[RP] Un bal aux couleurs de notre boisson nationale!

Quoi de mieux que de clore une fête ducale aux saveurs et aux couleurs de la mirabelle qu'un bal aux couleurs de celle-ci?

En effet, cette année pour le bal de clôture de la fête ducale, tous les invités - c'est à dire tout le monde mangeant, respirant et buvant sur les terres Lorraines, puisque tout le monde était invités, voyageurs, Lorrains, Lorraines, gueux comme vagabonds, nobles comme tout le monde - étaient invités à revêtir un vêtement au couleur de notre boisson nationale, soit le jaune mirabelle, ou alors le vert et le brun.

Imaginez ce que verrait un homme à vol d'oiseau s'il venait à passer dans le ciel alors que tous étaient réunis sous les arbres, car il s'agit bien d'un bal extérieur, alors que tous profitaient des dernières journées encore passablement chaudes avant un long hiver froid dans le confort des tavernes et de leur foyer. Hommes, femmes et enfants tous vêtus de la même couleur, cette couleur aussi chaude et douce que la boisson qui coulait à flot!

Car qui dit bal dit boisson! Et qui dit bal Lorrain dit des tonnes et des tonnes de mirabelles! Ça tombait bien! Puisque la charrette qui avait servit au concours de "devination", si on pouvait l'appeler ainsi avait été amenée sur les lieux du bal, ainsi chacun pourrait boire à sa guise!

Il ne fallait pas oublier le buffet, pour ceux qui aurait encore faim après le concours de cuisine! Tourtes (certifiée sans traces de hiboux ni de plumes) et quiches était disposées en grande quantité sur la table, gâteau Lorrain et compagnie aussi. Bref toutes les spécialités de la région y était rassemblées!

Alors que tous se retrouveraient entres amis, les gagnants de chacun des concours seraient nommés et les prix distribués.

Et bien entendu lorsqu'on entrait sur la place éclairé aux chandelles, une douce musique parviendrait aux oreilles des invités.

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Dans sa petite demeure Toutpm commençait à se préparer.

Elle tressa ses cheveux, puis roulant sa longue tresse, elle se servit en guise d'épingles à chignon de petites branches de mirabellier bien solides et bien droites.

Voila qui est fait pour la coiffure.
Que mettre comme vêtements ?

Elle était bien peu fournie, elle opta pour une longue cape couleur mirabelle mûre, très mûre.
L'habit lui donnait plutôt l'air d'une grosse citrouille.

Qu'importe ? Je vais rire et danser dans mes semi-guenilles !
VIVE LA MIRABELLE !!!!!

Elle mit en pratique buvant un godet de l'élixir de fruits gouleyant à souhait.
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La journée avait été longue, la neige ne cessait de tomber, recouvrant le paysage d'un épais manteau blanc. Les âtres du Château tournait à plein régime, alimenté par le bois coupé l'été, pour chauffer du mieux possible les grandes salles. Ce soir, c'était le bal de Nancy, tradition en cette fin d'année pour célébrer la fête de la Lorraine. Une fois ses dernières affaires réglées au Château, Sébastien monta se changer, revêtant un de ses tenues d'aparats, accompagnée d'une épaisse cape rembourrée de fourrure. Il demanda au valet de s'assurer que le carosse était prêt à partir. Il faudrait partir en avance car le temps ne leur permettrait guère d'avancer lentement. Il rejoignit Blanche dans le hall d'entrée, elle l'attendait, vêtue d'une de ses somptueuses tenues. Elle avait incontestablement un don pour s'habiller, brillant bien davantage depuis qu'elle gérait elle-même son intendance plutôt que la vieille gouvernante.

Arrivé au coeur de Nancy, il s'aperçut à son plus grand plaisir que la ville était somptueuse, recouverte d'une épaisse couche de neige, se présentant aux yeux de tous sous un jour nouveau, telle une princesse du nord. Quelqu'un temps absorbé par cette vision, il en oublia presque que le carosse était arrivé. Il descendit de la voiture, aidé par le cocher, avant d'aider à son tour sa fille et de l'enmener jusqu'à la place où se tenait le bal. Depuis les longues années où Kemaille, malade, s'était retirée au couvent, Blanche avait de plus en plus souvent accompagné son père au mondanité, jouant avec sa tante le rôle de maîtresse de la maison.

Arrivés sur les lieux, ils s'avancèrent dans la place, intrigué de découvrir ce premier bal extérieur, donnant ainsi à la neige la place de première décoration. Elle avait été somptueusement aménagée, et déjà quelques personnes s'afféraient ou discutaient.
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Université de Belrupt

Mais bien sur un bal en plein air .. Cléo n'allait pas louper ça !

La rousse touloise pratiquement dégrisée, se faufilant entre les équipages qui amenaient leurs lots de belles gents, arriva enfin sur la place où battait déjà la fête .. c'est vrai que cétait bien arrangé avec toutes ses lumières, ses ors, ses sourires, ses quadrilles, sa musique eeeeeet son .. hoooo ! que oui !! .. son splendide buffééééééet !

La roussette fonça droit dessus mais toujours courtoise .. bien obligée en l'occurrence .. la gourmande s'arrêta pour saluer Sire Sébastien et Dame Lavania qui formaient comme une haie justement devant l'endroit de son désir ....oui, là, où un serviteur remplissait de grands verres de vin chaud ... hummm ! cette odeur de cannelle !!

Bonjour Messire de Belreupt .. comment allez-vous ?

Et votre école toujours bourdonnante de brillants élèves ?

Elle fit la bise à Lavania qui l'avait aidée à émerger d'une cuite poétique ... un léger tiraillement à la racine des cheveux arracha une petite grimace à la rouquine, mais bien vite elle reprit un éclatant sourire

Merci pour tout à l'heure Lavania .. j'ai eu un coup de .. euh .. euh .. de fatigue .. c'est si épuisant des fois d'être une artiste .. hihi !

J'ai toujours aimé vos bals en plein air .. la voute céleste comme toit et le décor de la nature comme parure .. oui, même avec le froid un peu vif, je suis sûre qu'avec une petite boisson chaude plus personne ne le sentira ....euh .. justement à ce propos .. oui, derrière vous ... pouvez-vous avoir la bonté de me donner un de ses jolis verres fumants que le jeune serviteurs aux joues rouges prépare .. j'ai un peu froid malgré ma cape de fourrure ...

Vi , au buffet derrière vous y du du vin chaud .... merciiii

En attendant, le réconfortant breuvage .. un peu de chaleur ne peut pas faire mal ... elle fit un petit signe de la main à Gaudefroy qui apparemment semblait aussi gouter aux joies de la bonne société
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LES OIES DÉFILENT EN RANGS .. MAIS SOUS LES PAVÉS LA PLAGE

La fête ducale ! Une journée dans laquelle il valait mieux ne rien avoir prévu d'extérieur aux activités prévues, parce qu'elles prenaient, il faut le dire, tout le temps ! Principalement si, comme Elisette, le seul concours où l'on ne participait pas avait la "chance" de nous avoir comme juge.

Alors ma foi, pour l'anniversaire de la Lorraine, il avait fallu mettre un peu de côté le Conseil Ducal, la politique et tout ça, pour se concentrer sur la cuisson, la peinture, l'estimation, et prendre le temps qu'il fallait pour donner une note à chacun des poèmes récités.

Et en parlant de notes, justement, arriverait bientôt le moment crucial, à la fois tant redouté, et tant attendu...de l'annonce des noms de gagnants !
Comme l'année dernière, Lavania avait prévu de le faire durant le bal qui clôturerait cette journée, ma foi agréable, mais épuisante. Une nouvelle fois, le bal se déroulerait à l'extérieur. Nouveauté pour cette année : on devait se vêtir aux couleurs de la Mirabelle !

Il y avait d'ailleurs déjà un moment qu'Elisette était allée choisir sa tenue pour l'évènement en compagnie de Lavania, chez les magnifiquement doués artistes de Déco. Les couleurs de la tenue choisie pouvaient sembler de mauvais goût, mais lorsqu'on pensait que l'ont cherchait à représenter la mirabelle, elle était parfaite ! Le tissu était chaud, et la cape se chargerait de couper le froid sur ses bras. Et puis de toute manière, elle aurait Ersinn à ses côtés ! S'il s'avérait qu'elle avait pour finir trop froid, elle savait que des couvertures étaient à disposition sur place.

Après être restée en compagnie des deux autres juges de poésie afin de partager ses notes, Elisette était donc rentrée le temps d'enfiler la dite tenue, et de partir à la recherche de son fiancé, qui n'avait pas pu pointer son nez aux concours, mais qui n'échapperait pas au bal, tout de même !

C'est donc l'un au bras de l'autre qu'Ersinn et Elisette se rendirent, sourire aux lèvres, à la place du bal...
Comme elle avait bien été mise en place ! C'était simple, mais tellement accueillant ! La musique, mélange de douceur et de joie, s'accordait magnifiquement bien à la situation.
Et, bien entendu, le buffet...Quoi de plus important, n'est-ce pas ? Vous comprendrez bien, qu'en bonne amoureuse de mirabelle, Elisette fut immédiatement attirée par une bouteille qui ne semblait qu'attendre d'être servie.
Elisette se tourna vers Ersinn, et avec un léger sourire...

Une mirabelle, mon amour ?

Et sans attendre la réponse, en servit deux verres, lui en tendant un et gardant l'autre pour elle.
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Le bal qui clôturait la fête ducale. Palogar ne l'avait pas oublié et il était bien déterminé à y passer et à s'y amuser.
Il avait dû se rendre à Toul pour rejoindre son unité au sein des forces de l'Ost lorrain ce qu'il l'avait empêché de participer comme il l'aurait voulu à la fête ducale.
Mais ces quelques jours à attendre avec ses camarades à Toul un ordre de mouvement qui n'arrivait pas commençaient à lui peser.

Une des premières qualités d'un soldat est la patience : c'est un des crédos que lui rabâchait son instructeur lorsqu'il avait intégré l'armée il y a bien longtemps...

Oui, je suis patient, mais sortir un peu et me distraire m'aidera à l'être encore plus !

C'est avec cette pensée qu'il avait fait le chemin jusqu'à Nancy.

De toute façon, je serai de retour avant le petit jour pour rejoindre le groupe en cas de mouvement : même si j'ai trop bu, Etoile du désert retrouvera la route comme un grand.
Palogar flatta son fidèle destrier.

Quelques heures de chevauchée plus tard, Palogar arriva à la capitale et en traversant la ville, il découvrit l'espace extérieur qui avait été dégagé pour le bal.
Peu de monde pour le moment, pourtant tout était prêt : il y avait même un buffet bien garni !

Palogar passa donc devant la place et poursuivit jusqu'au castel où il pourrait se changer rapidement et surtout laisser sa monture entre des mains expertes : être président de l'Assemblée Ducale permettait ce privilège de disposer d'un pied à terre dans la capitale lorraine.

C'est en tenue plus confortable, sans son équipement de soldat, qu'il revint une petite heure plus tard.

La place était encore peu fréquentée. Palogar se dirigea tout d'abord vers Lavania.

Bonjour Lavania.
Une très bonne idée que d'avoir organiser cette fête en extérieur !
Ca nous change !

Il fit un signe de tête à Zeiss qu'il apercevait à côté, un verre de mirabelle à la main.

Il reconnut également la porte parole du Conseil en galante compagnie.

Pas question d'aller les déranger.

Puis il se dirigea vers Sebastien_de_Belrupt et Cléo qui étaient en train de discuter, un verre de vin chaud à la main.

Bonjour Cléo comment vas-tu ?
Tu trouves le temps de t'occuper de tes jumeaux malgré tes nombreuses activités ?

Monsieur le Recteur - fit Palogar avec un signe de tête et un large sourire aux lèvres - content de vous croiser ici !
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Toujours et plus que jamais !

D'ailleurs nous sommes qualifiés pour la phase finale de la Coupe de Soule Royale. Une première que nous allons fêter dignement !

Armael a organisé un petit quelque chose dans sa taverne. N'hésite pas à passer, si toutefois tes chérubins t'en laissent le loisir !
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Cléo apprit avec un grand plaisir les résultats de soule.
Voilà, un sport de ballon qu'elle m'avait regardé que de loin mais qu'elle savait passionner beaucoup ... faudrait que je m'y mette un jour pensa la rouquine en se resservant un verre .. fallait fêter ça et sur l'heure !

Bravo pour ton équipe Palogar ! je bois à ta victoire et à ta santé !!

Pour aller en taverne, vraiment non merci .. j'ai peur d'ennuyer avec mes histoires de bailli ... hihi ! et puis les enfants me voient peu alors, je ne coure pas les mondanités .. très peu pour moi, mais boire ici un petit verre n'est pas coutume ..
Figures-toi que je fête moi aussi une très bonne nouvelle .. . hihi !

Cléo prit un air mystérieux .. et éclata de rire en regardant le capitaine de Soule surpris

Et oui, j'espère m'ennuyer moins à Toul bientôt ... bientôt oui ..
Tu sais, c'est mortel en ce moment et si mal fréquenté que les braves gens restent chez eux et ils ont bien raison .. mais toi, tu es toujours par monts et par vaux !

