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[IG/RP] Révolte à Orthez ou la mairie ensorcelée

Feignant
Un cavalier en tenue de guerre vint sur la place d'Orthez, où une certaine agitation régnait. Il était escorté par trois autres cavaliers, eux aussi solidement équipés. Tous appartenaient à l'Ost du Béarn.

Le sénéchal s'avança et interpella un habitant


Bonjour mon brave, Je suis le Sénéchal Feignant, commandant de l'Ost du Béarn. C'est moi qui est à la tête de la 1ère compagnie des Ours Béarnais qui campe en dehors des murs d'Orthez. Je viens aux nouvelles concernant la mairie.

Edit: oui pardon, j'ai posté un peu à la va-vite. Encore désolé.

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Si vis pacem, para bellum.

By Kirika
Diane_w_a
Diane vit arriver Le chef de l armée postée à Orthez. Qui interpelait un habitant. Elle s en fut sur le perron. Un ours! Voilà ce qu il fallait au bon moment. C etait rassurant evidement elle n avouerait jamais avoir un chouilla la trouille des sorciers et autres trucs inexplicables. Grand sourire donc:

Bonjour à vous, comme vous tombez...bien!
Simple:
Nous avons enfoncé la porte de la mairie avec ce banc et on s est un peu eparpillé à l interieur en quete des clés du bureau du maire et une jeune Gasconne s y retrouve enfermée. Encore un fait inexplicable. Et Dame Dotch, dame Dotch...
Je l attend elle doit pas être loin.



Diane de démontrer ses dires en actionnant en vain la poignée. Puis elle finit par s assoire sur le banc. Autant qu il serve. Et elle reprit un peu découragée il faut bien l admettre.


Qu allons faire ?

Et là elle etait sure que l Ours aurait des directives, claires et précises à leur donner. En militaire c etait obligé. Aussi attendit elle avec impatience.



Merci

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Eilith
De l'autre côté de la porte...

Elle voudrait quand même pas passer la nuit ici non plus, hein. Surtout qu'il a l'air vide, ce bureau. Bon, y a plein de papiers partout, mais pas trop d'argent, ou pas de stères, par exemple. Pourtant, elle est sûre de lui avoir vendu un stère y a pas longtemps, au maire. Il doit vite les écouler. A l'inverse des poissons, qui eux embaument toute la pièce.

La jouvencelle ouvre la fenêtre pour aérer la pièce, et voit une nuée de piafs lui foncer dessus.


Aaaaah, on me lance un sort, je suis envahie!! On nous envahit !! Je veux sortir, en fait, c'est pas bien ici!!


Des éclats de voix l'interpellent, la calmant un petit peu. Puis, un bruit de pas dans le couloir, Diane qui s'éloigne.
Elle essaie quand même d'appeler à nouveau à l'aide, paniquant un peu à l'idée qu'on la laisse seule dans cette mairie hantée.


Dites, au lieu de vous promener, vous pourriez pas m'aider à sortir, hein? C'est que je veux pas rester là, c'est tout vide, et y a des gens qui crient dès qu'on met les pieds dans le bureau. Dégommez la serrure, je sais pas, moi. Les clefs elles veulent pas s'ouvrir de mon côté, et j'ai que du poisson pour taper dessus.

Et un bureau, et une chaise, et des papiers.
Mais elle sent confusément que si elle abîme le mobilier, on lui fichera pas la paix. De sa cage, elle entend les clameurs de certains villageois paniqués qui hurlent à l'envahisseur gascon.
La Châtaigne sourit. Oui, la Gasconne est très forte, elle envahit le Béarn à deux, avec Cym. Ça recommence comme à Bergerac, où quand elle allait se révolter toute seule, on parlait de plusieurs assaillants. Elle doit les troubler. Oui, ça doit être ça, elle les trouble tous. Elle voit pas d'autres explications.

Ou alors, ça doit être une autre sorte de magie. Déclencher des cris et des peurs dès que quelqu'un entre dans un lieu avec du pouvoir politique. Mais du coup, elle comprend pas pourquoi beaucoup se vendraient pour être à sa place.
C'est que c'est pas marrant, là. En plus, elle peut admirer des soldats, dehors. Eilith devine très bien pourquoi ils sont là...raaah, ces craintes à cause d'une jouvencelle!!
Voilà, maintenant, elle est enfermée dans un bureau, et enfermée dans la ville qui contient le bureau. Si avec tout ça elle peut s'enfuir !

