Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 10, 11, 12   >   >>

Défilé de la Saint Nicolas : quand la couture fait son show.

Elisabeth_stilton
Alors on allait la tuer ... elle se demandait si Attia ne voulait pas l'emmener dans les recoins du Louvre pour se débarrasser d'elle. La "dinde blonde" se dit que c'était pas devant et avec une gamine de 4 ans qu'elle le ferait. Sale gamine cafteuse tiens. Eli aimait pas les enfants ... et ça se confirmait, elle recommençait la guimauve rose ... Je t'en collerais du "Eli l’est papropre". Elle lui tire la langue.

Oui Eli, Elle n'est pas propre, parce que Eli elle travaillais mademoiselle. Oui Eli elle dresse des chevaux Mademoiselle. Peut être que Papa vous en offrira un, un jour si vous êtes sage mais c'est moi j'ai les plus beau.

Et na ... qui a dit qu'elle avait grandi plus vite que prévu ?

Avant de se faire embarquer par le duo de choc, la blonde regarde le géant blond de Breiz avec un air qui veut dire : méfie toi, la dinde va pas être seule et le dindon hein c'est qui le dindon ???

Bon après avoir déambuler dans les couloirs du palais, elle finit non pas assassiner dans une alcôve mais dans les appartements du Tri duc Bourguignon. Hé hé on a la classe ou pas ... ouais enfin la classe en puant le canasson quand même ^^
Bon elle a le droit au bain, à la coiffure, à la robe ... la totale quoi ... et en plus elle a pas été reluquée par le Sévère elle. Bonne journée en somme si on oublie la chute de cheval.

De retour dans la salle, elle attendais tranquillement quand un cri vint lui vriller les oreilles. La blonde alla vers le cri vu qu'on l'appelait et d'un manière très cavalière en plus. Mode dragon on.


Dites ça va pas de crier mon nom comme ça !
En plus je vous connais pas.
Si c'est pour les inscriptions aux prochaines sessions merci d'aller dans un des lieux concernés, à Bruz pour l'inquisition, à Vincennes pour l'équitation et à l'hôtel Volpone pour les Avocats du Dragon.


La blonde ne laissa pas le temps à la femme de répondre, le défilé allait surement commencer et elle passait la première. Il lui fallait donc se préparer un minimum mentalement du moins parce que physiquement c'était bon. Elle fit donc le vide autour d'elle.
Milo
Et à mesure que viennent les explications, son sang ne fait qu'un tour. Exploser de colère serait trop facile, surtout ici. Pis encore, l'armée de femelles qui s'agite et s'excite autour d'eux serait capable de se jeter sur lui pour lui faire ravaler sa fierté de mâle. Car en coulisses, du moins visible parmi toute cette soierie et ces froufrous, il est persuadé d'être le seul homme. Severus ne compte pas, puisque Severus n'est pas un homme. Une statue de pierre ou un vieil arbre doué de vie, à la rigueur, mais un homme, ça non !

Grognant, freinant des quatre fers, il suit de mauvaise grâce non contenue la rouquine. Lançant des regards furieux en direction de la loge où la blonde anglaise s'est faite enlever. Si ses yeux étaient des arbalètes, nul doute que la gitane s'en retrouverait paré à point tel qu'on ne serait la reconnaître. Et la voix acerbe de renvoyer la balle au Sévère.


- Et vous, essayez d'vous mettre d'la poudre sur la trogne, on dirait l'cul d'une nonne en plein mois d'décembre !

Ca, c'est pour souligner le teint blafard du sombre et puis pour se venger, aussi. A défaut de pouvoir s'enfuir, il passe ses nerfs sur qui passe à sa portée. Ce n'est que lorsqu'il se retrouve seul avec la rousse – du moins, sans personne autour dans un rayon d'un mètre – qu'il tapote le bras de sa femme.

- M'foutre à... à... p... p... p... poil ?!

Interloqué. Surtout qu'elle lui dit ça d'un air on ne peut plus naturel. Surtout que toute l'agitation autour, les autres personnes présentent dans la pièce – Blanche, Severus, Attia – ne semble nullement la déranger. C'est qu'il ne faut pas croire, il est pudique, le blond.


- Bordel rouquine, j'savais bien qu'tu causais avec tes copines de certains d'mes attributs, mais d'là à vouloir leur montrer ! Et t'as pas honte ? Je suis choqué, cho-qué ! Outré, oui. Lui, il peut voir toute les femmes du monde nues, même qu'il en a déshabillé certaines et pas des moins nobles. Mais que LUI, se déshabille devant elles. Impensable. Et comment ça, il faut un mannequin ? J'ai l'air d'un porte manteaux ? M'dis pas qu'l'espagnol d'l'at'lier pouvait pas l'faire, si ? J'suis pas d'la chochotte, moi !

Non mais c'est vrai quoi. Pas pour rien que Cassian le surnomme le louche. En plus, les us et coutume de la basse-cour, l'ibère devait en connaître un rayon, voir un diamètre assez conséquent pour ne pas dire un cercle plein.

