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Défilé de la Saint Nicolas : quand la couture fait son show.

Elisel
Ju, couturière de Manoir, tirait la main d'Elisel, couturière de DECO, pour l'entraîner vers les consoeurs de la première, quand enfin les mannequins qui porteraient les tenues de la deuxième arrivèrent. Elisel laissa échapper un soupir de soulagement peu discret, mais fila à la suite de son amie, sans avoir le temps de dire un mot, juste faire un signe aux apprenties de l'atelier pour montrer qu'elle les avait vus. De toute façon, ils défilaient pour Mary avant. Il faudrait juste qu'elle prépare les vêtements avec tous les accessoires pour qu'ils soient enfilés au plus vite.

Arrivée devant les femmes du Manoir, elle se redressa, réarrangea discrètement ses robes pour ne pas faire honte à son propre atelier, et sourit chaleureusement, surtout à sa propre présentation.


Dames, je suis enchantée de vous connaître. Ju me parle très souvent du Manoir, et en tant que grande curieuse, j'ai déjà visité discrètement les galeries, mais je suis heureuse de rencontrer enfin les couturières. Vos travaux sont dignes d'éloges !

Ses yeux brillaient, elle commençait enfin à réaliser ce qui se passait autour d'elle, où elle était, ce qui allait arriver. Elle n'avait pu participer au défilé l'année précédente, car elle maniait depuis trop peu de temps les ciseaux et les aiguilles, mais elle était fière cette année de pouvoir défiler aux côté de toutes les autres et de présenter ses travaux. Fière d'être aux côtés de ces noms renommés, devant une assemblée de renom également.

Se tournant vers Ju, elle l'écouta faire ses propositions, jeta un rapide coup d'œil vers ses propres mannequins, et lui répondit.


Celui et celles qui vont porter mes tenues sont déjà partis se préparer, ils portent les tenues de Mary avant les miennes. Le changement de vêtements va devoir se faire très vite ensuite, et je pense qu'il sera mieux que j'utilise la même pièce qu'elle occupe déjà.
Peut-être même que tu devras commencer à défiler avant moi, pour me ménager du temps...


Un mouvement de tête, l'attention attirée ensuite par Alatariel qui parlait et annonçait la fin des préparatifs et le début du défilé. Elle n'avait même pas prêté attention à l'arrivée des trois femmes les plus importantes de l'assemblée ! Catastrophe ! La tension monta d'un coup, et elle jeta un coup d'œil anxieux à son amie, en lui serrant la main.

Bientôt à nous !
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Elisabeth_stilton
Elle s'ennuyait la blonde, elle était prête, toute bien vêtue et coiffée ... comme à l'accoutumée de toute façon. Quand on est avocate, Doyenne d'université et que sais je encore on se doit d'être apprétée de la manière la plus élégante qui soit et pour cela rien ne vaut les robes faites chez ... les doigts d'or. Bon sauf quand elle est au haras car là bas c'est plutôt braies et compagnies.

Donc notre blonde attendait sagement qu'on lui dise quand y aller. Elle avait beau entendre que les autres était les plus belle et patati et patata mais elle savait que non c'était forcément elle. Elle était jeune, n'avait pas d'enfant -et n'en voulait pas- sa robe était parmi les plus belles, comment ne pouvait elle pas être LA plus belle ... la plus belle pour aller danser ... .


