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[RP]De la guerre de Savoie

Fenthick


Chambéry, sur les murailles :


LES SAINTES MICHES COMTALES DE CHARLES MARIE DE TALLEYRAND PÉRIGORD SONT DEMANDES SUR LES CRÉNEAUX NORD DES MURAILLES INTÉRIEURES!

Ainsi hurla Fenthick, ce jour, tout sourire de la nouvelle qu'il avait reçu, comme quoi Annecy avait encore tenu un jour. Et que voulez vous, un pari est un pari. Comme à son habitude, langue un poil, mais vraiment un brin, trop pendue, le Flavien Charles avait parié une dénudation publique au Ban, si jamais la Belle tenait une nuit de plus, l'étendard savoyard sur ses murs. Et bien évidemment, les lubriques nobles savoyardes s'étaient empressées, comme l'on s'en doute, de le prendre au mot. Il était coincé, mais ça le faisait bien rire, après tout, et il était d'autant plus amusé que trois fous c'étaient joints à lui, en les personnes de Cedrik, Pygaer et Charles Marie. La chose drôle, est qu'il n'y avait pas spécialement d'amitié forte entre le Galanodel et les trois autres, sauf avec Cedrik, mais plutôt une forme de respect, qui peut être, les poussait ce jour, à se dévêtir tous ensemble. Seulement, Ced était resté à Belley et Pygaer était quelque part vers Annecy. Enfin, la chose n'en serait pas moins drôle.
Déjà qu'apparemment, la nuit précédente avait était belle en rebondissements. Paraîtrait que les Anneciens avaient eux aussi fait un exploit dénudé. Les Genevois n'avaient pas dû s'en remettre, pour ne pas attaquer.

Et Fenthick était prêt pour la seconde couche ...

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Precye_
Tard, très tard après en avoir terminé avec toutes ses occupations, elle était montée sur les remparts. Depuis combien de temps ne les avait-elle pas foulés, ceux-là ? Elle en connaissait pourtant chaque pierre, tout comme ceux de Genève. Ceux qui la connaissait bien, savait que sa promenade favorite hormis ses montagnes..restait comme toujours les remparts. Precye se pencha par-dessus les créneaux. Chambéry était sur le qui-vive, et elle guettait les genevois, nul doute qu'elle les entendrait de loin. C'est qu'elle avait l'habitude la Savoyo-genevoise. Bien armée contre le froid, munie de ses armes, elle faisait des paris mentaux à savoir lequel des genevois attaqueraient le premier. Sans pitié elle serait, comme ils l'avaient été quelques mois plus tôt lorsqu'Erel de Dénéré, son frère aîné, était tombé sous leurs coups dans le Béarn. Le regard implacable, elle sursauta soudain, reconnaissant la voix du cousin de son fils..oui enfin..son vieux neveu LES SAINTES MICHES COMTALES DE CHARLES MARIE DE TALLEYRAND PÉRIGORD SONT DEMANDES SUR LES CRÉNEAUX NORD DES MURAILLES INTÉRIEURES! Le nom prononcé, elle connaissait pour l'avoir entendu mais la personne concernée, la blondinette ne l'avait jamais rencontré. Et bien il semblerait que du monde soit attendu ce soir sur les remparts. Et de reprendre son inspection...vers le nord.
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Ex ambassadrice de Genève en Savoye et dans le Béarn-Ex Vice-chancelière de Genève...
Mini.
Elle tournait en rond comme un poisson rouge dans son bocal, la brunette... Nash avait promis... Mais toujours rien à l'horizon... Grrrrrrrr... ça devenait vraiment frustrant à la fin... Mini regrettait presque de ne pas s'être déplacée jusqu'à Annecy tant qu'il en était encore temps... Puisque c'était ainsi, elle reprenait la plume, l'Annecienne allait avoir des surprises...



