que le froid avait étouffé.

Oui-dà Blondin j'suis venue pour continuer ton entraisnement mais...

Le minois délicat de la brunette se tourna légèrement de costé.

T'as pas l'air en grande forme l'ami.

La spadassine s'agenouilla. Ses doigts agiles plongèrent dans ses poches et sa main s'ouvrit laissant apparaistre briquet à silex, silex et amadou. Lorsque le briquet fut frappé contre l'éclat du silex de petites étincelles se produisirent. Sebelia en approcha alors vivement le bois d'amadou qui s'enflamma et qu'elle jetta sur la buche à demi consumée. Une douce chaleur s'éleva dans la pièce. La jeune femme regarda les flammèches danser.
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Sic itur ad astra
J.v.jones
    Le blondin essaya de se réveiller un peu, il était engourdi par le froid, attrapant une cruche posée sur ce qui lui servait de table, il servit deux verres de bière, et adressa un sourire a Seb.

    "Pas en grande forme nan..."


    Il n'osa pas lui dire que depuis son départ il avait tourné en rond comme un lion en cage, qu'il s'était noyé a la fois dans le travail (quand il en était capable) et dans la boisson, donc air de fatigue ne relevé pas seulement du manque de sommeil mais aussi des sentiments qui étaient tout aussi contradictoires qu'invivable quand l'objet vers lequel ils étaient tourné était si loin, si intouchable et dans son cas indomptable qu'il en perdait le sommeil, et passait des nuits entières a tailler des morceaux de bois en statuettes informes.
    Des copeaux de bois jonchés la pièce, ce ne fut qu'a cet instant qu'il se rendit compte a quel point il s'était laissé aller, son habita était dans un desordre absolu, son visage était mangé par la barbe et les cernes, et tout ce qu'il trouvait comme excuse c'était :

    "J'ai... Eu une grosse fièvre..."

    Excuse aussi pathétique que peu crédible, sachant que personne dans le village ne confirmerait ses dires... Enfin, il ne mentait pas tant que cela, il l'avait eu la fièvre, mais pas une fièvre classique dirons nous. Vidant sa chope, il regarda les flammes repartir dans l'astre.

    "T'veux qu'on se batte là dehors? Avec toute cette neige? ou on fait la théorie bien au chaud avec un verre? ou sans d'ailleurs..."

    Jones avait besoin d'exercice, mais il savait aussi que sans théorie il n'arriverait a rien, il avait besoin d'explication, sans oublier qu'avec ses cheveux trempés s'il sortait sans qu'ils soient secs, il risquait la fièvre, la vraie cette fois.

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Sebelia
Un battement de cils interrompit le fil des pensées de la brunette au regard fixe. Les yeux de velours s'animèrent soudainement et une étincelle de mélancolie brilla faiblement. La jeune femme se releva et s'approcha de Jones. Ses doigts graciles attrapèrent la chopine de cervoise produite à base d'orge maltée aromatisée aux sept plantes dans laquelle elle trempa ses lèvres se délectant à petites gorgées du breuvage au petit goust de miel qu'elle affectionnait tant.

Une grosse fièvre dis tu ?

Sebelia termina sa chope, s'avança vers le blondinet d'un pas éthéré et lui fit face, la nuque relevée, plongeant ses noisettes dans son biau regard clair. Elle gardait visage impassible pourtant se trouvait en grand questionnement. Elle hésita puis appliqua délicatement sa main dextre sur le front du jouvenceau les sourcils froncés.

Humpf...

La mâconnaise retira sa main tout en restant près de luy, un sourire malicieux se dessinant au coin de ses lèvres fines. Elle posa son séant sur la paillasse encore chaude de Jones et l'invita à s'asseoir près d'elle d'un geste de la main.

La théorie est longue tu sais... Je pensais justement passer de suite à l'entraisnement mais puisque tu le souhaites...

Le yeux sombres balayèrent la pièce du sol au plafond avant de se fixer sur les épis blonds de l'oisillon.

Pis ta ferme est suffisamment grande pour que puissions faire quelques exercices icelieu.

Or y allons Blondin !

Sebelia posa ses mains sur ses genoux et se releva d'une poussée souple sur ses jambes. Elle s'immobilisa au milieu de la pièce, la main sur le pommeau de sa bastarde et attendit qu'il se retourne et fasse un geste ou dise un mot avant de sortir son épée de son fourreau.
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J.v.jones
    Le blond fronça les sourcils quand elle posa sa main sur son front, et grogna, il se doutait qu'elle ne le croyait pas, mais comme ni l'un ni l'autre ne pipait mot, il ne voulu pas mettre les pieds dans le plat, et laissa courir.

