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[RP]Le procès d'Itzall

--Lorenzo_lha
Le procureur avait écouté en souriant la plaidoirie de maître Ruban, comme son métier l'exigeait l'avocat avait défendu de son mieux la prévenue mais les preuves étaient accablantes, c'est donc confiant et sur de lui que le magistrat s'avança à la barre.

Vostre honneur,
La défenderesse n'a qu'une possibilité c'est nier les faits et maitre Ruban l'a bien compris mais avec des si...
Et si le père n'était pas aussi infâme qu'on le dit, et si il s'était rendu compte de la méchanceté de sa fille et ce dès son plus jeune âge, et si il avait éloigné Smilla justement pour la protéger de sa jumelle et si...
Point de si dans cette affaire! Non Itzall n'a pas emprunté les vêtements, comme vous l'avez si bien souligné, Vostre Honneur, pourquoi le masque si c'était le cas. Et l'estafilade au bras, coincidence la aussi? Et la morsure de chien, oh bien sur tout le monde peut se faire mordre, mais tous les chiens n'ont pas la taille de popol, soit plus grands soit plus petits chacun mord différemment et je l'ai constaté par moi même, la morsure correspond bien a celle que pourrait infliger un chien comme celui la, coincidence à nouveau? De plus j'ai emmené Popol auprès de l'accusée, sitôt en sa présence le chien se met à grogner, pourquoi si ce n'est parce qu'elle l'a attaqué?
NON,non, trois fois non, il n'y a aucun doute dans cette affaire.


Le magistrat tendit un doigt accusateur vers Itzall et d'une vois forte repris son réquisitoire.

Cette femme est le diable personnifié, tout en elle est mauvais, nous ne pouvons laisser un tel monstre mettre en danger les habitants et leurs enfants, un seul verdict est possible , Vostre Honneur, je demande la pendaison.

Le procureur salua la juge et regarda Itzall droit dans les yeux, que pouvait penser cette femme en cet instant, quel maléfice pouvait pousser quelqu'un a agir comme Itzall l'avait fait? Lorenzo Lha ne doutait pas un instant du bien fondé de son réquisitoire et serein il attendit le verdict.
--Itzall
Itzall s'était calmée durant le plaidoirie de son avocat. Elle n'avait pas bougé, tentant de prendre un air de victime. Mais son regard trahissait toujours ses intentions de vengeance et sa haine envers les gens en général et sa soeur en particulier. Le procureur prit la parole. Elle retint de réagir à ses propos. la brigand se leva en signe de défier à la fin de son réquisitoire et soutint son regard. Elle voulut lui répliquer mais le juge prit un air désaprobateur et se rassit en grommelant. Fait peut être éviter d'aggraver mon cas, se dit -elle.

--_estelledelavigne
La juge avait écouté attentivement le procureur, hochant la tête en signe d'assentiment, elle prit un long moment pendant lequel elle observa Itzall. Si l'accusée affichait un calme relatif, son regard restait froid et haineux, pas un frémissement d'horreur à l'évocation du calvaire de Yann, rien, rien qu'un regard de glace, Estelle soupira et se leva

Moi Estelledelavigne, Juge Cantonnal de Grandson , par les pouvoirs qui m'ont été conférés, vais rendre mon verdict dans le procès accusant dame Itzall.

Attendu la gravité des faits reprochés à l'accusé, je la condamne a la pendaison. La sentence sera excécutée endéans les 3 jours.
Gardes emmenés la coupable.


La juge frappa un coup de marteau pour signifier sa sentence et la fin du procès, horrifiée par ce qu'elle avait entendu elle quitta rapidement la salle, pressée de rentrer chez elle et d'y retrouver un peu de quiétude.
--Itzall
Dans le tribunal

En attendant son verdict, Itzall se leva d'un bond et se mit à hurler. Elle se retourna vers son avocat, un éclair de haine dans les yeux et lui dit :

Toi...T'es mort...T'entends?

