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[RP] Voyageurs soit le bienvenu, presentez vous !

Ijay
Ijay et son épouse avaient vu l'entrer imposante de Castelnaudary plusieurs minutes avant de paraître enfin devant la grande porte de bois qu'ils franchirent. Ils filèrent au registre, et Ijay nota ce que les personnes précédentes avaient notés.
Il regarda son amour puis inscrivit rapidement ces quelques mots :




En cette matinée de ce Vendredi 18 Mars de l'an 1459, Ijay et Elvarathiel sont arrivés à Castelnaudary.

Il posa la plume et sortit du cabanon pour aller se poser et visiter les tavernes du village.
Ledigue
Le Digue le digne, albigeois plein de joie, pas sage,
Voyageur de passage ayant perdu sa belle en chemin,
Qu'il attendra, tenant son fils par la main,
S'en vint visiter la ville et ses rues remplies de vilains.
Il restera donc ici un jour ou deux,
Dépité, en attendant mieux.
Dans la glorieuse inertie des improbables détours,
Cherchant couche, séparé de son plus grand amour,
Il errait comme une âme en peine,
Sans se demander dans quelle auberge son pas le mène.
Sengajo
Sengago passa la grande porte de la ville , épuisé de son voyage .
Mais avec le sourire car pour une fois elle n'avait pas été rackettée .
Sengajo passa ses cheveux dans son dos et écrit :

Sengajo du duché d'Anjou de la ville de La Flèche en voyage de plaisir .
Passant dans votre ville pour se reposer et faire d'autres connaissances avant de continuer sa ballade pour découvrir d'autres horizons.
Duflan
Il était de retour dans sa bonne ville de castelnaudary, un léger regard vers sa masure pour noter qu'une poule s'était appropriée son mur, était-elle celle qui picore du pain dur à coup de picoti picota ?
Qu'importe notre homme s'en moque, il lui fracasse le coup d'un bout de coup de bâton, ce qui est sur c'est qu'il ne la plongera pas dans dans l'huile pour avoir un escargot tout chaud, il n'est pas fou.....


Té me fera une bonne poule au pôt, voila !

Il se demande à qui appartenais cette poule ?, enfin qu'importe, il ouvre la porte et aperçois plusieurs personnes ayant décliné leurs passages sur son "livre des voyageurs", celui le remplit de joie .
Un léger regard vers le plafond ou une araignée s'est installé, elle se balance sur une toile d'araignée mais ceci est une autre histoire...........


Té vais me faire cuire c'te grosse poule ! pis ouvrit une bonne bouteille, fera peut être ben venir du monde
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Paquita
Paquita débarque à l'aube chez le gros Duflan, suivie de quelques gardes.
Dès le premier rayon de soleil elle tambourine à la porte.


Ouvre !!! On sait que tu es là ! Ton taudis puant est cerné !
J'ai une plainte à ton encontre !!! Un jambon dérobé à Messire Salvaire !!!
Laisse nous entrer je te dis ... ou on enfonce la porte !


Elle n'attend pas le moins du monde qu'il ait le temps de répondre et fait signe aux gardes de faire leur office.
Un coup d'épaule dans le vantail vermoulu et celui-ci vole en éclat.
Paquita pénètre à l'intérieur de la masure. ses yeux mettrent quelques secondes à passer du clair à l'obscur de la cahute.
Son regard balaie la pièce en désordre, glisse sur les murs suintant de suie et finit par se poser sur Duflan, environné de plumes qu'il arrache à grands gestes.
L'homme reste la main en l'air tandis que quelques duvets volètent lentement autour de lui, tourbillonnent pour aller se poser un peu partout.
Les yeux de Paquita se font tout petits en reconnaissant la poule de la mère Gertrude. La poule Galine que la vieille cherche partout depuis la veille à grand renfort de cris et de "petitpetitpetit" inquiets.


Gardes !!!! saisissez-vous de cet homme !!!

