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Info:
Félinia et Bashir s'apprêtent pour leur union... Très controversée! Le passé de Félinia s'interpose, et son ancien amant le Sénéchal Vonlichtenchein vient tourmenter la blonde Sergente. Félinia décide de mettre fin à ses jours durant cette infernale nuit glacée, en la forêt Toulousaine. C'est sans compter la présence de son frère d'armes Amael, qui a surpris la scène du coin de la rue, et suit Félinia jusqu'en la forêt Tolosane... Tragique à souhait!

Préparation du mariage de Félinia et Bashir l'Ottoman

Felinia


Félinia se devait de mettre en place ce qui devait être le plus beau et le plus somptueux jour de sa vie, son mariage.

Elle s'installa sous sa tente, prit son parchemin et sa plume et inscrivit tous les noms des invités qu'elle souhaitait recevoir, ainsi que ceux que Bashir souhaitait y voir.


Citation:
Kassy..
Marino
Poséidon
Voda
cigogne
Paulyne
Erudio
Alenyah
kaede
Aldec
Lyderic
Ludwigvi
Sebastien
Athena
Amael
Idarolan
Duflan
Vonlichtenchein
Flambarand
Coco100
Cocodu19
Geoker
Valdy
Logann
Iurek
Zoran50
Pippa16
Luffy
Lordoskunk
Benjilenoc
Spartan
Ephear
Glohirm
Esionera
Cheri
Rico
Paquita
Remnike
Monton
Uragaan
Jennyan
Fofinha
Quarbonne
Azylys
Aldindethau
Godeamus
Neo
Napi
Mattew_
Pompini
Chugo
Sebaboudra
Julai
Eric et sa femme
Drumgray et sa femme
Valdy
Natale
Mr.Maloke
Doucebrise
Athena


Elle espérait bien oublier personne.
Le mariage étant gardé secret et connu des invités uniquement, un garde serait chargé d'accepter les entrées uniquement si la personne faisait partie de la liste.


Une fois fait, elle attacha les parchemins aux pattes des pigeons et hop, c'était parti.

Elle les observa un moment en souriant et réfléchis tout haut


Bon d'abord, il faut des tapis beaucoup de beaux tapis.
Un beau boeuf, des légumes, des céréales, des fruits.
Hummm que manque t il d'autre ?


Elle réfléchit un moment

Il nous faudra aussi des musiciens, des danseuses.
Hummmm, un prêtre bien sûr.
Tiens danseuse et si j'offrais une danse à Bashir, une surprise.
Oui mais je ne sais pas danser dans sa tradition qui pourrait m'aider ?


Elle en était là de ses réflexions lorsqu'elle se rendit comptait que le temps passait et qu'il était temps pour elle de revêtir son armure et de se présenter aux remparts.
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Felinia
Tout en réfléchissant, sur les remparts.

Il faut que j'en parle à Bashir, sans lui mettre la puce à l'oreille.

A l'aube, elle le chercha partout et le trouva en forêt dans une cabane de fortune.
Elle lui exposa discrètement ses projets, sans lui révéler la surprise qu'elle souhaitait lui faire.


Merhaba mon homme, encore à la chasse ?
Je ne vais pas te déranger longtemps, je suis en train de commencer à préparer le mariage.
J'ai fait une liste d'invités et ne seront autorisés que ceux qui y figurent.
Je suppose que tu connais un garde qui fera l'affaire ?
Il nous faudrait aussi des danseuses, des musiciens et un prêtre biensur.
Et en ce qui concerne la danse ne connais tu pas une personne qui pourrait me renseigner pour un apprentissage ?
Peut être nos invités souhaiteront danser eux aussi.