Ha !! la joyeuse vie de soldat !!!
De plus c'est là que sont nos hommes, hihi ! je t'assure des fois Toul ressemblent à un couvent de nonnes ...

Allez soldat ! faites-moi danser puisque je suis seule !


Un soupçon de nostalgie la fit frissonner .. elle aimait tellement danser à une époque !
Alors elle tendit sa fine main pour une valse .. avec ce qu'elle avait déjà bu cela finirait de la réchauffer vraiment ... un verre, un ami et une valse que demander de plus ? .. la rousse avait bien une longue liste mais personne n'est tenu à l'impossible et qui sait bientôt ... bientôt
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LES OIES DÉFILENT EN RANGS .. MAIS SOUS LES PAVÉS LA PLAGE

Lavania avait mis un terme au baiser assez rapidement,et Zeiss ne comprenait pas pourquoi.Avait-il fait quelque chose de mal?Ou bien au moment où il avait choisit de l'embrasser,peut-être qu'elle s'apprêtait à faire quelque chose,et en ce cas il l'en aurait empêchée.Ou le froid avait peut-être rendu les lèvres de la jeune femme douloureuses.
En fait,ce n'était rien de tout ça.Il sourit en entendant les explications lui arriver doucement aux oreilles et passa sa main sur sa joue avant de lui-même murmurer à son oreille.

Oh mais ce n'est pas pareil mon amour...Personne va t'embêter pour ça...Ou alors c'est un bal où il faut être discipliné,et ce serait pas marrant...

Il entendit ensuite que sa femme disait autre chose,mais il dû se concentrer pour comprendre.Il entendit à partir de "pas que ça me plais pas".Heureusement!Vous imaginez si il avait seulement entendu à partir de "ça me plais pas"?C'est simple,ça ferai "Ca me plais pas hein...Surtout que ça fait longtemps que t'es partis...T'inquiète pas...".La signification aurait été trèèès différent!Et le "t'inquiète pas" aurait été bien étrange là dedans.Enfin bref,là Zeiss il avait entendu ce qu'il fallait!Alors il sourit à Lava et passa sa main dans ses cheveux cette fois.Puis il posa un rapide baiser sur ses lèvres,pour la taquiner,mais un peu aussi pour le plaisir.

Et BOOM!Des EPNI,Enfants Percutants Non Identifiés,avaient fait leur apparition!(Mode Papa Gâteau ON)Et vu comme ils étaient beaux ceux là,ça ne pouvait être que les leurs à lui et son épouse!Ils devenaient donc des EPMM,Enfants Percutants Magnifiquement Mignons,et se cachaient dans la jupe de leur maman,scène attendrissante (Mode Papa Gâteau Off).

Le jeune homme se mit sur les genoux pour accueillir ses petits monstres,car accroupis il n'était pas sûr de pouvoir les contenir sans finir au sol!Pas que ça le dérangeait vraiment,mais avec cette couche de neige,même affinée par un temps meilleur,c'était un coup à finir malade.
C'est donc à genoux et les bras grands ouverts qu'il réceptionna ses démons motivés par leur mère.Il donna plein de bisous à ses enfants et les serra contre lui,un sourire joyeux aux lèvres.Il se redressa ensuite,gardant Prunille,la plus jeune et donc la plus légère,dans ses bras.Quant à Ike et Elendra,ils étaient restés accrochés aux braies de leur père.Il resta un court instant à regarder le sourire de son épouse avant de parler.

Et Marie-Erika,elle est où?
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Palogar s'était approché à l'annonce de Lavania.

Une verre de vin chaud à la main, il était bien embarrassé pour applaudir la lauréate.

Il se résolut donc à l'inévitable : finir son verre d'un coup pour pouvoir le poser et ainsi applaudir avec les quelques personnes présentes.
Il est vrai que le froid avait manifestement découragé nombre de lorrains. Pourtant la fête était bien organisée et il y avait de quoi se réchauffer !

Clap clap clap...
Bravo ! Bravo !

Alors que Cléo montait sur l'estrade.

Dis Cléo, j'espère que tu vas nous déclamer tes vers : je n'étais pas là lors du concours...
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Par Déos ! la roussette eut le rouge qui lui monta aux joues .. elle fut tellement surprise d'entendre son nom pour ce prestigieux prix que son verre suspendit sa course ... et pour oublier de s'abreuver fallait qu'elle soit surprise le rouquine !

Légèrement sonnée par l'annonce, elle posa d'un geste lent son verre encore plein et s'avança un peu titubant vers Lavania pour prendre son prix ..
Palogar applaudissait en la félicitant et Uriel qui finirait bien par lui faire admettre le bienfait de l'eau bénite lança un bravissimo en l'encouragea pour faire un discours.

Un discours ? .. oui, pourquoi pas .pensa-t-elle .. et son ami le soldat qui voulait réentendre la chanson qu'elle avait composé

Cléo n'était pas un orateur très à l'aise mais on ne reçoit pas tous les jours une telle récompense ... fallait faire honneur aux lorrains...
S'approchant de sa démarche un peu moins dansante à cause de l'émotion et de la mirabelle, l'aedre replaçant sa mèche rebelle dans son chignon improbable, arriva devant Lavania, salua Zeiss et la petite Marie-Erika et se tourna vers la foule assemblée

D'abord merci à vous tous et surtout à Lavania et aux membres du CCL pour l'organisation parfaite de tous ces concours et de ce bal.
C'est beaucoup de travail et il est mené de main de maitre.
Ensuite je suis très touchée que ma chanson vous ai plu et que vous l'ayez jugée digne de recevoir cet si convoitée distinction .. vraiment, je suis heureuse ..

merci milles fois !

Mais au de-là de ma joie je tiens à honorer la LORRAINE à l'instar de son fruit emblématique.
La Lorraine douce et chaude, la Lorraine travailleuse et joyeuse, enivrante et brillante, sage et paisible, riche et intelligente, la Lorraine éternelle debout et vaillante au cours des saisons toujours unie malgré les bourrasques et les difficultés

Emportée par son élan de ferveur patriotique, la touloise en oublia qu'elle n'avait plus de verre à la main .. ce qui depuis quelques temps était bien rare ... et fit malgré tout le geste de porter un toast

A la Lorraine !

Les yeux brillants, elle pensa à son poète absent depuis si longtemps .. HK aurait été fier et aurait crier plus fort que tous son enthousiasme .. oui, il lui manqua à ce moment-là son moustachu à la plume habile .. alors prenant sa mandoline calée à son épaule, la rousse entonna sa chanson ...

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LES OIES DÉFILENT EN RANGS .. MAIS SOUS LES PAVÉS LA PLAGE

Rosana était arrivé en retard , juste pour les nominations de celui ou celle qui avait écrit le plus beau poême . Elle fut agréablement surprise de voir que c était son amie Cléo qui avait reçu le premier prix . Il faut dire que sa chanson était très jolie et très bien construite.

Rosana résta à l’écart de la foule , car cela lui faisait repenser a une fete Ducale ou son époux commençait à se rapprocher de la troubadour qu il aimait . Que de temp avait passé depuis ce temp là.

Elle s’adossa contre le large mur et regarda la foule et vit des connaissance . Elle leur sourit et continua a écouter attentivement …………….
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« Je vous l’avais bien dit ; nous sommes en retard… »

« Si seulement vous aviez mis moins de temps à vous préparer… Nous n’en serions pas là. »

Liz faillit s'étrangler et répondre vertement en descendant du carrosse en entendant ces quelques mots, lorsqu’elle découvrit le sourire moqueur sur le visage de son époux. Elle ravala les mots acerbes qui avaient failli franchir ses lèvres, leva les yeux aux ciel une seconde, puis glissa son bras sous le sien en murmurant : Oui, moi aussi, je vous aime !

Le sourire aux lèvres, elle se laissa entraîner vers la grande place qui brillait de mille feux dans l'atmosphère glacée, solidement accrochée au bras de Ludwig de peur de le perdre dans la foule qui s’y amassait déjà.
Cette soirée était spéciale pour plusieurs raisons : tout d’abord, elle représentait le bouquet final des concours artistiques qui s’étaient déroulés les semaines précédentes et auxquels elle n’avait malheureusement pas pu participer par manque de temps.
Ensuite, cela faisait tellement longtemps qu’elle n’était pas sortie de chez elle qu’elle ne se souvenait même plus à quelle occasion elle l’avait fait la dernière fois.
Mais surtout, ce bal représentait sa première sortie officielle au bras de son époux et elle comptait bien profiter de sa présence à ses côtés toute la soirée, les instants qu’elle et lui pouvaient passer ensembles se faisant plutôt rares.

Elle fit un petit signe à Rosa qui semblait vouloir rester à l’écart, se promettant d’aller lui adresser quelques mots un peu plus tard, puis, sans lâcher le bras de Ludwig et après avoir salué d’un sourire quelques visages connus, elle reporta son attention sur la remise de prix.

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gaudefroy vien ici avec un plaisir puisque il y as de la mirabelle tous doit aller alors il vit plusieur tete qu il connais donc il alla leur dire bonjour ou re bonjour as tous santé bonne fete as ceux qui son présent ici

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Lysander était arrivé au bras de Demoiselle Gigi depuis un moment et l'un comme l'autre ne connaissant encore pas tout le monde, ils étaient restés un peu à l’ écart emmitouflés dans leur manteau, savourant un verre de mirabelle en écoutant le déroulement de la remise des prix.

Bon pour la suite, les gagnants du concours de cuisine et de la charrette. Donc, je vais vous dire de qui il s'agit et je vous donne comme défi de nous les amener. S'il décide de ne pas venir, je remettrais le prix à la deuxième position et ainsi de suite jusqu'à ce que quelqu'un soit présent.

Alors, vous devez trouver Constance de Cleves ainsi que Lysander, s'il vous plait

Il salua Ludwig lorsqu'il arriva d'un signe de la tête, quand il entendit prononcer son nom. Il sourit à Gigi, étonné, avant de s'avancer vers Dame Lavania.

Bonjour, je suis là Dame, je restais discret, persuadé d'être loin de gagner quelque chose mais appréciant le déroulement de la fête.

Les lorrains se pressaient maintenant plus nombreux. Les rires des premiers arrivés avaient certainement attirés alentours...

Les personnes de qualité commençaient également à se montrer.

Palogar adressa un signe de tête au couple ducal quant il passa à proximité de lui puis reporta son attention sur les annonces de l'organisatrice.

La toile qu'avait peint Uriel était magnifique.

Eh bien, je lui connaissais déjà de nombreux talents, en voilà un de plus !

Il applaudit avec la foule l'œuvre qui était présentée, et son auteur bien sûr.

Il applaudit assez longuement d'ailleurs, autant car il appréciait vraiment l'homme que pour combattre le froid de ce début de soirée.
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Cyann se fit bientôt rattraper par l animation ambiante. Cela se matérialisa tot d'abord par le voix irrésistible de l organisatrice en chef: la bonde sursaute prise au dépourvu... enfin presque, tel un chat, la troubaba a appris a retomber sur ses pattes en n importe quelles circonstances

Bonjour Cyann, Approchez je vous pris... Peut-être pouvez vous nous dire ce que vous avez mis dans les paniers qui sont remis à nos gagnants? Elisette m'a dit que c'est vous qui les remplissiez n'est-ce pas? demanda-t-elle en souriant, s'avançant pour aider Cyann et son gros ventre à s'approcher.

Bonjour dame Lavania
Et bien ma foy, nous y avons mis ce que la lorraine recèle de meilleure pour sur ! Des quiches faites maison par dame Rosana, roulée dans la farine de Saint die, avec des lardons spéciales de Vaudémont fait de nostre meilleur cochon ah! il nous en a donne du fils a retordr ce coquin de cochon ! Sacre Leon !
Mais ne le répétez pas a Toutpm, elle me crucifierai de proposer a la degustation les fesses de son goret prefere
m'enfin bon, il avait tout de meme dit-on lavé ses sabots dans l'eau bénite de l'église de la paroisse, et aussi vidé toutes les caves, les outrages devaient d'être reparés !
Il y a aussi des mirabelles tardives et des prunes de Nancy et des coloquintes de Toul en souvenir de la fete du solstice d'automne et elles sont en "robes des champs", une spécialité de la ville que flairer les grands couturiers

La blonde sourit a cette evocation du concours de robe de mon

Il y aura aussi du pain croustillant d´Epinal et du mais de Verdun enfin un magnifique panier garni e de quoi réjouir les plus gourmet d´entre nous !

Et peut-être pourriez-vous remettre le panier tandis que je remettrais la bouteille de mirabelle à notre gagnant du concours de cuisine, si celle-ci se présente... finit-elle par ajouter.