La jeune fille soupire, et renonce à cogner sur les clés.Elle va jouer avec les parchemins et les piafs, tiens. Mais avant, elle tient à préciser un truc à la Fourmi.


Oui, moi aussi, là de suite, j'aimerai bien rentrer à la maison.

Même si elle a plus de maison, la sienne ayant cramé. Mais bon, on va dire que la Gascogne, c'est comme une très très grande maison, hein.
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Une Châtaigne, ça brille, c'est doux et lisse, et, grillée, c'est bon.
Ca peut aussi servir de projectile quand on est à court de cailloux.
Parce que mine de rien c'est aussi dur que de la pierre, cette saleté.
Alleaume
* La porte avait cédé sous le poids de la pression populaire, les Orthéziens la voulaient alors ils allaient l'avoir, tel était la force des Orthéziens, vouloi, c'est pouvoir !
Alors que la porte de bois c'était fendue, les révoltés entrèrent alors dans la mairie pour l'investir et voir ce qu'il s'y tramait...
Rien, le calme plat, un froid ténébreux envahissait la pièce qui n'avait pas été chauffé depuis maintenant plusieurs jours, cela donnait un petit air inquiétant...

Eilith, la crinière de feu c'était avancé dans les premières, Alleaume cherchait Dotch des yeux, il ne la voyait plus, où était-elle donc passé ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Peut être que la milice de la ville lui était tombé dessus et qu'elle avait eu à en découdre avec...

Il continua tout de même a avancer pour voir ce qu'il se passait ici, il se demandait surtout si la mairie avait été pillé, il fallait vérifier les inventaires de la mairie, mais vu la scène qui se passait, seul Eilith pouvait le faire, elle avait le doigt coincé dans le trousseau de clé, il avança au prêt de Diane qu'il venait de reconnaitre dans la pénombre, enfin pas sur que c'était elle en fin de compte... Ah ben non.. *


Dites... Il faudrait peut être vérifier les inventaires et la caisse de la mairie non ? On sait jamais que si le sorcier soit un brigand il l'ai pas pillé pour le coup ?! Se serait tout de même grave...

* Il tenait son épée du manche, elle se trouvait dans son fourreau, mais il était tout de même prêt a la sortir si besoin était, il avançait dans la pénombre a demi rassuré de ne rien voir, il avait seulement envie de croiser un regard connue...*
Yann8202
Le Sergent Yann suivait son Sénéchal.
Il avait été appelé afin de reprendre la mairie qui souffrait d'un mal bien particulier et pour tout dire...assez étrange.
Ses soldats étaient aussi présent ce matin, Ysengrine et Sylan étaient à ses côtés, bien armés!

La troupe se trouvait assez loin de la porte du bureau du maire et Yann n'avait donc pas pu voir ce qu'il c'était passé.
En écoutant les conversations des uns et des autres, il comprit qu'une jeune femme était maintenant coincée dans la pièce.
Il s'agissait certainement d'un sortilège...la première personne qui touchait aux clefs se retrouvait enfermée à l'intérieur.

Suite à cela, le Sergent Yann s'en alla prendre les ordres auprès du Sénéchal.
Ils étaient simples, il fallait recommencer l'opération ce soir.
Une nouvelle révolte...encore une.
C'est sûr que cela faisait un peu d'action mais les Orthéziens aspiraient simplement à une vie calme et sereine.
Mais Orthez est comme ça, belle et imprévisible.

Yann allait donner les ordres qu'il avait reçu à ses Soldats.
Passer une nouvelle nuit dans le froid, à attendre le bon moment pour agir.

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Citoyen d'honneur d'Orthez.
Sergent de l'OST béarnais.
Feignant
Aux paroles de la femme, Feignant descendit de cheval et invita sa petite troupe à faire de même.

Je ne vois qu'une solution, il faut enfoncer la porte du bureau.

Il tourna la tête vers le sergent Yann.

Sergent ! Prenez Sylan avec vous et aidez les habitants à ouvrir cette satané porte. Utilisez tous les moyens que vous voulez, détruisez la porte si besoin.
Je vous enlève Ysengrine, je la garde avec moi pour affronter un éventuel sorcier ou je ne sais quoi.


Il se retourna vers Diane. Il prit sa hache et son bouclier sur son cheval et commença à s'équiper.

Essayez de me retrouver Dame Dotch. Sa disparition est inquiétante.
Dès que nous aurons ouvert la porte, je me chargerai moi-même du sorcier à l'intérieur, si il y en a un.