Nash,

Alors ? C'est quoi ce bins ? Ils sont rentrés chez eux ? Tu les as tous embroché ? Je sais que tu as très à coeur d'en empaler encore quelques uns mais quand même hein... Là, tu exagères... *rit*
Imagine que part ta faute et celle des irréductibles, Charles Marie et Fenthick sont obligés de nous faire un strip-tease !! *pouffe* Pas que ce soit désagréable à zieuter hein mais ils vont attraper la mort ces andouilles !!! *éclate de rire* Tu devrais limite avoir honte... *sourit*
Bon, t'es sûr de pas vouloir en laisser passer quelques uns ? Après tout, il y a deux armées chez toi et aucune ici alors je me disais...
Fais pas l'égoïste !!! *rit* Vous en laissez passer une et vous gardez l'autre... On partage !!! *sourit*
Ce qui est sûr c'est que je risque de prendre racine sur ses fichus remparts si tu t'entêtes... *fait la moue*
Puisque les fêtes sont bientôt là, j'ai pensé à te faire parvenir un cadeau... Spécial hein mais un cadeau tout de même... J'espère que tu le recevras... *éclate de rire*
Surtout baisse la tête quand le piaf larguera sa cargaison hein... *pouffe*
Pour ce qui est de te recoudre lorsque tu seras abîmée, ma belle, j'espère ne pas avoir à le faire mais si le besoin s'en faisait sentir, tu sais que tu peux compter sur moi ! *sourit*
En attendant, tu continues à prendre soin de toi et des Anneciens... Pour les autres pas de quartier... *rit* Mais bouffe les pas tous hein... Nous aussi on veut en manger des p'tits chuiches... Au p'tit dèj', ça doit être divin ! *rit* Mieux qu'une tartine de Reblochon, je suis sûre !
Allez zou... Je te laisse Dame de Pettinengo et surtout... Baisse la tête !!!! *rit*
Bizzzzzzzzzzz

Mini

Tout était dit ou plutôt... redit parce que visiblement, Nash n'avait pas tout bien compris la veille... La petite brune confectionna une boule de neige et la mit entre les griffes du piaf, attacha sa missive à sa patte et le laissa prendre son envol jusqu'à trouver la destinataire... Baisse la tête Nash...............
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Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!
Nashia


Nash était une fois de plus sur les remparts. Une fois de plus la ville devait tenir... Rien que pour les faire enrager...
Une fois de plus elle se précipita la première sur la tête qui dépassait de l'échelle... Arme levée prête a faucher... Mais c'était un autre femme devant elle... nash eu un instant d'hésitation, de surprise... Toute les tête jusqu'à lors avait été celle d'homme. Elle n'avait jamais eut de soucis a blessé un homme... Mais une femme ! La question ne se posa même pas... L'arme de celle lui lui faisait face siffla... Une douleur insupportable lui prit le bras et le ventre... La jeune Dame, peu douillette tomba a genoux sur les remparts... Pas de chute non... Elle fut évacuée au plus vite vers l'arrière...
Le sang chaud s'écoulait de ses blessures... Nash perdit connaissance..

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Nashia, Vagabonde Savoyarde, Dame de Pettinengo, Ambassadrice.
Amoureuse d'Isomer
Edjerha


Remparts de Chambéry



Edjerha suivit son frère avec un mantel en peau et fourrure, cela le recouvrirait vite de la tête aux pieds, et ainsi elle n’aurait pas à soigner son petit frère des jours durant pour pneumonie. Alors qu’ils arrivèrent sur les remparts elle dit :

-Je reste près de toi Charles pour te tendre le mantel, mais je te prie d’éviter d’obscurcir mes rêves après avoir vu mon frère nu. Elle sourit, elle cacherait de la main son frère, et pourrait jouir de la vue des trois autres.

LES SAINTES MICHES COMTALES DE CHARLES MARIE DE TALLEYRAND PÉRIGORD SONT DEMANDES SUR LES CRÉNEAUX NORD DES MURAILLES INTÉRIEURES!

-Tiens on t’appelle ! Elle se mit à rire et le suivit.
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Frimoden


[Jeudi 16 décembre]

Annecy ! Me revoilà !

C'est avec une immense joie que Frimoden entra dans la ville ce matin la , elle allait enfin pouvoir participer à cette guerre qui lui tenait tant à cœur .
Chacun avait sa petite raison d'être ici et elle avait aussi la sienne . Elle avait été chassée de Savoie pour la seule raison d'être amoureuse d'un réformé ! Cette guerre tombait à pic .