Si elle tarde a se prendre je crains de succomber a la tentation ...

dit la blonde rieuse
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Gigi, au bras de Lysander, sourit en entendant qu’il était le gagnant du concours.
En moins de temps qu’il n’en fallut, son ami avait décroché son bras de sa main pour s’avancer vers dame Lavania, afin qu’elle lui remette son prix.
Elle en profite pour boire quasiment cul sec son verre et s’en resservir un, c’est qu’elle y prenait goût à cette fameuse mirabelle du pays, et puis par un tel froid, rien de tel pour vous réchauffer l’gosier!
Elle rejoint donc son ami, et écoute parler Dame Lavania, et comprend alors en quoi s’agissait ce concours. Elle se hisse sur la pointe des pieds et dépose une douce bise sur la joue de Lysander, « félicitation heureux gagnant », elle sourit et rajoute « moi qui t’avait imaginé pousser une charrette, je comprends qu’il n’en est rien et que la chance t’a encore sourit »
Elle jette un œil sur la bouteille qui lui a été remise en guise de gain, Heu…….dis moi Lysander, ce qu’il y a écrit dessus, c’est vraiment à ton intention? Tu es vraiment plein comme une charrette pleine?
Elle ne peut s’empêcher de rire, tourne la tête machinalement sur la gauche et reprenant son sérieux, lui dit :
Il m’a semblé entendre Lavania prononcer « Cyann » en s’adressant à cette dame là-bas, s’agit de ta tante dont tu m’as si souvent parlé?

Lysander remercia Dame Lavania. Elle avait raison la seule chose qu'il ait fait, c'était de deviner un nombre de bouteilles, mais il était heureux d'avoir gagné un prix la chance lui souriait ces temps derniers. Il se retourna et aperçut sa tante qui allait offrir les prix, il lui déposa une bise et lui murmura :

Tu es occupée là mais on ne se voit pas assez, j'ai quelqu'un que j'aimerais te présenter.

Lui souriant il descendit de l'estrade ppur pour rejoindre Demoiselle Gigi, quand elle se trouva déjà ses cotés, lui collant une bise et disant :

« Félicitation heureux gagnant », elle sourit et rajoute « moi qui t’avait imaginé pousser une charrette, je comprends qu’il n’en est rien et que la chance t’a encore sourit »

Lysander sentit le rouge monter à ses joues, il s'empourpra de plus belle quand elle dit :

Dis-moi Lysander, ce qu’il y a écrit dessus, c’est vraiment à ton intention? Tu es vraiment plein comme une charrette pleine?

Il ne put se contenir et partit d'un rire franc avec elle.

Oh mais je compte la boire avec toi, après tout c'est toi qui me porte chance, tu es ma bonne fée.

Il m’a semblé entendre Lavania prononcer « Cyann » en s’adressant à cette dame là-bas, s’agit de ta tante dont tu m’as si souvent parlé?

Oui c'est ma tante je lui ai dit que je souhaitais te présenter mais là nous allons devoir attendre encore qu'elle finisse.

Il s'inclina ensuite pour saluer Sabifax en lui souriant, puis, tout en reprenant le bras de Gigi, il écouta le reste de la remise des prix.

[La surprise de Sabi...]

Lavania écouta avec attention ce dont les paniers étaient remplis et la façon dont Cyann avait choisis de le décrire rendait le tout fort alléchant! Bien plus que: steak, blé d'inde, patate... Si telles avaient été les composantes du panier. Heureusement, le pâté chinois c'est pas pour aujourd'hui et Lavania était ravie de la diversité que l'ont retrouvait dans ces paniers.

Elle aurait été déçue tout de même si on avait remis à ses participants un petit paniers de radis... Car les radis... On peut pas faire grand chose avec ça et puis entre nous, c'est pas très bon des radis non?

En plus c'était intéressant, car recevoir ce panier c'était comme faire le tour de la Lorraine! La Lorraine dans votre assiette! Pas mal non? Enfin, toujours est-il que la gagnante du concours de cuisine ne se présentait toujours pas...

Et Cyann n'avait pas tort, ce panier était fort alléchant pour le laisser comme ça sans preneur, elle regarda donc une dernière fois dans l'assemblée, histoire de voir si la gagnante n'avait pas pointé le bout de son nez.

Hmm.... dit-elle, un sourire se dessinant tranquillement sur ses lèvres en repérant un pompon jaune dans la foule. En fait, ce n'est pas le pompon jaune qui la faisait sourire, ni le magnifique bonnet vert forêt qui le supportait. Non non non! C'était la personne qui le portait!

Eh bien Cyann... Comme je suis du même avis que vous et que regarder ce panier sans rien pouvoir goutter me donne encore plus l'envie de glisser une prune de Nancy dans mes poches... Que diriez vous remettre une surprise à Sabifax? demanda-t-elle en ne détachant pas son regard de l'homme au pompon jaune. Attention les jaloux, si j'étais vous je parlerais pas trop vite!

Deux choses à éclaircir ici! De un, oui elle avait dit Sabifax, mais c'est que Lavania et les titres et tout c'est pas son fort... Et puis Sabi c'est lui qui lui avait botter les fesses pour qu'elle entre à l'Ost, elle le connaissait depuis tellement longtemps que pour elle c'était Sabii tout court, avec deux i. Déjà qu'elle avait fait un effort pour dire Sabifax au complet là hein! On va pas chialer pour un "sa Grâce" ou un "Monsieur le Duc" ou ce qu'il aurait été convenable de dire. Et puis en appelant la personne pas son prénom on était sure de pas se tromper! À moins qu'on prononce le h de Zahra avant le a ou après le h ou à la toute fin, ce qui était tout de même embêtant.

Deuxième point! La surpriiiiiiise!! Si si, parce que depuis le début de la fête ducale, Lavania avait préparé une surprise pour ce cher Sabifax, cet homme qu'elle connaissait comme n'ayant pas peur du ridicule. Car après tout, le ridicule ne tue pas n'est-ce pas? Et je suis certaine qu'il serait le premier à le dire!

D'ailleurs, elle avait eu peur tout d'abord que le projet tombe à l'eau à cause de la demande, ma foi qu'un artisan ne reçois pas tous les jours. Mais la porte parole Elisette, elle avait des contacts! Et grâce à elle et à l'idée saugrenu, si si faut le dire, c'est pas tout le monde qui aurait eu ce genre d'idée, la surprise avait pu voir le jour!

Deuxième crainte? Que Sabifax ne se pointe pas à la fête. Elle l'avait invité plusieurs fois afin d'être certaine qu'il n'oublie pas! Mais maintenant cette crainte aussi était chose du passé! Parce que l'homme au pompon jaune était là!

Elle lui envoya donc la main en s'exclamant:

Sabii! Je crois que ça va être l'heure de ta surprise... Approche....

Une chose qu'il est important de mentionner ici, Sabifax était au courant que Lavania lui réservait une surprise, il ne savait tout simplement pas de quoi il s'agissait. Toute fois, la jeune femme, prudente s'était assurée d'avoir son accord pour la lui remettre au bal. Maintenant qu'elle avait sa permission et que celui-ci était présent, elle pouvait donc la lui remettre!

Mais bon pour que cette "surprise" ait un sens, il fallait expliquer l'histoire derrière tout ça! N'est-ce pas? Et quoi de mieux que d'expliquer à Sabifax d'une voix assez forte pour que tout le monde comprenne! Ainsi donc...

Tu te souviens Sabii que tu m'avais demandé d'intégrer les charrettes à la fête ducale, mais que moi j'avais compris de faire une fête ducale sous le thème de la charrette? J'avais déjà mon idée de la mirabelle à ce moment et je dois avouer que je n'ai pas trouvé ça génial que tu décides de t'en mêler... Mais bon tu t'es bien expliquer... Sans l'entremise d'une porte parole ça va mieux hein, aussi bonne soit-elle on est jamais mieux servit que par soit même! Je trouve...

Cependant, ajouter une saveur de charrette à une fête sur la mirabelle c'est faisable. Ce qui a donné naissance au concours de la charrette. Il me manquait une idée et je dois dire que je suis plutôt fière de celle-ci.

Mais si j'ai eu cette idée, c'est grâce à ta suggestion d'intégrer les charrettes dans la fête ducale... Et puis là je me suis dit... Pourquoi ne pas l'intégrer au bal? dit-elle en se demandant s'il savait où elle voulait en venir.

Et comme les charrettes, c'est ton idée... Je me suis dit... Tiens tiens tiens... Ça ferait une bonne surprise ça pour Sabii, comme il semblait vouloir s'impliquer un peu dans la fête ducale, je vais le... "remercier" pour son idée! poursuivit-elle.

Alors mon Sabii, j'espère que tu es aussi excité que moi à l'idée de recevoir ta surprise! Bon, moi je suis pas excité à l'idée de la recevoir, mais bien de te l'offrir... Cependant, tu comprends il y a un peu de préparatifs à faire, préparatifs qui ne pouvaient être fait sans ta présence... Alors je te demanderais de fermer les yeux bien comme il faut. lui dit-elle, se disant qu'elle aurait peut-être du apporter un bandeau pour lui couvrir les yeux, mais elle faisait confiance à Sabifax.

Et dit toi, que le simple fait de les ouvrir pourraient gâcher la surprise. dit-elle attendant qu'il les ferme. Qu'il LES ferme! Pas qu'il LA ferme! Rhoo mais voyons... En fait, ce serait plus à Lava de se la fermer et de révéler la surprise nan?

Donc, la préparation de la surprise allait comme suit.

Lève une patte...

L'aaaauuuutreee...

Lève un peu ton bras...

Non! Pas par dessus la tête!

Oui voilà comme ça.

L'autre maintenant... Parfait...

Lève un pied...

L'auuutre...

Donne ta main.... Et en disant cela, elle lui mit quelque chose dans la main.

Serre....

Oui comme ça, même chose avec l'autre main...

Elle s'éloigna de quelque pas, un sourire sur les lèvres regardant le résultat. Il y avait vraiment des artistes talentueux en ce bas monde.

Alors mon Sabi, prépare toi à ouvrir les yeux... Mais tout d'abord... Cette surprise à été réalisée par Dame Jovalpeye envers qui je suis extrêmement reconnaissante, qui travaille au manoir des artitstes. Alors à trois je vais te demander d'ouvrir les yeux et de regarder tout le beau monde présent, après quoi, tu pourras te retourner et jeter un coup d'oeil dans le miroir qui se trouve derrière toi...

J'espère que ça te plaira.. Tu vas voir c'est unique... Et c'est mon idée originale... Bien que c'est pas moi qui en soit la créatrice... dit-elle en souriant.

Et elle commença à compter, reculant de quelques pas à chaque fois qu'elle prononçait un chiffre afin de s'éloigner de Sabii, au cas où il n'aimerait pas sa surprise, elle aurait déjà une longueur d'avance.

Unnnn......

Recule, recule, recule

Deuuuuuuux.........

Recule plus, recule plus, recule plus

Troiiiiiiiis..........

S'immobilise et le regarde, il fallait avouer que c'était pas mal comme résultat! Et puis c'était dans le thème non?

[Click]La surprise de Sabi!! (sisi faut cliquer, ça vous fera la surprise à vous aussi! )

Puis après un moment, elle osa un: "Et alors... ça te plait?"
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La fête était une réussite, de tous côtés les Lorrains buvaient, dansaient, et mangeaient.
Elle entendit la voix de Dame Cyann, elle avait parlé de Léon *soupir* aaa mon Léon *petite larme à l'oeil*.
Elle se dirigeât vers le buffet prendre un peu de mirabelle et un peu de pâté, du pâté sans Léon dedans !
Une chose était sûre Léon était de la fête, mais pas comme elle l'espérait.
Sirotant mirabelle sur mirabelle, elle flottait un peu...

VIVE LA LORRAINE ! VIVE LES VAINQUEURS *hips*

Elle leva son énième verre.
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Ah!La remise des prix!Zeiss avait gardé Marie-Erika dans ses bras et Elendra,Ike,et Prunille près de lui pour laisser sa femme parler.

D'abord le concours de poésie.Si Zeiss avait été de nature poète,il y aurait participé pour améliorer ses chances,même chose pour la cuisines.Mais ces deux arts ne faisaient pas partie de ses talents...Donc il n'avait fait qu'un tableau.D'ailleurs,la remise des prix pour celui ci arrivait,et il découvrit que ses pronostiques était bons.Oui,il avait largement préféré le tableau d'Uriel par rapport aux autres.Bon,il aurait quand même bien voulu gagner,c'est que cette mirabelle devait être pas mal du tout...Mais l'oeuvre gagnante était vraiment bien.D'ailleurs le jeune homme avait bien rit en la voyant,remarquant le style très reconnaissable d'Uriel.

Et ensuite la charrette.Il l'avait complètement oubliée celle là,et le gagnant aussi...Mais heureusement,il finit par arriver.Les gens applaudissaient,mais pas lui.Non,il n'applaudirait pas!Haha!Non mais,il a même pas gagner un prix,et...Bon non,c'est pas pour ça.Quelqu'un a déjà essayer d'applaudir avec une enfant dans les bras?Nan hein...D'ailleurs,ladite enfant commençait à s'agiter un peu,et le papa dû la bercer doucement pendant un moment pour qu'elle se calme.Il sourit et posa un baiser sur le front de la petite et attendit le retour de Lavania.
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Ayant attendu un bon moment la gagnante du concours de cuisine, Lavania décida que comme elle ne se présentait pas, le prix serait remis à la deuxième. En plus, elle était déjà sur place, donc pas besoin de l'attendre!

Elle s'avança donc pour reprendre la parole.