Bon on y va ???
Kalopsite
Un petit jeu auquel la blondinette est devenue une championne, être la sans être la. C’est avec facilité que la blonde arrive a occulté se qui l’entoure et se plonger dans ses pensées. Ses pensées à cet instant ? Son époux qui s’éloigne, c’est de sa faute et elle le sait, c’est elle qui le délaisse, c’est elle qui reste enfermée au manoir, qui ne rentre même plus au château, qui passe ses journées et ses nuits à coudre.
Il y a un an maintenant elle l’entend encore murmurer a son oreille « Tu es la meilleurs, j’ai confiance en toi, inscrit toi, je sais que tu en es capable ». Kalo elle doutait mais tous ils l’avaient poussés et elle avait réussit, elle avait gagné, ils étaient fier, il était fier.
Les commandes avaient affluées, elle était submergées de travail, elle était heureuse la blondinette, mais lui, il s’est éloigné au fil des jours. Elle n’avait rien remarqué, elle était trop occupée et ne s’est pas rendu compte que son couple partait en lambeaux. Entre ses doigts le parchemin froissé, une missive reçue ce matin, une simple lettre qui commence par « Bonjour Kalo » plus de bonjour ma puce, plus de bonjour mon cœur… a la fin juste son prénom en signature, pas de je pense a toi, pas de je t’aime, pas de je t’embrasse. Dans sa poitrine son cœur cogne a lui faire mal, d’un soupir elle retient les larmes qui ne demandent qu’a courir sur ses joues.
Une tornade, une mini tornade mais une tornade quand même, Ju a qui se plante devant elle, qui parle et parle encore, qui là sort de ses songes, que dit elle la pitchoune ? Elisel son amie de chez déco, ah oui souvent elle lui en avait parlé, un sourire qui nait aux commissures des lèvres en regardant la jeune couturière.


Enchantée de vous rencontrer damoiselle, j’espère que nous aurons le temps de faire connaissance après le défilé.

Claquement dans les mains, la voix d’Alatariel qui s’élève, la fête va commencer, les mannequins vont défilés à la queue leu leu. Kalo repousse au fond de son esprit ses pensées, elles ne doivent pas venir ternir cette soirée.

Les prunelles qui se posent sur Plumedange posée juste a ses cotés, elle se penche vers la jeune fille pétillante qui ne dit plus un mot depuis quelques temps.

Ma chère vous allez rayonner se soir, je pense qu’il est temps que vous alliez vous préparer.
Ju c’est toi la première de chez nous, pas d’énervement, tout est près, vous avez tout répéter, j’ai confiance en toi. Indiquant un paravent elle rajoute. Là bas vous serez à l’aise.


Un dernier sourire en les accompagnants vers l’endroit tranquille tout en regardant les couturières s’affairer dans tout les coins. La malle est ouverte, une des robes soyeuses est dépliées et tendue à Ju. Un mot qui raisonne a son oreille, non ce n’est pas a son oreille c’est dans sa tête « Mannequin » elle se raidit la blonde, ses mannequins ou sont ses mannequins ?

Jo prépare mes tenues, je pars à la recherche de damoiselle Ayena et dame Pandorha.
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Le manoir des artistes
Jmorelle
Trop emballée par le défilé, elle n'avait pas pensé aux mannequins, il était vrai. Alors son idée, pas bonne du tout. Tant pis, elle irait embêter discrètement Elisel derrière son paravent. Enfin, si elle la laissait l'embêter, ce qui l'étonnerait encore plus.

Ju écouta attentivement Kalo, toujours là pour la remotiver. La confiance, c'est aussi parce que Kalo l'avait prise sous son aile et qu'elle avait pu toujours lui faire confiance elle aussi. Si elle venait tous les jours au Manoir pour coudre, c'était bien parce qu'elle s'y sentait si à l'aise qu'elle y passait parfois plus d'heures que chez elle. Une confiance mutuelle était née entre les deux femmes, parce qu'elles venaient toutes les deux pour la même raison, dans le même état d'esprit. Ju acquiessa, souriant pour redonner aussi un peu de courage à Kalo, puis elle invita d'un signe Plume à venir s'installer derrière le paravent. Elle avait de nouveau prévu le petit sac de tablettes de cire au cas où, mais elle verrait rapidement à sa tête si elle serrait trop les corsets ou si quelque chose n'allait pas. Pour la couture, on n'avait que rarement besoin de parler.

