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Défilé de la Saint Nicolas : quand la couture fait son show.

Marymetal
Mary regardait ses amies de l'Atelier DECO avec admiration. Leur marche était parfaite, rien à redire, ce n'est pas elle qui aurait su faire ça. Elle s'imaginais déjà culbuter sur un tapis sur l'estrade, ou encore se coincer un bout de tissus sous son talon. Non non non, ce n'était pas pour elle, si godiche !

C'est avec une petite boule au ventre tout de même qu'elle attendait les avis de l'assistance. En effet peu de monde avait connaissance de sa couture et surtout dans la haute société. Ses tenues plairont-elles à ces dames assises là, autours d'elle et du défilé? Cette peur la tracassait maintenant au plus haut point que les filles avaient finis leurs tours. Allait-on applaudir? Se retourner vers elle? Echanger deux mots mesquins avec ses camarades? Alatariel allait peut-être seulement annoncer la couturière suivante? Comment savoir!
Alors les secondes paraissent minutes et Mary attend non sans impatience de savoir ce que pense l'assistance de son travail.
Alatariel
Deuxième poussée d'angoisse pour l'angevine lorsqu'elle voit les tenues de Mary défilée. Déjà, Mary, c'est une de ses protégées, ce genre de couturière bourrée de talents encore en bouton et qui ne demande qu'à éclore. Et puis, faut voir les mannequins. Trella et Calyce, deux angevines, deux gamines que la Grand Maitre de la Garde Robe est prête à protéger comme si ces gamines étaient les siennes... et elle sait, l'angevine, que les petiotes ne doivent pas se sentir à leur place, loin des braies, des épées et de la taverne familiale.
Pendant que les filles défilent, l'angevine se ré-avance et d'une voix toujours forte et légèrement éraillée, elle reprends les présentations.


- La seconde série de tenue qui vous est présentée a été réalisée par Marymetal, couturière chez DECO.
Ceci fait, l'angevine se retourna vers Mary et glissa discrètement la main dans la sienne pour la rassurer un instant. Pas besoin de parler, tant la fierté que l'angevine ressentait en voyant le travail de sa protégée était voyant.


Quelques instants plus tard, Alatariel retourna vers les couturières qui devaient défiler.

- Ju, ce sera à vous de défiler après ça.
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Blanche_
Blanche, sortant du paravent, sourit à la vision de Yolanda Isabel près de Béatrice. Il était étonnant de constater avec quelle douceur la Duchesse de Nevers s'entourait de blondes ; il y avait eu Della, puis Clémence, puis Blanche, et maintenant... un résidu de princesse, un peu à l'image de ce que Blanche avait été autrefois, une taille de robe en plus. Mais cela ajoutait une touche d'innocence et de naïveté au tableau, aussi le portrait que Blanche pouvait faire de Yolanda Isabel, était assurément que l'enfante était pareille à ce qu'elle avait été, rose, blonde, et autoritaire, promise à un grand avenir, et à la constitution solide.
Il était bon, d'être ronde, d'être en forme, car les formes, n'est ce pas, sont faites pour plaire.

Repositionnant son pendentif qui s'était tourné au revers, la môme Walsh retourna à la lumière de la salle, trop tardivement pour voir les autres créations, assez tôt cependant pour apercevoir la dernière, la Dénéré sus-nommée.
Calyce.
Quelques temps plus tôt, Blanche avait parlé avec elle, avant de se rendre en Bourgogne, et elle avait appris, avec grande tristesse, que l'idylle angevino-bourguignonne avait tourné court, sur une obligation paternelle, semblait-il. Prise alors d'intérêt pour l'affaire, elle avait posé un doigt féérique sur le tableau, mais le don, partant pourtant d'une bonne intention, n'avait pour le moment rien offert de meilleur dans l'histoire. Cela était dommage. Car si Calyce n'épousait point Aimbaud, épouserait-elle, comme Gawam semblait le prétendre, celui qui avait été son propre fiancé ?
Question pertinente. Il lui faudrait avoir une conversation avec la brunette, songea t'elle, amusée. Et, elle s'apprêtait à le faire, quand elle reconnut, parmi les observateurs, quelqu'une qu'elle avait déjà croisé entre les mêmes murs.
Avec la fille de la blonde, et Béatrice réunie, il y avait donc du monde, oui, qui avait déjà été présent lorsque Levan avait dû faire son choix et trouvé épouse parmi la noblesse. Le hasard...
Blanche le trouva amusant, s'en servit comme excuse, pour simplement aller saluer celle qu'elle avait croisé ce jour-là.


