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[RP]De la guerre de Savoie

Somara
Lothem a écrit:
[Lundi, premier jour des combats]

La retraite sonnait à ce moment là. Ça tombait bien, il pourrait aller voir son trophée.
Ni une ni deux, il dévala rapidement les échelons et se retrouva près du corps de sa victime.
Il y regarda de plus prêt.
C'était une jeune fille au visage d'ange et aux longs cheveux. Elle avait une vieille cicatrice sur la joue.

M'dit pas qu'j'ai occis une adolescente quand même.

Il commençait à s'inquiéter. Tuer un homme l'épée à la main voir une femme décidée d'accord. Mais cette fille semblait tellement innocente, tellement jeune. Un nuage de buée s'échappait des lèvres de la mourante.
Mourante...pas morte.
Sans hésiter, Lothem la prit dans ses bras et se dirigea vers le camp genevois.

13-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Somara. Ce coup l'a probablement tué.



Dieu qu'elle innocente faisait elle ! voir même inconsciente ! pour ne pas dire stupide !

Mais voila il était trop tard pour reculer , en forme et bonne combattante , elle espérait bien sûr que tout se passe de manière calme .

Mais voila rien de tout ce qu'elle aurait pu penser , voir ou même imaginer arriva ce fameux jour ''J''

Sur les remparts l'agitation fusait de toute part !

Crie ! insulte ! bousculade , la pétrifia d'horreur .

Elle chercha des yeux la personne responsable de sa présence ici lieu pour lui parler , quand une douleur la fit aussitôt titubé , perdant par le fait même l'équilibre .

Penchant la tête incrédule la main aussitôt mise sur son abdomen ou le sang s'en 'écoulait lentement , elle tomba telle une plume en bas des remparts de la ville , en criant un nom



Gaetan


Semi-consciente, la douleur sous forme de poignard la fit gémir puis hurler de douleur , puis doucement un engourdissement enveloppa son être , la laissant enfin sans douleur loin de toute cette laideur .

Le souffle à peine audible , elle perçut à travers son brouillard un visage inconnu aux cheveux roux, puis plus rien , seulement l'impression de voler, la sensation d"être légère


et perdis la notion du temps ....à moins que.. ?

Givre
Annecy
* Avant la troisième nuit

Givre était à Annecy depuis quelques jours seulement. Il n'était même pas savoyard et s'il avait une masure à Chambéry, ce n'était que pour éviter l'hôtel quand il repasserait par là-bas. Quand on est pauvre et qu'en plus on aime la bière...on se débrouille pour réserver ses écus aux choses essentielles!

Givre avait un autre défaut...il était têtu, et trèèès indépendant...et, une troupe attaquant une comunauté cela lui hérissait le poil. Il se moquait éperdument des raisons...bonnes...mauvaises...il ne voulait même pas savoir. Il décida donc de monter sur les remparts pour participer à la défense. Il se plaça sous les ordres d'une certaine Dame Nashia..qu'il avait croisé brièvement en taverne une fois. Il ne pensait pas être très utile, n'ayant eu que les chemins comme école de combat. Mais bon....il savait manier son gourdin de chêne bien noueux. C'était bien pratique ce bâton...on pouvait l'utiliser comme aide à la marche et pour faire voir des étoiles en plein jour à un brigand de passage....

* Troisième nuit

Givre fut posté sur un morceau des remparts. Il écoutait les bruits de la nuit, raclements de gorge des autres défenseurs, bruits métallique des armes qui s'entrechoquaient, frottement des pierres à aiguiser que les soigneux passaient sur le fil de leurs lames. Ce dernier bruit lui faisait grincer les dents...Bon...ils viennent ceux d'en face... ou bien...que ça fasse cesser ces crissements insupportables!

Il suffisait de demander.....soudain il entendit des hurlements, des bruits de bottes et de métal, on aurait dit un marchand ambulant trimbalant sa batterie de casseroles.

