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Défilé de la Saint Nicolas : quand la couture fait son show.

Nicolas.df
C'était terrible, les fêtes de fin d'année, on ne savait plus où donner de la tête. Nicolas avait dû opérer un tri sévère dans ses occupations, et certains endroits allaient devoir se passer de sa présence jusqu'à ce que les choses se calment. Ceux qui avaient la bonne idée d'abriter des buffets monopolisaient son temps. Et comme on lui avait vanté celui du Louvre, afin vraisemblablement de s'assurer de son passage...

Malgré le buffet, il arriva un petit peu en retard. La circulation à Paris sous la neige était vraiment dé-plo-rable. Il finit toutefois par se présenter au salon dans lequel devait avoir lieu le défilé, et sa première tâche fut de se frayer un passage à travers la jungle de robes à froufrous qu'arboraient les dames de l'insistance. Le genre masculin n'était pas présent en nombre. Enfin sorti du compact entassement de tissu, il se dégota un coin tranquille d'où observer et prendre des notes pour son article. Le premier nom lui arracha un sourire. Ainsi, la jeune Elisabeth défilait ? Heureusement qu'il n'avait pas manqué ça...

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Eloice
Oufff pas de retouche à faire ! Elle éviterai au moins cette torture la brunette ! Maintenant il restai plus qu'a attendre son tour. Et ça allé être long, elle le sentait. Le temps que les premiers mannequins passent et marchent, fassent demi-tour et reviennent y va y en avoir du temps d'écoulé ! Enfin bon, chacun son rythmes, les lents sont lents pas leurs fautes... Quoique ! Enfin bon pas la peine de tergiverser sur leurs comptes, ça en valait pas la peine de toute façon, et puis y avait pas grand chose à dire !

* Rhoo ! Mais si continue, faut pas te poser de questions hein ! Te retient pas ! Gniarrrk ! *
* Tsssssst nan mais bon vais pas leurs jeter des jettes à la figure non plus ! Faut se calmer ! *
* Si jamais j'en vois une seule qui m'énerve les mots vont atterrir dans ta tête ma petite hein ! *
* D'ici là les poules auront des co... euh des dents ! *
* Plouuchh... *

Elle regarda Mary et acquiesça.


- Parfait Mary ! J'y suis très bien, comme dans mes robes de d'habitude, pile à la bonne taille. Tu crois que ça va bien ce passer ? Nan parce que je serais bien capable de faire une gaffe moins hein !

C'est bon, la brune elle stresse ! Aille aille aille pas bon ça, pas bon du tout ! Calme toi, inspireeeeeeee, expireeeeeeeeeeeeee, inspireeeeeeeeee, expireeeeeee. Va falloir qu'elle change de tactique, ça marche pas très bien ça.

- Eli, j'essaye ta robe après ou maintenant ?

Elle se lève, elle s'avance, elle s'arrête et elle..bah elle attend quoi !

Hahaha, si c'est pas beau ça ! Se servir des gaffes des gens ! Enfin bon, à c**, c** et demi !
Axel2fersen
Axel avait eu vent par sa douce cousine que sa nouvelle couturière favorite participait au défilé de la Saint-Nicolas. Alors qu'elle avait accompagné sa fille à Saint-Louis elle en profita pour assister à cet événement mondain. Elle se prépara avec soin et décidé de porter une magnifique robe azur bordée d'or réalisée par Attia en personne.. Mais lorsqu'elle arriva près du lieu où allait se dérouler le défilé, elle se sentit bien pâle, chose à laquelle elle étaot peu habituée. Des femmes aux toilettes plus somptueuses les unes que les autres rivalisaient de beauté.
Quand au défilé de têtes couronnées, il donnait quasiment le vertige à la dame de Roynac. Elle entra le plus discrètement possible, annonçant son nom et titre à voix basse espérant qu'on la laisserait entrer bien qu'il n'y ait ni vicomté, ni marquisat ou même baronnie attaché a son nom.
Elle avança avec plus d'assurance quand on lui indiqua le salon des festivités, elle n'avait pas été reconduite manu militari c'était déjà une bien bonne chose.
Tout était si beaux, les dorures étincelaient tout était magnifique, et le public attendait avec impatience que le spectacle commence. De loin, Axel vit sa cousine, elle lui adressa un signe de la main et un sourire, espérant pouvoir la saluer de plus prêt plus tard.
Une voix qu'elle connaissait bien et qui la faisait frémir se fit alors entendre, à peine le temps de s'assoir que les réjouissances allaient commencer.