Elle ne s'était encore jamais battu avec qui que ce soit , elle qui était au contraire du genre pacifique avait bien changé après avoir vu la mentalité pourri des Savoyards .
Pas d'épée , pas de bouclier , juste un bâton pour attaquer et se défendre . Aucune importance , elle avait avec elle la fougue , la rage la conviction qui lui permettrait de se battre avec honneur .

Elle passa sa journée à circuler dans les rues , entrant de temps en temps dans une taverne pour y retrouver certains amis , elle s'en était quand même fait , tous n'avait pas une mentalité pourri . Elle espérait vraiment ne pas à avoir à combattre contre certaines personnes .

Le soir venu , elle alla rejoindre son groupe et tous partirent rejoindre l'armée de Cameliane .
Elle se serra contre son tendre réformé , Medso était toujours à ces cotés , elle savait qu'il serait la pour la protéger au cas de problème . Elle avait confiance et marchait d'un pas sur .

Arrivé au camp , Frimoden écouta les dernières directives . Suivre Caméliane , lui coller au c.....
En gros c'était les consignes à suivre . Les yeux des hommes pétillaient rien que d'entendre cette phrase .


Pourquoi je suis pas allé dans l'armée de Mélian !, pensa Frimoden

BATAILLON !!! EN ROUTE !

Le temps de se refaire une petite beauté que déjà Frimoden fut obligé de courir pour rattraper la troupe !

Arfffffffff ! Ça commence bien !

En chemin , elle ne put s'empêcher de ramasser un peu de neige , elle était si …....blanche ! Si ….......moelleuse ! Si …........tentante !

Et vlan ! Une sur la tète de Medso !
Et Zou ! Une seconde sur la tète de Mili !


T'es la pour te battre Frimoden ! Pas pour faire joujou avec la neige !!

Mince ! Démasquée ! Faut que je fasse attention à ne plus me faire remarquer !

Elle avança donc sagement jusqu'aux remparts de la ville .

A l'ATTAQUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!

Chouette ! On peut recommencer .

Elle se pencha à nouveau pour faire une belle grosse boule et sentit une déchirure dans son bras .

Était ce la boule ? Était ce un coup de bâton ? Un coup de pied ?

Toujours est il que Frimoden se retrouva au sol avant même que ne commence le combat .

Elle rageait dans son fort intérieur ! Elle n'avait jamais apprit à se battre et le regrettait amèrement ce soir la .


Faut que 'apprenne à me battre , il le faut ! Je suis nul !

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Satyne
Serrallonga a écrit:
Du coin de l'oeil, il repère celle qu'il cherchait depuis un bout d'temps. Le geste est appliqué et la courbe du projectile parfaite...



Appliquée à écrire, langue pointant à un coin de la bouche, la gamine ne voit pas arriver la collision, et quand elle lève le nez pour chercher l’inspiration tout ce qui lui vient en tête c’est de la neige. Ha bah bravo !

Rhaaa !

Dandinements. La glace se fait un chemin dans le col de la demoiselle.

Mortes couilles ! Corne drue saucisse ! En avant. En arrière. Peine perdue… Si je choppe la saleté de vermine qui a osé me…

Et là elle le reconnaît : un grand chapeau qui bouge derrière une toile de tente. L’couvre chef du Vieux Serra. Ho qu’ça va saigner… Elle se redresse doucement, faisant choir à terre la lettre sur laquelle elle s’escrimer, et rassemble au sol un gros amas de neige, n’hésitant pas à s’y rouler dedans histoire d’améliorer sa tenue de camouflage.

J’vais t’faire une boule du tonnerre qu’il saura pas où est la sortie… Vieux cabochard… Si tu crois qu’tu vas m’la refiler ta poisse…

Lentement, d’abord à genoux, puis carrément à quatre pattes la gamine remonte vers le lieu du crime, là où un vieux polisson a l’air de se chopper un fou rire.

Va nous faire une crise le papi…

Doucement, elle en fait le tour, la boule de neige bien tassée toujours accrochée à sa paume. Et d’un geste sec, après s’être détendue comme un ressort, la gamine balance son bras en avant.

Et paf !


Mouahahaha !

Même pas le temps d’apprécier la victoire que déjà le cor d’appel sonne les troupes.

