Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >>

[RP] Un bal aux couleurs de notre boisson nationale!

Cyann
J'étais justement venu vous inviter à danser, mais il semblerait que vous ayez trouvé une occasion de me refuser cela.

Il va falloir prendre les choses en main ... si je puis dire ...


Cyann ne put réprimer une grimace

C’eut été avec un immense plaisir que je dansât avec vous cher ami, d’autant que vous excellez en cet art, comme en tant d’autre chose d’ailleurs...

Dit elle poliment avec un sourire crispé neanmoins avant de jetre un regard à la ronde affolé qui trahissait son grand désarroi et de rajouter, la façade de marbre de son visage se fracturant un rien ...

Heuuu … heuuuuu Blanche, Blanche, mais ou estes vous donc ? Maudite soit elle.. me lâcher en pareil moment. Hummm Henry ? Henryyyyyyyyyyyyyy ?!

Vous êtes sur cher Uriel que hum vostre formation d’archidiacre est compatible avec hum .. enfin …


La troubadour piqua un vif, elle ressemblait désormais à une pivoine à cause de la couleur bien sur, mais aussi de la forme, c’est pas que …mais si elle avait imaginé un jour qu’Uriel puisse la toucher où que ce soit, c’était sûrement pas en cet endroit pour le moins intime privé, interdit, réservé, et en cette circonstance. Un sentiment de panique montait en elle en même temps que cette douleur sourde reconnaissable entre toute qui allait lui vriller le ventre d’un instant à l’autre. Le travail commençait. Pue lui importait, l’homme qui l’ avait fait danser il y a quelques années de cela, son ami et le mari de Sybille ne pouvait pas l’accoucher ça y’en pas entre possible nananann, c’est une affaire de femme pour sur et pis nan Uriel, c’est Uriel… Cyann se tourne vers Lavania, elle a déjà accouché, elle… ptet que ?

Bon... Il y aurait la charrette qui contenait les bouteilles de mirabelle, elle est pratiquement vide, suffirait de la vider complètement. Sinon... Bah il y a Nancy pas trop loin... Mais je sais pas si... Enfin...

Cyann jette un œil à la charrette pleine de bouteilles de mirabelle et a soudain envie de les boire toutes d’un coup là. La jeune femme vire du blanc crayeux au rouge vif au rythme de ses contractions. D’aucun dirait une ampoule défectueuse. A moins qu’elle n’envoie un message en morse « I send un SOS to the world » Elle dit d’une voix peu assurée…

Je ne crois, pas que ce soit si pressé … ça doit pouvoir attendre que je sois à mon appartement en ville voyez… et on aura le temps d’aller quérir une sage FEMME …

Elle insiste bien sur le dernier mot tout en jetant un regard désespéré a Sabifax en espérant que celui-ci comprenne le message

Mais pourquoi fallait il que ça lui arrive maintenant se dit la blonde ou plutôt ..
Mais pourquoi MOI ? Certes, elle avait péché, elle péchait toujours d’ailleurs et avec volupté en prime, mais était-ce sa faute ? Elle avait craqué sur Sabifax dès leur première rencontre, avait appris qu’il était marié et avait abandonné toute idée de l’approcher. Pas par pruderie excessive non, juste que la position de maîtresse était, elle le savait par expérience, vouée au malheur. Elle avait même cru l’espace d’une danse avoir trouvé une étoile capable d’éclipser ce soleil trop brûlant. Mais ce fut pire .. l’étoile l’avait en quelque sorte poussé dans les bras du soleil avant de rejoindre un ange… Et depuis, elle se consumait avec délice.
Elle regarda Lavania en train d’expliquer à son fils qu’elle allait « fondre ». Elle fit un sourire en coin.
Fondre ? Elle allait fondre ? C’était déjà fait depuis longtemps : fondre de désir, se morfondre de la présence de Sabifax qui avait remplacé dans ses veines le sang, se fondre en Lui jusqu’à se confondre, fondre en dedans comme la glace au cœur de la fournaise à chaque mot doux, chaque caresse, fondre sur une pétasse rousse aguicheuse et lui arracher le cœur, refondre le dictionnaire pour inventer des mots rien qu’à eux, fondre en larme pour une annulation annulée, une condamnation à mourir d’amour à vie, une défense de se fondre, fondre de joie partagée pour une Constitution, des caisses bien remplies, un orteil croqué, un conflit évité, un cadeau la naissance d’une Prune… En parlant de naissance … nouvelle contraction qui lui déchire le ventre puissante. Elle se plie en deux et halète tout en calculant l’espacement .. bien trop rapide se dit la blonde.
Lavania … La charrette en voilà une idée …


Sabifax, la Faxmobile est là bas, allons-y. Nous pourrons atteindre ma demeure en ville

Dit-elle d’une voix qu’elle veut assurer mais sans y croire un instant. La charrette devient ce radeau auquel le noyer veut se raccrocher par peur de couler à pic
_________________
Uriel
Il sourit à la troubadour, histoire de la détendre un peu. Forcément, il ne connaissait pas ce genre de mal, mais pour les avoir vécu en direct avec des parturientes, il s'imaginait bien que c'était loin d'être des plus agréables.
La douleur déformait le visage de la blonde et il était temps qu'elle s'installe confortablement, à moins qu'elle ne décida d'accoucher debout, ce qui était physiquement plus éprouvant mais qui était une solution employée dans d'autres contrées.
    Vous êtes sur cher Uriel que hum vostre formation d’archidiacre est compatible avec hum .. enfin …
Il rit.


Hé hé ! Et bien je vais vous étonner en vous apprenant que j'ai suivi une formation médicale ... non content d'essayer de soigner les âmes, je souhaitais aussi pouvoir préserver et soulager les corps.
La natalité ne m'est point chose inconnue, ayant déjà mis au monde plusieurs enfants.


Elisette, Pilli, Merry, tant de femmes qu'il avait accouché, leurs enfants étaient aujourd'hui en pleine santé. Il n'allait pas s'étendre sur la fait qu'il fut le seul élève à jamais avoir obtenu la note maximale, propulsé de surcroît au poste d'enseignant en médecine au séminaire lescurien, puis cisctercien.
Mais il comprenait bien sa réticence, quoi de plus normal ! Et puis l'accouchement était une histoire de femmes, ça c'était certain. L'archidiacre était tellement peu conventionnel qu'il en oubliait parfois les idées reçues.


J'espère que quelqu'un pourra vous aider, gardez simplement à l'esprit que parfois, fautes de grives il faut bien manger du merle ...
Je serai non loin, si vous avez besoin de moi.

Il posa la main sur son avant bras, le serrant un peu pour la rassurer.
Tout se passerait bien, il n'en doutait pas.

_________________
Sabifax
Si Sabifax avait parfois de drôles façons pour exprimer les choses simples, il n’était pas le seul!
Il écouta Lava expliquer à son fils que Cyann était carrément en train de fondre … Alors là, dans le genre explication farfelue, même pour raconter à un enfant, là c’était le pompom! Ralala...comment qu'elle mentait bien Lava! Et dire que les petits garçons ca croit tout ce que raconte leur mère. Lava sur ce coup, elle était fortiche! Et le petit qui la regardait les yeux grand ouverts persuadée qu'elle disait vrai puis qui jetait des regards inquiets vers la troubadour en détresse.

Ouais bon… le ventre de Cyann allait ‘fondre’ comme elle l’expliquait si bien mais… il y avait d’autres parties de son corps qui n’allait pas perdre du volume, bien au contraire! Il ne pouvait quand même pas laisser Lava raconter de telles histoires. D'ailleurs il fit une petite moue puis il répliqua à la jeune mère:


Cyann...Elle fond!? Rooo... Lava... Tu n'as pas honte de raconter de telles sornettes à ton fils!? * Froncement de sourcil *
Puis... On pourrait croire que tu compares Cyann à un coupe de crème glacée...


Bien que fugace, la vision de Cyann-crème glacée qui se dessina alors dans l'esprit gourmand du jeune homme fut des plus appétissante. Miammm! Il imaginait même la petite cerise posée sur le dessus de... Stooooooop! Ouais...Bon! L'image ne dura pas trop longtemps et s'estompa brutalement quand une grimace douloureuse de la troubadour le ramena vite fait sur terre. Il n'y avait pas de temps à perdre, mais avant... il devait rétablir la vérité.

Lava... il ne faut pas mentir aux enfants et encore moins leur raconter de telles histoires. Surtout comme celle là...

C'est vrai quoi! C'est pas comme si elle lui faisait croire qu'un gros bonhomme vit au pôle nord avec pleins de lutins puis qu'il sort une nuit par année dans un traineau volant tiré par des rennes - avec Rodolphe, celui qui a le nez rouge - et distribue des milliers de cadeau aux petits enfants. Ou qu'à Paques, Uriel amène les cloches à Rome et qu'elles reviennent pleines d'oeufs en chocolat qu'elles essaiment sur leur passage à travers la campagne.

Laisses moi lui dire la vraie vérité.

Il détourna les yeux de ceux de Lava. Pas besoin de voir dans son regard qu'elle désapprouvait ce qu'il était en train de faire. Ça il le savait sans s'attarder sur la mine déconfite de la jeune mère. Il fit un sourire à Ike puis lui expliqua ce qui se passait..

En fait la dame, elle ne fond pas vraiment...