La brigande s'approcha de son avocat les chaînes lui entravant les poignets en l'air. Elle avait l'intention de l'étrangler. Mais sur un signe de Smilla, les hommes attrapèrent Itzall. Elle se débâta, distribua des coups de pieds et de poings dans toutes les directions. Les hommes avaient de plus en plus de mal à la maîtriser quand un eut la présence d'esprit de l'assommer. La condamnée fut porté dans son cachot en attendant le jour de son exécution.

Dans les geôles
Entre la fin du procès et le jour de la pendaison, Itzall fit tout pour rendre la vie de ses gardiens impossible. Elle tenta de s'échapper à plusieurs reprises, de se suicider. Une garde permanente dans son cachot fut finalement organisée.




--Tristandubois
Sur la place du village.

Suite au verdict rendu dans l'affaire d'Itzall, Tristan du bois devait construire une potence sur une estrade. Il en avait déjà construit dans d'autres villes de la Confédération Helvétique. Il s'était installé sur la place au levée du soleil avec son équipe pour prendre des mesures. Il donna quelques ordre et le chantier se mit en route aussitôt. Il faut dire qu'ils étaient tous des charpentiers confirmés et savaient exactement ce que chacun devait faire. Ils travaillèrent sans relâche jusqu'au milieu de l'après midi. Une fois qu'ils eurent terminé, un enfant fut envoyé dans le bureau de police pour prévenir le lieutenant de police de la fin du montage de la potence.

Smilla se rendit sur les lieux pour payer les charpentiers. La jeune femme, bien que capable de construire le gibet, n'avait pas eu le courage de le faire elle même. La condamnée étant sa soeur, elle n'avait pas voulu. Malgré les crimes atroces dont elle était coupable, Smilla ne pouvait s'empêcher de ressentir de la compassion et de la pitié pour sa soeur. La lieutenant de police monta les escaliers, puis elle grimpa à l'échelle et attrape la corde dans ses main et s'y suspendit pour tester la solidité de l'installation en se suspendant à la corde pendu ainsi que le, non sans un pincement au coeur puis elle paya les ouvriers. Enfin elle se rendit elle même à la mairie puis dans le bureau de police pour prévenir que la potence était prête et que l'exécution pouvait avoir lieu le lendemain. Puis la jeune mère partit chez elle pour passer un peu de temps avec son fils et prévoir un stratagème pour éloigner son fils de Grandson, le temps d'une journée.
--Poudevigne
Profitant de l'absence des charpentiers et du maître d'oeuvre, Poudevigne se glissa discrètement vers la potence et accrocha un parchemin sur lequel on pouvait lire :

Itzall, nous te vengerons. Seront punis et châtiés comme il se doit, tous ceux qui t'ont manifestement condamnée.

Vous les mécréants et les corrompus du pouvoir, ne vous avisez pas de sortir de Grandson. Un oeil vous guette, une main assassine saura vous estourbir pour l'éternité.

Poudevigne s'en alla tranquillement, à l'abri des regards, rejoindre les Hommes de l'Ombre.
--Le_grand_bourreau


[ Chez lui ]

Le juge avait rendu son verdict et la sentance était inévitable. Il avait assisté au procès, aimait à voir le visage de ceux qui passeraient sous sa force jusqu'à ce que mort s'en suive, bien sur il n'y prenait aucun plaisir, seul Dieu devait ôter la vie mais le jugement des Hommes est parfois plus rapide pour le grand bien de la Cité.

Qu'il en soit ainsi!

Il avait passé sa tenue officielle, une robe longue, portait un masque et des chausses et le tout de la même couleur: noir! la mort n'a pas à être colorée!
Il portait un masque tout comme la femme qu'il allait pendre, alors qu'elle semait la terreur cachée sous un tissus.. le monde est ainsi fait.. mais la loi est la loi!


Il sorti et se rendit sur la place.

[ Place publique de Grandson - la pendaison ]

Le bourreau maintenant sur place vérifia la corde et et la matériel puis attendit la condamnée.
Les bras croisés sur la poitrine, les yeux sur les villageois venus assister au macabre spectacle, il ne disait rien, il n'avait rien à dire.



