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[RP]De la guerre de Savoie

Leagallcosta
La Sicaire s'était jeté Sica première dans les combats de la nuit, et bien qu'ayant achevé un défenseur, n'avait pu esquiver l'attaque d'un autre.


Citation:
19-12-2010 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
19-12-2010 04:06 : Binomedetoli vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
19-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Sapristi. Ce coup l'a probablement tué.
19-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Annecy



- Burnes Romaines! Con Clérical! Mais qui dirige la 4° Compagnie?

C'est de l'intérieur de sa tente que Léa beugle. Ne pouvant plus assumer ses fonctions, elle cherche son successeur. Mais en fait, elle hurle contre tout et n'importe quoi, car elle est vexée. Très vexée. Un Sicaire ne faiblit pas, sauf Izaac parce qu'il est Vieux, et PetitFrère car c'est une Lopette. Et là...et bien elle a pris une branlée.


Puis elle est tellement mal virée qu'elle refuse tous les soins, elle se débrouille seule. Malheur à celui qui tenterait de s'approcher.

Le coup fatal lui est porté par Platon, le chat, qui sort nonchalemment sa tête, puis son corps de l'arrière d'une tenture. La sale bête la toise, en remuant la queue, visiblement heureux de la voir en mauvaise posture. Cette fois c'est sur, il finira à la broche.

_________________
Sicaire Fidaïs du Lion de Juda

Devoir
Devoir était à sa fenêtre, car encore blessé il devait rester au calme. Dehors, comme les soirs derniers, ils entendaient les hommes hurler, le bruit des épées et des flèches, la guerre quoi. Mais lui il ne pouvait rien faire à part attendre. Il y avait encore quelques amis qui se battaient mais combien de temps allait il encore tenir, personne ne le savait...
Vers le milieu de la nuit il entendit des gens qui couraient dans sa rue. M**de, ça ne voulait dire qu'une chose, les genevois avaient passés les murailles et allaient bientôt piller la ville.
Sans se poser de question Devoir prit son gros manteau, une torche puis sortit. Il devait prêter secours aux défenseurs blessés car si les genevois les trouvaient avant ils seraient égorgés.
Alors qu'il arpentait les rues de la ville à la recherche de blessé, il tomba sur un homme allongé sur le ventre, une tache rouge recouvrait la neige autour de lui. Se précipitant sur l'homme pour lui porter secours il reconnu son ami Iso.
Il le retourna et posa sa main au dessus de sa bouche. Ouf, il sentait un petit souffle d'air chaud, il était encore vivant. Mais s'il voulait qu'Iso vive encore il fallait le déplacer dans un endroit sûr, et vite avant que des genevois arrivent.
Il parcouru le corps de son ami à la recherche de blessure et découvrit une vilaine plaie au niveau du ventre. Il enveloppa alors Iso dans son mateau puis se pencha au dessus de sa tete.


Iso, t'as intérêt de tenir, tu vas pas mourir maintenant hein... Tu vas pas laisser ton p'tit sans père, ni laisser Nash seule, hein ?! Accroche toi mon ami, je te ramène chez toi et on va vite te remettre sur pied.

Sur ce il prit son ami dans ses bras puis se dirigea discrètement vers l'allée de l'impérial, chez Iso et Nash. Il pria interieurement

"Pourvu qu'Iso vive, pourvu qu'on ne rencontre pas une patrouille genevoise..."
Nashia
Ceci se passe après la visite de l'enfant voir Halle d'annecy, maison de Nashia et d'Isomer. edit a cause de devoir ^^ vilain tu poste vite !




[Maison de Nashia, pied des murailles]

Nash regarde dehors. Maintenant, elle n'a plus rien a faire. Annecy est tombé. Elle vois les genevois, l'hydre, la Provence, passer les murailles se rependre dans la ville en chantant. Les larmes coulent sur ses joues.
Annecy est tombé, cette nuit fut une hécatombe... Givre est mort... Elle se dirige en tremblant et en boitant vers son bureau.
Ecrire... Elle irait chercher ses enfants. Ils fallait qu'ils sachent... Oh... Mon dieu ! Fait que l'enfant se soit tromper ! Faite qu'il soit seulement blessé...
Nash écrit d'abord à dame Oberthur... Sa promesse faite au jeune givre... Elle la tiendrait. Les larmes continue de couler. Ce jeune homme était courageux... Elle l'appréciait... Il était mort...
La lettre envoyer elle écrit cette fois si à sa Mini...

Citation:

Ma douce Mini,

Je t'écris de bien bonne nouvelle pour toi, et de terrible pour nous.

Cette nuit fut une hécatombe... Nombre sont morts... Iso se trouve parmi eux... Annecy est tombé !

Venge nous Mini. Venge nous et ramène moi leur tête sur des pieux ! Je ne sais ce qu'il feront de nous. Je ne veux pas savoir. Je pense faire sortir mes enfants de Savoie le temps de la guerre... Il se pourrait que j'ai besoins de toi pour cela...

Nashia,
L'endeuiller...