Puis se tournant vers son ennemi juré.


Ben voilà !! pas plutôt rentré que tu fais déjà des tiennes !!!

Elle suit le cortège qui se forme jusqu'à la place du village ou un pilori a été dressé depuis quelques jours déjà.
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Duflan
Il y des moments ou le bonheur se ressent sur chaque geste et notre homme est heureux, heureux d'être à Castelnaudary, pour son calme, même l'air semble différent. La quiétude de l'endroit inviterait même à quelque réflexion un peu plus poussée , mais cela dépasse notre homme qui a faim et se démêle comme un beau diable pour enlever les plumes du volatile, après l'avoir plongé dans l'eau bouillante.
Il se dit qu'après ce bon repas, il ira boire un petit verre en taverne et se promet d'être aimable avec la tavernière, elle n'est pas si mauvaise que ça et fait parti du folklore locale, à cette idée notre homme sourit et se dit qu'il va peut être organiser des visites pour les étrangers...


Entrez messieurs d'ame venez voir la tavernière dite la "maudite", venez visiter la taverne la plus crade du royaume, allez entrez n'ayez point peur ! ah...

Il éclate de rire en pensa à cela, quand il entend frapper à la porte violemment, même pas le temps de répondre que sa porte est mise à terre et qu'on se jette sur lui, il ne comprends pas ce qu'il lui arrive sauf qu'il la reconnu elle....


Mais....mais...lâchez moy....................j'ai ren fait.......je l'ai acheté au marché....dites vous m'écoutez............


Notre homme est traîné vers la place, mais vous voyageurs qui passés par là, laissez nous un petit mot....
Sur ce qui reste de la porte, un parchemin..........




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Caerellyn
La nuit avait été claire et guidés par les rayons de lune ils avaient parcouru le chemin sans encombre.
Couchée sur l'encolure de Lune de Miel, Morgane s'était rapidement endormie.

Seul le hululement des chouettes accompagnaient Caerellyn et Kev. Profitant de leur solitude ils avaient revécu leur passé, Cae racontait leur fils que Kev par de grands malheurs n'avait pas eu le bonheur de connaitre. Ils partaient enfin à sa recherche, terreur et espoir se partageaient leur cœur. Ils se tenaient la main et avançaient paisiblement, mais tous sens aux aguets, le monde de la nuit leur était encore familier


Tu sais mon ange, c'est ici que vit ma sœur Alenyah ainsi que son époux et leurs enfants. J'aurais tant aimé les embrasser. Mais le temps nous presse, nous reviendrons avec notre Yorik.



En ce quinzième jour du mois d'avril de l'an de grâce 1459, Kev de Glasgow, Caerellyn de Carpadant et sa fille Morganenn sont entrés en la cité de Castelnaudary pour une journée.

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Archiviste politique du Rouergue
--Les_petits_jaunes
Etrange procession que celle-la. Au petit jour, les rayons encore frais perçant à peine les feuillages naissants, voient l'arrivée d'une chenille humaine au loin.
Elle grandit, serpentant sur le sentier qui mène à la cabane du gros meunier.

Une fois arrivés sur l'aire devant la porte, les hommes déposent leur chargement de planches, de scies, marteaux, équerres et clous forgés pour la circonstance.

Sans un mot ils s'activent, chacun oeuvrant, chacun travaillant avec diligence.

Sur le sol, les planches s'assemblent et bientôt une solide porte de chêne apparait dans la poussière.

Les autres ne sont pas en reste, qui répare les huisseries, qui change les volets, qui restaure le toit.

Dans la forêt environnante, les oiseaux se sont tus, seuls les bruits des outils façonnant le bois retentissent .

Ensuite les pinceaux et les chiffons entrent en action.
L'intérieur de la cahute est nettoyé, rangé, rappropré.

Une fois le ménage fait, les jaunes mettent en place la porte neuve, rangent le matériel.
Sur la porte, l'écriteau de Duflan est encadré.