Bon... On a attendu pas mal longtemps l'arrivée de notre gagnante, mais celle-ci n'a jamais pointé le bout de son nez malgré le pigeon qui lui a été envoyé. Je juge donc qu'il est juste de remettre le prix à une personne qui se trouve ici en ce moment et qui a terminé deuxième, très près de la première place.

J'inviterais donc Rosana, notre grande Cuisinière 1458, qui se mérite donc le panier remplis par le conseil ducal ainsi que [click] la meilleure bouteille de mirabelle! dit-elle en souriant, invitant Rosana à venir chercher son prix.
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Les prix avaient été remis à tous les participants, c'était maintenant le moment pour les petits enfants de mettre leur grain de sel à cette fête ducale. Après quoi, les gens seraient libre de danser, boire et manger à volonté et l'organisatrice libre de se reposer!

Ainsi, deux p'tits coeurs s'avancèrent devant les gens afin de leur chanter une chanson que sans doute aucun d'eux n'avait entendu. C'est alors que Lavania leur sourit avant de les annoncer.

- Pour clôturer cette remise de prix, je vous laisse nos deux jeunes gens ici vous chanter, l'Hymne Lorrain qui fut adopté le 15 août de l'an 1455, il y a donc de cela belle lurette! Et je doute que parmi vous tous, quelqu'un l'ai entendu une seule fois!

L'organisatrice s'éloigna donc pour laisser la place aux deux chanteurs.

Le petit garçon s'avança donc commençant à chanter...

« Soit salué, symbole de notre contrée,
Drapeau lorrain flottant joyeusement au vent,
Tes couleurs aimées, Soleil Levant,
Eclairent continuellement, là où nous sommes rassemblés. »

La jeune fille joignit alors sa voix à celle du chanteur pour le refrain.

« Vermeil et Or, Nous voyons le drapeau flotter dans le ciel,
C'est l'étandart de Jeanne la Pucelle,
Jusqu'à la mort, Nous lui serons fidèle! »

Le jeune garçon se tut pour laisser la petite continuer de sa douce voix.

« Vrai, Bon et Juste, comme l'est Saint Nicolas,
Nos traditions nous porterons,
Nos traditions nous chanterons,
Autour d'une Mirabelle et d'un bon repas! »

Puis ils joignirent leurs voix de nouveau pour les deux derniers couplets.

« Et chance ou peine, quelque soit notre destin,
Lorraine, tu nous emplis d'une puissance ineffable,
Nous resterons toujours dans un amour inébranlable,
Heureux, avec le cœur et la main, fiers d'être Lorrains. »

« Laissez nous jurer sur notre oriflamme,
Mes frères, des Vosges au Castel Nancéen
Jamais une main étrangère n'achètera notre âme,
Car fidèles à l'Empereur, nous sommes nous, les Lorrains! »

Et voilà, l'hymne lorrain avait été chanté et l'organisatrice espérait qu'il referait tranquillement surface en Lorraine dans les années à venir, mais pour cela, il y avait encore pas mal de travail à faire, sans doute!

Cléo applaudit et reprit en cœur avec les petits chanteurs


« Vrai, Bon et Juste, comme l'est Saint Nicolas,
Nos traditions nous porterons,
Nos traditions nous chanterons,
Autour d'une Mirabelle et d'un bon repas! »

« Et chance ou peine, quelque soit notre destin,
Lorraine, tu nous emplis d'une puissance ineffable,
Nous resterons toujours dans un amour inébranlable,
Heureux, avec le cœur et la main, fiers d'être Lorrains. »


Oui, au diable les jaloux ambitieux, les maudits menteurs et comploteurs, les diseurs de mauvaises aventures et les niais avaleurs de couleuvres .. pensa la rousse en levant son verre et en criant bien fort sous la neige qui commençait à tomber comme des conféttis pour saluer cette fête



.... Yeeeeeeppp ! Heureux, avec le cœur et la main, fiers d'être Lorrains. »
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LES OIES DÉFILENT EN RANGS .. MAIS SOUS LES PAVÉS LA PLAGE

Uriel n'avait pas entendu ce couplet sur Saint Nicolas mais le trouva fort adapté.
Il le reprit donc ... en choeur !!

« Vrai, Bon et Juste, comme l'est Saint Nicolas,
Nos traditions nous porterons,
Nos traditions nous chanterons,
Autour d'une Mirabelle et d'un bon repas! »

Bon c'était pas tout ça, mais il était où, le repas ?
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Oh!Des enfants chantaient!Zeiss observa la scène avec un sourire.Il remarqua que quelques personnes accompagnaient leurs voix.Il aurait bien fait pareil,mais malheureusement il ne connaissait pas du tout les paroles de cette chanson,il ne l'avait jamais entendue.Y avait dû y avoir du travail pour dress...Pour apprendre la chanson à ces enfants qui s'en allaient jouer autre part après avoir finit.D'ailleurs ils venaient d'où?C'était encore ces enfants qui arrivaient de nulle pars et qui disparaissaient aussi vite?Bah,le savoir ne servirait à rien.Pour l'instant,le jeune homme avait autre chose à quoi penser.Par exemple à sa belle épouse qui venait vers lui.

Il la regardait s'approcher,lui rendant son sourire et berçant doucement la petite fille qui s'endormait dans ses bras.Lavania vint déposer un baiser sur la joue de la petite,le jeune homme lui sourit et posa lui un baiser sur les lèvres de la jeune femme.La chose qui l'avait étonné là dedans,c'est qu'elle ne lui avait pas demandé pour danser.Mais en même temps,c'était sûrement pour les enfants.Ils n'allaient quand même pas laissé les trois petits monstres sans surveillance et le petit ange (trop jeune pour être un petit monstre,mais ça ne saurait tarder) dans son panier posé n'importe où.Mais elle en avait sûrement envie...Oui,tel qu'il la connaissait,elle en avait très envie,mais ils ne pouvaient pas avec les enfants.Et il n'y avait personne pour les garder le temps d'une danse.Et demander aux plus grands de surveiller les plus petits,c'était risqué...Mais y fallait trouver un moyen,la jeune femme voulait danser plus que toute autre chose à ce moment,Zeiss en était sûr.

Non,il n'y avait aucun moyen...En fait,il avait bien trouvé pour les trois plus grands,mais pour la petite dernière...Ou alors...Oui,ça y était.Comme quoi,quand on réfléchis assez!Il suffisait de danser près de l'endroit où se trouverait le petit panier!Ainsi,le jeune homme s'accroupit et sourit aux trois angelots (Clin d'oeil à la taverne).

Hey...On va embêter Uriel?Regardez,il est seul là-bas,il s'ennuie...Dit-il pas trop fort en montrant le religieux aux enfants.

Ceux-ci regardèrent dans la directions indiquée et se mirent à courir en riant pour aller s'accrocher aux jambes de l'archidiacre.Le pauvre quand même,se servir de lui pour surveiller ses enfants,sans même lui demander...Bah,Zeiss se ferait pardonner.Il alla ensuite déposer Marie-Erika dans son panier,et il tendit sa main à sa douce,sans dire un mot.
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Mindae, retenu par sa timidité maladive, regardait les festivités à bonne distance, de sorte que personne ne puisse l'apercevoir...

Bien que la fête sembla battre son plein, il ne pu se résoudre à rejoindre l'assemblée. Il avait cependant promis à Dame Vivlyne de s'y rendre, mais ne pouvait pas outrepasser ses rétissances; quel dommage !

Partagé entre l'envie de se joindre aux Toulois présents et de profiter de l'occasion de faire la connaissance d'autres lorrains et la peur de se sentir mal au milieu de la foule, Mindae se retira et prit la direction de sa modeste demeure. L'envie y était, le coeur point...

Cléo et HK allant rejoindre Toul pour passer les fêtes avec leurs enfants pria son ami de l'attendre un instant

Viens saluer quelqu'un de tes amis l'au de mes yeux .. la journée ne fait que commencer .. viens !

Mais le jeune homme hésitait alors la jeune touloise lui faisant un baiser sur le nez lui promit de ne pas tarder ... juste pour saluer des amis ...

La rousse allait entrer quand elle crut avoir trop bu .. ciel, mais c'est un autre pénitent !! elle se frotta les yeux et s'approcha de la silhouette encapuchonnée posant sa main sur son bras pour l'arrêter à la sortie du bal

Bonjour .. vous voyant j'ai cru voir mon ami Horeykhlem ...

Le jeune homme se retournant, elle put voir son visage et un grand sourire l'illumina : [b]un TOULOIS ! en plus la rouquine le connaissait

[color=blue]Ho ! c'est vous !!
Bonjour Mindae .. comment allez-vous ?
Mon ami HK porte la même bure que vous et cela m'avait surprise ...

Je vais saluer des amis au bal avant de repartir à Toul .. venez avec moi je vous présenterez, ils sont comme vous et moi et répondent à un salut courtois [/color]

Ne voulant pas faire attendre les enfants et leur père, Cléo entra au bal espérant que le jeune Mindae la suivrait
Elle courut presque d'une joue à l'autre pour y déposer des baisers accompagnés de tous ses meilleurs voeux de paix, prospérité et santé
Arrivant à Uriel, Rosa, Lavania et Zeiss

Je vous remercie de votre engagement pour la Lorraine et milles bonheurs aux gens de bonne volonté

Et prenant dans sa besace quelque chose qu'elle dissimula pour en faire surprise, prit une bougie et d'un geste large de la main alluma les petites fusées qui partirent exploser des lumières dans le ciel pour le plaisir de ses amis

! ! ! ! ......
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LES OIES DÉFILENT EN RANGS .. MAIS SOUS LES PAVÉS LA PLAGE

Zeiss sourit en entendant les paroles de la jeune femme à son oreille.Il glissa lui aussi quelques mots d'amour à sa douce,et en profita pour poser un doux baiser dans son cou.Il s'éloigna ensuite légèrement et la regardait dans les yeux alors qu'elle s'approchait et posait sa main sur son épaule.

Le jeune homme lui adressa un sourire amoureux et plaça sa main sur la hanche de Lavania.A chaque fois que le couple se retrouvait dans une situation telle que celle-ci,Zeiss se souvenait des moment où sa femme lui apprenait à danser en taverne,et cela le menait à tant d'autres souvenirs...Mais là il se voyait forcé d'arrêter de penser à tout cela,car la dernière fois qu'il avait danser était tout de même lointaine,et il avait besoin de se concentrer un peu pour se remettre dans le bain.

1,2,3,4...Il comptait dans son esprit,comme il comptait à voix haute lors des premières danses.Il n'en avait plus vraiment besoin,mais là un petit compte dans sa tête ne ferait pas de mal.
Et ainsi la danse commençait.
Il plongeait son regard dans celui de la belle,chose qui,paradoxalement,le déconcentrait totalement étant donné qu'il était trop occupé à admirer les yeux de Lavania,mais qui le faisait effectuer une danse un peu plus élégante que d'habitude...Peut-être l'envoûtement venant du regard de la jeune femme...D'ailleurs sa danse était tout à fait correcte,signe que sa femme l'avait plus d'une fois obligé à danser.Obligé,certes,mais il fallait l'avouer,une fois qu'il y était,il se sentait plutôt bien.Peut-être même qu'il était content.

Et donc,ils dansaient,oubliant la froideur de l'hiver,ignorant les quelques feux d'artifices que l'ont pouvait entendre exploser dans les airs.
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Lavania n'avait pas danser avec son mari depuis... depuis... depuis... belle lurette à dire vrai. Faute de gardienne? Ou encore de bal en Lorraine? Le dernier point ne dérangeait pas Lavania, qui n'était pas trop friande des bals, aussi étrange que cela puisse paraitre pour une animatrice. Mais c'est que ça bouge pas à un bal et puis on fait toujours la même chose! Maiiiis! Ce bal là! C'était elle qui l'organisait de un, et elle n'en organisait qu'un par an. Et elle avait un bal à rattraper alors...

Alors... Elle allait danser avec son mari coute que coute! Mais avant de laisser son mari l'entraîner dans une danse, elle sourit à Cléo lui répondant:

Mais merci à toi de participer aux animations! Mais là tu m'excuseras, pour une fois que j'ai pas à forcer mon mari pour qu'il danse avec moi! dit-elle en riant, s'éloignant avec son mari, reportant son attention sur son regard.

C'est qu'il avait un beau regard son homme! Mais attention à tout le monde qui tenterait d'y plonger le regard un peu trop longtemps! L'organisatrice risquerait de ne pas trop apprécier!

Enfin, bon, ce n'était pas le moment de penser à ça n'est-ce pas? Ainsi, elle se concentra sur la danse, s'approchant un peu plus de son mari plus le temps passait, souriant un peu plus aussi.

Vint alors de gros bruits, qu'elle ignora au début, tellement absorbée par la danse, par son mari. Mais au bout d'un moment, la jeune femme leva les yeux vers le ciel, puis finit par s'arrêter de danser, se blottissant dans les bras de son mari.

Regarde mon amour... murmura-t-elle en posant sa tête contre son épaule.

