Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Un moment d'égarement peut conduire au pire ...

N3mo.f
[Ce RP sera ouvert à d'autres sous peu...]

[En taverne il y a quelques temps : histoire de replacer les choses]

Ce fût une drôle d'après midi pour la N3. Cela faisait déjà un petit moment qu'Atttila lui tournait autour histoire de la corrompre, de la rendre traitresse de son duché, juste pour bien se marrer peut être ou juste pour passer un bon moment avec la bourgmestre du village. Il n'empêche qu'à un moment, elle ne sait plus trop quand, elle s'est, elle aussi, mise à jouer à ce petit jeu avec le Vicomte de St Pardoux. Petit jeu qui lui coûtera sûrement bien cher... Mais il n'empêche, rien que de se retrouver en sa présence, c'est un crime en soi. Si ce n'est pas pousser ! Personne en taverne, ni ailleurs d'ailleurs, alors pourquoi ne pas fricotter avec le Leu.

Que cela n'en déplaise, en ce jour, elle s'autorisa quelques laisser aller avec le "brigand" comme on le nomme. Alors qu'ils étaient tous deux en taverne, le Vicomte prit son aise en posant de grosses paluches sur le corps de la brunette. Celle-ci se laissa quelque peu faire avec une légère retenue tout de même. Entrèrent ensuite Auriane et Eme. La première se trouva bien choquée de voir la bourgmestre en présence du "méchant Attila", sur ses genoux, avec des mains baladeuses. Elle lui en fit part, mais de se retrouver avec une image de bonne soeur, la N3 en eu un gros ras-le-bol. Autant lui montrer que ce n'en était pas une !

Et ce qui devait arriver ... arriva biensûr ! Pourquoi alors ne pas profiter pour bien montrer que la N3 n'est pas une soeur du couvent mais une femme à part entière (pas non plus une puterelle qui s'offre à qui le veut !). Le Vicomte joua avec la brunette, un sein dénudé. Ce qui eu comme résultat de faire fuire les deux Pestes. Bon débarras !

Cela s'ensuivit bien évidemment d'une excitation charnelle aussi bien pour le Leu que pour la brunette. Ceux-ci terminèrent l'après midi, ensemble, en taverne, l'un sur l'aurtre quoi que cela dépendait des moments ...


[A la sortie de la taverne]

Ce fut avec quelques bleus, quelques morsures et griffures, et un sourire aux lèvres que la bourgmestre quitta Attila. Depuis bien longtemps elle ne s'était autant amusée. La voilà qui s'en retourne d'un bon pas, toute guillerette, jusqu'à sa petite mairie.

[Quelques jours plus tard]

Alors qu'elle était en taverne, Attila la rejoignit. A croire qu'au village il n'y avait plus qu'eux qui ne daignaient sortir. Eux et quelques vipères... Tout en conversant de choses et d'autres, pillage de mairie, honnêteté, trahison du duché, politique, etc (souvent les mêmes sujets où ils aimaient bien se contredire l'un, l'autre) celui-ci s'arrêta sur un calcul et fit remarqué à la brunette qu'elle aurait bien des soucis en mairie si jamais elle se plantait en beauté dans certains calculs ainsi bien sûr que du retard dans autres choses ... (ricannement de l'Hydreux). Celle-ci fit le point, calculant sur ses doigts les jours la séparant de ses dernières menstruations et ceux des prochaines. Horrifiée, elle se rendit compte que celles-ci devaient arriver il y a peu mais rien ... La v'là bien la brunette... Ce serait-il qu'elle attendrait le marmot de l'Horrible. Lui qui réclamait une pucerelle de bonne famille pour lui faire sa descendance, bah là il avait tout faux !

Rien ne sert de s'inquiéter pour un rien, si ça se trouve ce n'est qu'un petit retard ! Paniquer ne nous avancera à rien de toute façon ! Essaye de s'en convaincre la N3, un peu en vain.
On verra bien dans quelques jours encore...
_________________

Petite rose, piquée par ses propres épines...
N3mo.f
[Pour le bien du RP, les choses sont un peu accélérées ... sinon RP ouvert à certains !! ]

[Plusieurs jours après ...]

Alors que la journée enneigée avait cédé sa place à la nuit sombre et froide, alors que la N3 était chez elle, sous les draps épais de son lit, elle ne cessait d'y penser...

Elle les attendait, la brunette, les bonnes nouvelles (pour une fois). Mais en vain ... Rien, néan, que dalle ... La v'là bien embêtée maintenant qu'elle était sûre, à attendre le marmot de l'Hydreux. Elle se sentait bien mal la bourgmestre.