Déjà, une robe était enfilée. Ju ajustait les derniers jupons, vérifiant qu'ils tombaient naturellement. Il était plus aisé de commencer le défilé par une robe un peu plus fluide, car ainsi le mannequin ne serait pas encore trop gêné par les vêtements, et il y avait moins de travail pour commencer. En serait-il autrement pour la suite, elle ne le savait point.


Si jamais quelque chose ne va pas, grimacez dans la glace, je le verrai!

Ju sourit malicieusement en regardant Plume dans le miroir de laiton que l'on avait installé à leur intention. Après tout, les moues du visage en disaient tellement plus long que n'importe quel mot.
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Pandorha
[Jamais bien loin]

Pandorha attendit toujours, elle aurait peut-être dû aller dans la salle un instant avant de partir se préparer néanmoins du fait de sa nervosité elle avait décidé de rester à l'écart.

Elle était prête à entrer en scène elle n'attendait plus que le signal. Elle avait demandé à Critos un de ses valets de se tenir devant les portes de la salle pour qu'on puisse la prévenir, il portait des vêtements aux couleurs des Hennfield afin qu'on puisse le reconnaitre, puis les couturières du Manoir avait déjà dû le voir, car il l'avait déjà accompagnée pour des commandes de robes. Ainsi on attend, patiemment et tranquillement.

D'ailleurs Critos aperçut Dame Kalo, il se dépêcha d'aller la voir afin de la prévenir.


Dame Kalo ? Sa grâsce Pandorha de Hennfield, est prête, elle est à l'extérieur où elle attend le signale pour apparaitre.
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Eloice
Eloïce arriva comme toujours légèrement en retard. Il fallait qu'elle parte deux jours avant la prochaine fois, comme ça, au moins elle arriverait en avance ! Bon alors, quelle robe porter en premier ? Rholala, elle savait plus ! Elle sortie un papier de sa poche toute discrète et vérifia. Bien, donc la tenue de Mary en premier. Elle avança lentement parmi le dédale de couloirs avant de trouver Mary.

- Maryyyyy ! Eli ! J'arrive ! Suis lààà !

Elle agita les mains, bon pas très discrète mais bon le temps presse ! elle s'avança, les gens se reculèrent sur son passage, avaient-ils peur d'elle ? Surement, elle faisait très peur la brune ! Et elle le savait, oui elle le savait et ne le cachait pas ! Elle arriva tout sourire devant Mary. Sourire angélique, elle remercia bien les gens de l'avoir laissé passer et se fit discrète. Assez de remarques pour aujourd'hui pour la brune. Elle retint un rire à cette réflexion faite à elle même

- Désolé, je suis légèrement en retard hein ! Enfin bon, j'ai pas manqué l'heure, c'est déjà ça. Allez j'enfile ma robe pour tes dernières retouchent Mary, pis après la tienne Eli.

Sourire, avancée lente parmi les robes. Elle chercha les siennes. Elle les trouva au bout d'une quinzaine de minutes et passa en cabine d'essayage. Puis elle sortie et se dirigea vers Mary en levant la robe légèrement pour ne pas l'accrocher, ça aurait était bête de devoir changer de robe si près du défilé !

- Alors Mary ? J'attend tes retouches.

Elle laissa Mary regarder et en profita pour jeter un oeil vers les autres robes. Waouh ! Elles étaient sublimes. Elle chercha un petit trou dans les rideaux et aperçut Béatrice de Castelmaure, sa patronne. Elle espérait être à la hauteur...
Breiz24
Non mais... Non mais... Non mais...

Non mais vous avez jamais vu une rousse qui a la chique coupée? Bah voilà, c'est fait.
Jamais au grand jamais la rouquine n'aurait imaginé que quelqu'un ose n'en faire qu'à sa tête un jour pareil. Après tout, c'était quand même Marie Alice Altérac - qui s'habillait aux doigts d'or - Béatrice de Castelmaure - qui s'habillait aux doigts d'or - et Armoria de Mortain - qui ne s'habillait pas encore aux doigts d'or mais qui allait forcément finir par y venir! - qui allaient regarder le défilé. On n'était pas là pour s'amuser bordel!