Le sénéchal s'avança pour rentrer dans la mairie en direction du bureau.
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Si vis pacem, para bellum.

By Kirika
Dotch
Matinée de mauvaise humeur... matinée à ronchonner... Ah enfin ils s'étaient décidés à tenter de faire lâcher la lourde porte en chêne de la maire... Bien que présente dans le froid matinal depuis peu, la Duchesse avait bien envie d'une tisane bien chaude.

Le plus discrètement possible, elle s'éclipsa de la place. Une petite ruelle plus loin elle entrait chez la Mère Bredouilli qu'elle avait prit l'habitude de venir voir. Une vieille Dame fort charmante et agréable qui avait la connaissance de la médecine et de nombreux remède médicinaux.

Petit bonjour cordial, une tisane bien chaude offerte. La vapeur d'eau s'échappait de la tasse, les mains posées sur le récipient, l'élève se réchauffait les mains. Le petit chat noir de la mère Bredouilli se présenta devant la fenêtre, que sa gentille maîtresse alla ouvrir.

Un bruit sourd se fit entendre


Qu'était-ce ?

Oh ils ont dû parvenir enfin à ouvrir la porte de la mairie avec un banc Dit-elle d'un ton relâché en goûtant à la tisane, se brûlant légèrement le bout des lèvres.

La Duchesse avait quelques difficultés à croire à cette histoire de malin. Alors tranquillement elle prit le temps de finir sa tisane tout en expliquant le problème à son docteur.

La tasse finie, Dotch remerciant chaleureusement Dame Bredouilli pour son hospitalité et repartit en direction de la mairie.


[En fin de ruelle... avant la place...]

Un gamin ou devrais-je dire un adolescent avec un bouclier en bois s'approchait en direction de la Dame

Dame Diane et le Sénéchal ils vous cherchent, ils semblaient un peu inquiet !!!

"Décidément tout le monde me cherche" pensa-t-elle. Acquiesçant d'un signe de tête, elle accéléra le pas pour suivre le rythme enjoué du gamin, content d'avoir servi à quelque chose.

[Dans le halle de la mairie]

Voilà voilà je suis là Dit-elle s'adressant aux deux personnes qui la "cherchaient"

Le "malin" s'est y en aller ? Puis je pénétrer dans le bureau du maire maintenant pour me mettre au travail ?

Cette tisane lui avait redonné légèrement le sourire... pas comme à son habitude, mais suffisamment pour qu'elle soit cordiale avec les gens et que le ton de sa voix ne soit pas trop rude.
Ysengrine
[Dans l'ombre des arbres, dans le verger d'Orthez]

Un esprit diabolique... Il faut combattre une sorte d'invocation maléfique...
"Soldat, vous rejoindrez le Sénéchal, si ça chauffe vous vous chargerez ensemble du Sorcier"
... facile à dire...
Qu'on me demande de tuer n'importe qui, n'importe quoi et n'importe où, j'y vais sans ciller
Mais là...
Quelle forme aura-Ce ?
Criera-Ce ?
Sera-Ce tranchable, découpable, faudra-t-il y aller d'estoc, de taille ou de la pointe ?

Je n'y connais rien en habitants des enfers
Pas même un curé dans cette nuée affolée pour nous dire comment tuer ça efficacement
Il se dit que le Malin s'est incarné dans une jeune gasconne, qu'il hurle des imprécations sans suites en demandant qu'on le laisse sortir... Trop à l'étroit dans l'enveloppe charnelle malingre de son hôtesse du moment sans doute
Comment tuer ça ?

... j'ai passé la journée à méditer, seule dans le verger
Le soir arrive, j'ai fait le vide
Alors que le ciel s'est teinté de vapeurs orangées, la révélation m'est venue.
Sans doute, et sans hésitation, il faudra d'abord trancher la tête ; puis ouvrir le thorax en deux, extirper le coeur et vivement le jeter dans un brasier ; enfin emplir la bouche de mandragore et aller enterrer le crâne sous le tombeau d'un Saint homme
Tout cela avant le lever du soleil, pour prévenir une nouvelle incarnation du Mal

Je suis ma lame
Chaque action s'est imprimée en mon esprit, j'ai vécu le combat en rêve et nous avons vaincu

Je suis ma lame
Il est l'heure, on m'appelle
Je me lève
Le vent dans les arbres, la chaleur de la ville, me rappellent pourquoi je me bats
--Louis_le_gros
Non mais quel bordel régnait dans c'te ville encore ?! Deux révoltes en deux jours, fallait pô pousser tout d'même ! Ils allaient user nos bras de paysans si sa continuait comme ça !
Il allait aussi s'révolter aujourd'hui, fallait bien faire comme tout l'monde hein ! Si l'maire Alleaume disait révolte, bah révolte alors ! La fourche a la main prêt a charger sur tout s'qui bouge aux abords de la mairie...

