Attila_caligula
Citation:
Bendalf
**Pendant plus ou moins ce temps, dans une pièce voisine...**
De surprise, le premier mouvement de Bendalf fut de porter la main à la garde de son épée. Puis de le regretter en découvrant son demi-frère. Voyant la crispation convulsive des poings de Crillus, il en conçut lidée quicelui nétait point en état de discerner la subtile nuance entre sécher et étriller.
« Cela eut été avec joie Christian mais vois-tu, je suis déjà sec, expliqua Bendalf. »
Ce faisant, le goupil effectuait une furtive manuvre en crabe, afin de mettre un coffre de voyage bardé de fer entre son demi-frère et lui.
« Je te sens un peu nerveux ; de quoi voulais-tu mentretenir ? Si la proposition que je tai faites pendant notre partie déchec ta offensé, je le regrette je métais dit quun fief aurait constitué une sécurité non négligeable, et une façon de te prouver mon affection. »
La poigne de Crillus avait imprimé à sa canne un mouvement rotatif qui semblait devoir vriller le plancher jusquà y faire un trou.
« Et je dois bien reconnaître que mentourer de personnes de confiance nétait pas étranger à cette offre, poursuivit Bendalf. »
Il évaluait alors successivement plusieurs possibilités qui lui aurait permis de quitter la pièce de manière résolument spectaculaire, et les écartait tant leurs issues savéreraient raisonnablement et inéluctablement mortelles. Il envisagea ainsi la potentielle réussite dun saut périlleux carpé (nessayez pas de vous représentez une telle chose cessez vous dis-je !) à travers les onéreux vitraux qui bouchaient la fenêtre à meneaux, pour atterrir en roulé-boulé dans une hypothétique charrette de paille, lui ouvrant la voie vers une fuite effrénée dans la rue du clocher. Les charrettes gorgées de paille moelleuse et dorée semblaient apparaître comme par magie sous nimporte quel héros audacieux ! Mais Bendalf craignait que le destin ne lui nie semblable coup de pouce
**Pendant plus ou moins ce temps, dans une pièce voisine...**
Citation:
Crillus savait à présent où était son frère, il tapa à la porte du dos de sa patte (Toujours la même) puis il entra, Bendalf lui tournait le dos, sa voix un peu couinarde se fit entendre :
« Ah Pierre ! Cest mon valet ?
- *non*
- alors qui c'est ?
- ton pire cauchemar frangin, mais rassures-toi ! j'm'en vais t'frotter aussi ! »
« Ah Pierre ! Cest mon valet ?
- *non*
- alors qui c'est ?
- ton pire cauchemar frangin, mais rassures-toi ! j'm'en vais t'frotter aussi ! »
De surprise, le premier mouvement de Bendalf fut de porter la main à la garde de son épée. Puis de le regretter en découvrant son demi-frère. Voyant la crispation convulsive des poings de Crillus, il en conçut lidée quicelui nétait point en état de discerner la subtile nuance entre sécher et étriller.
« Cela eut été avec joie Christian mais vois-tu, je suis déjà sec, expliqua Bendalf. »
Ce faisant, le goupil effectuait une furtive manuvre en crabe, afin de mettre un coffre de voyage bardé de fer entre son demi-frère et lui.
« Je te sens un peu nerveux ; de quoi voulais-tu mentretenir ? Si la proposition que je tai faites pendant notre partie déchec ta offensé, je le regrette je métais dit quun fief aurait constitué une sécurité non négligeable, et une façon de te prouver mon affection. »
La poigne de Crillus avait imprimé à sa canne un mouvement rotatif qui semblait devoir vriller le plancher jusquà y faire un trou.
« Et je dois bien reconnaître que mentourer de personnes de confiance nétait pas étranger à cette offre, poursuivit Bendalf. »
Il évaluait alors successivement plusieurs possibilités qui lui aurait permis de quitter la pièce de manière résolument spectaculaire, et les écartait tant leurs issues savéreraient raisonnablement et inéluctablement mortelles. Il envisagea ainsi la potentielle réussite dun saut périlleux carpé (nessayez pas de vous représentez une telle chose cessez vous dis-je !) à travers les onéreux vitraux qui bouchaient la fenêtre à meneaux, pour atterrir en roulé-boulé dans une hypothétique charrette de paille, lui ouvrant la voie vers une fuite effrénée dans la rue du clocher. Les charrettes gorgées de paille moelleuse et dorée semblaient apparaître comme par magie sous nimporte quel héros audacieux ! Mais Bendalf craignait que le destin ne lui nie semblable coup de pouce