Alatariel
*
En retard... tout était en retard ! L'angevine était tout simplement débordée. Cela n'était pas simple d'organiser un défilé au Louvre, mais alors quand le roi abdiquait moins d'une semaine avant... les choses se compliquaient considérablement.
Il y avait déjà la question : aura lieu, aura pas lieu ? et finalement trois jours avant on décidait que tout était maintenu.
Le salon qui devait recevoir le défilé s'était transformé en champ de bataille où s'activait des dizaines de valets, pages, couturières et l'angevine.
Un estrade recouverte d'un dais de draps blanc orné de violettes pourpres devrait accueillir Marie-Alice Altérac, Régente de France, à sa droite Armoria de Mortain, Princesse d'Estampe et de Fontainebleau et à sa gauche Nébisa de Malemort, grand Chambellan de France. C'était pour ainsi dire, les trois femmes du règne de Levan III de Normadie qui seraient alors mis à l'honneur. Les fauteuils croulaient sous de luxueuses forures qui aurait pour but de réchauffer les dames dans les glacials sale du Louvre.
De cette estrade partait une autre, plus basse et toute en longueur - une idée incongrue de l'angevine- qui allait jusqu'à la cheminées. C'est là que les jeunes femmes et les jeunes hommes portant les créations se présenteraient à la noblesse.
Pour cette dernière, l'angevine avait fait disposer des bancs et des fauteuils.
L'ensemble était décoré de branches de sapin, de lierre et de houx agrémentés de rubans blancs et bleus.
A quelques minutes, de l'heure fatidique, les valets montaient encore le bois pour alimenter l'âtre...
- Ca va être une catastrophe... je vous le dis, une catastrophe...
L'angevine nangoissait plus à l'idée de devoir faire ses preuves, mais à l'idée de ne pas être à la hauteur de sa réputation.
Enfin tout fut à peu près prêt, les huissiers se mirent en place et l'on pouvait commencer.
*Vierge Marie chantée par Michel Laloyer,F rançais 145, fol. 43v,Bibliothèque nationale de France
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En retard... tout était en retard ! L'angevine était tout simplement débordée. Cela n'était pas simple d'organiser un défilé au Louvre, mais alors quand le roi abdiquait moins d'une semaine avant... les choses se compliquaient considérablement.
Il y avait déjà la question : aura lieu, aura pas lieu ? et finalement trois jours avant on décidait que tout était maintenu.
Le salon qui devait recevoir le défilé s'était transformé en champ de bataille où s'activait des dizaines de valets, pages, couturières et l'angevine.
Un estrade recouverte d'un dais de draps blanc orné de violettes pourpres devrait accueillir Marie-Alice Altérac, Régente de France, à sa droite Armoria de Mortain, Princesse d'Estampe et de Fontainebleau et à sa gauche Nébisa de Malemort, grand Chambellan de France. C'était pour ainsi dire, les trois femmes du règne de Levan III de Normadie qui seraient alors mis à l'honneur. Les fauteuils croulaient sous de luxueuses forures qui aurait pour but de réchauffer les dames dans les glacials sale du Louvre.
De cette estrade partait une autre, plus basse et toute en longueur - une idée incongrue de l'angevine- qui allait jusqu'à la cheminées. C'est là que les jeunes femmes et les jeunes hommes portant les créations se présenteraient à la noblesse.
Pour cette dernière, l'angevine avait fait disposer des bancs et des fauteuils.
L'ensemble était décoré de branches de sapin, de lierre et de houx agrémentés de rubans blancs et bleus.
A quelques minutes, de l'heure fatidique, les valets montaient encore le bois pour alimenter l'âtre...
- Ca va être une catastrophe... je vous le dis, une catastrophe...
L'angevine nangoissait plus à l'idée de devoir faire ses preuves, mais à l'idée de ne pas être à la hauteur de sa réputation.
Enfin tout fut à peu près prêt, les huissiers se mirent en place et l'on pouvait commencer.
*Vierge Marie chantée par Michel Laloyer,F rançais 145, fol. 43v,Bibliothèque nationale de France
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