Attila_caligula
--Sombre_heraut a écrit:
Au pied de la forteresse encore en émoi, telle une vieille rombière dont les robes seraient soudainement troussées par une rafale de vent mauvais, la petite foule des assaillants s'agitait avec frénésie.
Quand un cavalier, tout de fer vêtu et armé d'un oriflamme qu'il tenait comme une lance de charge, fit une apparition remarquée.
Flanqué de deux hommes d'armes de pieds, aussi dissemblables que pittoresques, le cavalier fit halte au milieu de la cour. Dans le ciel pâle montèrent de grasses volutes de fumées qui s"échappaient maintenant des fenêtres du chateau.
La hampe de l'oriflamme encore enroulé pointa au zenith, sa pique fraichement ensanglantée d'un meurtre facile. Le colosse d'acier tira la cordelette rouge et la bannière se dévoila.
- Peuple gascon! Tu es à notre merci. Nous, l'Armée de l'Hydre, bras armé de la Désillusion. Fer de lance de la Deception. Martel du Découragement. Nous venons porter Fer et Sang, Pillage et Feu en ton coeur.
Par cette existence que nous te dénions, tu t'es rendu coupable!
Oisiveté! Egoïsme! Lâcheté! Mesquine pensée! Démission de tes autrefois nobles aspirations. Tu croupis dans une marchande existence, pensant t'engraisser et prospérer dans ton ennui.
Nous allons te réveiller!
Le silence retomba dans la cour comme la voix aux échos métalliques du heaume qui la masque se tut.
Les deux acolytes, portant mâts et toile roulée, se regardèrent, indécis. Malgré leur forte stature d'hommes faits aux âpres exigences du combat de pied, ils semblaient nain à coté de l'imposante stature équestre.
- Euh Patron... c'est pas ça qu'on avait dit...
- Ouais... question recrutement... y aurait à redire.
- Vos gueules, je n'ai pas fini.
GASCONS! Il ne vous reste qu'une alternative à la fin misérable qui vous attend. REJOIGNEZ NOUS !
Vivez!
Ou mourez!
Au pied de la forteresse encore en émoi, telle une vieille rombière dont les robes seraient soudainement troussées par une rafale de vent mauvais, la petite foule des assaillants s'agitait avec frénésie.
Quand un cavalier, tout de fer vêtu et armé d'un oriflamme qu'il tenait comme une lance de charge, fit une apparition remarquée.
Flanqué de deux hommes d'armes de pieds, aussi dissemblables que pittoresques, le cavalier fit halte au milieu de la cour. Dans le ciel pâle montèrent de grasses volutes de fumées qui s"échappaient maintenant des fenêtres du chateau.
La hampe de l'oriflamme encore enroulé pointa au zenith, sa pique fraichement ensanglantée d'un meurtre facile. Le colosse d'acier tira la cordelette rouge et la bannière se dévoila.
- Peuple gascon! Tu es à notre merci. Nous, l'Armée de l'Hydre, bras armé de la Désillusion. Fer de lance de la Deception. Martel du Découragement. Nous venons porter Fer et Sang, Pillage et Feu en ton coeur.
Par cette existence que nous te dénions, tu t'es rendu coupable!
Oisiveté! Egoïsme! Lâcheté! Mesquine pensée! Démission de tes autrefois nobles aspirations. Tu croupis dans une marchande existence, pensant t'engraisser et prospérer dans ton ennui.
Nous allons te réveiller!
Le silence retomba dans la cour comme la voix aux échos métalliques du heaume qui la masque se tut.
Les deux acolytes, portant mâts et toile roulée, se regardèrent, indécis. Malgré leur forte stature d'hommes faits aux âpres exigences du combat de pied, ils semblaient nain à coté de l'imposante stature équestre.
- Euh Patron... c'est pas ça qu'on avait dit...
- Ouais... question recrutement... y aurait à redire.
- Vos gueules, je n'ai pas fini.
GASCONS! Il ne vous reste qu'une alternative à la fin misérable qui vous attend. REJOIGNEZ NOUS !
Vivez!
Ou mourez!