C'est tout de même un monde, ça!

Et coup de coude -précautionneux, pour ne pas endommager les robes - et léger sourire de la rouquine. Après tout, c'est pas chez les Doigts d'Or qu'on verrait ça. Non, chez elles on arrive en puant le poney, c'est un autre concept Madame!

Du reste, la rouquine observe par le coté du paravent où elle se cache la tenue que porte la dame, œil critique armé. Son avis est fait d'avance du reste, mais tout de même, elle observe. Bientôt ça sera son tour de défiler, enfin si les péronnelles arrivent à obéir au Grand Maistre de la garde robe royale, et il s'agit de ne pas se vautrer sur les genoux d'une des membres du public.
Elle réprima un bâillement et lissa machinalement la soie de sa robe, avant de réajuster la tenue du blond en lui sifflant de se tenir tranquille.



Non, je n'éditerais pas mon post. J'ai la flemme

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          Les Doigts d'Or, j'Adore!
Joriane
Jo avait bien remarqué le regard tristounet de Kalo mais elle n'en dit rien, dans ses moments là dans la tristesse on a pas toujours envie de parler, car sa fait remonter encore plus ce sentiment d'impuissance et les larmes sont si difficile à retenir.. Elle regardait les mannequins allaient venir Kalo la tête dans les malles, Ju occupée aussi.. Elle était bien fière Jo de faire parti du manoir des Artiste et surtout d'avoir comme professeurs Kalo et Ju..

De jour en jour elle apprenait encore mieux, elle était si contente d'enfin faire ce qu'elle aimait, coudre avec ses petites mains qui jusque là n'avait connue que les bureaux de police, douane et paperasses en tout genre sans oublier certaine fonction qui l'avaient mise en grosse incompréhension mais ça c'était du passé, maintenant elle était couturière et surtout enfin libre..

Ju nous avait présenté une dame, Jo avait juste sourit et fait une légère inclinaison, comme elle ne connaissait personne elle ne lâchait pas Kalo des yeux ni Ju, ce monde était bien inconnu pour elle encore..


Jo prépare mes tenues, je pars à la recherche de damoiselle Ayena et dame Pandorha.

Oui Kalo je m'en occupe t'inquiète pas .. La menteuse elle angoissait oui et stressait, ne voulant faire aucune faute, ses mains moites, les jambes tremblaient rien que de savoir que quelqu'un puisse lui poser une question à la quelle elle ne serait y répondre, elle avait un noeud dans la gorge.. Ses pensées allèrent à son fiancé Chris l'amour de sa vie, si il pouvait être là il l'aurait calmé et soutenu lui qui l'appelait déjà "ma tite Fée Tisserande" il disait qu'elle avait les doigts amoureux du tissus et des aiguilles, c'était pas faux comme image, mais de là a dire fée non pas encore Jo avait encore des choses à apprendre, pour elle dans son coeur elle avait choisit la meilleur des couturières..

Petit soupir, regard sur la salle d'essayage, toute ses lumières et tissus brillaient, pour rendre ses dames les plus belle, mais Jo ce qu'elle aimait c'est voir les yeux des dames devant ses merveilleuses tenues, vi leur yeux brillaient comme si elles étaient devant une friandise, comme les enfants devant leur gâteau préféré..

