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[RP]De la guerre de Savoie

Cameliane


[Toujours à la borne numéro 269, maintenant helvète]

CHBANGUE !

- Mais !

Elle se retourne d'un geste vif pour voir ce qui lui tombait dessus... Un pigeon ! Il avait dû arriver à pleine allure, peut-être un mal-voyant qui avait fort mal évalué la distance entre lui et la tête de Caméliane... Toujours est-il qu'il gisait au sol, les papates en l'air, les orteils écartés, le bec ouvert, la langue pendante, les plumes hirsutes.. Elle le ramassa et les lui lissa.

- Hmm viens là toi, tu en as de belles plumes dis-moi... et quel est ce message que tu m'apportes, qui t'envoie...

Fronçant les sourcils, ne reconnaissant pas ce type de vélin, sûrement un cru de 1457, légèrement blanc cassé, or autour d'elle presque tous utilisaient les éditions de 1456 ou 1458... Elle déroula le parchemin après en avoir fait sauter le sceau qui atterrit sur le sol gelé, puis arrêta son geste et le ramassa... Rome...

Ouvrant grands les yeux elle pesta... Son excommunication ?? Déjà ? Elle venait à peine d'en faire la demande... non... non, les prélats ne pouvaient être si rapides...

Se recentrant sur le texte elle entama sa lecture... Hmm... impie... blablabla... vermine...

- Zéphir ! Tu ne me croiras jamais... Les croisés arrivent... enfin arrivent, le temps qu'ils se réunissent, qu'ils se mettent en branle, les beaux jours seront arrivés et Annecy sera Helvète depuis longtemps... Allez mon tout beau, on reprend la route...

Elle lisait à nouveau le parchemin, un air pensif sur le visage, tout en rangeant ses affaires dans leurs endroits respectifs...







Condamnation de l'agression de la Très Aristotélicienne Savoie par l'impie république genèvoise

Nous, Cardinaux de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, réunis en Sacré Collège, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote,

Condamnons l'agression, ayant débuté ce jour, de la Très Aristotélicienne Savoie par les hordes impies de la république de genève.

Assurons le Duc de Savoie du total soutien de la Sainte Curie et de l'ensemble de la Sainte Eglise Aristotélicienne, face au fléau qui s'abat sur son territoire.

Appelons à la mobilisation des Saintes Armées pour défendre le Peuple Savoyard de l'infâme engeance de la créature sans nom qui déferle sur les Terres Savoyardes, comme la vermine sur un champ prospère.

Demandons enfin, à toutes les Provinces Aristotéliciennes frontalières de la Savoie, d'envoyer, dans la mesure de leurs possibilités, des soldats pour aider à la défense du Peuple Savoyard.

Ad Majorem Dei Gloriam

Donné à Rome le XIII du mois de Décembre de l’an de grâce MCDLVIII de Notre Seigneur.





Pour le collège des Cardinaux, Son Eminence Vincent Diftain d'Embussy, Archidiacre de Rome.


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Capitaine Confédéral ~ Capitaine de l'Edelweiss ~ Ex Général de l'A.C.G
Ragnarock
Au fil des jours à la mairie

La nuit avait était éprouvante pour le maire, rediger des courriers à tous va pour les habitant de Chambéry, mais aussi pour les habitant d'annecy afin de leur expliquer comment défendre leur ville de façon efficaces, Cependant il fut déranger pas des genevois qui faisait un peu trop de bruits à cette heure tardive.

On sort la tête par la fenêtre et on voit qu'une révolte se prépare mais on à déjà donner les directives aux milicien et aux défenseurs. Alors la bataille fait rage des deux coté, malheureusement impossible de travailler, on sort la tête par le fenêtre et on gueule un bon coup, sa détend.


Non mais c'est pas bientôt finit ce bordel !?! allez jouer ailleurs avec vos fourches, gardes virez moi ces pleutres même pas capable d'être discret !


Le soleil se lève, on apprend qu'une armée hélvète est sur annecy, tant mieux tout les courrier sont envoyé le maire va donc se reposer quelque heures bien mérité tandis que les défenses se mette en place d'elle même. Au final il n'ouvre les yeux que le soir se lève difficilement et retourne a son bureau de maire afin de donner les consignes du jour, enfin de la nuit plutôt.

Bon, vous mettez le pain en taverne municipal est vous n'en vendez qu'un seul par personne parce que sur le marché ils pillent tous ses bougres, à croire qu'il n'ont pas à manger à Genève.


On s'apprête alors à redonner des directives et la magie, encore des genevois qui viennent faire du bruit la nuit devant la mairie, décidément pas capable de ne pas se faire repérée. Idem que l'autre nuit, on dort la tête par la fenêtre et on pousse une gueulante.

Nom de dieu, Par aristote pouvez pas essayer de prendre la mairie sans faire de bruit non !?! c'est trop compliquer peut être !? Gardes vous me les emmenez au lit hop hop hop on se dépêche !


