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[RP] Tous les cris les SOS...

Arambour
... Partent dans les airs, dans vos oreilles laissent une trace, dont la stridence font la beauté.

-Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Messire Joey a disparu !

Son regard devint noir de haine suite à la lecture de l'annonce ducale. Elle ne s'était point intéressée au reste de l'édit, seul ce point était important à ses yeux. Celui qui lui avait promis, sur les terres de Touraine, tandis qu'elle risquait sa vie pour protéger le Royaume, de lier sa vie à la sienne pour l'éternité, venait de disparaître...
Était-ce une simple formule de politesse pour dire qu'il avait quitté ce monde et qu'il ne voulait point de grande cérémonie d'enterrement, ou bien avait-il réellement disparu ? Mais de ce deuxième cas, avait-il disparu volontairement ou involontairement ?

La Démesquine avait croisé, quelques jours auparavant, la Damoiselle de la Guiche, celle qui avait réussit à semer le doute à l'intérieur de l'esprit et du coeur du Fier Bourguignon. Elle non plus ne recevait aucune nouvelle de Messire Joey Vellini Ambroise, elle aussi commençait à s'inquiéter de sa santé.
Il fallait avouer que le Capitaine de Bourgogne n'était plus forcément de prime jeunesse et qu'il avait vécu tellement de choses que son corps en subissait les conséquences chaque jour. Il avait beau dire qu'il savait encore résister, tenir, se battre, elle le savait au fond d'elle même, il n'était plus réellement capable de tout cela.

Peut-être était-ce justement à cause de ses faiblesses qu'il avait disparu ? Le fait de tuer le Capitaine du puissant Duché de Bourgogne était quelque chose d'alléchant, ça ne pouvait l'être que plus encore si ce Capitaine n'était plus en parfait état de se défendre correctement.
Mais qui aurait oser s'en prendre à lui ? Un couard, un lâche sans nul doute !
Elle ne permettrait point que le Bourguignon meurt sous d'autres coups que les siens !

La jeune femme détourna son regard de l'affiche, et se saisit du goupillon qu'elle avait à la ceinture. Déterminée et sans plus attendre, elle alla se mettre au beau milieu de la place afin de cracher son venin.


-Aux Armes Bourguignons ! L'heure est grave ! Notre Fier Capitaine a disparu ! Il est de votre devoir de protéger votre Duché dorénavant ! Partez à la recherche de l'Image de notre Armée ! Montrez à quel point vous aimez votre Duché en vous dévouant corps et âme pour le retrouver ! Comme lui a su se dévouer pour notre Armée depuis toutes ces années ! Pensez à nos ennemis qui ne tarderons point à arriver s'ils apprennent la disparition de la tête de l'Ost ! Et vous savez tout comme moi qu'une telle information ne met point longtemps à parvenir aux oreilles des plus vils mercenaires du Royaume !

Une dernière inspiration et elle conclua.

-Pour la grandeur de la Bourgogne ! Retrouvons le Capitaine ! Montrons notre détermination au bien de notre Duché !

Elle attendrait quelques minutes, de voir si les badauds avaient une quelconque réaction. Elle serait très certainement dépitée si aucun ne réagissait à l'annonce qu'elle venait de faire... Déprimée par le peu d'esprit de son Duché..
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Alycianne
- Non, pas celui-là... L'autre, derrière, vous avez l'oeil bigle un peu peut-être ? A cause que vous voyez que celui làààà, non, droite, l'auuutre droite, même moi je connais ma droite mon sieur, alors que j'ai que huit ans, même s'ils sont grands, c'est surement moins que vous qui êtes pas mal vieux, comme un peu plus que mon père, quoi. Mais maintenant que j'y réfléchis, ma droite c'est pas la même que la votre, à cause que vous êtes en face de moi, et puis du coup, ça inverse tout. Donc c'est vrai que vous êtes pas bigle ou quoi que d'autre avec les yeux, à part peut-être que vous avez la paupière qui pendouille à l'oeil droit, je veux dire votre œil gauche, et donc...

Là dessus le gros boulanger lui colla devant le nez un choux à la crème, le plus gros de l'étalage, celui-là qu'elle avait demandé. Visiblement, le commerçant commençait à en avoir ras les chausses de cette gamine sentant le savon frais (parfum framboise) qui venait de le faire suer pour attraper la sucrerie -qui se trouvait être, bien entendu, la plus difficile d'accès- et qui maintenant s'apprêtait à lui raconter sa vie dont il n'avait strictement rien à fiche.