Elle lui fit son plus beau sourire espérant qu'il ne comprenne pas son petit stratagème.
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Bashir
L'homme cuivré avait passé la nuit, terré au delà des remparts. Comme une réminiscence de ses nuits de guet, attendant le meilleur moment d'avancer pour égorger sans bruit. Mais cette nuit il ne s'agissait que de chevreuils. Il avait renoncé, en tout cas officiellement, à dépecer les hommes.
Un bruit... Le bras presque invisible de l'ottoman se tendit, serrant son stylet. Il avait toujours aimé les combats au corps à corps, et à la chasse, il fonctionnait encore de la sorte. Il imagina un sanglier... Proie difficile... et bien plus dangereuse qu'un homme, même s'il avait le pouvoir.
Couché, près du sentier, il était pret à faire couler le sang... Mais il fallait qu'une blonde se prenne à marcher la nuit ! L'ottoman laissa retomber sa tension, certain que la chasse était terminée, avec une telle débauche de bruit et de lumière ! Il se redressa, et essuya son visage, couvert de l'humidité de la nuit.

Merhaba, Bayan... La chasse est... terminée !

La phrase était tombée comme d'habitude : tranchante. Il remisa son stylet, rangée dans le cuir épais de sa culotte de peau.

Que veux-tu ?

Planté devant l'infirmière, il écouta ses intentions. Elle ne perdait pas de temps... Elle n'en perdait pas assez, à vrai dire, mais comment en vouloir à une femme qui allait devenir "épouse"... Il écouta... Il écouta... De temps en temps il hochait la tête.

Je dis que nous parlerons de cela au matin, quand je serai propre, et que tu seras libérée de tes devoirs militaires !

Encore un ton sans appel.. Mais cette fois, l'homme cuivré se pencha vers elle, et l'embrassa avec la vigueur d'un animal. Un léger sourire aurait put être remarqué, si la lune avait été clémente, mais l'obscurité était trop importante. Il se retourna, et plongea à nouveau dans la nuit hivernale...
Felinia
Citation:
Merhaba, Bayan... La chasse est... terminée !


Visiblement elle l'avait dérangé, il est vrai que la nuit était là et qu'il aurait pu la tuer la prenant pour du gibier.

Mais elle connaissait sa patience et son assurance, elle savait qu'elle ne risquait rien avec lui dans les parages.

La lune jouait à cache cache avec les nuages et la progression dans la forêt était possible qu'avec la clarté de celle ci.

Citation:
Je dis que nous parlerons de cela au matin, quand je serai propre, et que tu seras libérée de tes devoirs militaires !


La phrase avait fusé, impossible de rétorquer quoi que ce soit.
Bashir était de ces hommes que rien n'arrêtait, intransigeant, sec, limite de glace.
Mais Féli avait obtenu de lui le meilleur de ce qu'il pouvait être, en témoignait ce baiser, puissant et doux à la fois.
Comme il était d'ailleurs.
Mais sa douceur il le réservait pour sa belle et quelques personnes privilégiées, mais il était si peu......


Un jour il montra à Féli son côté bestial, fauve, son côté sombre qui lui avait tant fait peur et plus encore à sa victime.

C'était il y a un moment de cela, Malorsie qui n'aimait pas du tout Bashir et qui l'avait surnommer "le sauvage", vit à quel point il en était un...
Elle voyait d'un mauvais oeil que Féli ai abandonné Von pour Bashir.
Elle avait été à la tente et vertement mise dehors ce qui valut de la part de Marlorsie une haine sans borne pour l'ottoman.
Elle décida de se venger en allant brûler la tente.
Il était bien évident qu'elle ne pensait pas une minute que Félinia et Bashir s'étaient endormis à l'intérieur.
Voici ce qui s'y passa pour bien comprendre le lien entre Malorsie et Bashir




(Bashir )

La blonde dormait mal... Plus chaude que d'ordinaire, elle sommeillait contre l'ottoman. Ce dernier ne savait pas ce qu'elle pouvait bien avoir, et faisait au mieux. Il la tenait contre son épaule - l'autre, pas celle en métal ! - et de l'autre main lui caressait les cheveux. Lui, ses nuits étaient souvent creuses.

Il les passait souvent à se demander comment elle faisait pour aimer les gens... Il avait beau essayer, il ne trouvait rien dans ceux qu'il rencontrait la matière pour qu'il poursuive. Non, pas un... Une, à vrai dire, le maire avait su apprivoiser un peu la bête. Mais les autres étaient si vaines !
La blonde avait sans doute un cœur, pour supporter tout ça...