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Ingeburge
La musique lui parvint alors qu'elle s'approchait à pas pressés du salon où se tiendrait le défilé prévu pour la Saint-Nicolas. Quand, quelques heures plus tôt, dans l'aile des Grands Offices de la Curia Regis dévolue à la Maison du Roi, elle avait négligemment feuilleté son cahier de parchemins, elle était sur la mention de l'événement. Avait-elle sursauté, se frappant d'avoir oublié que c'était bel et bien aujourd'hui que se tenait la grand'messe de la mode organisée avec talent par le Grand Maître de la Garde-Robe? Non, car elle savait bien en tournant les pages de son recueil qui recevait tout ce qu'elle avait dans la tête qu'elle trouverait une ligne à propos du défilé. Durant plusieurs jours, les officiers de la Maison du Roi s'étaient trouvés en émoi suite à l'annonce qui, pour diverses raisons, avait certainement troublé chaque sujet du Royaume et la suspension des festivités avait été au cœur de toutes les conversations. Le défilé avait finalement été maintenu là où d'autres choses avaient été annulées et c'est pour cela qu'elle s'en souvenait fort bien. S'était alors posée la question de savoir si elle s'y rendrait. Si l'abdication avait conduit à l'annulation de certaines cérémonies, elle n'avait pas pour autant sonné le glas de l'activité de l'office d'Ingeburge. Beaucoup était à faire et elle ne savait si elle pourrait trouver le temps de venir assister à la présentation organisée par Alatariel.

Elle vint donc, finalement, désireuse de se délasser et de sortir le nez des chroniques des règnes précédents. Et puis, n'avait-elle pas assisté au défilé de l'année précédente? Elle se souvenait d'un agréable moment passé en non moins agréable compagnie. Bien évidemment, elle jugerait, comme elle l'avait pertinemment fait remarquer l'année passée, que tout était décidément bien coloré mais au moins, elle pourrait être durant quelques heures sans penser à autre chose qu'à la qualité des tissus utilisés pour confectionner les modèles.

Arrivée sur les lieux, elle demeura un instant interdite... que de monde! L'événement serait un succès. Et la foule, ça avait un avantage certain quand on était à la bourre, ça évitait de se faire remarquer. Diligemment, le Grand Maître des Cérémonies de France qui en ce jour n'était là qu'en tant que spectatrice entra dans la salle et alla prendre place dans un coin, l'air le plus naturel du monde – indifférente, lointaine, impavide... bon, de son monde.

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" Reims, c'est pas le Stade de France " + contexte = boutade, ça ne vise personne. C'était juste une respiration dans un RP assez lourd à encadrer, RP qui n'est fermé à personne. Toujours dispo par mp.
LJD Inge.
Elisabeth_stilton
[J'en ai marre]

Elle en avait marre, elle tournait en rond, elle était prête elle !
Elle regardait les filles aller ici ou là, mettre leur tenue. Dire que malgré son état d'arrivée et son bain forcé, elle était prête avant tout le monde.
Bon ba autant vérifier s'il n'y avait pas un fils qui dépassait ou si le ruban était bien mit.
Elle regarda si ses cheveux ne se rebellait pas, non tout était parfait comme elle en somme.