- Et j'ai pas l'intention d'tomber. Il se penche sur elle, tandis qu'elle le déshabille tant que bien mal, surtout mal parce qu'il ne se laisse pas faire et souffle tout bas. Pas envie d'm'faire violer, t'as vu où on est ? Il se redresse, moue mi-figue, mi-raisin envers la rousse. Une semaine ? Tu craqu'ras avant, j'tiens l'pari.

Et puis, ce qui le met en rogne, surtout, c'est que le potentiel public qui assiste à la scène verra les la longue marque argentée et les profonds sillons creusés, respectivement sur son torse et son dos. Le pire, peut-être, étant la marque honnie sur son épaule gauche. Il est des batailles passées qu'il ne vaut mieux pas déterrer et le blond voit cette mise à nu comme une trahison.

La voix de la gitane le tire de ses méditations, le regard peu amène reprend place, malgré l'air doucereux de celle-ci. Il est mécontent et faut bien le montrer, du moins avant de se retrouver dans la fosse aux lions.


- J'espère bien, qu'personne l'a mis. Manqu'rait plus qu'j'm'choppe les puces d'un inconnu. Et de continuer à grommeler et à râler. Et j'espère qu'elle va être à la bonne taille, manqu'rait plus qu'j'm'r'trouve emmailloté comme un rôti.

La tête est penchée sur le côté, la senestre massée et un soupir lâché, face au regard de cocker de la brune. Que répondre à ça, à part ce soupir ? Ha si ! Un baiser est déposé sur le front de la gitane. Ca vaut mieux qu'une autre remarque acerbe et un : débrouillez-vous ! Puis de revenir à sa femme.

- T'as bientôt fini ? J'ai froid, j'ai faim et si tu continues à m'tripoter comme tu l'fais... Il cligne des deux yeux, sourire railleur. Je hurle au viol.
_________________
Estrella.iona
Vite, vite, on est en retard ! Coup d'oeil au soleil qui se dessine dans le ciel, elles allaient arriver à la bourre et se faire remarquer, et elles n'auraient même pas le temps de s'habiller convenablement ni même... de se coiffer ! Calyce et Estrella, apprenties toutes deux dans l'atelier DECO, s'étaient recyclées pour un jour dans le monde cruel qu'était celui du mannequinat. Ceci sous l'impulsion de feu leur copine Aleanore, qui leur avait proposé de s'essayer à ce petit exercice. Mais l'Intendante aux menus plaisirs royale les avait quittées, et c'était en son honneur qu'elles allaient défiler. Parce que oui, on n'oublie jamais les copines, et on n'oublie surtout pas Nore.

Dépêches toi, Caly ! Nan, c'pas le moment de regarder le paysage ! On va encore être en retard, on va se faire crier dessus... M'en fous, j'dirai que c'est ta faute. Nan mieux, que c'est la faute à ton blond.

Le chantage sur son amoureux, y'a rien de mieux pour faire réagir Caly. Tout en continuant de marcher à vive allure pour atteindre le Louvre, où elles étaient presque, elle s'enquit :

D'ailleurs, tu l'as invité ? Ca serait chouette qu'il te voie dans tes plus beaux atours ! J'ai voulu inviter Leandre, mais tu sais comment il est, impossible de le trouver nulle part avant de partir. C'est peut-être pas plus mal.

Timide, l'Etoile ? Nan... Si peu. Plus le temps de réflexionner, le Louvre imposa son édifice à leurs yeux toujours émerveillés par la beuté des édifices parisiens. Plus qu'à passer les gardes, et c'est bon, elles y seront, et elles pourront parader !

Euh b'jour... Moi c'est Estrella, et elle c'est Calyce, et on fait partie des modèles qui présentent les créations des couturières de l'atelier DECO... On peut entrer ? Nan pasque là, et bah on est en retard, j'crois...

Mais oui, elles passent, déambulent un peu dans l'édifice et hop, les voilà arrivées. Elles savent pas trop où, mais il y a des couturiers et des gens qui bougent de partout, c'est que ça doit être là.
_________________
Jmorelle
Ju venait à peine de sauter dans les bras de son Eli qu'une dame, qu'elle avait certainement croisée quelque part mais elle ne savait plus où, se mit à la reprendre:

"Dites ça va pas de crier mon nom comme ça !
En plus je vous connais pas.
Si c'est pour les inscriptions aux prochaines sessions merci d'aller dans un des lieux concernés, à Bruz pour l'inquisition, à Vincennes pour l'équitation et à l'hôtel Volpone pour les Avocats du Dragon."


Ju la regarda un instant, pantoise, ne sachant pas que répondre... Elle regardait Elisel, puis la dame, Eli, puis de nouveau la dame... Elle fronça finalement un sourcil comme à son habitude, puis partit dans un grand éclat de rire. Certainement que son amie et la dame portait le même surnom. Mais après tout, n'y avait-il pas aussi plusieurs Ju aussi, notamment dans son village?