Il y a quelques mois, elle s'est fait mordre l'orteil par un crapaud aux dents longues et acérés comme celle d'un loup. Si tu l'observes bien... tu verras qu'elle agite souvent les bouts des pieds, c'est qu'elle a peur de se refaire croquer. Pis le crapaud a tellement mordu fort qu'il l'a contaminé avec sa bave. Mais je te rassure, ça ne fait pas trop mal... sur le moment. Ce n'est après, bien plus tard que ça commence à faire souffrir.
Enfin... tu comprendras ça plus tard! Bref.... voila.... pour faire simple, disons que le... venin... enfin c'est pas vraiment du venin... il a fait son chemin dans le corps de la dame puis... euh.... la dame elle gonfle! Ben... c'est un peu comme quand tu te fais piquer par un insecte! Tu t'es déjà fait piquer par une bibitte ? Je suis sur que oui... et ça a gonflé. Voila! C'est presque pareil! Sauf que là, ça gonfle beaucoup et au bout d'un moment il en sort un bébé.... ou deux... et même parfois trois ou plus...

Voila... petit...Tu connais maintenant un des grands mystère de la vie..
Je te répondrai bien à d'autres questions .... mais là, je crois qu'on m'attend * il jette un oeil vers la troubadour * impatiemment.
Et puis, si tu n'as pas tout compris... ta maman est là pour tout te ré-expliquer. Oui... Lavania, Elle est si gentille Lava... et toujours pleine de bonnes idées.


Et voila... Sabifax avait rétabli la vérité! Le gamin lui en serait sans doute reconnaissant quand il serait en age de comprendre. Lava... par contre... n'avait sans doute qu'une seule envie: Porter ses mains au cou du jeune homme et... [CENSURÉ par l'auteur]. Mais noooooon! Elle est si gentille Lava qu'elle n'oserait pas s'attaquer à un homme-charrette sans défense!?

Bon! Assez perdu de temps à bavasser et expliquer les choses de la vie à Ike. C'est pas tout.. il y a une troubaba qui attend et elle est sur le point de pondre une oeuf . Et Dieu sait qu'il n'est jamais bon de faire attendre une femme... Alors Z'imaginez... faire attendre une femme au bord de l'accouchement.
Pour l'instant elle palabrait avec Uriel. Le diacre avait proposé ses services de... sage homme... et tout les lorrains savent qu'Uriel est le plus sage des hommes. Pourtant la troubadour semblé gêné et embarrassé alors que le rouge lui avait monté jusqu'à la pointe de ses oreilles. Madame préfère une sage femme… Mais quelle différence!? Puis Uriel, en plus il porte la robe de curé… c’est pareil, non!?


Je ne crois, pas que ce soit si pressé … ça doit pouvoir attendre que je sois à mon appartement en ville voyez… et on aura le temps d’aller quérir une sage FEMME …

OK... Elle y tient vraiment à sa FEMME, Une du genre la Manon un peu folle qui a aidée pour l'accouchement de Prune ? Celle là même qui encourageait Cyann à l'agonie en lui chantant 'BAH POUSSE POUSSE , hein quand tu prenais ton pied et que tu le levais ça faisait pas mal tu trouvais ça bon!'.
Bah là... ça serait pas facile de trouver mieux! Moi je pense qu'avec Uriel, ça serait plus sage....
En plus, les sages femmes, ça ne court pas les rues et encore moins les bals lorrains. A ce compte là, prochaine fois... avant que la blonde redevienne ronde, faudra qu'il pense à trouver une accoucheuse!


Ma mie...
Z'êtes sur que Uriel....


Regard immédiat de la blonde qui fait comprendre au jeune homme qu'il ne vaut mieux pas insister. Bon Ok... on va bien trouver quelqu'une pour assister. Lui, Sabi... il ne peut pas. Pourtant il a déjà tenu à quelques reprises le rôle de la sage femme. Il y avait eu l'accouchement des filles Anios et, puis lorsque Mélodie avait accouchée de son dernier... il avait aussi été là... enfin...il n'était pas loin. Puisqu'il était descendu à la cave pour prendre un remontant (Vous avez remarqué le jeu de mot subtil ?). Mais là, son rôle est déjà gravé dans la pierre: il sera celui qui tient la main et qui endure les souffrances avec la troubadour...sans sourciller. Sabifax est un homme, un vrai…


Là quand même la blonde semble un peu souffrir et de plus en plus, à voir les grimaces qu'elle tire et la façon dont elle se plie en deux. Tiens c'est marrant qu'elle arrive à se contorsionner ainsi malgré son ventre prominent... J'aurai jamais parié! Pour l'instant elle ne hurle pas.. Ca va on a le temps... pas de panique, pas de stress.... tout va bien! Va quand même falloir s'occuper d'elle...

'Reste Calme sabi... respire... respiiiiiiire lentement...' Il prend une lente et profonde respiration qui lui remplit les poumons d'air frais. Yé prêt. Analyse de la situation: La troubaba qui va désouffler en hurlant, la charrette avec la mirabelle... ah! ça sera parfait pour la miradurale! Une chose de moins à s'occuper. Soulagé. Sourire sur son visage quand il calcule qu'il y en aura assez aussi pour lui.



Sabifax, la Faxmobile est là bas, allons-y. Nous pourrons atteindre ma demeure en ville

La faxmobile, surnoms donné par Cyann à la super charrette, modèle unique dans tout le royaume, inventée et conçue par le jeune homme spécialement pour sa bien aimée. Traction avant, tirée par 2 chevaux - ou mules, selon l'humeur des animaux - toute équipée, avec bidon d'urgence... plein de mirabelle, capote repliable, intérieur cuir, fauteuils rembourrés - c'est que la blonde a les fesses sensibles - et siège bébé avec espace de rangement pour les langes. Sans oublier le rire grelot servant de klaxon selon le bon vouloir de la conductrice. C'est avec la fierté du charpentier qu'il regardait la faxmobile. Il réalisa d'un coup qu'ils risquaient de manquer de place à mesure que le clan s’agrandissait. Dans un coin de son cerveau quelques neurones s'allumèrent et commençaient les plans du nouveau modèle, une version 2 de la faxmobile qui soit plus familial! Ouaip… il faudrait y songer.

Mais plus tard… là, c’est de la blonde qu’il faut s’occuper et presto! Il la regarde encore… Oh qu’elle est belle toute en rondeur. Nouvelle image de la crème glacée qui se forme dans son esprit. C’est plus fort que lui. Il secoue la tête pour les chasser. C’est pas le moment!

Vous êtes sure que nous aurons le temps de nous rendre jusqu’au centre de la capitale ?

Sa voix trahit son trouble alors qu’il se voit mal conduisant la faxmobile tandis que la troubadour se tord de douleur en arrière et lâche un juron à chaque chaos de la route.
Mais… on ne contredit pas une femme enceinte, temps qu’elle n’a pas pris sa miradurale.


Je vous demande un petit instant le temps de trouver Henri et Prune.

Avant ça, il se retourne vers la gentille Lava et lui adresse un joli sourire.

Lava… je crois que j’ai encore besoin de toi.
Peux-tu t’occuper de Cyann ? Moi, j’en ai pour quelques minutes…

Elle a juste besoin d’un peu d’aide pour aller jusqu’à sa charrette et monter dessus…
Il prend une face de chien battue à qui on ne peut rien refuser.
Avec ma tenue, tu sais…. Je vais avoir du mal à l’aider…
Et si il arrive quelque chose, je serai rassuré de savoir que tu es là.
Ajouta-t-il avec un sourire plein de reconnaissance

Sans trop attendre la réponse, car il se doutait bien que la gentille Lava ne laisserait pas tomber Cyann, alors que lui était handicapé par son costume, il balaya la place du bal du regard.

Henryyyyy ????

Jamais là quand on a besoin de lui, ce garnement! Quelle bêtise le jeune garçon est-il en train de faire se demandait Sabifax. RAS du coté de l’orchestre… RAS sur la piste de danse, RAS du coté du buffet… Évidement, c’est quand les yeux de Sabifax croisèrent les tonneaux de mirabelle qu’il repéra le jeune garçon tenant une chopine et prune aussi. La petite semblait d’ailleurs ravie. Vêtue avec ses habits d’hiver, on remarque immédiatement ses yeux pétillants de malice et ses bajoues si empourprées qu’elle faisait penser à un poisson rouge qui aurait fait une bétise. Bref… un peu trop pétillant et un peu trop rouge, d’ailleurs…
‘Henri…’ Soupira le jeune homme. Mais sans trop rien dire… On ne peut pas non plus tout mettre sur le dos du garçon et renier l’héritage familial.

Henryyyyy ????
Ramène ta fraise ici!
Et ramène Prune aussi….



Quelques pas plus tard, le jeune Henry tenant prune par la main se retrouve en avant de Sabifax. Le jeune homme commence à grommeler quelques mots incompréhensibles à l’adresse du garçon mais ça n’a pas d’importance car de toute façon il s’en moque complètement. Quand à prune, elle semblait toute guillerette et d’avoir aimé sa soirée…


Henry, nous allons rentrer.
Cyann ne se sent pas très bien. Je te demande juste de veiller sur Prune et… surtout de laisser les bouteilles de mirabelle qui restent pour Cyann.


Fiouuuu… voila, la situation est sous contrôle et tout va bien. Non ?
Lavania
«Laisses moi lui dire la vraie vérité.»*

    * Sabifax de Beauregard


Si Lavania avait été inquiète que Zeiss entende ses paroles sur le fait que Cyann allait fondre, elle ne s'était pas douté une seule seconde que Sabifax les entendrait. Et c'était un peu stupide, car il se trouvait non loin d'elle.

Bon qu,il lui dise que c'était mal de raconter de telles sornettes à son fils, oui il avait raison... Mais qu'il dise qu'il dirait la vérité lui, la jeune femme eut soudain un petit instant de panique. Houuulaaa! Mais qu,est-ce que Sabi allait raconter à son fils!

En bonne maman, soucieuse de l'innocence de son fils, elle le serra un peu plus contre elle, le remontant sur sa hanche pour l'installer comme il faut. C'est qu'il devenait de plus en plus lourd ce petit homme.