Post modifié afin de plus de cohérence pour ceux dui doivent poster avant la pendaison.
--Itzall
[iEntre la question qu'elle avait subi, les privations de nourriture et les bruits provenant de la construction de la potence pour sa pendaison, Itzall, sentant sa mort proche, prit peur et voulut avouer ses fautes. A grands cris, elle réclama là voir le juger. Elle s'était dit qu'en lui avouant ses crimes, elle ne serait peut être pas condamnée à mort mais à la prison à vie. On disait bien faute avouée à moitié pardonnée. Un garde monta prévenir le lieutenant dans son bureau.

Smilla descendit dans les geôles pour parler avec la prisonnière. Elle ouvrit la porte et resta sur le seuil. Elle lui dit :[/i]

Que veut-tu? Il parait que tu veux parler au juge.

Itzall confirma. Smilla demanda à aller chercher le juge et allait partir quand Itzall commença sa confession. Elle lui avoua des crimes qu'elle avait commis en dehors de Grandson et dans la ville dont le meurtre d'un voyageur avant de lui voler sa bourse. Puis elle dévia sur les traitements que leur père lui avait fait subir : les coups, le manque de nourriture, les leçon d'escrime très violente. Elle enchaîna sur les traitements qu'elle avait fait subir au fils de Smilla. La jeune mère donna un coup de poing dans le mur près d'elle et arrêta sa soeur jumelle. Smilla ne pouvait plus en entendre plus. Elle prétexta que c'était au juge de l'entendre pas au lieutenant de police. La charpentière sortit en colère et mal à l'aise. Elle laissa la prisonnière et remonta s'enfermer dans son bureau. Elle n'en ressortit les yeux rougis et la main douloureuse à l'arrivée du juge pour la conduire dans le geôle d'Itzall.


--_estelledelavigne
Estelle avait été plusieurs fois voir la condamnée dans sa géole, l'enjoignant de reconnaitres ses crimes . Itzall s'y était refusée mais Estelle l'avait alors fait soumettre à la question ainsi qu'a la privation de nourriture et de boisson, et enfin elle avait cédé. Prévenue par les policiers Estelle s'était donc rendue a nouveau à la prison et avec écouté Itzall avouer ses fautes et lui donner des détails qui la firent frissonner.

Le jour de l'exécution était arrivé, Estelle accompagna les gardes et le lieutenant jusqu'a la prison afin de suivre le funèste cortège. Itzall vêtue de la longue robe des pénitents, mains liées dans le dos, fut hissée sur la charette de la honte et le charriot traversa la ville, sous les huées des badeaux, qui criaient vengeance.

Enfin la charette arriva sur la grand place, escortée par les gardes Itzall grimpa sur l'estrade suivie par Estelle qui prit aussitot la parole.


Itzall, vous avez été accusée de nombreuses tentatives de meurtre, vous avez reconnu avoir assassiné pour voler et avoir attenté à la vie de plusieurs personnes dont celle d'un enfant. Le tribunal de Grandson vous a condamnée à la peine suprême, le moment est venu d'expier vos crimes.
Bourreau fais ton office!


Estelle descendit et resta au premier rang en soupirant, à coté d'elle se trouvait l'avocat d'Itzaal qui comme elle se devait d'être présent.
--Maitre_ruban
Très droit, très digne Maitre Ruban avait attendu patiemment l'arrivée de la condamnée comme le voulait sa fonction. iI avait fait ce qu'il pouvait et si il regrettait quelque chose c'était d'avoir accepté cette affaire, un procès perdu n'est jamais une bonne chose pour la renommée.
Enfin le charriot qui d'ordinaire servait à ramasser les ordures arriva, amenant Itzall, le chatiment serait bientôt excécuté et l'avocat soupira a la fois d'impatience et de soulagement, cette sentence était normale, le monde serait bientôt débarassé d'un monstre et il pourrait retourner chez lui.


