Smilla48
Voici deux jours qu'Itzall la brigande masquée avait été arrêtée, elle n'avait cessé d'hurler dans sa geôle ou de proférer des menaces. La patience de Smilla commençait à arriver à son terme. Plusieurs fois, elle était descendu pour lui dire de se taire. Mais après chacune de ses visites, les cris avait redoublé. La lieutenant avait fini par y retourner le moins possible : pour apporter à manger à la prisonnière et remporter les plats vides. La lieutenant de police avait organisé des gardes à la porte de la prison pour éviter tous risques d'évasion, mais les volontaires se faisaient rares. Smilla soupira, elle allait devoir passer la nuit à poste de police pour garder sa jumelle.
Pour passer le temps, elle mit de l'ordre dans les dossiers puis prit une plume et s'assit à son bureau. A la lueur d'une chandelle, elle rédigea un rapport pour le procureur venu de Berne exprès pour juger l'affaire.
Messire Lorenzo Lha,
Par la présente lettre, je vous envois les preuves concernant certains des crimes de dame Itzall :
Déclaration de Yann, enfant de 4 ans : le méchant en rouge avait les mêmes yeux que Maman, c'est à dire moi même. Il m'a enlevé.
Déclaration de Dame Tofy : il m'a attaqué durant le festival de Grandson pour me voler. Je l'ai blessé au bras droit et Popol, mon chien, l'a mordi au mollet.
Itzall a peut être commis d'autres crimes mais je n'ai pas la preuve. On m'a signalé des disparitions de personnes et des vols. Peut être vous les avouera-t-elle durant son procès.
Je reste à votre disposition. Si la présence de mon fils est vraiment nécessaire, il viendra mais je préférerai qu'il ne revoit pas son kidnappeur.
Cordialement
Smilla, lieutenant de Police de Grandson.
Smilla roula le parchemin et prit un pigeon costaud. Elle lui fixa le document et l'envoya en direction de l'auberge où le procureur était descendu.
Pour passer le temps, elle mit de l'ordre dans les dossiers puis prit une plume et s'assit à son bureau. A la lueur d'une chandelle, elle rédigea un rapport pour le procureur venu de Berne exprès pour juger l'affaire.
Messire Lorenzo Lha,
Par la présente lettre, je vous envois les preuves concernant certains des crimes de dame Itzall :
Déclaration de Yann, enfant de 4 ans : le méchant en rouge avait les mêmes yeux que Maman, c'est à dire moi même. Il m'a enlevé.
Déclaration de Dame Tofy : il m'a attaqué durant le festival de Grandson pour me voler. Je l'ai blessé au bras droit et Popol, mon chien, l'a mordi au mollet.
Itzall a peut être commis d'autres crimes mais je n'ai pas la preuve. On m'a signalé des disparitions de personnes et des vols. Peut être vous les avouera-t-elle durant son procès.
Je reste à votre disposition. Si la présence de mon fils est vraiment nécessaire, il viendra mais je préférerai qu'il ne revoit pas son kidnappeur.
Cordialement
Smilla, lieutenant de Police de Grandson.
Smilla roula le parchemin et prit un pigeon costaud. Elle lui fixa le document et l'envoya en direction de l'auberge où le procureur était descendu.