Le calme enfin revenu, il finit de discuter avec son conseil et apprend le lendemain matin que l'armée à tenté de prendre Annecy mais en vints. Il ne pouvais alors que se demander si l'armée faisait autant de bruit que quelque révolter... bon sang, il ne pourrais plus dormir comme avant, ha sa nom ! pas de bruit à chambery ! il afficha un message sur le panneau d'affichage de sa mairie:

Citation:
Les genevois sont prié de ne pas faire de bruit si il tente de prendre la mairie, il y en a qui dort à cette heure ci ! (véritas )


Voila au moins ils sont prévenu et le maire peut aller prendre un peu de repos. Haaaa le bouleau de maire, c'est parfois compliquer mais tellement trépidant !
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Rudolf_karnap
Après une journée de travail à couper des arbres, tailler lesdits arbres, les emmener au blondin qui réclamait une taille différente, plus précise, des entailles par-ci, des entailles par là, la fatigue tomba soudainement sur notre Helvète.

Ce dernier annonçant qu'il ne taillerait plus quoi que ce soit avant un peu de repos et une bonne bière frâiche se traîna vers la taverne des assiégés. Quelle ne fut pas la surprise de la trouver vide.. Et qui plus est de se retrouver soudainement sous la lune alors qu'il n'y a pas deux heures, il travaillait sous le soleil.. Comme quoi le travail fait passer le temps.

Il prit donc place dans la taverne, mi-somnolant, attendant le tocsin qui sonnerait l'assaut. Vint plutôt une rousse, cette dernière déplorait aussi n'avoir eu aucun Savoyard à occire lors des derniers affrontements. Ce point commun établi, ils établirent rapidement une stratégie, elle profiterait de la carrure de Rud pour l'entraîner jusqu'aux combats, puis ils massacreraient tout leur saoul de Savoyards pour effacer l'amertume du combat du soir précédant.

Ce plan venait à peine d'être conçu que l'assault était sonné. Rousse accrochée à sa ceinture, bouclier et hache d'arme au poing, le Bocan se rua dehors. Regard à gauche, à droite, direction les murailles. Évidemment, ça se pousse pour massacrer du Savoyard, mais la stature avantageuse de notre Helvète le met au premier rang. Il met le pied sur une échelle le premier. Se hisse à la force des bras et des jambes, grimpant à toute allure. Sur le mur, sa fatigue de la journée se fait harassante, mais une bouffée d'adrénaline la chasse. Des défenseurs Savoyards se ruent sur le colosse pour le déloger de la muraille. Ce dernier rétorque d'un coup de bouclier, couvrant l'échelle de son corps. Peu à peu, les Genèvois investissent le mur alors que les parades de notre Bocan se font plus molle. Trop concentré sur l'objectif de ne pas se faire pourfendre par les défenseurs, il n'avait porté aucun coup décisif sur Savoyard. Soudain, il avise un homme sur le mur qui ne semble pas être la proie d'aucun des compagnons du Bocan. Ce dernier voyant là la possibilité d'étoffé son tableau de chasse, il se rue sur l'homme, la hache haute.

Peu d'espace pour manoeuvrer sur une muraille, les boucliers des deux protagonistes absorbent tout les coups et le combat dure en longueur. Plus le temps avance, plus Rud craint qu'un autre Genèvois s'accapare sa victime, alors, dans une tentative audacieuse, il ouvre son flanc à l'homme, espèrant qu'en frappant, ce dernier se découvrira. Un coup de bouclier de l'homme vient déstabiliser l'Helvète et il sent une lame froide pénétrer sa cotte de maille le monde chavire sous ses yeux, son regard s'obscurcit..


Déos!
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Shirine
[1er Jour]

La première journée fut d'un ennui mortel... Shirine n'avait pas été placée en première ligne et avait juste aperçu les combats au loin, trépignant sur place en espérant qu'ils arrivent jusqu'à elle. Et bien non! Deos avait sans doute voulu la préserver pour le lendemain.


[2ème Jour]

Citation:
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre D.og.
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé Petitekenny. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé Simnick. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de WhitedeArcheurdeValdemeusedeWylburdeArwenn1deSimnick et de Petitekenny.
14-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les faucons d'Anncy" dirigée par Pygaer et les défenseurs de Annecy.


La rousse avait affuté son épée toute la nuit, avec l'aide de Glover, dans l'optique d'éviter de perdre du temps avec une arme incapable de pourfendre les chaires.

Vêtue assez simplement, sans casque, appréciant l'effet de sa chevelure flamboyante sur le champ de bataille... elle se pare de son épée et de son bouclier et rejoins les rangs.

L'assaut commence. Shirine suit, aux aguets, prête à en découdre.

Elle et ses voisins ne tardent pas à se retrouver au milieu d'un groupe 7 personnes. Un premier homme au chapeau et à la cape rouge se rue sur elle. Elle avance son bouclier pour se protéger puis le repousse pour pouvoir mieux le frapper. Un peu sonné par le choc, il ne semble opposer aucune résistance et l'épée de Shirine lui transperce le ventre.