Et alors qu'il s'apprêtait à poser un baiser, sur le front de son infirmière mal en point, une odeur de feu se répandit doucement. Il tourna la tête, vers la taverne, mais la secoua. Il était sur d'avoir étouffé le feu. Quoi alors ? et où, surtout ? Et.... qui, finalement ? Car, vu l'humidité des nuits, de nouveau marquées, un feu ne pouvait se déclarer sans une "main" décidée.

L'ottoman fit rouler la blonde sur le côté, sans la malmener, puis il se mit debout, tentant de trouver ses braies épaisses. Il ne trouva que sa chemise. Comme il la nouait autour de sa taille, et se faire ainsi un vêtement convenable - il ressemblait à un lutteur de Yozgat - il comprit vite que c'était la tente qui brulait. La fumée passait déjà de ce côté, et on sentait un chaleur certaine.
L'ottoman, d'un bond, passa par dessus Bayan et attrapa son poinçon métallique. Cette pointe longue qui trouvait toujours le chemin du sang, même à travers les armures. Il pouvait voir quelques flammes qui léchaient déjà à mi hauteur le auvent fermé. Il le poussa vivement pour sortir et couper court à l'incendie naissant quand il vit la paysanne qui puait. Elle souriait, pensant être caché par la nuit. Mais s'était sans compter avec les talents de traqueur de l'ottoman.

En un instant, il décida. Une main arracha le auvent. IL fut jeté par terre, plus loin, s'assurant ainsi que le feu ne prendrait pas davantage que sur cette toile. Puis, comme d'un même élan, il s'élança, les yeux grands ouverts vers la cachette minable de la grosse pouilleuse. On pouvait voir son regard noir, son regard de bête fauve. Et comme s'il en était un, il attrapa la gorge de la femme comme dans le bond d'un lion affamé sur un enfant imprudent.

L'assaut violent fit renverser la femme. L'ottoman se retrouva rapidement à cheval sur elle. Ses jambes la maintenait au sol, les bras pris dessous. Son visage, déformé par la haine, était juste au dessus de l'autre. Sa main gauche serrait toujours un peu plus le cou, tandis que l'autre tenait à l'aplomb de la gorge, la pointe acérée. IL n'avait pas cligner des yeux, et elle se viderait de son sang.

Voix presque basse, mais d'une haine certaine, et de la même détermination :


Cette fois, personne ne pleurera ! Je vais ouvrir ta gorge. et tu étoufferas dans ton sang. Et pour que tu saches ce que tu subiras, je vais te le dire maintenant que tu es encore capable d'entendre :

je vais découper tes mamelles et les donner aux chiens errants. Ensuite, j'ouvrirai cet égout qui te sert de corps, et j'y jetterai de la terre. Ton cœur, lui, sera mangé par les porcs... Tu les entend ? Ils doivent sentir la mort, eux aussi !


Le rire qui suivit était sur le fil d'un souffle, et il ne fit bouger aucun muscle du visage cuivré de l'homme prêt à tout. Le poinçon se leva un peu...





(Marlorsie)

Elle n'eut pas le temps de fuir, l'Animal était déjà sur elle.
La terreur se lisait dans ses yeux, elle y voyait la mort dans les siens.
Elle l'écouta les yeux exorbités.

Dans un souffle, à peine audible, elle eut la force de dire


Savais pas qu'il y avait quelqu'un...

Elle sentit la mort s'approcher

Pas ça !





(Félinia)

Félinia avait froid et se réveilla.
Regardant près d'elle ne voyant pas Bashir, s'en inquiéta.
Elle se leva et l'odeur de brûlée, la fit tressaillir
.

Mon dieu la tente !

Elle sortit et vit le morceau de toile pratiquement consumée.

Mais que s'est il passé, ici !!!
Elle fit un tour d'horizon et aperçu Bashir au sol, la peur la fit frissonner.

*S'il a trouvé le coupable, il est mort*

Elle accourut espérant que ça ne soit pas trop tard.

Bashirrrrrrr !
Qu'est ce que tu fais ?