Puis les échelles se plaquent contre les remparts, les premières têtes qui dépassent..la mêlée...Givre est bousculé...repoussé par un mur de boucliers...il se retrouve sur une section de rempart un peu plus calme et voit une échelle se poser sur le mur....une tête arrive à sa hauteur...le gourdin s'abat et se brise, mais renvoie l'assaillant au rez de chaussée, sûrement victime d'un bon mal de tête pendant les prochaines heures.

:
Citation:
15-12-2010 04:06 : Votre arme a été détruite.
15-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Remifius. Ce coup l'a blessé superficiellement.


Et voilà, c'est fini...les assaillants refluent..Annecy aura tenu une nuit de plus...Givre cherche Dame Nashia du regard..il ne voit personne....Bah, il lui fera parvenir un pigeon....en attendant....manger...dormir....puis tenter de se trouver un nouveau gourdin. Ah....il va le regretter son morceau de chêne...avec sa prise patinée par l'usage...son compagnon de route....

Givre se posa dans un coin....sortit une miche de pain et mangea. Ce geste simple le ramena à la réalité...vivant...il était encore vivant....Le monde pouvait sembler injuste...il y avait peut-être eu des pertes..et lui..le sans famille...le solitaire qui ne tenait guère à son existence...il voyait le soleil se lever....Un sourire triste fendit le visage de Givre...Ils reviendront...tu as encore toutes tes chances se murmura-t-il
Puis il s'allongea à même la terre et piqua un roupillon.... givreant le sol...
Dioscoride
[à l'aube mercredi]

Citation:
15-12-2010 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
15-12-2010 04:06 : Votre arme a été détruite.
15-12-2010 04:06 : Dufric vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
15-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Annecy.

- T'as morflé, mais les toubibs devraient te remettre en état. Dans quelques jours tu repartiras au combat.

Les paroles étaient rassurantes pour un homme qui appelait la mort de tout ses vœux....

- Allez, on te met sur la charrette.

Le mercenaire fut hissé alors qu'il recouvrait peu à peu ses esprits, il avait perdu beaucoup de sang.
Nouvel assaut... Il l'avait crue disparue, et l'aperçu non loin de lui à croiser le fer. Il se souvint avoir tenté de la rejoindre pour l'appuyer, mais c'était ce soir un nouveau massacre et...rien....il ne se souvenait plus. Tellement de similitudes avec le Béarn qu'il doutait même que cela se soit déroulé ainsi.

La douleur se réveillait peu à peu dans son bras déjà amputé et il semblait être transpercé de milliers d'aiguilles là où s'ouvrait une plaie béante et sale. Bringuebalé dans le chariot il rejoint la charcuterie qui commençait à se garnir de viande plus ou moins frauche, jetant un œil sur chaque blessé, chaque cadavre de crainte de l'y voir, de crainte d'une injustice qui lui laisserait la vie en emportant la sienne...




_________________
Mariposa
[premier assaut]

Trois hommes de sa section étaient tombés au combat cette nuit. C’était beaucoup, beaucoup trop pour un combat si court. Du haut de sa monture, elle avait essayé tant bien que mal d’analyser la situation. « Reste en retrait au premier assaut » lui avait conseillé un vieil officier à l’Itchus «laisse courir les impatients et observe » « le chef de section dois garder un portrait d’ensemble de la situation »

La blondinette râlait.


Mouais, c’est ça ! Stratégie moderne qui disait… tss
Allez comprendre qu’que chose à ce foutoir ! Ça gueule de tout côté, ça tabasse, ça s’empile… y’en a même qui rigole!


Et ce n’était certainement pas la hauteur de sa monture qui allait lui donner de la perspective! Demain, il n’était pas question qu’elle reste sur le canasson. Elle n’allait pas laisser un autre de ses Frères tomber à côté d’elle sans avoir la chance de lever le bras. De toute façon, seul Deos allait décider du sort de ses camarades alors à quoi bon essayer d’analyser l’inévitable.