Et puis ... c'était enfin son tour ... elle allait pouvoir défiler. Elle souffla un grand coup et ... OMG* ... il va falloir sourire. Ah non pas possible ça ... oui mais Attia va la tuer si ... oui mais non ... et Breiz ... non non et non ... Si elle sourit pas elle est finit, déjà que bon l'arrivée avait faillit mettre Attia dans une colère noire.
Bon autant y aller avec un beau sourire factice comme on le lui avait appris, la blonde attendit donc que le Sévère annonce sa robe, ce dont elle ne se doutait pas c'est qu'il l'annonce avec son nom complet. Ba maintenant que c'était fait allons y ...

Le regard lointain pas tant que ça quand elle reconnue certaines personnes, Armoria, Marie Alice, Beatriz qu'elle connaissait que de nom, Ingeburge, une cliente des DO, ça en faisait du monde ... Elle avança doucement la blonde, un pas puis l'autre lentement, comme si elle marchait sur un nuage, majestueuse, les mains posés devant elle, sa longue chevelure blonde tressée avec un ruban reposant sur son épaule tout en harmonie avec sa robe.



Elle regardait droit devant elle tandis qu'elle avançait vers le gratin de la France quand son regard croisa celui de Nicolas. Que faisait le Dragon ici ? Même si elle était troublée de le voir là, elle n'en fit rien et sourit de manière plus sincère. Ses pas la menèrent au bout de l'estrade, elle commença par montrer la robe made in Attia à chaque côté, puis elle fit le tour sur elle même afin de montrer toute les coutures de la robe à toutes les personnes présentes. Jetant un regard de temps en temps à Nicolas, elle finit le tour pour repartir de la même façon qu'elle était venue. A l'approche du Sévère et à l'insu de tous elle lui tira la langue avant de retourner auprès d'Attia.


*Oh my God
Gauvhin


Après avoir aidé son oncle en tant qu'écuyer pour les joutes Gauvhin se mis en marche pour sa jolie cousine, direction le Louvre, une dernière lettre qui le ravit sauf qu'il ne s'agit pas d'un bal mais d'un défilé, changement de costume pour la cause, rejoignant le Louvre il patiente dans le salon tout proche.


Citation:
Le bonjour. Avez vous fait bonne route?


Sourire radieux, se retourne voir Agnes.

Oui oui chère Agnes, très bien merci je me suis dépêché, il y avait des joutes pas loin, et je ne vous aurai manqué pour rien au monde.

Et vous ? le défilé ? tout va comme vous le voulez ?


Garde tout contre lui le bras d'Agnes et se laisse guider.

Vous êtes bien attentionnée, je vous en remercie car je ne connais personne à part vous.

Arrive devant Dame Nennya et la salue comme se doit un gentilhomme.

Enchanté Dame Nennya.

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--Severus_nonrigolus
L'oeil sévère du Sévère suivit la demarche de la jeune blonde. Aucun impair ne serait toléré et il faut dire qu'elle avait rempli sa part du contrat meme si ça aurait pu etre mieux. ça peut et doit toujours être mieux! Et cette langue insolente ? Plus tard, a la fin de la présentation il ferait en sorte que maitre Attia reprimande la blonde comme il se doit. Balance le Sévère ? Oui!
Il s'avança legerement pour lancer la présentation du second modèle
.

- Les modèles qui suivent sont portés respectivement par Dame et Messire Breiz et Milo Edwinson. Dame Breiz porte une robe a tassel, La robe en Damas, bordé de Zibeline de Sibérie, le tassel en velours pourpre ceinturé d'un ruban de soie, coiffée d'un hénin , Milo porte une cotte de drap doré et un surcot de velours bleu a la mode angloise, surmonté d'hermine, coiffé d'une toque fourrée d'hermine également.

Et une nouvelle fois d'assener un regard sombre au couple qui s'apprete a defiler.
Breiz24
Quand on a une robe qui déchire sa race, on a une démarche altière qui déchire sa race. C’est comme ça.
C’est donc pour cette raison que la rouquine – dont pas un cheveu ne dépassait du hénin, d’ailleurs – lissa machinalement sa robe, du dos de la main, avant de réajuster la tenue du blond.