Lavania s'attendait au discours habituel, qui commence toujours par «Tu sais, quand un papa et une maman s'aiment beaucoup...» et bla bla bla, vous connaissez la suite. C'est que les parents manquent cruellement d'imagination lorsqu'il faut expliquer ce genre de chose à leurs enfants... Cependant... avec Sabifax, comme avec Lavania d'ailleurs, on devait rarement s'attendre à l'habituel et voilà que la jeune femme fut, il fallait l'avouer, rassurée d'entendre le début de l'histoire.

Çaaa c'était de l'imagination! Un crapeau qui vous mord les orteilles! Avouez que c'est pas vos parents qui auraient penser à vous raconter ça! C'est bien mieux que la cigogne, vous trouvez pas?

Quoi que... l'histoire se terminait pas un bébé, deux trois ou plus... Ce qui la faisait redouter que son fils lui ramène des crapeaux dans l'espoir d'avoir un petit frère... C'est qu'il ne réalisait pas sa chance d'être si bien entouré de toutes ses soeurs! Car c'est vrai, il n'y a rien de mieux qu'une soeur pour ramener une copine à la maison, dans le but de la "matcher" avec son petit frère... Alors imaginez ce cher petit Ike qui en a trois...

J'aimerais tout de même prendre un instant pour vous faire part d'un point important dans la vie de Ike... Lorsque les jeunes dames seraient en âge (ça s'en venait, malheureusement pour lui) où les poupées ne suffiraient plus à contenir leurs pulsions "coiffeusière" qui servirait de cobails aux trois Lava juniore? Mais c'est Ike!

Alors imaginez la scène, le petit maintenu sur sa chaise de force par la Brunette, alias Elendra, pendant que la Blondinette, alias Prunille, et la Noiraude, alias Marie-Erika, s'amuserait à parfaire leur expérience de coiffeuse! Ce temps n'était pas bien loin... Et imaginez encore... Ike vêtu d'une robe avec deux belles lulus sur la tête... Le pauvre hein... Alors vous le comprenez maintenant de vouloir un petit frère? Il passerait alors du statut : Seul-frère-donc-victime à grand frère protecteur, tandis que le "petit frère potentiel" lui aurait le statut du "petite poupée vivante".

Enfin... assez divergé du sujet... Donc... Le crapeau... Il faudrait donc éviter que Ike en ramène à la maison... Et il allait falloir démêler le petit... Ce serait un boulot pour Zeiss... Ben oui... La partie du crapeau c'est une affaire de gars non? Et le moment de dégonflement et/ou fonte plairait sans doute plus à Ike d'un point de vue masculin.

Donc, pour en revenir aux faits, Lavania sourit à Sabi pour sa magnifique histoire à coucher dehors et la future peut-être peur des crapeaux et/ou fascination envers cette bestiole du petit Ike. Un sourire qui aurait pu être interprété de la façon suivante, due à la "crispitude" de celui-ci: «Merci Sabi... Mais c'était pas nécessaire...» Ou encore... «Attend que choppe Prune mon petit, tu vas voir tout ce que je vais pouvoir lui raconter!» Bon la deuxième version, c'était peut-être pour les plus paranos...

Bref, la jeune femme après avoir... retenu une pulsion «coiffeusière« de lui tirer les cheveux et lui arracher un bout d'oreille avec des ciseaux... jeta un coup d'oeil à son fils qui semblait absorber sur ses orteils et le sol, s'agrippant au coup de sa maman. S'il avait pu, il aurait sans doute grimpé sur le dessus de la tête de sa mère pour avoir les pieds le plus loin du sol possible s'exclamant avec des grands yeux horrifiés.

«Maaamaaan!! Moi Je veux pas y me coque les Zoteils le Capo! Dis-y de pas me coquer les Zoteils!»

Nouveau regard vers Sabi...

Sourire démoniaque à la Zeiss envers Sabi...

Serrement de fils contre maman,

Caressement de cheveux du fils pour le rassurer

Baiser sur le front du fils,

Murmures de la maman au fils, pour que Sabi entende:

Ne t'en fais pas mon amour... Sabifax c'est le chef des crapeaux, il va te protéger contre eux... Et te trouver une belle paire de chausse anti crapeau. Et si tu veux, il va même te fabriquer une potion magique que si tu la bois jamais les crapeaux vont t'attaquer.

Sur ce, elle rassura encore un peu son fils tandis que Sabifax retournait voir Cyann. À ce moment, Lavania commis une grosse, énorme, voire même gigantesque erreur! Laquelle? Ne pas prendre ses jambes à son cou! Ne pas tout remballer et partir! Loin! Loin de l'homme charrette et ses idées délirantes, tordues, rocambolesques, farfelues et autres qualificatifs tous plus mirobolants les uns que les autres.

Elle aurait pu! Elle aurait pu! Et le plus frustrant dans cette histoire c'est qu'elle ne le fit pas! Elle resta planté là avec son fils! Et ce qui devait arriver arriva bien entendu...

«Lava…»

Vous vous souvenez? La dernière fois il n'était pas de bonne augure, là il était tout simplement... Effrayant... Terrifiant.... Épeurant! Nooon quand même pas... C'est Sabi après tout, il a rien d'effrayant, il est juste un peu... Surprenant? Oui, surprenant, car il lui demanda de s'occuper de Cyann...

S'occuper d'une femme qu'elle ne connait pas tant que ça... alors qu'elle est sur le point d'accoucher, alors qu'elle n'a sûrement qu'une envie... Celle d'exploser la tête de quiconque la contraria... Chouette!

Vous comprendrez donc que Lavania allait se fondre en excuses tous plus ridicule les une que les autres... Seulement... Sabi n'était pas stupide... Il utilisa donc deux techniques... Laissez-moi vous les présenter...

A) «Avec ma tenue, tu sais…. Je vais avoir du mal à l’aider…»

- Infliger un sentiment de culpabilité à votre interlocuteur pour s'assurer qu'il vous obéisse au doigt et à l'oeil.

B) «Et si il arrive quelque chose, je serai rassuré de savoir que tu es là.»

- Flatter votre interlocuteur dans le sens du poil et lui faire croire que vous êtes la personne en qui il a le plus confiance...

Habituellement, l'interlocuteur n'utilise qu'une des deux techniques présenté ci dessus, mais Sabi devait soit:

A) En vouloir vraiment beaucoup à Lava pour le costume de la charrette.

B) Vouloir faire payer Lava pour sa petite plaisanterie

ou

C) Toutes ses réponses

Comment refuser... Sans oublier qu'il avait ajouter un petit sourire qui semblait vraiment sincère et reconnaissant... Ainsi, la jeune femme soupira marmonnant:

Très bien... Mais fait vite hein...

Elle fit donc quelques pas en direction de Cyann, puis s'arrêta pour déposer son fils par terre. Fils qui releva les pieds aussitôt, s'agripant à sa maman, se mettant à menacer de pleurer. Vous savez, la petite lèvre qui tremble et le cri qui vous prévient: «Attention! Je vais pleurer! Tu ferais mieux de changer d'idée! Sinon c'est la crise assurée et après ça il sera trop tard!»

Chuuut.... Chuuut.... dit-elle en le serrant contre elle, l'appuyant sur son autre hanche. Que ne ferait-on pas pour éviter une crise? Surtout alors qu'elle allait devoir aller faire la conversation à Cyann.

Doucement, elle s'approche se demandant bien ce qu'elle pourrait lui dire.

«Bonjour Cyann comment ça va?» Certainement pas...

«Coucou, je m'appelle Lavania...» Non plus...

«Hey... ça a pas l'air d'aller toi» Phrase numéro un pour se manger une grosse grosse insulte!

Elle opta donc pour le:

As-tu besoin de quelques chose Cyann? Sabi m'a demandé de t'aider à monter dans la charrette, pendant qu'il allait... régler quelques petits trucs... je crois... Mais je comprendrais que tu veuilles l'attendre ou que tu ne veuilles pas de mon aide tout simplement. dit-elle doucement tandis que son fils regardait les orteils de la Dame.
_________________
Cyann
J'espère que quelqu'un pourra vous aider, gardez simplement à l'esprit que parfois, fautes de grives il faut bien manger du merle ...
Je serai non loin, si vous avez besoin de moi.


Il posa la main sur son avant bras, le serrant un peu pour la rassurer.
Tout se passerait bien, il n'en doutait pas.

Cyann avait écouté poliment et avec grande attention son amie et archidiacre Uriel exposer son savoir en matière d’accouchement et si elle croyait sincèrement en la très haute compétence d’Uriel, elle fut néanmoins heureuse qu’il n’insistât point trop en la circonstance. En effet, il était hors de question que le charmant Uriel pose le regard et ses mains en ses parties les plus intimes. La blonde était fermement décidée à se passer de ses services coûte que coûte.


Mon cher Uriel, je vous remercie de vostre proposition= et de vostre dévouement sans borne, néanmoins si je puis l’éviter , j’aimerais que vous puissiez encore me regarder croquer une cuisse de poule au pot ou une part de kouglof sans penser à …

La blonde vire au coquelicot et fait tourner sa main dans l’air pour finir sa phrase. Elle se tend à nouveau et tente de respirer amplement pour combattre l’arrive de cette nouvelle contraction mais rien n’y fait. Alors qu’Uriel pose sa main sur son bras, elle s’y agrippe pour tenir debout le temps que ça passe. Cyann nr’a aps tout suivi de la conversation entre Sabifax et Lavania néanmoins lorsque Sabifax prononce ces paroles
« Laisses moi lui dire la vraie vérité »
le coeur de la troubadour accélère, sa bouche s’ouvre mais aucun son ne sort, finalemnt il ets trop tard Sabifax explique …


Il y a quelques mois, elle s'est fait mordre l'orteil par un crapaud aux dents longues et acérés comme celle d'un loup. Si tu l'observes bien... tu verras qu'elle agite souvent les bouts des pieds, c'est qu'elle a peur de se refaire croquer.