    Il regarda la brune qui prit sa place sur sa couche, et le regarda en tapotant la place a costé d'elle, hésitant un peu, le grand blond s'assit donc, et la regarda.

    "Plus tard là théorie ..."

    Il s'était a peine assit qu'elle se levait en mettant la main sur la garde de sa bastarde. Grognant, il fini sa chope en deux gorgées, et se leva, il attrapa une des épées émoussées qu'elle avait apporté a travers vent et neige.

    Dégainant la lame, il la regarda avec intérêt, parfaitement émoussée, elle ne ferrait que des bleus, si bien sur elle atteignait sa cible ce qui était tout de mesme assez improbable, la belle italienne étant maistre dans l'art de battre Jones, il n'avait guère d'espoir de la voir un jour battue, a moins de s'entrainer jour et nui pendant des années.

    La faisant tourner dans sa main, estimant son poids et sa maniabilité, Jones fit un sourire, et se mit en garde.

    "Or y Allons belle Dame." Dit-il avec un sourire en coin persuadé qu'il allait se faire battre sous peu, mais qu'au moins ça lui changerait les idées, et que cela lui permettait de passer du temps avec Seb.

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Sebelia
Le gosier rincé il avait déplié sa haute silhouette et s'était avancé vers les armes et protections qui jonchaient le sol en terre battue. Il s'était alors penché et ses doigts s'étaient refermés sur une des épées dont il avait fait jaillir du fourreau la lame émoussée. Elle s'attendait à ce qu'il applique le plat de l'acier sur son bras pour vérifier que la lame n'était ni tranchante ni aiguë mais il l'avait assurément appréciée de ses prunelles bleutées. Puis il l'avait soupesée et s'était placé face à elle en position de garde. L'entraisnement au baston avait porté ses fruits.

La brunette avait esquissé l'ombre d'un sourire sur ses lèvres fines répondant à celuy peu appuyé de Jones qu'elle estima comme un début d'amusement ou peut estre une note de satisfaction et non comme une moquerie. Un éclair traversa ses noisettes alors que ses lèvres se rehaussaient d'un seul costé de sa bouche.


Cher Jo saches qu'il est primordial de savoir se battre avec et contre n’importe quoi. Cependant, malgré la grande diversité des armes dont nous disposons, l’épée reste, à mon humble avis, l’arme la plus noble. Il est d'usage de se fixer sur la pratique, les attaques de bases étant principalement de taille. La force brute porte encore un rosle important dans le maniement de l'épée, d’une part à cause de son poids, soit en moyenne deux livres françoises de poids*, et d’autre part a cause du soin porté à la protection du corps et du visage d'un chevalier par exemple.

Avant de commencer à s'escremer je voudrais t'inculquer quelques notions de vocabulaire de base.

On appelle 'estoc' la pointe de l'épée. Un coup d'estoc permet d'embrocher l'ennemi. L'épée est une arme d'estoc ce qui signifie que l'on peut toucher l'adversaire par la pointe.

On appelle 'fer' le tranchant de l'épée. Un coup porté avec le fer, ou « taille », permet par exemple de couper la tête d'un ennemi.

Enfin on appelle poignée la partie qui sert à tenir l'épée, pommeau la 'boule' qui termine la poignée à l'opposé de la lame, et 'garde' les deux branches métalliques perpendiculaires à la lame et qui séparent la lame de la poignée. Elle protègent ta main.


La jeune femme joignit le geste à la parole pour appuyer ses explications et les rendre plus perméables à la compréhension.

Je vois que tu es déjà en position de garde...

Tiens la poignée d'une main ferme en la pinçant bien sous la garde entre le pouce et l'index de ta main dextre, puisque tu es droitier non ? Replie les autres doigts sur la poignée. Si tu ne portes point de bouclier, il est envisageable pour gagner en force de venir empoigner le pommeau dans le creux de ta deuxième main. En combat, il est possible de faire glisser d'un mouvement de bras la poignée de l'épée dans ta main dextre, sénestre si gaucher, de façon à la tenir par le pommeau. Tu perdras en force, mais gagneras en allonge, ce qui pourra parfois être salutaire.

Est ce que tu suis jusqu'à présent ?



*soit 1kg

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J.v.jones
Le Blondin avait bien suivit jusque là, il suivait les mouvements de Seb des yeux, et se tendant un peu pour se parer au combat il souriait doucement mais il savait que bientost il n'allait plus rire du tout.

Jouant avec son épée émoussée, il hocha la tête.

"Ouep je suis parfaitement." Il fit passer l'épée d'une main a l'autre, jouant a la faire tournée avec la même facilité aussi bien d'un costé que de l'autre.

