Attila_caligula
Blanche_ a écrit:
[Rohan, un monde de sucres et de rubans, de chieuses et de bonnes manières.]
Et ça, ça va ?
Ça va pas-du-tout ! Vous êtes tous des incapables ! Des incultes ! Des trous-du-cul ! Je vous demande une tenue, c'est quand même pas la mer, si ?
Et elle retombe sur sa montagne de fringues, pinçant entre deux doigts une tenue de dentelle rose, qu'elle envoie au sol comme les autres.
C'est pas posssiiiiiible ! j'en ai maarre ! je vis dans un monde insupportable, et c'est chiant ! Vous m'entendez ? Chiant ! Ch-i-ant !
Elle font en larmes, hormones en ébullition. Comme depuis quelques jours. Comme une fois par mois, depuis quelques années.
Les femmes mènent une dure vie de labeur.
On lui tend un mouchoir de soie, qu'elle recouvre élégamment de morve princière. Puis retend vers sa suivante.
'ci. Z'êtes gentille, vous au moins. Vous savez à quel point je suis malheureuse, dites ?
Ça crève les yeux, lui répond la dondon en robe noire. Vous respirez un destin difficile, Princesse.
Voui.
[Quelques heures plus tard, essayage dans la baignoire...]
Et celui là, pour voir ?
Elle ôte la première chemise, se laisse retomber dans l'eau. Parachute de soie translucide qui bouffe autour d'elle camoufle formes et rondeurs, derrière un air-bag improvisé.
Elle se pavane, toute fière. Ça marche ! Regardez, on voit rien ! Pas son joli petit cul, ni sa forme de poire, ni son léger arrondi en arrière qui tenterait le diable.
Non, on voit rien.
Elle remonte, triomphante, mais la soie imbibée d'eau adhère soudain à sa peau pale, et recouvre d'une pellicule entièrement transparente le corps nu.
Et m.erde ! Excrement ! Puréééée !
Essayez c'lui là, peut être ?
Elle sort de l'eau, flaques à chacun de ses pas. Regard noir en direction des bonniches.
J'irai pas dans cette eau, et c'est tout ! D'ailleurs, je suis allergique à l'eau. j'aime que la prune.
Les deux suivantes sourient. La tenue princière est prête depuis des lustres, sa grand mère ne tolérera aucun désistement. Elle plongera dans l'eau, et c'est tout. Voila.
Je pars comme un Prince ! gueule l'effarouchée frissonnante. La porte claque. Les rires s'élèvent. Nihil novi sub sole.
Et ça, ça va ?
Ça va pas-du-tout ! Vous êtes tous des incapables ! Des incultes ! Des trous-du-cul ! Je vous demande une tenue, c'est quand même pas la mer, si ?
Et elle retombe sur sa montagne de fringues, pinçant entre deux doigts une tenue de dentelle rose, qu'elle envoie au sol comme les autres.
C'est pas posssiiiiiible ! j'en ai maarre ! je vis dans un monde insupportable, et c'est chiant ! Vous m'entendez ? Chiant ! Ch-i-ant !
Elle font en larmes, hormones en ébullition. Comme depuis quelques jours. Comme une fois par mois, depuis quelques années.
Les femmes mènent une dure vie de labeur.
On lui tend un mouchoir de soie, qu'elle recouvre élégamment de morve princière. Puis retend vers sa suivante.
'ci. Z'êtes gentille, vous au moins. Vous savez à quel point je suis malheureuse, dites ?
Ça crève les yeux, lui répond la dondon en robe noire. Vous respirez un destin difficile, Princesse.
Voui.
[Quelques heures plus tard, essayage dans la baignoire...]
Et celui là, pour voir ?
Elle ôte la première chemise, se laisse retomber dans l'eau. Parachute de soie translucide qui bouffe autour d'elle camoufle formes et rondeurs, derrière un air-bag improvisé.
Elle se pavane, toute fière. Ça marche ! Regardez, on voit rien ! Pas son joli petit cul, ni sa forme de poire, ni son léger arrondi en arrière qui tenterait le diable.
Non, on voit rien.
Elle remonte, triomphante, mais la soie imbibée d'eau adhère soudain à sa peau pale, et recouvre d'une pellicule entièrement transparente le corps nu.
Et m.erde ! Excrement ! Puréééée !
Essayez c'lui là, peut être ?
Elle sort de l'eau, flaques à chacun de ses pas. Regard noir en direction des bonniches.
J'irai pas dans cette eau, et c'est tout ! D'ailleurs, je suis allergique à l'eau. j'aime que la prune.
Les deux suivantes sourient. La tenue princière est prête depuis des lustres, sa grand mère ne tolérera aucun désistement. Elle plongera dans l'eau, et c'est tout. Voila.
Je pars comme un Prince ! gueule l'effarouchée frissonnante. La porte claque. Les rires s'élèvent. Nihil novi sub sole.