Des feux d'artifices, elle en avait vu l'an dernier lors du bal. Du même bal. Mais cette fois, elle était en bonne compagnie, pour les observer.
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Et leur danse continuaient,toujours dans l'ignorance...Jusqu'à ce que les bruits de trucs qui éclatent se fassent plus nombreux et persistants.Mais Lavania y avait prêté attention avant lui,et elle s'arrêta de danser se réfugiant dans les bras de Zeiss qui après demande irrésistible de sa femme,observa les feux d'artifices avec elle.

Ces vrai que c'était beau.Par contre,il arrivait pas à imaginer le mec qui avait inventer ça.Franchement,quelqu'un a une explication logique?Le type s'est dit "Allez,j'vais inventer un truc qui va péter dans les airs et ça fait faire des couleurs!Ouai!"?Celui qui a une explication,qu'il me l'envoie par courrier,tiens.Bref,pour revenir au sujet de base...Le jeune homme regardait les explosions colorées dans le ciel avec son épouse,puis quand les derniers résonnèrent,il finit par regarder de nouveau Lavania.C'est sûr qu'elle était plus intéressante à regarder que les feux d'artifice (Il regarde son visage,p'tits galopins!).

Zeiss fit lentement glisser ses doigts dans la chevelure de sa belle et l'embrassa avec amour.Puis vint Gaudefroy qui invita plusieurs personnes,dont le couple,dans une taverne dont il n'avait jamais entendu le nom avant.C'est qu'il était assez prit ces temps ci,et il n'avait plus vraiment l'occasion de se balader et de découvrir les nouveaux endroits.Il laissa à Lavania le choix d'y aller ou non.Il n'avait vraiment pas envie de s'y rendre sans elle,alors si elle refusait l'invitation,il ferait de même.
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Les jumeaux attiraient par le feu d'artifice en rentrant chez eux à toul, ne purent s'empêcher de faire un détours pour voir au mieux ces fleurs de lumière pétarader dans le ciel .. et donc ils arrivèrent au Bal

Wouahh ! la belle jaune !!

HOOOOooooo !! la belle rouge !!

Ce feu d'artifice aux couleurs lorraines allumèrent dans leurs yeux de mômes milles feux ..
Quel jour heureux pour les jumeaux !
C'était comme si tout fêtait avec eux leur bonheur d'avoir retrouvé leur père
Mais la sage Anjuna .. enfin pas toujours .. tira par la main son frére

Viens Balthor !
On doit aller à Toul préparer la maison, je suis certaine que les parents vont finir par nous y rejoindre

Ouaip ! t'as raison ..
Holala ! j'y pense ...la pauvre Kitine, je suis sur qu'elle doit nous chercher de partout !
Faut y aller !

Alors aussi vite qu'ils étaient venus, ils quittèrent le bal laissant toute à leur joie des couples danser, enlacés sous le ciel de cette Lorraine qui aimait les amoureux et la douceur des baisers de ses enfants adorés .

[À l'ère de la Charrette]

La Farceuse avait quand même pris la peine de se reculer de quelques pas, créant ainsi une avance considérable au cas où l'Homme-Charrette n'aimerait pas la partie charrette de son anatomie. Faut dire que ça court par les rues les hommes charrettes, mais il l'avait mérité hein!

Bon peut-être pas à ce point, mais Sabi il était fait pour ce genre de chose! On le regardait en charrette et il avait presque l'air normal, voir plutôt classe ou à la "mode" comme il le disait si bien.

Car si Lavania avait eu peur de sa réaction, elle compris bien vite qu'elle ne se ferait pas poursuivre par une charrette enragée. Et Dieu sait que ça peut être dangereux! Imaginez qu'elle vous roule dessus avec ses roues hein! Vous êtes bon pour une bonne marque au visage et un bras cassé peut-être, c'est tout de même non-négligeable!

Mais bon, s'en prendre à Lavania comportait des risques, lui envoyer un lettre accusatrice, en comportait encore plus, mais récemment elle avait fait preuve d'un immense sans froid. Et depuis cette lettre, Lavania avait monté dans l'estime de Lavania! Se qualifiant elle-même de fabuleuse pour son sang-froid, qualificatif approuver par Elisette, son bras droit. Et la pire des choses, se mêler des affaires de Lavania, pas bon, pas bon, car vous finissez soit en pâté pour chat, soit en charrette. Je préfèrerait nettement la charrette si j'étais vous.

Enfin, pour revenir à notre bouffon, si sa réaction n'avait pas convaincue Lavania, la phrase suivante la fit sourire jusqu'au oreille, fière comme un coquelicot!

- La prochaine fois, je réfléchirai à deux fois avant de te faire des petites suggestions pour la fête ducale. Mais là, je dois bien avouer que tu surclasses toutes les histoires rocambolesques qui ont put m'arriver.

J'accepte le compliment Sabi! dit-elle, faut avouer que surpasser les histoires rocambolesques que Sabi ait jamais vécu! Faut le faire! C'est comme... Être plus ivre que Zahra ou encore plus coquette qu'Elisette!

Et merci de t'être prêté au jeu! Ce fut très divertissant! finit-elle par dire gardant toujours le même sourire. Il était claire qu'elle garderait en souvenir ce moment pour longtemps encore! Le jour où elle avait Charretisé Sabifax! Un jour mémorable! De plus Cyann semblait contente de cette ceinture de sobriété. Même si pour Lavania cela prenait plus la forme d'un avertissement perpétuel à savoir; "C'est moi le boss, tu proposes mais t'imposes pas!"

[Retour vers le présent]

Le présent étant le moment où elle venait d'arrêter de danser avec son mari pour admirer les feux d'artifices. Ou encore lorsque celui-ci glissa doucement ses doigts dans les cheveux de son épouse ou lorsqu'il l'embrassa avec amour. Ou lorsqu'il lui laissa le choix d'aller en taverne, mais il se faisait tard et elle n'allait pas quitter le bal tandis que les invités étaient toujours là. Elle serait la dernière à quitter, une fois que tout seraient rangé. Il le savait pas hein le mari! Eh bien il aurait une petite surprise tout à l'heure quand sa femme lui demanderait de l'aider à nettoyer!

Enfin, c'était pas le moment de le décourager, c'est pourquoi la jeune femme sourit à son mari relevant son visage vers celui de Zeiss.

Je vais enseigner à ton fils à danser. dit-elle avec un sourire. Tu peux peut-être aller soulager Uriel de sa lourde tâche.

Ainsi, elle se dirigea vers Uriel pour lui subtiliser son fils qui rechigna lorsque sa maman l'entraîna pour lui apprendre à danser. Mais la jeune femme (autoritaire semblerait) pris sont fils encore jeune et pas trop lourd dans ses bras et lui dit tout bas.

Tu vois l'homme déguisée en charrette là-bas? Sa ... Son amie veut danser avec lui, mais lui il est pas trop adroit, mais son amie insiste. Et mon devoir de maman c'est de te montrer à danser pour que tu aies une jolie copine plus tard et que tu puisses la faire danser toute la nuit, si elle le désire!

Souviens toi de ça mon coco, les filles aiment danser et les hommes qui savent danser. dit-elle en lui souriant le reposant sur le sol, prenant ses mains lui montrant les pas de bases.

Ce qu'elle ne disait pas à son fils toute fois, c'est qu'elle était tombé amoureuse de son père en lui montrant à danser, entre autre. Pourquoi lui cacher un tel détail? Parce que sinon il aurait pas voulu danser! Et qu'elle avait envie d'avoir un fils qui danse bon! Et puis, c'était pas vraiment lui cacher... C'était simplement oublier un petit détail...

D'ailleurs, il se débrouillait pas si mal le petit! À croire qu'il avait le rythme dans le sang! Il en séduirait des filles plus tard! Hooo ça oui! Ça méritait bien un baiser d'ailleurs!

Un beau gros baiser sur la joue, que le petit s'empressa d'essuyer.

- Mamaaaaaaan! se plaignit-il.

Mais on essuie pas les baisers de maman! Ainsi, elle attrapa son fils dans ses bras comme un bébé et lui inclina la tête vers le bas le couvrant de baiser jusqu'à ce qu'il se mette à rire.
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Ah! que l’hiver sentait bon la joie de vivre! Le rire grelot de la jeune femme réchauffait les oreilles du jeune homme qui arrivait tant bien que mal à effectuer quelques pas de danses malgré son accoutrement.

Non n'ajoutez rien oui je sais là ,vous m'avez plutôt fait tourner "barrique" à en juger par mon tour de taille, voilà ce qui arrive quand on vous laisse mettre votre grain de sel partout

Un léger sourire s’éclairait sur le visage de Sabifax. C’était la première fois qu’il dansait avec la troubadour et… pour une première fois, fallait que la blonde soit pleine comme un fut de vin qui pétille qui aurait dévalé une pente et lui, costumé en charrette. Joli comme tenue, mais nullement pratique pour une fête ducale. Encore une fois… On remercie Lava pour cette super idée géniale…

Enfin… ses pas suivirent le rythme de la musique tournant autour de sa généreuse rondeur et, une lueur concupiscente s'éclaira dans le coin de son oeil. Son sourire devint un tantinet taquin puis il prit une voix rocailleuse et il chantonna d'une voix si basse qu'elle seule puisse l'entendre... une chanson qui serait repris et ré-adapté quelques siècles plus tard.




Était ce le manque de mirabelle - après des mois et des mois de sevrage, était-ce la vue de la troubaba portant un panier débordant de victuailles, ou peut-être sommes nous en train de découvrir que son nouveau costume est tressé avec du chanvre, à moins que ca ne soit simplement un état naturel pour le camé de service.... Je laisse à chacun sa propre interprétation de l'hommage Sabifaxien à l'appétit d'ogre des deux amoureux et à l'adorable rondeur cyannesque qui s'en suit. C'est ça leur vie de couple... un qui mange et croque, l'autre qui grossit.


Sabifax, j'ai perdu les eaux !

Là... en temps normal, il aurait réagit de façon très très banale remplie d'humour sabifaxien à laquelle la troubaba commence à s'habituer, lui lachant un ' Hein!? Vous avez perdu quoi...? Vous voulez que je vous aide à les retrouver?' Puis il aurait fait mine de chercher par terre...
Mais le souvenir de la naissance de leur fille Prune était encore bien présent dans sa mémoire. L'accouchement pouvait être long et très douloureux - il étira les doigts de sa main. Même si la situation n'était pas tout à fait la même: Il ne revenait pas d'un duel en tenue d'adam au milieu d'une clairière et Cyann n'était pas pleine comme une vieille barrique de mirabelle de Vaudémont.... au sens littéral. Coup d'oeil à droite, à gauche..... comme si il cherchait quelqu'un du regard... ou une âme bienveillante qui pourrait apporter un peu d'aide.
Si la tenue-charrette n'était pas des mieux adaptées pour la danse, quoi dire pour un accouchement!?

Ca tombait bien... Lava était à quelques mètres de lui. Pourquoi ça tombait bien!? Ben... c'était elle qui l'avait mis dans cette tenue.... donc elle ne saurait pas lui refuser un peu d'aide pour s'occuper de Cyann.

Il fit un geste de la main vers Cyann... du genre 'Pas de panique! Je m'occupe de tout...'. Alors que dans les faits, il n'aurait bientôt pas grand chose à faire... Mais au moins, elle saurait que quand le moment serait venu de torturer la main de Sabifax, il serait fidèle au poste. Il observa une grimace sur le visage entouré des mèches blondes, puis se tournant vers la super gentille organisatrice du bal - elle est super serviable et débrouillarde en plus, Vous allez voir... - Il ne trouva rien d'autre à lui demander que:


Lavaaaaaaaa... J'ai un petit service à te demander.
On dirait que Cyann est sur le point de dégonfler. Tu sais ce que ça veut dire ?
Elle a besoin de s'allonger... Sais tu ou c'est le plus proche? Une maison? Euh... une étable?

L'étable étant évidemment le dernier choix proposé. Et à la rigueur, une écurie ferait aussi l'affaire. Ce qui était quand même plus simple que de construire un iglou pour la protéger du froid, même si la température n'était pas -30. La troubadour apprécierait certainement le confort d'un endroit chaud et un peu d'intimité. En l'entendant, la troubadour devait se dire que son appartement nancéen aurait aussi put être une option... mais pourquoi faire les choses simples, quand on peut les faire compliqué?

Il avait parlé tout d'une traite et avait déjà la gorge sèche... Surtout qu'il n'avait pas but une gorgée depuis qu'il avait mis les pieds au bal. Enfin, il ravala sa salive en attendant qu'il soit enfin délivré de sa sobriété conjugale. Puis se tournant vers la troubadour dans un geste comme pour lui prendre la main, l'homme charrette se ravisa.

Henry! Faut il qu'il aille chercher Blanche!?
Il est ou le garçon ?
Pour une fois qu'on a besoin de lui...

Du regard le jeune homme cherchait le garçon dans la foule...
Et Prune...Elle est ou Prune?