Bonjour, Madame la Vicomtesse, sourit elle, en s'essayant à ressembler le plus à l'adolescente qu'elle était en ce temps-là. C'est un plaisir de vous revoir.
Et j'espère que tu te souviens de moi, hein !
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Riches, tenez bon !
Felix_auguste
Ca bouge, ça urge, & ça continue. Le jeune garçon prit donc soudain un vif intérêt à suivre tout à coup le déroulement du défilé. Une première, dans la vie du jeune garçon, s'intéressant très peu, mais réellement peu, aux différentes mondanités offertes par les grandes cours et auxquels venaient se pavaner des centaines de nobles, tel des paons concourant pour le meilleur prix. Mais cela, on l'a déjà fait remarquer auparavant, inutile de s'attarder dessus.

Il examina alors les têtes présentes, hormis son frère, une des seules têtes connues, il ne trouva aucune trace d'une éventuelles Alix ou Agnès. Ce qui était bien embêtant, puisqu'il était d'abord venu pour voir et saluer sa cousine, qu'il n'avait plus revu depuis une éternité... enfin, si l'on pouvait parler d'éternité à son âge.

Ses azurs éclatants se laissèrent donc promener dans la salle, à la recherche de nouvelles têtes, qui pourraient se révéler un peu plus intéressantes que la moyenne. Il remarqua tout d'abord une jeune demoiselle, qui semblait être âgée d'une dizaine d'années, à vue d'œil. Le jeune Chéroy examina alors l'estrade, à la vue des robes, pour la plupart bien pensées, mais peu sortaient vraiment du lot. Mais malgré tout, il jugea que la chevelure d'Elisabeth Stilton était superbe, une des seules à avoir relâchée ses cheveux au naturel.


-« Pas mal... »

Vous trouvez pas que ça gazouille d'angevins, par ici ?...
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Fils de sa grâce Alexandre de Chéroy.

-« Je suis comme toi, mais en mieux. »
Breiz24
Et la rouquine, elle est où pendant ce temps la rouquine ?

Eh bien, comme toutes ses comparses, à la fin du défilé DOs, elle s’était glissée derrière un paravent pour retirer la magnifique robe, celle qu’elle ne porterait plus jamais. Elle avait donné le tout au Sévère, avec mille précautions, puis, vêtue de sa chainse de lin fin et de ses bas de soie, dont les rubans azurs sautillaient au rythme de son pas dansant, elle avait flanqué son mari derrière le même paravent, pour lui retirer sa tenue aussi. Le mufle oserait dire, plus tard, que la soie, ça gratte.

Du reste, pour l’instant, elle ne se préoccupe que de limiter les dégâts, c'est-à-dire l’empêcher de se déshabiller seul, tirant n’importe comment sur des vêtements qu’il ne comprend pas. Elle sourit à demi la rouquine, tandis que toute à sa besogne, elle se dit que le blond a été plus qu’accommodant cette journée, alors que pris par surprise, elle le faisait défiler comme une pintade sur l’estrade.
Elle le soulage donc de velours, collants, braies sandales et autres soieries. Jouant malgré elle avec la peau balafrée. Non, elle n’avait pas besoin de glisser sa main sous sa chemise pour lui ôter son pourpoint, surtout dans son dos. Non, elle n’avait pas non plus besoin d’effleurer la fine peau de son ventre pour défaire le haut de chausses, et encore moins de l’embrasser dans le cou pour lui ôter son chapeau.

Laissant son mari dans sa chemise longue, elle alla tendre les vêtements au Sévère, lui jetant un regard noir au passage, pour le dissuader de la reluquer alors qu’elle récupérait leurs vêtements plus ordinaires.