L'assaillant suivant est une femme. Blonde, petite, elle aussi à chapeau et cape rouge (c'est la mode en Savoie?). Les lames des deux demoiselles se rencontrent dans un bruit sourd. Shirine se décale sur le côté pour se dégager et n'attend pas pour foncer sur elle. Son coup est paré. Les épées dérapent l'une contre l'autre et l'épée ennemie lui entaille légèrement le bras droit. Dans un effort soudain, la rousse envoie son bouclier en avant et fait chuter la petite blonde, permettant à Shirine de faire une seconde victime.

Elle lève le nez sur les alentours, cherchant des yeux quelqu'un d'autre. Elle aperçoit un moustachu qui semble n'avoir rien à faire et fonce dans sa direction.

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Silanie


[Sur un noeuds, non loin de Chambery]

Allongée, blottie contre son amour, Sil dormait paisiblement. Les nuits étaient fraiches sur les chemins, mais une douce chaleur régnait sous les couvertures. Le matin lançait ses premier rayons. Comme bien souvent le matin, la grasse matinée devenait un doux rêve, des petits coup la réveillant avec entrain. Elle dut se résigner a se réveiller, attrapant sa cape pour s'y enrouler. Pendant qu'elle câlinait et massait son ventre si tôt meurtrie par l'enfant qu'elle porte, Sil regardait son tendre amour dormir. Elle resta un bon moment ainsi installer, savourant pleinement cette liberté, cette vie loin de la ville.

Un bruit étrange se fit entendre, tout prés de la tente. Au début, elle n'y prêta aucune attention, mais les bruits continuèrent, et eu don au final de piquer sa curiosité. Qu'est ce qui pouvait bien venir troublé leur paisible retraite. Elle ouvrit la tente et découvrit un pigeon assez vif portant un message a sa patte. Elle pris doucement le pigeon, lui retira le petit message, et lui donna un peu de graine de mais. Pendant que le pigeon se régalait de ses grain, Sil retourna au chaud dans la tente, allant retrouver la chaleur des couvertures. Elle lut la missive et sentit une colère poindre.

Elle ne put s'empêcher de lâcher : Quelle pourriture! Prenant conscience qu'elle venait de parler, elle s'assura qu'Arnaut dormait encore. Elle réfléchit un long moment, avant que celui ci ne se réveille.

Pendant qu'il mangeait un repas frugal, Sil montra la missive a Arnaut et lui fit part de son envie de retourner en ville demander explications. C'est apres une bonne discussion qu'Arnaut accepta, et qu'il plièrent le campement, prévenant Loupie, pour qu'elle ne reste pas seule, et firent route vers Chambery. On ne cachera pas que Sil était tendu, un gout de colère en bouche, elle ne laisserait pas passer ce qu'elle avait reçut, surtout d'une lâche.

[Chambery]

Ils étaient arrivé très tôt en ville. Tout semblait calme, reposé. Pourtant, Sil ne put s'empêcher de remarqué une chose. Le nombre considérable de personne sur les rempart. Elle eut un moment de réflexion, étonné de la chose. N'avait on pas démobilisé une partie des gens pour qu'il travail un peu? Oh si, mais alors pourquoi tant de monde sur les rempart de la ville? Ils passèrent les murs sans encombre. Sil croisa un jeune soldat, récemment engager a l'Ost et le stoppa.

Hep Soldat! Pourquoi tout ce monde sur les murs?


Le jeune soldat s'arrêta et répondit, un peu anxieux a la jeune femme.

C'est le Lion, Genève, ils ont osé venir...Annecy croule sous les batailles...Des morts... Des blessé Dame...La Guerre Dame, la guerre...

Il poursuivit son chemin, laissant Sil assimiler la nouvelle. Les Genevois, alors ça y est, ils étaient là. Et l'autre imbécile de maire qui avait dit qu'elle avait inventé un complot, qu'allait il dire maintenant qu'ils étaient là? Sil continua son chemin, se rendant dans une auberge dans le centre. Elle s'excusa auprès de son amour, ajusta sa cape, pris son épée et sortie a nouveau dans l'air frais de la nuit. Elle se rendit sur les remparts, elle voulait savoir. Elle trouva un officier, le salua et lui demanda des informations.

C'est Melian, ce pouilleux a oser franchir nos frontières avec sa clique. Annecy compte de nombreux blessés, des morts. Chambery a subit des révolte devant le château.
Sil écoutait, le cœur pris par la colère, l'officier continuant de lui expliquer...Le Maire d'Annecy est gravement blessé, et Devoir aussi...sans compté les habitants...

Sil compris, ce qu'elle avait redouter durant deux mois était en cours, et plus rien n'arrêterais les Genevois. Elle passa la main sur son ventre, l'autre sur son épée. Ses amis étaient tombés, ses frères d'armes, elle se battrait pour les venger.

Sergent, dites au Sénéchal que je serais dans les rangs et que j'attends ses ordres.