Puis elle se leva, elle écrirait plus tard à Suson... Il fallait qu'elle s'assure qu'il était mort... elle attrapa sa lourde cape, rabattis sur sa tête la capuche. Prit son bâton, sortie sous la neige...
Alors qu'elle sortait elle aperçue Devoir ramenant isomer. Poussant un long et terrible cris elle se précipita vers eux les emmenant en courant jusque dans la maison. Oubliée sa blessure au flanc..; pourtant sa course la refaisait saigner... Qu'importe...
_________________
Nashia, Vagabonde Savoyarde, Dame de Pettinengo, Ambassadrice.
Amoureuse d'Isomer






Diamond_tooth_gertie
Jour 2

Son assourdissant. Choc des épées, cris de combats, hennissements des cheveux, fracas des sabots contre le sol - et par dessus tout, l'irrésistible rythme des tambours des assaillants. Plus personne ne l'entend consciemment, mais l'on dirait que le battement des coeurs de tout les guerriers s'unissaient pour suivre les puissantes pulsations du tambour. Dans l'air, l'odeur du cuir, de la sueur, des chevaux et du sang s'unissent, une odeur arachaïque que Gertie respire profondément, générant en elle une sensation d'euphorie. Les pensées conscientes oubliées depuis bien longtemps, une volonté de victoire la remplie et la pousse plus avant.

Un sarasin émerge, cris incompréhensibles aux lèvres, hache haute. Comme un seul, elle et Orgetorix frappent l'adversaire. Un grand coup d'épée étend le mercenaire au sol. Elle saute par-dessus le cadavre et se trouve face à un gentilhomme drapé de blanc. Elle frappe à l'improviste et plonge sa lame dans sa poitrine. Le chevalier a un dernier regard pour le sang qui fleurit sur sa tunique. Pourtant, il ne semble pas tomber sous les yeux ébahis de Gertie. Elle retire l'épée, puis, frappe élégament au cou. Il tombe, sans un bruit. Un puissant choc dans son dos la ramène à la réalité. Elle sursaute brusquement, se retourne et frappe, ne touchant que le vide, l'agresseur ayant disparu.


Vers la fin de l'après-midi, les deux camps se retirent, se préparant déjà pour l'engagement du lendemain. La longiligne Schwyzoise regagne sa compagnie, toujours remplie de ce puissant sentiment d'invulnérabilité, d'infaillibilité. Les nouvelles au camp la tirent toutefois dans une tempête d'émotions contradictoires. Plusieurs ennemis ont été tués, mais deux de ses camardes de Schwyz ont subit de lourdes blessure. Elle va voir les deux, constatant qu'ils sont bien traités. Les deux sont lourdement blessés et souffrent grande douleur. Ils devront sans doute garder le lit un bon moment.
Une rage terrible contre les coupables s'empare d'elle. Sa première pensée est de courir sus à ces derniers et de les provoquer en duel l'un après l'autre pour avoir sa vengeance pour ses compagnons. Elle quitte le camp, agitée, incapable de raisonner. Pour quelque raison inconnue, ses pas la remmènent au bosquet de la veille face aux murs. Elle accroche des yeux les gardes sur le mur et GO TO HELL!!! le cri s'échappe de sa gorge.
Puis, petit à petit, des pensées dérangeantes traversent sa rage et atteignent sa conscience. Le sarasin, le chevalier blanc, les deux femmes Quatre humains, qu'elle a tué aujourd'hui. Eux aussi devaient avoir des amis, une famille. Toutefois, pour quoi se battaient-ils? Pour leur cité criminelle, pour les injustices commises par Annecy? Un grognement tourmenté s'échappe de sa gorge. Elle tire son épée du foureau et l'observe. C'était sa main qui l'avait dirigée, et prises des vies humaines. Elle place la pointe de l'épée au sol et tombe sur ses genoux. La poignée tenue avec force par ses deux mains, elle place son front sur le pommeau et prie. Elle prie pour ses camarades, pour leur rétablissement. Elle prie pour ceux qu'elle a tué, pour que leurs âmes atteignent le paradis solaire. Et elle prie pour elle-même, que son âme ne soit pas noyée dans le sang des ses ennemis.
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Day 2

The noise is deafening. Swords clink one on another, combat cries sound, hoofbeat and whinnying horses, humans roar - and above everything irresistibly the hollow clock pulse of the aggressors drums. No more notices it consciously, but it’s as if the pulsation of all warriors did unite to this powerful roar.
The smell of leather, sweat, horses and blood is in the air, an archaic stench which Gertie inhalates deeply, and which puts her into exhilarated conditions. Conscious thinking suspended long ago, and an uncompromising will to win fulfills her and pushes her.
A Sarazene emerges incomprehensible roaring and axe swinging, and like one man she and Orgetorix savage the enemy. One enormous swordstroke, and the mercenary falls. She jumps over over his body and is faced with a white-dressed dandy. She attacks him out of the blue and sinks her sword in his chest. The knight looks down, and blood of the immaculate color of red roses discolours his tunic. He looks disbelievingly up, and Gertie realizes astonished that he does not fall. She pulls the sword from his chest and pulls it with an elegant movement over his throat. He slumps down loudless. Suddenly she feels a hard stick impact to her back. She gasps furiously, whirls and swings the sword arm, but the aggressor already disappeared…