L'organisatrice venait de terminer de montrer les quelques pas de danse à son fils unique, pas dans le sens qu'il était le seul enfant d'une famille, parce que le petit garçon avait plus de soeur qu'il ne le souhaitait c'était certain, mais bien qu'il était le seul "mâle" de la ligné des enfants de Zeiss et Lavania. Et en tant que seul garçon, sa maman avait un peu tendance à vouloir qu'il soit parfait... Ainsi savait-il maintenant danser, cuisiner (Non quand même pas... Elle le laissait pas s'approcher du fourneau, trop peur qu'il brule ses belles menottes), parler! Parler, ça c'était important, bien s'exprimer pour pouvoir un jour déclarer sa flamme à une jolie demoiselle!

Bref! La maman prenait soin d'éduquer son fils et de lui donner plein d'amour (par les baisers qu'elle posait sur ses joues) lorsqu'un «Lavaaaaaaaa... » retentit. Dans ce genre de situation... Il vaut mieux, filer discrètement en ayant fait semblant de ne pas avoir entendu. Seul problème... Lavania était alors tournée dans la direction de Sabifax. Pourquoi? Ça la faisait sourire de le voir accoutré de la sorte, cela l'emplissait de fierté même!

Enfin... Si le «Lavaaaaaaaa... » n'augurait rien de bon, la suite était pire... «J'ai un petit service à te demander.» Et encore, vous croyez que c'est le pire? Vous n'avez encore rien vu car Sabifax avait aussi ajouté: «On dirait que Cyann est sur le point de dégonfler. Tu sais ce que ça veut dire ?»

Bon... Sabi avait parfois une drôle de façon d'exprimer les choses, ainsi Lavania ne compris pas, bien entendu. Il lui fallu un coup d'oeil vers la dite Cyann pour comprendre... Et là elle est pas bête la Lavette. Elle reporta donc son attention sur Sabifax, serrant la main de son fils sans s'en rendre compte. Bien oui, elle venait de sentir un peu de nervosité monter en elle! C'est qu'elle avait rarement assisté à ce genre d'événement... Bon oui mais pas dans cette position! Pour une fois ce serait pas elle qui souffrirait! Et à ce moment bon sang qu'elle était contente! Mais ça elle le garderait pour elle même, car Cyann ne serait sans doute pas ravie de l'entendre dire ça...

Pendant un instant, elle eut d'ailleurs peur que Sabi lui demande de l'aider vraiment... Là elle aurait été un peu mal prise... Mais le costume de charrette que portait encore son ami (si si c'est son ami, du moins elle l'espérait après le coup de la charrette c'était moins sûr...), elle ne pouvait pas lui refuser son aide.

Heureusement, il ne lui demanda pas de l'assister dans cette tâche, car elle en aurait été bien incapable... Mais un endroit proche où sa... (venait toujours un moment où Lavania ne savait comment qualifié Cyann) son amie donc, comme elle avait dit à son fils, puisse s'allonger.

La jeune femme se tourna donc, vers la droite... vers la gauche... Dans un mouvement qui semblait d'une lenteur épouvantable, mais c'est que dans un bal extérieur... Les endroits... intérieurs étaient rares...

Après analyse, elle se retourna donc vers Sabi, prenant son fils (le sien pas celui de Sabi) dans ses bras pour qu'il arrête de tirer sur sa jupe et de lui demander: «Maman, pourquoi la Dame là bas...».

Bon... Il y aurait la charrette qui contenait les bouteilles de mirabelle, elle est pratiquement vide, suffirait de la vider complètement. Sinon... Bah il y a Nancy pas trop loin... Mais je sais pas si... Enfin... dit-elle tout simplement, regardant Cyann, la charrette, L'homme charrette, Cyann, son fils qui ne cessait de lui poser la même question. Ainsi, elle finit donc par lui répondre:

Elle fond la dame... Faut la mettre au frais, alors il faudra pas s'en approcher, parce que ta chaleur pourrait la faire fondre plus vite. dit-elle doucement.

Mais t'en fait pas, elle va pas fondre entièrement... Et après avoir crier un peu, elle va être très heureuse. Et tu vas voir dans quelques temps elle aura un moins gros ventre, parce qu'il aura tout fondu. Et elle sera très très heureuse. Et il faudra la féliciter, parce que c'est difficile de fondre comme ça si rapidement et après ça elle dormira plus beaucoup... ajouta-t-elle en voyant le regard de son fils, espérant vraiment que le père du dit fils ne l'entende pas lui raconter de telles histoires... Mais c'était Sabi là avec son histoire de dégonflement qui lui avait mélangé les idées!
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Il sourit à la troubadour, histoire de la détendre un peu. Forcément, il ne connaissait pas ce genre de mal, mais pour les avoir vécu en direct avec des parturientes, il s'imaginait bien que c'était loin d'être des plus agréables.
La douleur déformait le visage de la blonde et il était temps qu'elle s'installe confortablement, à moins qu'elle ne décida d'accoucher debout, ce qui était physiquement plus éprouvant mais qui était une solution employée dans d'autres contrées.

Vous êtes sur cher Uriel que hum vostre formation d’archidiacre est compatible avec hum .. enfin …

Il rit.

Hé hé ! Et bien je vais vous étonner en vous apprenant que j'ai suivi une formation médicale ... non content d'essayer de soigner les âmes, je souhaitais aussi pouvoir préserver et soulager les corps.
La natalité ne m'est point chose inconnue, ayant déjà mis au monde plusieurs enfants.

Elisette, Pilli, Merry, tant de femmes qu'il avait accouché, leurs enfants étaient aujourd'hui en pleine santé. Il n'allait pas s'étendre sur la fait qu'il fut le seul élève à jamais avoir obtenu la note maximale, propulsé de surcroît au poste d'enseignant en médecine au séminaire lescurien, puis cisctercien.
Mais il comprenait bien sa réticence, quoi de plus normal ! Et puis l'accouchement était une histoire de femmes, ça c'était certain. L'archidiacre était tellement peu conventionnel qu'il en oubliait parfois les idées reçues.

J'espère que quelqu'un pourra vous aider, gardez simplement à l'esprit que parfois, fautes de grives il faut bien manger du merle ...
Je serai non loin, si vous avez besoin de moi.

Il posa la main sur son avant bras, le serrant un peu pour la rassurer.
Tout se passerait bien, il n'en doutait pas.

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«Laisses moi lui dire la vraie vérité.»*

* Sabifax de Beauregard

Si Lavania avait été inquiète que Zeiss entende ses paroles sur le fait que Cyann allait fondre, elle ne s'était pas douté une seule seconde que Sabifax les entendrait. Et c'était un peu stupide, car il se trouvait non loin d'elle.

Bon qu,il lui dise que c'était mal de raconter de telles sornettes à son fils, oui il avait raison... Mais qu'il dise qu'il dirait la vérité lui, la jeune femme eut soudain un petit instant de panique. Houuulaaa! Mais qu,est-ce que Sabi allait raconter à son fils!

En bonne maman, soucieuse de l'innocence de son fils, elle le serra un peu plus contre elle, le remontant sur sa hanche pour l'installer comme il faut. C'est qu'il devenait de plus en plus lourd ce petit homme.

Lavania s'attendait au discours habituel, qui commence toujours par «Tu sais, quand un papa et une maman s'aiment beaucoup...» et bla bla bla, vous connaissez la suite. C'est que les parents manquent cruellement d'imagination lorsqu'il faut expliquer ce genre de chose à leurs enfants... Cependant... avec Sabifax, comme avec Lavania d'ailleurs, on devait rarement s'attendre à l'habituel et voilà que la jeune femme fut, il fallait l'avouer, rassurée d'entendre le début de l'histoire.

Çaaa c'était de l'imagination! Un crapeau qui vous mord les orteilles! Avouez que c'est pas vos parents qui auraient penser à vous raconter ça! C'est bien mieux que la cigogne, vous trouvez pas?

Quoi que... l'histoire se terminait pas un bébé, deux trois ou plus... Ce qui la faisait redouter que son fils lui ramène des crapeaux dans l'espoir d'avoir un petit frère... C'est qu'il ne réalisait pas sa chance d'être si bien entouré de toutes ses soeurs! Car c'est vrai, il n'y a rien de mieux qu'une soeur pour ramener une copine à la maison, dans le but de la "matcher" avec son petit frère... Alors imaginez ce cher petit Ike qui en a trois...

J'aimerais tout de même prendre un instant pour vous faire part d'un point important dans la vie de Ike... Lorsque les jeunes dames seraient en âge (ça s'en venait, malheureusement pour lui) où les poupées ne suffiraient plus à contenir leurs pulsions "coiffeusière" qui servirait de cobails aux trois Lava juniore? Mais c'est Ike!

Alors imaginez la scène, le petit maintenu sur sa chaise de force par la Brunette, alias Elendra, pendant que la Blondinette, alias Prunille, et la Noiraude, alias Marie-Erika, s'amuserait à parfaire leur expérience de coiffeuse! Ce temps n'était pas bien loin... Et imaginez encore... Ike vêtu d'une robe avec deux belles lulus sur la tête... Le pauvre hein... Alors vous le comprenez maintenant de vouloir un petit frère? Il passerait alors du statut : Seul-frère-donc-victime à grand frère protecteur, tandis que le "petit frère potentiel" lui aurait le statut du "petite poupée vivante".

Enfin... assez divergé du sujet... Donc... Le crapeau... Il faudrait donc éviter que Ike en ramène à la maison... Et il allait falloir démêler le petit... Ce serait un boulot pour Zeiss... Ben oui... La partie du crapeau c'est une affaire de gars non? Et le moment de dégonflement et/ou fonte plairait sans doute plus à Ike d'un point de vue masculin.

Donc, pour en revenir aux faits, Lavania sourit à Sabi pour sa magnifique histoire à coucher dehors et la future peut-être peur des crapeaux et/ou fascination envers cette bestiole du petit Ike. Un sourire qui aurait pu être interprété de la façon suivante, due à la "crispitude" de celui-ci: «Merci Sabi... Mais c'était pas nécessaire...» Ou encore... «Attend que choppe Prune mon petit, tu vas voir tout ce que je vais pouvoir lui raconter!» Bon la deuxième version, c'était peut-être pour les plus paranos...

Bref, la jeune femme après avoir... retenu une pulsion «coiffeusière« de lui tirer les cheveux et lui arracher un bout d'oreille avec des ciseaux... jeta un coup d'oeil à son fils qui semblait absorber sur ses orteils et le sol, s'agrippant au coup de sa maman. S'il avait pu, il aurait sans doute grimpé sur le dessus de la tête de sa mère pour avoir les pieds le plus loin du sol possible s'exclamant avec des grands yeux horrifiés.

«Maaamaaan!! Moi Je veux pas y me coque les Zoteils le Capo! Dis-y de pas me coquer les Zoteils!»

Nouveau regard vers Sabi...

Sourire démoniaque à la Zeiss envers Sabi...

Serrement de fils contre maman,

Caressement de cheveux du fils pour le rassurer

Baiser sur le front du fils,

Murmures de la maman au fils, pour que Sabi entende:

Ne t'en fais pas mon amour... Sabifax c'est le chef des crapeaux, il va te protéger contre eux... Et te trouver une belle paire de chausse anti crapeau. Et si tu veux, il va même te fabriquer une potion magique que si tu la bois jamais les crapeaux vont t'attaquer.

Sur ce, elle rassura encore un peu son fils tandis que Sabifax retournait voir Cyann. À ce moment, Lavania commis une grosse, énorme, voire même gigantesque erreur! Laquelle? Ne pas prendre ses jambes à son cou! Ne pas tout remballer et partir! Loin! Loin de l'homme charrette et ses idées délirantes, tordues, rocambolesques, farfelues et autres qualificatifs tous plus mirobolants les uns que les autres.

Elle aurait pu! Elle aurait pu! Et le plus frustrant dans cette histoire c'est qu'elle ne le fit pas! Elle resta planté là avec son fils! Et ce qui devait arriver arriva bien entendu...

«Lava…»

Vous vous souvenez? La dernière fois il n'était pas de bonne augure, là il était tout simplement... Effrayant... Terrifiant.... Épeurant! Nooon quand même pas... C'est Sabi après tout, il a rien d'effrayant, il est juste un peu... Surprenant? Oui, surprenant, car il lui demanda de s'occuper de Cyann...

S'occuper d'une femme qu'elle ne connait pas tant que ça... alors qu'elle est sur le point d'accoucher, alors qu'elle n'a sûrement qu'une envie... Celle d'exploser la tête de quiconque la contraria... Chouette!

Vous comprendrez donc que Lavania allait se fondre en excuses tous plus ridicule les une que les autres... Seulement... Sabi n'était pas stupide... Il utilisa donc deux techniques... Laissez-moi vous les présenter...

A) «Avec ma tenue, tu sais…. Je vais avoir du mal à l’aider…»

- Infliger un sentiment de culpabilité à votre interlocuteur pour s'assurer qu'il vous obéisse au doigt et à l'oeil.

B) «Et si il arrive quelque chose, je serai rassuré de savoir que tu es là.»

- Flatter votre interlocuteur dans le sens du poil et lui faire croire que vous êtes la personne en qui il a le plus confiance...

Habituellement, l'interlocuteur n'utilise qu'une des deux techniques présenté ci dessus, mais Sabi devait soit:

A) En vouloir vraiment beaucoup à Lava pour le costume de la charrette.