Alors qu'elle venait d'entrer dans une relation des plus sérieuses, il faudrait que tout soit gâché par la futur venue de l'enfant ! De plus, il lui faudrait s'expliquer aussi bien auprès de son aimé qu'auprès de son amant d'un jour.

Elle ne put se résoudre à en parler à son aimé, lui qui était sur le départ. Elle ne pouvait pas lui avouer ses fautes, le pêché charnel et la vie qu'elle portait maintenant en elle ... Elle ne pouvait l'inquiéter davantage lui qui était si avenant envers elle, si attentif, si prudent. Elle ne pouvait pas.

La voilà qui se tourne et se retourne maintenant dans son lit. Comment allait-elle l'annoncer à Attila. C'est en y pensant encore et toujours, sans trouver quelconque moyen suffisament correct pour elle, qu'elle finit par s'effondrer de fatigue.

Voilà que c'est au tour d'une journée qui commençait par quelques rayons de soleil passant par la fenêtre et venant carresser le doux visage de la jeune femme. Elle se réveilla en sursaut ce jour là, n'ayant pas encore trouver de façon d'annoncer au Vicomte que celui-ci aura sûrement ce qu'il voulait sans pour autant l'avoir comme il le souhaitait.

Décidée, elle se leva, fit un brin de toilette et s'habilla convenablement de sorte à se rendre chez le Vicomte de St Pardoux.


[Chez le Vicomte]

Arrivant en haut du chemin, sur le pallier de la demeure du Leu, elle frappa trois gands coups sur la poignée. Elle entendit un cri qui traduisait plus de l'agacement qu'autre chose puis un homme imposant, plus en largeur qu'en hauteur, vint lui ouvrir la porte. Prêt à lui cracher de fiche le camp, il se ravisa lorsqu'il posa les yeux sur la demoiselle et un large sourire fendit son visage qui prit subitement un air intéressé. Elle y reconnu là le sergent du Vicomte, un dénommé Bourgogne.

Je voudrais voir votre maître je vous prie.

Dit-elle sur un ton bien sûr peut être dû à la bouffée de confiance qu'elle venait soudain d'avoir. Ou peut être était-ce de la crainte ... pas facile de savoir dans ce cas là. Mais maintenant qu'elle y est, autant qu'elle y aille jusqu'au bout !

C'est alors que le sergent, avec un rire pl:utôt morbide et se frottant les mains, s'en alla en laissant la porte ouverte, à la recherche de son maître. Elle pénétra dans l'antre du brigand et attendit patiemment son arrivée. C'est qu'elle était quelque peu nerveuse la N3, ce qui se voyait grandement à la façon qu'elle avait de tortiller la manche de sa houppelande.

_________________

Petite rose, piquée par ses propres épines...
--Le_sergent_bourgogne


Se déroule donc apres la visite de Calyce au vicomte (en gargote)


- Le bonjour Bourgmestre. Vot' visite va nous changer. LE vicomte est à l'étage, avec un gratte papier de la Procure. Encore un. Entrez, il devrait pas tarder à être libre.

Le massif sergent Bourgogne fait entrer la jeune femme un sourire en résolument fiché au travers de sa trogne couturée. A l'étage une ménagerie semble prise de folie. Ce ne sont que pépiements apeurés et rugissement de fauve.

- Vous vous foutez du monde!" rugit l'une des voix.
- Votre Seigneurie je vous en prie... soyez raisonnable..." pépie l'autre.
- Comment veux tu que je me déplace au greffe, Jean-foutre! alors que tes compères de l'Ost m'ont réduits à viande de boucherie! Parle maraud! As-tu pouvoir de faire marcher les morts?
- Vicomte, je ne suis que le messager, veuillez parapher... ici...
- De la merdre! Je te conchie toi et tes acolytes.
- Votre Seigneurie, le coup de masse d'arme ne vaut pas pour votre scel ou votre paraphe. Veuillez... là...
- Impudent, dégage ou je fais des orphelins de tes morveux.


Les voix prennent soudain plus de force alors que la porte de la chambre s'ouvre.
- Vous ne vous en tirerez pas comme ça Votre Seigneurie... vous devrez plier.
- Jamais, et arrête de gigoter, je ne suis pas aussi bon à l'arbalète qu'à la masse.