Il comprenait pô d'ailleurs qu'le maire ne retrouve pas son siège comme il se doit, tout de même, le maire légitime quant même ! Fallait encore attendre 8 jours vu qu'la Gasconne avait fait la malle d'la mairie, une pouilleuse elle aussi didiou ! Qu'est ce qu'elle été v'nu se fourrer dans c't'affaire la... Pouvait pô rester chez elle a faire la ménagère nan !

Manquerait plus qu'un nouveau maire encore pire prenne la place, Dotch devait prendre la mairie vu qu'le maire ne pouvait pas, fallait pas qu'un aut' gus s'amuse a prendre la place à son tour, il irait bien lui botter l'cul sinon à coup de fourche !!

Alors qu'des gens se massaient pas loin il se mit a grogner...


Faudrait pô oublier qu'notre Maire, le vrai d'vrai ben c'est Alleaume hein ! L'seul vraiment élu par les urnes !
Kyane
Kyane était assise sur une grosse pierre non loin de la porte de la mairie. Ses coudes sur ses genoux, le menton posé dans la paume des ses mains, elle se mit a soupirer.

Cela faisait 2jours qu'elle participait avec d'autres à la révolte afin de reprendre la mairie, mais rien n'a faire ! Les portes restèrent toujours fermées. Pourtant ce n'était pas les tentatives qui avaient manqués, elle avait même aider à pousser un homme contre la porte espérant qu'il la face craquer mais non, la porte eux raison de sa tête...

Levant ses yeux, elle aperçu quelques gardes qui se postèrent autour du bâtiment refusant de laisser passer quiconque. Ce n'était pas aujourd'hui qu'un maire sera nommé intérimaire. Bien qu'un peu déçu que la révolte n'a pu aboutir, elle espérait voir le lendemain un maire intérimaire.

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Alleaume
* La " Maire " Eilith avait démissionné de sa charge dans la nuit, le Coms Varden le lui avait ordonné, selon elle il ne lui avait pas laissé le choix, elle avait donc du le faire, provoquer à nouveau des élections pour dans 8 jours, à croire que sa amusait le Comté de recommencer les élections tous les trois jours, en tout les cas la plaisanterie n'était pas du goût d'Alleaume, et il irait le faire savoir au Coms au moment voulu...

Lorsque la mairie serait enfin libéré de ce mauvais esprit et que Dotch prenne enfin la place de maire intérimaire pour ramener un peu d'ordre, car Aristote seul sait qu'il y en a besoin en ce moment...

Les allers et venues se faisaient de plus en plus devant la Mairie, des personnes passaient comme si de rien n'étaient, d'autre voulaient participer à la révolte, mais le nombre des personnes variaient sans cesse, pire qu'une loterie cela, pourtant il fallait récupérer la mairie coûte que coûte, un jour de plus sans maire serait malheureux pour la ville, cela faisait maintenant depuis vendredi que la mairie n'avait pas été géré, cela se ressentait déjà pas mal sur le marché...

Manque de fruits, le cours du blé était en train de subir une chute libre des plus énorme qu'il y avait eu dans la ville... Les vêtements se faisaient de plus en plus rare sur le marché, pratiquement plus rien, le bois étaient venues a manquer, mais le MA envoyé par Lourdes en avait mis en vente pour aider les Ortheziens dans leur malheur, la solidarité Béarnaises primés avant toute chose, c'était cela qui faisait et qui ferait la force de ce Comté si ça continuait dans ce sens...

Après avoir fait le tour des personnes présentes, il s'avança a nouveau devant la mairie, mais la garde était bien trop nombreuses pour pouvoir tenter une nouvelle attaque, et défection se dit Alleaume... Il faudrait patienter un jour de plus pour reprendre la Mairie et y mettre Dotch... maudite, elle est maudite ! *


Citation:
02-03-2009 04:27 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez une petite bande contre un groupe de gardes.