Elle tente de jeter malgré elle un regard vers ses orteils mais avec le bidon rond qu’elle a … impossible de vérifier ; elle grommelle :

Pfuit même pas vrai !

Elle voudrait protester que tout de même, elle va accoucher et que c’est pas le moment de … mais paf nouvelle contraction. Du coup, ils en profitent les peaux de vaches et continuent leur dialogue genre comme si elle n’était pas là, avec le bide déchiré, au bord de l’explosion.
Et patati que je te refile à Lava pendant que je trouve un pretexte pour me carapater et patin couffin.

La blonde finit par enfoncer ses ongles dans le bras du pauvre Uriel -le médecin n’a toujours pas réussit à s’échapper malgré les dénégations de la parturiente – ; Cyann lâche de sa voix quelque peu éraillée sous l’effort fourni :


[b]Vous croyez que c’est le bon moment pour un concours de l’explication la plus cruche de l’acte d’enfanter crévinbleu ! [/b]

Mais Sabifax n’entend rien, : il s’est déjà éloigné. Uriel fait de même. Et les deux femmes se retrouvent en tête à tête enfin avec un Ike qui regarde d’un drôle d’air la future « fondue lorraine ». Un silence un peu gêné s’installe que lavania rompt en disant

As-tu besoin de quelques chose Cyann? Sabi m'a demandé de t'aider à monter dans la charrette, pendant qu'il allait... régler quelques petits trucs... je crois... Mais je comprendrais que tu veuilles l'attendre ou que tu ne veuilles pas de mon aide tout simplement. dit-elle doucement tandis que son fils regardait les orteils de la Dame.

Dites-lui de revenir séant ou quand j’aurai délivré..., je l’achève !


Puis la jeune femme se plie en deux sou la douleur et après quelques minutes, elle se redresse le souffle court, le visage livide.

La faxmobile…. m’allonger dans la charrette ….. peux plus … attendre…

Ajoute t’elle dans un souffle. Puis, entre deux contractions , elle fait quelques pas vers le bolide. Arrivée en bas du marchepied , elle se demande comment elle va faire pour arriver à se hisser et s’accroche au rebord et commence à pousser. Non pas à pousser à pousser ! Lavania la pousse elle aussi aux fesses et, sans aucune grâce, la jeune femme atterrit enfin en haut et file vite s’allonger à l’intérieur sur les peaux de bêtes à l’abri des regards. Ces poussées ont eu leur effets, elle sent l’heure est proche, elle n’arrive plus à compter entre les contractions tant celle-ci sont proches et la douleur l’envahit féroce ….

Cyann souffre le martyre puis dans un denier répit, elle s’adresse à Lavania qui est restée comme promis non loin de maîtresse de son ami.

Lava … peux tu aller chercher Uriel ? Et oublie pas la miradurale ..

Ben quoi y’a que les imbéciles qui change pas d’avis ! Et en certaines circonstances les priorités changent ...
_________________
Lavania
Dites-lui de revenir séant ou quand j’aurai délivré..., je l’achève !

Avec plaisir madame! Tout de suite madame!

Non mais on se croirait à l'armée! Ou piiiire! Lavania se croyait femme de chambre d'une maitresse exigeante! Et tout le monde sait que Lavania c'était jurée de ne jamais être la dame de compagnie, servante, femme de chambre et autre poste qui la mettrait au service de quelqu'un en particulier. Elle avait beau être gueuse, elle avait sa fierté de gueuse! Non mais! Et à cette liste venait de s'ajouter sage femme.

Ça devait encore être la faute de Sabi! Il savait comment était Cyann lors des accouchements… comme ce n'était pas le premier! Le fourbe! Il savait! Il savait et il l'avait envoyé se jeter dans la gueule du loup! Sans remords en plus c'était certain! Encore une vengeance pour la charrette hein… Combien de temps allait-elle payer?! Ses enfants paieraient-ils après sa mort?!

Sans doutes, se dit-elle en regardant Ike qui n'osait plus mettre les pieds au sol et qui ne parlait que de crapeaux croqueur d'orteils. Fixation qui, soit dit-en passant fut écartée quelques secondes lorsque la dame qui avait atteint le point de dégonflement absolu lâcha le fameux: «je l’achève!»

Il y avait de quoi terroriser un enfant! Surtout un enfant terrorisé! Il allait sans doute s'imaginer un crapeau-garou! La morsure l'avait sans doute transformer en bête sauvage, commençant par des goûts alimentaires bizarre et finissant par la "libération" de la bête!!! Bête qui n'arrêtait pas de crier sur tout le monde, de se plier en deux sous l'horreur de la transformation! Vous savez… des truc normaux qui se passe dans la tête d'enfants normaux…

MAIS ATTENDEZ! Il est plus normal cet enfant! Sabi avait semé la zizanie dans l'esprit du petit! Petit qui, le soir venu, marcherait jusqu'à la chambre de ses parents, serrant sa doudou, s'arrêtant sur le pas de la porte en disant tout bas: «Maman… J'ai peur…» Et la maman profondément endormie relèverait la tête en donnant un coup de coude à son mari pour faire une petite place au résultat de la "vraie vérité Sabifaxienne": Ike, le petit qui avait peur que les crapeaux ne le dévorent. (Car oui, son esprit s'était mit de la partie lui aussi… Et avait ajouté du piquant à l'histoire…)

Enfin, c'était en s'imaginant tout ça que Lavania donna un coup de pouce à la mordue espérant qu'elle l'aiderait comme il faut… Car à l'entendre depuis un moment, il ne fallait pas dire un mot de travers et/ou l'aider de travers ou vouloir l'aider sans avoir les atouts requis bien qu'ayant les qualifications requises. Quoi que…

Lava … peux tu aller chercher Uriel ? Et oublie pas la miradurale ..

Bon… Bien… Fallait faire vite avant qu'elle ne change d'idée! (Encore une fois…) Et tant qu'on y est! Elle allait pouvoir s'enfuir!! Haaa non… Elle allait devoir ramener la mirabelle… À moins qu'elle n'aille chercher la mirabelle, puis Uriel… Oui… Ça ça pouvait marcher…

Et si Cyann avait à crier sur quelqu'un à cause de son départ, ce serait sur Uriel, ou Sabi… Sabi qui l'avait envoyé là bas en premier lieu et qui, s'il ne l'avait pas fait n'aurait pas mis en colère Cyann pour son départ. Quoique… Cyann ne devrait pas être trop trop en colère du départ de la responsable de la condition de charrette de son homme.

Ça semblait une bonne solution ma foi…

Ainsi Lavania jeta un coup d'oeil à Cyann étendue dans la charrette, tandis que Ike étirait la main pour attraper la chausse de Cyann. Main que la "mama" s'empressa d'arrêter en la serrant doucement dans la sienne. On va quand même pas lui voler une chausse en plus!

Je ferai porter la mirabelle par Uriel et si je croise Sabifax… Je lui dirai de te rejoindre… dit-elle alors qu'elle hésitait entre lui dire d'aller voir Cyann et de se sauver. C'est vrai! Car le «je l’achève!» de tout à l'heure l'avait réellement traumatisée! Et déguisée en charrette Sabi… il allait avoir de la misère à courir… à moins qu'il ne se débarrasse de ses roulettes. Et lorsque Cyann aurait achevé Sabifax! Que ferait la Lorraine dans son homme charrette?!

Seul le temps nous le dirait, mais une chose était certaine… Si Lavania ne s'empressait pas d'aller chercher Uriel, Cyann se ferait une joie de le lui rappeler "gentiment" et "courtoisement".

Alors la Lavette posa son fils par terre.

Ô combien elle aurait aimé que cela soit aussi simple… Car elle dut, faire le geste de le poser sur le sol, alors que le petit se tenait comme… un crapeau oui… les jambes écartillées, les genoux repliés prêt à bondir, ou éviter de toucher le sol. Puis, nouvelle tentative de le poser au sol, toujours le même crapeau. Et là la maman voyait Cyan qui allait lui demander pourquoi elle n'était pas encore partie d'une minute à l'autre… Et la patience la laissa tomber!

Bon! Ike! Regarde tout le monde ici là! commença-t-elle en le reposant sur sa hanche, lui indiquant tous les gens présents.

Ils ont tous les deux pieds au sol et pas un d'entre eux s'est fait mordre les orteils! Alors tu vas me faire le plaisir de mettre tes deux pieds par terre et de marcher. dit-elle avec un ton… autoritaire… C'est Elisette qui serait contente…

Mais bon, un regard au fiston lui fit ajouter la phrase suivante:

Et les carpeaux dorment à cette heure, ne t'inquiètes pas…

C'est ainsi que Ike reposa les deux pieds sur terre et que Lavania pu l'entrainer vers la charrette y attrapant 4 bouteilles de mirabelle.

Serait-ce suffisant?

Elle en donna une de plus à son filstounet, au cas où et fit l'inspection des alentours. Repéra Uriel en un rien de temps et se dirigea vers lui.

Bonjour Uriel… Cyann te demande… Et il faudrait que tu lui apportes ça. dit-elle en lui tendant les bouteilles de mirabelle.

Ike, donne la bouteille à Uriel s'il te plait. Il va guérir la dame avec ça. ajouta-t-elle, regardant le petit s'exécuter.

Et voilà! Mission accomplie! Elle pouvait maintenant se sauver! Et c'est ce qu'elle allait faire lorsque…

Sabifax…. Zuuut! Mission pas accomplie! Décidément, ce Sabifax! Il était où encore lui?! C'était comme jouer à où est Charlie, mais en plus facile parce qu'il n'y avait qu'à regarder par dessus les têtes et on verrait deux grands bouts de bois dépasser. L'attelage de la charrette! C'était pratique au fond! On pouvait le repérer dans une foule! Lavania ne comprenait pas pourquoi il s'acharnait à vouloir la faire payer, c'était l'invention du siècle!