"J'peux des deux costés, c'est plus facile pour moi a la dextre, mais la senestre marche aussi."

Il fit un sourire et prit le pommeau dans l'une de ses mains, tenant son épée des deux mains.
Il regarda Seb comme pour s'assurer que c'était bien ça, et lui fit signe de poursuivre ses explications.

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Sebelia
Il ne la quittait point des yeux cherchant à reproduire chaque geste chaque posture sans barguigner. Il était si facile de lui enseigner l’art du combat. Sebelia en tirait une certaine fierté tandis que ses prunelles sombres effleuraient le jeune homme bien membru. (Je parle bien sûr de ses mains chers lecteurs ai-je besoin de vous le préciser ?). L’élève surpasserait sans doute le maistre un jour prochain, pensa la brunette sourire en coin alors qu’il lui révélait son ambidextrie.

Poursuivons dans les différentes façons de tenir ton épée… Je te fais démonstration Blondin, écoute bien !

Tu places ta main droite sur la poignée appelée également fusée près de la garde. Le pouce rejoint l'index de façon à former un anneau autour de la poignée. La main sénestre est placée sous la main dextre, le pouce rejoignant l'index de la main sénestre. Il s’agit de la tenue pour les coups de taille

Dans la tenue pour les coups offensifs, la position de la main sénestre est modifiée, à savoir qu'elle empaume le pommeau de l'épée afin de donner plus d'autorité et de précision au coup de pointe.

Enfin… et tu viens de me montrer que tu maistrisais icelle, il s’agit de la tenue de l'arme à une main. Icelle reste très occasionnelle et sera utilisée pour permettre un saisissement de l'arme adverse ou un désarmement ou encore une technique de corps à corps. Afin d'offrir la meilleure résistance avec la lame, le pouce est appuyé sur la poignée en opposition au coup porté sur la lame par l'adversaire.

Un petit conseil Jo… crisper tes doigts en permanence sur la poignée de l'épée n'est pas bon car cela provoque une fatigue dont tu pourras te passer. Il faut donc au contraire relascher tes muscles et ne serrer la poignée qu'au moment d'une frappe ou d'un choc avec la lame adverse. D’accord ?


Sebelia releva sa nuque gracile pour plonger ses prunelles dans les profondeurs océaniennes de celles de Jones.

Cette épée que tu tiens entre tes mains est une épée simple. Elle est utilisée surtout pour l’estoc. Ce qui n’est point le cas de ma bastarde qui est une épée longue et me sert autant à parer qu'à attaquer. C'est une épée à deux mains. Certains te diront qu'elle a un style brutal et lent ! C’est ce qui fait sa force vois tu car sa technique repose tant sur sa puissance que sur son efficacité pratique. D’ailleurs sa portée est plus longue et sa puissance à la tranche bien supérieure à l'épée simple. L'utilisation des deux mains permet d'apporter outre la puissance des coups, beaucoup de subtilité dans son utilisation. Ce qui pour une femme peut se révéler très utile.

Clin d’œil malicieux vers l’apprenti spadassin et esquisse d’un sourire complice. Caressant la lame du plat de sa main dextre, la brunette murmura.

As tu oncques telle merveille l'oisillon ?

Puis poussant un soupir extatique

... Enfin pour obtenir une plus grande précision, tu ne dois point tenir son épée comme un simple marteau, mais passer l'index au delà de la garde et le replier.
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Sic itur ad astra
J.v.jones
Tandis que la belle brune bavassait, Jones lui s'entrainer a faire comme elle le disait, plaçant ses mains grâce a ses indications, il jouait d'une main sur l'autre pour voir laquelle convenait mieux a cet exercice.
Optant pour la main droite, il desserra ses doigts, et fit un sourire a la Brune.

"Alors ... Si on essayait maintenant?"

Avec un lueur dans les yeux, il essaya un mouvement vers la gauche, allant doucement pour bien assimiler tout ce que Seb lui avait apprit.
Il sourit quand sa lame toucha celle de Seb, puis la regarda.

"Faut m'apprendre les gestes aussi ... Non parce que tenir c'est bien, mais savoir s'en servir ça peut être bien..."

Faisant grincer sa lame contre la sienne, il attisa ainsi son envie d'aller au combat.

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Sebelia
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage...

Elle avait prononcé ces mots à voix basse assurée pourtant qu'il les entendrait parce qu'ils étaient si proches l'un de l'autre en cet instant que seules leurs épées faisaient rempart à un quelconque attouchement sur le corps de l'un et de l'autre. La lame de Blondin se frotta à la sienne émettant un son qui aurait pu sembler désagréable à l'oreille de tout non initié mais que la bella interpresta comme excitant presque jouissif. Un appel en soy qui empourpra davantage ses joues déjà teintées par la bonne flambée qui bruslait dans l'astre de la cheminée.