In the late afternoon both sides pull themselves back to meet and rearrange for the next day. The rangy Schwytzoise walks to her camp, still fulfilled by the powerful feeling to be invulnerable and infallible. But the pieces of news in the camp fall her into a ambivalent emotional chaos. Numerous enemies destroyed - nevertheless two of the Schwyz comrades suffered heavily wounds. She looks after both, and finds them well treated. But both bearing heavy wounds and suffering pain. They will be bed-ridden for a long time.
A dire rage on those who caused it possesses her. In the first impulse she wants to run and provoke the guilty ones to a fight one against one, taking revenge for her comrades! She leaves the camp agitated, not in the condition of reasonable talk to someone. For any reason her way leads her again to the lime tree, in the face of the walls of Annecy.She focusses the guards on the walls and GO TO HELL!!! breaks the cry out of her throat.
Then, little by little, disturbing thoughts clear the way through her unrestrained rage into her consciousness. The Sarazene… The white knight… The two women… four human beings, who she killed today… Also they might have had friends, family… However, for what did they fight?? For their criminal city, for injustice committed by Annecy? Tormented groaning escapes her throat. She pulls her sword from the sheath and regards it. It was her hand which led it, and took this humans lifes. She places the sword with the point on the ground and sinks to her knees. The hilt firmly held with both hands, she puts her forehead on it and prays. She prays for her comrades, on that they may convalesce. She prays for the ones she killed, for that their souls may ascend to heaven. And she prays for herself, for that her soul would not be drown in the blood of the enemy.
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Tag 2

Der Lärm ist ohrenbetäubend. Schwerter klirren aufeinander, Kampfesschreie ertönen, Hufschlag und wiehernde Pferde, Menschen brüllen - und über allem dröhnen unwiderstehlich die dumpfen Trommeln der Angreifer im gleichmäßigen Takt. Niemand nimmt sie mehr bewusst wahr, doch es ist als hätte sich der Pulsschlag aller Kämpfenden zu dem mächtigen Dröhnen vereint.
Der Geruch von Leder, Schweiß, Pferden und Blut liegt in der Luft, ein archaischer Gestank, den Gertie mit tiefen Zügen einsaugt, und der sie in einen rauschhaften Zustand versetzt. Längst hat das bewusste Denken ausgesetzt, unbedingter Siegeswille erfüllt sie vollkommen und treibt sie an. Vor ihr taucht ein Sarazene auf, unverständliches brüllend und Axt schwingend, und wie ein Mann stürzen sie und Orgetorix sich auf den Feind. Ein gewaltiger Streich mit dem Schwert, und der Söldner fällt. Mit einem Sprung setzt sie über seinen Leib hinweg und sieht sich einem weißgekleideten Stutzer gegenüber. Aus der Bewegung heraus greift sie ihn an und versenkt ihr Schwert in seiner Brust. Der Ritter schaut an sich herab, und Blut in der makellosen roten Farbe von Rosen verfärbt seinen Waffenrock. Ungläubig blickt er auf, und Gertie wird verblüfft gewahr, dass er nicht fällt. Sie zieht das Schwert aus seiner Brust und zieht es ihm mit einer eleganten Bewegung über die Kehle. Er sackt lautlos zusammen. Da trifft sie ein harter Stockschlag am Rücken. Sie keucht wütend auf, wirbelt herum und holt mit dem Schwertarm aus, doch der Angreifer hat schon das Weite gesucht…


Am späten Nachmittag ziehen sich beide Seiten zurück um sich zu versammeln und für den nächsten Tag neu zu ordnen. Die hochgewachsene Schwyzerin begibt sich zum Lager der Schwyzer, noch immer von dem machtvollen Gefühl erfüllt, unverwundbar und unfehlbar zu sein. Aber die Neuigkeiten im Lager stürzen sie in ein zwiespältiges Gefühlschaos. Zahlreiche Feinde gefallen - doch zwei der Schwyzer Kameraden schwer verwundet. Sie schaut nach beiden, und findet sie gut versorgt vor. Aber beide haben schwere Wunden davongetragen und leiden Schmerzen. Sie werden für längere Zeit bettlägerig sein.
Eine unheilvolle Wut auf jene die dafür verantwortlich sind nimmt sie in Besitz. Im ersten Impuls möchte sie losrennen und die Schuldigen zum Kampfe eins gegen eins herausfordern, Rache nehmen für ihre Kameraden! Aufgewühlt verlässt sie das Lager, ist nicht in der Verfassung vernünftig mit jemandem zu reden. Aus irgendeinem Grund führt ihr Weg sie wieder zu der Linde, im Angesicht der Mauern Annecys. Sie fixiert die Wachen auf den Mauern und VERDAMMT SOLLT IHR SEIN!!! bricht der Schrei aus ihrer Kehle.
Dann, ganz allmählich, bahnen sich beunruhigende Gedanken den Weg durch ihre unbändige Wut in ihr Bewusstsein. Der Sarazene… der weiße Ritter… die beiden Weiber… Vier Menschen, die sie selbst heute auf dem Gewissen hat… Auch sie mochten Freunde haben, Familie… Aber wofür kämpften sie?? Für ihre verbrecherische Stadt, für das Unrecht das Annecy begangen hat? Ein gequältes Stöhnen entweicht ihrer Kehle. Sie zieht ihr Schwert aus der Scheide und betrachtet es. Ihre Hand war es, die es geführt hat, und diesen Menschen das Leben genommen hat. Sie stellt das Schwert mit der Spitze auf den Boden und sinkt auf die Knie. Das Heft fest mit beiden Händen gefasst, legt sie ihre Stirn darauf und betet. Sie betet für ihre Kameraden, auf dass sie genesen mögen. Sie betet für jene, die sie getötet hat, auf dass ihre Seelen in den Himmel auffahren. Und sie betet für sich selbst, auf dass ihre Seele nicht im Blutrausch vergiftet werde.
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Wir sterben alle am Wege. Wer von erreichten Zielen spricht, ist ein Narr.
Nobutada
Et vas-y que ça se saoule alors que le pâle soleil hivernal n'est même pas encore à son zénith, et vas-y que ça parade victorieusement dans les rues anneciennes désormais conquises, et vas-y que P'titfrère esquisse une gigue endiablée sur le rempart, la jarretière de Camy entre les chicots qui lui restent ... Non, je m'égare là.