13-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Annecy et l'armée "Les faucons d'Anncy" dirigée par Pygaer.



[deuxième assaut]

Mirettes aux aguets mais esprit au calme, la blonde helvète attend en retrait. Leur section est réduite en effectifs et ils ont une mission d’infiltration plus délicate cette nuit, elle attend le signal. Le regard sérieux du Capitaine se pose bientôt sur elle. Regard soutenu où elle retrouve en un temps suspendu, l’étincelle qui les unit. Un au revoir glissé en un coup de cils et voilà la petite troupe qui s’engage dans la meute.

ATTENTION DES RENFORTS SAVOYARDS!, beugle une voix lointaine

Il y avait soudainement beaucoup de monde, il fallait rester concentré au centre de ce tumulte sanglant sinon on risquait d’y laisser des morceaux. Elle aperçut alors un costaud de l’armée plumée, se rua sur lui et joua habilement de l’épée jusqu’à le saigner. Se redressant, satisfaite, elle esquiva agilement un homme chancelant qui s’écrasait et eut juste le temps de placer son épée en voyant l’homme derrière se ruer sur elle. Il s’y empala. Parfois, la mort était aussi bête.

Les coups comme les corps tombèrent jusqu’à très tard cette nuit là et c’est exténués que les braves regagnèrent le QG.




14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé D.og. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé D.og. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre D.og.
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé Valdemeuse. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de WhitedeArcheurdeValdemeusedeWylburdeArwenn1deSimnick et de Petitekenny.
14-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Zigandzag. Ce coup l'a probablement tué.

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Kika15
Le Tocsin bordel!

Kik se leve illico et remonte ses braies tout en cherchant sa lame...
Rhooo...ces levés hatifs sont toujours trés dérangants lorsque,sous la couverture de plumes duveteuses, les fantasmes les plus probants ont l'air réalités...d'une Savoyarde nue en train de carresser le torse Kikien...d'une autre, en train d'astiquer le manche de la hache là aussi Kikienne...
Bref...le tocsin, dans des cas pareil...on a envie de le faire avaler à celui qui en joue...
Mais, quand le devoir appelle...on badine pas.

Donc:
D'un côtés les braies à remonter et de l'autre cette lame à retrouver...et puis...

Et puis, on se rend enfin compte qu'en face, ce ne sont que des Savoyards.

Et on se rendort...on laisse glisser les braies sur ses chevilles et on reprend ou on en était:

La Savoyarde qui astique le manche de la hache Kikiennne...Miaaaaaam...

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Ouaille certifiée conforme
Nenuphar
[Deuxième assaut]

Après une première nuit d’assaut où il ne s’était quasiment rien passé, la seconde avait été plus mouvementée, voire mortelle, pour Nénuphar...
Alors qu’elle gisait étendue sur le dos, entre la vie et la vie – en tant que cavalière de l’Hydre, et aussi compte tenu de sa propre expérience, Nénuphar ne croyait plus du tout à la mort - elle se demandait bien comment elle en était arrivée là…
Bizarrement, elle avait été la seule rescapée de l’escarmouche près de Gênes, quinze jours plus tôt, alors qu’elle n’avait qu’un malheureux bâton pour se défendre. Les autres cavaliers de l’Hydre étaient tous tombés les uns après les autres, sous les coups de l’armée Italienne. Et c’était extrêmement bizarre, parce que d’habitude, c’était l’inverse. En effet, Nénuphar comptabilisait déjà trois expériences de « mort » en moins d’un an, soit 135 jours sans bouger aux trois coins des Royaumes…
Annecy ferait office de quatrième coin ! Cette nuit, devant les remparts, les choses étaient rentrées dans l’ordre. Il avait suffit d’un violent coup de bâton dans le ventre, suivi d’un coup d’épée pour que la bonne fortune qui l’avait accompagnée pendant l’épisode italien disparaisse ! C’était une sorte de record personnel, les risques du métier largement assumés.