Bientôt un petit cafard du greffe du tribunal sautille dans l'escalier en serrant sur son sein un maroquin de cuir percé d'un carreau d'arbalète. Il croise furtivement le regard de N3mo, glisse le long du mur hors de portée des larges pognes de Bourgogne, qui d'un surprenant sursaut lui allonge néanmoins une bonne taloche pour accélérer la retraite stratégique de la Justice en marche.
- Et arrêtez de harceler mon maître, il a été patient jusqu'à présent... allons y bourgmestre, vous avez du travail avec le vicomte. Dites... pour atteindre la réserve de l'Hotel de ville, va pas me falloir creuser un tunnel quand même? C'est que je suis seul.
La jeune femme sourit en sifflant entre ses dents et monte à l'escalier. Soudain le sergent la dépasse, jetant devant elle son bras revêtu de l'écu Ysengrin, dans lequel se fiche en vrombissant un nouveau carreau d'arbalète.
- Paix mon vicomte. C'est galante visite que voici, au minois aimable et aux fesses inspirant la jovialité.
- Fais entrer alors et attention au scribe, il doit être encore assommé sur le pas de porte.
N3mo.f
Alors qu'elle se trouvait maintenant à l'intérieur de sa demeure, N3, toujours aussi nerveuse, fût invitée à suivre le Sergent Bourgogne qui commençait à monter les escaliers.

Plus elle montait et plus la gueulante se faisait forte. Elle aurait bien préféré attendre en bas la brunette mais visiblement pas le choix, l'Ysengrin se faisant porter malade et au lit, elle se devait de le voir dans sa chambre.

Encore quelques marches et voilà que déboule le greffe, quelque chose à la main qui visiblement ne ressemble plus à grand chose vu le large trou qu'a fait le carreau d'arbalète. Bourgogne, en outre, ne s'empêcha pas d'en rajouter une couche en talochant de plus belle le soit disant gratte papier.


- Et arrêtez de harceler mon maître, il a été patient jusqu'à présent... allons y bourgmestre, vous avez du travail avec le vicomte. Dites... pour atteindre la réserve de l'Hotel de ville, va pas me falloir creuser un tunnel quand même? C'est que je suis seul.

N3 esquissa un sourire bien faux, et ne pu se retenir de penser "tel maître, tel fidèle" ... Si l'on peut dire ainsi.

Elle leva les yeux vers l'encadrement se demandant si Attila avait réellement osé tirer ...

De plus en plus nerveuse, beaucoup moins sûre d'elle, elle continua à monter l'escalier jusqu'à ce que, tout près de la porte de la chambre, le Sergent la doubla soudainement et heureusement !


FFFFFffffffiiiiiit ... siffla un autre carreau d'arbalète qui d'origine visait la bourgmestre mais que Bourgogne arrêta à temps.

- Paix mon vicomte. C'est galante visite que voici, au minois aimable et aux fesses inspirant la jovialité.

N3 regarda le large rustre devant elle, sourcils froncés, pestant contre la dernière remarque que celui-ci s'était permis.

- Fais entrer alors et attention au scribe, il doit être encore assommé sur le pas de porte.

Alors que le Sergent lui céda la place de sorte à ce qu'elle pénètre dans la pièce, N3 s'avança toute penaude. Cependant un sourire se dessina sur son visage lorsque, dans l'encadrement de la porte, elle vit à moitié assis sur son lit, sa chemise de travers, une arbalète toujours en main et le visage encore crispé de colère, un Attila blaissé sur la défensive

Son visage se décrispa, on aurait presque pu apercevoir un sourire qui s'affichait lentement sur le visage du Vicomte. Bourgogne referma la porte et la brunette s'avança alors jusqu'à lui mais s'arrêta en face, au pied du lit.


- Attila, j'aimerais te parler de quelque chose mais avant tout ... pose cette arbalète s'te plaît !

Le Leu bougonna comme à son habitude et fit lourdement tomber l'arbalète sur le sol. La bourgmestre quand à elle s'approcha sur le côté, son amusement disparu, son inquiétude bien revenue. Elle se posta là, un moment, sans parler. La tête baissée, elle ne daignait regarder en face le Vicomte.

Attila protesta son agacement à la voir de la sorte en soupirant et en grognant. Celui-ci alla en grandissant jusqu'à ce que le Baron tappa du point contre le rebord de son lit, sur le bois sculpté qui trembla et raisonna sous le coup.


- QUOI ENFIN !!! Tu vas te décider à me dire ce qu'il y a ?!!

La n3 sursauta au bruit du choc contre le bois, ce qui eût le mérite de la sortir de sa torpeur. Toujours tête baissée, d'une voix tremblottante elle se mis à répondre.

- Ou ... Oui, oui ... enfin ...

Elle sera les poings contre ses flans, prit une bonne goulée d'air et déblatéra tout d'un coup sec !

- Attila ... Je sais que tu aurais préféré que cela te vienne d'une femme de bonne famille, que tu l'aurais sans doute appréciée et gardée pour te combler de toutes sortes de choses. Mais voilà, cela ne sera pas le cas parce que ...