Sebelia passa sa langue sur ses lèvres gercées faisant disparaistre la dernière couche de graisse qui les protégeait et se racla la gorge.


Je vais te faire grasce des cinq positions de garde de base qui nous viennent de maistres germaniques. Je te les nomme tout de mesme pour enrichir tes connaissances : la posture médiane de Kron dicte la couronne, la garde haute d'Oberhut, dicte celle du faucon, la garde basse Alber dicte garde du fou, la garde arrière dicte du serpent et enfin la garde pendante dicte du bœuf.

Au-delà de ces cinq positions primaires, il y a quatorze positions essentielles de l'épée à deux mains, à partir desquelles tu peux lancer une attaque ou parer un coup. Il existe ainsy un nombre infini de combinaison de coups de base, d'estocades, de parades, d'attaques de lame, d'entraves et de feintes. Cette grande subtilité d'utilisation permet à l'épée longue d'estre efficace contre tout type d'adversaires. Mais l'abandon du bouclier oblige au port d'une armure conséquente afin de protéger les parties vitales.

Ainsy je te demanderai pour la suite de notre entraisnement, car la théorie s'achève bientost, de revestir le plastron que je t'ai apporté et qui git sur le sol.

L'une des règles essentielles est de maistriser sa posture au combat, n'estre ni statique, ni raide, garder son équilibre et connaistre sa rapidité de mouvement. Il est clair qu'en échange de ces avantages, l'épée longue demande un entrainement plus complet et une grande maistrise si tu veux l'employer avec une totale efficacité.

Retiens bien ce que je vais te dire Blondin... La première chose à apprendre pour s'en sortir dans un combat à l'épée, c'est la parade.


Sebelia s'interrompit un instant, effleurant sa chopine du regard, la soif asséchant sa bouche.

Je ne sais plus qui a dit parer c'est dévier plutost que bloquer et, éviter plutost que dévier. En parant, il faut économiser son mouvement. La garde et la main ne bougent pas, seule la lame change de position. Mais l'inverse est aussi possible, la lame ne bouge pas et c'est la garde et la main qui se déplacent. Le combattant ne doit pas estre trop tendu et l'épée doit rester souple.

Il existe deux techniques de parade. Soit tu pares avec le plat de l'épée pour préserver le fil de la lame et ainsi absorber mieux le coup mais cela t'oblige à une torsion du poignet. Et je peux te dire que cela fait très très mal Jo ! Soit tu pares avec le tranchant de l'épée. Enfin pas tout à fait... Avec le ricasso, la partie non tranchante située juste au dessus de la garde. Cela permet de bloquer l'arme adverse avec la partie la plus solide de la lame, mais dans ce cas, les épées entrant en contact s'entaillent parfois fortement. C'est pourquoi, il faut bien prendre soin de son arme et connaistre un bon forgeron qui pourra meuler la lame et y apporter l'entretien indispensable.

Enfin à toi de voir quelle technique sera la mieux appropriée en fonction de la situation.

Voilà pour le moment je préfère en rester là de la théorie et m'escrémer enfin avec toi.


La brunette détacha son ceinturon et posa soigneusement fourreau et épée sur la table avant de s'octroyer une gorgée de cervoise émettant un claquement de langue appréciateur et sans se retourner lança à Jones.

Pronto tesoro ?
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Sic itur ad astra
J.v.jones
    Une nouvelle fois le blondin se tint coi en écoutant la brune, il avait déjà entendu parler des positions, notamment celle du faucon, qui consiste a porter ses mains a la garde et a lever l'épée au dessus de sa tête un peu a la façon d'une hache.

    Il posa l'épée émoussée qui pour l'instant ne lui servait strictement a rien, il vida sa chope, lui aussi assoiffé, le feu ronflait dans la cheminée qui bien que petite donner une chaleur infernale.

    Attrapant le plastron au gisait pour le moment au sol, Jones l'enfila, tout en nouant les lacets pour le faire tenir, il fit un sourire a Seb qui demandait s'il était près...

    "Près pour ma raclée? Si c'est bien ça la question, j'crois bien qu'oui..."
    Il attrapa a nouveau l'épée, la fit tournée un peu dans sa main en regardant la lame qui avant d'être émoussée avait du être solide et dangereuse.
    Se mettant en position, il posa ses deux morceaux de glaces sur Seb et en souriant marmonna : "Allons y..."