Bientôt la place est à nouveau paisible. Les oiseaux attendent que la file d'homme se soit éloignée pour reprendre leurs pépiements.

A l'orée de la forêt, la cabane du douanier se dresse, telle qu'elle l'avait été, avec néanmoins quelques nouveautés.

Paquita
Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam !
Ouvre !! je sais que tu es là !!!!
Ouvre je te dis ! qu'il fait frais dehors !


Paquita tambourine à la porte de Duflan. La nuit passée sur la route l'a couverte de rosée et l'air froid du petit matin achève de la frigorifier.
Mais Duflan se méfie sans doute et la porte reste close.
Alors Paquita se réchauffe comme elle peut en tapant à l'huis et vociférant.


Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam ! Blam !
Ouvre !! je sais que tu es là !!!!
Ouvre je te dis ! grrrrrr !!! atta va !!! tu perds rien..... ça se paiera de me faire lanterner comme ça dehors !!!!!

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Duflan
Voila plusieurs jours qu'il reste caché chez lui, et quand il entend frappé violemment à sa porte, il attrape une bouteille de blanc qui trône sur la table et la vide cul sec

Celle là , il l'auront pas ! et hop une de moins pour le comté !

ET puis il reconnait la voix de la tavernière, il la laisserait bien à la porte, mais elle va le faire repérer c'est sur, alors il ouvre.
Il place de suite une main sur la bouche de PAquita et jette un regard à droite et à gauche, de son autre main il lui fait se geste si commun qui invite au silence.
Vous savez ce geste qui consiste à plisser les lèvres tout en les faisant ressortir et à mettre l'index dessus, les autres doigts repliés, savez remarquer comment vous avez l'air idiot ? Hein non ?, savez mal regardé té! enfin chez Duflan c'est remarquable à la limite du grotesque.
Enfin bref, pis la c'est pas le moment d'essayer, ferais ça plus tard té, bon reprenons.
Notre homme attrape la dite femme et la glisse chez lui en refermant sa porte à double tour, il glisse même une chaise derrière.


Chut ! t'es folle ou quoi la maudite de beugler comme ça ! Va me faire repérer , t'es repérer , l'inquisition fais des buchers partout en ce moment, c'est le moment de vendre ton bois je te dis moy......

Notre homme fonce à sa fenêtre et regarde à droite et à gauche, l'air suspicieux...

Ils sont devenues fou au château, vont prodiguer bientôt une loi sur la bière et la rigolade, pis sur ta façon de marcher aussi, j'ai entendu dire que le bourgmestre devrait obéir au loi du comté et c'est tout, devrait même porter une plume sur le côté droit du chapeau et une plume de canard.
Moy je sort que la nuit maintenant, tiens voila pour toi
il lui tend une plume noir de poulet

Accroche ça à ta veste, c'est le signe de reconnaissance et pis tu prend un air triste et abattu , comme ça on t'arrêtera point, fais moy confiance...chut...j'ai entendu du bruit............
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Devil
Un chat noir, noir comme la nuit. Un hibou "hiboute" au loin. Le froid s'engouffre dans les ruelles chauriennes. Un nain tente de mettre fin à ses jours en sautant du haut d'une marche. Un autre en se défenestrant...mais il habite au rez-de-chaussée. Et encore un autre - c'est fou le nombre de nains dans ce patelin, à croire qu'il y a un truc dans la soupe qui...réduit tout - qui arbore une plume noir de poulet avec un air triste et abattu. Comme s'il venait d'apprendre que le troubadour principal des "Sales-Timbanques" avait quitté le groupe. Il s'est perdu sur un noeud. Une histoire de charrette trop lourde ou quelque chose comme ça. Bref, des couillonnades de CACottes.