Petit temps de pause, un brin de panique, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle voulu que sa voix reste la plus neutre possible mais elle en sortit différemment, un peu plus dans les aigües.

- Parce que je suis enceinte ... et de toi bien évidemment !

Un léger réflexe l'ammena à porter sa main sur son ventre comme pour protéger la vie qu'elle portait dorénavant en elle.

Une hésitation, puis elle releva la tête et plongea ses prunelles bleues nuits dans celles d'Attila. Celui-ci paraissait attéré mais elle attendait de voir quelle serait alors sa réaction une fois l'information prise en compte.

_________________

Petite rose, piquée par ses propres épines...
Attila_caligula
Ca devait bien arriver.
A la reflexion, c'est même un soulagement. Avec toutes ces donzelles culbutées ici et là, le vicomte commençait à se demander si on n'avait pas jeté un sort sur ses bourses pour qu'elles restent stériles.
Il y avait bien eu Aethys la gasconne, qui avait été grosse de lui. Mais ça commençait à remonter. Et puis elle s'était débarrassé du rejeton des qu'il avait tourné les talons. Ce qui lui fit réaliser qu'il y avait des choses qu'il ne pardonnerait jamais.

- Hum
C'est intelligent ça!
- Tu es sûre?
Voilà qui est encore plus brillant. Comme la bourgmestre hoche affirmativement la tête, le vicomte a un rictus satisfait.
- La graine est vigoureuse, Et le fumier pourrissant de l'Alençon conviendra parfaitement à sa croissance. Car tu vas le garder n'est ce pas? Il sera Ysengrin bien sûr, car je le reconnaitrai. Un vicomte a toujours besoin d'un bâtard pour ses basses oeuvres. Il se nommera Brutus Hercules d'Ysengrin, le tueur de tyran.
La rêverie le prend, lui qui voit sa fin prochaine sans avoir accompli ce but qu'il poursuit, voici que N3m0 lui offre le bien le plus précieux: l'immortalité.
- Pourquoi cette mine de deuil? Je sais qu'une grossesse Ysengrine n'est pas de tout repos mais tu devrais y trouver quelques compensations.
_________________

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
N3mo.f
Attila mis le temps pour réagir ...

- Tu es sûre?

La N3 le regarda, outrée. Il a de ces questions ... Biensur que j'suis sûre !!! Nan mais franchement, il croit quoi ?! Je ne serais pas revenue jusqu'à lui si je ne l'étais pas ! pensa-t-elle bien fort en elle.

Et comment ça la graine est vigoureuse ?! Et d'où le fumier pourrissant d'Alençon ?! Le garder ?! Tiens c'est vrai, je n'y avais pas pensé ... Vais-je le garder ?!

Tant de questions lui tournaient dans la tête mais cette dernière eut le don de dissiper toutes les autres.

Elle n'écouta que d'une oreille distraite le fil du rêve que tissait le Vicomte et retourna, elle, dans un cauchemard vécu il y a bien longtemps. Ses deux petits lui manquaient énormément, elle se retrouvait bien seule sans eux. Etait-ce là une chance que de ravoir un enfant. Ou bien un malheur que de l'avoir d'un brigand reconnu qui risque fortement de le lui enlever. Le fait est que maintenant, elle l'attendait et elle ne pourrait se résigner à s'en débarasser. Donc oui, elle le garde.


- Pourquoi cette mine de deuil? Je sais qu'une grossesse Ysengrine n'est pas de tout repos mais tu devrais y trouver quelques compensations.

- Pour rien ... Qu'entends-tu par quelques compensations ?
_________________

Petite rose, piquée par ses propres épines...
Attila_caligula
- Chez nous les bâtards ont toujours été légion. Père en reconnut pas moins de trois. Deux furent Comte du Limousin ou conseiller à répétition.
Les compensations consistent principalement en l'assurance d'avoir une vie agitée. Et entrer dans la meilleure noblesse française.
Il y sera comme un goupil dans le poulailler, crois moi.

Le Leu affiche un sourire satisfait. On ne saurait paraître plus content de soi.
- Je vais dire à Bourgogne de s'occuper de toi. Pas impossible qu'on cherche à te nuire si la nouvelle se répand. Il va te materner comme une vieille bigouden.
Les yeux du vicomte se perdent dans les brumes antiques de gloires passées et des babines se retroussent sur des crocs immaculés.
- Chez nous les noms sont autant de gages pour le destin de l'enfant. Il faudra le choisir avec soin. Rien de moins qu'un empereur, tyran ou grande courtisane si c'est une femelle... nous en reparlerons.
Ma canne je te prie.
Le vicomte s'appuie lourdement sur le bois à tête de Leu d'argent ciselé, et se dirige vers l'escalier.