Pauvre fille quand même songeat il en voyant la condamnée s'avancer vers la potence.
Tofy
[sur le lac]

Pendant des heures Tofy avait entendu le bruit des charpentiers montant la potence. Le son repété des marteaux cognant le bois mettait ses sens a rude épreuve, bien sur Itzall méritait 100 fois son sort mais des potences Tofy en avait vu trop et pour des crimes bien moins graves. Aujourd'hui Itzall allait être excécutée et Tofy décida d'emmener Yann à la pêche, inutile que cet enfant voit pendre quelqu'un qui ressemblait trait pour trait à sa mère. Quant à elle depuis les bastonades qui avaient couté la vie à sa soeur et à son beau frère, elle ne pouvait plus supporter la vue d'un tel spectacle, aussi éloigner Yann était une bonne excuse en même temps qu'une nécéssité pour le bien de l'enfant.

De bon matin, munie de tartines largement beurrées garnies d'un pâté au fumet délicat et nantie d'une bonne cruche de lait, elle avait emmené Yannou au lac, ramant de toutes ses forces afin de s'eloigner au plus vite.

Loin bien loin, elle arreta et tendit une petite canne au gamin


Allez Yannou, accroche un petit bout de pain a l'hameçon et à toi l'honneur de lancer en premier.

La chance était avec eux, bientôt le gamin se mit a crier

Tofff , j'en ai un, viteee faut tirer.

En effet la ligne s'enfonçait rapidement et Tofy vit Yann faire des efforts démesurés pour ramener a lui le poisson, elle se dépêcha de l'aider et bientot une belle truite vint garnir leur bourriche.

Bravo Yannou, allez on recommence

Les heures passèrent, quelques autres poissons suivirent le chemin du premier, Tofy et Yann mangèrent dans la barque même, les rires de l'enfant mettaient un peu de baume au coeur de l'avoyère et ce ne fut qu'a la nuit tombée qu'ils reprirent le chemin du retour
--Poudevigne
Pendant qu'il repartait, un inconnu accosta Poudevigne.

Et messire, venez par là. Je sais que Itzall faisait partie de votre organisation. Mais saviez-vous que c'était une taupe ? A mon avis, elle devait fournir des renseignements sur votre organisation.

L'inconnu disparut aussi vite qu'il était venu laissant Poudevigne quelque peu perplexe.
--Le_grand_bourreau


Le moment était venu, chacun ayant prononcé les mots, chacun ayant porter un jugement intime ou non à la situation. Il prit possession de la corde, regardait la condamnée et lui intima de s'approcher, sans mot, un simple signe de tête. Le bourreau et sa victime ne faisaient qu'un dans l'adversité du moment.

Les gens attroupés regardaient tels des voraces, tels des gens avides d'avoir à cancaner plus tard sur les faits qu'ils auront brodés à leur façon sans jamais y ajouter l'ingrédient de vérité..

La femme atait maintenant là face à lui, si proche qu'il s'entait son souffle, si proche qu'il pouvait entendre battre un coeur.. il restait impassible.. les mains glissèrent la corde autour du coup puis elles serrerent un peu, le juste nécessaire.

Il attendit un bref instant, sait on jamais.. la justice qui se rétracte..

Le silence!

Il actionne le levier, une trappe s'ouvre et le corps de la femme est pendu.. jusqu'à ce que mort s'en suive!

Le bourreau avait fait son office, et sans un regard vers la défunte il quitta le lieu.
Smilla48
Smilla eut un pincement au coeur quand le bourreau ouvrit la trappe. Les pieds de sa soeur s'agitèrent un instant, puis le corps s'immobilisa définitivement. Smilla resta un instant puis se retourna le coeur lourd mais aussi soulagé. Son fils était enfin à l'abri ainsi que tous les autres Bocans. Elle soupira et allait partit quand elle vit deux hommes parlés discrètement. La jeune femme les laissa peut être des hommes de l'ombre, encore à parler, se dit-elle. Elle se dépêcha de partir pour retrouver son compagnon avec qui elle voulait parler.
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