Allez-y les gens, faites donc du bruit, ripaillez ! Vous n'êtes pas prêts de réveiller mon Nobu, de toute manière. Alité dans la roulotte de sa médicastre d'épouse, un bandage ensanglanté lui ceignant la tempe droite, il sommeille profondément. Émergerait-il un jour, le comateux ? Autant dire qu'il est à l'ouest, complètement à l'ouest, notre Bocan ...


Petit rappel des faits. Nuit du 17 au 18 décembre ...

Il était remonté. Lors des deux assauts qui avaient précédé, il avait fait chou blanc. Et il était déterminé à venger la chute de Rudy. Tu parles d'une chute ... Nobu avait fondu en larmes sur un corps destiné à se relever quelques heures plus tard seulement. Un peu écornée, pour le coup, l'image de gros durs des Bocans. Il se devait de redresser le tir !

Cette fois-ci, il ne fallut guère escalader quelque muraille glissante, un séant plus très frais collé au visage. Près d'une poterne au nord de la cité se formait une brèche, vite colmatée par les écus dressés bien haut des assiégés qui, il convenait de l'avouer, faisaient montre d'un immense courage. Ce qui du reste n'était pas plus mal. A l'instar d'un certain Jules, qui dans ses mémoires avait loué les exploits guerriers des peuples qu'il avait vaincus à la force du glaive, une quinzaine de siècles plus tôt, les Helvètes pourraient se targuer d'avoir défait un ennemi digne de ce nom. Il leur suffirait de clamer haut et fort : "J'étais sous les murs d'Annecy", pour s'entendre répondre : "Voilà un brave !" ...

Citation:

18-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Annecy.


Et le bridé, il voulait en être, de ceux-là ! Se ruant vers les défenseurs, pavois en avant, il entendait profiter de son élan pour planter sa guisarme dans le premier estomac venu. Là, ce grand dadais dégingandé ! Il ne semblait guère avoir le réflexe très étourdissant, il ferait une proie facile ...

C'est ici que tout bascula. Que le Nobu apprit à ses dépens que jamais il ne fallait les sous-estimer, les blondinets efflanqués aux allures de femmelette. La pointe de son arme d'hast éventra le vide, l'homme avait esquivé le coup d'un désinvolte mouvement de hanche. Puis abattu sa hache, brisant net la guisarme en deux. Le Bocan avait à peine lâché son arme désormais inutile, à peine songé à lever son bouclier pour bloquer la contre-attaque que celle-ci survint, vive tel l'éclair.
Son adversaire lui asséna un solide revers, visant la tempe droite ...

Citation:

18-12-2010 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
18-12-2010 04:06 : Votre arme a été détruite.
18-12-2010 04:06 : Hoslagen vous a porté un coup d'épée. Vous vous sentez rasé de très près ! Et vous avez comme qui dirait l'impression d'avoir perdu quelque chose ...


Le monde entier chavira ... Et sur le côté de sa tête, la Mer rouge ! Ça coulait abondamment, ça giclait comme une fontaine de Rome, les miracles en moins. Et beaucoup moins élégant, aussi.

Vaincu, un genou à terre dans la neige, il baissa les yeux sur son oreille tombée au sol, sur la tache écarlate qui s'élargit lentement, alimentée goutte après goutte, souillant le linceul glacé qui recouvrait la terre. Et l'estocade arriva. Un coup sec sur le front, du côté contondant d'une hache à un seul tranchant.


Je savais bien qu'il me fallait un casque fribourgeois... Cette pensée le fit vaguement sourire, tandis qu'il s'affaissait sur le flanc.

Quelqu'un, loin, très loin au-dessus de lui, hurla à la vengeance. Il n'en avait cure. Il sentit qu'on l'emportait. Pas de lion ailé. Tant pis ...