Sil salua a nouveau et s'en retourna a l'auberge. Ce soir, elle défendrais, le Lion allait regretter d'être venu. Elle songea a son père qui l'attendait, qui n'était pas encore au courant de tout cela, qu'il allait falloir prévenir. Elle espéra qu'il ne se fasse pas trop de mourons, il avait deja pas mal a s'occuper pour s'inquiéter en plus.

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--Powerjeff
[Pendant ce temps à Genève.]

La colère s'était emparée du conseiller lorsqu'on lui apprit que l'armée de Mel avait quitté la ville et foncé sur la Savoie. Aucun vote n'avait été demandé, tout avait été, une fois de plus, décidé en communauté secrête. Le sang du lieutenant-colonnel n'avait fait qu'un tour : même la garde genevoise composée de soldats professionnels, dont il était le second plus haut gradé depuis peu, n'avait pas été mise au courant.

A peine la surprise passée, c'est l'inquiétude qui le gagna. Son épouse, Precye, devenue Fille du vent, l'avait quitté quelques mois plus tôt, emmenant avec elle son fils adoptif, Mael, ainsi que sa fille naturelle, Léonie. Il n'avait aucune nouvelle d'eux mais savaient que la savoyarde avait trouvée refuge à Chambéry. Sa première pensée alla donc à ses 2 enfants, les voyant déjà blessés par les épées genevoises dont il connaitrait certainement très bien chaque porteur, chaque porteuse.

Puis il réagit, les choses peuvent changer si on veut et il le voulait. Il ne lui fallu qu'une demi-journée pour organiser sa campagne et déposer sa candidature à l'élection qui approchait rapidement. Plus que 5 jours ...

Les attaques ne tardèrent pas, d'anciens amis se retournaient contre lui, aveuglés par le Phare, noyés dans les habitudes imposées par les maîtres du Lac.
Charles.marie
Alors que le Comte Charles en compagnie de sa sœur et de quelques gens de sa mesnie étaient arrivés à Mâcon pour se rendre au Concile des Évêques de France, il reçu une missive alarmante de Savoie. Le sang du jeune homme ne fit qu'un tour.

- Il ne fallait pas s'en faire qu'ils disaient à Bourg !

S'était-il écrié dans l'auberge, il se calma grâce à Edjy, et prit immédiatement son nécessaire d'écriture pour avertir la Duchesse de Bourgogne de l'agression subie, la réponse ne se fit pas attendre, la Savoie aura l'aide de la Bourgogne. Mais pour l'heure il fallait regagner le duché au plus vite c'était l'ordre de la Duchesse Pisenlit. Charles laissa sa bannière personnelle au baron bourguignon et prit celle de Carignan pour montrer à ses camarades qu'il revenait défendre le duché qu'il avait gouverné deux mois.


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Comte de Thérouanne, Vicomte de Gex & de Carignan
Héraut Impérial, Maire de Chambéry
--Ange_noir
A Bourg

Elle tournait en rond la p'tite Helvète. Se battre contre ses propres amis, s'allier à d'autres plus anciens... Cela la tourmentait.

Saleté de guerre ! Vous pouvez pas laissez la Savoie, MA Savoie en paix non ? Savoyarde je suis née, Savoyarde toujours je resterai !

Et dire que Camy lui avait demandé au moins de rester neutre. Et qu'avait répondu l'effrontée ? JAMAIS ! J'espère juste que ma lame ne croisera pas la tienne.

Elle avait pourtant rêvé, y a longtemps, que la Savoie et une partie de l'Helvétie pourrait vivre en paix. Mais il y avait toujours un abruti pour que cela foire royalement.


Avant de partir, elle aiguisa et vérifia ses armes. Le temps de fermer la porte de son ancienne demeure burgienne et elle se mettrait en route pour Chambéry, le coeur déchiré.

Elle radotait sérieusement.


Rha, ces Suisses... Y sont jamais calme... Si ce ne sont pas les romands, ce sont les alémaniques. 150 ans que cela dure... Et je suis prête à parier que, tout à la base, ce ne sont même pas les suisses-allemands qui ont manigancé cela.

Convaincue de la culpabilité entière de quelques romands parvenus au pouvoir, la jeune femme pestait, rageait.

Pays à la noix, des fois ! Toujours divisé. Mais même s'ils sont unis, ils n'auront jamais JAMAIS la Savoie !

Elle pensait à son mari, à ses enfants restés en Helvétie. Et elle, si loin... mais tellement résolue à se battre de toutes ses forces. Sa seule consolation était que sa ville d'adoption ne prendrait sûrement pas part au conflit.
--Le_savoyard
Le Savoyard trainait partout, prêt à donner sa vie pour la Savoie. Il imaginait bien ce que le petit ancien duc régnant pourrait imaginer pour défendre sa cause.

Il dirait surement qu'il avait prévu le coup, qu'il avait mobilisé le ban, qu'il avait averti, mais il ne dirait pas qu'il avait paniqué et lancé des défenses trop tôt, épuisant et ruinant les Savoyards avant l'heure, n'écoutant que son hystérique Capitaine de l'époque, incapable de peut-être faire des réserves en prévision d'une guerre, incapable d'organiser correctement les défenses pour ne pas voir en deux coups de cuillère à pot une ville tombée. Bien sur il n'était pas seul fautif, le nouveau conseil durant 14 jours durant se préoccupait plus de son nombril à savoir qui aurait le pouvoir en Savoie que de se préoccupé de sa sécurité.