Elle se glissa de nouveau derrière le paravent qui les abritait de tous les regards, en rabattant un pan pour fermer complètement l’espace à la vue des gens du dehors. Les habits furent soigneusement posés sur le haut du paravent, et elle s’adossa au mur derrière elle, un genou remonté, pied reposant sur le mur, observant le blond.


T’es beau quand tu boudes.

Un sourire et, un ton plus bas, alors que de l’autre coté le défilé reprenait :

Tu as déjà fais l’amour dans un palais royal ?

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          Les Doigts d'Or, j'Adore!
melior
Melior prenait consciencieusement des notes, le chef au genepi devait connaître les subtiles nuances de la mode. Ainsi en avait-elle décidé. Lorsqu'une bretonne à la peau d'albâtre vint la saluer...la Duchesse n'avait pas oublié l'épisode de leur rencontre...ainsi que du mariage qui avait failli s'en suivre. Avec le temps, la brune était devenu un parti acceptable, même si sa cuisine avait toujours la même palette de nuances entre noirâtre et brunâtre...on ne savait pas trop.
Gracieuse inclinaison de la tête en guise de salut, accompagnée d'un sourire.


Bonjorn damoiselle Blanche. Le plaisir est partagé.
Comment vous portez-vous ?
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Nicolas.df
Le pince-fesses n'en finissait plus. Pourquoi diable était-il là, au juste ? Ah oui, parce que c'était le chef, et que quand personne ne voulait se déplacer, ça tombait sur lui. L'arnaque. Normalement le chef désignait des volontaires, et basta ! Bon, il avait également été motivé par le buffet. Aucun buffet ne méritait cependant d'être attendu si longtemps ! Et pourtant, le défilé continuait, pendant que la bonne société parisienne continuait à s'auto-congratuler de sa présence. Qu'est-ce qu'on s'emmerdait... il n'était définitivement pas fait pour être courtisan. Chez les Médicis, avec deux complots par semaine, il lui arrivait déjà de s'ennuyer, mais ici, c'en était trop.

Le borgne poussa donc un soupir lourd de sens, et continua à gribouiller ses vélins pour s'occuper. Parfois il faisait un rapide croquis d'une robe plus plaisante que les autres, songeant avec un sourire au temps où il gagnait sa vie comme tisserand, mais la plupart du temps ses dessins étaient plutôt non-figuratifs. C'est dit joliment, hein ? Bref. Alors qu'il relevait brièvement la tête, il aperçut... l'Angevine ! Qu'est-ce qu'elle fichait dans ce guêpier, la pauvre ? Il faudrait qu'il lui envoie un petit mot un de ces jours, il ne l'avait plus vue depuis qu'il était rentré à Verneuil.

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Elisabeth_stilton
Après avoir regarder elle se décida d'aller voir son ami qui trainait pour on ne sait qu'elle raison dans ce lieu.
Elle s'approcha doucement de lui et lui murmura à l'oreille.


Alors mon cher professeur on viens regarder les dames ?
Jmorelle
"Ju, ce sera à vous de défiler après ça. "

Quoi de plus pour réveiller la jeune diaconesse qui rêvassait à regarder les tenues qui défilaient les unes après les autres. Il y avait de sacrés bons talents, mais ça, elle le savait bien avant de venir. Elle se prenait à s'imaginer dans telle ou telle robe, à se demander ce qu'elle mettrait avec l'une ou avec l'autre, quelle coiffure... Jusqu'à s'imaginer une belle robe rouge mise pour une occasion spéciale... Mais non... Un soupir plus tard, une voix familière la rappelait à la réalité.

Elle se retourna, et découvrit la baronne qui ne lui baraguinait rien d'autre que c'était à son tour. Et là... C'est le drame... Elle se redressa d'un coup, cherchant partout autour d'elle son mannequin vedette qui était en fait juste à côté d'elle puisqu'elle venait de l'habiller, et souffla un bon coup. Ouf!

Mais... Car la situation aurait été bien trop facile... il y a toujours un mais... Elle se demanda comment elle allait faire si elle devait présenter toutes ses tenues d'un coup sans faire attendre le public qui s'était déplacé en nombre en ce jour de fête de jupons et fanfreluches en tout genre... Elle se glissa auprès de la baronne, et se permit...