...

Une brise soulève légèrement les pans de la peau de dahut, dans la roulotte. Inconscient sur son lit de douleur, où peut bien se trouver Nobutada, là maintenant ?


Vous le saurez dans l'épisode suivant, dans le topic "La roulotte du médicastre"

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Mini.
Les cris de victoire des assaillants s'étaient entendus jusqu'à Chambéry... C'est qu'ils avaient de la voix mine de rien... Ou bien était-ce le vent qui les avait aidé à se faire entendre ? Ou peut-être le fait qu'ils soient si nombreux... ? Quoiqu'il en soit, Annecy la Belle était tombée cette nuit, et avec elle, ses farouches défenseurs... La missive de Nash, d'ordinaire si enjouée, en attestait... Mini scruta l'horizon un instant et s'installa confortablement sur son créneau attitré, afin de lui répondre...



Nash, mon Trésor des Alpes,

Je suis attristée de savoir qu'Annecy est tombée cette nuit et bien plus encore de savoir, ton fiancé mort... J'irais prier pour vous même si je sais qu'Aristote ne m'entendra pas plus cette fois que les fois précédentes... Je suis une entêtée, j'irais donc lui dire ce que je pense de lui... Nan mais des fois ! Y a pas idée de rappeler tant de gens auprès de lui en si peu de temps... J'parie qu'il avait besoin de repeupler le Paradis cet andouille ! Bref...

Sois assurée que je ferais tout ce qu'il est possible de faire pour vous venger, toi et nos frères Anneciens... La Dame d'Albens ne lâchera rien ! Je me battrais jusqu'à ce que mort s'en suive ! Hors de questions que je baisse mes braies devant ces ahuris, ces crétins de la Lune, ces huluberlus... Euh... Tu noteras que je restes polie hein !

Quant à tes enfants, les mettre à l'abris sera ma priorité... Je t'aiderais cela va de soi...

Je suis de tout coeur avec toi ma belle, avec vous...
J't'embrasse fort...
Rétablis toi vite pour qu'ensemble nous puissions venger les nôtres !
Bizzzzzzzzzzz

Mini


La missive n'était pas des plus humoristiques cette fois... Elle attrapa le piaf, attacha son message et rumina sa vengenace en attendant des nouvelles de Nash... Ils voulaient la guerre, sûr qu'ils seraient pas déçus, ils allaient l'avoir.............
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Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!
--Sanscoeur
Corps secs, membres trop longs pour le corps, un peu trop grand, Sans Coeur n'avait pas grand chose pour lui. Décidant dans un geste puéril de se venger de la vie qui l'avait faite ainsi, il délesta tout hygiène et devint brigand. Barbe malpropre, irrégulière, le peu de dents qu'il pouvait encore fièrement arboré étaient d'une noirceur peu invitante. Son esprit pratique et son manque de scrupules en firent un bourreau de première main et un logisticien implacable. Il était particulièrement reconnu pour une thèse qu'il avait établie et prouvée : Rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme.

Sourire mesquin aux lèvres, il arpentait le charnier, chassant les chiens qui osaient s'en prendre à ses cadavres, éloignant les précieux corps des foyers d'incendies. Le râle d'un blessé le fit s'arrêter net. Un sourire inquiétant illumina son visage alors qu'il se retournait, humant l'air, la délicieuse odeur de la mort emplissant son nez. La source du bruit : Un jeune bougre de Savoyard blessé au flanc. Il s'en rapprocha, tentant d'avoir l'air un tant soit peu rassurant. Les yeux effrayés de l'Annecien l'encouragèrent à abandonner tout subterfuge.


Dis-moi mon petit, tu as mal dans quel coin? Lui sussura-t-il à l'oreille.

Sans attendre un réponse qui ne semblait pas venir, il dégaina son poignard. Les yeux fièvreux, les mains fébriles, il fouilla le blessé, le débarassant de ses valeurs, puis, le retourna sur le dos et se releva, prenant un air doctoral qui jurait avec son apparence dépenaillée.

Savon, bougies, cordes, jouets pour enfant, flûtes, bouffe pour chien, voilà tout ce que l'on peut extirper d'un corps humain.

Faisant les cent-pas autour du futur cadavre, il continuait son monologue.

Je fais et je vends mon savon.* L'on utilise généralement le suif duporc pour faire le savon. Le principe est simple, l'on ajoute de la graisse à un liant, puis enfin, généralement une composante odorante agréable. Auparavant, j'ai suivi ce processus, hors, récemment, j'ai découvert que l'on pouvait améliorer la recette.

Tout d'abord, réduire les coups et ensuite obtenir un savon beaucoup plus fin. La solution : la graisse humaine!


La lueur de terreur dans les yeux du Savoyards ravirent notre bougre qui n'en sourit que plus, continuant à l'instruire sur l'usage qu'il ferait de son corps.

Bref, je revends aux Savoyards ce qu'ils m'ont gracieusement offert.* Je te laisse imagine avec quels morceaux de ton corps je fabriquerai les autres denrées.

Nouveau sourire de l'homme qui se penche vers sa victime, abandonnant tout semblant de sanité.