Elle allait ouvrir la bouche pour répondre à la femme, quand celle-ci s'en alla rapidement, occupée certainement par le défilé elle aussi. Elle aurait bien le temps de se présenter à elle plus tard et expliquer cette malencontreuse incompréhension.

Elle se reconcentra sur SON Eli, observant sa réaction face à la situation.

_________________
Breiz24
Tu cries ce que tu veux tant que t’es habillé rapido !

Le blond a beau geindre et rouspéter, la rousse le connait mieux qu’il ne le pense. Et si elle lui râle dessus c’est pour la forme, et aussi pour qu’il soit dos à un paravent, que les profondes lacérations de son dos soient masquées.
Elle lui passe rapidement une chainse de soie écrue, cachant ce torse qu’elle avait dévoilé un court instant, dissimulant les marques qu’il exécrait et qu’elle adorait, parce qu’elle faisaient de lui ce qu’il était. Elle en profite, un peu, pour y glisser ses doigts, rapidement, y marquant son territoire, sa possession.

La chemise est lacée, le blond, décent. Elle active le mouvement, il s’agit qu’il soit prêt, et elle aussi, en un temps record. Lorsqu’il est presque prêt, enfin, elle l’abandonne, laissant Attia s’occuper des détails. Il lui reste encore à enfiler sa tenue à elle, et chacun sait que fixer un hénin seul, même en étant couturière, ce n’est pas facile. Surtout lorsque l’on a une telle quantité de cheveux roux à dissimuler dessous.

Elle essaye de se presser, mais elle s’arrange pour que la sublime robe de dessus soit enfilée le plus tardivement possible. Personne ne verra les tenues choisies par Attia pour ses amies/mannequins avant qu’elles ne soient « exposées » sur le podium, défilant lentement au pas des femmes – et du blond – servant de prête-vie à la soie d’orient.

Enfin, quand il ne lui resta plus que les détails à fixer, elle s’en retourna vers son maitre, espérant que l’habillage du blond n’avait pas été trop laborieux.

_________________

          Les Doigts d'Or, j'Adore!
--Severus_nonrigolus
Le Sévère ignore toute remarque non venue de sa vénérée Gitane. Apres avoir laché sa pique adressée a la rousse et qui finalement atteignit le grand dadet, c'est avec un air de dédain qu'il se lança a l'assaut de la mission que lui avait confié son maître. Aider la princesse bretonne a s'habiller.
Le Sévère vénérait la noblesse, mais pas celle qui était sous l'autorité de son maitre, ces nobles la n'etaient rien de plus que des créateurs de l'atelier qu'il pouvait s'amuser a persecuter avec impunité.

Devant ses allures de reine sur l'echafaud, le Sévère ne laissa paraitre qu'une moue qui voulait dire " vous pensez que ça me fait plaisir a moi ? " . Parceque des femmes, on le rappelle il en avait vu, mais des petites blondes, maigrichonnes, pas franchement dotées a ses yeux car oui le Sévère aime les formes opulentes, c'etait pas franchement ce qu'on pouvait qualifier de partie de plaisir. De plus le maitre lui avait demandé de la traiter comme une statue de sable... Mais comment traite t'on une statue de sable ? On la petrit ou au contraire on evite de trop la toucher de peur qu'elle s'effrite ? Sans doute la seconde option.

Quelle idée d'imaginer qu'il pourrait la tripoter ? Elle n'eveille en lui aucun désir, ce n'est pas comme son maitre dont il reve d’apercevoir un jour les chevilles.

Alors professionnel jusqu'au bout le Sévère attrape la bretonne par les bras pour la retourner s'occupant deja de defaire les fermetures de sa toilette. Gestes précis, sans fioritures, un ancien patron de bordel ça sait te deshabiller une femme et sans perdre une seconde. Et aussi consciencieux qu'il etait il en avait oublié l'assistance, le peu d'intimité de la salle, concentré sur sa mission et bien decidé a la mener a bien. Le visage plus dur qu'a l'ordinaire, il etait devenu un automate.


- Sévère, laissez, je vais m'occuper de la plus belle...

Le Sévère stoppa net, et la il parut plus mauvais que jamais. En plus de l'assigner a des taches qui n'etaient pas les siennes, elle le reprenait et l'envoyait... Garder les mômes...
Servile mais non point vexé il baissa la tête se jurant de lui faire payer.


- Bien Maitre...

Trouver la boule rose, la tenir à l'œil et ranger , ça il savait faire ranger. Alors de son air toujours aussi peu avenant il se met a l'oeuvre non sans surveiller de temps a autre l'huissier pour entendre les noms a particules sonnant si doux a son oreille.
Elisel
Phrase murmurée à l'oreille de la Grand-Maître, et geste évasif en réponse. D'un autre côté, pourquoi aurait-elle eu besoin de dire plus ? En regardant autour d'elle, Elisel vit enfin le ballet frénétique qui s'était déployé, les paravents installés dans les coins, les malles empilées. Puis les arrivées hystériques, les ordres donnés à grands cris, les gens en branle-bas de combat qui couraient en tout sens.

Un peu perdue, elle remarqua enfin Mary, installée un peu à l'écart, tranquillement, et la rejoignit avec un sourire.