- Oh ! Merci, voilà vos sous.

La fillette lui tendit l'argent avec un sourire admirable, et au gros monsieur l'argent en main et devant un tel minois, de lui en rendre un pareil.

-Pour la grandeur de la Bourgogne ! Retrouvons le Capitaine ! Montrons notre détermination au bien de notre Duché !


Frimousse qui se tourne vers l'origine de la voix, et immédiatement le cœur du Joyau de la Bourgogne fait un bond dans sa poitrine. La Bourgogne à un souci ! En future dame-chevalier et Mini Bourg Mignonne, elle se doit d'être là !

- Oui ! Retrouvons le Capitaine ! Pour la Bourgogne !


Et elle s'avance, royalement.
Petit temps d'arrêt.

Au fait, c'est qui le Capitaine ?
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Mildiou
Sa promenade fut interrompue par d'intempestives stridulations, désagréables aux oreilles.

Ah, un Capitaine disparu, en Saincte Bourgogne, de surcroît, crût il comprendre.

Il se dirigea vers l'esclandre, leva les mains et dit :

Du calme, jeunes femmes, un capitaine disparu est sans importance, tant notre armée superfète de grades étranges : généraux, adjudants, caporaux-chef de deuxième classe, et j'en passe.

Nous payons assez d'impôts pour nous offrir les marionnettes de convenance , le choix est vaste, même si le magasin est petit.

Retournez donc à vos fourneaux, oublions cette autre lacune et dites vous bien :

Je suis Bourguignon ! J'aime le handicap !

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Senatore Mildiou y Basta della Bolognèse
Mamamouchi du Culte du Grand Baveux
Ministre des Etranges et Autres Affaires
Arambour
Une lueur d'espoir dans l'oeil de l'Ecuyère, qui s'éteignit presque aussitôt... Elle espérait qu'il s'agisse là d'un homme fort, courageux, susceptible de tuer quiconque oserait toucher à un cheveu du capitaine, mais ce ne fut qu'une gamine.. Tant pis, la Démesquine ferait avec ce qu'elle aurait sous la main, et si cette petite était la seule ayant assez de cran dans cette pauvre Bourgogne pour retrouver la tête de l'Armée qu'importe !

Un léger sourire en coin se traça cependant sur son visage, lorsque la jeune fille marqua une pause, demandant qui était le Capitaine. Une légère déception du côté d'Arambour, promptement effacée : elle était jeune et innocente, normal qu'elle ne sache point grand chose de la politique et autres affaires "de grands". Même si elle ne doutait point de l'intelligence de la petite, pour oser se montrer ainsi, c'est qu'elle n'était point née de la dernière pluie.
Du coup, elle répondit calmement à la fillette.


-Enchantée jeune fille. Je ne sais si le nom du Capitaine te sera utile dans tes recherches, mais je te le donne tout de même. Il se nomme Joey Vellini Ambroise, il est habillé tout de noir la plupart du temps, quelques touches de marron. Il est armé, d'une épée et d'un bouclier, mais il est assez vieux. Tu penses voir à quoi il pourrait ressembler ?

Sourire en coin, presque bienveillant à l'égard de la petiote. Quand soudain, le fameux énergumène soit disant seigneur d'une cité italienne fit son apparition.
Son regard s'endurcit de plus belle et d'un mouvement vif, elle sortit son poignard de sa manche et le lança de manière à ce qu'il frôle la joue du gueux Mildiou, pour terminer sa course planter dans le mur quelques pieds plus loin.


-Continuez vos viles allégations mon Pauvre, et c'est dans votre coeur que je lancerais le prochain. Je ne traite point avec les idiots.

C'est un rictus mauvais qui apparut sur le visage de la jeune femme aux yeux désormais noirs.

-Cependant vous dites vrai sur une chose seulement, retournez dont à vos fourneaux, vous serez un handicap de moins pour le Duché.
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Armoria
Une demie-douzaine de solides gaillards - ceux dont les fesses n'étaient pas assez pommées aux yeux de la blonde altesse pour faire de bons valets - se dirigea à la rencontre d'Arambour, le meneur lui remettant un pli vanillé.