- Je dois écrire à Mère la bonne nouvelle. Prends tes aises, Bourgogne te trouvera quelques reliefs à te mettre sous la dent.
_________________

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
N3mo.f
- Une vie agitée oui je n'en doute pas !! Mais ce n'est pas moi qui vais entrer dans la meilleure noblesse française. M'enfin on verra bien ...

Elle le regarda, lui paraissait tellement conquis à l'idée d'avoir enfin un enfant dont il pourrat faire, en somme, un peu tout ce qu'il veut.
Elle l'écoutait palabrer tel un vainqueur ayant remporté comme une victoire sur lui même. Une de plus ...


Un garde du corps ? Pourquoi pas ... Après tout ils ont bien osé renfermer Nabel alors qu'elle était presque prête pour la délivrance.

Le nom ? Oui, il faudra le choisir et visiblement la brunette a encore son mot à dire pour cela. Une chance !

- Ma canne je te prie.

Elle lui remis en patte, il s'appuya dessus et repris de plus belle en disant qu'il va écrire à ... sa mère !?!

- Je dois écrire à Mère la bonne nouvelle. Prends tes aises, Bourgogne te trouvera quelques reliefs à te mettre sous la dent.

- NON !

Attila se retourna soudainement, ses yeux d'un jaune vif pénétrèrent le corps de la bourgmestre qui déglutit doucement, presque par peur de s'étouffer. Le Leu, un air un tantinet mécontent, ronchonna. Elle reprit alors calmement.

- Rien ne m'arrivera ! Ne t'en fais pas pour moi ...

"Même si c'est plus pour l'enfant que tu dois te faire du soucis que pour moi..." pensa-t-elle en soupirant intérieurement.

- ... Bourgogne peut rester à tes côtés, pour le moment. Tu en as plus besoin ! Et puis que comptes-tu faire ?! M'enfermer ici à tes côtés ?

Elle sourit en coin à cette idée qui ne lui était pas si désagréable finalement.

- Non je vais rentrer chez moi. Pour le moment cela ne se voit pas trop, je continuerais à faire comme à mes habitudes. On verra ensuite s'il y a nécessité ou non d'avoir Bourgogne à mes côtés.

Elle se rapprocha du Leu, déposa un baiser à la comissure de ses lèvres, le regarda un instant avec un léger sourire qui se voulait rassurant, puis le devança pour sortir de la chambre et de cette maison.

Elle dévala rapidement le chemin qui éloignait la maison du Vicomte à la plupart des autres maisonnées du village. Tout tournait dans sa tête, ses pensées se brouillaient, ses yeux aussi.

Elle dépassa les premières chaumières, là où il y avait un peu plus de gens. Marchant toujours d'un pas soutenu, les idées ailleurs, ne regardant pas devant elle, elle heurta quelqu'un.

Cette personne lui tenait maintenant les épaules, lui demandant si tout allait bien. Mais elle n'entendait rien et allait même lui crier de regarder devant elle ! (alors que c'est plutôt de sa faute...)

Son petit poing levé, prête à frapper, elle leva les yeux et reconnut Gandalf. A ce moment, c'est comme si tout le poids du monde lui tombait sur les épaules.

_________________

Petite rose, piquée par ses propres épines...
Gandalf_nim
Gandalf était revenu à Argentan. Il en était heureux, mais beaucoup moins des bruits qu'il entendait.

Toute la ville en parlait...


"La Bourgmestre"... "le Vicomte"... "Dame N3mo"..."Attila le Leu"


Bref... Voilà qui n'augurait rien de bon.

Gandalf avait beau tourner les mots dans sa tête, il ne voyait vraiment rien de commun entre Dame N3mo et ce vil brigand...

Il décida donc de se mettre à la recherche de N3mo pour avoir une petite discussion avec elle. Après trois tours de la ville, il dût se résoudre à l'idée que N3mo n'était point à la Mairie, point chez elle, point en place publique.

Un tantinet agacé, Gandalf prit la direction de la maison du Vicomte félon... Enfin il vit N3mo qui avançait le regard trouble. Elle allait droit devant elle et fonça droit sur Gandalf sans même le regarder en le heurtant.

Gandalf attrapa doucement N3mo par les épaules et lui demanda


N3mo enfin, tu vas bien ?

Mais elle ne le voyait ni ne l'écoutait. Sa seule réponse fut "Regardez donc devant vous" et elle leva son poing pour le frapper.

Atterré, Gandalf ne bougea point...