En attendant que nos apprenties DECOratrices veuillent bien trouver le chemin du Louvre, tu permets que je m'installe ? J'espère simplement qu'elles arriveront avant la fin du défilé...

Un coup d'œil encore dans la salle, légèrement inquiète quand même. Nan, parce qu'elle peut très bien faire semblant la baronne, se montrer confiante, heureuse d'être là et pas paniquée pour un sou, mais au fond d'elle, son estomac commençait à se nouer, doucement, insidieusement. C'est pas la même chose, de représenter diplomatiquement un duché dans une grande réunion avec plein de monde, et de présenter ses propres créations devant un comité plus ou moins restreint. Et la deuxième situation était bien plus angoissante que la première !

Les courses dans tous les sens qui continuent... La couturière a l'impression qu'il n'y a dans la salle que les gens qui vont passer sur les planches, ou les gens qui les habillent. Et les gens devant qui ils vont défiler, ils sont où ?? Réflexion intense... Les mannequins se préparent et seulement ensuite, la salle sera ouverte aux autres ? Ben faut espérer en tout cas, parce que les laisser entrer dans ce capharnaüm, belle image...

L'intense réflexion fut dérangée par un cri, reconnaissable entre tous, et Elisel se redressa juste à temps pour recevoir de plein fouet une tornade de bisouilles. Elle y répondit en riant, serrant sa Ju dans ses bras avec chaleur. Avant de se rendre compte de l’endroit où elles se trouvaient, de qui les entourait, et de desserrer l'étreinte avec un raclement de gorge discret et un regard éloquent. Mais bien vite, son gâteau au miel reprit la parole, et elle ne put s’empêcher de sourire.

Même pas le temps de répondre qu’une autre venait vers elles deux, apostrophant son amie, rugissant sans laisser une possibilité d’explication, puis repartant immédiatement, perdue dans ses pensées. Elisel regarda son amie, interdite, puis un sourire revint sur ses lèvres, et elle haussa les yeux en même temps que les épaules.


On disait quoi…?
Je vais bien et toi, tu m’as l’air en pleine forme ! Et oui, je veux bien que tu me présentes, mais peut-être après le défilé, non ? On aura plus de temps je crois.

_________________
Landyves
    [Vous m’attendiez ?! ah non, peut-être pas.]

Yves lui, l’Aleanore il ne la connaissait que de nom. Il faut dire aussi que dans le Languedoc profond, coincé entre des arènes, des ruines, et des champs, peu de nouvelles du monde, et encore moins de la capitale lui parvenaient, alors il ne fallait pas compter recevoir la biographie de celle qui semblait pourtant s‘être imposée comme une grande dame.
Toutefois, il avait fait le déplacement jusque dans ce pays glacial et hors du temps quelques jours auparavant, se disant qu‘en l‘honneur de cette dame, il ne pouvait se dérober.

Il était diplomate maintenant, oui, diplomate, alors certes ça n’avait pas la grande classe d’un titre de noblesse, et il n’avait ni l’art ni la manière des courbettes masculines, mais au moins il avait l’occasion de se rendre non loin de Paris et en profitait parfois pour s’y rendre dans l’unique but de saluer les coutières du Département des Enluminures des Confections et des Ornements.

Bref ! Là n’est pas la question car ce jour le benêt traînait dans une rue bien plus grande et encore mieux famée que celle de l’atelier de couture. En effet, ce jour il était attendu au Louvre, rien que ça, pour aller se pavaner devant des nobliaux férus de mode dans une tenue qu’il n’aurait lui-même jamais pensé porter tant elle était riche en froufrous et en bijoux clinquants.
Voilà clinquant, c’était le mot. Yves il était du genre à se rouler dans la boue en chantant l’hymne made in Lengadòc et en riant de se voir gonfler l’estomac par quelque absorption de cervoise locale. Alors jouer les coqs devant les gens de la haute société en habit prestigieux, ça le faisait autant flipper que ça l’émerveillait du fait du caractère exceptionnel de l‘évènement. Etonnamment ses futures épousailles le rendaient moins nerveux, peut-être aussi parce que sa blonde - oui encore une - ne l’ayant pas accompagné, il se doutait d’une certaine jalousie de sa part en sachant qu’il devrait se changer devant quelques femmes qui, il fallait bien l’avouer, n’étaient pas déplaisantes à regarder.
Mais foi de nîmois ! Et aussi parce qu’il était profondément aristotélicien, le benêt avait prévu le coup. En effet il avait revêtu une épaisse et opaque couche d’un collant qu’il pourrait dissimuler avec aisance sous les braies et bottes qui lui étaient destinées.