Mais l'heure n'était point aux palabres, il fallait repousser ses ordures de genevois, et là, on allez voir ce qui coulait dans leur veines.
Lionelpsl
La journée de la veille avait été rude, beaucoup de peines pour peu de résultats. Mais comme Lionel avait l'habitude de le dire, l'action en elle même est une récompense.
Toute l'armée soufflait un peu, fourbissait ses armes et se préparait à l'assaut de la journée. Lui même, après s'être occupé de son bouclier plein de bosses, aiguisait son épée. La pauvre, elle en avait bien besoin....

Tchac Tchac


T'inquiète pas ma chérie ça va sarranger.

Tchac Tchac

Il t'en ont fait voir hier les méchants savoyards, regarde dans quel état ils t'ont mise, tu es toute ébrechée.

Tchac Tchac

Heuresement que papa sait ce qu'il te faut, tu vas briller tout à l'heure on ne verra plus que toi.

Après l'avoir aiguisée, le voila qui polissait maintenant son épée avec amour.

Voila, tu vas être toute belle maintenant, prète à aller à la fête.

L'heure était venue, les soldats se rassemblaient dans l'attente de l'assaut. il s'adessa à ces compagnons.

Allez on remet ça, on a de beaux lits avec de matelas en plumes et des couvertures chaudes qui nous attendent de l'autre côté de ces remparts. Leurs femmes et leurs caves nous espèrent avec impatience, tout ce que nous avons à faire c'est de bousculer quelques bouffeurs de tome pour entrer en ville.
Lothem en a déjà eu un hier, si aujourd'hui on fait tous comme lui à nous la belle vie!


Le chef passa devant l'armée acclamé par tous

SUIVONS MELIAN! MELIAN! MELIAN! MELIAN!

De l'épée le bien aimé leader de l'armée genvoise désigna les murailles d'annecy, donnant le signal de l'assaut.
Les hommes se ruaient au combat, qui vers la poterne nord, qui sur les échelles, quand tout à coup il se produisit un évenement innatendu. Quelqu'un cria:


ATTENTION DES RENFORTS SAVOYARDS!

L'armée Genvoise marqua un temps d'arrêt, du moins une partie car les échelles continuaient leur progression vers les murailles. De toute façon il était déjà trop tard pour changer le plan et l'assaut devait continuer.
Les arrières gardes se préparèrent à soutenir l'attaque de l'armée de renfort pour laisser une chance à leurs avants gardes d'investir la ville fortifiée.

Mais aucun plan de bataille ne survit au contact avec l'ennemi: l'armée de renfort n'était en fait qu'une petite troupe qui avait mal choisi son moment pour essayer d'entrer en ville et voyant cela l'armée savoyarde en les murs tenta une sortie pour protéger ses compagons et essayer de leur frayer un passage jusqu'à la sécurité des murailles.


La mélée qui s'ensuivit fut sauvage et confuse. De partout les coups pleuvaient, c'est à peine si l'on pouvait distinguer si celui que l'on frappait était ami ou ennemi. Les jurons, le bruits de l'acier mordant l'acier et les hurlements des combattants ne parvenaient pas à couvrir les râles des mourrants et les cris des blessés.

A MOI LA 6ème! AAAAHHHH! CLANG! Bon Dieu où est Nobu? OUEHHHHH! ARGHHH! Nom de déos! CLANG! CLANG! Où est Rudy? Quoi? sur les remparts! Et nous alors?

Lionel frappait à coups redoublés sur un homme qui fléchissait déjà mais refusait de se faire envoyer ad patres.

MAIS TU VAS CREVER OUI! lACHE CA, LACHE TON BOUCLIER!

Le combat resta incertain une partie de la journée, la mélée fut trop confuse pour que quelqu'un puisse conter autrement que par une série d'annecdotes l'histoire de ce combat qui relevait plus de la bagarre générale que d'un exemple de stratégie savante pour les cours d'état major.
Tout ce que l'on peut dire avec certitude c'est que les assaillants échouèrent une nouvelle fois à prendre les remparts et que les débris de l'armée savoyarde finirent par battre en retraite vers des cieux plus sereins sans pouvoir retourner en ses murs.


Citation:
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre D.og.
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé Archeur. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de WhitedeArcheurdeValdemeusedeWylburdeArwenn1deSimnick et de Petitekenny.
14-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Ambroise_perrigny. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Yasandre. Vous l'avez grièvement blessé.
14-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les faucons d'Anncy" dirigée par Pygaer et les défenseurs de Annecy.