Allez, ramène toi à la parade, joli paon ! fut murmuré entre ses dents, et elle s’avança de quelques pas sur l’estrade, s’arrêtant dans un rai de lumière qui passait par là – on a la classe ou on l’a pas, je vous dis !




C’est dingue comme les rais de lumières qui passent par là tombent harmonieusement sur la soie et l’or, non ? Ca luit, ça scintille, ça brille, ça chatoie, c’est glamour, c’est Dio…Attia.
C’est Attia, ça en jette plein les mirettes, et la rousse savoure. Coucou Armoria, coucou Marie, Bonjour Béatrice, salut les autres, z’avez vu comme ma robe elle est trop magnifique, même que ça y est, vous vous voyez toutes dedans pour le prochain bal, ou parution publique, ou rien que juste l’avoir chez vous dans un coffre, ça y est, vous voulez une nouvelle parure Attia hein ? C’est pas trop d’la balle cette robe ? C’est pas du kermès qui déchire et de l’or qui bling ? C’est pas du velours qui fait tout doux et de la soie soyeuse ?

Elle tend le bras vers le blond – permettant ainsi à toutes et tous d’admirer la perfection de la manche – et lui prend la main, l’attirant à son tour dans la lumière. Sa tenue à lui aussi déchire sa race, vous avez vu ?

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          Les Doigts d'Or, j'Adore!
Zoyah
C'est le premier événement mondain parisien auquel la baronne de Valençay se rendait. Elle était déjà venue à Paris et si elle avait apprécié les rues commerçantes et leurs animations, l'église Notre-Dame et sa façade en dentelle de pierre, l'ambiance festive de certains quartiers populaires, elle avait trouvé l'air vicié et l'atmosphère presque nauséabonde. Plus que dans sa ville, la pauvreté et ses maux s'affichaient sans pudeur à chaque coin de rue. La progression de l'attelage se faisait lentement dans les ruelles encombrées, au rythme des jurons que poussaint le cocher teuton de la baronne.

Ach ! Schwein ..Franzö'...schwein ! Schnell !



Puis le coche traversa les beaux quartiers où de somptueux hôtels particuliers s'élevaient, tranchant de manière nette avec l'insalubrité et la misère des bas-fond de la capitale. Dissimilée derrière le rideaux noir de son coche, la jeune dame observait Paris et les Parisiens. Le voyage avait été assez ennuyeux et un peu de compagnie l'aurait agrémenté de manière nettement plus plaisante, mais il n'en fut pas ainsi. Elle le passa donc à imaginer toutes les merveilles qu'elle pourrait découvrir à ce défilé. Excitée comme une puce, elle parvint enfin au Louvre. Noyée dans ce qui lui semblait être le plus immense palais jamais vu - c'était bien le cas pour elle- elle arpenta les couloirs les yeux rivés aux murs ou au plafond. Tout lui semblait si beau que sa toilette pourtant choisie avec soin lui sembla bien terne. La baronne avait opté pour une cotte en soie dorée couverte d'une robe de velours noirs et à manchon en fourrure. Alors qu'elle marchait à vive allure, le claquement de ses talons étaient à peine étouffé par le chuintement de ses jupons sur le sol du palais. Zoyah goûtait avec plaisir cette immersion dans ce luxe à la française si bien que lorsqu'elle se présenta à l'entrée du salon le défilé commençait déjà. Elle vit rapidement la première tenue et se hâta de prendre place. Une fois assise, elle tourna la tête à droite et à gauche afin d'apercevoir, peut-être des têtes connues, mais ce ne fut pas le cas. Une voix annonça l'arrivée du second modèle qui lui arracha un petit "Oh" de ravissement. "Magnifique" pensa-t-elle tout en appréciant le damas de la robe.
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Cecilia
Qui aurait cru qu'un jour on lui demanderait de défiler au Louvre, certainement pas elle. S'était avec joie qu'elle avait accepté la demande de Kalo sa collègue et depuis peu sa prof de couture. Sans trop tarder au vu du trajet à faire, la jeune femme prit la route pour Paris après en avoir informé son conjoint afin qu'il ne s'inquiète guère pour elle.