Mais pour porter la tenue, il lui fallait déjà être à l’heure.
Lui qui créchait pourtant dans le coin, chose qu’il regrettait amèrement suite à la diminution considérable de ses économies pour loger dans une auberge miteuse, aurait dû arriver en avance, mais non. Il n’était jamais pressé de toute façon. Par chance, l’entrée de l’imposant palais n’était guère difficile à trouver, et après avoir passé les grilles de la cour intérieure, il se fit guider depuis les imposantes portes jusqu’à la salle où se tiendrait le défilé, ayant pris soin de décliner son identité aux huissiers, leur rappelant simplement qu’il prêtait son corps à Elisel pour la journée. L’idée était aussi saugrenue qu’inconvenante, mais qu’on se rassure, c’était uniquement dans le cadre du défilé.

Enfin, on œuvrait sous ses yeux.
Souriant, mais point trop pour épargner la vue sur sa désastreuse dentition de plouc sudiste, il avait encore tout le loisir de se faire reluquer pour son parfait bronzage. En attendant, il scruta la salle pleine de toute cette tension ponctuée d’excitation, et après avoir chaleureusement salué Alatariel, il alla prestement rejoindre Elisel qui devait désespérer de ne pas avoir tous ses cobayes près d‘elle et déjà habillés.
Estrella et Calyce le précédaient, Mary était déjà présente, et bientôt il leur tapa la discute, parce que c’est comme ça, ayant ainsi la prétention d‘espérer qu‘on le présente à l‘inconnue qui accompagnait Elisel.


- Boundjour ! Pardonnez mon retard, j’ai comme qui dirait flâné dans les rues parisiennes sans me rendre compte de l’heure ...

Et de rougir, autant par gène que par honte, remarquant enfin le taux impressionnant d'hormones de cette salle et n'ayant guère le sentiment de faire honneur aux hommes en se pointant quinze siècles plus tard.
_________________
Plumedange
*Muette mais pas moins "pile électrique" que tout le monde.
Plume était en effet atteinte de mutisme depuis quelques temps, les aléas de la vie politique, de la gourmandise d'Aristote aussi, qui reprenait tous ceux qu'elle aimait un peu trop vite à son goût, ou encore de la méchanceté humaine.
Sa voix avait dit "J'en ai marre je me casse" en bien plus distingué bien sur.
N'empêche que sa faisait bientôt un mois qu'elle n'était pas revenu.
Encore heureux que la blondinette savait écrire et que ses proches la comprenaient bien souvent sans même qu'elle rédigea un mot parce que cela pouvait s'avérer bien handicapant vis à vis de personnes mal intentionnées qui se servait de son silence pour lancer des phrases du genre: "Qui ne dit mot, consent".

Plume avait donc fait le voyage silencieusement de l'atelier de Ju' au Louvre.
Elle était déjà venue à Paris et elle adorait la ville, du moins dans les beaux quartiers, les autres sa sentait bien trop mauvais et puis sa salissait ses jolies robes et franchement y avait rien de mieux que les jolies robes, d'ailleurs c'était bien pour sa qu'elle était là.
En pensant à ses tenues bien joliment et avec précaution, emballées, elle sourit.

Elle descendit avec grâce de la voiture, sa couronne de Vicomtesse, discrète dans sa chevelure blonde, y trônait encore le temps de l'enlever pour se parer pour le défilé et elle se fondrait totalement dans le décor de froufrous.
Sa couturière fila vers une dame qu'elle ne connaissait pas et une artiste qui semblait s'appeler Jo' de ce qu'elle avait entendu s'affairait déjà à sa tâche.
La blondinette se rapprocha de Kalo', pas question de se perdre du haut de ses jeunes printemps parmi la foule de dames et de damoiselles présentes.

Pour peu elle en aurait presque attrapé les pans de la robe de la couturière, comme une enfant qui avait peur de perdre sa maman, mais elle avait peur que sa soit malvenu, du coup elle se contenta de se tenir vraiment tout près de Kalo, telle son ombre et de regarder tout autour d'elle avec ses azurs pétillants de joie.*



_________________
Blanche_
Aïe.
Ses mains étaient des marteaux, et Blanche une enclume.
Outch.
Il mordait les franges du bout du doigts, et griffait par des gestes nets une peau trop fragile. Persécutée, Blanche ne l'était pas. Mais elle exécrait cette façon de la dévêtir, qui la faisait soudain sembler à une servante comme une autre.
Mais faites attention !
Quand le miracle arrive : Attia, de la famille des Julii, et si belle par sa présence rassurante que Blanche lui aurait baisé les mains. Car elle avait le don de se laisser aller, quand elle se sentait sauvée d'un mauvais pas ou libérée d'un fardeau énorme...
De fait, Sévère ressemblait d'avantage à un boulet.


Oh, merci...

Le corps soudain, se décrispa dans un long soupir satisfait : elle avait espéré, était exaucée, un monde parfait pour une môme aussi merveilleuse que l'était son imaginaire, et qui se laissait, simplement, habiller et déshabiller par sa créatrice particulière.
Du reste, les muscles décontractés laissaient courir plus facilement les doigts de la gitane sur le corps pâle. Ils autorisaient même, à ce que parfois, sans qu'elle le fasse exprès, Attia ne frôle d'une paume perdue le dos tremblant, ou même, qu'elle tire des rubans si près du corps que Blanche les sentait tendre contre sa peau.
Et quand avec l'homme tout lui avait semblé plus difficile, avec une femme... l'impossible devenait vrai.