Citation:


Bien le bonjour, damoiselle,

J'ai eu vent de votre quête concernant mon ami Joey, et je vous envoie des habitants de Saulieu, illettrés mais plein de bon sens et surtout dotés de muscles épais. Pour ma part, je suis en pèlerinage, ce qui revient à dire qu'outre le fait que je serai attentive sur mon chemin, j'en profiterai pour mêler la pensée de Joey dans mes prières, ainsi que votre réussite dans cette entreprise.

Que Dieu vous garde,
Armoria de Mortain

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Alycianne
Elle aurait pu s'étonner que la jeune femme réponde à la question qu'elle s'était formulée intra-caboche. Elle aurait soupçonner de la sorcellerie. Elle aurait pu même crier au diable. Mais non, elle-même était folle, le monde était fou, nul besoin de s'interroger sur ce qui sortait de l'ordinaire : c'était là, point.
Et d''après la description de la dame, et après une interprétation typiquement alyciannesque, le capitaine ressemblait à un vieux soldat un peu crotté.


- C'est pour dire que d'après la description qui est je suis sure dans la plus exacte... Il y a beaucoup de gens qui correspondent. Enfin je suis sure que si je le croise, je le reconnais directement. J'ai du comme flair infaillissable pour ce genre de chose.
Et d'appuyer ses dires d'un reniflement des moins classes.
Dans le fait, je m'appelle Alycianne de Blanc Combaz...

Là dessus un énergumène de crier, entrainant la vive colère de son interlocutrice. La fillette se fige, remarque l'agilité de la femme, se promet de ne pas se retrouver à la place du sieur à l'avenir. Des costauds -au fessier néanmoins bien plat- font leur apparition, avec, visiblement, une note à l'attention de la jeune femme, dont la petite, même en sautillant pour essayer d'en apercevoir une ligne, ne parvient à en lire le contenu.


- Comment on peut le retrouver, le Vieux Capitaine ? En faisant la tournée des tavernes ? Ca je veux bien faire, les gens ils sont gentils et peut-être même j'arriverai à avoir de la gourmandise-bonus...
Et voilà qu'elle se rappelle la choux à la crème qu'elle tient, vas-y que j'en croque une bouchée.
Ou chinon, che propoche que on met de gl'affeuhfeuche qui gle reucheurche. Mastique. Vous ch'avez de l'idée où il est parti ?

Grand sourire plein de dent et de crème. Ou comment réduire sa crédibilité à zéro. Pourtant du fond du coeur, elle veut bel et bien aider, et ferait tout pour ce parfait inconnu, enfourcher sa bourrique dans l'heure et partir en terre Angloise s'il le fallait même. Une mission lui était proposée, la future-chevalier qu'elle était ne pouvait s'y dérober.

- Vous me dichez... Avale. Pardon pour la bouche pleine, j'ai fait de l'écart de politesse, toutes mes excuses... Vous me disez ce que je dois faire, et puis je fais. J'ai pas mal d'amis qui peuvent aider, peut-être aussi ? Mon père c'est le Légendaire baron de Saint Robert, et puis j'ai des amis qui courent un peu partout. Par contre elle n'a aucune idée d'où ils peuvent se trouver à l'instant présent, mais ceci sera omis -involontairement, bien entendu.

Elle bombe le buste, tente d'avoir une posture qui ressemble le plus à ce qu'elle qualifierait d'héroïque.

Et ouais, là, j'suis un peu comme une héros !
Haute de trois pomme et n'ayant toujours pas intégré "Bonsoir" dans son vocabulaire, mais bon, ce ne sont que des détails insignifiants. Par contre, l'objet identifié comme "reste de choux à la crème" ne passait pas pour insignifiant aux yeux de la môme, qui s'empressa de le gober.
C'est bon, chuis prête !


[Précision : en caractère ni italique, ni gras, c'sont les pensées directes d'Alycianne. Valà.]
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Mildiou
Il vit la fillette, nouvelle arrivée, avec son goitre lassant présager une ascendance alpestre, jeter son couteau en bois, en un geste maladroit. Il regretta presque de ne pas avoir pris un seau d'eau, pour calmer ces chipies. Ce devait être jour de fête sur la place du village.

Vos maladroites histoires aux mondes empruntés sont de vôtre âge, mais calmez vous donc, cela est pitoyable.

Les insuffisances ducales se suffisent à elles mêmes....

Et les pauvres parasites qui en vivent à eux mêmes....

Bon, il n'allait pas continuer, le discours était ailleurs
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Senatore Mildiou y Basta della Bolognèse
Mamamouchi du Culte du Grand Baveux
Ministre des Etranges et Autres Affaires
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