Bon bah mon vieux j’file. Repose toi bien hein pendant que les autres montent à la charge… Mange bien… Bois bien… T’peux même culpabiliser s’tu veux… Enfin j’dis ça, j’dis rien…

Mains levées en signe de retrait, grand sourire aux lèvres, la donzelle regagne sa tente où elle ramasse son épée. Motivée comme jamais, elle rejoint les rangs de la Quatrième un brin endormie. Coup d’épaules à droite, elle fait voler le Kika. Petite tape à gauche, c’est la Phonya qui s’écarte. Hop la voilà bien devant. Au cœur de l’action, prête à en découdre. Faudrait pas se faire piquer les meilleures places sous couvert qu’les autres soient de vrais helvètes. Et encore elle a des doutes…

Léa, ça y’est on peut y aller ?
Négation de la Patronne.

Hum…
Et maintenant ? Dis on peut ?

Nouveau signe d’attente.

Ahem…
Ca toussote. Ca râle dans sa barbe. Et ça finit par avancer, l'air de rien.

Hoooo quels beaux remparts... Z'avez vu cette recherche dans la brique ? Un vrai mortier de maîtres...

Et quand un tonitruant « On y va ! » rugit derrière, la gamine monte déjà au créneau, l'épée au clair.

WAAAAAAAAA !! YOUYOUUUUUU RINTINTIIIIN !!

Les barreaux de l’échelle sont avalés en un temps record, jamais courue aussi vite la donzelle. Une fois là haut c’est la surprise : Miss Macaron tient la première ligne un brin étonnée comme elle.

Ca c’est pour Serrallonga vieille bique !

Et un coup de lame dans le flanc. Un !
Pivotement sur le côté et c'est le bras qu'elle lacère avant de se pousser sur le côté, contente de son office.


Citation:
17-12-2010 04:06 : Vous avez frappé Nashia. Vous l'avez grièvement blessé.
17-12-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Annecy.

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Satyne, rien que Satyne,
Mais bien plus : c'est inévitable...
Charles.marie


~ Chambéry - remparts nord ~


Charles sourit donc à sa sœur quand a voix de stentor de Fenthick retentit au nord, léger sourire et il prit son courage à deux mains et se dirigea vers son ancien Prévôt, il frémit et commença à enlever le haut puis lentement le bas en cachant ce qui devait être caché, il montra son derrière en hurlant à qui voulait l'entendre.

- AU CUL LES GENEVOIS ! VIVE ANNECY ! VIVE LA SAVOIE !

Voilà il l'avait fait, mais il tremblait de tout ses membres et sa bouche était bleue. Il attendait le mantel de fourrure, réconfort dans ce froid qui le mordait.
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Comte de Thérouanne, Vicomte de Gex & de Carignan
Héraut Impérial, Maire de Chambéry
Givre
Après une nuit calme où il avait veillé sans voir le moindre helvète, Givre était de nouveau sur les remparts avec Nashia et son groupe. Quelque chose lui disait qu' Annecy n'aurait pas droit à deux répis consécutifs. Il n'avait pas réussi à trouver un bâton pour remplacer celui qui s'était brisé sur un crâne deux jours plus tôt et c'est donc en serrant les poings qu'il s'était posté derrière un créneau.

Comme attendu, l'assaut arriva et la mêlée s'engagea. Il vit Nashia tomber mais ne put se porter à son aide. En effet, une tête dépassait au sommet d'une échelle. Givre prit son élan et fit décrire une belle courbe à son poing. Il avait bien visé et un bruit mat ponctua le coup. Son adversaire redescendit l'échelle plus vite qu'il ne l'avait monté et se dirigea vers l'infirmerie des assaillants.

Givre le regarda s'en aller en regrettant de le voir seulement un peu sonné. Bon, je lui ai pas fait grand mal mais avec un oeil au beurre noir, il ne reviendra pas cette nuit.. se dit-il.
Edjerha
Chambéry, Rempart nord
Club pour dames



Edjerha suivit son frère et observa l’homme à ses cotés, elle rit très amusée de cette situation cocasse qui n’aurait jamais pu arriver à Constantinople, elle aimait de plus en plus la Savoie. Lorsque son frère hurla elle sursauta, puis vit son regard implorant :

-J’hésite… Elle enfila le mantel trop grand pour elle, et tourna sur elle-même. Il me va plutôt bien… Puis continuant à le faire attendre, elle finit par l’enlever et lui jeter. Allez va, j’ai pitié et surtout je ne te veux parmi les malades ! Elle lui sourit avec malice.