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Sebelia
[Parce qu'il est venu le temps... non chers lecteurs pas celuy de l'isle aux enfants... ]


La main suspendue, la bella yeux plissés semblait perdue dans les méandres de ses pensées. Le crépitement des flammes éveillait en elle de douloureux souvenirs qui la ramenaient inexorablement auprès de celuy qu'elle avait aimé autrefoys. L'alcool qui noyait son estomac et se diffusait dans ses veines embrumait quelque peu son regard de braise et altérait tous ses sens. Pourtant le verre fut posé délicatement et Sebelia fit volte face prenant appui sur les paumes de ses mains qui reposaient bien à plat sur les bords de la lourde table en bois.

Il avait revestu le plastron et la fixait de son regard d'acier l'épée à la main, un sourire aux coins de ses lèvres bien ourlées. Elle effleura de ses noisettes son appendice buccal laissant échapper un petit gémissement avant de se mordre violentement la langue laissant le goust du sang envahir sa bouche et couler le long de sa gorge. Une poussée sur ses bras et Sebelia se retrouva près de Jo les yeux baissés pudiquement. Elle vérifia que le plastron de cuir gainait bien le haut de son corps et s'arma également à l'identique de l'apprenti spadassin, s'assurant que sa petite poitrine serait bien protégée. De son pied sénestre elle repoussa le barda éventré qui gisait à terre et se mit en garde. Pieds solidement maintenus écartés, jambes souples, épée tenue dans la main dextre, visage fermé. Ne pas regarder l'homme comme un oisillon mais comme un adversaire.

Sebelia pensait que la grande faiblesse du géant blond tiendrait dans l'endurance. Il fallait doncques aller au plus long afin de l'essouffler autant que possible et pour arriver à ses fins elle devait perdre son temps à brasser de l'air. Ce que voulait la brunette c'était tailler ou estoquer le jeune homme mesme si pour cela elle devait porter de nombreux coups devant, derrière ou même sur les côtés. Mais pour l'heure elle voulait le surprendre et songeait au coup initial... Oui-dà elle allait frapper directement et immédiatement le mâconnais à la teste ou au corps, au plus près et le plus rapidement possible, dès qu'icelle pourrait l'atteindre et avec une vigueur et une célérité mesurées. En vérité le coup initial donnait un grand avantage lors du combat.


Je dois guider mon épée avec sureté et certitude.

La bella saisit l'épée courte avec ses deux mains entre la garde et le pommeau, permettant ainsi de la tenir avec plus d'assurance, de frapper bien plus fort et plus violemment, les pupilles dilatées par la concentration. Mais une petite voix l'obligea à se raviser, elle libéra alors sa dextre. Humpf... Il fallait surprendre Jones. Ce fust doncques très rapide. Elle attendit que le joli cœur s'engagea puis elle amena sa main dextre prestement sur la poignée de l'épée du bourguignon entre ses deux mains et tira vers elle. Puis tenant son épée de sa main sénestre Sebelia repoussa celle du jeune homme le coude levé vers l'extérieur, la pointe de l'épée vers le sol; les deux lames se croisant, c'est alors que le pommeau percuta violemment le visage de Jo.
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Sic itur ad astra
J.v.jones
    Le blondinet essayer de savoir ou elle allait frapper, il ne savait guère entamer, alors il cédait la main pour le prime coup.
    Seulement il n'arriva pas là ou il s'y attendait, pensant que la brune frapperait les parties protégées ou peu fragiles de son corps, Jones ne pensait pas avoir besoin de monter sa garde plus haut que les épaules.

    Le coup tintinnabula sous son capuchon comme les cloches le jour de la pâques! Grognant et portant la main a la bouche. Il lâcha l'épée, et se plia en deux.
    Voyant qu'elle s'apprêtait a frapper encore, il leva la main, signe de reddition et de pause surtout. Et montra sa lèvre.

    "Doucement la caille ! Le but c'est de s'entrainer, pas de s'entre tuer !"

    Jones toucha a nouveau sa lèvre qui était légèrement sanguinolente, et se redressant reprit son épée en main.

    "Vindiou ! J'peux savoir ce qu'y t'ai passé dans le ciboulot? " Demanda le blond d'une voix sourde de colère.
    Il serra la garde de son arme bien émoussée, et regarda la brunette en plissant les yeux.

    "Reviens-y, voir !"
    grogna-t-il entre ses dents, furieux de s'estre fait avoir au premier coup. Certes il était débutant, mais tout de même, en un coup ... Faisant bouger un peu l'épée, le blond l'attaqua de front, puis se fendit d'un pas sur le coté au dernier moment, évitant la riposte de justesse.

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