Au loin, dans le matin naissant, un individu renaissant. L'allure est nonchalante et le pas titubant. On retrouve ce genre de démarche aux sorties d'une belle pintade* au banastié ! Il avait une tête à faire peur. D'ailleurs, il faisait peur et les gens fermèrent portes et fenêtres sur son passage. C'est qu'avec...son haleine de poney en déprime. Seul un inconscient aurait le courage nécessaire pour le croiser, voir pire entamer la conversation avec lui ! L'inconscient !

Une voix lointaine se fait plus proche. Hum ? Normal, il s'approche. Ben, té !


Il est des nôtreees ! Il a la lèpre comme les auuuuttreeees !

Raclement de gorge comme il se doit. Un petit coup de piquette Paquisienne de la dernière cuvée de "La Cave au goût de chaussettes" année 1457. Un excellent cru, pour ceux qui ont les boyaux solides et le reste aussi.

Mon chat est mort ! En s'jetant dans l'port ! Il était alcoolo, oh oh oh ! Oh, le saligoooooooottt...

A cet instant précis, il vit une silhouette se dessiner devant la porte de cet escroc de Duflan. Il s'approche pour voir se qu'il se passe.

* Pintade : Action de se pinter. Aucun rapport avec la gente féminine, quoique...
Paquita
Paquita allait renoncer et s'en aller quand le vantail céda soudain sous sa paume.
Elle se sentit happée à l'intérieur.
La pièce obscure aux volets mi clos offrait un spectacle étrange à la lueur d'une chandelle fumeuse.
Quelque chose de changé... sans quelle sut mettre un mot dessus.
Partout des bouteilles vides et des écuelles sales ... partout des vêtements posés à la va vite ... partout des bouts de nourriture achevaient de se racornir. ce n'était pas ça...
Soudain la chose lui apparut comme une évidence.


Dis... t'as fait du ménage ?

Mais Duflan lui intimait l'ordre de se taire... de parler bas tout au moins.

Dis... t'as fait du ménage ? on dirait que ton désordre est propre ? !

L'air effrayé et le ton sans appel de Duflan inquiètèrent Paquita qui tendit l'oreille.

Chut ! t'es folle ou quoi la maudite de beugler comme ça ! Va me faire repérer , t'es repérer , l'inquisition fais des buchers partout en ce moment, c'est le moment de vendre ton bois je te dis moy......

Paquita se demanda s'il avait toute sa raison et le regarda les yeux ronds.

Vendre mon ... Vendre mon bois ?? va pas bien la tête , fais comment pour cuire le pain après ?

Le comportement inquiet et fébrile de Duflan était contagieux et Paquita se mit à parler bas en jetant des coups d'oeil furtifs dans tous les coins. Quelques bribes des propos de Duflan parvinrent cependant à son entendement.

loi sur la bière et la rigolade.... bourgmestre.... loi du comté ...

Le sang de la brune ne fit qu'un tour.

Hein ???!!!

pis quoi encore ??? !!!! si ça continue... vont nous taxer sur nos habitations ! pis sur la solidarité !! pis sur le combien qu'on gagne !!!

Elle saisit Duflan par les revers et se mit à le secouer.

Faut point laisser faire ça !! t'entends ???!!!

Et là, Duflan fit la chose la plus incroyable qui se put trouver... et qui laissa Paquita sans voix, il lui remit une plume noire de suie entre les doigts.

ça doit être un talisman anti loi idiotes, je présume... ou alors l'est devenu fou... euh nan, ça l'était déjà... c'est ça, un talisman anti loi...

Paquita saisit machinalement la plume et la piqua dans son chignon.

Bon c'est point tout ! fait faim ! qu'est ce t'as à m'offrir ?