B) Vouloir faire payer Lava pour sa petite plaisanterie

ou

C) Toutes ses réponses

Comment refuser... Sans oublier qu'il avait ajouter un petit sourire qui semblait vraiment sincère et reconnaissant... Ainsi, la jeune femme soupira marmonnant:

Très bien... Mais fait vite hein...

Elle fit donc quelques pas en direction de Cyann, puis s'arrêta pour déposer son fils par terre. Fils qui releva les pieds aussitôt, s'agripant à sa maman, se mettant à menacer de pleurer. Vous savez, la petite lèvre qui tremble et le cri qui vous prévient: «Attention! Je vais pleurer! Tu ferais mieux de changer d'idée! Sinon c'est la crise assurée et après ça il sera trop tard!»

Chuuut.... Chuuut.... dit-elle en le serrant contre elle, l'appuyant sur son autre hanche. Que ne ferait-on pas pour éviter une crise? Surtout alors qu'elle allait devoir aller faire la conversation à Cyann.

Doucement, elle s'approche se demandant bien ce qu'elle pourrait lui dire.

«Bonjour Cyann comment ça va?» Certainement pas...

«Coucou, je m'appelle Lavania...» Non plus...

«Hey... ça a pas l'air d'aller toi» Phrase numéro un pour se manger une grosse grosse insulte!

Elle opta donc pour le:

As-tu besoin de quelques chose Cyann? Sabi m'a demandé de t'aider à monter dans la charrette, pendant qu'il allait... régler quelques petits trucs... je crois... Mais je comprendrais que tu veuilles l'attendre ou que tu ne veuilles pas de mon aide tout simplement. dit-elle doucement tandis que son fils regardait les orteils de la Dame.
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Dites-lui de revenir séant ou quand j’aurai délivré..., je l’achève !

Avec plaisir madame! Tout de suite madame!

Non mais on se croirait à l'armée! Ou piiiire! Lavania se croyait femme de chambre d'une maitresse exigeante! Et tout le monde sait que Lavania c'était jurée de ne jamais être la dame de compagnie, servante, femme de chambre et autre poste qui la mettrait au service de quelqu'un en particulier. Elle avait beau être gueuse, elle avait sa fierté de gueuse! Non mais! Et à cette liste venait de s'ajouter sage femme.

Ça devait encore être la faute de Sabi! Il savait comment était Cyann lors des accouchements… comme ce n'était pas le premier! Le fourbe! Il savait! Il savait et il l'avait envoyé se jeter dans la gueule du loup! Sans remords en plus c'était certain! Encore une vengeance pour la charrette hein… Combien de temps allait-elle payer?! Ses enfants paieraient-ils après sa mort?!

Sans doutes, se dit-elle en regardant Ike qui n'osait plus mettre les pieds au sol et qui ne parlait que de crapeaux croqueur d'orteils. Fixation qui, soit dit-en passant fut écartée quelques secondes lorsque la dame qui avait atteint le point de dégonflement absolu lâcha le fameux: «je l’achève!»

Il y avait de quoi terroriser un enfant! Surtout un enfant terrorisé! Il allait sans doute s'imaginer un crapeau-garou! La morsure l'avait sans doute transformer en bête sauvage, commençant par des goûts alimentaires bizarre et finissant par la "libération" de la bête!!! Bête qui n'arrêtait pas de crier sur tout le monde, de se plier en deux sous l'horreur de la transformation! Vous savez… des truc normaux qui se passe dans la tête d'enfants normaux…

MAIS ATTENDEZ! Il est plus normal cet enfant! Sabi avait semé la zizanie dans l'esprit du petit! Petit qui, le soir venu, marcherait jusqu'à la chambre de ses parents, serrant sa doudou, s'arrêtant sur le pas de la porte en disant tout bas: «Maman… J'ai peur…» Et la maman profondément endormie relèverait la tête en donnant un coup de coude à son mari pour faire une petite place au résultat de la "vraie vérité Sabifaxienne": Ike, le petit qui avait peur que les crapeaux ne le dévorent. (Car oui, son esprit s'était mit de la partie lui aussi… Et avait ajouté du piquant à l'histoire…)

Enfin, c'était en s'imaginant tout ça que Lavania donna un coup de pouce à la mordue espérant qu'elle l'aiderait comme il faut… Car à l'entendre depuis un moment, il ne fallait pas dire un mot de travers et/ou l'aider de travers ou vouloir l'aider sans avoir les atouts requis bien qu'ayant les qualifications requises. Quoi que…

Lava … peux tu aller chercher Uriel ? Et oublie pas la miradurale ..

Bon… Bien… Fallait faire vite avant qu'elle ne change d'idée! (Encore une fois…) Et tant qu'on y est! Elle allait pouvoir s'enfuir!! Haaa non… Elle allait devoir ramener la mirabelle… À moins qu'elle n'aille chercher la mirabelle, puis Uriel… Oui… Ça ça pouvait marcher…

Et si Cyann avait à crier sur quelqu'un à cause de son départ, ce serait sur Uriel, ou Sabi… Sabi qui l'avait envoyé là bas en premier lieu et qui, s'il ne l'avait pas fait n'aurait pas mis en colère Cyann pour son départ. Quoique… Cyann ne devrait pas être trop trop en colère du départ de la responsable de la condition de charrette de son homme.

Ça semblait une bonne solution ma foi…

Ainsi Lavania jeta un coup d'oeil à Cyann étendue dans la charrette, tandis que Ike étirait la main pour attraper la chausse de Cyann. Main que la "mama" s'empressa d'arrêter en la serrant doucement dans la sienne. On va quand même pas lui voler une chausse en plus!

Je ferai porter la mirabelle par Uriel et si je croise Sabifax… Je lui dirai de te rejoindre… dit-elle alors qu'elle hésitait entre lui dire d'aller voir Cyann et de se sauver. C'est vrai! Car le «je l’achève!» de tout à l'heure l'avait réellement traumatisée! Et déguisée en charrette Sabi… il allait avoir de la misère à courir… à moins qu'il ne se débarrasse de ses roulettes. Et lorsque Cyann aurait achevé Sabifax! Que ferait la Lorraine dans son homme charrette?!

Seul le temps nous le dirait, mais une chose était certaine… Si Lavania ne s'empressait pas d'aller chercher Uriel, Cyann se ferait une joie de le lui rappeler "gentiment" et "courtoisement".

Alors la Lavette posa son fils par terre.

Ô combien elle aurait aimé que cela soit aussi simple… Car elle dut, faire le geste de le poser sur le sol, alors que le petit se tenait comme… un crapeau oui… les jambes écartillées, les genoux repliés prêt à bondir, ou éviter de toucher le sol. Puis, nouvelle tentative de le poser au sol, toujours le même crapeau. Et là la maman voyait Cyan qui allait lui demander pourquoi elle n'était pas encore partie d'une minute à l'autre… Et la patience la laissa tomber!

Bon! Ike! Regarde tout le monde ici là! commença-t-elle en le reposant sur sa hanche, lui indiquant tous les gens présents.

Ils ont tous les deux pieds au sol et pas un d'entre eux s'est fait mordre les orteils! Alors tu vas me faire le plaisir de mettre tes deux pieds par terre et de marcher. dit-elle avec un ton… autoritaire… C'est Elisette qui serait contente…

Mais bon, un regard au fiston lui fit ajouter la phrase suivante:

Et les carpeaux dorment à cette heure, ne t'inquiètes pas…

C'est ainsi que Ike reposa les deux pieds sur terre et que Lavania pu l'entrainer vers la charrette y attrapant 4 bouteilles de mirabelle.

Serait-ce suffisant?

Elle en donna une de plus à son filstounet, au cas où et fit l'inspection des alentours. Repéra Uriel en un rien de temps et se dirigea vers lui.

Bonjour Uriel… Cyann te demande… Et il faudrait que tu lui apportes ça. dit-elle en lui tendant les bouteilles de mirabelle.

Ike, donne la bouteille à Uriel s'il te plait. Il va guérir la dame avec ça. ajouta-t-elle, regardant le petit s'exécuter.

Et voilà! Mission accomplie! Elle pouvait maintenant se sauver! Et c'est ce qu'elle allait faire lorsque…

Sabifax…. Zuuut! Mission pas accomplie! Décidément, ce Sabifax! Il était où encore lui?! C'était comme jouer à où est Charlie, mais en plus facile parce qu'il n'y avait qu'à regarder par dessus les têtes et on verrait deux grands bouts de bois dépasser. L'attelage de la charrette! C'était pratique au fond! On pouvait le repérer dans une foule! Lavania ne comprenait pas pourquoi il s'acharnait à vouloir la faire payer, c'était l'invention du siècle!

Bref, retour vers l'ennemi… accompagnée de la "victime", qu'elle cache derrière ses jupes par précaution au cas où il lui raconterait la fois où après avoir piler sur un brin d'herbe susceptible, il s'était vu poursuivit pas un chien rose de la taille d'un éléphant. Oui… valait mieux éviter…

Sabi… Je crois que tu devrais aller voir Cyann… Et heum… J'espère que t'as des chausses qui courent vite…

Telles furent ses derniers mots. C'est que c'est épuisant participer aux aventures (bon aventures, aventures hein, pas aventure, aventure qu'on se comprenne bien) de Sabifax! Il vous arrive plein de trucs bizarres! Et en plus, il s'habille en charrette!
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Restée seule sur la peau de bête à même le sol de la Faxmobile à se tordre de douleur par à coup, la blonde s’inquiétait à l’idée d’accoucher seule. Des longues coulées de sueurs lui striaient le dos, serpentant lentement le long de sa colonne vertébrale, Elle haletait, puis se raidissait soudain avant d’expulser l’air de ses poumons en poussant fort. Mais point trop. C’était son second, elle avait compris que chaque chose en son temps… Elle gardait donc le meilleure d’elle même pour la fin , le meilleur pour le pire … qui restait à venir.

Mais où est donc or-ni-car heu .. Lavania ? Et Sabifax ? Mais que font-Ils ?

La troubadour s’impatiente, le temps qui passe est fait de contraction chaque fois plsu douloureuse pour elle

Et ma miradurale ventrebleu !

Marmonnait elle entre deux contraction. Dans sa têt raisonna l’écho d’une voix qu’elle connaissait bien et qui s‘amusait souvent à la tourmenter comme du temps de son vivant du reste… Oma.
Arhhh, je te l’avais bien dit vorsicht meine fillloté, tout duc qu’ il est der Sabifax est un lâche. Non content de dévoyer une jeune veuve, cet homme marié te croque l’orteil et pis, il fout le camps quand ça se complique ! Bien un homme …

Cyann se répata comme un mantra pour lutter conte cette sensation d’abandon.

Il va arriver il va arriver il va arriver

La voix d’Oma sonna à nouveau … Du kennst Ihm meine Liebste… Il est en train de siffler toute la mirabelle de la miradurale. Cyann sentant encore uen douleur fulgurante gonfler dans ses entrailles se mets à crier

Urrrrrrrrrrrrrrieeeeeeeeeeeeeeeeeeeelllllllllllllllllllllllll !
Urielllllll !!

Le silence retombe en même temps que la contraction. Cyann écoute le silence à l’affût. Des bruits de voix et de pas se font entendre. Elle se compose un visage plus « serein » histoire de ne pas montrer qu’elle a franchement eu la trouille la … Sabifax vient se placer à côté d’elle sa main sur son bras. Sa présence lui permet de mieux respirer, plus amplement, une forme de quiétude s’empare d’elle facilitant le travail. Elle se glisse dans ce bien être rassurant jusqu’à ce que son bien-aimé s’exclame

Lava! C'est trop tard!
Je crains qu'on n'ait plus le temps pour une miradurale....

Cyann est alors traversée par une multitude de pensées : Oma avait raison, le Crapaud assoiffé a tout bu jusqu’à plus soif et là il cherche une excuse … En passant, son cher et tendre vient de voir le petit pointer le bout de ses cheveux hirsutes et collant entre ses cuisses, en quel cas il est trop tard pour la miradurale en effet. Dans tous les cas, elle s’est faite avoir et … qui va l’accoucher bordel ? Une terreur sourde envahit la jeune femme qui se met à se débattre et à hurler plus fort encore tout en broyant la main pleine de doigts de Sabifax

Urrrrrrrrrrrrielllllllllllllllllllll
Pitié j’vous crois zetes une sage femme ! Uriiiiiiiiiiiiieellll vous portez la robe ca devrait suffire. Uriiiiiiiiiiiiiiell revient !

Uriel, malgré les hurlements –et Deos sait qu’elle a de la voix la troubaba- se faisait attendre, une coquetterie de femme ? Et Sabifax devant la panique de sa mie cherchait les mots pour la rassurer. De sa voix grave et rocailleuse comme une rivière sauvage qui charrie des rocs dans son lit, il susurra à l’oreille de la jeune femme allongée, ses longs cheveux d’or éparpillés sur l‘oreiller de fortune

Je suis là.
Tout va bien se passer.
Lavania va vous aider. Elle est sage...

Il rajouta …

Pense au mignon fruit de notre amour qui verra bientôt le jour


Cyann dit dans un souffle de sourire pressant cette main amoureuse

La plus belle chose au monde…. la naissance d’un enfant. La joie qui vous inonde … le bonheur d’être maman....