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Leagallcosta
Du tatanage sévère, voila ce qu'il en a été des combats nocturnes. Restée tard sous la tente du QG, la Sicaire est arrivée à la bourre sur le champ de bataille. Juste le temps de piétiner par inadvertance un cadavre, qui avait visiblement reçu une quantité impressionnante de coups d'épées, et de flirter du bout de la Sica avec un groupe arrivant en arrière sur le chemin de Chambéry

Citation:
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé D.og. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé D.og. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé D.og. Vous l'avez sérieusement blessé.
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre D.og.
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de WhitedeArcheurdeValdemeusedeWylburdeArwenn1deSimnick et de Petitekenny.
14-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les faucons d'Anncy" dirigée par Pygaer et les défenseurs de Annecy.
13-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Annecy et l'armée "Les faucons d'Anncy" dirigée par Pygaer.


Par contre, l'Armée Républicaine Genevoise dans son ensemble, avait fait du sacré bon massacre, tel que les aimait la Sicaire. Pouf! Hors de la ville l'armée des Faucons d'Annecy ! Sans doute ont ils eu peur, en voyant leurs compagnons tomber sous les lames un à un. Faut dire que Maripo et N'til étaient déchainées..

Léa tente de trouver Sanctus, sans doute dissimulée entre les cuisses d'une Rousse, son pêché mignon. Peine perdue. Retour donc au QG.

Entrant sous la tente, d'humeur très épanouie:


- Objectif Atteint! cette nuit nous rentrons dans Annecy, nous installons un Avoyer. La Compagnie de l'Edelweiss a annexé la route entre ici et Genève, Annecy sera Hélvète. Point. Déos nous a guidé.
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Sicaire Fidaïs du Lion de Juda

Devoir
Quand Devoir ouvrit les yeux une question lui vient à l'esprit, ou suis je ?
Il tourna alors la tête à droite et se rendit compte qu'il était dans une taverne de la ville, du moins ça ne ressemblait plus à une taverne mais plutôt à un hôpital de fortune. Les grandes tables et les bancs avaient été remplacés par des paillasses qui s'alignaient le long des murs, dont la plupart étaient occupées. Devoir reconnu des visages familiers chez les blessés et les mourants, des curés venus offrir l'extrême-onction et des médicastres qui appliquaient des saignées ou des pommades aux odeurs fortes.


Il ferma alors les yeux et essaya de savoir ce qu'il c'était passé, pourquoi il était ici ? Il n'eut pas à réfléchir bien longtemps, tout lui revenait à l'esprit.

Genève, oui, une armée de Genève avait tenté d'entrer de force dans la ville. La garnison d'Annecy fut mobilisé et il fut envoyé à la poterne nord avec des compagnons d'armes et des habitants. Et ensuite...
Ah oui, les Genevois passèrent à l'assaut et ce fut le carnage. Les remparts furent attaqués grâce aux échelles et la poterne subit les coups d'un bélier. Au bout d'un moment une brèche se forma laissant assez de place pour permettre à un homme de passer, ce qui permit à quelques Genevois de rentrer dans la cité. Je m'étais alors jeté sur le groupe afin de les repousser en espérant profiter d'un petit effet de surprise. Je frappa seulement quelques boucliers et rapidement ce fut le mien qui prit les coups. Malgré cela je tentais de répondre mais sans grand succès. Mes compagnons d'armes eux aussi donnaient des coups et quelques Genevois tombèrent, tout comme des Anneciens...
Le fracas des armes étaient assourdissants, les morts et les blessés commençaient à remplir la rue. Au loin j'avais vu Momo en difficulté et alors que je tentais de le rejoindre un grand blond barbu me barra la route. La suite fut rapide, mon épée se brisa alors que je bloquais son attaque, et sans arme je pris un violent coup à l'abdomen. Et après, grand vide...


Je rouvris les yeux. Il fallait absolument que je sache ce qu'il c'était passé ensuite. En essayant de me lever une douleur horrible me traversa le corps et je dus me recoucher dans un hurlement.

HAAAAAAAA !!!!

Un médicastre arriva alors.

Vous devez rester allonger messire, vous avez une vilaine blessure et il faudra un peu de temps avant d'être de nouveau debout.

Je jeta un coup d'oeil à mon abdomen. Mouais, c'était bien moche.

Mouais, j'espère que ça mettra pas trop longtemps, y a des Genevois à botter dehors. D'ailleurs la ville est toujours savoyarde ?

Oui toujours

Oufff !!! Et Momo, vous savez s'il va bien ?

Je suis désolé pour votre ami messire, il a eu moins de chance que vous...

Mes yeux s'emplirent de larmes

Et les autres soldats ? Les habitants ? Y a t'il un registre des morts et des blessés ?

Oui messire, je vous l'apporte

Le médicastre partit chercher le registre et me l'apporta. Je regarda les noms inscrits et les larmes coulèrent. Beaucoup de ceux que j'avais connu n'était plus...

Puissent ils reposer en paix auprès du Très Haut...
Ambroise_perrigny


Citation:
14-12-2010 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
14-12-2010 04:06 : Votre arme a été détruite.
14-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Thanatos. Vous l'avez grièvement blessé.
14-12-2010 04:06 : Lionelpsl vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
14-12-2010 04:06 : Vous avez été attaqué par l'armée "Républicaine Genevoise" dirigée par Meliandulys.