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Precye_
Chambéry, sur les remparts Nord.

La blondinette finit par arriver, juste à temps pour voir un homme aux lèvres bleuies de froid revêtir un lourd mantel, aidé par une dame qu'elle ne connaissait pas non plus. Visage qui se fend d'un léger sourire et la jeune femme se penche de nouveau par-dessus un créneau, regardant le ciel étoilé...en direction de Genève. Dans sa poche, un parchemin froissé. Son amie Charlye lui a écrit, elle la sait sur Genève et elle a reçu des nouvelles. Les azurs se perdent dans les lueurs étoilées. Elle a beau jouer l'insensible, au fond d'elle, la savoyo-genevoise sait pertinemment combien celui qu'elle considère encore comme l'époux qu'il restera jusqu'à sa mort, lui manque. Outre le profond amour qui les unissait, ils ont toujours été complémentaires, l'un n'allait pas sans l'autre. Mais ils ont un caractère bien trempé autant lui qu'elle, et têtue, la jeune femme avait laissé les choses se dégrader, persuadée que c'était ce que voulait son époux. Elle n'en montrait rien mais non seulement elle souffrait de l'absence de son époux mais aussi de celle de son 'tit Toinou, antoine, leur fils aîné adoptif. La période des fêtes approchait à grand pas et la blondinette devenait d'une humeur massacrante plus les jours approchaient. Comment oublierait-elle jamais que c'est lors de la veillée de la nouvelle année il y a deux ans dans une taverne que leur histoire avait commencé ? Et là elle venait d'apprendre sa candidature à l'élection de l'avoyerie mais plus important à ses yeux, il pensait comme elle et venait d'affirmer haut et fort sa colère face à l'invasion de Melian. Serrement de lèvres en pensant à son ancien meilleur ami. Lui désormais, elle le hait. Menteur et sournois voilà ce qu'il est. Et voilà que même éloignés comme ils ne l'avaient jamais été, au plus fort de la tempête, Powerjeff et elle étaient une fois de plus unis face à l'adversité. C'était le même combat qui les unissaient encore une fois. Triste sourire de la jolie blonde. Prête à foncer tête la première sur les armées genevoises et surtout que son trépas soit rapide, son époux se trouvera ainsi veuf..mais libéré de sa présence, et cette douleur qu'elle éprouve depuis leurs éternelles disputes remontant à son départ dans le Béarn pour enterrer son frère alors que son époux était blessé suite à un énième duel en lice...Genève pour laquelle elle s'est donnée sans compter, Genève qu'elle a appris à aimer, Genève qui lui manque, sa maison qu'elle a fermé qui lui manque également...et surtout un père qui manque à ses enfants...Sourire en pensant à Léonie, c'est Power qui a choisi le prénom de leur fille histoire de faire un pieds de grue aux membres du Lion de Juda. Et si elle était tuée sous l'épée de l'un des leurs justement ? Frissons qui parcourt l'échine de Precye. Ils ne toucheront à aucuns de ses enfants nés sur les terres genevoises. S'ils le font, ils n'ont aucune idée du carnage que la jeune femme leur infligerait. Oh pas corporels non mais elle a tous les atouts en main pour les atteindre là où ils s'y attendront le moins. S'est officiellement retirée de toute vie politique la blondinette...qu'en est-il réellement ? Et d'envoyer une pierre qui traine dans le vide, regardant la chute vertigineuse aux pieds des remparts.
Et plouf...

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Ex ambassadrice de Genève en Savoye et dans le Béarn-Ex Vice-chancelière de Genève...
Isomer


Et encore une nuit à se battre. Les survivants se faisaient rare et aucune nouvelles des renforts. Isomer désespérait, chaque jour les helvètes gagnaient du terrain et la confiance de certain habitants.
Ce matin encore Iso à aperçu une famille se joindre à eux pour assurer leur sécurité.

En effet contrairement aux Anneciens les helvètes avait armes et nourriture. Tant dis que Annecy devait se débrouiller seul. Complètement abandonné de la Savoie. Annecy la belle devenait Annecy l'oubliée...

Et comme cela ne suffisait pas Nash fût toucher pendant la nuit.