Lentement le poing de N3mo retomba, son regard brilla un peu, elle avait enfin reconnu Gandalf. Celui-ci lui parla doucement.


Que t'arrive-t-il mon amie ? J'ai entendu en ville de bien vilains bruits sur toi, je ne trouvais nulle part, et là maintenant... Je ne te reconnais plus...
_________________

"Plutost mourir que frémir..."

Conseiller Ducal
Membre du Parti CIVES
N3mo.f
Que t'arrive-t-il mon amie ? J'ai entendu en ville de bien vilains bruits sur toi, je ne trouvais nulle part, et là maintenant... Je ne te reconnais plus...

Elle le regarda, complètement ébétée, elle digérait sa phrase. Pour elle, dans sa tête, elle se trouvait toujours auprès du Leu, à lui annoncer son état. Gandalf attendait là, patiemment, attendant sa réponse. Elle releva la tête, chercha ses mots, ouvrit la bouche mais tout ce qui en sortit était un ...

... Euuuh ...

Tout se mélangeait, elle devait trouver un endroit calme pour pouvoir lui parler de tout cela. Elle pris dans sa petite mimine celle de son ami et lui indiqua de la suivre.

Ils marchèrent tous deux en silence jusqu'à arriver devant chez elle. Elle introduisit la clé dans la serrure, la fit tourner, et poussa la porte. Elle se tourna alors vers lui et le tira a nouveau par la main.


[Chez N3]

Alors que tous deux prenaient place autour de la petite table en bois, la brunette poussa un long soupire. Il la fixa d'un air insistant et se résolu a lui parler...

Qu'as tu entendu exactement?!...
_________________

Petite rose, piquée par ses propres épines...
Gandalf_nim
N3mo n'arrivait même pas à lui répondre. L'inquiétude de Gandalf monta encore d'un cran...

Elle le prit par la main et l'amena chez elle.

Enfin des mots intelligibles sortirent de sa bouche
"Qu'as tu entendu exactement?!..."

Eh bien toute la ville ne parle que de cela.

L'on dit qu'en taverne tu as eu une conduite plus que lascive avec le Leu. En fait on dit bien pire que cela mesme...

Je ne sais si cela est vrai, je ne sais si tu le vois encore, mais certaines personnes ont bien l'air de croire tout cela...

Je n'écoute point les racontars, surtout lorsqu'il s'agit de mes amis, mais là... Je dois avouer que je suis perplexe...

Perplexe et inquiet de savoir ce que tu vas me dire. Mais je suis ton ami, et tu sais que tu peux avoir confiance en moi.


Gandalf craignait la réponse de N3mo, car il imaginait le pire...

Il avait déjà mal vécue la trahison de Dame Nabel à Alençon, et espérait que son amie N3mo n'était point tombée dans les griffes des infâmes hydreux !

S'il avait nuit à N3mo, le Vicomte félon aurait des comptes à rendre à Gandalf...

Mais pour l'instant ce qui importait le plus était que N3mo aille mieux. Gandalf la regarda en souriant pour la rassurer.
N3mo.f
N3 ne porta pas attention au sourire de son ami, qu'il se veuille rassurant ou autre, dans les faits ce n'est pas cela qui l'aidera. Elle l'écouta, eu elle aussi un sourire moqueur après avoir entendu ce que l'on pouvait bien dire. Elle baissa le visage mais un sourire narquois s'affichait sur celui-ci. Elle prit une inspiration et répondit de façon plutôt calme et posée.

- Les pauvres gens de ce village n'ont donc que cela à faire ?! Il faut croire pour certains oui ... C'est tout à fait désespérant ...

Petite pause.

- Pour te répondre sincèrement Gandalf, oui.

Elle releva la tête, effaça ce sourire de son visage, vis celui de son ami se décomposer et comprendre que la plupart de ce qui était dit, était vrai.

- Oui j'ai fricoté charnellement avec le Leu. J'ai eu le comportement d'une femme à qui la compagnie d'un homme manquait. Obligée de rester par mes obligations, il n'y avait que lui qui se trouvait là. Il ne faut pas croire que cela s'est passé dès notre première rencontre et aussi ne pas croire que je prends les premiers venus comme ça !!

Je sais qu'en tant que mairesse, le fricotage avec un brigand ne doit pas se faire. Mais voilà, cela s'est fait et je ne le regrette en rien. J'ai la conscience bien tranquille rassures-toi. Cela n'a été que charnel, pas de complot et pas de mariage en perspective avec lui non plus !

C'est un Vicomte tout de même !! Et je ne suis pas noble pour être sa légitime. Même si je l'étais, j'aurais refusé.

Je pensais que cela s'arrêterait bien là, mais c'est loin d'être cas...