Suis-je belle ? demanda t'elle à sa créatrice, celle par qui elle était porteuse d'une si belle robe, par Attia... Suis-je assez belle, tu crois ?
Rappelons que Blanche avait 20 ans, que la moitié, le tiers, beaucoup en tous cas de sa vie était derrière elle, qu'elle n'avait encore eu ni mari ni enfant, et qu'elle se sentait, quoique protégée par Béatrice, au crépuscule d'une vie de faste et d'idéal, si loin de la Parfaite et Pure qu'elle avait été jeune.
Être belle, donc, c'est demander si elle est toujours, simplement, si quoiqu'il arrive... Elle existe.

_________________
Riches, tenez bon !
Attia.
En l'espace d'un morceau de matinée, la gitane avait evité une tragedie chevaline en la personne d'Eli, un assassinat sur sa personne par un geant blond qui avait fini par craquer devant ses yeux canins, et la mort d'une princesse façon tragedie grecque... Exténuée oui, pas qu'elle n'avait pas dormi, enfin si elle n'a pas dormi, entre les mômes de la rouquine dont elle evitait le contact physique et les ronflements de la nourrice, non elle n'avait pas dormi et la son staff s'amusait a lui user les nerfs... enfin c'etait pas non plus leur faute et elle etait consciente que tous faisaient de leur mieux... sauf Eli qui pour une raison ou une autre montait au nez de la gitane telle une moutarde trop forte. Que lui prend t'il a la dinde angloise de hurler comme un charretier alors qu'elle est parée d'une splendide tenue... La honte je vous dis, la honte va nous tomber dessus...

Elle s'activait, essayant de lier douceur et rapidité, c'est qu'une princesse bretonne c'est fragile, mais la gitane n'a pas les heures qu'il prend d'habitude aux caméristes d'habiller leurs maitresses.
Hop une cotte enfilée, nouée par de solides rubans, et hop, le surcot est passé par dessus. Ne reste que la coiffe.


- Sévère! S'il vous plait, tendez un paravent par ici, je ne souhaite pas que nous soyons vus , il ya de plus en plus de monde ici!

Et sifflant vers la blondasse, eh oui a manieres de charretier, réponse de charretier.

- Oh toi, oui Eli! Ramène toi par ici, derriere le paravent, tu te pavaneras plus tard!

Non c'est pas qu'elle l'aime pas Attia, elle l'aime sinon elle lui aurait pas fait porter une de ses tenues, mais a situation cocaces, il faut tou-jours des boucs emissaires, et se presenter avec le dernier parfum des ecuries royales, crotin n°5 ça passe pas non.
Alors elle revient a la blonde, dont elle fixe la couronne et les templettes. Oui tu es belle, c'est ce qu'exprime le regard melant admiration et fierté.


- Tu es la plus belle des bretonnes que je connaisse et aujourd'hui tu es belle oui, tu es resplendissante.

Qui connait bien Attia sait qu'elle ne copine pas avec les bretonNEs, mais comme a toute regle, voila l'exception et ça c'etait deja... exceptionnel.
Une main delicate caresse la joue de l'hermine, douce et pure.


- Tu seras parfaite. Tu es parfaite!

Bon allez trève de compliments il reste encore a l'ordre du jour:

- Le Milo a terminer...et Breiz...

Oui la gitane pense tout haut croisant du regard la rouquine qui deja s'habille.

- Mais c'est qu'on est beau tout plein...

Le ton est badin, mais il faut bien ça non ? Alors elle ajuste les coutures, c'est que le blond est un peu hors normes question taille, alors notre gitane perverse a ses heures pense immediatement a autre chose... Enfin breeeef... Elle fixe la coiffe qu'elle a rajouté a la tenue qui jamais n'a trouvé acquereur, brosse doucement l'hermine pour la rendre brillante. Mais... Il ya comme un quelque chose d'imparfait... Elle fait signe au geant de se baisser a son niveau...

- La... Baissez vous allez!

Et du pouce elle lui lisse les sourcils. Maniaque ? Peut etre bien, mais a peine laisse t'elle au blond le temps de rouspeter qu'elle lui tapote la joue prenant un ton taquin.

- Vous etes parfait!

Maintenant s'occuper de l'epouse, puis de Yolanda. Yolanda ? Yolandaaaa? Ou c'est qu'elle est le sucre d'orge, la fraise a la creme.

- Hey Sevèèèèèère j'espere que vous l'avez a l'oeil hein la rosy princesse, il me la faut!

Oui la Yolanda c'est la robe de mariée qui cloture tout défilé!

- Ha breiz, approche que je t'aide !

Non elle n'est pas fatiguée.La rousse lui a déjà mâché le travail. Elle ne fait que parfaire la finition, s'assurer que le tout tient debout et bien!
Enfin... elle exulte un ouf. Ne reste plus que la boule de gomme et elle seront fin pretes.