[Pendant les combats]

Pendant qu'Isomer et les derniers défenseurs d'Annecy tenait bon la mairie contre l'envahisseur. On vînt lui rapporter que Nash avait été touchée. Il repoussa les deux derniers homme qui tentait de l'abattre puis il fonça en direction du campement des blessés.

Elle était là allongé sur un brancard parmi tout ces blessés. Isomer s'agenouilla à ses côtés. Les larmes commençait à couler. Une infirmière lui avait fait un bandage de fortune, mais le sang semblait continuer à couler. En pleur et en colère, Isomer se mit à crier :


Y A DONC PERSONNE POUR S'OCCUPER D'ELLE ??? VOUS NE VOYEZ PAS QU'ELLE EST BLESSER ???

Tout les crient des blessées se turent un moment avant de repartir de plus belle. Pendant qu'Isomer restait là impuissant. Une infirmière couverte de sang fini par venir le voir.

Messire Isomer, nous sommes débordé. Et nous ne pouvons nous occuper de tout le monde à la fois. Et votre colère ne nous aide pas. Je vous en conjure calmez vous ! Si vous voulez vraiment nous aider retourner combattre et empêcher que d'autres Anneciens ne soit blesser.

Je viendrais m'occuper de Nash plus tard, je vous le promet.


La jeune infirmière retourna auprès de ses patients, tandis qu'Isomer lui retourna auprès de Nash toujours inconsciente. Il prit sa main et de l'autre lui caressa le front.

Amour tient bon d'accord ! On va s'occuper de toi ! Je t'aime mon amour. Tu t'es bien battu, la Savoie peut être fier de toi ! Et puis maintenant on est quitte, après moi en Touraine et bien c'est à toi.

Il sourit en reniflant.

On pourra pas dire que tu ne leur en aura pas fait baver à ces helvètes. Maintenant il faut te reposer. Et je te promet que demain quand tu te réveillera Annecy sera toujours en Savoie !

Il lui donna un long et tendre baiser. Ces lèvres étaient froide. Il attrapa une couverture et lui mit sur le corps. Puis il repartit le cœur lourd en direction de cette fichu mairie.


[A l'aube]

Enfin ! Ils se replient une nouvelle fois. On l'a encore échappé belle. Dépêchons nous de ramener les blesser au campement.

Pendant ce temps un missionnaire de Chambéry arriva pour savoir si Annecy était tombé.

ISOMER !!! Y A LE MISSIONNAIRE QUI EST LA ! IL VEUT SAVOIR SI ANNECY EST TOMBÉE.

Isomer monta les marches puis entra dans la mairie.

-Si Annecy est tombé... Encore un fonctionnaire qui vient nous emmerder... Bonjour messire ! Je suis Isomer Dero...

- JE ME FICHE DE QUI VOUS ÊTES !!! QUE FONT SES MENDIANTS DANS LA MAIRIE ??? Monsieur ceci n'est pas un hôtel ! J'aime mieux vous garantir que vous allez entendre parlez de moi. ET VOUS ALLEZ PISSER LE SANG AILLEURS, VOUS VOYEZ BIEN QUE VOUS EN FOUTEZ PLEIN LA MOQUETTE !!!


Isomer devînt soudainement rouge pivoine, ses poings se serrèrent, lorsqu'il s'élança sur l'homme, le cramponna par son col et le plaqua contre le mur.
Le missionnaire, qui en plus de cela semblait bien portant, se mit à gémir comme une fillette !


-ÉCOUTE MOI BIEN LE PIGNOUF ! Premièrement tu ne nous parle pas sur ce ton ! Deuxièmement, tu vas aller dire à tes dirigeants qu'on à besoin d'homme, d'armes, de vivre et de médecin !

-MAIS VOUS ÊTES MALADE, LÂCHEZ MOI TOUT DE SUITE ! GARDE AIDEZ MOI !


Les soldats présent se regardèrent puis se retournèrent vers Iso inquiet :

- Allez Iso laisse le, tu vas t'attirer des ennuis !
- Écoutez vos amis messire Iso !
- MON NOM C'EST ISOMER CRANE D'ŒUF ! ON A PAS GARDER LES DINDONS ENSEMBLE ALORS MET LA EN VEILLEUSE ET ECOUTE MOI !