Elle baissa la tête puis caressa son ventre doucement, attendant que Gandalf comprenne ce qui pouvait bien exister dedans... Un sourire illumina alors son visage, un vrai sourire comme elle n'en avait plus eu depuis bien longtemps. Lorsqu'elle le caressait, c'est comme s'il n'existait plus rien autour d'eux deux. Le sourire finit par disparaître et la brunette revint dans la réalité. Elle regarda maintenant l'un de ses plus vieux amis en face, celui-ci avait presque une mine décomposée et non pas seulement le sourire ... Etait-ce si terrible ?!

- A te voir, je pense que tu as compris de quoi il s'agissait. Donc pour répondre à une autre de tes questions, oui je le vois encore et cela uniquement pour ma grossesse.

Il prend soin de moi tu sais ! Et pas seulement de l'enfant ! J'ai une bonne et un garde du corps qui doivent arriver dans peu de temps, son médicastre personnel mis à disposition quand je ressens la moindre chose. Comment voudrais tu que je me paye tout cela moi même ??! Rien que le médicastre, pour une ou deux consultations, je n'en aurais pas eu les moyens !!

J'imagine bien ce que beaucoup peuvent penser. Mais j'ai osé m'intéresser à lui au delà de l'aspect Vicomte ou celui de ... "brigand" ... Et sur ce point, peu de gens savent ce qui peut ressortir de lui !

Mais tu ne peux pas comprendre. Si tu es mon ami et que je peux avoir confiance en toi comme tu le dis, laisse-nous tranquilles moi et l'enfant. Je t'en supplie !!

Il y avait pour cette dernière phrase une petite lueur dans ses prunelles d'un bleu profond. Elle espérait sincèrement que Gandalf, même s'il était réticent, l'aiderait elle et son bébé. Elle attendit de voir sa réaction, crispée sur sa chaise, les poings serrés.
_________________

Petite rose, piquée par ses propres épines...
Gandalf_nim
Enfin N3mo se décidait à lui expliquer. Gandalf écouta sans mot dire ce que son amie lui expliquait...

Mais au fur et à mesure, au fond de lui, l'angoisse montait...

N3mo parlait, elle se libérait de tout ce qui pesait sur elle et dont elle ne pouvait sans doute par parler à d'autres. Puis elle se tut, le visage crispé, les poings serrés attendant sans doute de savoir si elle avait eu raison de faire confiance à Gandalf.

Celui-ci parla, doucement, comme à un enfant...


Je suis ton ami et je le resterai. Je me refuse donc à porter jugement sur tes actes. Comment le pourrais-je d'ailleurs ?

A moi aussi il m'est arrivé d'avoir des actes que la Morale de certains réprouverait. Je n'ai jamais regretté cela, même si ces actes ont eu des conséquences désastreuses pour l'Eglise et pour le Temple...

Je regrette pourtant que tu n'aies pu faire cet enfant avec un homme meilleur. Le Vicomte est un brigand, mais ce n'est pas forcément le point qui m'inquiète le plus. Je le crois surtout homme vil...

Je vois sur ton visage et dans tes propos que cet enfant tu l'aimes déjà. Je peux le comprendre. Je ne te conseillerai point de faire passer cet enfant, cela irait à l'encontre de mes convictions.

J'avoue avoir effectivement du mal à comprendre la confiance que tu as en le Leu. L'enfant l'intéresse certainement, à ma connaissance il n'a point encore descendance... et n'est point prêt à trouver compagne d'autant que ses titres seront certainement annulés sous peu.

L'enfant donc mais point toi désormais... Es-tu si certaine que cet enfant le Leu ne cherchera point à te le voler ?

Te laisser tranquille toi et ton enfant, cela je ne le ferai certainement pas. Rappelle-toi que je suis ton ami, et que les amis sont là pour aider en cas de difficulté. Et il me semble que tu es en grande difficulté. Aussi je veux être là pour t'aider, autant que je le pourrai. Enfin je devrai dire vous aider, puisque cet enfant innocent que tu portes, lui aussi aura peut-être besoin d'aide...

Dès demain des hommes à moi surveilleront ton domicile. Anciens compagnons Templiers ou frères Ours, peu importe, ce seront de rudes et vaillants hommes. Et si le Leu cherche à te nuire ou à nuire à l'enfant, il aura affaire à nous...

Enfin si tu as besoin d'argent...


Gandalf prit sa bourse à sa ceinture et la posa sur la table...


Voici une avance, je ne suis point riche mais point pauvre non plus. Et mes amis comptent davantage à mes yeux que mon or... Car j'ai crainte que dépendre du Leu ne soit point bonne affaire pour toi...