Et de quatre, donc…

Elle avait fini par admettre qu’elle n’avait pas de bol… Et c’est à ce moment exact de sa réflexion que la voix du Vieux fou, le Dodécalogue, s’insinua dans sa tête pour donner son avis sur la question…


A moins que ca ne soit une sorte d’algorithme qui fait de toi une cible privilégiée ?

Leger massage des tempes afin de faire cesser ces irruptions intempestives sous son crane, mais en vain.

Une algue de quoi ? En Italie j’étais LA survivante, tout le contraire d’une cible privilégiée.
Oui, c’est normal c’est statistique !

Et pourquoi est ce que je ne fais jamais rien comme tout le monde ? Pourtant j’ai suivi Lab qui elle-même suivait Meliandulys…
Surement, la marge d’erreur…


Voilà que le vieux fou s’y mettait lui aussi. Elle voulait qu’il arrête de dire n’importe quoi, peut-être que son heure, la vraie, était enfin arrivée. Elle ferma les yeux et c’est seulement la présence de Labaronne à ses cotés qui lui fit reprendre conscience.

Lab ? Tu pourrais avoir l’obligeance de dire à Ernest qu’il ramène ses f…
Ses quoi ?
Ses fleurs ! Quoi d’autre ? Elles sont de circonstance, non ?

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Mini.
Ils fichaient quoi ces abrutis, fallait quand même pas cent ans pour rallier Chambéry... Ils n'étaient qu'à Annecy après tout hein... Ils débarquaient pas de Pétaouchnok non plus... Des jours que la petite brune arpentait les remparts sans voir le moindre chuiche à l'horizon... D'ailleurs, en définitive, pas sûr que ce soit des chuiches en fait... Bref... Elle en était là de ses reflexions lorsque le jour se leva...

Mini descendit donc de son perchoir crénelé et se dirigea vers le dispensaire, vérifier si la nuit passée, leur avait amené des blessés ou des morts supplémentaires... Les jours se suivaient et finalement, commençaient à se ressembler... Elle soupira... C'était fou ce qu'elle avait besoin d'action... Elle allait finir par rouiller si ça continuait..........

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Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!
Belgarath
[ A l’aube, sous les remparts, second assault… ]

Il l’a mauvaise, le Bel.
Pas de bol pour lui, à la courte paille, il a gagné son tour pour transporter les éventuels blessés…
Un peu en retrait, il cale sa charette, découpe quelques étoffes pour faire des bandages de fortune.
De quoi parer au plus pressé avant de ramener les braves tombés sous les coups des défenseurs à la tente du médicastre.

L’assault est donné.
L’Armée Républicaine de Genève est en formation et se lance à nouveau contre la poterne Nord.
De son poste, le blondinet observe… Les premières compagnies sont au contact et globalement, les assaillants s’en sortent plutôt bien.
Les défenseurs semblent débordés, la percée est à portée d’épée…

Tandis que la cinquième s’apprête à son tour à se lancer dans un exercice de grimper d’échelle, l’alerte est donnée sur l’arrivée de renforts Savoyards.
Le regard du blondinet se porte tour à tour sur les remparts puis sur les renforts qui s’approchent…
La cinquième se détourne pour les empêcher de prendre les assaillants à revers.

Tenez bon, les gars !

Il en attrapperait le tournis, le blondinet, tellement ses yeux font des allers-retours !
Mais pas le temps car l’arrivée des renforts a galvanisé les défenseurs dont les coups redoublent…
Le brancardier temporaire rentre la tête dans les épaules, oscille de droite et de gauche, mime les combats dont il est le spectateur…

Ouais, vas-y, cousin, décapites-le !