Iso le secoua un peu puis le fit s'assoir sur une chaise :

- Ici des gens meurt de faim, d'autres de leur blessure. la seul aide que l'on est est le froid qui permet de ne pas choper la gangrène ou je ne sais quelle maladie.
Maintenant tu vas retourner au château et me faire le plaisir d'aller voir la duchesse et ses gigolos de nobles. Pour leur dire qu'ils ramènent leur popotin en vitesse au lieu de ce la couler douce à Chambéry dans leur château à deux écus. Et qui ils ne nous envoient pas très vite de l'aide et des vivres, c'est avec les helvètes moi que j'irais les déloger, compris ?
Et que c'est pas en restant à jouer aux cartes sur les murailles de Chambéry que l'on repoussera l'envahisseur !

- Allez Iso arrête maintenant ! Calme toi !

- Mais je suis tout à fait calme ! Est-ce que c'est de ma faute si la Savoie est bourré de froussard incompétent ? Même les helvètes si connaissent mieux ! Ce duché est un désastre ! On devrait leur remercier de nous avoir sonner les cloches tient !


Pendant ce temps, le missionnaire glissa doucement hors de sa chaise puis fila à l'anglaise.

- Tient à propos de cloche ! C'EST ÇA BLAIREAU RETOURNE VOIR PAPA, MAMAN ! PISSEUSE ! JUDAS ! ABRUTI DES DEUX MONDES ! CUL DE POULE ! CHIURE DE MOUCHE ! CRÉTIN DES ILES !
- C'est bon Iso je crois qu'il à compris... il est partit...
- ET SI TU REVIENS C'EST CUL NU QUE JE T'ENVOIE CHEZ LES HELVÈTES !! ET ON VERRA QUI NOUS DEUX AURA LE PLUS D'ENNUIS ! AH AH !
- ISOMER !!! FERME LA !!
- Grrrr... Pardon...
- Aide nous plutôt à ramener les blessés aux campements


Il poussa un long soupire puis aida un des blessés à marcher jusqu'au campement des médecins.

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- Isomer Derouan de Terenez
- Fou d'amour pour Nashia
- Golden écureuil d'Annecy
Kehl


Kehl avait envoyé quelques miliciens à proximité d'Annecy, avec des stocks de nourriture et d'armement. Les soldats s'étaient bien cachés dans une zone montagneuse, effaçant les traces de leurs lourds engins de siège derrière leur passage. Les ordres étaient formels. Pas d'engagement. De la discrétion et du doigté. De toute façon le détachement n'était composé que d'une douzaine d'artilleurs formés en France, et en cas de combat, comme ils ne savaient pas se battre, ils avaient tout à perdre. Depuis le matin les artilleurs pointaient leurs catapultes vers Annecy, sans un regard pour le camp des Helvètes. Bigre de bigre, mais est-ce que Bourg attaquerait Annecy ? Quel comble !

Le chef du détachement attendait que son pigeon revienne d'Annecy, pour envoyer des vivres et du matériel par-dessus les remparts. Les autres artilleurs pointaient les catapultes avec soin. Il fallait réussir du premier coup, il n'y avait pas le droit à l'essai. Si une caisse tapait dans le mur et tombait chez les brigands, les artilleurs étaient prévenus qu'il n'y aurait pas un denier pour les maladroits. La nuit était tombée, et personne n'y verrait rien. Ou alors juste une forme noire qui vole dans la nuit. Peut-être que les plus religieux y verraient une attaque de gargouilles, ou des anges exterminateurs. Bah. Si les Genevois surveillaient, au pire ils auraient un peu la frousse, où peut-être se convertiraient-ils. A moins qu'ils mettent ça sur la bibine qu'ils s'envoyaient continuellement derrière le col. Ce serait une idée, de déguiser les caisses en éléphants roses, d'ailleurs. Mais les artisans n'avaient pas eu le temps, ni le matériel nécessaire, d'ailleurs. Et puis ça n'aurait servi à rien, les caisses ne seraient probablement même pas vues.

