Attila_caligula
Bendalf a écrit:
Depuis quelques jours, les Ysengrin se rassemblaient en lhôtel de Louvières. Cétait une bien meilleure place pour suivre les élections et ouïr les dernières nouvelles, que leurs fiefs isolés dans la campagne limousine. Ces retrouvailles étaient loccasion dévoquer quelques souvenirs, notamment lorsquil avait été question de remonter la presse du Convent, entreposée dans une cave. Les rares projets davenir, animaient aussi les conversations. Le vicomte de Droux, futur jeune marié, était sans doute celui qui attirait le plus de quolibets attendris jouer ainsi avec son naturel susceptible était, il faut le reconnaître, la preuve dun indéniable manque d'instinct de conservation.
Las de lagitation inhabituelle qui régnait en cette demeure, où se bousculaient le domestique affairé et lhomme de main désoeuvré, le baron de La Roche-Canilhac se fit monter de leau chaude en quantité. Sans doute inconscient que ce caprice rajoutait encore au désordre des lieux. La ronde des seaux bouillants terminée, il se retrouva seul dans sa chambre. Ses vêtements jetés en boule près du baquet, cest avec un soupir daise, que Bendalf senfonça dans son bain, jusquau museau, plissant les yeux de contentement.
Un léger raclement de gorge se fit entendre dans un coin dombre, près de la porte. Qui eut cru que l'on pouvait autant de distinction et de raffinement dans cette effet rhétorique? Bendalf surpris, hoqueta, aspirant ce faisant un gallon deau par le museau. Crachant et toussant, il se releva pour faire face à lintrus...
« Vous !
-Moi... »
... qui savéra être une jeune femme. Le baron se rassit dans son baquet avec force éclaboussures.
"Votre pudeur me semble déplacée, dit la voix avec une pointe damusement. »
Depuis quelques jours, les Ysengrin se rassemblaient en lhôtel de Louvières. Cétait une bien meilleure place pour suivre les élections et ouïr les dernières nouvelles, que leurs fiefs isolés dans la campagne limousine. Ces retrouvailles étaient loccasion dévoquer quelques souvenirs, notamment lorsquil avait été question de remonter la presse du Convent, entreposée dans une cave. Les rares projets davenir, animaient aussi les conversations. Le vicomte de Droux, futur jeune marié, était sans doute celui qui attirait le plus de quolibets attendris jouer ainsi avec son naturel susceptible était, il faut le reconnaître, la preuve dun indéniable manque d'instinct de conservation.
Las de lagitation inhabituelle qui régnait en cette demeure, où se bousculaient le domestique affairé et lhomme de main désoeuvré, le baron de La Roche-Canilhac se fit monter de leau chaude en quantité. Sans doute inconscient que ce caprice rajoutait encore au désordre des lieux. La ronde des seaux bouillants terminée, il se retrouva seul dans sa chambre. Ses vêtements jetés en boule près du baquet, cest avec un soupir daise, que Bendalf senfonça dans son bain, jusquau museau, plissant les yeux de contentement.
Un léger raclement de gorge se fit entendre dans un coin dombre, près de la porte. Qui eut cru que l'on pouvait autant de distinction et de raffinement dans cette effet rhétorique? Bendalf surpris, hoqueta, aspirant ce faisant un gallon deau par le museau. Crachant et toussant, il se releva pour faire face à lintrus...
« Vous !
-Moi... »
... qui savéra être une jeune femme. Le baron se rassit dans son baquet avec force éclaboussures.
"Votre pudeur me semble déplacée, dit la voix avec une pointe damusement. »