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[RP] Un moment d'égarement peut conduire au pire ...

Gandalf_nim
Gandalf se leva à son tour. D'un regard il jaugea l'homme qui était entré et que N3mo avait appelé "Bourgogne". Quel drôle de nom...

Bourgogne, cela évoquait pour Gandalf les temps un peu révolus de la Fronde, période ou en tant que Commandeur du Temple, il avait défendu l'entrée à Langres de troupes commandées par le Duc de Bourgogne...

Avec un effort il revint au monde d'aujourd'hui et s'adressa à N3mo...


Je comprends tes réticences. Quoiqu'il advienne je suis et je resterai ton ami.

Je respecterai donc tes décisions, mais en gardant un oeil sur toi, si tu le veux bien. Et si quelque souci survenait, sache bien que tu me pourrais me faire mander à tout moment.

Quant au Leu, ma foy, il me semble que tôt ou tard, l'un de nous sera de trop en cette ville...

Je n'ai guère de respect pour les gentilshommes brigands, fussent-ils Vicomte. Mon titre de simple Chevalier obtenu par les services rendues vaut bien plus que ses titres prestigieux obtenus par une naissance douteuse et suivie d'une vie encore plus douteuse...

Si nécessaire je n'hésiterais point à le défier afin de voir si sa lame est à la hauteur de sa réputation.


Regardant Bourgogne dans les yeux.


Bien entendu, tu peux rapporter cela à ton maistre qui en fera ce qu'il jugera bon.

Puis revenant à N3mo

Mon amie, je vais prendre congé de toi et te laisser te reposer maintenant. Prends bien soin de toi et de l'enfant...
_________________

"Plutost mourir que frémir..."

Conseiller Ducal
Membre du Parti CIVES
N3mo.f
[Quelques mois après, environ un trimestre]

Cela faisait un petit moment maintenant que N3 se complaisait dans sa grossesse, malgré certaines mauvaises langues. Elle voulu en parler au conseil, à coeur ouvert, afin de mettre certaines choses au clair mais celui-ci ne lui en laissa point le temps.

Il lui avait retiré les accès, l'avait renié impudément, l'avait accusée et qui plus est à tord, sans même lui laisser l'occasion de s'expliquer. Cela dura plusieurs jours où, ne sachant trop sur quel pied danser, elle essaya d'en apprendre davantage. Mais personne ne lui disait rien, de plus paraîtrait-il que certaines personnes se proclamant eux-même être ses amis ne l'avaient point défendue et ne s'étaient guère géné pour rouler sa réputation un peu plus dans la boue ... Cela ressemblait à une plaidoirie sans la présence même de l'accusée. Elle trouvait tout cela bien navrant, surtout venant du Conseil lui-même ...

Quelques jours plus tard elle reçut enfin un pigeon lui demandant de se rendre au château pour enfin s'expliquer, chose qu'elle exécuta dans les plus bref délais et bien entendu en présence de Bourgogne qui n'avait d'autres choix que de la suivre n'importe où et de veiller sur elle. Or, voilà la brunette arrivée en haut des marches, devant une grande salle où soit-disant on l'attendait, elle tendit la main pour en ouvrir la porte mais les deux gardes postés sur les côtés abaissèrent leur arme l'empêchant toute intrusion. Fort heureusement, on ne l'a pas éjectée comme une mal propre puisque ces gardes la connaissait depuis le temps qu'elle trainait dans les sinueux couloirs de ce superbe château.

Elle devait déjà faire face à sa grossesse et à tout les choses qui allaient avec, aussi bien bonnes que mauvaises, et maintenant elle se trouvait là. Le trajet fût déjà long et de plus pour rien ... Eh bien quel accueil de la part du Haut Conseil Ducale de l'Alençon dis donc !!

C'est en ronchonnant qu'elle ne s'attarda pas et qu'elle reprit la route sans même porter attention à son "garde personnel". Arrivée à Argentan, dans son petit moulin, elle se précipita sur son bureau, pris un parchemin et une plume pour écrire brièvement à sa Grâce, la Duchesse d'Alençon, Dame Chrystel. Ceci fait, elle se dirigea vers la cuisine où elle y trouva Bourgogne, affairé à leur préparer un repas.


- Je vais juste à la volière envoyer mon message, rien ne sert donc de me suivre !

C'est donc sur un pas décidé qu'elle rejoignit la volière, trouva l'un de ses pigeons voyageurs auquel elle accrocha le parchemin et lui intima l'ordre de rejoindre la cour.

Elle retraversa sa cour pour rejoindre la maisonnée, ne prêta guère d'attention au sergent, une fois encore (celà ne fera qu'une fois de plus depuis les quelques mois où il s'est trouvé à être à ses côtés).

Elle s'installa à table, sous des airs de princesse qu'elle se forçait à avoir puisqu'elle ne pouvait plus vraiment faire grand chose si ce n'est quand même l'entretien de la maison. Ce qui n'était pas mauvais quand on a déjà visité la maison du Leu et vu l'état de celle-ci ...

Dans l'après-midi, quelqu'un se présenta devant le moulin. Comme à son habitude, Bourgogne empêcha la N3 d'aller ouvrir et y alla en bougonnant. Le Leu se présenta en collant une rouste à Bourgogne. Celui-ci était accompagné d'une dame. Serait-ce la dame de compagnie qu'il lui avait promis ?!

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Petite rose, piquée par ses propres épines...
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