La cinquième fait du bon boulot…
Elle tient bon, bloque les renforts sur place.
Quelques hommes réussissent à passer cependant, blessant tout de même deux Hélevètes.
Bel file secourir ses compagnons tombés, panse grossièrement les plaies sanguinolentes, s’enquiert de l’état de rescapés…

Alors qu’il retourne la chariotte en direction du campement, l’horreur s’affiche devant ses yeux.
Le cousin est dans les bras de Nobu, inconscient, une vilaine plaie sur le flanc…
Même sur un terrain de soule, personne n’a jamais vu le blondinet courir aussi vite.

A moi la sixième ! Lionel ! Rud est touché !

T’en fais pas, Nobu…
On va vite les ramener à Anna, elle va nous les remettre sur pied !

S’adressant à Rud dans son semi coma :

Ce n’est pas ton heure, cousin…
Je t’inderdis de partir aujourd’hui !
On a encore des choses à faire…

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Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation...
Labaronne
L'air de la montagne lui allait relativement bien ; il lui redonnait le rose à ses joues, ce rose qu'elle avait perdu depuis la mort de Bruma ...

Les nuits n'étaient pas si fraiches finalement, elle passait son temps à courir, envoyant sa pelle à gencive de droite et de gauche. Elle s'exerçait à nouveau sur ses fameux coups, ceux qui lui valaient quelques belles victoires : "non monsieur vous ne serez jamais papa", "vous êtes plus beau avec le sourire", "je vous fais aussi les ongles des mains ?", "les cheveux longs c'est pas réglementaire" , "vous risquez de manger mouliné maintenant" ... bref, elle prenait un grand plaisir à être polie et agréable avec les gens.

Ce soir là, rien. Aucune touche, rien que de l'air ... La botaniste, comme on l'appellait parfois, n'a pas pu se rendre aimable auprès du moindre savoyard. Frustration énorme ... Il fallait qu'elle passe ses nerfs sur quelque chose, lorsqu'elle trouva à ses pieds, allongé et déjà bien entamé, un homme, enfin ce qu'il en restait, et se demanda si finalement elle était la seule à vouloir ainsi passer sa mauvaise humeur ... Bref, à grand coup de pelle façon "savez-vous planter des choux", elle s'acharna sur l'homme qui, déjà sonné, n'eut pas la descence de simuler ...


Sac à vin !!! lui cria-t-elle vexée.

C'est en se redressant, qu'elle aperçu Nenu, qui telle une majorette moulinait du bâton. Elle se rappella alors qu'enfant elle se posait des tas de questions telles que : "c'est quoi le plus fort entre un cheval et une mouche ?", "c'est quoi le plus fort entre Papa et Maman ?" elle n'en n'avait pas toujours la réponse. La scène lui inspira une de ces questions enfantine : "qu'est-ce qui est plus fort entre une epée et un baton ?". La réponse ne se fit pas attendre, elle vit le corps de son amie se tordre, son visage grimacer ...

Nenuuuuu !!

Lab se précipita vers le corps de Nenuphar maintenant étendu sur le sol.

Lab ? Tu pourrais avoir l’obligeance de dire à Ernest qu’il ramène ses f…
Ses quoi ?
Ses fleurs ! Quoi d’autre ? Elles sont de circonstance, non ?

Lab assise près d'elle, la regarda ...

Mais Nenu, je croyais que tu préférais les bottes ?
Satyne
[Mardi, des patates…]

Il est tôt, très tôt. La lune se partage encore le ciel avec le soleil naissant quand les compagnies sont sommées de se mettre en file. Bientôt ce sera le coup d’envoi d’une course qui se soldera par la monter des remparts. Avec un peu de chance cette fois-ci, la gamine en sera. C’est ainsi que les doigts croisés et recroisés Satyne attend son tour, perchée sur sa pouliche qui en piaille d’impatience. Du moins autant qu’elle.