Ce voyage était long et ennuyeux, il lui faudrait penser la prochaine fois à partir en même temps que les filles du Manoir. Paris montre enfin le bout de son nez ce qui ravit quelque peu la brunette tant l'idée de se dégourdir les jambes grandit au fur et à mesure qu'elle approche du Louvre. Le coche s'arrête et le stress gagne la jeune femme. S'est après avoir prit une profonde respiration qu'elle tend sa main au valet afin de descendre avec grace du coche.




On l'introduisit avec facilité au Louvre et par chance sur son chemin, la brunette croisa Kalo qui semblait la chercher.

Tu avais peur que je ne m'égare ma Kalo ? lui dit elle en souriant.
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Beatritz
Assise, au rang des plus hautes gloires, Béatrice n'est pas sûre d'aimer cet isolement du suprême. Elle voit une mains potelée qui s'agite vers elle, et sourit, et lève la main devant son buste, pianote de ses doigts gantés, en réponse.
Elle voit un blonde cousine, un peu en retrait, et pour cause : ni Souveraine, ni ancien Haut Dignitaire de l'Empire à la cape dorée, ni ancienne hypothétique fiancée du Roi, ni...

Oui, on est bien seul, tout devant.

Les robes et costumes passent, défilent, et les yeux d'azur de la grosse Duchesse brillent du bonheur simple de l'émerveillement. Le talent d'Attia n'était plus à prouver.

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I sum up in english my messages during the coronation's RP (at the end of each message) for the enjoyment of the foreign readers ^_^
Nicolas.df
Effectivement, il n'aurait pu arriver à un meilleur moment. Les esprits innocents pouvaient s'attendre à une robe audacieuse et à une jeune Anglaise prude ; en réalité, c'était tout à fait le contraire. Nicolas ne goûtait guère la coupe du vêtement, ses goûts de courtisan florentin l'empêchant probablement d'apprécier une simplicité trop vite assimilée à du dénuement. Les tissus devaient suggérer, mettre en valeur, étourdir ! Servir celle qui les portait plutôt que l'inverse. Le thème du défilé était cependant clair, il s'agissait d'exposer des oeuvres de créateurs, pas des créatures. Ce qu'en son for intérieur il trouvait bien regrettable, l'un n'allant pas sans l'autre dans le jeu de la séduction.

En revanche, la petite blonde remportait ses suffrages, et elle le savait. Dirait-on même qu'elle en jouait ? Les yeux qui avaient terrorisé tellement d'apprentis avocats revenaient fréquemment se poser sur lui, et il arborait à leur attention son habituel sourire en coin. Tout au plus fut-il contraint de dévoiler brièvement sa surprise en constatant qu'elle osait lui tirer la langue au milieu d'une telle assemblée ! En marge des notes qu'il avait prises pour un éventuel article, le borgne ajouta pour mémoire : "se venger de la grimace". Une telle audace ne pouvait rester impunie.

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Nennya
Mamannnnnnnnnnnn ché qui la grosse dadame touffue?

Elle était repérée, le plan d'urgence devait être déployé, elle n'était pas rentrée dieu soit loué! Agnès se tenait devant elle, étouffée par une collerette gaufrée, justement, des gaufres, elle en mangerait bien la Duchesse, et elle savait comment amadouer sa fille pour s'éloigner au plus vite de tant de monde.
Regardant la salle, et observant les défilés de plusieurs tissus chatoyants, la Première Dame commençait déjà à étouffer. Il était temps d'articuler quelques mots à l'attention de son amie. Naturelle et spontanée, elle dit:


-Enchantée jeune Félix!Trouvez vous une main à prendre au milieu de tous ces tissus?