_________________

On ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non,c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !(Cyrano)
--Helene.blackney


Je tirais ardemment la manche de ma mère, qui ne se pressait pas pour aller voir les grandes dames. Je rouspétais pourtant, et rendais chèvre l'intendant de nostre rocher, je ne tenais plus! Ma mère m'avait dit qu'on verrait certainement des belles robes comme la mienne, d'ailleurs, n'étais je pas magnifique dans ma robe rose bonbon? Elle était encore à son bureau dans le grand palais pleins d'or que j'aimais bien visiter lorsqu'elle détournait son visage de moi.


Mamannnnnnn

Elle lâcha enfin sa plume, ca y est, on allait décoller de son bureau, maman travaillait bien trop, et ne s'occupait pas assez de mon estomac de gourmande. Enfin, elle me prit par la main et on partit, maman n'avait pas souhaité changer de robe comme moi, et avait portée son attention uniquement sur ses écrits, et la confection de ma propre robe. Pire que tout, elle gardait ce truc tout poilu sur la tête comme la grande dame qui faisait crier la bombarde. Mère m'avait expliqué que c'était un cadeau précieux et qu'il fallait l'honorer. Évidemment, j'avais fait oui de la tête, essayant au passage de toucher cette montagne de poils, mais maman m'en avait empêché à temps "pas touche à la toque". Dans les couloirs du palais où vivait un grand et beau roi, je m'étais mis en tête de toucher toutes les belles robes que je verrais, pour les comparer avec la mienne. On arrivait à la porte, ma mère posa son index sur sa bouche pour me dire "silence maintenant"...A savoir si j'allais lui obéir ou pas.
Charles
    Comment contenter une petite tête brune ? Frimousse entre deux âges, mais surtout entre deux mondes qui comme seul apparat s'offre le luxe d'une malle chez le barbu Margny. Il lui avait promis, il y a de cela quelques semaines, qu'il saurait assurer fourniture en ce nouveau coffre qu'il faisait déjà forger et l'occasion de trouver quoi offrir à la jeune Isaut devait se faire rapidement, les affaires du brun risqueraient bientôt de ne laisser qu'un temps médiocre à la réorganisation de sa cousine.

    C'était sans grand entrain, mais dans un devoir certain, qu'il gardait un coin d'oeil sur les diverses annonces qui mentionnaient quelques coutures, ou autres fantaisies de ce genre. Qui sait, trouvera t-il de quoi assouvir les fantasmes de la dernière descendance vivante de Sirius de Margny-Riddermark ? Il n'en serait que bonne nouvelle d'arriver à contempler les yeux émerveillé de cette femme en devenir qui représentera d'ici peu l'or et le chevron pour un mariage que le chancelier condéen saurait bien lui trouver. Tout est question d'affaire, même l'union des siens, l'amour n'existant que dans les affaires diplomatiques et financières dont saurait tirer profit la famille Princière.

    C'est donc sur la vilénie proposée en la Saint Nicolas que le Baron s'offrirait cette sortie pour quérir les robes qui feront de la jeune Margny, une belle à vendre. Le rendez-vous était donné au Louvre, petit détour parisien dont il avait déjà pût profiter lors des allégeances au roi fainéant et qu'il aurait donc bien assez vite fait de trouver les cavaliers adéquats pour mener son coche.


    [...]

    Paris, un temps plus tard. Un bon temps même. Condé ou Sémur, la procession en capitale avait toujours de quoi faire souffrir les journées de l'italien de devoir passer tant de temps en voiture, à s'empiffrer des derniers rapports du Nord de Condé, ou les truandes de certains hommes commençaient doucement à devenir inquiétant. Mais tout ceci, resta rapidement derrière lui -enfin dans le coche pour être plus précis- car il en était venu au Louvre, prêt à en découdre avec la Haute & quelle Mode parisienne.

    Pas de détour incongru à gauche ou à droite, la direction prise fut celle indiquée par çi par là, par une personne ou une autre, direction là où ça brille. Drôle d'idée que de suivre cette logique, sachant que l'enclave du Louvre s'était habillée depuis bien longtemps d'apparat monumentaux, le fort n'était plus, la beauté régnait. Et c'est non sans une certaine élégance, car le Margny savait s'habiller et se mettre en valeur, pour aujourd'hui, robe azur provenant d'une de ses escales siciliennes d'il y a quelques années, le tout accompagné comme il se doit, par le couvre chef assorti, d'un gris palot, histoire de rester dans l'ambiance de la saison.

    Dans la pièce, des gens, un peu de tout. Un brin d'attention par ici ou là, des têtes connues et comme à chacune de ces sorties, certaines bien inconnus, encore une fois les échanges seront courts, voir inexistant. Charles ne se déplaçant rarement pour rien, ses seuls échanges sont toujours dans un intérêt particulier qu'il cache ou non ... Tout dépend de l'affaire. Pour ce jour, point trop d'inquiétude à avoir, il s'agit d'une banalité sans la moindre signification, qu'un point de passage en son travail au service de sa famille.