Avec délicatesse elle prépara les tenues de Kalo pour les Mannequins, elle aimait le contact des velours les plus fin et doux ,les tissus soyeux, comme si c'était un précieux bijoux, Jo caressait avec amour l'étoffe de chaque robes qu'elle plaça avec délicatesse sur leur portant, remettant un ruban par si, rajustant le lacet délicat en satin d'un corsage ou une dentelle qui s'était un peu pliée, elle pensa que ses tenues ne serait jamais pour elle, ho! en secret des fois elle essayait ses tenues qu'elle faisait, ça la faisait rêver et parti dans le monde des princesses.. Hop! on ne rêve plus Jo, au travail ma belle..
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Envie d'une nouvelle bannière ou d'une robe ? C'est par ici
Alatariel
Cinq minutes, et c'est parti. L'angevine s'avance, monte d'un pas léger sur l'estrade et se place face à la Régente et à la Bi princesse.
Pour le coup les deux femmes n'ont pas l'air de se plaire ici. L'ambiance du Louvre était pour le moins lourde depuis l'abdication du Roi, et l'angevine espérait que le caractère futile de l’évènement changerait les idées à ces deux femmes que le pouvoir avait martyriser pendant tant d'années.

Tentant un sourire enjouée alors que les mines fermées des rares invités à s'être déplacés lui donnait envi de jurer.


- Mes dames, nous allons donc commencer. La première des couturière qui présentera ses oeuvre ce soir et Mestre Attia des Juli, couturière en l'atelier des Doigts d'Or et tout nouvellement fournisseuse royale. Elle fait ce soir ses premiers pas au Louvre et à la Cour de France.
La réputation de cette jeune femme n'est plus à faire, son talent parle de lui même et je pense qu'elle n'a pas finit de faire rêver la noblesse de France.
Je n'aurai qu'un seul regret ce soir c'est de ne pas lui accorder cette distinction plus tôt, afin que Sa Majesté puisse profité de ses talents.

Puis l'angevine claqua des mains et une douce musique retenti de derrière un parapet. L'angevine descendit pour rejoindre Attia et se pencha à son oreille.

- Avez vous amené la tenue que vous aviez réalisé pour Sa Maj.... L'angevine marqua une pause, décidément, elle ne savait pas comment nommer celui qui fut son roi pendant toute sa vie. pour le roi. J'aimerais qu'elle soit présenter à la Cours, que votre travail ne reste pas ainsi secret.
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Yolanda_isabel
Vraie gourmandise..

La joie, les rires, de trublion en tourbillon, lutin de noël, fée irréelle qui s’agite et virevolte entre les mains de la Gitane, éclat cristallin quand les voiles chatouillent la peau fine de l’enfante qui dépose des myriades de baisers sur les mains qui la vêtissent tendrement et patiemment, et Constance de rester à l’écart de l’échange, habituée qu’elle est des séances délirantes d’habillage de Yolanda Isabel. Etre dorlotée, être choyée, elle n’est née que pour ça, alors pourquoi s’émerveiller de plus belle à chaque fois qu’on l’habille d’une tenue toujours plus riche, toujours plus jolie ? Parce qu’il n’y a rien qui n’émerveille la princesse angevine, rien qui ne la mette en joie, tout est sujet aux rires, au bonheur. Et entre les mains d’Attia, l’enfante est aux anges et leur sourit de ce sourire innocent d’enfant ravie.

Hennin fixé sur les boucles blondes dissimulées pour l’occasion, peut être pour éviter que les gens ne veuillent agacer l’or hérité de sa mère. Et le voile vient chatouiller le nez retroussé tandis qu’Attia dispense les derniers conseils, la robe est lissée du bout des doigts potelés, à tassel, comme les adultes, comme les femmes, comme pour dissimuler une poitrine qu’elle n’a pas encore si ce n’est celle d’une enfant un peu trop ronde, comme une gourmandise très douce, très sucrée, car tout n’est que sucre et douceur chez Yolanda, de la peau légère de fillette aux veines plus gorgées de sucre que ne saurait l’être une poignée de dragées. Et le voile revient agacer l’enfante qui se prend à en rire, tranchant à grands coups de rire l’angoisse latente des participantes. Tourne, tourne feu follet, qui virevolte pour attraper le voile qui toujours s’échappe. Tourne, tourne, tourne, fadet, qui sautille dans les jambes de tous, perdue dans des chimères enfantines.