Mais avancez bordel ! Foutez quoi devant ? Ca peste, ça râle. Raclement de dizaines de semelles sur le sol gelé. Les compagnies piétinent. La tension monte et quand ils aperçoivent un gars sur le chemin c’est la ruée vers le bougre.

Ho ! Un Savoyard, mon préféré !
Poussez pas derrière chacun aura son morceau !
‘Tain c’est mon pied ça !
Ho pardon…
Qui c’est qui me fout sa pointe dans le derche ?!
C’est pas une pointe…
Là ! Il tente une échappée le saligot !
Dites donc m’a pas l’air bien françoys ce type…
Ha bah on s’en fout nous, l’est devant une ville savoyarde alors c’est un vendu !
Z’êtes sûr que c’est pas un Helvète quand même ?
Bah non… Puis il sent la fondue…
Y’en a encore un qui veut donner un coup ?
Ca fait du bien quand même. Y’à pas à dire…
J’pourrai au moins dire que j’ai touché quelqu’un...


Citation:
14-12-2010 04:07 : Vous avez frappé D.og. Ce coup l'a probablement tué.
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre D.og.
14-12-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de WhitedeArcheurdeValdemeusedeWylburdeArwenn1deSimnick et de Petitekenny.
14-12-2010 04:06 : Lucan vous a frappé Ce coup ne vous a pas blessé.
14-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les faucons d'Anncy" dirigée par Pygaer et les défenseurs de Annecy.




[Mercredi, des patates…]

Quand la donzelle dort c’est le postérieur à l’air, le reste de ses membres engourdis par le froid enroulés dans une pelisse cradingue. Bouche ouverte elle bave béatement sur le sac de linge sale qui lui sert de coussin. Et là… C’est le drame…

P’tain ! Je jure sur la sainte saucisse que si on me change pas de tente dès demain je l’égorge comme un porc ce salace ! La gamine sort la tête de son refuge de toile, l’air très maussade. KIKAAAA ! T’vas arrêter de secouer ton poireau ouais ! J’entends tes gémissements jusque sur ma couche ! J’te ferai dire qu’j’suis à deux pieds de ta tête saligot ! Elle s’arcboute à l’extérieur, genoux dans la terre et tire sur une ficelle voisine, conférant au reste de l’édifice un dangereux mouvement. M’oblige pas à venir t’en foutre une !

Contente de ses menaces, la tignasse hirsute rentre dans son nid pour aller s’enfouir sous quelques braies crottées cherchant encore un peu de quiétude dans ces effluves amicales. Mais à peine son esprit gambade-t-il vers de verts pâturages qu’un cor d’appel raisonne à l’extérieur.

« Pouet… Pouet… » fait le cor.

Héééééé merdouillette… D’un geste sûr, mû par un exercice régulier, Satyne enfile ses braies, ajuste sa chemise, surcot de laine par-dessus bardé d’une cuirasse de fer, protèges bras et jambes sont lacés, l’épée regagne son fourreau et la jeune femme s’élance dehors.

Quatrièèèèème en avant !

Citation:
15-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Gaetan_von_kolspinne. Ce coup l'a probablement tué.
15-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Annecy.


Pif paf pouf ! En avant la choucroute ! Elle se fend, elle tourne, elle pare, et toc ! Touché l'salopiot !



[Jeudi, du gratin de courgettes ?]
_________________
Satyne, rien que Satyne,
Mais bien plus : c'est inévitable...
Belgarath
[ La rage… ]

Le visage fermé, Bel affûte inlassablement et consciencieusement sa lame…
Il l’avait annoncé à ses compagnons d’armes :

Cette nuit, à Annecy, c’est soirée boucherie !

Et plus personne ne l’avait entendu de la journée.

Assis sur un rocher, tout près de la tente du médicastre, Bel affûte inlassablement et consciencieusement sa lame…
Les plaintes et les cris de douleur qui parviennent à ses oreilles résonnent dans ses tripes.
Jusqu’ici, la raison de sa présence était de mettre fin au massacre perpétré par les armées faucheuses Savoyardes à l’encontre des voyageurs Helvètes.