Le visage de Cyann plus rougeaud que porcelaine pour le coup se détendit un brin…
Cyann se laissa emporter dans le fil de pensées tendu par ces paroles de promesse de lendemains qui chantent … le bonheur à venir, tenir un enfant dans ses bras, pleurer de joie. Deviner les traites de Sabifax dans ses traits, le découvrir au fur et à mesure se laisser surprendre encore, le regarder vivre et grandir...

Ensuite, une nouvelle douleur, atroce, lui vrilla le bas ventre ; son visage se vida de son sang, elle endevint livide, presque fantomatique, les cheveux collés à son visage fripé, genre mouchoir jetable usagé. Elle haletait, se tendit, hurla , se raidit et enfonça ses ongles dans la chair du croqueur d’orteil -faut y qui paye c’ui la- qui lui disait en singeant la pseudo sage femme qui aurait du être là

je crois que vous ... devez pousser ...


Mais c'est ce que je fais : je poussse
Je pouuuuuuuuuuuuuuuuuuusssssssssssssssseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
j'fais que ca !

La plus belle chose au monde ...

J'veux plus d'bébé !
Rentrons à la maison
_________________

Il était une fois, une jeune femme qui manquait toutes les occasions de s'enfuir… Car par soucis de bonté, la jeune femme était allé prévenir Sabifax qui sa femme était au bord du bord d'avoir besoin de lui. Bien que celle-ci doutait que ce ne soit vraiment à l'avantage de Sabi de s'y rendre…

Cependant, elle y était allé quand même! Sacrifiant son évasion pour prévenir son ami des devoirs conjugaux, si on pouvait les appeler ainsi, qui l'attendait, sans pour autant le prévenir de la mort certaine qui l'attendait. Quoi que… Peut-être qu'en se présentant à son bourreau pour lui tenir compagnie, celle-ci oublierait qu'elle devait le réduire en charpie. Ça risquait plus d'arriver…

Enfin, peut importait l'état dans lequel serait Sabifax après l'accouchement, ce qui importait était la fuite de notre dénommée Lavania. Qui après avoir avertie Sabifax que sa douce le réclamait, allait tout bonnement et simplement filer en douce.

Hoooors! Ce n'était pas si simple que cela d'échapper à l'Homme charrette! Nooon!! Car il lui posa la question!! Si je vous jure! La question suivante:

Dis moi Lava?

Là….Maintenant.... qui veille sur Cyann ?

Alors, on aurait juré entendre un certain petit prince demander: Dis moi Lava… Dessine moi un mouton… Et à ce moment, la dite Lava devait avoir à peu près la même tête que celui à qui on avait demandé de dessiner un mouton. Le genre de tête: «Eeeeeh….» Genre «Ça devrait être moi, mais il semblerait que j'y soit pas… Et c'est toi qui m'a demandé d'y être alors, je crois que je vais aller voir ailleurs si j'y suis!»

Cela aurait été une bonne solution en effet, hors… L'accusée (car vous aller voir, elle était bien l'accusée de cette histoire) dut faire face AU regard, LE regard lourd de reproches! Comme si elle ne se sentait pas assez mal comme ça! Et si c'était pas assez! Fallait lui reprocher d'avoir laisser Cyann seule alors qu'elle était au bord de l'explosion! Mais tout de même on l'avait pas laissé au bord d'une fausse de gaz naturel! Elle était bien en sécurité dans la Faxmobile! Que pouvait-il lui arriver?

Et là les petits brillants vont dire: «Ben accoucher»

Bon ça va hein! Je pense qu'elle le sait! Quoi qu'elle ne semblait pas trop savoir quoi dire et que les seules sons qui sortirent de sa bouche furent:

Eh… bah… eh…. hm…. Je…

Pourtant ces paroles ne semblèrent pas convaincre Sabifax de son innocence et il ne sembla pas comprendre non plus qu'elle avait des courses à faire et qu'elle ne pouvait donc pas l'accompagner! Quoi? Vous aviez pas compris non plus?! Rhooo Mais faut écouter quand elle parle la petite!

Car la charrette avait bien dit: «Dépêchons-nous…» Dans la même phrase que «de la rejoindre». C'était mauvais signe ça… Très très mauvais signe… Et en plus si elle avait bien compris, il voulait qu'elle l'aide!

Heu… Sabi… Je crois pas que ce sera possible… Ike est très très fatigué… Il va falloir aller le coucher… parvint-elle à articuler en mettant Ike en avant d'elle, posant ses mains sur les épaules de son fils.

Fils qui tourna la tête vers sa maman en rouspétant:

Maiis non maman! Je suis pas fatigué moi!

Ha la jeunesse… On est jamais fatiguée au bon moment hein! Fatiguée quand vient l'heure de se laver, fatigué quand vient l'heure de ranger sa chambre, mais jamais quand maman a besoin que vous soyez fatigué! Alors… Éviter un accouchement grâce à un enfant, c'est loupé, va falloir trouver autre chose…

Ainsi, la jeune femme fut contrainte de suivre Sabifax, tenant son fils par la main répétant tout le long du cours trajet qui les menait à Cyann:

Mais Sabi, que tu veuilles que je te tienne compagnie d'accord… Mais Ike… Je peux pas… Tu comprends… il a quatre ans et… Laisse-moi juste aller le porter à Zeiss ou….

Mais c'était pire que parler à un sourd! Car Sabifax ne faisait pas que ne pas l'écouter, il l'ignorait totalement! Il grimpait aux côtés de sa… compagne de faits? S'occupant d'elle, veillant sur elle ignorant tout des paroles de Lavania qui tentait tant bien que mal de couvrir les oreilles de son fils tandis que la voix de Cyann retentissait!

Mais le pire! Le pire de tout! Fut l'entente de «Lavania va nous aider», à ce moment si son visage avait put parler il se serait écrier: «Hein ho que quoi?!» Et si son cerveau n'avait pas été sous l'effet de l'émotion panique, il aurait sorti une phrase du genre: «Malheureusement, nous n'avons pas les compétences requises pour ce genre de situation, bien que nous l'ayons vécu à plusieurs reprises, nous avons peur de commettre une erreur, nous préférons donc laisser la place à quelqu'un de plus qualifiée»

Mais non, elle ne fit que rester planter là, serrant son fils contre elle pour le protéger de la voix qui venait de gagner plusieurs décibels de plus. C'était un vrai cauchemar! Elle allait finir par se réveiller! Ouvrir les yeux, se rendre compte que ce n'était pas réellement en train de se produire, car jamais elle n'aurait pu se faire entraîner ainsi sans pouvoir attraper aucune porte de sortie! Oui! C'était cela! Un rêve!

Elle s'empressa donc de ce pincer, retenant un "aïe", se disant qu'elle aurait droit à un discours sur la douleur… Et comme elle venait de se faire rattraper par la réalité, elle préférait… tenir ça "molo" et éviter de contrarier une femme enceinte de un et une femme enceinte sur le point d'accoucher de deux.

C'est donc éberluée que la jeune femme regarda Sabi, Cyann, Ike, Sabi, Cyann Ike, Ike Cyann, Sabi finissant par constater qu'il manquait un élément pour que le jeu soit complet! Uriel! Mais il était où?! Elle était pourtant aller le chercher!

Bon là, si on voulait lui faire peur en lui faisant croire qu'elle allait accoucher une jeune femme en compagnie de son fils de quatre ans! C'était pas drôle! Mais bon quand même, elle est pas si mal chanceuse que cela et au moment où elle se retournait pour la énième fois afin de voir si par miracle, quelqu'un n'arrivait pas, la jeune femme aperçu, le messager du Très Haut en personne!

Uriel!!! Elle aurait eu envie de lui sauter au cou, le remerciant d'exister! Ou du moins… D'être arrivé à temps, mais elle lui laissant simplement la place, écartant son fils également.

Elle le regardait, il ne semblait pas très pressé et pourtant… La situation semblait tout de même assez avancée… Et lui il envoyait Sabifax faire bouillir de l'eau.

HOOO!! Là voilà la solution! Ainsi, la jeune femme se proposa aussitôt!

Uriel! Je crois que Cyann et Sabi … ont besoin d'être ensemble pour ce moment. Je vais y aller moi chercher l'eau bouillante! Je peux faire ça! Ça fait partie de mes qualifications! s'exclama-t-elle en filant aussi vite que possible, entrainant son fils avec elle.

Bon, elle avait trouvé un autre moyen de s'enfuir, mais à chaque fois, elle devait y retourner… C'était quoi cette espèce d'histoire de fou?! Mais bon avant d'y retourner, elle allait tout de même disposer de son fils!

C'est donc dans une taverne de Nancy où elle avait demandé l'eau chaude, qu'elle laissa son fils - mère indigne- lui promettant de revenir le chercher, le plaçant devant une assiette de donuts, lui recommandant de ne pas parler aux inconnus, de ne pas boire ni manger que que ce soit que quelqu'un lui offrirait et surtout de ne pas bouger de sa place tant qu'elle n'était pas de retour.

Retournant sur ses pas pour rapporter ce dont elle c'était porté volontaire, se disant qu'il aurait sans doute été plus sage de confier son fils à son mari… Mais sur le coup de l'urgence, elle n'y avait pas pensé une seule seconde! Elle avait même pensée l'asseoir sur une souche d'arbre, mais c'était dit qu'il aurait froid…

Bref! Il était trop tard, elle était déjà en route pour apporter l'eau, si ce n'était déjà arrivée, espérant qu'elle n'avait pas été trop longue.

Je suis là! Et j'ai l'eau chaude dit-elle espérant qu'on lui dirait : Fort bien Lava, tu peux y aller maintenant!

Mais elle rêvait sans doute en couleur la bonne femme!
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[Quand Sabifax pousse le bouchon trop loin...]

Les trompettes de la prénommée Cyann sonnaient même si elles étaient bien mal embouchés.

mmmMMMHHHHMMMMMMMMMMMMMMHHHHHHH
(sur un ton indigné ce qui voulait dire en langage tirebouchonné : "comment osez-vous, vous , mon camé, ma came mon adoré, me trahir ainsi, me bailloner en ce moment ou j'ai tant besoin de crier, de respirer et de pousser...)

Allez ! Poussez ma mie! Poussez! Poussez de tout votre ventre.

MMHHHHhMMMMMMMMMMMMMHHHHHH ( à traduire par mais j'fais que ca bougre d'andouille j'voudrais vous y voir ventrebleu et psi sans ce foutu bouchon ça serait rudement plus simple nammeoo !)

Et n'hésitez pas à mordre si ça vous fait mal !
(ce à quoi la parturiante répondit par un )
MMMHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH MMHHH (vigoureux et accompagné d'ongles s'incrustant dans la chair rugueuse de la main de Sabifax signant le message suivant : "vous ne perdez rien pour attendre, vous allez voir ce que je sais faire avec mes dents...." qui sonnait étrangement comme une menace de représailles futures - c'est la que les yeux de la blonde lançaient des eclairs à son Beauregard d'amant)

La Voix d'Oma raisonna dans sa tête blonde .... ah tu rigolais plus quand tu faisais de galipettes avec le ducouillon ! S"en fut trop pour la troubadour, elle chercha à aspirer une goulée d'air sous le coup d'une contraction qui lui tordait le ventre de douleur et aspira de fait le bouchon pour l’expulser en un cri puissant et libérateur


ROOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH

La jeune femme haleta puis, reprise par la montée d’une nouvelle contraction, l’accompagna cette en soufflant et poussant. L’arrivée de l'air dans ses poumons à l'expulsion du bouchon lui avait permis de reprendre ses esprits et de retrouver un certain calme afin de se concentrer sur sa tâche.

Un bébé fripon fripé, tout chevelu, hirsute, et ces cheveux d'un noir ... d'un noir, montra son nez, il était encore à demi dans le ventre de sa mère ses jambes peinaient à s'extraire et surtout il était .... bleu tout bleu cet enfant. Un collier de chair autour du cou. Il ne pleurait pas, il clignaient de ses yeux tout calme... Un petit coup de main de "l’homme sage", un détricotage en règle, fallait ôter ce cordon ombilical avant qu'il n’étouffe le nouveau né, un petit coup de pouce à la mère en pressant le ventre et PLOP voila un Belrupt Beauregard dehors qui crie avec toute la force de ses poumons : il est balaise, il arrive même à battre sa mère question cassage de tympan .00. ça promet !


Une fois le bébé sortit, c'est fou comme Cyann se sentit libérée .. a la naissance de l'enfant des qu'il eut mis un orteil dehors, la douleur avait disparut comme elle était apparut, rien que ça, ça méritait un sourire framboise ébahit mais en prime Cyann avait hâte de voir son fils ... elle jeta un coup d'oeil à Sabifax, le jeune papa la larme à l'oeil qui se tordait le cou sans doute pour savoir si c'était une fille ou un garçon avant qu'Uriel ne l'emballe prestement dans un linge pour éviter au nouveau né d'attraper froid. La question restait entiere pour Cyann également néanmoins elle voulait surtout serrer cet enfant sur sa poitrine après tout ça faisait des mois qu'il jouait à la soule dans son ventre !
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