Dites j'ai pas tout tout suivi à l'ordre, mais je croyais qu'on devait défiler avec Eli? Parce que ça serait drôlement plus pratique si on faisait défiler une robe chacune son tour, le temps que mon mannequin se change, et le sien aussi du coup? Enfin je dis ça je dis rien, mais je ne voudrais pas faire attendre trop de monde...

En attendant qu'Alatariel ne lui réponde, elle envoya donc sa première tenue à la critique, prenant soin de vérifier une dernière fois la bonne tenue de la robe, et d'envoyer un sourire de réconfort et de courage à la blondinette qui avait accepté de se prêter au jeu du défilé. La voilà qui avançait déjà sur les premiers mètres. Ju la suivait attentivement du regard, tout en tendant l'oreille au cas où la couturière royale lui soufflerait quelques directives. Première tenue bien voyante, bien rouge, tout ce qu'elle n'aimait pas mais tout le monde aimait tellement cette teinte... En tout cas, elle reflétait bien l'esprit emprunt de simplicité de la jeune couturière blésoise, qui n'aimait décidément pas les fastes des tenues plus à la mode. Un peu démodée? Ou décalée?





Désolée pour le retard, mais fêtes obligent... Bonne année à tous!

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Charles_de_valorl
Le comte de Gravelines, qui venait d'arriver après avoir annoncé la grande nouvelle dans la cour, débraqua en plein défilé de mode.

Amusé, il s'assit, bien décidé à attendre l'arrivée de la reine, et contempla à la lueur des flambaux les robes des belles dames et les pourpoints forts bien mis des beaux messieurs.


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Nicolas.df
Quelques minutes de plus, et elle l'aurait réveillé en sursaut. Mais elle ne fit que le tirer d'une légère torpeur.

Oh, Elisabeth ! Regarder les dames, si l'on veut. Je ne sais pas si c'est dû au climat froid du coin ou à des moeurs pudibondes, cependant il n'y a pas grand-chose à regarder. Belle prestation de votre part tout de même !
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Elisel
Elisel avait regardé avec un œil de couturière le début du défilé. C'est-à-dire avec un oeil critique, appréciateur, envieux des tissus utilisés, rêveur quand elle imaginait ce qu'elle aurait fait ou pas à la place, respectueux du travail accompli et du talent qu'elle voyait dévoilé à tous sur l'estrade.
Et c'est en lunatique accomplie qu'elle sursauta en se rendant compte que déjà les tenues de Mary passaient, et que les mannequins au fur et à mesure venaient se planter devant elle pour qu'elle s'active.

Et alors, branle-bas de combat, ses bras commencèrent à s'agiter, comme mûs tous seuls, pendant qu'elle désignait à celles qui arrivaient les vêtements soigneusement dépliés et pendus sur l'envers des paravents pour que personne ne les voit. Elle passait entre toutes pour délacer, aider à enlever, aider à enfiler, renouer, arranger les plis, les parures. Le mannequin homme de DECO, qui baillait aux corneilles devant l'estrade, fut réveillé et sommé de s'habiller lui aussi, fourgué derrière un paravent, livré à lui-même pour réussir à trouver l'endroit de l'envers de son costume. Pourvu qu'il ne déchire rien...

En entendant Alatariel qui annonçait la suite, Elisel se rapprocha de sa Ju pour l'encourager et surprit ses propos. Alors avec un sourire, elle lui répondit en chuchotant.


J'ai quatre mannequins différents, donc pas de problème de changement de tenue. Ils sont en train de finir de se préparer. Donc si ça t'arrange, on peut alterner nos présentations.
J'en serai ravie, mais la Grand-Maître doit être d'accord...

En attendant, profite !


Et elle resta à côté d'elle, bras dessus bras dessous, regardant son mannequin qui défilait dans la première tenue.
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Beatritz
Le bonbon blond et rose était venu à ses côtés. Béatrice lui avait souri d'un air heureux, heureux de voir tant de joie de vivre chez cette enfant, heureux d'être assise, à cause de son état, heureux de tant de merveilles passant sous ses yeux.