- Je suis la Princesse des Fées ! Ca s’peut que je suis hein ‘Ttia que ça s’peut ?

Et de s’arrêter soudainement quand à travers les rideaux, elle aperçoit une couleur connue, une couleur chérie, l’azur se faufile entre les tentures et soudain, les mains se plaquent sur la bouche avant de revenir en courant vers Attia.

- Y a une fille qui l’est du rose tout comme moiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Viennnnnnnnnnnnnnnnns !

Tu rends compte ? La main est saisie d’autorité et arque boutée, elle tire la gitane à sa suite pour pointer du doigt la fillette vêtue de rose aussi, un sourire extatique aux lèvres.

- T’as vu ? Je suis déjà du modèle de la mode ! Comme toi, en plus .. En plus .. Rose !

Et après, le rose quelle couleur vient ? Le rouge évidemment, et c’est le rouge qui attire le regard de l’enfante, la Duchesse qui aime les macarons ! Les rideaux sont discrètement ouverts, et un petit coucou est esquissé de la main en direction de Béatrice. La deuxième main ? Cramponnée à la manche rouge, aussi, d’Attia alors que sur un ton badin, Yolanda énonce un de ses vœux.

- J’a été à la messe, tu sais, et à la messe, y disent, c’est bien d’avoir du baptême et du parrain et de la marraine, moi, je veux que c’est elle, ma marraine. Je veux vraiment ..

Fort de tout son cœur d’enfant, elle le veut, pas un simple caprice, et à quatre ans, elle le sait, elle le sent. Elle veut, c’est tout. Et c’est sa grande tante qui vient la couper dans sa confidence en rejoignant Attia pour parler du Roi ! Viendra-t-il ? Un sourire d’éclairer le visage de la fillette, ravie à l’idée de revoir le Roi mais avant ! Les jupons volent et se dirigent à toute vitesse vers les premières jupes venues, ou pas vraiment, celles d’Eli, les mains s’accrochent, fébriles et l’azur étincelle.

- C’est à nouuuuuuuuuuuuus !

Joie, bonheur !
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Marymetal
Mary commençait à s'impatienter, Eloïce n'arrivait pas! Les autres filles étaient presque prêtes, elle était la dernière. Quand la porte s'ouvrit d'un grand coup, son coeur s'arrêta de battre par l'emotion.

Dieu que tu m'as fais peur ! Fiou... Me refait plus un coup comme ça! La prochaine fois je vais faire un arrêt! Elle s'empressa de sortir de la malle la dernière robe, les rangées de perles noires se frôlaient, et offraient aux oreilles un doux frou-frou. Elle l'apporta à la demoiselle, et la lui présenta.

Est-ce à votre gout mademoiselle?
Elle la reposa sur le dossier d'un fauteuil et aida son amie à se débarasser de ses volants.

Elle enfila la robe et elle lui allait comme un gant! Le corset souple qu'elle lui avait enfilé la sculptait comme une reine, il ne lui manquait plus que s'attacher les cheveux, et porter la tiare d'or qu'elle avait apporté. Un bouquet de fleurs séchées avait été posé sur la table de toilette et attendait le moment où la mannequin allait défiler.


Comment te sens-tu dans ta robe?
Landyves
Le benêt n’avait pas tellement le temps de réagir. En même temps ce surnom ne lui avait pas donné par la râleuse pour rien, mais toutefois on pouvait l’excuser alors qu’il se trouvait au milieu d’une tripotée de femmes, toutes générations confondues, plus bavardes et criardes les unes que les autres. De quoi en faire un malaise même si le jeune homme affichait un sourire de circonstance pour ne pas effrayer les collègues.