En se rapprochant elle vit Malorsie, bien mal en point, elle commençait sérieusement à virer au violet par manque d'air

Je t'en prie Bashir, lâche la !
Elle ne recommencera plus, lâche la !


Elle essaya de retirer sa main du cou de la victime sans succès, son corps était aussi dur que le roc.

Je t'en supplie Bashir, ce n'est qu'une vieille femme !
Tu n'as pas le droit de la tuer !
Regarde la, elle est terrorisée, tu l'as bien assez puni !
Si tu le fais pas pour elle, fais le pour moi, je t'en prie !





(Bashir)

Dans sa volonté de punir définitivement la représentante si vivante de cette ville, l'ottoman avait à peine entendu la voix de la blonde. Ni n'avait-il senti sa main, tentant de faire lâcher prise. Il ne pensait qu'à faire couler le sang une fois pour toute.

Lache là... Lache là... Il avait entendu au moins cela, mais son regard était toujours voilé. IL se retrouva en pensée, sur la tranchée défensive d'Islam-Bol. Là où la grande bataille avait commencé, sans bruit... Permettant au grand Mehmet, second du nom, de prendre, plus tard, la ville de tous les espoirs d'une nation. A lui, les reptations... A lui le sang chaud d'une gorge qui crie sans bruit sa mort... A lui d'ouvrir la voie de terre, pendant que les vaisseaux du Sultan arrivait par la Corne d'Or.

D'un coup, la main tenant la pointe s'abattit !

Un bruit sourd et sec.

Il venait de la planter, à ras du cou de la pouilleuse, prenant soin de ficher au sol un pan de sa robe. Il se redressa, hagard, et cracha sur le corps humilié.

cette femme vient de te sauver. permet-toi encore ne serait-ce qu'un mot, un regard, à son encontre, et elle même ne pourra plus me retenir !





(Malorsie)

Elle regarda Félinia atterrée.
Fermant les yeux, elle était persuadée de sa dernière heure.
Elle entendit l'arme s'abattre et urina d'effroi.
Elle ouvrit les yeux et se rendit compte qu'elle était en vie.
Une fois libérée, elle demanda pas son reste.
Les larmes aux yeux, elle courut chez elle, trempée et traumatisée...

Après cette histoire, on ne vit pas la Malorsie durant des jours et des jours, et pour cause.
Elle n'osait plus mettre le nez dehors, tant la peur la tenaillait et la honte.


Il est bien évident que la Malorsie gardait ce souvenir douloureux encore en elle, mais la curiosité de celle ci était sans borne et comme elle aimait à fouiner partout et écouter aux portes, elle sut très vite ce qui devait arriver.......
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Felinia
Félinia retourna à la tente après sa visite à Bashir.
Elle fit son devoir toute la nuit auprès de ses frères d'armée et transmis son rapport.

Le matin se levait à peine lorsqu'elle alla s'écrouler sur les coussins à la tente, après avoir enlevé son armure.

Morte de fatigue elle s'endormit bien vite.

Le soleil, entrecoupé de nuage menaçant, était haut dans le ciel quand elle se leva.

Elle fit un brin de toilette et revêtit une jolie robe




Soldat la nuit et femme le jour.

Elle s'installa en tailleur sur un coussin à la tente Insancil gul et s'occupa de la paperasse qui la liait pour deux jours encore à la mairie.
Ca lui permettait de travailler et d'y rencontrer ses amis, les nouveaux et les voyageurs.
Elle prépara une infusion avec les herbes apportés par Bashir et but tranquillement en lisant ses parchemins
.

Elle s'arrêta un moment et reçu un pigeon

Citation:
Ma fille le bonsoir,

Le mariage ne peut être célébré que par un prêtre aristotélicien ordonné faute de quoi vous serez, effectivement, reconnue hérétique ou schismatique et, au mieux, excommuniée.
Je n'ai strictement aucune idée de ce qu'est un mariage ottoman mais je ne saurais que trop vous conseiller d'en dénoncer le pratiquant auprès de la sainte inquisition -monseigneur Odoacre serait sans aucun doute ravi de vous aider- et de vous faire marier par un véritable prêtre. Cette pratique n'est, à ma connaissance, pas reconnue par le Dogme.