Bref, retour vers l'ennemi… accompagnée de la "victime", qu'elle cache derrière ses jupes par précaution au cas où il lui raconterait la fois où après avoir piler sur un brin d'herbe susceptible, il s'était vu poursuivit pas un chien rose de la taille d'un éléphant. Oui… valait mieux éviter…

Sabi… Je crois que tu devrais aller voir Cyann… Et heum… J'espère que t'as des chausses qui courent vite…

Telles furent ses derniers mots. C'est que c'est épuisant participer aux aventures (bon aventures, aventures hein, pas aventure, aventure qu'on se comprenne bien) de Sabifax! Il vous arrive plein de trucs bizarres! Et en plus, il s'habille en charrette!
_________________
Sabifax
Pour l’instant, tout se passait bien ou presque. Nous sommes tous d’accord sur ce point. Non?

Après avoir gentiment aidé Cyann à grimper dans la faxmobile, Lava s’approchait de Sabifax et lui… marchait à leur rencontre, en agitant un bras et en levant l’autre, tout en se disloquant l’épaule pour réussir à retirer une de ses satanés roues.

Quelques jurons à faire pâlir Uriel plus tard, il était à la hauteur de Lava et l'homme-charrettes-sans-roues regardait inquiet vers la faxmobile. Ses pensées tournées vers sa blonde bien aimée. Ça allait bientôt être Son Heure. L’heure ou la blonde va hurler et se tordre les entrailles jusqu’à tenir les doigts du jeune homme. Peut-être qu’ils auraient le temps- le temps d’une claquement de doigt - de les unir lentement et de voir leur main se frôler, se caresser, danser amoureusement ( hum…hum…), Mais il sait que d’un coup la poigne de la jeune femme va se resserrer autour de sa main, et là… la serrer, la triturer, la tordre dans tout les sens, la broyer, l’écrabouiller, la martyriser, la pulvériser, la réduire en poudre (euh… stop! pas jusque là, j’espère!) Oui… oui… et tout ça pour un tout petit orteil croqué…

Pourtant, pour rien au monde il n’aurait cédé sa place auprès de la jeune femme.

Par contre, si le petit Ike assiste à ça et ce qui s’en suivra (J’évite les détails maintenant)… oulaaaa . Peut on s’imaginer quelles frayeurs vont habiter ses nuits au moins jusqu’à ce qu’il apprenne la réelle vraiment vraie vérité. Voila… voyez jusqu’ou ça peut mener quand les parents, tel Lava, commencent à raconter des contrevérités mensongères à des êtres innocents et obligent Sabifax à lui conter l’histoire telle qu’elle s’est vraiment passée. Et puis vous imaginez la tête de Zeiss quand il saura dans quelles histoires Lava entraine ses enfants. Ouais, ben ça c’est si elle lui raconte…

Pis encore... je n'ose pas imaginer ce qui va se former dans la tête du petit, quand il entendra les hurlements cyannesque ou pire, si il lui voit la face déformée par la douleur, rouge genre cramoisie, la bouche torturée et les yeux lançant mille éclairs puis dans un déchirement soudain donnant l'impression qu'ils se révulsent dans leur orbite...

Pauvre petit Ike, un ange encore tout innocent, après avoir vu un homme-charrette ( déjà traumatisant de voir ce que Lavania fait à ses 'bons amis' )... verra-t-il tout ça ? Se remettra-t-il de toute cette aventure dans laquelle sa mère l'a entrainée ??? Et oui, moi aussi je me pose toutes ces questions...


Lavania a écrit:
Sabi… Je crois que tu devrais aller voir Cyann… Et heum… J'espère que t'as des chausses qui courent vite…


Le jeune homme lève un sourcil plus haut que l’autre. C’est qu’elle semblait inquiète Lava et à voir la tête qu’elle fait. Se pourrait-il que les évènements se déroulent plus vite que prévu ?

Il lance un regard vers la faxmobile puis vers Lava.


Dis moi Lava?

Là….Maintenant.... qui veille sur Cyann ?


Regard un peu effaré, alors qu’il s'apprête à reprendre son pas en direction de la faxmobile.

Ne me dis pas que tu as laissé toute seule Cyann alors qu'elle est au bord de l’explosion?

Rapide regard lourd de reproche vers Lava. Mais qui ne dure pas, c'était plus pour la taquiner et quand même, lui faire un peu sentir un sentiment de culpabilité. Il ne la laisse pas répondre qu’il lui adresse un petit sourire et il poursuit.

Ah ben! Ma chère Lava… J’espère pour toi qu’il ne lui est rien arrivé de particulier. Dépêchons nous de la rejoindre.

Et suis moi!… comment veux tu que je l’aide moi avec cette tenue!?


Je ne vous rappelle pas qui a eu la bonne idée pour cette tenue....
Quoique là, il s'était quand même débarrassée des roues.

Mais dans sa tête, le problème est en partie réglé… Si lava est là, tout se passera bien! Voila l’occasion de montrer qu’elle n’est pas juste douée pour faire des blagues à ses amis… Hein!?

Il l’aurait bien joué le rôle de la sage femme, mais… son rôle était avant tout d’être tout à coté de son amante et puis tout dépendait comment la blonde allait percevoir sa présence ? Celle de l’homme dont elle est éperdument amoureuse… ou selon une autre vision - un peu différente, l’espèce de salaud entièrement responsable de ça (si si, lui tout seul) et qu’au noms de la justice – ou l’égalité des sexes - elle peut donc lui faire supporter tout les supplices qu’elle veut – mais pas lui mordre l’orteil à son tour! – tout, du moment que la jeune femme s’en ressent soulagée. Quoique cela peut alterner entre l’un ou l’autre selon les petits sourires rassurants qu’il lui adresse et les coups dans le ventre que le (ou les) futur(s) bébé(s) lui donnent.
Tiens, d’ailleurs on voit déjà la rivalité qui commence à poindre entre le père amoureux et sa progéniture. Rivalité qui, immédiatement après la naissance se poursuivra pour savoir lequel des 2 (ou 3 ou 4 ou plus... nous le sauront plus tard) gagneront le droit de prendre la place au chaud, près de la tétine maternelle.

Il arrive à coté de la fameuse charrette, et bien à l'abri sous la capote il aperçoit la nouvelle Miss Ronde 1459.
A voir les traits sur son visage, il comprend vite fait qu'elle ne gardera son titre de Miss que pour quelques minutes encore. Ah! C'est beau l'Amour... pas besoin de se parler pour se comprendre!

Ben voila, ils y étaient arrivé, le jour J, Heure H... le compte à rebours était commencé aux rythmes des contractions rapprochées qui tourmentaient les entrailles de la blonde. Quand c'est l'heure, c'est l'heure et.... les choses sérieuses commençaient. De toute façon ce n’était plus le temps à l’humour. La blonde risquait de ne pas trop apprécier les remarques du genre ‘Comment ça va ma mie!? Moi ça va, je n’ai pas trop mal’.

Il s'appuie sur le rebord de la charrette et il grimpe à bord. Une fois installé à coté de la troubadour, sa main se pose sur son bras dénudé et il ne peut que faire la constatation suivante:


Lava! C'est trop tard!
Je crains qu'on n'ait plus le temps pour une miradurale....



Terrible, épouvantable et redoutable phrase...
Catastrophe appréhendée?
Moment d'angoisse.
Un cri affreux.
Insoutenable.

Il ne peut pas dire si la troubadour l'a entendu car à cet instant, son visage se crispait d'une violente contraction, plus longue que les autres .
Il se tourne inquiet vers Lava.... Certes, Lava avait vécu déjà des accouchements mais saurait-elle quoi faire?

Moment de répit pour sa bien aimée, il lève sa main et la passe sur son visage, caresse qui remonte du coin du menton jusqu'à la frange de son front là ou se rebellent quelques mèches blonde. Il les écarte délicatement, se penche le visage et murmure entre ses lèvres:


Je suis là.
Tout va bien se passer.
Lavania va vous aider. Elle est sage...


Il ne sait pas quoi ajouter de plus, alors il dépose un baiser sur son front - en d'autres temps, 'chaste et pur' lui aurait-elle reprochée.

Accoucher fait mal, OK...surtout pour celle qui s'est fait croquer. C'est certains mais après tout cela ne vaut-il pas la peine… Il pense au mignon fruit qui verra bientôt le jour.


Cyann
Restée seule sur la peau de bête à même le sol de la Faxmobile à se tordre de douleur par à coup, la blonde s’inquiétait à l’idée d’accoucher seule. Des longues coulées de sueurs lui striaient le dos, serpentant lentement le long de sa colonne vertébrale, Elle haletait, puis se raidissait soudain avant d’expulser l’air de ses poumons en poussant fort. Mais point trop. C’était son second, elle avait compris que chaque chose en son temps… Elle gardait donc le meilleure d’elle même pour la fin , le meilleur pour le pire … qui restait à venir.

Mais où est donc or-ni-car heu .. Lavania ? Et Sabifax ? Mais que font-Ils ?

La troubadour s’impatiente, le temps qui passe est fait de contraction chaque fois plsu douloureuse pour elle

Et ma miradurale ventrebleu !

Marmonnait elle entre deux contraction. Dans sa têt raisonna l’écho d’une voix qu’elle connaissait bien et qui s‘amusait souvent à la tourmenter comme du temps de son vivant du reste… Oma.
Arhhh, je te l’avais bien dit vorsicht meine fillloté, tout duc qu’ il est der Sabifax est un lâche. Non content de dévoyer une jeune veuve, cet homme marié te croque l’orteil et pis, il fout le camps quand ça se complique ! Bien un homme …

Cyann se répata comme un mantra pour lutter conte cette sensation d’abandon.