* Découragé par cette attaque raté, le Maire déchu rejoignit sa chère Kyane qui elle aussi complètement démotivée était assise sur le bord d'un trottoir, elle avait laissé de côté les bonnes manières de la noblesse et était assise sur le rebord en train de souffler, il prit place juste à côté d'elle puis étendit son corps de tout son long sur le sol, il était épuisé, il dormait peu depuis quelques jours et cela commençait a se ressentir fortement sur son humeur et tout ce qu'il y allait avec... *

C'est pas pour aujourd'hui que nous allons l'avoir si tu veux mon avis Kyane ! Bon je pense qu'on va devoir planter le campement ici jusqu'à demain à nouveau...
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Maire déchu de sa mairie par démission d'un hackeur.

Kyane
Kyane était perdu dans ses pensées lorsqu'Alleaume vient s'asseoir a coté d'elle... Ou plutôt se coucher à même le sol. Souriant en tournant légèrement la tête, elle fut amusé par une tel situation.

Étirant ses jambe le plus loin possible, elle posa ses mains sur ses genoux puis se pencha en arrière afin de regarder le ciel.

Effectivement, la mairie va rester vide un jour de plus... Tant pis, à l'heure actuelle nous ne pouvons qu'attendre.

Tout a coup, elle releva un sourcil en regardant All lorsqu'il parlait d'établir un campement devant la mairie jusqu'à que l'intérimaire soit nommé.
J'espère que demain ce sera la bonne, je ne compte m'établir ici indéfiniment ! Et puis tout cela m'a fatiguée de voir autant d'agitation, je ne suis plus habitué car le couvent où j'ai vécu était loin d'être aussi agité.

Elle plongea sa main dans sa poche puis sortit un mouchoir. Dénouant le nœud, elle l'ouvrit précautionneusement et tendit son continu a son ami.
Tu veux un macaron ?
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Alleaume
* Alleaume se sentait bien posé ainsi a même le sol, la manière ne faisait certes pas bien élevé, voir même un peu pouilleux, mais il n'avait pas revêtit de beau vêtement en ce nouveau jour de révolte, il c'était habillé dans le même style que la veille, de tenue d'assaut, et pas de chichi !

Elle n'avait pas tord en effet, il n'y avait rien plus à faire pour la journée, a part attendre jusqu'à ce soir pour tenter une nouvelle invasion de la mairie, mais il faudrait que l'attaque soit décisive, pas encore se faire plumer par la milice de la ville et se retrouver comme des gueux a attendre devant la mairie sans pouvoir y entrer... *


Oui tu as raisons, il ne nous reste plus qu'à prendre notre mal en patience, attendre que le Coms intervienne et savoir ce que nous devons faire pour se soir, en espérant qu'il gère mieux que les jours précédents, pas envie de passer ma vie devant la mairie, alors que durant un mois j'y étais a l'intérieur, fichtre !

* Il eu un petit rire en l'écoutant, il est vrai qu'elle avait été enfermé durant des mois dans un couvent, et pour combler le tout, en Guyenne, comme si c'était déjà pas assez dure comme cela il lui avait fallu subir cela en Guyenne... Elle en avait des mauvais souvenir de ce qu'elle lui e, avait raconté, ce qui se comprenait plutôt bien, ne rien pouvoir à part prier toute la journée, quelle infortune ! *

Ah tu m'étonne ! Je t'avais dis qu'ici on ne manquait pas une occasion de bouger, on s'ennuie que très rarement pour tout te dire ! La preuve surtout ses 3 derniers jours...
Va falloir t'endurcir un peu alors !


* Avec curiosité, Alleaume regarda son amie Kyane faire, mettre la main dans poche, sortir un mouchoir et lui en présenter le contenue... Hum, quel pure délice elle était en train de lui proposer la, il aimait tout ce qui était pâtisserie et gourmandise, il ne pouvait pas s'y refuser, il aimait tellement ça. Il glissa sa main dans le mouchoir et après avoir attrapé un des macarons il s'écria alors *

C'est une très bonne idée il me semble ! J'accepte avec plaisir en tout cas.. Faut bien prendre un peu de confort après l'effort non mais !
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Maire déchu de sa mairie par démission d'un hackeur.

Eilith
La grande évasion

Elle s'est lassée, à force. Non, parce que s'amuser avec les parchemins, ça va un temps, mais c'est pas trop son truc, à elle.
Surtout qu'il y a un piaf comtal assez agressif qui laisse envisager des conséquences pas vraiment jouasses si elle s'attarde de trop ici. Eilith regarde autour d'elle.