Mary l’entrainait avec elle et les donzelles de DECO jusque derrière le paravent qu’elle avait déjà désigné comme étant le leur. En même temps cet atelier étant sans doute le plus en retard dans l’habillage des mannequins, c’était donc surtout un choix par défaut.
Toujours est-il qu’à peine fut-il emmené là que déjà on envoyait paitre le nîmois. Et oui, il avait une fiancée si facile à vivre qu’il avait oublié que les autres étaient assez lunatiques. Mais il y avait bien une chose qu’il avait compris en quelques années de fricotage, c’est qu’une femme avait toujours raison ! Alors il fit comme s’il était en tord et alla se renfrogner plus loin. Malgré tout, il espérait que les filles se dépêcheraient un peu, parce que lui devait encore se battre avec des froufrous qui l’étrangleraient sûrement par manque d’habitude. C’était bien gentil de s’improviser noble le temps d’un défilé, mais quand on était gauche pour tout let n’importe quoi il ne fallait pas s’attendre à des miracles. Tout ce qu’il espérait cependant, c’était ne pas abîmer la tenue qu’il devait porter. Non seulement il ne saurait comment s’excuser, mais Elisel tout autant que le commanditaire de la tenue l’étriperaient.

La nervosité commençait à l’envahir alors que les femmes les plus importantes de ce rassemblement étaient arrivées. Le nîmois n’était sans doute pas le plus stressé de tous, mais se pavaner devant tout ce monde était une grande première. Tout naturellement, il se dandinait discrètement pour éviter d’avoir à se soulager sur place.
C’est alors qu’il vit passer un gardien des seaux, fonction qu’il apprenait ce jour même à connaitre n’ayant jamais mis un pied dans un quelconque palais si ce n’est dans ceux des ambassades, et le kidnappa pour aller s’acquitter de sa besogne dans un couloir vide de toute présence.
La chose faite, le languedocien afficha un sourire plus franc après s’être assuré qu’il réapparaitrait convenablement.
Il en aurait des choses à raconter à sa blonde !
- se changer devant des femmes plus bel ... des matrones ridées et peu gracieuses,
- se soulager dans un seau porté par un valet courageux et compréhensif,
- défiler devant des dizaines de nobles,
- être l’espace d’un instant l’un des plus beaux hommes de ce royaume.
Ca la ferait rire sans doute, l’étonnerait sûrement, et l’inquièterait évidemment. Elle le soupçonnerait presque de prendre plus de bon temps avec d’autres personnes qu’elle, et il devrait passer les deux premiers jours de son retour à se lancer dans de veines explications … non, finalement, elle était comme toute les femmes, juste en un peu mieux, et moins rancunière, et plus belle et … bref.

Le défilé allait commencer et Yves ne sachant trop s’il aurait l’occasion d’en suivre la totalité, se trouva tout de même un coin pas trop éloigné du paravent pour observer l’estrade sans que la vue ne soit trop bouchée.

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Attia.
[Say love...]

L’équipe est prête. L'Attia se laisse détendre et attendrir par la barbe a papa humaine, le tourbillon de douceur, la Yolanda qui pourrait s’enorgueillir de réveiller en elle tout ce qu'il y a de plus doux.

- Vous êtes la princesse de toutes les fées et de toutes les jolies créatures qui existent...

On ne ment pas aux enfants, on rêve avec eux.
Alors elle sourit a l'infante et se laisse attraper sans broncher, regardant dans la direction que lui montre la boule rose.
Elle voit encore au delà, le beau monde et déglutit alors qu'une boule lui enserre le ventre doucement. Non elle n'a pas peur... ou si peu
.

- Vous voyez votre gracieuseté, vous allez nous les subjuguer, ils ne verront que vous et toutes les petites filles reveront d'etre comme vous, de porter du rose! Mais rappellez vous...

Prenant le ton de la confidence.