A présent, il en allait différement.
Les Savoyards, bien loin d’assumer les conséquences de leurs actes, faisaient preuve d’une mauvaise foi qui le dégoûtait.
Pire, ils se cachaient, non seulement derrière leurs murailles, mais également derrière d’autres Duchés et, pire que tout, derrière Rome et sa curie dévoyée…

Assis sur son rocher, Bel sent monter en lui une haine féroce, froide, implacable, qu’il garde en son sein comme le plus précieux des trésors.

Debout devant la tente, sa lame parfaitement aiguisée, Bel reçoit avec soulagement les nouvelles rassurantes sur l’état des blessés.
N’allez pas croire que son courroux en est adouci pour autant…

L’heure de monter pour la troisième fois à l’assaut des remparts se rapproche.
Les hommes se mettent en ordre de marche, forment les colonnes, ajustent leurs armures.
Bel prend la tête de la cinquième, imprimant un rythme lent, presque nonchalant…

[ Au coeur de l’action, là où il ne fait pas bon rencontrer un Helvète en colère… ]

A chaque assaut précédent, l’armée Républicaine n’avait pas seulement affaiblit les défenses de la ville.
Elle s’était également appliquée à saper le moral des Savoyards en mettant hors d’état les figures emblématiques des assiégés.
Le premier jour, le Maire était tombé…
Au second jour, le Lieutenant l’avait suivi…

Ce soir, Bel revendique le droit d’allonger la liste.
De la piétaille, il en a évité bon nombre, le blondinet, pour arriver enfin devant un adversaire digne de ce nom…
Et c’est sous la bannière des Maréchaux qu’il engage le combat :

Citation:
15-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Tiberias.. Vous l'avez sérieusement blessé.


De retour au camp, le blondinet file directement voir Anna.

Bonjour, Anna !
Comment vont les blessés ?
Je peux parler à Rud ?


Au chevet de son cousin, encore dans les vapes, Bel dépose les galons du Prévôt...

Un p'tit cadeau, avec tous ses voeux de prompt rétablissement...
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Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation...
Fenthick


Non loin des Teutoniques, qui étaient devenus ses compagnons d'armes de par le fait de cette guerre, Fenthick reçu un pigeon à la fois porteur de tristes, et d'excellentes nouvelles.
Il allait du Ban de Savoie aux remparts, dans une valse incessante qui ne masquait pas, mais alors pas du tout, son anxiété et sa bougeotte. C'est qu'il avait de nombreux amis, à Annecy, de très nombreux même, qui se battaient, donnaient leurs vies, mourraient et retenait un envahisseur qui devait en chier de rage dans ses braies tellement la résistance était opiniâtre. C'est que cette fois, ils ne se battaient pas contre de gentils béarnais, ramollis par la chaleur du Sud. Non. Cette fois, c'était des Savoyards, qui opéraient une résistance terrible dans les murailles d'Annecy, toujours pas prises, malgré deux armées puissantes amassées à ses murs.
Le pigeon de Fenthick lui porta que Tibérias était sérieusement blessé. Bah, tant qu'il n'était pas mort ou amputé! Enfin, une grimace lui tira le visage. Il croisait Mini, une amie, qui comme lui, piaffait d'impatience. Enfin .. Il fallait les attendre, ces gaillards de Genevois, pour leur faire tâter de la lame.
Avec un petit sourire, il apprit par le même pigeon qu'Annecy avait encore une fois tenu. Une soirée de plus. Une nuit de plus. Un assaut de plus.
Un grand rire monta dans sa gorge, qui se répercuta contre les murailles les plus hautes de Savoie, celles de la Capitale.

ALTIOR!