Nennya avait envie de rire, mais elle se retint, sauvage mais polie quand même, pauvre Agnès, est-ce qu'au moins, elle y voyait avec sa collerette? Elle pencha ses prunelles vers son bonbon rose, et doucement, elle répondit à ses interrogations d'enfant:


-C'est Dame Agnès la dame que tu trouves touffue, allez fait une révérence je te prie

La mère appréciait de voir sa fille plus distinguée qu'elle, avec sa robe toute mignonne, elle la trouvait à croquer sa petite fille. Dans un élan de courage immense, elle proposa au couple en face d'elle:


-Avancez avancez je vous suis


Et effectivement, Nennya, déboula dans la salle, où nombres de coquettes étaient joliment apprêtés, sa fille lui tenait fermement la main, souriante et gracieuse, la Première Dame de la Chambre était dans la place, enfin, en essayant tant bien que mal de respirer.
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A Corbelle
Plumedange
*Il y avait tellement de monde que Plume en était toute étourdie.
C'était si jolie toutes ses robes, pas autant que celles que Ju' avait faites bien sure, mais elles étaient bien jolies quand même.
D'ailleurs, sa couturière attitré revenait avec une autre dame.
Elle fut présentée et s'attela à une jolie révérence, se demandant à quoi ressemblait les créations de cette couturière qu'elle ne connaissait pas.
Alors qu'on annonçait le début du défilé et que la dame prenait congé, Kalo se pencha vers elle et Plume posa ses azurs sur elle, très attentive.
Aux paroles prononcées elle se sentit rosir quelques peu et suivit le groupe jusqu'au coin tranquille rescapé de l'invasion féminine.
Ju' avait tout prévu et Plum se laissa habiller sans gêne par la couturière qui lui avait déjà fait enfiler multitude de robes.
Toutes ses créations, elle les adorait, merveilleuses, tout bonnement magnifique, un réel plaisir pour les yeux et la robe de mariée miroitait encore dans son esprit et dire que toutes ses toilettes seraient à elle ensuite, c'était vraiment Noël avant l'heure.
En mode poupée, elle laissa donc Ju' serrer les liens de la robe, remettre en place un pli ici ou là ou faire mieux tomber la robe.
Elle, elle souriait et ne grimaça pas à un seul instant, trop heureuse d'être là.*

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Milo
Il grogne, il souffle, il n'a qu'une envie. Leur dire merde et les laisser comme deux ronds de flan. Il ne fusille plus du regard la gitane lorsqu'elle lisse ses sourcils, il l'atomise à coup de catapulte et de mangonneau. Il se voit déjà la torturer à petit feu, peut-être lui faire le supplice de la goutte d'eau ou bien pire encore : se faire brûler à petit feu dans de l'huile ou bien cuir à la broche. Mais il n'a guère le temps d'échafauder d'autres plans, traîné par la rousse sur le devant de la scène, sous les yeux d'un corbeau encore plus sombre que son humeur. Il ne peut s'empêcher de lui montrer les crocs, juste un instant, avant de s'avancer à son tour.

Il faut faire le paon ? Vraiment ? Même ou surtout si cela doit susciter jalousie de la rousse ? Soit, alors faisons le paon. Regard de braise à la place du regard glacial, torse bombé au lieu d'épaules affaissées, démarche chaloupée et féline en lieu et place d'une démarche pantouflarde. Et enfin, histoire de compléter le tableau du paon qui se la joue coq, sourire charmeur et ombrageux vissé sur les lèvres. Elles veulent la guerre, elles vont l'avoir.

Même si intérieurement, il bout de se voir ainsi engoncé dans ces braies moulantes, à tel point qu'il a l'impression de se balader cul nu en pleine assemblée de femelles. D'avoir le cou serré comme s'il était pendu et d'avoir ces espèces de chausses absolument inconfortables. Que sa queue de cheval ne soit plus là ou ses cheveux libres. Et Thor merci, le surcot cache son entrejambe. L'honneur n'est pas complètement piétiné. Bref, tout va pour le mieux dans le pire des mondes.

Un sourire vers Amora, un autre vers la Marie, un autre vers l'engrossée, un autre pour le public, juste avant de repartir vers l'ombre, parce que faut pas non plus déconner.



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