- Il n'y aura jamais qu'une seule et unique Rose, et c'est vous!

Claquant un clin d'oeil a l'enfant elle avise la Castelmaure, si belle dans cette robe carmin qu'elle a confectionné avec autant de bonheur. Elle s'etait imaginée dans une robe de ce genre... Et pourquoi pas avec le ventre en avant... Un jour... Peut etre...

L'intervention de la maitresse de la garde robe royale la tira de sa rêverie.
ça y est. Elle hoche la tête en lissant un pli de la robe posant une main sur l'epaule potelée de la rosy princesse. Une fois la maîtresse de cérémonie éloignée, elle s'adressa a la team DO.


- Oui ça va être a nous... Rappelez vous êtes mon clou final!

Et ensuite du menton elle vise Eli, priant intérieurement que la blonde ne fasse pas d'impair.

- Allez les filles ! Sévère, vous allez les présenter ainsi que leurs tenues! Moi je vais dresser la tenue de sa majesté. Quand Yolanda sera sur l'estrade, vous viendrez m'aider a la monter et enfin je me présenterai.

Oui l'Attia s'organisait comme ça. Présenter son travail avant de se présenter elle même, n'en déplaise aux puristes.


Citation:
C'est sur une base très simple le cerveau garde en mémoire les images qu'il voit 1 à 2 secondes après les avoir vues même quand on lui en montre une autre donc en gros, la dernière image qu'on montre au public c'est le créateur pour qu'il retienne qui c'est ...le cerveau humain est si faible


La classe on l'a ou on ne l'a pas.
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On ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non,c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !(Cyrano)
--Severus_nonrigolus

Enfin une mission a sa hauteur.
Sans broncher le Severe s'avance et passe devant les défilantes, comme il le faisait devant les puterelles de son ancien bordel, s'assurant que chacune soit parfaite avant d'aller a la conquête du monde.
Puis son air toujours sombre il s'en alla a la rencontre de sa noblesse chérie, prenant un air hautain, laissant crisser sa robe noire corbeau au gré de ses pas sur l'estrade, dont il se cala du coté gauche.


- Nobles dames, nobles sires, pour le plaisir de vos yeux, les créations de maîtres Attia des Juli du prestigieux atelier des Doigts d'Or. Ces tenues sont inédites, specialement créées pour l'occasion.

Il marqua une pause satisfaite avant de se tourner vers l'entrée des artistes.

- Le premier Modèle est porté par Dame Elisabeth Margaret Aliénor Stilton de la Combe aux Loups de Lasteyrie de Cénorel. Il s'agit d'un modèle de style italien, robe de dessous de brocard de soie et de fil de bronze, robe de dessus de velours pourpre, aux deux bandes rubanées de brocard d'azur et argent, souligné d'un galon d'or.

Il ponctua d'un regard noir a la blonde. Elle avait intéret a etre parfaite. Oui la classe on l'as ou pas.
Kalopsite
Une blondinette perdue dans la foule, elle doit se faire discrète et c’est en longeant les murs marchant au rythme de la musique qu’elle cherche ses mannequins. Une silhouette devant elle, encore un peu elle fonce dans l’homme qui lui murmure.

Dame Kalo ? Sa grâsce Pandorha de Hennfield, est prête, elle est à l'extérieur où elle attend le signale pour apparaitre.

Signe de tête, elle a comprit et file vers l’extérieur, Dame Pandorha est bien là et déjà vêtue de la robe délicate. L’œil averti analyse la robe, tout est parfais, en réajustant la coiffe un sourire aux lèvres, elle murmure.

Bonjour, le défilé va commencer, vous passerez la troisième après Joriane, vous pouvez peut être la rejoindre discrètement. Il me faut trouver damoiselle Ayena.

Un dernier sourire et la voila qui part à la recherche de son mannequin en espérant que Cécilia arrivera a temps, c’est elle qui passera la première.
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Le manoir des artistes
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