_________________
Cromwell
[Campement helvète]



Deux fois ! L'animal l'avait déjà mordu deux fois. A la troisième son compte serait bon. Le pauvre Platon était couvert de l'huile jetée des remparts d'Annecy le matin même, alors qu'il observait son maître monter sur les remparts pour tenter d'y prendre pied.

Cromwell avait réussi à donner un coup de masse sur le casque d'un homme qu'il avait cru reconnaître comme étant le franc du collier Sabotin, avant d'être projeté vers le bas et d'atterrir dans les douves. Il s'était replié avec les siens, trempé comme une soupe, non sans avoir au passage récupéré le félin au mauvais caractère.


Si tu bronches encore une fois, je te garantis que je te donne à Lea de manière ferme et définitive !
Deos nous a préservé tous deux. Il faut que tu sois présentable demain lorsque nous repartirons à l'assaut. Il faut toujours être prêt à se montrer devant le Très Haut sous un jour qui soit le meilleur possible, sans quoi, on peut très bien te claquer la porte au nez, entends-tu ?


Miiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaoooowwwwwwwwwwwwww ! Pchhhhhhhhhhhhiiiii !


A la sale bête ! Tu as encore osé ! Viens ici ! Viens ici !
_________________
Cromwell dit Sanctus, dit le Vieux Lion.
Accusateur Public de la Cité libre et réformée de Genève.
Capitaine de la Milice Bourgeoise.

Petitfrere
[Deuxième assaut]

Le géant se tenait sur l'échelle. Le cul du précédant à deux pieds de son drôle de chapeau et un suivant à deux pieds du sien.

Bon! On avance? Moi aussi j'ai le droit de participer au bottage de culs! J'ai payé pour!

Arrivé au dernier échelon, une voix venant du dessous:

Hé! Grand bênet, t'avances?

Sans se soucier du danger, Petit-Frère se retourne et commence à vitupérer vers le bas de la muraille. Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'on coup vient lui faire perdre l'équilibre et le fait tomber au bas de l'échelle dans un fraca de tonnerre.

Te voilà bon pour un jour de repos mon bonhomme! lui dit le médicastre du camp, quelques minutes plus tard.

Le géant à face de gorille partit bouder dans sa tente et il vaut mieux que les savoyards n'entendent pas l'étendue des tourments qu'il leur promettait à cet instant là. Pour ce grand enfant qu'était Petit-Frère, le priver d'une bonne chamaillerie était quelque chose de très grave!
Zarathoustra
Zarathoustra voyait bien qu'il y avait embouteillage sur les remparts. Il en conclut qu'il ne serait pas très utile de s'y aventurer, il risquait au mieux de se prendre un coup par un des soldats de sa compagnie.

C'est alors qu'il se prit un boulon dans la face. Il en fut d'abord surpris, puis se marrit très fort. Un marmot effronté le raillait. Il le rattrapa, lui botta le cul et lui prit sa fronde.

Et il passa le reste de la journée à dégommer des pigeons qui allaient et venaient par nuées entières, par intérêt stratégique mais aussi parce qu'ils fientaient partout, et parce que c'était amusant. Et pour lire les messages qu'ils portaient à la patte. Et pour les manger. Les plus gros.


Citation:
Mon amour je t'aime viens me rejoindre dans la cabane à outils.


La plupart était de ce tonneau.

Citation:
Les girafes ne portent pas de faux-col. Je répète: Les girafes ne portent pas de faux-col. Le cheval bleu se promène sur l'horizon. Le chimpanzé est protocolaire. Nous disons trois fois.


Ça c'était un code secret, ou alors un poète avant gardiste. Il faudrait attraper un savoyard et le torturer beaucoup. Ça briserait la monotonie des combats.

Citation:
Bon, pas la peine de défendre ce soir on va se coucher.


Puis Zarathoustra partit à la recherche d'une cabane à outil. Il n'occit personne ce jour là, ni ne prit de beignes. Et c'était déjà ça de pris.
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Eins thut Noth.
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