Maintenant, chante!

Seconde d'incompréhension dans l'oeil du vaincu, bientôt remplacée par horreur et douleur quand le poignard lui entaille les mollets. S'apercevant qu'il va trop vite, il arrête son couteau, se retenant à grand peine de tranche dans le vif. Il fend les vêtements du poignards et les retire, laissant l'homme frissonant dans la neige. Il eu un rictus de joie en voyant le sang s'épanouir dans l'immaculé de la neige. Il retourne aux mollets, tranchant la peau dans un mouvement circulaire. Puis, abandonnant la dague, il retourne la peau, comme on enlève un bas. Les cris de douleur de l'homme lui viennent à l'oreille alors qu'il lui retire proprement la peau de jambe, s'aidant de son poignard quand le corps se rebelle contre son tortionnaire. Rapidement, les jambes ne sont plus que plaie sanglante.

On sifflote en travaillant, on se débarasse de la chair et on la balance aux chiens, les os sont mis de côté, le gras des cuisses soigneusement entassé dans une bourse de cuir. Désosse, dégraisse, bientôt, les différentes composantes des jambes ne sont plus que tas classés adroitement. La vie a déjà quitté depuis bon moment le bon samaritain qui a eu la grâce d'offrir à Sans Coeur toutes ces bonnes choses.

Il s'attaque au haut du corps avec entrain, prenant grand peine à ne pas trop abîmer les os. Il se réserve les tripes pour faire de la corde, jette les abats aux molosses de plus en plus nombreux. Quand finalement il a fini, hormis ses deux sacs pleins, seule une flaque de sang témoigne de la courte existence qu'a vécu l'homme.

Sans Coeur regarde le sang.. Quel gâchis.. Il réfléchit un peu puis s'exclame joyeusement :


Oui! Du boudin! Voilà!

*Toute vague ressemblance avec une réplique de Fight Club serait complètement fortuite.
Givre
Givre avait décidé de rester avec Isomer une bataille de plus. Il l'avait escorté dès le début de l'attente, tout en se familiarisant avec le nouveau gourdin qu'il avait enfin réussi à se procurer.
Tout en déambulant sur les murailles, Givre compta les tentes du campement adverse, puis regarda les défenseurs et secoua la tête...
Ouais...ouais...ouais...je pense que cela va être difficile de tenir encore longtemps...chaque attaque laisse moins de défenseurs et en face ils ont l'air de se reproduire comme des lapins se murmura-t-il.
Givre était convaincu de bientôt rencontrer son destin, mais il était fataliste et cela ne l'effrayait pas plus que cela.
Ils n'eurent pas longtemps à attendre cette nuit là.....le scénario se répétait...cris, bruits de ferraille et martèlement de bottes et le combat s'engagea.
Foutre, ils sont nombreux! hurla Givre en voyant débouler une forte troupe contre leur groupe. Isomer tomba et Givre n'eut même pas le temps d'esquisser un pas pour le secourir. Il se retrouva encerclé, le bâton qu'il leva fut brisé par le premier coup, puis une lame, une autre encore qui trouvait ses organes vitaux. Il s'effondra à son tour, sombrant dans une inconscience qui le coupa de la douleur.

Quand il reprit connaissance, ce fut pour entendre un médicastre déclarer son état désespéré. Il rassembla ses dernières forces, dicta deux courriers..puis s'abandonna, laissant la vie le quitter dans un dernier souffle.
*phonya*
Assise sur son bouclier, Phonya nettoie soigneusement la lame de son épée du sang d'un jeune homme embroché.
Elle pense au mercenaire endormi qu'elle a veillé sans pouvoir trouver le sommeil. Elle pense à ce visage serein que son doigt plume a caressé doucement s'attardant sur les lèvres.
Elle pense aux mots qui brûlent sa peau, cachés dans son corsage. A ceux qu'elle n'arrive pas à coucher.
Elle pense encore et encore ...

Vague soupir.
Peut-être qu'un bon coup sur le crâne pourrait lui remettre les idées en place.


- Burnes Romaines! Con Clérical! Mais qui dirige la 4° Compagnie?

Rêveries balayées, pensées remises à plus tard.
Phonya jette un coup d'oeil à ceux de la 4eme qui ne bronchent pas.
Hum …

Elle gagne la tente l'épée à la main et repousse la toile de la pointe de la lame. Pas qu'elle a peur, mais Lea, elle ne la connait pas vraiment, et vu comme elle hurle, Phonya préfère être prudente.

Moi ?
_________________
Ragnarock
A chambéry

La nuit, le jours, la nuit, le jours, C'était devenu bien monotone à chambéry peut être n'aurais t'il pas du poster sur le panneau municipal que les brigand devait ne pas faire de bruit si ils voulaient prendre la mairie. Résultat plus aucun n'essaye...

Soudain, une lettre de la part d'un... réformé ! Surprise que cela il l'ouvre et sourit gaiement


Citation:
Messire Bourgmestre,

Par la présente, je vus demande de me remettre les clefs de Chambéry...ceci afin, vous l'aurez compris, d'éviter de faire couler le sang à nouveau.