J'ai aussi grand envie d'aller deviser avec ton Vicomte, histoire de voir un peu ce qu'il a comme tripes...
--Le_sergent_bourgogne


- Veiller sur la bourgmestre! Sang et tripe! Me v'la adoubé demoiselle de compagnie! Et sans pouvoir fricoter avec bonniche ou cuisinière, vu qu'il n y en a point.
Le sergent marche à pas lourds vers la maison de la Mairesse maîtresse et frappe à l'huis d'un lourd gantelet de fer.
- Dam'selle! Sa Seigneurie m'envoie!
Il y a du bruit à l'intérieur, une conversation qui s'interrompt. D'un air goguenard, l'homme d'arme ajoute:
- J'ai là petit pot de beurre et gateaux de miel dans mon panier." dit il avec un regard sur le lapin écorché acquis a vil prix sur un étal de boucher.
N3mo.f
N3 l'écouta à son tour. Qu'il ne la juge pas, ça c'est une chose mais qu'il s'immisce de la sorte en est une autre. Non pas qu'elle trouve cela aussi désagréable mais disons qu'elle préfèrerait se débrouiller par ses propres moyens. Elle chercha les mots qui lui semblaient les plus appropriés puis commença à les alligner les uns derrière les autres.

- Tu sais Gandalf ... j'aime à savoir que tu es là si jamais il y a besoin de m'aider ou de me ... protéger.

Un léger sourire se dessina sur son petit minois.

- Je n'ai pas le besoin d'être protégée et puis ...

Voilà que l'on cogne bourrument dans la porte de la maisonnée.

- Dam'selle! Sa Seigneurie m'envoie!
- J'ai là petit pot de beurre et gateaux de miel dans mon panier.


La brunette regarda Gandalf qui se demandait bien qui pouvait être l'homme envoyé. Avant même qu'il ne pose la question elle lui répondit en se levant pour aller ouvrir.

- Gandalf je t'en ai parlé tout à l'heure, il s'agit de Bourgogne, l'homme de main d'Attila. Il est chargé de veiller sur moi et crois-moi, lui seul en est capable. J'ai également refusé à Attilla de me l'envoyer mais il n'en a pas tenu compte visiblement. Bisarement je m'en doutais...

Devant la porte, elle ouvrit à l'homme trapu qui s'empressa d'entrer certainement pour voir qui se trouvait déjà avec la N3. Elle l'invita à se joindre à eux mais Bourgogne avait visiblement l'habitude de rester debout... Il dévisageait Gandalf d'un regard suspect ce qui ne l'étonnait guère.

Elle regarda alternativement Bourgogne et Gandalf, tous deux se toisaient du regard. Elle se décida alors à détendre l'atmosphère en entamant la suite de leur conversation.


- Gandalf, Attila est loin d'être un homme parfait, mais qui l'est vraiment ?!
Oui d'un certain côté c'est regrettable que j'attende un enfant de lui car je connais les conséquences de mon acte.
Cet enfant que je porte me sera peut être enlevé mais il n'y a aucun risque pour que je lui laisse sans dire mots. Et la confiance que je peux avoir en lui, c'est que l'enfant lui sera certainement si cher à ses yeux s'il n'a point de descendance légitime qu'il ne lui arrivera rien.
Moi à dire vrai je me fiche de passer après, c'est une autre des conséquences. Je n'étais qu'une conquête de plus à partager sa couche mais je deviens d'autant plus importante maintenant que j'attends son bâtard.


Elle repoussa de sa petite main délicate la bourse que lui avait donné Gandalf.

- Je ne te demande pas de rester auprès de moi, de mettre une milice et encore moins de me faire la charité... Tu peux veiller sur moi, je ne pourrais t'en empêcher, mais pas de façon aussi extravagante. Et puis je ne le mérite pas tant que ça !

Maintenant qu'elle se sentait plus à l'aise, elle se permit de laisser échapper un petit rire. Elle jetta un bref regard en direction de Bourgogne qui cherchait en silence un endroit où déposer ce qu'il tenait en main.

- Pour le moment, moi ou l'enfant n'avons rien à craindre et encore moins venant du Leu, bien au contraire. Si c'est le cas tu sauras revenir, je n'en doute pas. Et je t'en prie, ne va pas chercher querelle avec lui. Il risquerait de mal t'accueillir et je ne veux pas que cela tourne au drame.
Il se fait tard maintenant ... Je vais devoir me reposer un peu ... Cette journée fut des plus mouvementées.


Elle se leva à nouveau et invita son ami à en faire de même.
_________________

Petite rose, piquée par ses propres épines...
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)