-"Demoiselle, vous êtes très jolie. Il faudra que nous portions du rose un jour, nous aussi."

Elle avait proposé à la jeune fille des macarons, qu'elle avait près d'elle dans une aumônière. Elles purent les dévorer ensemble, en regardant le défilé continuer.
Beaucoup de bel ouvrage... Béatrice eut un sourire plus large lorsque passa Eloïce de Valten, qui était une de ses dames de compagnie. Mais, en général, elle trouvait les jeunes filles trop maigres - l'une, même, lui parut presque squelettique !

Alors, posant son regard bleuté sur la jeune Josselinière, elle se confortait en se disant qu'au moins, elles deux ne se privaient pas de petits délices quotidiens.

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I sum up in english my messages during the coronation's RP (at the end of each message) for the enjoyment of the foreign readers ^_^
Yolanda_isabel
Au VIème siècle, en Bretagne, un saint homme prononça alors ses paroles.

- Qu’est-ce que c’est que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, c’est la vie.

Ce post ne raconte pas son histoire.

Ca défile, ça défile, et elle s'empiffre allègrement et délicatement de macarons à la violette qu'elle aime déjà à la folie. Un battement de mains qui s'échappe quand s'avancent tour à tour Estrella et Calyce. Anjou, je t'aime ! Pourtant, elles sont minces à en faire pâlir de jalousie une vache maigre. La bouche est pleine du goût d'amande des macarons et la tête pleine du compliment fait par la duchesse. Pourtant une question reste en suspend qui soudain passe la frontière des lèvres.


- Vous croyez qu'on peut mettre du rose pour du baptême ? Pa'ce que j'aimerai bien faire du baptême pour moi et que vous soyez marraine pour moi. On portera du rose cô ça ?

Question fatidique glissée au milieu d'une charmante discussion portant sur le rose, autrement dit, sa vie. Sa vie qui est suspendue aux lèvres de la bourguignonne, puis une autre question, le ventre est pointé discrètement.

- C'est un prince qui s'appelera Charmant ?

Perd pas le nord, hein ? Sait-on jamais..
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Plumedange
*La panique l'avait gagnée en entendant la grande dame qui gérait tout, dire à sa Ju' qui non moins grande gérait beaucoup aussi que sa allait être à son tour.
La blondinette esquissa un sourire de voir que Ju' n'était pas dans un meilleur état qu'elle, soit, relativement paniquée.
La première tenue que la couturière lui avait fait enfiler n'était pas sa préférée à vrai dire, bien qu'elle apprécia le style et elle était contente qu'apparemment sa créatrice semblait penser la même chose.
Comme on le disait si bien on gardait toujours le meilleur pour la fin.
C'est ainsi qu'elle fut poussée vers l'estrade et qu'elle devient aussi rouge que la robe qu'elle portait, avançant timidement sur l'estrade devant toutes ses personnes qui regardait vers elle.
La tête qui se tourne qui regarde Ju', cette dernière encourageante la pousse à avancer et elle avance...un pas...puis deux...et les suivants s'enchainent les uns après les autres.
Pas grand monde qu'elle connait dans toute cette foule et puis tout d'un coup, une tête qui attire son attention et manque de la faire trébucher, mais elle évite la catastrophe in-extremis.
Sa voisine terrienne, la vassale de feue sa marraine, la belle Axel est dans les rangs et alors un sourire vient se greffer sur son visage cramoisie alors qu'elle finit son petit tour, effectue un joli demi-tour qui fait voleter la chaude robe et la voilà qui continue son expédition dans l'autre sens, retournant vers la couturière, se retenant d'avaler les derniers mètres qui la sépare d'elle en courant.
Et voilà, elle a finit, elle est devant Ju' et elle soupire de soulagement, elle en avait passé une, c'était le plus dur le premier passage, mais au moins elle n'était pas tombée...
Plume savait qu'elle s'en serait voulu si elle n'avait su présenter la robe correctement.
Fort heureusement la jeune fille regardait maintenant à nouveau le public de là ou elle était, la prochaine robe les éblouirait encore plus et la prochaine plus encore, et ainsi de suite jusqu'à la dernière qui les laisserait probablement tout comme elle, sans voix.*

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