En tout cas les risques d'être détectés et pris à partie étaient donc quasi nuls. Mais si quelqu'un dans Annecy était assommé par une caisse de pains tombant du ciel, ou un sac de boucliers volant, parmi d'autres objets volants non identifiés, ils pourraient croire à une nouvelle attaque. Et ils avaient suffisamment de quoi faire avec les mercenaires qui campaient sous les murs de la ville. Les artilleurs avaient ordre d'attendre la réponse des défenseurs avant de déchaîner Castor et Pollux, les deux catapultes burgiennes. Sans réponse, pas de catapultage, mais ce ne serait pas faute d'avoir proposé.
Nashia


[Camps des blessés, Annecy, Pendant les Combats ]


Nash ouvre les yeux... Les refermes... Les ré ouvres... Noir... Des taches noirs couvre encore sa vision. Elle a mal... Elle a horriblement mal. Tant mieux se dit elle... Si elle souffre c'est qu'elle est en vie.

Nash ne hurle pas... Autours d'elle des cris de blessé résonne, mais elle n'entend que des bruits sourd, elle ne voit que des formes... Elle ne sait pas ou elle est... Tombé au pied de la muraille ? Ramassée avec des genevois ? Où chez elle, encore dans une Annecy libre ? Annecy était elle tombé ?

Elle ouvre grand les yeux... Sa vue revient peu a peu... Elle distingue les visages... Celui de son fiancé... Elle ne comprend pas ce qu'il dit, elle n'entend qu'un bourdonnement... Elle ouvre la bouche pour lui parler... Lui dire que tout va bien aller, de sa bouche ne sort qu'un râle faible... Il pleure, elle ne comprend pas. C'est elle qui a mal pourtant, pas lui...

La dame de Pettinengo veut le rassurer... Elle tente de se redresser, le sang coule baignant ses bandages coulant sur le brancard. Nashia retombe dans l'inconscience... Que c'est beau l'inconscience... Elle y est a l'abri de la souffrance...


[Même endroit, Le Matin]


La Dame de Pettinengo ouvre ses beau yeux bleu... Ou est elle ? Que fait elle allongée ici ? Ou est iso ? Annecy ! Il faut qu'elle se lève... Nash bouge sur le coté, pousse un cri...

ARRRGGGGGGG....


Elle avait oublier... La douleur lui revient d'un coup... Ses souvenirs aussi... Elle était sur les murailles..; cette genevoise... Qui lui hurlait, la blessant au bras et au flanc... Elle s'effondre et puis plus rien ! Juste maintenant elle s'éveille, haletante ! Une infirmière accours lui dit de rester calme, ils l'ont recousue, elle est blessée grièvement... Nash n'écoute pas... Elle s'en fiche...

I... Iso... Où... Où est Iso ?

Elle le veut à ses cotés. Elle veut s'assurer que lui est bien en vie... Ses enfants... Elle veut les voir... Elle se redresse avec l'aide de l'infirmière... qui continue de lui parler sans qu'elle écoute... On lui tend un bâton pour l'aider a marcher... Elle le prend regarde autours d'elle hébété de voir tant de blessé... La scène est monstrueuse... Elle regarde ses bandages... De nouveau coloré de sang... Grimace de douleur... Elle souffre à chaque pas... On tente de la faire se rassoir. Mais elle n'a pas que ça à faire la nash !

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Nashia, Vagabonde Savoyarde, Dame de Pettinengo, Ambassadrice.
Amoureuse d'Isomer
Bourrike
"Plus près de toi mon Dieu, plus près de toiiiiiiiiiiiiiii"

C'en chantant à tue-tête que l'évêque avait reçu l'autorisation primatiale de défendre sa terre de l'immonde souillure de la réforme.
C'est toujours chantant qu'après avoir beurré une guyennoise elle prit la résolution d'amener le sacrement sur le champ de bataille.
Quelques heures de repos, et fraîche comme une fleur ayant subi la chaleur de l'été, c'est à dire la coiffure de coin et le regard cerné, mais le sourire aux lèvres, elle revint sur la champ de bataille, portant seau et goupillon dans la main.
Deux novices la suivaient, porteurs du nécessaire à l'établissement d'un autel de campagne.
Lorsqu'elles eurent installé le minimum vital à une messe, la Nivellus s'installa et commença sa litanie.

"Mes frères, mes soeurs, merci

je sais qu'étant donné le bruit environnant, vous en m'entendez pas tous, mais je vais faire de mon mieux"


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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
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