La fenêtre.
Des peaux.
Pas besoin de grand-chose pour se faire la belle.
Elle commence à s'affairer, tresser les peaux, s'en faire une corde improvisée, râler contre cette mairie même pas fichue d'abriter une simple corde, et balance son travail par la fenêtre (je vous vois venir : elle pense à l'attacher, avant, elle n'est pas aussi tête-en-l'air que ça... enfin... pas sur ce coup-là....).

Dehors, la jeune fille les entend essayer de casser la porte. C'est qu'elle a l'air bigrement solide. Mais c'est plus ses affaires. Elle commence à grimper sur la corde, et descend, petit à petit. Plus que cinq pieds... quatre... trois... et crac.
Crac ?
Oui, oui, crac.
C'est le bruit de la corde pas assez solide qui se casse, ça. Alors qu'elle est quasiment arrivée, son oeuvre se déchire, histoire de rappeler à son fondement qu'il devrait se remplumer encore un peu s'il veut faire office d'amortisseur, et à la fabricante de corde improvisée de prendre plus de peaux la prochaine fois. Bah, de toute façon, elle les a pas vraiment entamées, elle a juste pris des bouts un peu partout. Ils vont rien voir. Ou alors, c'est qu'ils chipotent.
La Châtaigne se relève, et se précipite vers l'entrée.


C'est bon, je suis sortie!! Regardez, je suis passée par la fenêtre, si y en a qui veulent essayer, ben elle est ouverte, par contre j'ai cassé la corde, et voilà, vous avez plus de maire!! Et elle est où Cymoril ?


Parce que là, c'est bon, elle en a assez soupé, de la mairie. Surtout que le piaf comtal ne s'est calmée que quand elle est sortie de là. Et elle veut rentrer à la maison.


Bon, vous faites ce que vous voulez, hein, mais nous on rentre. On a déjà pris assez de retard comme ça, et tout.


Et qu'on vienne pas lui demander de rester encore un peu. Personnellement, elle a rien contre, mais la jouvencelle se doute que ce ne sera pas le cas de ses compagnons de voyage, qui sont restés à l'attendre.

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Une Châtaigne, ça brille, c'est doux et lisse, et, grillée, c'est bon.
Ca peut aussi servir de projectile quand on est à court de cailloux.
Parce que mine de rien c'est aussi dur que de la pierre, cette saleté.
Cymoril
La Fourmi a passé la journée dans les livres, à écouter un professeur lui expliquer comment reconnaitre une maladie franchement pas ragoutante du tout.

Un truc où il faut étudier les selles des malades… Une histoire de fluides corporels, glaireux et sanguinolents. A vous faire dresser les cheveux sur la tête.
D’habitude elle est assez friande de démonstrations pour illustrer les cours, mais là, reconnaissante de se passer de concret, la théorie suffira bien. Suffisante pour lui coller la nausée jusqu'au lendemain.

Enfin, tout ça lui a occupé l’esprit et c’est tout ce qu’elle demandait. N’importe quoi plutôt que de se laisser aller à l’introspection ou d’admettre qu’elle est rongée par l’inquiétude.

Ses cours sous le bras, elle rejoint la place de la mairie, à temps pour voir la corde casser sous le poids plume de la Châtaigne. Pas à dire, la qualité des peaux béarnaises laisse à désirer, on ne s’étonne plus des raisonnements étranges de certains, si leurs têtes ont reçu des coups avec pour seule protection des casques du même acabit…

Son esprit s’égare en détails insignifiants et ça lui va bien ainsi.
La voix d’Eilith la sort de ses pensées…


J’suis là ! T'en as mis un temps pour sortir de là...

On va enfin pourvoir rentrer à la maison…

Pas que Labrit et son nouveau maire lui fasse tellement envie, mais c’est là qu’elle vit après tout. Et puis y’a la Mouffette qui doit en avoir ras le bol d’y squatter toute seule. Et les autres… Tous ceux qui sont sensés rentrer aussi. Ne pas y penser.

Le sourire de façade affiché, le masque de Fourmi est si facile à porter après tout. Le rôle de la donzelle écervelée et ronchon lui convient à merveille, elle s’y glisse avec délice. L’œil est si facile à berner.



Et on se magne hein Châtaigne, au galop et sans arrêt taverne !

Sauf si on refait comme la veille, en s’assurant le sommeil du juste avec du pain à la pâte de pavot et de la tisane parfumée au chanvre.
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