Bien à vous...

Kik-Capt'ain de L'Armée Républicaine de la Lavande


Parlant à haute voix il se mit à rire.

HAHA quel comique celui la !


Il lui répondit en gros qu'il ne lui donnerai pas car il les avait perdu et que même si il les avaient il ne les auraient pas non plus. Ensuite il ajoute aimablement... bon d'accord... vulgairement qu'il peut aller se faire voir et qu'il à qu'à venir les chercher.

Plus tard un nouveau courrier ou ce sir lui annonce qu'il arrive. ha ! enfin une bonne nouvelle ! Aristote la entendus et bientôt il auront un peu d'action. En tous cas il ne pus s'empêcher d'annoncer cela au grand maitre de l'ordre de lames pour montrer à quel point ils peuvent être culotter ces Helvète.

Leur échange fut intéressant elle lui demanda alors si il avait préciser que si il venait il lui arracherais les dent, les bras et les jambes. Ragnarock lui répondit qu'il avait oublier de lui dire qu'il lui arracherais les jambes. La réponse du Grand maitre fut rapide et lui demanda alors de lui laissez les jambes. Pas de soucie qu'il lui répondra donc on pose une affiche sur la mairie et sa donne sa :

Citation:

PS : On ne touche pas au réformé Kika, ses dents et ses bras sont pour moi et les jambes sont pour Le grand maitre de l'ordre des lames.

Merci de votre compréhension


Halala qu'est ce qu'on ferais pas pour garder un morceau d'Helvète, d'ailleurs sa se mange peut être non ? Après tout comme il n'avait plus beaucoup de chose à faire à la mairie, il peut toujours écrire un livre de recette sur les Helvètes ! Même qu'après il le vendrait d'abord !
_________________
Glover
3ème assaut pour lui.

Les deux précedents ne lui avaient même pas permis de donner un coup d'épée. Les défenses d'Annecy ayant tenu à distance la 2ème Compagnie par une volée de projectiles.

Mais il le savait, les défenseurs s'affaiblissaient de jour en jour. Ce n'était plus qu'une question de temps.

Enfin, l'ordre d'attaquer de nouveau avait été donné. Grelottants de froid dans le matin blême, ils s'élancèrent .

Sa main crispée sur son épée, il poussa un cri rageur et commença à courir.
Sous la poussée, la défense s'effondra et la troupe franchit les murailles au pas de course.

Il n'avait toujours pas combattu.

Alors que les armées réformées se répandaient dans la ville, Glover ralentit le pas et sembla chercher. Il attendit un moment puis avisa un soldat qui s'approchait.


Tu es de la 3ème compagnie, non?

Le combattant acquiesca

Sais tu ou est Shirine?

A quoi ressemble t elle? Lui répondit l'autre

Une rousse...flamboyante... elle se bat toujours sans casque.

Le visage de son vis à vis se figea. Il articula péniblement

Oui...je l'ai vue...Elle est tombée. J'ai bien peur que.... Il ne finit pas sa phrase

Glover devint livide. Il aurait du être auprès d'elle. Au lieu de cela il l'avait laissée seule et se trouvait totalement impuissant.
Remontant le flot des troupes, il se rua hors des remparts, le coeur battant à tout rompre.

Shirine...si jamais je devais te perdre...
Satyne
Satyne lorgnait la tente de la Très-Autoritaire Léa depuis une bonne heure maintenant. Des cris, des gémissements, des miaulements même, voici ce qu’il en sortait, mais de Léa : point.

Dois être en sale état la Patronne pour pas sortir de sa tente et danser dans Annecy…

Et à la gamine ça lui foutait le moral dans les chausses. La tête de la quatrième était tombée prés du but alors même qu’on retenait le reste de la troupe en seconde zone. Si c’était pas moche ça, de regarder les copains s’escrimer sur les remparts, ouvrir la grande porte, pendant qu’à l’arrière ils se taillaient les ongles sur leurs lames...

Citation:
18-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Annecy.
19-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Annecy.


Mais pas question pour autant de s’aventurer sous la toile auprès de la blessée. Trop peur d’y perdre un membre.

- Burnes Romaines! Con Clérical! Mais qui dirige la 4° Compagnie?

Sursaut général de la quatrième.
Bouches toujours closes.


Moi ?

Satyne ferma les yeux tandis que Phonya se penchait vers l’antre de la Patronne.

Il n’y avait rien de pire qu’une lionne blessée…

Et maintenant qu'allaient-ils faire ? Satyne se leva, épousseta ses braies, et partit à la recherche de Serrallonga ou Argantino, car l'un des deux saurait.

_________________
Satyne, rien que Satyne,
Mais bien plus : c'est inévitable...
Isomer


Ils avaient bien combattu tout de même. Bien il faut reconnaitre que c'est plus facile d'être les défenseurs que les attaquants grâce aux murailles, les derniers défenseur d'Annecy avaient fait preuve d'un grand courage durant tout ces soirs. Malheureusement la quasi totalité fur tués ou grièvement blessés. Et ce dernier soir les réformés ne firent pas de quartier.