Il va arriver il va arriver il va arriver

La voix d’Oma sonna à nouveau … Du kennst Ihm meine Liebste… Il est en train de siffler toute la mirabelle de la miradurale. Cyann sentant encore uen douleur fulgurante gonfler dans ses entrailles se mets à crier

Urrrrrrrrrrrrrrieeeeeeeeeeeeeeeeeeeelllllllllllllllllllllllll !
Urielllllll !!


Le silence retombe en même temps que la contraction. Cyann écoute le silence à l’affût. Des bruits de voix et de pas se font entendre. Elle se compose un visage plus « serein » histoire de ne pas montrer qu’elle a franchement eu la trouille la … Sabifax vient se placer à côté d’elle sa main sur son bras. Sa présence lui permet de mieux respirer, plus amplement, une forme de quiétude s’empare d’elle facilitant le travail. Elle se glisse dans ce bien être rassurant jusqu’à ce que son bien-aimé s’exclame

Lava! C'est trop tard!
Je crains qu'on n'ait plus le temps pour une miradurale....


Cyann est alors traversée par une multitude de pensées : Oma avait raison, le Crapaud assoiffé a tout bu jusqu’à plus soif et là il cherche une excuse … En passant, son cher et tendre vient de voir le petit pointer le bout de ses cheveux hirsutes et collant entre ses cuisses, en quel cas il est trop tard pour la miradurale en effet. Dans tous les cas, elle s’est faite avoir et … qui va l’accoucher bordel ? Une terreur sourde envahit la jeune femme qui se met à se débattre et à hurler plus fort encore tout en broyant la main pleine de doigts de Sabifax

Urrrrrrrrrrrrielllllllllllllllllllll
Pitié j’vous crois zetes une sage femme ! Uriiiiiiiiiiiiieellll vous portez la robe ca devrait suffire. Uriiiiiiiiiiiiiiell revient !


Uriel, malgré les hurlements –et Deos sait qu’elle a de la voix la troubaba- se faisait attendre, une coquetterie de femme ? Et Sabifax devant la panique de sa mie cherchait les mots pour la rassurer. De sa voix grave et rocailleuse comme une rivière sauvage qui charrie des rocs dans son lit, il susurra à l’oreille de la jeune femme allongée, ses longs cheveux d’or éparpillés sur l‘oreiller de fortune

Je suis là.
Tout va bien se passer.
Lavania va vous aider. Elle est sage...

Il rajouta …

Pense au mignon fruit de notre amour qui verra bientôt le jour


Cyann dit dans un souffle de sourire pressant cette main amoureuse

La plus belle chose au monde…. la naissance d’un enfant. La joie qui vous inonde … le bonheur d’être maman....

Le visage de Cyann plus rougeaud que porcelaine pour le coup se détendit un brin…
Cyann se laissa emporter dans le fil de pensées tendu par ces paroles de promesse de lendemains qui chantent … le bonheur à venir, tenir un enfant dans ses bras, pleurer de joie. Deviner les traites de Sabifax dans ses traits, le découvrir au fur et à mesure se laisser surprendre encore, le regarder vivre et grandir...

Ensuite, une nouvelle douleur, atroce, lui vrilla le bas ventre ; son visage se vida de son sang, elle endevint livide, presque fantomatique, les cheveux collés à son visage fripé, genre mouchoir jetable usagé. Elle haletait, se tendit, hurla , se raidit et enfonça ses ongles dans la chair du croqueur d’orteil -faut y qui paye c’ui la- qui lui disait en singeant la pseudo sage femme qui aurait du être là


je crois que vous ... devez pousser ...


Mais c'est ce que je fais : je poussse
Je pouuuuuuuuuuuuuuuuuuusssssssssssssssseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
j'fais que ca !


La plus belle chose au monde ...

J'veux plus d'bébé !
Rentrons à la maison

_________________
Uriel
Le temps semblait si long lorsque l'on souffrait le martyre.
Uriel était - comme promis - resté non loin ; au cas où ... mais au chaos il s'était laissé séduire par un groupe de musiciens qui chantaient et dansaient. Plusieurs fois ils voulurent l'entraîner ... dans la danse, mais il refusa poliment. Enfin c'était pas l'envie qui lui manquait d'aller s'amuser.
Il sentit alors quelqu'un qui tirait légèrement sur son mantel à la hauteur de la jambe ... il se retourna et vit ... Lavania.

Levant un sourcil, il ne comprit pas pourquoi elle se mettait à quatre pattes pour l'attraper par le vêtement et il s'imagina encore moins comment elle avait pu se lever aussi vite.
La mirabelle créait un manque abominable semblait-il, le voici à avoir de hallucinations, maintenant, ça n'était plus possible, ça.

Bonjour Uriel… Cyann te demande… Et il faudrait que tu lui apportes ça.
Ike, donne la bouteille à Uriel s'il te plait. Il va guérir la dame avec ça


Ah ! Sans doute le stress, elle l'avait tutoyé ; il en fut ravi, car il savait qu'elle avait du mal avec ça.
Puis Ike ... bhen oui, malin, c'est Ike qui te tirait le mantel.


Ah bonjour Lava, bon bhen j'y vais tout de suite !

Il courut puis se rendit compte qu'il ne savait pas du tut où se situait "l'appart' à la blonde" - mince ! Revenant sur ses pas ... plus de Lava bien sûr.
Bon bhen on va faire contre mauvaise fortune bon coeur et tenter de trouver la faxmobile, ainsi comme un dératé, il courut dans les rues de Nancy. Et coup de bol, il avait une bouteille de mirabelle en main. Au moins si il était pris en flagrant délit ... euh en flagrant délit de quoi, d'abord ? ... soit, il pourrait toujours trouver une excuse bidon quant à la mirabelle ... ouais pas crédible pou un balle, mon gars.


Et puis c'est pas bien de mentir ! ... lui sussura le petit Uriel tout blanc sur son épaule droite avec une belle auréole
Faut savoir sauver les meubles ... reprit le petit Uriel rouge avec des cornes et une fourche
Sauver les meubles oui, mais sans cadavre dans le placard ...
En parlant de cadavre tiens, la bouteille que tu tiens elle est bien pleine, si tu la vidais ...
T'es fou ou quoi ?
Bhen ! Une bouteille vide c'est bien un cadavre non ?
Euh oui, certes, certes, mais bon ...
Allez, une 'tite gorgée ...

arf mince c'est qu'il fait soif, ici ... se dit l'archidiacre regardant la bouteille en main

N'y pense
... même pas !

Penser c'est bien, agir c'est mieux.

z'avez pas encore fini vos conneries, vous deux ?

Alllllllleeeeeeeez, dis-lui de la fermer, c'est toujours lui qui fout le binz'
Namého ! ça va aller ouais ?
C'est pas ma faute, c'est pas ma faute à mwaaaaaaaa !
C'est jamais de ta faute de toutes façons.
Gna gna gna ...

Là c'était bon, il était complètement paumé dans les rues de la ville, évidemment y'avait pas un rat pour demander son chemin. Puis de toutes façons ça aurait servi à rien, les rats, ça parle pas.

Urrrrrrrrrrrrrrieeeeeeeeeeeeeeeeeeeelllllllllllllllllllllllll !
Urielllllll !!


Providence ! Il fonça secourir la dame en détresse ; ouais c'était un super sport dans lequel il excellait.

Une porte à ouvrir, un couloir, une autre porte, ... euh ... un trésor ou un monstre ? ça criait, pour sûr.
Il espérait ne pas avoir affaire à un garou, cette histoire qu'elle lui avait dit avec le crapaud aux dents de loup ...

Mais mince, y'a personne dans c'te maison. Finalement, il sortit et se rendit compte que non seulement il n'avait pas bien beaucoup avancé mains qu'en plus les cris venaient d'une charrette, non loin.
Bon ... quand faut y aller, faut y aller ...

Il entrouvrit ce qui servait de porte et le spectacle de la blonde sur la peau de bête s'offrit à ses yeux ...

Saint Sylphaël ! Pourvu qu'il ne soit pas trop tard.

Il se demanda pourquoi il avait invoqué l'archange des plaisirs, parce que bon, Cyann n'avait pas vraiment l'air d'en avoir beaucoup.
Le teint cireux, le front en sueur, il était bien avancé le travail.


Ah ! Je n'arrive pas trop tard on dirait.
Bon allez ...

Sabifax, allez donc mettre bouillir de l'eau sur le feu que j'ai vu à l'extérieur.
Et vous, madame, pour la cuisse de poulet on en reparlera, en attendant, y'a du p'tit jaune à boire.

Lui-dit il en tendant la bouteille.
Considérant la situation, ça allait être du sport ... accoucher dans une charrette, on lui aurait tout fait !

_________________
Lavania
Il était une fois, une jeune femme qui manquait toutes les occasions de s'enfuir… Car par soucis de bonté, la jeune femme était allé prévenir Sabifax qui sa femme était au bord du bord d'avoir besoin de lui. Bien que celle-ci doutait que ce ne soit vraiment à l'avantage de Sabi de s'y rendre…

Cependant, elle y était allé quand même! Sacrifiant son évasion pour prévenir son ami des devoirs conjugaux, si on pouvait les appeler ainsi, qui l'attendait, sans pour autant le prévenir de la mort certaine qui l'attendait. Quoi que… Peut-être qu'en se présentant à son bourreau pour lui tenir compagnie, celle-ci oublierait qu'elle devait le réduire en charpie. Ça risquait plus d'arriver…

Enfin, peut importait l'état dans lequel serait Sabifax après l'accouchement, ce qui importait était la fuite de notre dénommée Lavania. Qui après avoir avertie Sabifax que sa douce le réclamait, allait tout bonnement et simplement filer en douce.

Hoooors! Ce n'était pas si simple que cela d'échapper à l'Homme charrette! Nooon!! Car il lui posa la question!! Si je vous jure! La question suivante:

Dis moi Lava?