_________________
Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun
Yolanda_isabel
Ainsi font font font les petites marionnettes, ainsi font font font trois p'tits tours et puis s'en vont ! Et les menottes qui s'ennuient d'être vides de se cacher derrière le dos avec un soupir. Elle s'ennuie, on l'a prévenue, ce ne sera pas marrant d'attendre, mais quand bien même. A ses côtés, le Sévère qui l'observe du coin de l'oeil, et de réprimer un frisson à chaque fois qu'il passe trop près d'elle. Il y a des personnes dont on sait, on sent qu'il n'aime pas les enfants, Sévère en fait partie, et Attia ? Attia l'aime, bien sur qu'Attia l'aime, sinon pourquoi lui confectionner tant de robes ? Parce qu'elle a vu les chutes de tissus roses dans l'alcôve réservée à la gitane aux Doigts d'Or.

Et le coeur soudain empli d'une bouffée d'amour, elle saute de la malle et vient se jeter tête la première contre les jupes de la gitane, sans autre raison que l'amour qui l'envahit soudain. Un sourire guimauve sur les lèvres.


- T'es de la fatigue ? Ca ira de l'après, je pense. T'es de la beauté 'Reiz ! Et toi aussi Blan'ss'euh. Et pareil Eli ! Tout le monde il est de la beauté !

Coach mental de la team DO ? Check ! Sourire enfantin, confiant quand elle attrape la main de la gitane pour la porter à sa joue.

- Tu s'asseois et tu souff' un peu et après, c'est moi ?
_________________
Jmorelle
Impassible. Eli était restée impassible face à la situation. Mais son sourire la rassura, elle aussi était heureuse d'être là. Ju se souvenait du défilé de l'année dernière, elle venait à peine de commencer ses travaux de couture, guidée par Kalo. Elle avait eu la joie de rencontrer de grandes couturières, de magnifiques talents, qui lui avaient donné de l'inspiration pour continuer son travail et s'y attacher autant qu'elle le faisait. Plus qu'une passion, quelque chose qui la faisait encore rester sur cette terre. Beaucoup de choses la dégoûtaient à présent, mais quand elle créait des tenues et qu'elle voyait un sourire émerveillé sur les visages des clients, cela lui redonnait du beaume au coeur. Et cette ambiance que Kalo tentait coûte que coûte de garder au manoir, cela aussi lui tenait à coeur. Elle aurait commencé autre part, peut-être qu'elle n'aurait pas continué. Mais voilà. Au Manoir, il n'y avait pas stress, tout était cool, dans la bonne humeur... Enfin, tant qu'on le pouvait, car bien sûr il y avait toujours des personnes pour essayer de venir troubler tout ceci. Mais heureusement, cela ne durait jamais. Les chefs faisaient le nécessaire, et ils le faisaient bien, tout en douceur. Entre Kalo et le Vieux, ils étaient bien protégés.

Trève de plaisanterie. Il fallait se bouger un petit peu. Au loin, Kalo et Jo semblaient figées, à discuter, tandis que la timide Plume se cachait derrière elle. Elle attrapa la main d'Elisel, et la tira doucement vers le petit groupe.


Oh on a bien quelques minutes quand même, les artistes doivent savoir se faire attendre... Et puis, comme l'on va défiler ensemble toi et moi, enfin nos mannequins, autant que je te présente le mien. Et par la même occasion, les couturières avec lesquelles je travaille.

Arrivées devant les 3 femmes, Ju sourit, et procéda aux présentations.

Elisel, voici Kalopsite, notre cheftaine, Joriane, que tu rencontreras certainement à Blois puisqu'elle vient d'y emménager, et Plume, qui est mon modèle pour ce défilé.

Les filles, je vous présente Elisel, mon amie depuis... depuis presque toujours non? Enfin depuis tellement longtemps que je ne m'en souviens plus. Elle est couturière chez Deco, et elle fait des choses magnifiques! C'est avec elle que je défile.


Laissant les filles faire connaissance, elle se tait quelques instants. Puis, voyant que les autres ateliers commençaient à stresser et à se préparer, elle se dit que ça serait sûrement bien d'en faire autant. Se préparer hein, pas stresser.

Dites, comment s'organise-t-on? Doit-on se mettre par atelier, ou plutôt par ordre de passage? Je pensais que ça serait certainement pas mal qu'Eli et moi nous mettions ensemble, ainsi on est sûres que nos mannequins seront prêts en même temps? Mais on peut rester pas trop loin quand même, de toute façon la pièce n'est pas si grande que ça, comme ça si jamais il y a une urgence, on est là les unes pour les autres, qu'en pensez-vous? Jo, le plus important, c'est que tu aides Kalo à se préparer, elle fait partie du clou final du défilé. Et si jamais tu as un peu de temps, jveux bien que tu m'aides mais sans que ça te fasse courir, tu connais bien mes modèles alors tu sauras nous aider. En tout cas, j'ai hâte d'être à l'année prochaine pour que tu défiles avec tes tenues aussi... Bon en tout cas, ce n'est qu'une proposition, mais Kalo a plus l'habitude que nous de défiler, donc on va attendre son avis.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 10, 11, 12   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)