Dehors des bruits de pas, des cris, hérissèrent le poil des deux compères... pour un peu, Paquita se serrait blottie derrière Duflan.
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Duflan
Elle pouvait pas s'empêcher de beugler la Paquita, et voila que maintenant elle parler de faire une révolution

Euh, ouais t'a raison, mais ferme là bouh diou, tu va nous faire repérer ! t'es devenue aussi sotte que la Louise c'est point possible

Duflan s'en moquait de sa révolution à la tavernière, elle se débrouille il allez certainement pas se faire tuer pour des idées ou de mort lente alors, comme dira un célèbre troubadour à moustache, mais qu'elle se taise et puis un bruit venant de l'extérieur.
Ils étaient déjà là ceux de l'inquisition


AH ben joué , tu nous à fais repérer ! on va y passer, j'ai des enfants à charge moy Il n'en avait aucun mais bon va y toi..c'est ta faute va voir ce qui se passe....Je surveille tes arrières...là bas derrière le buisson ça à bougé , fonce paquita ..attaque !

Duflan toujours aussi courageux poussait la tavernière dehors
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Paquita
Paquita attendait benoitement son casse dalle.
En général, quand on dit des choses comme ...

Bon c'est point tout ! fait faim ! qu'est ce t'as à m'offrir ?
on voit arriver des plats emplis de bonnes choses, des poulardes à la crème, des truites au bleu, des massepains géants, des confitures délicieuses.
Donc Paquita attendait, l'eau à la bouche, que Duflan la serve quand il se produisit une autre chose fort étrange. Duflan la saisit par le bras et sans avertissement supplémentaire, la poussa hors de la cahute.


Grumphfffff !!! t'es qu'un gros raspebougnette le Duf !!! un pas partageur !!!! Je men vais te cafter à Saino ! Va te retirer ton titre d'accueilleur des gens !!!! Oh ! tu vas voir ! tu vas voir !...

Elle s'apprêtait à tambouriner sur la porte quand des bruits de pas sur le sentier, tout près d'elle, lui firent suspendre son geste. Elle se retourna et avisa un gars, une bouteille à la main... Elle reconnut l'une de ses bouteilles et sourit largement.

Bien le bonjorn Messire, je vois que vous êtes un connaisseur, dit-elle en désignant la bouteille d'un mouvement du menton. Dites, seriez point de l'inquisition, par hasard ? qu'il y a un impie qui se cache là-dedans. Moy, je vous dis ça, c'est pour aider, hein !....
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Devil
Il allait se boire une dernière petite gorgée car façon la bouteille était vide. Enfin, presque vide ou bien à moitié pleine. Question de point de vue. On pourrait en débattre. Ou se battre ?! Commencez d'abord, je vous rejoins. C'est alors que la lourde s'ouvre et qu'une donzelle en sort comme tombée du ciel. En fait, il y en avait deux. Enfin Devil en voyait deux alors qu'elle était seule mais elle en valait au moins deux.

Bien...le...bonjorn ma *hips* brave. Dit-il avec son fameux index en l'air, l'œil vitreux et la démarche mal assurée. Comme quelqu'un de saoul, quoi. Il allait lui répondre mais d'abord nous devons revenir un peu en arrière.

[Avant que la porte s'ouvre...]

Alors que sa bouteille fétiche commençait à diminuer à vue d'œil. Le buisson à sa droite se mit à frémir. C'est vrai que le vent est un peu frais. Sans doute un léger frisson. Quand soudain, un homme sort de là. Un gros moustachu, style Duflan, pas propre, le regard jovial et le teint rubicond. En gros, un paysan du cru.