Là….Maintenant.... qui veille sur Cyann ?


Alors, on aurait juré entendre un certain petit prince demander: Dis moi Lava… Dessine moi un mouton… Et à ce moment, la dite Lava devait avoir à peu près la même tête que celui à qui on avait demandé de dessiner un mouton. Le genre de tête: «Eeeeeh….» Genre «Ça devrait être moi, mais il semblerait que j'y soit pas… Et c'est toi qui m'a demandé d'y être alors, je crois que je vais aller voir ailleurs si j'y suis!»

Cela aurait été une bonne solution en effet, hors… L'accusée (car vous aller voir, elle était bien l'accusée de cette histoire) dut faire face AU regard, LE regard lourd de reproches! Comme si elle ne se sentait pas assez mal comme ça! Et si c'était pas assez! Fallait lui reprocher d'avoir laisser Cyann seule alors qu'elle était au bord de l'explosion! Mais tout de même on l'avait pas laissé au bord d'une fausse de gaz naturel! Elle était bien en sécurité dans la Faxmobile! Que pouvait-il lui arriver?

Et là les petits brillants vont dire: «Ben accoucher»

Bon ça va hein! Je pense qu'elle le sait! Quoi qu'elle ne semblait pas trop savoir quoi dire et que les seules sons qui sortirent de sa bouche furent:

Eh… bah… eh…. hm…. Je…

Pourtant ces paroles ne semblèrent pas convaincre Sabifax de son innocence et il ne sembla pas comprendre non plus qu'elle avait des courses à faire et qu'elle ne pouvait donc pas l'accompagner! Quoi? Vous aviez pas compris non plus?! Rhooo Mais faut écouter quand elle parle la petite!

Car la charrette avait bien dit: «Dépêchons-nous…» Dans la même phrase que «de la rejoindre». C'était mauvais signe ça… Très très mauvais signe… Et en plus si elle avait bien compris, il voulait qu'elle l'aide!

Heu… Sabi… Je crois pas que ce sera possible… Ike est très très fatigué… Il va falloir aller le coucher… parvint-elle à articuler en mettant Ike en avant d'elle, posant ses mains sur les épaules de son fils.

Fils qui tourna la tête vers sa maman en rouspétant:

Maiis non maman! Je suis pas fatigué moi!

Ha la jeunesse… On est jamais fatiguée au bon moment hein! Fatiguée quand vient l'heure de se laver, fatigué quand vient l'heure de ranger sa chambre, mais jamais quand maman a besoin que vous soyez fatigué! Alors… Éviter un accouchement grâce à un enfant, c'est loupé, va falloir trouver autre chose…

Ainsi, la jeune femme fut contrainte de suivre Sabifax, tenant son fils par la main répétant tout le long du cours trajet qui les menait à Cyann:

Mais Sabi, que tu veuilles que je te tienne compagnie d'accord… Mais Ike… Je peux pas… Tu comprends… il a quatre ans et… Laisse-moi juste aller le porter à Zeiss ou….

Mais c'était pire que parler à un sourd! Car Sabifax ne faisait pas que ne pas l'écouter, il l'ignorait totalement! Il grimpait aux côtés de sa… compagne de faits? S'occupant d'elle, veillant sur elle ignorant tout des paroles de Lavania qui tentait tant bien que mal de couvrir les oreilles de son fils tandis que la voix de Cyann retentissait!

Mais le pire! Le pire de tout! Fut l'entente de «Lavania va nous aider», à ce moment si son visage avait put parler il se serait écrier: «Hein ho que quoi?!» Et si son cerveau n'avait pas été sous l'effet de l'émotion panique, il aurait sorti une phrase du genre: «Malheureusement, nous n'avons pas les compétences requises pour ce genre de situation, bien que nous l'ayons vécu à plusieurs reprises, nous avons peur de commettre une erreur, nous préférons donc laisser la place à quelqu'un de plus qualifiée»

Mais non, elle ne fit que rester planter là, serrant son fils contre elle pour le protéger de la voix qui venait de gagner plusieurs décibels de plus. C'était un vrai cauchemar! Elle allait finir par se réveiller! Ouvrir les yeux, se rendre compte que ce n'était pas réellement en train de se produire, car jamais elle n'aurait pu se faire entraîner ainsi sans pouvoir attraper aucune porte de sortie! Oui! C'était cela! Un rêve!

Elle s'empressa donc de ce pincer, retenant un "aïe", se disant qu'elle aurait droit à un discours sur la douleur… Et comme elle venait de se faire rattraper par la réalité, elle préférait… tenir ça "molo" et éviter de contrarier une femme enceinte de un et une femme enceinte sur le point d'accoucher de deux.

C'est donc éberluée que la jeune femme regarda Sabi, Cyann, Ike, Sabi, Cyann Ike, Ike Cyann, Sabi finissant par constater qu'il manquait un élément pour que le jeu soit complet! Uriel! Mais il était où?! Elle était pourtant aller le chercher!

Bon là, si on voulait lui faire peur en lui faisant croire qu'elle allait accoucher une jeune femme en compagnie de son fils de quatre ans! C'était pas drôle! Mais bon quand même, elle est pas si mal chanceuse que cela et au moment où elle se retournait pour la énième fois afin de voir si par miracle, quelqu'un n'arrivait pas, la jeune femme aperçu, le messager du Très Haut en personne!

Uriel!!! Elle aurait eu envie de lui sauter au cou, le remerciant d'exister! Ou du moins… D'être arrivé à temps, mais elle lui laissant simplement la place, écartant son fils également.

Elle le regardait, il ne semblait pas très pressé et pourtant… La situation semblait tout de même assez avancée… Et lui il envoyait Sabifax faire bouillir de l'eau.

HOOO!! Là voilà la solution! Ainsi, la jeune femme se proposa aussitôt!

Uriel! Je crois que Cyann et Sabi … ont besoin d'être ensemble pour ce moment. Je vais y aller moi chercher l'eau bouillante! Je peux faire ça! Ça fait partie de mes qualifications! s'exclama-t-elle en filant aussi vite que possible, entrainant son fils avec elle.

Bon, elle avait trouvé un autre moyen de s'enfuir, mais à chaque fois, elle devait y retourner… C'était quoi cette espèce d'histoire de fou?! Mais bon avant d'y retourner, elle allait tout de même disposer de son fils!

C'est donc dans une taverne de Nancy où elle avait demandé l'eau chaude, qu'elle laissa son fils - mère indigne- lui promettant de revenir le chercher, le plaçant devant une assiette de donuts, lui recommandant de ne pas parler aux inconnus, de ne pas boire ni manger que que ce soit que quelqu'un lui offrirait et surtout de ne pas bouger de sa place tant qu'elle n'était pas de retour.

Retournant sur ses pas pour rapporter ce dont elle c'était porté volontaire, se disant qu'il aurait sans doute été plus sage de confier son fils à son mari… Mais sur le coup de l'urgence, elle n'y avait pas pensé une seule seconde! Elle avait même pensée l'asseoir sur une souche d'arbre, mais c'était dit qu'il aurait froid…

Bref! Il était trop tard, elle était déjà en route pour apporter l'eau, si ce n'était déjà arrivée, espérant qu'elle n'avait pas été trop longue.

Je suis là! Et j'ai l'eau chaude dit-elle espérant qu'on lui dirait : Fort bien Lava, tu peux y aller maintenant!

Mais elle rêvait sans doute en couleur la bonne femme!
_________________
Sabifax
Surtout rester calme. Une tête qui pointe son nez.

Autant que possible ne pas céder à la panique. Facile à dire alors que la blonde se raidissait encore en grimaçant. C'était à se demander si le nouveau né n'avait pas décidé de faire son chemin à grand coup de hache dans les entrailles de sa génitrice ou de cogner à grand coup de marteau pour briser le moule qui le renfermait. Allez savoir ce qui se passe exactement là dedans....

Cyann avec un sourire rêveur accroché au coin de ses lèvres qui lui tient la main puis d'un coup - sans prévenir à l'avance bien sur - qui lui tirebouchonne les doigts.

Ah! En parlant de tire-bouchon, c'est avec un soupir de soulagement... fiouuuu.... qu'il voit Uriel pointer le bout de son nez. Dans telle situation, un prêtre ça peut toujours servir... Et si d'aventure, dans un brusque mouvement incontrôlé, la troubadour arrachait la tête du jeune homme, Uriel ne serait pas loin pour donner les derniers sacrements. C'est doublement pratique un prêtre sage-femme.


Uriel a écrit:
Sabifax, allez donc mettre bouillir de l'eau sur le feu que j'ai vu à l'extérieur.


Alors que Lava, toujours aussi serviable et, décidément en grande forme - Z'avez remarqué qu'elle n'arrête pas de courir partout depuis le début de cette histoire - se proposait d'y aller à sa place, il retint une boutade sabifaxienne...

Avec quelques oignons, des carottes découpés en rondelles..
Du lard de cochon - Léon!? - et surtout tu n'oublie pas de rajouter.... une tête de chou.

Tu laisses mijoter 20 minutes....

Mais ses yeux laissèrent seulement s'échapper un petit sourire amusé qu'il rangea bien vite.


Uriel a écrit:
Et vous, madame, pour la cuisse de poulet on en reparlera, en attendant, y'a du p'tit jaune à boire..


Exactement ce qu'il fallait pour aider la jeune femme!
Vu que la blonde était encore 'occupée' à faire de drôles de grimaces, Sabifax attrapa lui même la bouteille tendue et s'empressa de la déboucher. La tête du nouveau né était déjà à quelques cheveux de sortir... il n'y avait plus une minute à perdre. Ouvrir une bouteille, il connait ça! Il tira sur le bouchon qui ne résista pas longtemps.