Une missive envoyée, une corne sonna du haut de la large tour dominant les écuries. Amboise se prépara, pria, et descendit aux écuries. Il trouva dans la cours centrale une diziane d'hommes qui l'attendait. Cette cavalerie d'infortune partit au galop direction les remparts. Arrivé aux remparts, tous se séparèrent, et Ambroise posa le pied à terre, montant. L'ennemi était déjà arrivé à grimper sur les remparts, mais se faisait repousser.AMbroise entreprit donc de descendre, et courut se battre au sol. Ambroise avait quelques handicapes : ce jours là, il n'était pas au meilleur de sa forme, et il n'avait encore jamais combattu avec un bouclier : ou du moins pas assez pour s'en servir avec efficacité. Il trouva un ennemi sur qui il se rua. Durant sont combat, Ambroise ne palait pas, Ambroise ne criait pas : il utilisait toute son énergie contre son ennemi. C'est alors que son bouclier vint se fendre sous un coup de l'adversaire. Au coup suivant, le boucler se cassa, devant un simple protège-avant-bras de fortune. À sa riposte, Ambroise mis à terre son ennemi,et se macula de se son sang. Prêt à lui donner son coupde grâce Ambroise reçu un nouveau coup. Cette fois-ci il était à nouveau maculé de sang : mais il s'agissait alors du sien. La douleur lui paralysa les cordes vocales, et lentement il chut, se tournant pour regarder son assaillant. la seule chose qu' il vit c'est une lame frappé à répétitions contre la sienne, avant que cette dernière ne se brise, et qu'il soit définitivement mis à terre. Ambroise ferma les yeux, et perdit conscience.

À la nuit tombée il reprit brièvement conscience : il souffrait horriblement, il n'était point mort, mais il se mourrait. Il se senti trainé au sol, et rentré dans la ville. De très longue heures après Ambroise se réveilla dans un lit : le sien. Il était majoritairement bandé, et ne pouvait plus bouger. Son état critique ne lui permettait quasiment rien : la guérision serait très, très longue... Ou échouerait.
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Carpe Noctem
Sapere aude & vice versa : tace & audi.







*phonya*
La Genevoise a passé une bonne partie de la nuit à déambuler, cherchant une silhouette. Elle lui en voulait. Il fallait qu'elle lui dise qu'il n'était pas question que ce soit la dernière fois. Qu'elle se battrait comme une lionne pour que ce ne soit pas le cas, et qu'il avait tout intérêt à faire de même. Et que si Deos voulait que ce soit l'ultime … qu'au moins le mercenaire termine ses phrases avant !
"bonne nuit , ne prenez pas froid" … Mais elle a froid … Froid jusqu'au plus profond de l'âme.

SUIVONS MELIAN! MELIAN! MELIAN! MELIAN!

Elle abandonne la pelisse qui la couvre, remonte soigneusement les pans de sa robe qu'elle coince dans sa ceinture, saisit son épée à deux mains.

ATTENTION DES RENFORTS SAVOYARDS!

Puis c'est l'affrontement … Pour la première fois de sa vie, son épée entre dans un corps. Ce n'est pas la seule … Le corps est lardé. Sanglant. Homme … Rouge. La mare s'étale sur un pourpoint . Ses yeux se détachent avec difficulté. Autour d'elle la fureur, les cris. Une ombre qui se profile et encore des lames qui frappent… dont la sienne. Une escarmouche encore, mais d'autres sont plus rapides qu'elle.

Citation:
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre D.og.
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé Archeur. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé Simnick. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de WhitedeArcheurdeValdemeusedeWylburdeArwenn1deSimnick et de Petitekenny.
14-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les faucons d'Anncy" dirigée par Pygaer et les défenseurs de Annecy.


Son épée ensanglantée ... au bout ses mains crispées qui tremblent .
Ce ne sera pas la dernière fois pour elle.
Son regard balaie le champ de bataille, les murailles, espérant l'apercevoir debout. Elle chasse le souvenir palois qui veut s'imposer.
Pourquoi a-t-elle plus peur maintenant ?

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Nobutada
Campement de l'Edelweiss, un bon quart d'heure avant le deuxième assaut.

Tchak !

Pfff, de solides ampoules qui t'amèneront au médicastre mieux qu'un coup d'épée, qu'y disait, le blondin. Tu parles.

Tchak !

Comme si tailler le tronc d'un chêne à la hachette pour en faire l'axe de la machine de guerre imaginée par le susmentionné Bel, était une meilleure sinécure pour les mains qu'un bon trou sous les murailles, à l'ancienne.

Tchak !

Nobu avait pourtant dû s'avouer que la terre rocailleuse de Savoye ne se laissait pas éventrer aussi facilement que les rives du Doubs.

Tchak !