[Flash back]

GIIIVRREEEE ON SE REPLI !!!

L'ennemi débordait de partout et il était impossible de savoir ou donner de la tête. La grande porte venait de céder une nouvelle fois laissant déferlé sur Annecy une meute de loup enragé. Des centaines de flèches enflammé tombait du ciel. Tombés sur les chaumières et les écuries, tout prenait feu et l'on entendait des gens et des animaux hurler.

L'espace d'un instant le regard d'Iso croisa celui d'un femme et son enfant coincé dans une maison en feu. Il aurait voulu les aider mais... Impossible.


Raaaaaa !!!!

Il rageait intérieurement de voir tout ces gens mourir et lui ne pouvait rien faire... Très vite chaque défenseur fut isolé et abattu un à un. Sous l'œil impuissant d'Isomer. Il regarda Givre un moment qui continuait à se battre fièrement. Iso comprit très vite que c'était la fin et qu'il ne s'en sortirait pas se soir.

Les derniers survivant commencèrent à fuirent pour tenter d'échapper à l'ennemi parfois sans succès. Isomer aperçu alors deux enfants qui tentaient d'échapper eux aussi à un Lion. Iso siffla leur faisant signe de le rejoindre. Immédiatement l'homme observa Isomer.


Filer !!! Allez à la mairie dit leur de se cacher que Annecy est tombé ! Dépêchez vous ! Dites leur de se rendre au 130 allée de l'impériale, il y a une jeune femme blessé, Nashia. Tu iras la voir et dit lui que...

Il se pencha à l'oreille de l'enfant et lui murmura quelques mots. Puis il lui fit signe de partir.
En espérant qu'ils ne leur arrivent rien. Il se tourna vers Givre dans un dernier espoirs puis affronta son adversaire...

Vous connaissez la suite de l'histoire l'ennemi en question chargea Isomer et le transperça, et blablabla et blablabla. Bref !


[Seul dans la neige]

Frigorifier Iso se recroquevilla sur lui même. Et malgré le froid qui le rongeait il saisie une poignée de neige qu'il plaqua sur son ventre pour tenter de calmer le sang qui coulait. Mais très vite il perdit connaissance.

Lorsque Devoir vînt à se rescousse. N'écoutant que son courage l'homme saisi Isomer dans ses bras puis le transporta jusqu'à chez lui...
[La suite ici]

_________________
- Isomer Derouan de Terenez
- Fou d'amour pour Nashia
- Golden écureuil d'Annecy
Nashia


Nash prit le temps d'écrire une lettre alors que tous accourait autours de sonfiancé dont le ventre était transpercé... Mini lui avait répondue... Il fallait que la nouvelle de la survie d'iso soit faite...

Citation:
Ma MIni !

Annecy est occupée... C'est grouillant de chuiche dans le coin ! Ramené ton derrière et vite !

Iso n'est finalement que méchamment abimé... Je ne sais cependant si il va survivre... Et je refuse que les chirurgiens genevois y touche. Je ne veux rien redevoir a ces hommes autres que des coups de poignards...

Pour les enfants je ne sais point où les envoyez encore... Je n'ai encore rien dit a Juliette sur mon état et celui qu'elle considère comme son père. Et qui d'ailleurs si ce n'est pas lui qui la crée, il l'élève et a tout les droits de prétendre a ce titre...

Je les hais, tous autant qu'ils sont je les hais et je les veux pendus, émasculés, brulés, empalés, écartelé, couvert de miel et offert en pâture aux cochons, qu'on leur fassent bouffer ce qu'ils leurs sert de genitoires ! Ma mini, je t'écrirais si j'arrive a fuir Annecy et à récupéré mes enfants... Nous somme tous prisonnier de notre ville qu'ils déclarent libre !

Je retourne m'occuper d'iso...

Embroche les bien et laisse m'en quelque uns.
N'oublie pas. je me réserve un certain Aqwa... Satyne je te la laisse.

Je t'embrasse Dame D'Albens

QUE VIVE LA SAVOY !

Nashia, l'endeuillée.



_________________
Nashia, Vagabonde Savoyarde, Dame de Pettinengo, Ambassadrice.
Amoureuse d'Isomer





--Le_renard_blanc
Annecy était peut être tombé mais le combat n'était pas fini. Les Anneciens avaient perdu une bataille mais pas la guerre. La résistance se mettait en place et tout allait être fait pour gêner les envahisseurs et rendre leur vie la plus difficile possible.
Dès la fin des combats par la prise de la mairie, un homme vêtu de blanc parcourait la ville et affichait un message destiné aux villageois d'Annecy. Ce message, ou plutôt cette chanson, il l'a marmonnait doucement en évitant les patrouilles genevoises.




Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds de la ville qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les épées, les épieux, les hallebardes.
Ohé, les tueurs à la flèche et au couteau, tuez vite !
Ohé, artilleurs, préparez les balistes, tirez vite...

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des villes où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...

Ami, entends-tu ces cris sourds de la ville qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?


Une fois son travail fini il retourna dans son antre et attendit. Qui sait, quelqu'un l'entendra peut être, et fera comme lui plus tard
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