- Hey, té qui va là ! Devil dict Dédé pour les intimes, se retourne vers l'inconscient qui l'interpelle.
- Plait-il ? *Hips*
- Gné ? Oulà, voilà ti pas qu'il cause comme un bourgeois c'lui-là. Beh té, c'est d'la bonne cuvée que t'bois...
- Oui, un grand cru... *hips* mais je préfère le bon vin de la Cabeza del Nodo.
Le paysan le regard avec de grands yeux.
- La caboche de qui ?
- La Cabeza del Nodo, mon fief *hips*, mon sang, *hips*, mon royaume ! Tous les chemins mènent à la Cabeza del Nodo. *hips*
- Oh coquin d'sort, un roi ! Vot'Royaume, mon Seigneur ?
- Oui, mon *hips* Royaume.
Le paysan ne savait plus quoi dire. C'était la première fois qu'il parlait avec une personne de la "haute". Quand soudain lui vint une idée d'opportuniste.
- Hey, dîtes. Z'auriez point b'soin d'un valeureux gaillard pour cultiver vos terres, mon Seigneur ?
- *Hips* Possible...Nous verrons cela plus tard. *Hips* Pour l'instant, je suis là.
- Z'êtes las ?
- Oui, je suis là. *Hips*
- Pourquoi êtes-vous las, mon Seigneur ?
- Parce que je ne suis *hips* point-ailleurs. Dit-il en faisant la liaison sans le faire exprès.
- Un tailleur ? Bah, j'en connais té ! O'l'coin d'la ruelle après l'église.
Devil observe étrangement le paysan en face de lui. Un bruit se fait attendre à l'intérieur de la bicoque du Dufl'.
- Chut ! En mettant son index sur ses lèvres et en s'approchant dangereusement de la bouche du paysan. Les deux avaient une haleine de poney suicidaire, faut-il le rappeler ?! Le paysan rentre la tête dans les épaules et se baisse. A croire que cela rend plus silencieux... A essayer.
- Houm là. Il faut faire attention té. L'inquisition rôde dans l'bourg.
- *Hips* Et alors ?
- Alors quoi ?

A cet instant la porte s'ouvre, la donzelle s'avance...etc. Et dit :

Dites, seriez point de l'inquisition, par hasard ? qu'il y a un impie qui se cache là-dedans. Moy, je vous dis ça, c'est pour aider, hein !....

Une pie se *Hips* cache là-dedans ? Poussez-vous et observez un *Hips* homme courageux et valeureux en action. *Hips*


Il s'avance vers Paquita, puis la porte, puis Paquita, puis encore la porte. Il la regarde. Paquita, pas la porte, hein !

Euh, donnez-moi votre *Hips* bras. On dirait que la terre *Hips* bouge. Ou bien que la porte se *Hips* déplace !

Alors qu'il lui saisit le bras sans attendre. Il ajoute en mettant sa bouche en coin. Euh, il parle en coin comme sur le ton de la confidence.

Dîtes, au paysan de se *Hips* rendre chez moi pour prendre mes affaires. Je dois *Hips* rejoindre La Cabeza *Hips* del Nodo.

Bien entendu, il serait bien complexe à Paquita de s'entretenir avec ce fameux paysan. Puisqu'il n'existait que dans l'imaginaire de Devil...

[En s'approchant de Duflan...]


Aaaaaahhhh !!!! Mais elle est *Hips* ENORME cette pie ! Hurla-t-il en désignant du doigt Duflan. La peur d'un homme empli de courage se lit sur son visage. Il sursauta, mettant Paquita devant lui en guise de bouclier. Se cachant derrière elle comme un enfant derrière les jupes de sa môman.

Fuuuuuuyyyyyyyeeeeeeezzzzzzzzzzzzz !!!!!!!!!!!!!!!!


Et c'est après avoir fait preuve de bravoure qu'il prit ses jambes à son cou. Il s'éloigna en courant les bras se balançant dans tous les sens.

A l'assassin ! Ils veulent ma moooooorrrrrrrttttttt !!!!

Il tomba lamentablement. Se releva, constata qu'il avait oublié quelque chose. Il revint en courant vers Paquita, l'air inquiet. Il prit sa bouteille à moitié vide ou bien à moitié pleine qui trainait par terre. Il regarda Paquita avec suspicion comme si elle désirait sa mort. Il se remit à partir dans tous les sens, fit marche arrière, il jeta un œil à l'intérieur de la masure de Duflan. Et se remit à hurler ceci :

AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!

Et hop, il reprit la poudre d'escampette à travers la campagne. Il disparu rapidement mais on put encore entendre durant un petit moment l'écho de ses cries.

Devil est de retour...
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