En tout cas, si le but de l'engin est de propulser un assaillant par-dessus les murailles, qu'on ne compte pas sur notre Bocan pour en être le cobaye.
Bah, avec un peu de chance, le bébé ne devrait pas être opérationnel avant une paye. Faut dire que les travaux avancent moyen, entre deux bouchées de Kuchen et trois gorgées de schnaps.

Bientôt, ils n'avanceraient plus du tout, car une clameur retentit à l'entrée du campement. L'heure de la seconde attaque est-elle arrivée ?

Un attroupement se forme autour d'un individu, qui tente de se défendre contre plusieurs têtes connues. A-t-on débusqué un espion sabraillard ? Ni une ni deux, le mercenaire fonce dans le tas et, tandis que l'intrus cède face à la volée de coups qu'il subit, enfonce la pointe de sa guisarme dans son flanc.


Citation:
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé D.og. Ce coup l'a probablement tué.


Cependant, un doute l'envahit brusquement. Avant de s'effondrer, l'homme s'est exclamé dans une langue inconnue au Bocan. Du polonais, du bulgare, du moscovite, Déos sait. Par ailleurs, la stupeur dans ses yeux, au moment d'être ainsi appréhendé, ne mentait pas. Un voyageur imprudent.

Bon Aristote, qu'es-tu venu foutre dans c't galère, pauvre abruti ?, marmonne Nobu en se penchant sur le corps, tandis que les autres assaillants retournent vaquer à leurs occupations. Retroussant ses manches, il entreprend de panser de ses mains légèrement tremblantes, la plaie qui lui semble la plus saignante.

Il n'aura guère le temps d'estimer s'il est parvenu à stopper l'hémorragie ou pas. Dans son dos, la voix claironnante et désormais familière de Lionel.


Sixième compagnie, en avant !!


Je remets ton sort entre Ses mains, l'ami. Il se relève à regret, et quelques instants après, c'est la guisarme au poing, l'échelle sur l'épaule, portée avec deux frères d'armes, qu'il s'élance au rempart.

ATTENTION DES RENFORTS SAVOYARDS!, beugle une voix lointaine. Une troupe ennemie tente en effet de se frayer un chemin vers les remparts.
Citation:

14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de White, de Archeur, de Valdemeuse, de Wylbur, de Arwenn1, de Simnick et de Petitekenny.


Jetées au sol sans ménagements, les échelles. Et, menée par le vétéran de Sicut, l'escouade number six de l'Edelweiss charge furieusement la chair à bombarde fraîchement débarquée. C'est ainsi que Nobu se retrouve face à son premier adversaire dans ce conflit ... Un gradé, à n'en point douter.

C'est ainsi également que notre Bocan sera à jamais convaincu de la supériorité d'une bonne vieille arme d'hast sur la ferraille vieillissante des âges moyens moyens. Des deux mains, il pousse en avant sa guisarme, tandis que son vis-à-vis se rue sur lui, la garde un instant baissée. L'allonge du manche et la pointe de fer, encore écarlate du sang versé plus tôt, ne laissent aucune chance au bougre, touché à l'abdomen.


Citation:
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé White. Ce coup l'a probablement tué.


L'individu tombe inconscient, mis hors d'état de nuire. La blessure est-elle sérieuse ? La lame s'est-elle contentée de traverser les chairs sans léser d'organe vital ?
La question restera en suspens. Du coin de l'œil, le Bocan aperçoit une silhouette sur le rempart, brandissant une lourde hache à une main, invectivant les défenseurs avec lesquels il est aux prises. Un gabarit, une voix impossibles à confondre avec d'autres.

Rudy avait négligé les renforts arrivés à la rescousse et se voyait déjà, apparemment, planter l'étendard helvète sur leurs créneaux.
Hahaha, croit-il récolter la gloire à lui seul, le vieux frérot ? Qu'il attende un peu que son compère débarque !

Nobu laisse alors sa victime derrière lui et entreprend de monter deux à deux les marches de l'échelle que le frangin normand avait laissée derrière lui.

C'est au sommet que l'horreur le submerge.

Frappé d'une estocade, le colosse semble mettre un temps infini à s'effondrer sous les yeux de son ami, toujours sur l'échelle, la tête dépassant à peine le mur d'enceinte. Les mirettes bridées s'écarquillent, tandis que les bourreaux s'éloignent déjà, à la recherche d'une autre proie. Manquant de faire vaciller l'échelle, Nobu se hisse sur le chemin de ronde, s'agenouille près de Rudy

Citation:

Déos !


Heu, à ce que je sache, ma marionnette n'a pas encore le corps d'un lion ailé ...


Non, pas encore, imbécile, c'est moi ! Ton Nobu ! Dis-moi que tu vas t'en relever, hein, dis-le moi ?!


Et le Bocan de crier par-dessus son épaule un :


A moi la sixième ! Lionel ! Rud est touché !


Pas de gloire, pas d'étendard brandi triomphalement. Juste la détresse et les larmes chaudes. L'armée républicaine entrerait victorieuse dans Annecy le lendemain, mais cela, notre héros n'en a cure, et du reste ne le sait pas encore ...

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