Passez le bonjour de ma part à Ephear et Désiderade!

Que Sainte Boulasse vous garde,


Elle avait demandé au Père Lotx des renseignements sur le mariage ottoman.

Un deuxième pigeon lui parvint celui d'Odoacre

Citation:
Ma fille,

Les Ottomans sont les serviteurs du Père des Mensonges, autrement appelée la Créature sans Nom. Cependant, vous pouvez le sauver.

S'il vous aime, vous qui êtes aristotélicienne alors il doit pouvoir renier son maître diabolique et se convertir à l'aristotélisme et vous vous marierez après son baptême.

S'il refuse et exige de vous un mariage diabolique à l'ottomane, alors c'est qu'il ne vous aime pas d'un pur amour mais souhaite que votre âme soit damnée.

Bénédiction


Félinia lut les parchemins et blémit, leur mariage était mal barré.
Elle transmis par pigeon à Bashir qui lui répondit aussi sec


Citation:
je rêve...

tu as demandé à ce chien ? de venir t'aider dans NOTRE union ?

quelle déception !

j'ai besoin de réfléchir...

Je ne pensais pas avoir à lutter contre lui...

merci, pour ce "cadeau" de mariage !

Bashir


C'était le comble, maintenant Bashir était fâché.
Elle laissa tout tomber et se recroquivilla sur elle même, désoeuvrée, en larmes.


La question qui se posait était :

Le mariage aurait il bien lieu ??????????

Une chose était sûre il faudrait une discrétion sans faille sur l'endroit, mais qu'allait décider Bashir.............


Un autre pigeon lui parvint, elle sécha ses yeux et lus.

C'était celui de Dame_Oisele qui les menaçait de porter plainte au castel.

Ca couronnait le tout, elle se sentait perdue.
Le mariage allait tourner à la catastrophe.

Qu'allait il advenir.....

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Felinia
Encore un jour de travail à la mairie et une nuit de garde.
Elle s'affala à nouveau sur les coussins en prenant soin d'enlever son armure et s'endormit au petit jour.
Elle se reveilla en sursaut fort tard et s'habilla pour commencer une nouvelle journée.
Elle alla à la tente adjacente à celle de la tente privée pour y accueillir les clients.
Elle vit arriver Bashir qui reçut les divers pigeons et lui somma de se taire et de le laisser faire.
Fort vexée et incapable de lui répondre juste un signe d'approbation de la tête et il fila non sans un baiser rapide.


Vous allez me dire Félinia est soumise à Bashir, je vous dirais ceci, biensur que oui.
Tout ce qu'il dit est pris par Félinia comme argent content, il faisait d'elle ce qu'il voulait, mais n'en profitait jamais.
La relation qu'il y avait eu entre Vonlichtenchein et Félinia n'avait rien à voir avec celle de Bashir et Félinia.
Von était romantique, doux, attentionné, réservé aussi parfois et terriblement calme malgré une force et une détermination à toutes épreuves.
Bashir c'était l'animal à l'état brut, il avait un grand pouvoir de persuasion, il prenait son temps pour attaquer comme à la chasse, c'était un prédateur, il avait une force incroyable et une force mentale importante.
Bref Féli aimait ces deux hommes, il est vrai que les deux réunis, elle aurait l'homme parfait à ses yeux.
Seulement voilà, déjà que le mariage faisait et allait faire du bruit mais si en plus elle vivait avec deux hommes en même temps, où irions nous....

Donc notre amie Féli était restée un moment prostrée à Insancil gul, leur taverne.


Bon je vais me bouger, ça ne sert à rien de ruminer.
Tiens en parlant de ruminer je vais aller voir Taillefer je crois qu'il a des boeufs je vais aller en choisir un.


Aussitôt dit, aussitôt fait, elle alla à la ferme de Taillefer et de Rosemonde.

Félinia alla toquer à la porte

TOC TOC TOC
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--Rosemonde


Rosemonde, qui pour une fois était tranquille chez elle à tricoter près de la cheminée, se trouva fort dérangée par les coups répétés à la porte.