Et là... il fit ce que jamais on aurait crut qu'il puisse avoir le soupçon d'imaginer oser faire. sisi... je vous jure!
Il posa la bouteille sur la plancher de la faxmobile, hors de portée de la jeune femme bien trop agitée et à l'abri d'un mouvement qui l'aurait renversé... On nait jamais trop prudent dans ce genre de situation ! Quoique un petit parfum de mirabelle à l'intérieur ne serait pas non plus désagréable durant le grand voyage qui s'annonçait après l'accouchement. Bon... je m'égare un peu. Alors je disais qu'il fit ce qu'aucun homme censé n'aurait fait dans une pareille situation... Il fit tourner le bouchon mirabellisé entre ses doigts et l'enfila entre les dents de la troubadour.


Allez! Poussez ma mie! Poussez! Poussez de tout votre ventre.
Et n'hésitez pas à mordre si ça vous fait mal!


Je pense que la blonde ne s'attendait pas du tout à se retrouver ainsi bouchée, mais je ne peux pas vous dire si ses yeux devinrent aussi expressif que ceux d'un taureau en rut sur le point charger toutes cornes sorties, à cause du coup du bouchon ou d'un coup lui labourant le bas ventre. En tout cas, l'expression du visage lui changea immédiatement.

Même si le bouchon était à la mirabelle, ça ne valait certainement pas une bonne miradurale. Il ne restait plus qu'à espérer que la blonde y trouverait une sorte de soulagement. Et les doigts du jeune homme aussi...

Il lui prit la main et de l'autre, il passa le coin d'un linge sur son front perlé de sueur.


Poussez! Cyann! Poussez... Nous sommes Tous avec vous.
Ma C... adorée, Quand faut y aller, Faut y aller....


L'encourageait-il, tout en tournant la tête sans pudeur vers l'entrejambe de la troubadour là, ou se déroulait une partie de l'action puis la ramenant vers le visage 'un peu' tendu de la jeune femme.


Cyann
[Quand Sabifax pousse le bouchon trop loin...]

Les trompettes de la prénommée Cyann sonnaient même si elles étaient bien mal embouchés.

mmmMMMHHHHMMMMMMMMMMMMMMHHHHHHH
(sur un ton indigné ce qui voulait dire en langage tirebouchonné : "comment osez-vous, vous , mon camé, ma came mon adoré, me trahir ainsi, me bailloner en ce moment ou j'ai tant besoin de crier, de respirer et de pousser...)

Allez ! Poussez ma mie! Poussez! Poussez de tout votre ventre.

MMHHHHhMMMMMMMMMMMMMHHHHHH ( à traduire par mais j'fais que ca bougre d'andouille j'voudrais vous y voir ventrebleu et psi sans ce foutu bouchon ça serait rudement plus simple nammeoo !)

Et n'hésitez pas à mordre si ça vous fait mal !
(ce à quoi la parturiante répondit par un )
MMMHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH MMHHH (vigoureux et accompagné d'ongles s'incrustant dans la chair rugueuse de la main de Sabifax signant le message suivant : "vous ne perdez rien pour attendre, vous allez voir ce que je sais faire avec mes dents...." qui sonnait étrangement comme une menace de représailles futures - c'est la que les yeux de la blonde lançaient des eclairs à son Beauregard d'amant)

La Voix d'Oma raisonna dans sa tête blonde .... ah tu rigolais plus quand tu faisais de galipettes avec le ducouillon ! S"en fut trop pour la troubadour, elle chercha à aspirer une goulée d'air sous le coup d'une contraction qui lui tordait le ventre de douleur et aspira de fait le bouchon pour l’expulser en un cri puissant et libérateur


ROOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH

La jeune femme haleta puis, reprise par la montée d’une nouvelle contraction, l’accompagna cette en soufflant et poussant. L’arrivée de l'air dans ses poumons à l'expulsion du bouchon lui avait permis de reprendre ses esprits et de retrouver un certain calme afin de se concentrer sur sa tâche.

Un bébé fripon fripé, tout chevelu, hirsute, et ces cheveux d'un noir ... d'un noir, montra son nez, il était encore à demi dans le ventre de sa mère ses jambes peinaient à s'extraire et surtout il était .... bleu tout bleu cet enfant. Un collier de chair autour du cou. Il ne pleurait pas, il clignaient de ses yeux tout calme... Un petit coup de main de "l’homme sage", un détricotage en règle, fallait ôter ce cordon ombilical avant qu'il n’étouffe le nouveau né, un petit coup de pouce à la mère en pressant le ventre et PLOP voila un Belrupt Beauregard dehors qui crie avec toute la force de ses poumons : il est balaise, il arrive même à battre sa mère question cassage de tympan .00. ça promet !



Une fois le bébé sortit, c'est fou comme Cyann se sentit libérée .. a la naissance de l'enfant des qu'il eut mis un orteil dehors, la douleur avait disparut comme elle était apparut, rien que ça, ça méritait un sourire framboise ébahit mais en prime Cyann avait hâte de voir son fils ... elle jeta un coup d'oeil à Sabifax, le jeune papa la larme à l'oeil qui se tordait le cou sans doute pour savoir si c'était une fille ou un garçon avant qu'Uriel ne l'emballe prestement dans un linge pour éviter au nouveau né d'attraper froid. La question restait entiere pour Cyann également néanmoins elle voulait surtout serrer cet enfant sur sa poitrine après tout ça faisait des mois qu'il jouait à la soule dans son ventre !
_________________
Uriel
Bon changement de programme, c'était Lavania qui allait s'occuper de l'eau. Celle-ci avait décrété que le mari tiendrait la main de sa chère et tendre lors de l'accouchement.
Ce n'était pas vraiment la manière de procéder, avait-on déjà vu mari s'asseoir aux côtés de la future maman lors de l'accouchement ? Hum, d'un autre côté, on n'avait pas non plus beaucoup pu un homme - d'église de surcroît - accoucher la Cac de Lorraine. Décidément, ce n'était pas banal, alors tant qu'à faire dans l'originalité ... On avait beau leur rabattre les oreilles avec le fait que "l'accouchement c'est une affiare de femmes", il ne manquerait plus que l'enfant fut un petit homme pour que la blonde soit bien esseulée, unique représentant du sexe dit faible ... faible mon oeil, oui, parce qu'à la voir souffrir de la sorte, à avoir des douleurs à vous déchirer les entrailles, bon nombre d'hommes auraient déjà jeté l'éponge, voire rendu ... leur tablier.

Le "travail" avançait doucement, bruyamment, mais sûrement. Une bassine d'eau chaude fut rapidement apportée et l'archidiacre y jeta un sachet contenant de la lavande.
Quelle idée de faire une tisane à cette heure-ci et surtout, en de pareilles circonstances. Il y plongea le bout d'un linge propre, qu'il remit à Sabifax, afin qu'il puisse éponger le front de sa compagne.

Tel un écrin délivrant un cadeau, l'entrejambe de la troubadour, laissa apparaître un drôle de noyau au cheveux noirs, ça y était là, plus moyen de revenir en arrière, la tête sortait.
Uriel se frotta les mains dans un nouveau linge propre tandis qu'il saisit délicatement la tête du bébé ; mais il fronça les sourcils, dès lors qu'il vit que le pauvre était un peu pendu et retenu par le cordon. Aïe ça se présentait moyennement bien, du coup, il allait falloir faire vite pour faire le nécessaire.
D'un coup de pied, il renversa sa besace, faisant voler sur le sol de la charrette toute une série d'objets, une fiole d'eau bénite, de la nourriture et enfin le petit couteau.
Sans perdre de temps, il regarda le père :


Sabifax, prenez le couteau, vous passez sa lame au dessus du feu puis vous le rincez rapidement à l'eau et vous me le donnez.
Ensuite, donnez-moi un vêtement bien chaud ... je crains que votre chemise n'en fasse les frais.


Voyant l'air interrogateur de l'ancien duc, il reprit :

Pas pour moi, malin, c'est pour réchauffer l'enfant.

Au moins ça l'occuperait et il ne se rendrait pas compte qu'un petit être bleu - coup de bol, il n'avait pas de bonnet blanc - était entre la vie et la mort.
Scalpel ! Couteau ! L'Archidiacre "détricota" la corde vivante puis la trancha d'un coup avec la lame désinfectée, il était temps de le ranimer : clac ! clac ! Ventrebleu, respire !! Clac ...


Ouiiiiiiiiinnnnnnnnnn !!! Ouiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnn !!!

Oufti ! Mes tympans !! Il a mis du temps à crier, mais quel organe ... d'ailleurs en parlant de cela, il n'avait même pas encore pris garde de quel sexe était l'enfant.
Rapidement frictionné, espongé, et enveloppé dans la chemise d'un Sabi tout penaud, il lui tendit, puis sourit aux parents.


Félicitations mes amis, voilà un beau garçon.

Puis, il termina ... ce qu'il y avait à finir, on nettoie les outils et on se casse.
Sauf que ce n'est pas si simple que ça. A l'aide de l'eau restée assez chaude, il appliqua les premiers soins à Cyann, tandis qu'il rassemblait le cordon et la secondine dans un linge, enfin, il frotta et posa assez de linges secs puis remit la couverture sur ses jambes.

Laissant les parents à leur nouveau bonheur hurleur, il prit la bassine et jeta l'eau à l'extérieur, prenant soin de ne pas l'envoyer en pleine figure de Lava ; enfin, il sortit pour aller déposer dans le feu ce qu'il restait de l'accouchement, car des rumeurs prétendaient que certaines sorcières en faisaient des philtres et potions ; il était donc préférable de s'assurer que ce ne serait pas le cas.
Superstitieux, lui ? Il ne savait pas, mais il valait mieux être prudent.

Il était temps de penser à lui, maintenant, bon la mirabelle, elles où, du coup ?

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)