Bah cé qui qui frappe à c't'heure, bou diou pas la Malorsie j'espère !

grogna t elle avant d'aller ouvrir
Elle dévisagea Félinia


Cé ti pas n'ote mairesse, ben ça alors !
Qué que vous faites là ?
Rien de fâcheux au moins ?
Felinia
Félinia lui fit une grand sourire

Non rien de fâcheux rassurez vous !
Je m'en viens voir votre mari pour lui commander un beau boeuf.
Le plus grand, le gros et le plus gras que vous ayez.


Elle ne lui donna pas la raison sachant très bien qu'elle devait déjà être au courant par la Malorsie.
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--Rosemonde


Bougez pas je vous accompagne, il est à l'étable, juste pour moi le temps de mettre une ptite laine.
Cé pour v'ot'e mariage !


Elle alla se mettre un châle de laine que les épaules et une grande capeline trouée par divers bestioles

Allons y je vous y conduis !
Felinia
Félinia la suivit jusqu'à l'étable d'où elles entendirent le Père Taillefer, rond comme un coing chanter.....

Elle ouvrit de grands yeux et la bouche quand elle entendit les paroles, elle regarda Rosemonde visiblement habituée.

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--Taillefer


Taillefer une bouteille à la main et la fourche de l'autre prenait une petite pause.
Qui, vue dans l'état qu'il était, avait duré un bon moment.

Entre deux goulées de vin qui ruisselait aux coins des lèvres, le bon paysan qu'il était, chantait à tue tête


J'ai les c..... qui me chatouille
Et ma b... qui gazouille
Et si veux sur le gazon
Donne moi ton troufinion !

Ah ! C'que c'est bon ! Ah ! C'que c'est bon !
De se faire astiquer les balises
Ah ! C'que c'est bon ! Ah ! C'que c'est bon !
De se faire taquiner le goujon.......


Il regarda Félinia, la dévisagea du pied à la tête avec une certaine envie et poursuivit sa chanson

Ah ! C'que c'est bon ! Ah ! C'que c'est bon !
de fourrer mon nez entre tes quilles
Ah ! C'que c'est bon ! Ah ! C'que c'est bon !
De jouer à l'enzyme glouton....


Son regard se porta sur sa femme il fit une légère grimace, prit une autre rasade de vin

Alors belle mairesse, que faites vous là, j'peux p'tête qué chose pour vous.

Il se rapprocha d'elle pour la sentir, l'oeil vitreux et sadique.
Felinia
Elle se recula sentant l'odeur nauséabond de cet homme.
Un mélange de bouse, de vin, de crasse.
Tout ça donnait la nausée à la pauvre félinia.


Euhhhhh !
Oui je venais vous commandez un boeuf, le plus gros, le plus beau et le plus gras que vous ayez.
J'aimerais le choisir et si vous voyez pas d'inconvénient c'est Bashir je pense qui viendra vous l'acheter et le chercher.

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--Taillefer


Il souria quand la vit se reculer

Hummm pas habituée à la vie de la ferme on dirait hein.
Vous devriez passer quelques jours à la ferme ça vous ferais du bien, croyez moi.


Il s'imaginait déjà avec sa cuite, retroussant la belle au printemps parmis les papillons et les chardons.
Il se reprit


Bon allons s'y voir les bestiaux.

Il conduisit donc Félinia ainsi que Rosemonde qui suivait et ne disait rien.

Voilà les bestiaux en question, bon là ce sont les taureaux et là les boeufs.
Felinia
Félinia regarda les animaux et posa la seule question à ne pas poser au Père Taillefer.

Euh, c'est quoi la différence entre le taureau et le boeuf, j'en vois pas.

Elle avait beau regarder elle voyait rien à part la taille des animaux.
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--Taillefer


Il la dévisagea à nouveau se demandant d'où elle sortait et se mit à rire.

Ben v'là ma mairesse, vous voyez les choses qui pendouillent là.

Il lui montra une bonne paire de testicules d'un taureau.

C'est ce qui lui permet de sauter sur les vaches et de nous faire de beaux veaux.
A la différence des boeufs qu'on a castré et qui ne sont faits que pour la viande.


Il lui souria

Alors z'avez choisi ?
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